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lundi 15 avril 2013
Antarctique Les glaces de l'Antarctique fondent dix fois plus vite qu'il y a 600 ans pendant l'été, la perte de banquise ayant été la plus rapide au cours des 50 dernières années, révèle une étude internationale à laquelle ont participé des laboratoires de Grenoble et Montpellier.

Les chercheurs ont foré à 364 mètres de profondeur sur l'île de James Ross dans le nord de la calotte antarctique afin de mesurer les températures il y a plusieurs centaines d'années. Les couches successives dans les échantillons carottés révèlent le mouvement de fonte et de regel des glaces.

"Nous avons établi que les conditions les plus froides sur la péninsule antarctique et la plus petite quantité de glace fondue ont prévalu il y a 600 ans", a expliqué Nerilie Abram, de la British Antarctic Survey de Cambridge (Grande-Bretagne).

"A cette époque, les températures se situaient autour de 1,6 degré Celsius au-dessous des températures enregistrées à la fin du 20ème siècle et la quantité de neige tombée chaque année ayant fondu puis regelé était de 0,5%. Aujourd'hui, la quantité de neige tombée fondant chaque année est dix fois plus importante", selon elle.

Les températures ont régulièrement augmenté depuis des centaines d'années mais la fonte ne s'est intensifiée que vers la moitié du 20ème siècle, affirme cette étude parue dans la revue Nature Geoscience.

Cela signifie que le réchauffement dans l'Antarctique a atteint un tel niveau que même de légères augmentations de température peuvent causer une forte accélération de la fonte.




L’IFAW exhorte le Japon à mettre fin à la chasse à la baleine alors que s'achève une piètre saison pour les baleiniers.

En effet, en décembre 2012, la flotte nippone a mis le cap vers le sanctuaire baleinier de l'océan Austral dans le but de chasser près de 1 000 baleines (935 baleines de Minke et 50 rorquals communs).

De plus, vendredi dernier, le ministère de la pêche japonais a annoncé que les prises s'élevaient pour cette saison à 103 baleines de Minke et 0 rorqual commun. Notons que navires avaient tué 266 baleines de Minke et 1 rorqual commun, la saison dernière.

À la lumière de ces faits, le Fonds international pour la protection des animaux  somme une fois de plus le Japon de tourner le dos à cette industrie. C’est dans ce sens que l’organisme a publié, en février dernier, un rapport intitulé The Economics of Japanese Whaling, qui révèle que l'industrie de la chasse à la baleine est maintenue en vie chaque année à grands renforts de millions de dollars aux frais du contribuable.

Ce rapport avait démontré que les subventions annuelles s'élèvent en moyenne à 782 millions de yen par an (soit 9,78 millions de dollars).

« La chasse scientifique à la baleine est une industrie vouée à disparaître. Cette pratique n'est pas seulement cruelle, elle coûte aussi très cher au contribuable japonais, comme le montre notre récent rapport. La chasse à la baleine n'est pas une activité profitable et la demande en viande de baleine est aujourd'hui très faible. Nous appelons donc le gouvernement japonais à se tourner vers l'industrie prometteuse de l'observation des baleines, bien plus respectueuse et durable.», explique Patrick Ramage, Directeur du programme Baleines d'IFAW.

Selon l’IFAW, les baleines sont aujourd'hui plus menacées que jamais. Aussi, l’organisme s'oppose à la chasse à la baleine car il s'agit d'une pratique cruelle et inutile. Il n'existe tout simplement aucun moyen humain de tuer une baleine, comme en attestent des vidéos de chasse à la baleine japonaise qui montrent des baleines agonisant pendant plus d'une demi-heure après avoir été frappées à l'aide de harpons explosifs.

Les autorités océaniques de la Chine ont réfuté vendredi les récentes allégations d'une nouvelle fuite de pétrole sur le gisement pétrolifère Penglai19-3 en baie de Bohai, après la pollution de 2011 qui avait eu un grand retentissement à travers le pays.

Le Bureau national des affaires océaniques a expliqué que, selon les résultats des tests effectués, les taches de pétrole récemment repérées dans la zone maritime de Changdao située à proximité étaient dues à du mazout et non à du pétrole brut.

L'apparition de taches de pétrole autour de l'île Tuoji de la région de Changdao, dans la province orientale du Shandong, avaient fait suspecter une nouvelle fuite de pétrole du gisement pétrolifère Penglai19-3, selon les informations.

La fuite de pétrole détectée en juin 2011 dans le champ pétrolifère avait provoqué une grave pollution maritime. Les opérations avaient par conséquent été suspendues sur le site en septembre 2011 et ont repris en février cette année après des mesures de modification. F
 


Source © Agence de presse Xinhua  
Des dauphins échoués aux crevettes sans yeux, les dégâts de la marée noire sont vastes dans le golfe du Mexique...

Plus de 650 dauphins échoués, 1.700 tortues mortes sur les plages de Floride et bien d’autres animaux englués ou étouffés: le bilan de l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater, évalué par un rapport de l’US National Wildlife Federation, dans le golfe du Mexique en avril 2010 est lourd. Trois ans après, les 4,9 millions de barils de brut déversés dans l’océan et les dispersants utilisés pour nettoyer la plaque de pétrole ont toujours des effets sur la faune et la flore aquatique, mais également sur la santé humaine.

Les recensements des scientifiques sont sans appel: depuis mai 2010, c’est une véritable hécatombe qui a lieu sur les plages de Floride. Encore ces derniers mois, les effets de la marée noire se sont fait sentir: en janvier et février derniers, on a compté six fois plus de bébés dauphins échoués sur les côtes américaines que la normale.  Depuis avril 2010, le nombre de dauphins échoué a été multiplié par quatre et celui des tortues par sept. Les scientifiques ont également noté que le corail, recouvert de pétrole sur les fonds marins, n’a pas pu se développer.
 

 Crevettes sans yeux et crabes sans pinces

La contamination des tout petits poissons par les produits chimiques et le pétrole a contaminé toute la chaîne alimentaire. Les thons ont ainsi vu leur population diminuer avec des naissances en baisse de 20%. Et lorsque le poisson s’intoxique, l’homme qui le mange aussi. Des hydrocarbures ont été retrouvés dans des poissons comestibles de la région et les crustacés ne font plus très envie: des crevettes sans yeux et des crabes sans pinces ont été retrouvés par l’université de Louisiane. Fin mars, un pêcheur de Floride attrapait un requin à deux têtes...

Si aucune preuve de lien entre la marée noire et ces déformations n’existe, les scientifiques restent vigilants. Les médecins également: un docteur de Louisiane a recensé 113 patients qui présentaient des troubles qu’il estime liés à l’exposition aux produits chimiques dispersés par la marée noire. Maux de tête, pertes de mémoire, fatigue, irritabilité, vertiges, nausées…  Les habitants de Louisiane risquent néanmoins de se souvenir longtemps de cette marée noire, alors que le procès civil du géant pétrolier BP a commencé fin février à La Nouvelle-Orléans, avec en jeu une amende maximum de 17 milliards de dollars pour «faute lourde».
 


Source © Audrey Chauvet / 20minutes.fr


Un séisme de magnitude 6,6 s'est produit dimanche 14 avril en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé le Centre américain de géophysique (USGS), sans décréter d'alerte au tsunami. Le tremblement de terre a eu lieu à 105 km à l'ouest de Panguna, à une profondeur de 64 km, a ajouté lUSGS.

Panguna est une ville sur l'île de Bougainville, qui est située à l'est de l'île principale. Des séismes d'une telle magnitude sont courants en Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays pauvre situé sur "la Ceinture de feu" du Pacifique, et où se heurtent des plaques tectoniques provoquant une intense activité sismique et volcanique.

En 1998, un tsunami géant avait fait plus de 2 000 morts près d'Aitape, sur la côte nord-ouest du pays.


Source Le Monde
Un tremblement de terre de magnitude 6,0 a secoué l'ouest du Japon samedi près de la ville portuaire de Kobe, faisant 24 blessés, ont annoncé l'agence de météorologie nippone et la chaîne de télévision NHK.

L'agence a noté qu'une légère élévation du niveau de la mer pouvait être observée par endroit, mais n'a pas déclenché d'alerte au tsunami.

La télévision publique NHK a fait état de dix blessés, légèrement atteints dans la plupart des cas. Une personne a notamment été heurtée par la chute d'un tableau à Osaka, un homme est tombé dans un escalier dans la même ville et une octogénaire a dû être hospitalisée à Himeji après une chute, a-t-elle détaillé.

La NHK a aussi fait état de la rupture d'une canalisation d'eau dans la ville d'Awaji, sur l'île du même nom, et de l'effondrement d'un mur à Osaka.

Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a toutefois souligné que ce séisme n'avait apparemment pas provoqué de dommage majeur.


Le gouvernement a mis en place une cellule de crise pour centraliser les informations et coordonner les opérations de secours.

Le tremblement de terre s'est produit samedi à 05h33 heure locale (vendredi à 20h33 GMT) à 10 kilomètres de profondeur sous la petite île d'Awaji en mer de Seto, près de la ville portuaire de Kobe, a précisé l'agence de météorologie.


L'institut de géophysique américain (USGS) a évalué lui aussi sa magnitude à 6,0, mais à une profondeur encore plus faible de 5,3 km.

Le séisme a fait trembler tout l'ouest de la grande île de Honshu, secouant les immeubles des métropoles de la région industrielle du Kansai, notamment Kobe et Osaka. La secousse a été ressentie aussi sur l'île de Shikoku (sud du Japon) et, dans une moindre mesure, au nord de l'île de Kyushu (sud-ouest).

Quelques répliques ont été ressenties et les autorités ont prévenu que d'autres pourraient avoir lieu, appelant les habitants de la région à la prudence.

Les services ferroviaires locaux ont été suspendus et les trains à grande vitesse Shinkansen ont circulé à vitesse réduite dans la région après la secousse initiale, avant que le trafic ne revienne progressivement à la normale en début de matinée.

Les opérations ont été momentanément interrompues à l'aéroport international du Kansai situé à proximité, ainsi qu'à celui d'Itami à Osaka, avant de reprendre assez rapidement.

La compagnie d'électricité Kansai Electric Power a affirmé qu'aucun dysfonctionnement n'avait touché sa centrale nucléaire d'Oi, qui abrite les deux seuls réacteurs actuellement en fonctionnement au Japon.


"L'exploitation continue et nous n'avons relevé aucun problème, mais nous vérifions qu'il n'y a eu aucun dommage", a expliqué un responsable de la centrale à l'AFP.

Un tremblement de terre de magnitude 7,2 avait frappé la ville de Kobe environ à la même heure le 17 janvier 1995, tuant plus de 6.400 personnes. Il avait complètement paralysé la ville et fait s'effondrer de grands immeubles.
Des pluies torrentielles s'abattront sur la plupart des régions centrales et orientales de la Chine, entraînant une baisse des températures de 4 à 8°C de mardi à vendredi, a indiqué lundi le Centre météorologique national.

Des pluies torrentielles devraient s'abattre sur les régions au sud du fleuve Jaune et de la rivière Huai, ainsi que sur certaines zones au sud du fleuve Yangtsé et du sud de la Chine. Des orages, de fortes rafales de vent et de la grêle sont en outre attendus dans certaines de ces régions.

Selon les prévisions du Centre, des tempêtes de sable devraient balayer certaines parties de la Mongolie intérieure et des provinces du Gansu, du Ningxia et du Xinjiang. La pluie est également attendue dans le nord et le nord-est de la Chine.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)


Onze personnes ont été tuées et des milliers d'autres ont été chassées de leurs foyers à Java, l'île la plus importante d'Indonésie, à cause des inondations de la semaine dernière, a déclaré un responsable vendredi.

Suite à de fortes pluies, le plus long fleuve de l'île de Java en Indonésie est sorti de son lit il y a quelques jours, inondant près de 23 000 maisons dans les provinces centrales et orientales de Java, a indiqué le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho.

La plupart des victimes ont été emportées par les eaux de crue, a-t-il ajouté. De nombreux habitants dont les maisons ont été inondées se sont réfugiés chez des proches ou dans des bâtiments publics.


Mais dans de multiples régions la situation s'est maintenant calmée, et des habitants sont retournés chez eux, a-t-il précisé.

L'Indonésie est régulièrement frappée par des inondations et des glissements de terrain meurtriers.

En janvier, de fortes pluies ont engendré des inondations dans la capitale Jakarta, 32 personnes avaient été tuées et 46 000 autres avaient dû quitter leurs logements.


Source ©AFP / 12 avril 2013

jeudi 11 avril 2013
Sur une vidéo filmée en caméra cachée, des ouvriers agricoles brûlent les chevilles de chevaux du Tennessee avec des produits chimiques. Une autre montre des éleveurs dans le Wyoming donner des coups de poings et de pieds à des porcs et porcelets, les bousculer ou les jeter en l'air. Et chez l'un des principaux fournisseurs d'œufs du pays, on découvre des poules en cage aux côtés de cadavres en décomposition d'oiseaux, tandis que des ouvriers brûlent et cassent le bec de poussins.

Ces films d'une cruauté extrême, réalisés au cours des deux dernières années par des militants de la cause animale, essentiellement Mercy for Animals, The Humane Society of the United States et PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), ont choqué l'opinion publique et entraîné une réaction rapide : le dresseur de chevaux du Tennessee a été reconnu coupable d'avoir enfreint la loi. Des autorités locales du Wyoming ont inculpé neuf ouvriers agricoles de cruauté envers les animaux. Et le fournisseur d'oeufs a perdu l'un de ses plus gros clients, la chaîne de restauration McDonald.

"LOIS BÂILLONS"

Pourtant, depuis quelques mois, une douzaine d'Etats américains ont proposé ou adopté des lois criminalisant la dénonciation de ces pratiques dans les élevages et abattoirs. Avec quelques différences selon les Etats, ces législations interdisent de filmer ou de prendre des photos secrètement au sein de fermes d'élevage et de postuler pour un emploi dans l'un de ces établissements sans divulguer des liens avec des groupes de défense des animaux – un délit punissable d'un an d'emprisonnement et de 1 500 dollars d'amende en Utah. Elles contraignent aussi les ONG à livrer les vidéos dénonçant des abus aux autorités dans les 24 ou 48 heures qui suivent leur réalisation. Le plus extrême de ces textes, en Arkansas, va même jusqu'à proposer d'interdire à quiconque d'autre que les autorités d'enquêter sur les animaux.

La plupart de ces projets de loi punissent non seulement les militants qui prennent des photos et des films, mais aussi les médias et les organisations de défense des droits des animaux qui diffusent les documents.

Elevage de porcs en Mayenne.

Ces futures lois, surnommées "agriculture bâillonnée" ("ag-gag" en anglais), sont actuellement débattues dans les Etats de l'Arkansas, la Californie, l'Indiana, le Nebraska, la Pennsylvanie, le Tennessee et le Vermont. Elles ont d'ores et déjà été votées dans l'Iowa, l'Utah et le Missouri, à la fin de l'année dernière. Dans le New Hampshire, le Nouveau-Mexique et le Wyoming, par contre, leur examen a été reporté en raison de l'opposition des défenseurs des droits des animaux, mais également des organismes veillant sur la sûreté sanitaire, comme le Food and Water Watch.
THINK-TANK CONSERVATEUR

Selon le New York Times, ces tentatives de l'industrie de l'élevage de mettre fin aux enquêtes dans leurs enclos ont en partie été chapeautées par l'American Legislative Council (ALEC), un think-tank conservateur connu pour ses travaux législatifs controversés – comme la loi "Stand your Ground" ("Défends-toi") qui autorise tout citoyen à utiliser la force, quitte à tuer, s'il se sent menacé. Cet organisme avait aussi proposé le premier texte en matière de bien-être animal, en 2002, le Animal and Ecological Terrorism Act (AETA), qui interdisait de pénétrer "dans une ferme pour prendre des photos ou vidéos avec l'intention de porter atteinte à l'image de l'établissement ou de son propriétaire", les contrevenants se voyant placer sur un "registre terroriste".

Plusieurs législateurs des récentes lois "ag-gag" sont liés à l'industrie agro-alimentaire et l'ALEC, confirme le journaliste d'investigation indépendant Will Potter. "Ces lois ne portent aucune trace de leurs auteurs, et il est impossible de savoir si elles proviennent de l'ALEC, mais cet organisme fait sans aucun doute partie du contexte général qui a permis de les promulguer", affirme l'enquêteur.

Elevage de porcs. Le Plan Ecoantibio 2017 prévoit de réduire de 25% l'usage vétérinaire des antibiotiques en France.

"DROIT DE SAVOIR"

Selon les représentants des firmes d'élevage, ces tournages, dont ils mettent en cause l'honnêteté, nuisent injustement à la réputation de la filière. "C'est aussi une question de droits à la propriété et à la vie privée, estime, dans les colonnes d'Associated Press, Bill Meierling, porte-parole de l'ALEC. Vous ne voudriez pas que je vienne dans votre maison avec une caméra cachée."

"Ces projets de loi pourraient créer un précédent dangereux dans le pays en fermant les portes de fermes d'élevage industriel et en permettant aux abus d'animaux, aux atteintes à l'environnement, et à la contamination de la nourriture de passer inaperçus", rétorque Nathan Runkle, directeur exécutif de Mercy for Animals, interrogé par ABC. Car pour les ONG, les agences officielles, dont le nombre d'inspecteurs est réduit par les coupes budgétaires, ne disposent pas de ressources suffisantes pour empêcher l'ensemble des cas de maltraitance animale et de manquements aux normes sanitaires.
Elevage de poules pondeuses en batterie.

"Les fermes industrielles, comme toutes les maisons et entreprises, sont déjà protégées par la loi contre les intrusions. Les lois "ag-gag" n'ont en réalité rien à voir avec la protection des biens, dénonce le New York Times dans un éditorial engagé, mardi 9 avril. Leur seul but est de maintenir les consommateurs dans l'obscurité, afin de s'assurer qu'ils en savent le moins possible sur le fonctionnement sombre de l'élevage industriel. Ces projets de loi sont poussés par le lobbying intensif des sociétés de l'agrobusiness. A la place, nous avons besoin de lois qui garantissent notre droit de savoir comment notre nourriture est produite."


Source © Le monde



L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné lundi que la pollution de l'air était beaucoup plus dangereuse pour la santé que ce que l'on pensait auparavant, appelant à l'adoption rapide d'un plan d'action mondial pour combattre l'un des " plus graves dangers pour la santé humaine ".

L'avertissement a été lancé ce week-end à Paris lors de la réunion de la Coalition pour le climat et l'air pur (CCAP), qui fait partie du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Des experts ont prévenu que la pollution de l'air intérieur était devenue le premier facteur de risque sanitaire en Asie du Sud, et le deuxième en Afrique de l'Est, centrale, en Afrique subsaharienne occidentale et en Asie du Sud-Est.

" Les estimations montrent que 3,5 millions de personnes meurent prématurément chaque année de la pollution de l'air dans les foyers et 3,3 millions de la pollution de l'air extérieure "( Ajout N/a : CA FAIT 7 MILLIONS AU TOTAL CA ....NON?)  a déclaré le Dr Maria Neira, Directrice du Département de la santé publique et de l'environnement de l'OMS, lors de la réunion de la CCAP.

Selon la CCAP, les principaux facteurs de la pollution sont les polluants " de courte durée de vie ", ou PCDV, à l'origine de la détérioration de la santé, des pertes de récoltes et des changements climatiques.

Les PCDV proviennent aussi bien des moteurs diesel et des émanations de poêles de mauvaise qualité que de la combustion du pétrole et du gaz naturel et des émissions de déchets. De nombreux poêles dégagent du monoxyde de carbone et autre polluants qui excèdent jusqu'à 100 fois les normes maximales recommandées. ( Ajout N/A...là à mon avis ils n'ont pas bien creusé le sujet...et je vous invite à lever le nez au ciel...si vous voyez d'étranges nuages pas de panique ....appelez météo France...Pour sûr ils ne seront pas vous répondre...y a des nuages comme ça ils ont pas de nom scientifique...ben vi on arrête pas le progrès....)

Le PNUE souligne la nécessité de lancer des actions de toute urgence pour limiter de façon " drastique " le nombre de décès provoqués par la pollution de l'air, notamment en limitant les émissions de carbone des poids lourds, une priorité de la CCAP.

La CCAP a ajouté que des efforts ont d'ores et déjà été déployés grâce à des technologies modernes capables de réduire de 10 à 50% les émissions de polluants de la production de briques, et que des projets de distribution de poêles " propres " avaient été mis en place, comme par exemple au Bangladesh.


Source OMS


L'injection souterraine d'eaux résiduaires suite à des activités de forage serait à l'origine du tremblement de terre de magnitude 5,7 qui a touché l'Etat américain de l'Oklahoma en 2011.

Ce lien avait déjà été établi par le passé mais concernait des tremblements de terre de plus petite ampleur et dans des délais très courts, de quelques semaines à quelques mois, note BBC News. Or les activités de forage et d'injection souterraine d'eaux résiduaires dans la région ont eu lieu 18 ans avant que les premières secousses touchent la petite ville de Prague en novembre 2011. Une nouvelle étude parue dans le journal Geology montre que l'activité sismique a effectivement augmenté dans la région depuis 2009. L'étude se focalise sur les importantes secousses de novembre 2011.

Selon ses auteurs,

« ces tremblements de terre remettent en question l'ampleur maximum des tremblements de terre causés par l'injection d'eaux résiduaires et l'échelle de temps à considérer pour faire un diagnostic du potentiel sismique de la région ». Selon Geofrrey Abers de l'Université de Columbia, « il est probable que nous ayons sous estimé le risque potentiel lié aux injections souterraines ».



Quand le gaz de schiste fait trembler la terre


Le 6 novembre 2011, un séisme de magnitude 5,7 frappait la petite ville de Prague, dans l'Oklahoma (Etats-Unis). Le tremblement de terre détruisit une quinzaine d'habitations, fit deux blessés et tordit le ruban d'asphalte d'une quatre-voies. Précédé d'un événement classé au cinquième niveau de l'échelle de Richter et suivi d'environ un millier de répliques de faible intensité, il fut ressenti dans 17 Etats américains. Apparemment sans grand intérêt - ni par son ampleur ni par les dégâts occasionnés -, le séisme de Prague a pourtant un statut un peu particulier. Il a toutes les chances d'avoir été le plus fort sursaut de la croûte terrestre provoqué jusqu'ici, sur le sol américain, par des activités humaines.

Dans une étude publiée mardi 26 mars par la revue Geology, Katie Keranen (université de l'Oklahoma) et ses coauteurs de l'université Columbia à New York ont analysé la séquence d'événements ayant précédé et suivi le séisme. Les auteurs concluent à un lien causal entre l'injection de fluides de fracturation usés dans le sous-sol et la survenue du tremblement de terre. Non loin de Prague, un ancien gisement pétrolier, désormais épuisé, est en effet utilisé depuis plusieurs années comme site d'injection d'eaux souillées issues d'opérations de fracturation hydraulique - la technique d'exploitation du gaz de schiste.

C'est la surpression induite dans la faille dite « de Wilzetta » qui a provoqué la cascade d'événements sismiques. Les géologues notent que la quantité d'eaux usées injectée était faible. Mais la pratique, qui dure depuis plusieurs années, a suffi à déséquilibrer le sous-sol. Ils notent également que « les opérations d'injection se poursuivent et que des tremblements de terre de magnitudes supérieures à 3 continuent de se produire ».

Eléments radioactifs

La situation en Oklahoma n'est pas isolée. La récente ruée vers les gaz et huiles de schiste produit des quantités importantes d'eaux usées dont il faut bien se débarrasser. Une bonne part du fluide de fracturation (mélange d'eau, de sable et d'adjuvants chimiques) utilisé pour fissurer la roche-réservoir, loin sous la surface, est en effet régurgitée par les puits, après la fracturation de la roche. Ces eaux usées, inutilisables, chargées d'adjuvants chimiques, de métaux lourds ou d'éléments radioactifs présents dans la roche-mère, sont souvent réinjectées dans des vieux puits.

En 2012, au congrès annuel de la Société géologique américaine, l'US Geological Survey (USGS) a présenté des travaux montrant qu'en Oklahoma le nombre annuel de séismes de magnitude supérieure à 3 a été multiplié par 20 entre 2009 et 2011, par rapport au demi-siècle précédent. Selon l'USGS, l'Arkansas, le Texas, l'Ohio et le Colorado, où se déroulent des opérations d'injection ou de fracturation, connaissent une situation comparable.

D'autres faits ignorés

En novembre 2011, des faits similaires s'étaient produits en Angleterre et les conclusions avaient minimisées pour ne pas nuire à la société responsable. Le monde en publiait un article intitulé « Un forage de gaz de schiste responsable de secousses sismiques en Angleterre » :

Il est « hautement probable » que des tests de forage de gaz de schiste aient déclenché des secousses sismiques au début de l'année (2011) dans le nord-ouest de l'Angleterre, selon un rapport dont les médias britanniques rendent compte le matin du 02 novembre 2011.

Une faible secousse, d'une magnitude de 2,3 sur l'échelle de Richter, a été enregistrée le 1er avril autour d'un site de forage proche de la ville côtière de Blackpool. Le 27 mai, une seconde secousse d'une magnitude de 1,4 a poussé des élus locaux et des militants écologistes à mettre en cause la technique de fracturation hydraulique utilisée sur place. Ce matin, à l'annonce de la publication de ce rapport, des manifestants ont une nouvelle fois bloqué le site d'extraction exploité par la société Cuadrilla, rapporte le Guardian.

La compagnie Cuadrilla tente d'édulcorer les résultats du rapport. Elle insiste sur le fait que, d'après ses auteurs, la combinaison de facteurs géologiques présents sur ce site de forage est « rare », et que si ces facteurs « devaient se retrouver à nouveau réunis dans l'avenir, la géologie locale limiterait les événements sismiques à une magnitude située autour de 3 sur l'échelle de Richter, dans le pire des cas ».

En Grande-Bretagne, les débuts des gaz de schiste (déjà responsables de graves dommages écologiques et sanitaires aux Etats-Unis) sont l'objet d'une vive polémique. Contrairement au gouvernement français, le gouvernement de David Cameron n'a pas renoncé à défendre leur développement, selon des règles environnementales qui peuvent être jugées laxistes.

A l'image du Daily Telegraph, les médias conservateurs condamnent au contraire l'obscurantisme supposé des écologistes à l'égard de la « planche de salut » que représenteraient les réserves britanniques de gaz de schiste, face aux hausses futures des prix du gaz naturel promises par l'industrie 


Source:  © le veilleur / le monde


....Ah bon ???...Pourtant on était déjà prévenu il y a déjà 2 ans......allez tiens je vous la remets... N/A

Plus de 200 organisations environnementales, dont Greenpeace, Pew, Oceana ou WWF, ont annoncé jeudi avoir écrit aux ministres européens de la Pêche pour leur demander de s'engager en faveur de pratiques plus durables dans le cadre des discussions sur la réforme de la politique commune de la pêche.

Dans un courrier envoyé à tous les ministres, les organisations leur demandent "instamment" "de soutenir l'objectif fixé par le Parlement européen de restaurer les stocks de poissons d'ici 2020 et de mettre fin à la surpêche d'ici 2015".
Début février, le Parlement européen a approuvé à une large majorité une réforme qui, si elle est avalisée par les Etats membres, permettra de rendre plus durable la pêche dans l'Union européenne en mettant fin aux pratiques de surpêche.

Censée entrée en vigueur en 2014, cette réforme doit encore faire l'objet de discussions entre le Parlement et le Conseil, qui représente les Etats de l'UE. Un accord est espéré avant la fin du mois de juin.


"Les prochaines négociations entre le Conseil et le Parlement constituent une bonne occasion de montrer votre volonté d'agir pour la restauration des stocks de poissons", écrivent les associations aux ministres, soulignant que des objectifs de restauration avaient "été adoptés par l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Russie et les États-Unis".



Dessous des Cartes - Pêche, la fin de l... par Ledessousdescartes
09/04 : les Etats du Dakota du Nord / Sud , le Wyoming et l'Arizona ont été affecté par de fortes chutes de neige. Dans l'Etat du Dakota du Sud, pas moins de 9000 foyers (dont 4000 pour le seul secteur de Sioux Falls) ont été privés d'électricité en raison de la rupture de nombreuses lignes électriques.

Dans le Dakota du Nord, plusieurs accidents de la route directement imputables aux chutes de neige ont été rapportés. Dans plusieurs comtés les écoles ont été fermées.

En Arizona, plusieurs routes ont dû être fermées à la circulation.

08/04 : La moitié Nord du Colorado a été touché par une tempête de neige tardive qui a déposé jusqu'à 30 cm de neige en certains endroits. Ces fortes chutes de neige ont fortement perturbé le trafic aérien de la plateforme aéroportuaire internationale de Denvers où près de 500 vols ont été annulés ou fortement retardés. Plusieurs routes de l'Etat ont également été fermées à la circulation.



6 tornades aux Etats-Unis hier

La saison des tornades se déroule aux Etats-Unis entre la mi-mars et la mi-juin. Pour l'instant, elle est particulièrement calme avec quelques phénomènes très isolés. Depuis mercredi et ce jeudi, un front froid actif s'accompagne d'orages violents, de blizzard et de tornades. 6 tornades se sont produites ce mercredi sur l'Arkansas et le Missouri.

Cette dégradation est liée à la présence d'une dépression qui va circuler depuis le nord du Texas en direction des grands lacset qui est à l'origine d'un puissant conflit de masses d'air. En effet, le flux s'orientera au nord à l'arrière de la dépression et des chutes de neige tardives sont attendues entre mercredi et jeudi depuis les Grands Lacs jusqu'aux confins du Colorado. C'est sur la partie sud-est du Dakota du sud que l'on attend les chutes de neige les plus abondantes, localement jusqu'à 40 cm dans la région de Sioux Falls. Ailleurs, elles seront beaucoup plus modérées. Les chutes de neige tardives sont beaucoup plus fréquentes aux Etats-Unis qu'en Europe de l'ouest.


Encore de l'instabilité ce jeudi, puis amélioration
A l'avant, l'appel d'air chaud favorisera une forte instabilité sur les Grandes Plaines américaines. Les pluies et les orages domineront, avec un risque de grêle et de fortes rafales de vent. Le potentiel est présent pour que quelques tornades surviennent, mais elles devraient rester peu organisées. Le premier outbreak de la saison n'est pas encore à l'ordre du jour. Hier, une demi-douzaine de tornades ont été observées, notamment dans l'Arkansas. Elles ont surtout concerné des zones rurales. Plusieurs villes ont tout de même été impactés, comme Clinton et Van Burden en Arkansas : plusieurs habitations ont été détruites, ainsi qu'une église.

Malgré tout, une tornade, même isolée, peut causer de gros dégâts si elle circule à proximité d'une zone habitée. Demain, un front pluvio-orageux touchera le sud-est des Etats-Unis, tandis que le risque tornadique deviendra quasiment nul. Cela augure d'un week-end et d'un début de semaine calmes. Le déficit de tornades est remarquable en ce début de saison. Seules 17 tornades, souvent faibles, ont été observées en Mars contre une moyenne de près d'une centaine.

De fortes chutes de grêle se sont produites dans la province Géorgienne de Kakheti et ont causé des dommages agricoles et matériels. Ruispiri a été particulièrement touché par une forte averse de grêle qui a durée une vingtaine de minutes. Des vergers, des vignes et des cultures florales ont été entièrement ravagés.

Dans les villages de Tsinandali, Kisiskhevi et de Kondoli, la grêle s'est accumulée sur une dizaine de centimètre et a causé des inondations localisées.

Source : RSOE
Le Nord-Ouest de l'Albanie est en proie à d'importantes inondations consécutives aux fortes pluies de ces derniers jours. Dans le secteur de Shkoder, plusieurs milliers d'hectares ont été inondés par près d'un mètre d'eau. Des dizaines d'habitations ont été inondées et des routes secondaires coupées.

Plusieurs centaines de foyers sont privés d'électricité et d'eau potable.

Source :
Euronews



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