...
jeudi 11 avril 2013
14:12
La province iranienne de Bouchehr vit depuis avant hier au rythme des répliques fréquentes et violentes dont un de magnitude 5.6. Près d’une par heure.
Le tremblement de terre qui a frappé la région ce mardi a fait une quarantaine de morts. Quelques 850 personnes ont été blessées. Un millier d’habitations et de bâtiments ont été détruits. Tentes, couvertures et nourriture ont été distribuées aux survivants par le Croissant-Rouge. Un village a été entièrement devasté dans la zone de Khormoj.
L‘épicentre du séisme (de magnitude 6,1)est situé à 90 km au sud-est de la ville de Bandar Bouchehr.
C’est aussi là qu’est construite la seule centrale nucléaire du pays.
Située sur la côte du Gollfe, l’installation n’a pas été endommagée par le tremblement de terre assure ce responsable iranien. “La centrale nucléaire”, dit-il, “peut résister à un tremblement de magnitude 8,3 même si l‘épicentre est très proche de la centrale. Ce tremblement était bien trop faible pour affecter notre installation, de plus l‘épicentre se trouve à plus d’une centaine de kilomètres”.
Construite par la Russie, la centrale de Bouchehr est entrée en production à l’automne 2011. Elle a connu depuis de nombreux arrêts techniques.
L’Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a déjà connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.
Ainsi à Bam, 31000 personnes avaient perdu la vie en 2003. Plus récemment, deux secousses ont frappé Tabriz faisant plus de 300 morts.
Source © Euronews
Des images du tremblement de terre en Iran par lemondefr
Le tremblement de terre qui a frappé la région ce mardi a fait une quarantaine de morts. Quelques 850 personnes ont été blessées. Un millier d’habitations et de bâtiments ont été détruits. Tentes, couvertures et nourriture ont été distribuées aux survivants par le Croissant-Rouge. Un village a été entièrement devasté dans la zone de Khormoj.
L‘épicentre du séisme (de magnitude 6,1)est situé à 90 km au sud-est de la ville de Bandar Bouchehr.
C’est aussi là qu’est construite la seule centrale nucléaire du pays.
Située sur la côte du Gollfe, l’installation n’a pas été endommagée par le tremblement de terre assure ce responsable iranien. “La centrale nucléaire”, dit-il, “peut résister à un tremblement de magnitude 8,3 même si l‘épicentre est très proche de la centrale. Ce tremblement était bien trop faible pour affecter notre installation, de plus l‘épicentre se trouve à plus d’une centaine de kilomètres”.
Construite par la Russie, la centrale de Bouchehr est entrée en production à l’automne 2011. Elle a connu depuis de nombreux arrêts techniques.
L’Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a déjà connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.
Ainsi à Bam, 31000 personnes avaient perdu la vie en 2003. Plus récemment, deux secousses ont frappé Tabriz faisant plus de 300 morts.
Source © Euronews
Des images du tremblement de terre en Iran par lemondefr
Libellés :
seisme
|
0
commentaires
14:07
La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a fait état jeudi d'une nouvelle fuite d'eau très radioactive, cette fois lors des opérations de pompage destinées à vider un réservoir souterrain défectueux qui laissait fuir le liquide contaminé.
Environ 22 litres ont fui et se sont répandus dans la terre, a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un communiqué.
Tepco avait reconnu mercredi la gravité des fuites d'eau contaminée constatées dernièrement et promis d'agir au plus vite pour vider les réservoirs défectueux.
C'est lors de ces opérations de transfert de l'eau du réservoir 3 non-étanche au N°6, qui n'a jusqu'à présent pas posé de problème, qu'une fuite s'est produite au niveau d'une jonction du dispositif de pompage employé.
La pompe en question, qui avait été installée en fin d'année dernière, était utilisée pour la première fois. Elle a été stoppée quand la fuite a été constatée mais une bonne vingtaine de litres d'eau étaient déjà répandus sur et dans le sol, sur une surface de 2 mètres sur 3. Tepco est en train d'essayer de récupérer le liquide en enlevant aussi la portion de terre affectée.
On ne peut pas dire que ce n'est pas de notre faute, car nous avons la responsabilité des opérations et devons faire en sorte que cela n'arrive pas, mais la conception du dispositif est telle qu'elle ne nous permet pas d'effectuer des tests avec de l'eau claire pour s'assurer au préalable que cela ne fuit pas, a expliqué un porte-parole de Tepco, Masayuki Ono, lors d'une conférence de presse exceptionnelle.
Tepco avait fait état en fin de semaine dernière d'un premier écoulement d'eau en provenance d'un réservoir creusé dans le sol et muni d'un revêtement censé empêcher l'eau de s'infiltrer dans la terre.
Deux autres fuites du même type ont été constatées ensuite, portant à trois le nombre des réservoirs souterrains affectés sur les sept existants. La cause de ces écoulement demeure inconnue.
L'eau radioactive en question provient du refroidissement des réacteurs ravagés. Elle est partiellement décontaminée et recyclée pour continuer à refroidir le combustible, mais il existe un excédent encore très radioactif qui doit être stocké avant de passer dans un deuxième dispositif de filtrage, actuellement en cours de test.
Tepco a décidé de ne plus utiliser les réservoirs souterrains et de stocker toute l'eau dans des cuves spéciales (comme c'est déjà le cas pour plus de 200.000 tonnes de liquide contaminé), mais pour ce faire il doit en installer de nouvelles.
Il faudra attendre début juin avant que tous les réservoirs souterrains soient vidés.
Les problèmes se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, ce qui a conduit la compagnie à mettre en place une cellule de crise et les autorités à ordonner d'agir vite pour calmer la situation.
La semaine passée, Tepco avait notamment rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.
kap/abk
Tokyo electric
Source ©AFP / 11 avril 2013
Environ 22 litres ont fui et se sont répandus dans la terre, a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un communiqué.
Tepco avait reconnu mercredi la gravité des fuites d'eau contaminée constatées dernièrement et promis d'agir au plus vite pour vider les réservoirs défectueux.
C'est lors de ces opérations de transfert de l'eau du réservoir 3 non-étanche au N°6, qui n'a jusqu'à présent pas posé de problème, qu'une fuite s'est produite au niveau d'une jonction du dispositif de pompage employé.
La pompe en question, qui avait été installée en fin d'année dernière, était utilisée pour la première fois. Elle a été stoppée quand la fuite a été constatée mais une bonne vingtaine de litres d'eau étaient déjà répandus sur et dans le sol, sur une surface de 2 mètres sur 3. Tepco est en train d'essayer de récupérer le liquide en enlevant aussi la portion de terre affectée.
On ne peut pas dire que ce n'est pas de notre faute, car nous avons la responsabilité des opérations et devons faire en sorte que cela n'arrive pas, mais la conception du dispositif est telle qu'elle ne nous permet pas d'effectuer des tests avec de l'eau claire pour s'assurer au préalable que cela ne fuit pas, a expliqué un porte-parole de Tepco, Masayuki Ono, lors d'une conférence de presse exceptionnelle.
Tepco avait fait état en fin de semaine dernière d'un premier écoulement d'eau en provenance d'un réservoir creusé dans le sol et muni d'un revêtement censé empêcher l'eau de s'infiltrer dans la terre.
Deux autres fuites du même type ont été constatées ensuite, portant à trois le nombre des réservoirs souterrains affectés sur les sept existants. La cause de ces écoulement demeure inconnue.
L'eau radioactive en question provient du refroidissement des réacteurs ravagés. Elle est partiellement décontaminée et recyclée pour continuer à refroidir le combustible, mais il existe un excédent encore très radioactif qui doit être stocké avant de passer dans un deuxième dispositif de filtrage, actuellement en cours de test.
Tepco a décidé de ne plus utiliser les réservoirs souterrains et de stocker toute l'eau dans des cuves spéciales (comme c'est déjà le cas pour plus de 200.000 tonnes de liquide contaminé), mais pour ce faire il doit en installer de nouvelles.
Il faudra attendre début juin avant que tous les réservoirs souterrains soient vidés.
Les problèmes se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, ce qui a conduit la compagnie à mettre en place une cellule de crise et les autorités à ordonner d'agir vite pour calmer la situation.
La semaine passée, Tepco avait notamment rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.
kap/abk
Tokyo electric
Source ©AFP / 11 avril 2013
lundi 8 avril 2013
19:33
Au moins 300 personnes ont été évacuées tôt dimanche matin à Atitalaquia, une ville du centre du Mexique, en raison d'un incendie dans une usine pesticide et qui a libéré un important «nuage toxique», l'état d'urgence a été décrété dans la région.
"Certaines personnes ont été transportées à l'hôpital avec des signes d'intoxication," a affirmé porte-parole du bureau des urgences Patricia Muñoz Valderrama.
L'incendie s'est déclaré à 03h15 dans trois entrepôts appartenant à AGROQUIMICOS ATC Atitalaquia.
Les résidents des quartiers de Marzo 18 et de Bojay ont été évacués et certains habitants du quartier Tlamaco ont également été invité à quitter leurs maisons.
Le feu est désormais sous contrôle et le pire est derrière nous ce qui permet à certaines personnes de rentrer chez eux, a déclaré le gouverneur Francisco Olvera Hidalgo sur Twitter.
On ne connait toujours pas les raisons de cet incendie
© Nature Alerte
"Certaines personnes ont été transportées à l'hôpital avec des signes d'intoxication," a affirmé porte-parole du bureau des urgences Patricia Muñoz Valderrama.
L'incendie s'est déclaré à 03h15 dans trois entrepôts appartenant à AGROQUIMICOS ATC Atitalaquia.
Les résidents des quartiers de Marzo 18 et de Bojay ont été évacués et certains habitants du quartier Tlamaco ont également été invité à quitter leurs maisons.
Le feu est désormais sous contrôle et le pire est derrière nous ce qui permet à certaines personnes de rentrer chez eux, a déclaré le gouverneur Francisco Olvera Hidalgo sur Twitter.
On ne connait toujours pas les raisons de cet incendie
© Nature Alerte
19:31
Des tonnes et des tonnes de poissons ont retrouvés morts flottant à la surface d'un lac dans l'est de la Suède ce weekend, les conditions hivernales extrêmes de cette année et la glace qui s'y est accumulée sont les principales raisons invoquées pour expliquer cette nouvelle hécatombe. L'épaisseur de la glace à la surface du lac à probablement empêcher l'oxygène d'y pénétrer en profondeur.
Le lac Dannemore, près Östhammar dans l'est de la Suède,est recouvert de poissons depuis ce week-end, alors que la glace a commencé à fondre. Parmi les poissons morts on retrouve des brochets, des perches, des gardons et des brèmes .
«Ce n'était pas un spectacle agréable, il y avait des tonnes et des tonnes de poissons morts sur le lac," rapporte Timo Hakulinen, qui en a fait la découverte et en a témoigné au journal suédois Aftonbladet.
Les experts conviennent que la longueur dans le temps des températures inférieures à zéro sont probablement la cause de cet accident.
Je n'ai encore jamais rien vu de pareil depuis que je suis né, mais on peut supposer un manque d'oxygène. L'épaisseur de la glace a probablement empêché l'oxygénation du lac.
"Mais on ne peut jamais exclure que d'autres raisons en soient la cause." affirme pour sa part Lennart Nordvarg, responsable de l'environnement du comté d'Uppsala.
© Nature Alerte / thelocal.se
...il faut du quelconque et de préférence du n'importe quoi pour être un préalable à la conscience...par exemple l'oxygénation ... ben vi tiens...ouais bon ok c'est bof ...ok ok je sors...
Bourvil L'eau ferrugineuse - sketche par lemataf
Le lac Dannemore, près Östhammar dans l'est de la Suède,est recouvert de poissons depuis ce week-end, alors que la glace a commencé à fondre. Parmi les poissons morts on retrouve des brochets, des perches, des gardons et des brèmes .
«Ce n'était pas un spectacle agréable, il y avait des tonnes et des tonnes de poissons morts sur le lac," rapporte Timo Hakulinen, qui en a fait la découverte et en a témoigné au journal suédois Aftonbladet.
Les experts conviennent que la longueur dans le temps des températures inférieures à zéro sont probablement la cause de cet accident.
Je n'ai encore jamais rien vu de pareil depuis que je suis né, mais on peut supposer un manque d'oxygène. L'épaisseur de la glace a probablement empêché l'oxygénation du lac.
"Mais on ne peut jamais exclure que d'autres raisons en soient la cause." affirme pour sa part Lennart Nordvarg, responsable de l'environnement du comté d'Uppsala.
© Nature Alerte / thelocal.se
...il faut du quelconque et de préférence du n'importe quoi pour être un préalable à la conscience...par exemple l'oxygénation ... ben vi tiens...ouais bon ok c'est bof ...ok ok je sors...
Bourvil L'eau ferrugineuse - sketche par lemataf
19:21
Selon le quotidien néerlandais de Volkskrant, la mer du Nord est beaucoup plus polluée par les matières plastiques qu’on ne le pensait jusqu’à présent. Le long des côtes néerlandaises, le sol est en effet couvert de matières plastiques. C’est ce que révèle une analyse d’un échantillon de sédiments du fond marin effectuée récemment par l’agence gouvernementale de l’eau.
La découverte d’énormes couches de déchets plastiques dans les mers date des années 1990, mais ce n’est que récemment que les scientifiques se sont aperçus que les plastiques de petites tailles ne flottaient pas mais sombraient au fond des mers. Jusqu’à présent, les études étaient limitées aux océans, beaucoup plus profonds que la mer du Nord, empêchant une analyse précise du sol marin.
Les déchets plastiques sont produits entre autres par l’abrasion de fibres synthétiques pendant la lessive. Des produits d’hygiène et de beauté (gel douche, dentifrice, etc.) sont également une source de pollution dans la mesure où ils contiennent des "microplastiques". Face à ce problème, quelques entreprises comme Unilever ont annoncé qu’elles renonceraient à utiliser de tels composés à l’avenir. Les résultats de cette étude, publiés le 14 février 2013 par le projet européen CLEAN SEA, montrent que ce n’est pas un problème uniquement néerlandais mais qu’au contraire, il concerne toutes les côtes de l’Europe et notamment celles de la France.
Financé dans le cadre du 7ème PCRD (Programme Cadre de Recherche et Développement) de l’Union Européenne, le projet CLEAN SEA est coordonné par l’institut en recherche environnementale de l’université libre d’Amsterdam
La découverte d’énormes couches de déchets plastiques dans les mers date des années 1990, mais ce n’est que récemment que les scientifiques se sont aperçus que les plastiques de petites tailles ne flottaient pas mais sombraient au fond des mers. Jusqu’à présent, les études étaient limitées aux océans, beaucoup plus profonds que la mer du Nord, empêchant une analyse précise du sol marin.
Les déchets plastiques sont produits entre autres par l’abrasion de fibres synthétiques pendant la lessive. Des produits d’hygiène et de beauté (gel douche, dentifrice, etc.) sont également une source de pollution dans la mesure où ils contiennent des "microplastiques". Face à ce problème, quelques entreprises comme Unilever ont annoncé qu’elles renonceraient à utiliser de tels composés à l’avenir. Les résultats de cette étude, publiés le 14 février 2013 par le projet européen CLEAN SEA, montrent que ce n’est pas un problème uniquement néerlandais mais qu’au contraire, il concerne toutes les côtes de l’Europe et notamment celles de la France.
Financé dans le cadre du 7ème PCRD (Programme Cadre de Recherche et Développement) de l’Union Européenne, le projet CLEAN SEA est coordonné par l’institut en recherche environnementale de l’université libre d’Amsterdam
19:15
Au bout d'un couloir, une porte sans nom dessus, un petit hall d'entrée avec une maquette de bateau et quelques photos de baleines pour seule décoration, et un panneau en pied "défense d'entrer". Bienvenue, si l'on peut dire, à l'Institut japonais de recherche sur les cétacés.
L'Institut ICR (Institute of Cetacean Research), au coeur de la controverse sur la "pêche scientifique" de baleines menée par le Japon, est installé à Tokyo au 5è étage d'un immeuble de briques blanches dans le quartier du plus grand marché aux poissons du monde: Tsukiji.
Au pied du bâtiment, une sorte de quai utilisé pour décharger des camions.
Après de vains coups de téléphone, emails et fax sans réponses, un journaliste de l'AFP s'est rendu à l'ICR. Dans l'entrée, deux hommes surveillent les allées et venues.
"Que faites-vous là? Vous n'avez rien à faire ici, vous devez partir", lance l'un d'eux en anglais.
Le journaliste insiste, rappelant toutes les demandes d'interviews restées sans réponse. La non-réponse, lui explique-t-on, "ça veut dire non! Ca veut dire que nous ne sommes pas intéressés". Fermez le ban!
C'est à l'ICR qu'aboutissent théoriquement les baleines pêchées pour y être étudiées.
La Commission baleinière internationale (CBI) interdit toute pêche commerciale mais depuis des années le Japon continue à en harponner en vertu d'une tolérance de la CBI pour la chasse "scientifique", bien que la chair des animaux finisse dans des poissonneries et des restaurants.
C'est clair: à l'ICR, on n'aime pas trop les journalistes occidentaux comme en atteste le site internet de l'Institut, orné d'un logo représentant la queue d'une baleine en train de plonger et un aileron: les "anti-pêche" (à la baleine) ne représentent pas "l'opinion mondiale".
Les campagnes contre cette pêche "sont un phénomène essentiellement répandu dans les pays développés occidentaux amplifié par des ONG qui les financent et les médias", peut-on lire.
Pour l'Institut, les actions menées par Greenpeace ou Sea Shepherd s'apparentent ni plus ni moins à du "terrorisme", indique encore le site qui méticuleusement tient à jour la liste des "actions de harcèlement et de sabotage".
"Le but des recherches du Japon est scientifique, car c'est grâce à la science que, lorsque la pêche commerciale sera de nouveau autorisée, elle sera respectueuse du développement durable", affirme l'Institut.
Une chose est sûre: le Japon n'entend pas arrêter cette chasse "qui fait partie de notre culture", déclarait fin février à l'AFP le ministre de l'Agriculture et des Pêches. "C'est une longue tradition historique. Le Japon est une île, alors prendre de bonnes protéines de l'océan est important pour l'alimentation. C'est très important pour la sécurité alimentaire", plaidait Yoshimasa Hayashi.
"Nous n'avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. Nous avons cette culture et vous ne l'avez pas", poursuivait le ministre qui dénonce des "attaques culturelles, des préjugés sur la culture japonaise".
"Je ne vois pas ce qu'il y a de scientifique à harponner une baleine, la découper en morceaux et la mettre dans une assiette", avait rétorqué le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke.
Évidemment à Greenpeace, on a l'ironie mordante: "si cet Institut n'a pas réussi à récolter des données suffisantes après avoir tué des milliers de baleines, c'est que c'est un échec de la science!", dit Junichi Sato, le directeur de Greenpeace Japon. "En tout cas ils n'ont plus aucun argument valable pour continuer", juge-t-il.
La campagne a, cette année encore, été fortement perturbée par les navires de l'ONG Sea Shepherd de novembre à mars. Le Japon s'était fixé cette année un quota de plus de 1.000 petits rorquals (ou baleine de Minke) ou rorquals communs. Sea Shepherd affirme que seulement 75 ont été harponnés.
"Les baleiniers japonais n'ont jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents", avait déclaré à son retour à Melbourne Peter Hammarstedt, le capitaine d'un des navires "harceleurs" de Sea Shepherd.
Dans les gargotes du quartier de Tsukiji, ce n'est pas qu'on soit vraiment fan de la viande de baleine, mais on reste attachée à une tradition, même en voie de disparition.
"Ca fait partie de la culture alimentaire du Japon. Ceux qui veulent manger de la baleine doivent en avoir le droit, et rien ne justifie les actions agressives des anti-pêche", dit Miuka Arita, une femme de 45 ans.
© AP
L'Institut ICR (Institute of Cetacean Research), au coeur de la controverse sur la "pêche scientifique" de baleines menée par le Japon, est installé à Tokyo au 5è étage d'un immeuble de briques blanches dans le quartier du plus grand marché aux poissons du monde: Tsukiji.
Au pied du bâtiment, une sorte de quai utilisé pour décharger des camions.
Après de vains coups de téléphone, emails et fax sans réponses, un journaliste de l'AFP s'est rendu à l'ICR. Dans l'entrée, deux hommes surveillent les allées et venues.
"Que faites-vous là? Vous n'avez rien à faire ici, vous devez partir", lance l'un d'eux en anglais.
Le journaliste insiste, rappelant toutes les demandes d'interviews restées sans réponse. La non-réponse, lui explique-t-on, "ça veut dire non! Ca veut dire que nous ne sommes pas intéressés". Fermez le ban!
C'est à l'ICR qu'aboutissent théoriquement les baleines pêchées pour y être étudiées.
La Commission baleinière internationale (CBI) interdit toute pêche commerciale mais depuis des années le Japon continue à en harponner en vertu d'une tolérance de la CBI pour la chasse "scientifique", bien que la chair des animaux finisse dans des poissonneries et des restaurants.
C'est clair: à l'ICR, on n'aime pas trop les journalistes occidentaux comme en atteste le site internet de l'Institut, orné d'un logo représentant la queue d'une baleine en train de plonger et un aileron: les "anti-pêche" (à la baleine) ne représentent pas "l'opinion mondiale".
Les campagnes contre cette pêche "sont un phénomène essentiellement répandu dans les pays développés occidentaux amplifié par des ONG qui les financent et les médias", peut-on lire.
Pour l'Institut, les actions menées par Greenpeace ou Sea Shepherd s'apparentent ni plus ni moins à du "terrorisme", indique encore le site qui méticuleusement tient à jour la liste des "actions de harcèlement et de sabotage".
"Le but des recherches du Japon est scientifique, car c'est grâce à la science que, lorsque la pêche commerciale sera de nouveau autorisée, elle sera respectueuse du développement durable", affirme l'Institut.
Une chose est sûre: le Japon n'entend pas arrêter cette chasse "qui fait partie de notre culture", déclarait fin février à l'AFP le ministre de l'Agriculture et des Pêches. "C'est une longue tradition historique. Le Japon est une île, alors prendre de bonnes protéines de l'océan est important pour l'alimentation. C'est très important pour la sécurité alimentaire", plaidait Yoshimasa Hayashi.
"Nous n'avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. Nous avons cette culture et vous ne l'avez pas", poursuivait le ministre qui dénonce des "attaques culturelles, des préjugés sur la culture japonaise".
"Je ne vois pas ce qu'il y a de scientifique à harponner une baleine, la découper en morceaux et la mettre dans une assiette", avait rétorqué le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke.
Évidemment à Greenpeace, on a l'ironie mordante: "si cet Institut n'a pas réussi à récolter des données suffisantes après avoir tué des milliers de baleines, c'est que c'est un échec de la science!", dit Junichi Sato, le directeur de Greenpeace Japon. "En tout cas ils n'ont plus aucun argument valable pour continuer", juge-t-il.
La campagne a, cette année encore, été fortement perturbée par les navires de l'ONG Sea Shepherd de novembre à mars. Le Japon s'était fixé cette année un quota de plus de 1.000 petits rorquals (ou baleine de Minke) ou rorquals communs. Sea Shepherd affirme que seulement 75 ont été harponnés.
"Les baleiniers japonais n'ont jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents", avait déclaré à son retour à Melbourne Peter Hammarstedt, le capitaine d'un des navires "harceleurs" de Sea Shepherd.
Dans les gargotes du quartier de Tsukiji, ce n'est pas qu'on soit vraiment fan de la viande de baleine, mais on reste attachée à une tradition, même en voie de disparition.
"Ca fait partie de la culture alimentaire du Japon. Ceux qui veulent manger de la baleine doivent en avoir le droit, et rien ne justifie les actions agressives des anti-pêche", dit Miuka Arita, une femme de 45 ans.
© AP
19:11
Près de 150 chevreuils sont morts en une seule semaine dans la région de Kourgan, à l'est de l'Oural, en raison de conditions climatiques particulièrement rigoureuses qui sévissent encore en Russie, a annoncé lundi l'administration locale.
Entre le 1er et le 5 avril, 146 chevreuils ont été retrouvés morts dans cette région frontalière avec le Kazakhstan, a indiqué le département des ressources naturelles dans un communiqué.
L'hiver qui traîne en longueur et la grande quantité de neige rendent plus difficile la recherche de nourriture pour les animaux sauvages, a-t-il expliqué.
Très souvent, en faisant leur chemin dans la glace et les congères, les chevreuils se blessent les pattes et meurent d'épuisement, a-t-il poursuivi, indiquant que le réchauffement attendu dans les prochains jours devrait améliorer la situation.
Source ©AFP / 08 avril 2013
Entre le 1er et le 5 avril, 146 chevreuils ont été retrouvés morts dans cette région frontalière avec le Kazakhstan, a indiqué le département des ressources naturelles dans un communiqué.
L'hiver qui traîne en longueur et la grande quantité de neige rendent plus difficile la recherche de nourriture pour les animaux sauvages, a-t-il expliqué.
Très souvent, en faisant leur chemin dans la glace et les congères, les chevreuils se blessent les pattes et meurent d'épuisement, a-t-il poursuivi, indiquant que le réchauffement attendu dans les prochains jours devrait améliorer la situation.
Source ©AFP / 08 avril 2013
14:52
Un nouveau front s'est ouvert dans la guerre que mènent les défenseurs des abeilles contre les pesticides néonicotinoïdes. Dans un rapport sévère diffusé vendredi 5 avril, les députés britanniques de la Commission de l'environnement volent au secours des butineuses en appelant le gouvernement de Londres à interdire ces traitements chimiques, très largement utilisés dans les cultures de maïs, de colza, de tournesol et de coton.
L'interdiction des néonicotinoïdes est à l'étude en Europe, après que des études scientifiques ont démontré le rôle de ces produits dans l'effondrement des colonies d'abeilles et d'autres insectes pollinisateurs.
"Nous estimons que les preuves scientifiques sont importantes pour justifier des mesures de précaution, donc nous appelons (...) à un moratoire sur l'usage de pesticides liés au déclin des abeilles", a déclaré la présidente de la commission parlementaire, Joan Walley, membre du parti d'opposition travailliste.
UN RAPPORT ALARMANT DE L'AGENCE EUROPÉENNE
Les députés dénoncent dans ce rapport l'approche "extraordinairement suffisante" du gouvernement dans ce dossier. Les représentants du ministère britannique de l'environnement ont contribué, le 15 mars, à bloquer la proposition de la Commission européenne de geler pendant deux ans l'utilisation de trois insecticides de la famille des néonicotinoïdes – chlothianidine, imidaclopride et thiamétoxam.
La proposition de Bruxelles d'imposer un moratoire fait suite à un rapport très alarmant rendu par l'Autorité pour la sécurité des aliments (EFSA) de l'Union européenne, le 16 janvier, qui conclut à la toxicité de ces produits pour les pollinisateurs.
Insuffisant, aux yeux d'un porte-parole du département britannique de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (Defra), pour qui "les décisions sur les néonicotinoïdes doivent être basées sur des preuves véritablement scientifiques. C'est pourquoi nous voulons que la Commission européenne accepte notre suggestion de réaliser une vaste étude en plein champ, afin d'obtenir les preuves les meilleures et les plus à jour."
LA CONTRE-ATTAQUE DES AGRO-CHIMISTES
Les trois-quarts des récoltes alimentaires mondiales dépendent de la pollinisation assurée notamment par les abeilles. "Si les agriculteurs devaient polliniser les fruits et légumes sans l'aide des insectes, cela coûterait des centaines de millions de livres" et entraînerait "une augmentation des prix des produits alimentaires", a affirmé Joan Walley.
La Commission européenne travaille à l'élaboration d'un texte de compromis et compte organiser un nouveau vote au printemps, dans l'espoir que l'interdiction puisse entrer en vigueur le 1er juillet. Les trois néonicotinoïdes incriminés sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, sous les noms de Cruiser, Gaucho, Régent, Poncho, Nuprid ou Argento.
Hostiles à toute idée de moratoire, Bayer et Syngenta ont contre-attaqué en présentant un "plan d'action" pour les abeilles proposant notamment d'accroître les terres agricoles consacrées à la culture de plantes riches en pollen, de créer un programme de contrôle de la santé de ces insectes et de développer "de nouvelles solutions" pour s'attaquer aux "principaux facteurs de la mortalité des abeilles, parmi lesquels les parasites et les virus". Ce plan vise à "sortir de l'impasse au sein de l'UE sur la santé des abeilles", a indiqué Bayer dans un communiqué.
Manifestation d'apiculteurs contre les insecticides néonicotinoïdes, le 27 mars, à Bordeaux.
En France, Les apiculteurs affiliés à l'Union nationale des apiculteurs français (UNAF) ont demandé au ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, d'interdire les pesticides incriminés quelle que soit la décision de la Commission européenne à ce sujet. "La situation est catastrophique", selon Henri Clément, porte-parole de l'UNAF, qui rappelle que le taux de mortalité des abeilles est passé de 5 % dans les années 1990 à 30 % aujourd'hui, et que la production nationale de miel a été divisée par deux pour tomber à 16 000 tonnes.
La bataille des néonicotinoïdes se mène également aux Etats-Unis, où ces insecticides sont utilisés sur plus de 40 millions d'hectares de cultures. Des associations d'apiculteurs et de défense de l'environnement menacent de poursuivre en justice l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) pour avoir autorisé la mise sur le marché de 11 000 pesticides "sans les avoir testés ou de façon insuffisante", grâce à une faille réglementaire.
Source © Le Monde
L'interdiction des néonicotinoïdes est à l'étude en Europe, après que des études scientifiques ont démontré le rôle de ces produits dans l'effondrement des colonies d'abeilles et d'autres insectes pollinisateurs.
"Nous estimons que les preuves scientifiques sont importantes pour justifier des mesures de précaution, donc nous appelons (...) à un moratoire sur l'usage de pesticides liés au déclin des abeilles", a déclaré la présidente de la commission parlementaire, Joan Walley, membre du parti d'opposition travailliste.
UN RAPPORT ALARMANT DE L'AGENCE EUROPÉENNE
Les députés dénoncent dans ce rapport l'approche "extraordinairement suffisante" du gouvernement dans ce dossier. Les représentants du ministère britannique de l'environnement ont contribué, le 15 mars, à bloquer la proposition de la Commission européenne de geler pendant deux ans l'utilisation de trois insecticides de la famille des néonicotinoïdes – chlothianidine, imidaclopride et thiamétoxam.
La proposition de Bruxelles d'imposer un moratoire fait suite à un rapport très alarmant rendu par l'Autorité pour la sécurité des aliments (EFSA) de l'Union européenne, le 16 janvier, qui conclut à la toxicité de ces produits pour les pollinisateurs.
Insuffisant, aux yeux d'un porte-parole du département britannique de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (Defra), pour qui "les décisions sur les néonicotinoïdes doivent être basées sur des preuves véritablement scientifiques. C'est pourquoi nous voulons que la Commission européenne accepte notre suggestion de réaliser une vaste étude en plein champ, afin d'obtenir les preuves les meilleures et les plus à jour."
LA CONTRE-ATTAQUE DES AGRO-CHIMISTES
Les trois-quarts des récoltes alimentaires mondiales dépendent de la pollinisation assurée notamment par les abeilles. "Si les agriculteurs devaient polliniser les fruits et légumes sans l'aide des insectes, cela coûterait des centaines de millions de livres" et entraînerait "une augmentation des prix des produits alimentaires", a affirmé Joan Walley.
La Commission européenne travaille à l'élaboration d'un texte de compromis et compte organiser un nouveau vote au printemps, dans l'espoir que l'interdiction puisse entrer en vigueur le 1er juillet. Les trois néonicotinoïdes incriminés sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, sous les noms de Cruiser, Gaucho, Régent, Poncho, Nuprid ou Argento.
Hostiles à toute idée de moratoire, Bayer et Syngenta ont contre-attaqué en présentant un "plan d'action" pour les abeilles proposant notamment d'accroître les terres agricoles consacrées à la culture de plantes riches en pollen, de créer un programme de contrôle de la santé de ces insectes et de développer "de nouvelles solutions" pour s'attaquer aux "principaux facteurs de la mortalité des abeilles, parmi lesquels les parasites et les virus". Ce plan vise à "sortir de l'impasse au sein de l'UE sur la santé des abeilles", a indiqué Bayer dans un communiqué.
Manifestation d'apiculteurs contre les insecticides néonicotinoïdes, le 27 mars, à Bordeaux.
En France, Les apiculteurs affiliés à l'Union nationale des apiculteurs français (UNAF) ont demandé au ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, d'interdire les pesticides incriminés quelle que soit la décision de la Commission européenne à ce sujet. "La situation est catastrophique", selon Henri Clément, porte-parole de l'UNAF, qui rappelle que le taux de mortalité des abeilles est passé de 5 % dans les années 1990 à 30 % aujourd'hui, et que la production nationale de miel a été divisée par deux pour tomber à 16 000 tonnes.
La bataille des néonicotinoïdes se mène également aux Etats-Unis, où ces insecticides sont utilisés sur plus de 40 millions d'hectares de cultures. Des associations d'apiculteurs et de défense de l'environnement menacent de poursuivre en justice l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) pour avoir autorisé la mise sur le marché de 11 000 pesticides "sans les avoir testés ou de façon insuffisante", grâce à une faille réglementaire.
Source © Le Monde
14:47
Des centaines de poissons morts ont échoué le long des berges d'une rivière artificielle du district de Songjiang à Shanghai depuis le 3 Avril, mais l'autorité locale de l'eau et le Bureau de protection de l'environnement insistent sur le fait que l'eau reste potable.
La semaine dernière, un total de 250 kilos de poissons morts, principalement des carassins, ont été recupérés dans l'étang Sijing de la banlieue de Shanghai. Gao Yunchu, directeur du service de l'eau de Songjiang, a déclaré que de petits poissons ont été retrouvés morts début avril et que de grosses carpes ont été découvertes samedi.
Environ 150 kg de carassins et 100 kg de plus grande carpes seront envoyés dans un centre d'enfouissement.
«La qualité de l'eau est stable et sûre », a déclaré Zhang, un fonctionnaire de l’autorité des eaux de Songjiang.
Zhang a expliqué que ces poissons étaient morts à cause de la pêche illégale par électrocution et l'empoisonnement, selon les informations de pêcheurs locaux.
Les précédents rapports des médias ont révélé que les personnes vivant près de la rivière ont affirmé que ce n’est pas la première fois que l’on retrouve de si nombreux poissons morts dans l’eau.
A la question : Est-ce que les poissons empoisonnés auront une incidence sur la qualité de l'eau ? Zhang a répondu par un non catégorique, en répétant que la plupart des poissons avaient été tués par électrocution ».
«La qualité de la rivière n'a pas été affectée par les poissons morts jusqu'à présent, et reste au même niveau que d'habitude», a précisé Zhang, ajoutant qu’ils continueront à suivre de près la qualité de l'eau une fois par mois en cas d’urgence.
Les autorités de l’eau de Songjiang ont également écarté la possibilité d'une pollution après plusieurs tests de qualité de l'eau effectués vendredi et samedi, car la rivière est entourée par des anciennes résidences et des commerces, et qu’il n’y a pas d’usine chimique dans cette zone. Les résultats des tests ont montré que les niveaux d'oxygène dissous, l'azote ammoniacal et l'acide dans l'eau se trouvaient dans la fourchette normale.
Certains poissons ont été envoyés à la Commission agricole municipale de Shanghai, et une enquête est toujours en cours pour connaître la cause exacte de ces décès.
Liu Fengqiang, vice-directeur et porte-parole du département de l'environnement du district de Songjiang à Shanghai, a déclaré que les poissons morts n’avaient aucun lien avec le pourrissement des carcasses de porcs trouvés flottantes dans la rivière Huangpu le mois dernier.
Des milliers de cochons morts ont été découverts dans la partie supérieure de Songjiang de la rivière Huangpu, à environ 100 kilomètres de Jiaxing, dans la province de Zhejiang, depuis le début de Mars.
«Les résidents locaux n'ont pas à s'inquiéter quant à la sécurité de l'eau parce que les poissons morts n’ont pas été trouvés dans une source d'eau naturelle», a fait remarquer Liu, ajoutant que cette situation n’avait également aucun lien avec la souche de la grippe aviaire mortelle H7N9 qui a coûté la vie à six personnes dans le pays.
Il ya tout juste un mois, le responsable déclarait à China Daily, que la qualité de l'eau dans la région de Songjiang respectait les normes sanitaires au niveau national pour l'eau potable, malgré la présence de tant de carcasses de porcs.
Toutefois, les habitants restent préoccupés par la sécurité de l'eau, surtout après qu’un grand nombre de porcs morts aient été trouvés à la dérive en aval de la rivière Huangpu.
Shi Hua, un résident de Songjiang, a arrêté l'eau du robinet potable pour acheter des bouteilles d’eau supermarché. «Je dois faire confiance à mes sources d'eau. Je reste hanté par ces porcs morts», a-t-il dit.
Les responsables de Shanghai disent avoir mis au point de nouvelles sources d'eau potable de qualité. Certaines proviennent de la rivière Yangtze, du réservoir Qingcaosha et Chenhang réservoir et d'autres viennent de la région, de la source d’eau en construction Dongfengxisha.
«Notre source d'eau (dans la zone de Songjiang) vient néanmoins de la rivière Huangpu. La ville aujourd'hui ne reçoit que 30% de son eau à partir cet endroit, contre 70% auparavant", a déclaré Shi, ajoutant que la source d'eau du centre de la ville provenait du réservoir Qingcaosha.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
La semaine dernière, un total de 250 kilos de poissons morts, principalement des carassins, ont été recupérés dans l'étang Sijing de la banlieue de Shanghai. Gao Yunchu, directeur du service de l'eau de Songjiang, a déclaré que de petits poissons ont été retrouvés morts début avril et que de grosses carpes ont été découvertes samedi.
Environ 150 kg de carassins et 100 kg de plus grande carpes seront envoyés dans un centre d'enfouissement.
«La qualité de l'eau est stable et sûre », a déclaré Zhang, un fonctionnaire de l’autorité des eaux de Songjiang.
Zhang a expliqué que ces poissons étaient morts à cause de la pêche illégale par électrocution et l'empoisonnement, selon les informations de pêcheurs locaux.
Les précédents rapports des médias ont révélé que les personnes vivant près de la rivière ont affirmé que ce n’est pas la première fois que l’on retrouve de si nombreux poissons morts dans l’eau.
A la question : Est-ce que les poissons empoisonnés auront une incidence sur la qualité de l'eau ? Zhang a répondu par un non catégorique, en répétant que la plupart des poissons avaient été tués par électrocution ».
«La qualité de la rivière n'a pas été affectée par les poissons morts jusqu'à présent, et reste au même niveau que d'habitude», a précisé Zhang, ajoutant qu’ils continueront à suivre de près la qualité de l'eau une fois par mois en cas d’urgence.
Les autorités de l’eau de Songjiang ont également écarté la possibilité d'une pollution après plusieurs tests de qualité de l'eau effectués vendredi et samedi, car la rivière est entourée par des anciennes résidences et des commerces, et qu’il n’y a pas d’usine chimique dans cette zone. Les résultats des tests ont montré que les niveaux d'oxygène dissous, l'azote ammoniacal et l'acide dans l'eau se trouvaient dans la fourchette normale.
Certains poissons ont été envoyés à la Commission agricole municipale de Shanghai, et une enquête est toujours en cours pour connaître la cause exacte de ces décès.
Liu Fengqiang, vice-directeur et porte-parole du département de l'environnement du district de Songjiang à Shanghai, a déclaré que les poissons morts n’avaient aucun lien avec le pourrissement des carcasses de porcs trouvés flottantes dans la rivière Huangpu le mois dernier.
Des milliers de cochons morts ont été découverts dans la partie supérieure de Songjiang de la rivière Huangpu, à environ 100 kilomètres de Jiaxing, dans la province de Zhejiang, depuis le début de Mars.
«Les résidents locaux n'ont pas à s'inquiéter quant à la sécurité de l'eau parce que les poissons morts n’ont pas été trouvés dans une source d'eau naturelle», a fait remarquer Liu, ajoutant que cette situation n’avait également aucun lien avec la souche de la grippe aviaire mortelle H7N9 qui a coûté la vie à six personnes dans le pays.
Il ya tout juste un mois, le responsable déclarait à China Daily, que la qualité de l'eau dans la région de Songjiang respectait les normes sanitaires au niveau national pour l'eau potable, malgré la présence de tant de carcasses de porcs.
Toutefois, les habitants restent préoccupés par la sécurité de l'eau, surtout après qu’un grand nombre de porcs morts aient été trouvés à la dérive en aval de la rivière Huangpu.
Shi Hua, un résident de Songjiang, a arrêté l'eau du robinet potable pour acheter des bouteilles d’eau supermarché. «Je dois faire confiance à mes sources d'eau. Je reste hanté par ces porcs morts», a-t-il dit.
Les responsables de Shanghai disent avoir mis au point de nouvelles sources d'eau potable de qualité. Certaines proviennent de la rivière Yangtze, du réservoir Qingcaosha et Chenhang réservoir et d'autres viennent de la région, de la source d’eau en construction Dongfengxisha.
«Notre source d'eau (dans la zone de Songjiang) vient néanmoins de la rivière Huangpu. La ville aujourd'hui ne reçoit que 30% de son eau à partir cet endroit, contre 70% auparavant", a déclaré Shi, ajoutant que la source d'eau du centre de la ville provenait du réservoir Qingcaosha.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
14:43
Des milliers de poissons morts ont été retrouvé morts sur les rives du lac Érié, dans la région de Buffalo dans l'état de New York aux états unis, mais le département d'état pour la conservation de l'environnement n'y trouve là, absolument rien d'alarmant.
Les riverains qui habitent le long des rivages dans la région de la ville de Evans affirment que les poissons sautent hors de l'eau et meurent par milliers le long des plages qui bordent le sud du comté d'Erie.
Des poissons morts ont également été retrouvés plus au nord où se jette le lac dans la rivière Niagara à Buffalo.
Les responsables des autorités sanitaire expliquent qu'il y a là rien d'anormal et prétendent que les aloses meurent généralement en grand nombre chaque hiver et qu'il faut attendre des températures plus clémentes dans les lacs au début du printemps pour que la situation se normalise.
CQFD
© Nature Alerte
Les riverains qui habitent le long des rivages dans la région de la ville de Evans affirment que les poissons sautent hors de l'eau et meurent par milliers le long des plages qui bordent le sud du comté d'Erie.
Des poissons morts ont également été retrouvés plus au nord où se jette le lac dans la rivière Niagara à Buffalo.
Les responsables des autorités sanitaire expliquent qu'il y a là rien d'anormal et prétendent que les aloses meurent généralement en grand nombre chaque hiver et qu'il faut attendre des températures plus clémentes dans les lacs au début du printemps pour que la situation se normalise.
CQFD
© Nature Alerte
14:40
Plus de 3.000 carcasses d'animaux de ferme ont été ramassé après la tempête de neige du mois dernier qui les a englouti .
Le gouvernement a accepté de payer pour l'opération de nettoyage dans le cadre d'un programme d'aide pour les agriculteurs qui étaient les plus touchés par la tempête de neige du mois dernier.
3.120 animaux morts ont été comptabilisé à ce jour, les responsables prévoient que ce chiffre augmente considérablement dans les jours à venir.
La ministre de l'Agriculture Michelle O'Neill a déclaré:
"Cette opération immédiate de nettoyage est très importante pour éviter toute propagation de maladie et les impacts possible sur l' environnement."
© Nature Alerte
Le gouvernement a accepté de payer pour l'opération de nettoyage dans le cadre d'un programme d'aide pour les agriculteurs qui étaient les plus touchés par la tempête de neige du mois dernier.
3.120 animaux morts ont été comptabilisé à ce jour, les responsables prévoient que ce chiffre augmente considérablement dans les jours à venir.
La ministre de l'Agriculture Michelle O'Neill a déclaré:
"Cette opération immédiate de nettoyage est très importante pour éviter toute propagation de maladie et les impacts possible sur l' environnement."
© Nature Alerte
14:37
Une fois de plus la plage de Cleethorpes en Angleterre s'est retrouvée recouverte d'étoiles de mer mortes. Ces photos ont été prise par Louise Riley alors qu'elle marchait le long de la plage vendredi dernier.
C'est la quatrième fois cette année, que la région est touchée de plein fouet par des hécatombes insolites et mystérieuses de crabes morts, ou encore d'étoiles de mer et même de couteaux rejetés sur les plages de la région, et bien sûr le mystère reste entier....aux suivants...
© Nature Alerte
C'est la quatrième fois cette année, que la région est touchée de plein fouet par des hécatombes insolites et mystérieuses de crabes morts, ou encore d'étoiles de mer et même de couteaux rejetés sur les plages de la région, et bien sûr le mystère reste entier....aux suivants...
© Nature Alerte
14:33
«Nous avons ressenti une secousse pendant quelques secondes et entendu un grand bruit alors que nous étions sur le canapé. Nous sommes sortis dans la rue pour savoir si nos voisins avaient ressenti la même chose que nous. Ils étaient aussi dehors. Nous avons tout de suite compris qu’il s’agissait d’un tremblement de terre. »
Cette famille de Metz-Tessy habite un lotissement sur les hauteurs de la commune. C’est à 22h49 samedi soir que la terre a grondé. D’après Sismalp, la magnitude était de 2,7 sur l’échelle de Richter. À titre de comparaison, celui du 15 juillet 1996, le plus important enregistré sur le département, était de 5. Il avait alors provoqué chutes de cheminées, de clochers, voitures écrasées… et coûté 50 millions d’euros.
Rien de tout ça samedi soir puisqu’il n’y a eu aucun dégât ni victime, mais un peu d’inquiétude tout de même. Et des questionnements notamment de la part des plus jeunes qui n’avaient pas vécu le premier séisme il y a 17 ans.
400 appels en 45 minutes
Les pompiers ont reçu 400 appels en 45 minutes. Deux professionnels ont même été appelés en renfort pour les gérer. Certains ne manquaient pas d’originalité. Un monsieur disait même avoir vu une boule de feu filer au-dessus du Veyrier. Beaucoup se demandaient si une météorite n’était pas tombée dans les montagnes. Le séisme n’a pas été ressenti de la même façon sur le bassin annécien. D’après Sismalp, l’épicentre se situe entre Meythet et Metz-Tessy, soit environ à 2 km au nord-nord-ouest d’Annecy, pas très loin de l’aéroport. Les coordonnées sont de 45°55 de latitude nord et 6°06 de longitude est. Comme en 1996, le coulissage de la faille du Vuache est à l’origine du tremblement.
Le maire de Metz-Tessy, Ségolène Guichard l’a, quant à elle, perçu avec force. Avec quelques conseillers municipaux, elle est allée inspecter les bâtiments publics pour constater d’éventuels dégâts. Mais tout était en ordre. Beaucoup de gens étaient toutefois aux fenêtres » soulignait-elle hier.
Hugo, 14 ans, qui était dans son lit dans un immeuble rue des Jardins, n’a rien senti. En revanche, il a été réveillé par les SMS de ses camarades. Les adolescents ont réagi très vite, via les réseaux sociaux.
Sur le marché d’Annecy dimanche matin, pas vraiment de réactions. Au bar de la Coupole, rue de la République, le patron n’avait rien senti, rien entendu et ses clients n’en parlaient pas.
Ce qui n’a pas empêché une de nos lectrices, domiciliée avenue de Romains, de croire que la chaudière de l’immeuble avait explosé. « Quand je me suis mise à ma fenêtre, des corbeaux rasaient le sol en tournant en rond » témoignait-elle. Peut-être pour mieux sentir grogner la terre…
source © le dauphiné
Cette famille de Metz-Tessy habite un lotissement sur les hauteurs de la commune. C’est à 22h49 samedi soir que la terre a grondé. D’après Sismalp, la magnitude était de 2,7 sur l’échelle de Richter. À titre de comparaison, celui du 15 juillet 1996, le plus important enregistré sur le département, était de 5. Il avait alors provoqué chutes de cheminées, de clochers, voitures écrasées… et coûté 50 millions d’euros.
Rien de tout ça samedi soir puisqu’il n’y a eu aucun dégât ni victime, mais un peu d’inquiétude tout de même. Et des questionnements notamment de la part des plus jeunes qui n’avaient pas vécu le premier séisme il y a 17 ans.
400 appels en 45 minutes
Les pompiers ont reçu 400 appels en 45 minutes. Deux professionnels ont même été appelés en renfort pour les gérer. Certains ne manquaient pas d’originalité. Un monsieur disait même avoir vu une boule de feu filer au-dessus du Veyrier. Beaucoup se demandaient si une météorite n’était pas tombée dans les montagnes. Le séisme n’a pas été ressenti de la même façon sur le bassin annécien. D’après Sismalp, l’épicentre se situe entre Meythet et Metz-Tessy, soit environ à 2 km au nord-nord-ouest d’Annecy, pas très loin de l’aéroport. Les coordonnées sont de 45°55 de latitude nord et 6°06 de longitude est. Comme en 1996, le coulissage de la faille du Vuache est à l’origine du tremblement.
Le maire de Metz-Tessy, Ségolène Guichard l’a, quant à elle, perçu avec force. Avec quelques conseillers municipaux, elle est allée inspecter les bâtiments publics pour constater d’éventuels dégâts. Mais tout était en ordre. Beaucoup de gens étaient toutefois aux fenêtres » soulignait-elle hier.
Hugo, 14 ans, qui était dans son lit dans un immeuble rue des Jardins, n’a rien senti. En revanche, il a été réveillé par les SMS de ses camarades. Les adolescents ont réagi très vite, via les réseaux sociaux.
Sur le marché d’Annecy dimanche matin, pas vraiment de réactions. Au bar de la Coupole, rue de la République, le patron n’avait rien senti, rien entendu et ses clients n’en parlaient pas.
Ce qui n’a pas empêché une de nos lectrices, domiciliée avenue de Romains, de croire que la chaudière de l’immeuble avait explosé. « Quand je me suis mise à ma fenêtre, des corbeaux rasaient le sol en tournant en rond » témoignait-elle. Peut-être pour mieux sentir grogner la terre…
source © le dauphiné
Libellés :
seisme
|
0
commentaires
14:30
Vendredi soir, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a annoncé dans un communiqué avoir découvert une fuite d'eau radioactive dans l'un des sept réservoir souterrain situé sous le réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Fukushima.
Ce dernier renferme près de 13 000 m3 d'eau utilisée pour approvisionner le système de refroidissement du réacteur. Des opérations de pompage sont en cours depuis le week end dernier pour transférer son contenu dans des réservoirs voisins.
Selon l'opérateur de la centrale, environ 120 m3 d'eau radioactive pourraient tout de même avoir fui. "Nous supposons qu'il n'y a pas de fuites vers l'océan car il n'y a pas de fossé de drainage à proximité du réservoir" précise toutefois Tepco. Le réservoir, situé à 800 m du bord de mer est entouré de panneaux étanches sensés empêcher l'eau de contaminer les sols.
La cause de la fuite n'est pour le moment pas officiellement connue.
La centrale a subi ces derniers temps une série de fuites et de problèmes de refroidissement. Vendredi, Tepco avait annoncé que le mécanisme de refroidissement du réacteur n°3 avait cessé de fonctionner pendant trois heures suite à une coupure de courant. Et à la mi mars, c'est un rat avait provoqué un incident similaire.
Ces incidents en série ont poussé Tepco à annoncer, dimanche 6 avril, la création d'une cellule spéciale présidée par le PDG pour améliorer la gestion du site et recouvrer la confiance des citoyens. "Le rôle de cette cellule est de prendre des dispositions pour améliorer la mise en place, l'exploitation et la maintenance des équipements", a précisé un porte-parole lors d'une conférence de presse, sans fournir beaucoup plus de détails sur les décisions concrètes que pourraient prendre cette instance interne.
La catastrophe survenue le 11 mars 2011 à la centrale de Fukushima-Daiichi à cause d'un tsunami exceptionnel consécutif à un séisme de magnitude 9 a été la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl.
Source Sciences et avenir / © Erwan Lecomte avec Reuters 8/04/13
Ce dernier renferme près de 13 000 m3 d'eau utilisée pour approvisionner le système de refroidissement du réacteur. Des opérations de pompage sont en cours depuis le week end dernier pour transférer son contenu dans des réservoirs voisins.
Selon l'opérateur de la centrale, environ 120 m3 d'eau radioactive pourraient tout de même avoir fui. "Nous supposons qu'il n'y a pas de fuites vers l'océan car il n'y a pas de fossé de drainage à proximité du réservoir" précise toutefois Tepco. Le réservoir, situé à 800 m du bord de mer est entouré de panneaux étanches sensés empêcher l'eau de contaminer les sols.
La cause de la fuite n'est pour le moment pas officiellement connue.
La centrale a subi ces derniers temps une série de fuites et de problèmes de refroidissement. Vendredi, Tepco avait annoncé que le mécanisme de refroidissement du réacteur n°3 avait cessé de fonctionner pendant trois heures suite à une coupure de courant. Et à la mi mars, c'est un rat avait provoqué un incident similaire.
Ces incidents en série ont poussé Tepco à annoncer, dimanche 6 avril, la création d'une cellule spéciale présidée par le PDG pour améliorer la gestion du site et recouvrer la confiance des citoyens. "Le rôle de cette cellule est de prendre des dispositions pour améliorer la mise en place, l'exploitation et la maintenance des équipements", a précisé un porte-parole lors d'une conférence de presse, sans fournir beaucoup plus de détails sur les décisions concrètes que pourraient prendre cette instance interne.
La catastrophe survenue le 11 mars 2011 à la centrale de Fukushima-Daiichi à cause d'un tsunami exceptionnel consécutif à un séisme de magnitude 9 a été la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl.
Source Sciences et avenir / © Erwan Lecomte avec Reuters 8/04/13
vendredi 5 avril 2013
20:50
La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a fait état dans la nuit de vendredi à samedi d'un possible écoulement d'eau contaminée dans le sol depuis un réservoir de stockage souterrain.
Des éléments radioactifs ont été décelés dans de l'eau accumulée entre le sol autour de la cuve et la couche externe d'un revêtement imperméable recouvrant le fond du réservoir, a expliqué un porte-parole de Tepco lors d'une conférence de presse nocturne.
La cuve enterrée est recouverte de trois couches censées empêcher l'eau de s'infiltrer dans le sol.
Les incidents se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
Vendredi, Tepco avait rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.
Un rat avait alors fait jonction entre deux connecteurs électriques et causé un court circuit dans les distributeurs de courant qui alimentent plusieurs systèmes de refroidissement.
Cette semaine, plusieurs autres pépins se sont produits, à cause notamment d'erreurs de manipulation d'équipements.
Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire lors de la phase aiguë de la crise sont encore en service et sont de fait très vulnérables.
La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami.
TOKYO ELECTRIC POWER
Source ©AFP / 05 avril 2013
Des éléments radioactifs ont été décelés dans de l'eau accumulée entre le sol autour de la cuve et la couche externe d'un revêtement imperméable recouvrant le fond du réservoir, a expliqué un porte-parole de Tepco lors d'une conférence de presse nocturne.
La cuve enterrée est recouverte de trois couches censées empêcher l'eau de s'infiltrer dans le sol.
Les incidents se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
Vendredi, Tepco avait rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.
Un rat avait alors fait jonction entre deux connecteurs électriques et causé un court circuit dans les distributeurs de courant qui alimentent plusieurs systèmes de refroidissement.
Cette semaine, plusieurs autres pépins se sont produits, à cause notamment d'erreurs de manipulation d'équipements.
Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire lors de la phase aiguë de la crise sont encore en service et sont de fait très vulnérables.
La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami.
TOKYO ELECTRIC POWER
Source ©AFP / 05 avril 2013
Inscription à :
Articles (Atom)
Recevez nos articles par mail
Derniéres Actualités
ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :
Rechercher dans ce blog
Membres
Annonces
annonces
Libellés/Tags
Alerte
(4887)
pollution
(1059)
inondation
(541)
Oceans
(507)
Hecatombes animales
(474)
Rechauffement
(440)
seisme
(374)
Insolite
(348)
rivieres
(348)
legislation
(337)
biodiversité
(332)
air
(268)
maree noire
(260)
eau
(250)
climat
(237)
Santé
(233)
deforestation
(210)
Extinction
(201)
volcan
(197)
intemperie
(190)
incendie
(188)
Mysteres
(184)
nucleaire
(174)
Eruption
(172)
Bilan
(161)
agriculture
(159)
justice
(159)
Mobilisation
(157)
La honte
(155)
Tempete
(153)
Pesticide
(147)
ce qu'on vous dit pas
(147)
gaz de schiste
(146)
bonnes nouvelles
(145)
conservation
(128)
secheresse
(122)
Tornade
(109)
accident
(107)
manifestation
(102)
Coup de chapeau
(100)
OGM
(100)
glissement de terrain
(99)
invasion
(95)
Typhon
(90)
evacuation
(90)
CO2
(89)
coup de gueule
(87)
meteo
(76)
virus
(72)
Alergie
(71)
surpeche
(65)
catastrophe
(62)
sante
(59)
cyclone
(54)
economie
(54)
lac etang
(53)
famine
(52)
Evenement
(51)
chimique
(50)
contamination
(50)
Coup de coeur
(49)
record
(48)
vague de froid
(47)
cause animale
(46)
canicule
(45)
corruption
(42)
construction
(40)
Ouragan
(38)
appel
(36)
appel a l'aide
(35)
neige
(35)
surconsommation
(35)
Urgence
(34)
lac étang
(34)
sols
(33)
Intoxication
(32)
braconnage
(31)
epidemie
(31)
abeilles
(30)
alimentation
(30)
soleil
(29)
grippe aviaire
(28)
penurie
(28)
Orage
(26)
consommation
(24)
protection
(24)
pollution hertzienne
(23)
No comment
(22)
Scandale
(22)
pénurie
(22)
algues vertes
(21)
incroyable
(21)
vague de chaleur
(21)
acidification
(20)
Nitrate
(19)
PCB
(19)
science
(19)
biocarburant
(18)
decouverte
(18)
Tsunami
(17)
eutrophisation
(16)
algues rouges
(15)
censure
(15)
chikungunya
(15)
pollution sonore
(15)
Agenda
(14)
dechets nucleaires
(14)
energie renouvelable
(14)
sables bitumineux
(14)
ebola
(13)
elevage
(13)
gaspillage
(12)
ozone
(12)
clin d'oeil
(11)
mousson
(11)
petitions
(11)
politique
(10)
avalanche
(9)
Etat d urgence
(8)
grêle
(8)
incident
(8)
restriction
(8)
sauvegarde
(8)
Trombe
(7)
radiation
(7)
Chasse
(6)
Décontamination
(6)
Methane
(6)
industrie
(6)
crime
(5)
herbicides
(5)
hommage
(5)
mal-bouffe
(5)
plateforme
(5)
pollution plastique
(5)
techniques nouvelles
(5)
alimenation
(4)
dechets
(4)
disparus
(4)
geoingenierie
(4)
magnetisme terrestre
(4)
perturbateur endocrinien
(4)
proces
(4)
animal
(3)
cop21
(3)
espoir
(3)
glaciers
(3)
journée mondiale
(3)
silence
(3)
verglas
(3)
Eureka
(2)
Géopolitique environnementale
(2)
Nouvelles technologies
(2)
ah bon...
(2)
amiante
(2)
conflis
(2)
crue
(2)
cyanobacteries
(2)
dengue
(2)
eclipse
(2)
espace
(2)
gag
(2)
malbouffe
(2)
poisson
(2)
projet de loi
(2)
pétrole
(2)
recolte
(2)
sinkhole
(2)
violence
(2)
zad
(2)
Elevage intensif
(1)
Finance
(1)
ONG
(1)
Recherche
(1)
Tempête
(1)
Toxique
(1)
Tristesse
(1)
commerce
(1)
consultation public
(1)
contribution
(1)
effet d annonce
(1)
extrane(l)us
(1)
fuite
(1)
greenwashing
(1)
infraction
(1)
initiative
(1)
inovation
(1)
intempérie
(1)
maree
(1)
massacre
(1)
météo
(1)
naufrage
(1)
peche
(1)
police
(1)
pollution interieur
(1)
pollution lumineuse
(1)
prétexte
(1)
requin
(1)
saisi
(1)
sanitaire
(1)
securite
(1)
semences
(1)
semences paysannes
(1)
séisme
(1)
trafic
(1)
victoire
(1)
zika
(1)
Fourni par Blogger.