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vendredi 10 janvier 2014
300.000 personne sont frappées d' interdiction de robinet après qu'une fuite de Méthylcyclohexane méthanol se soit déversé dans la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la fermeture des écoles, des bars et des restaurants a été ordonné.
L'état d'urgence a été déclaré dans neuf comtés
Le gouverneur Earl Ray Tomblin a déclaré l'état d'urgence dans neuf comtés à la suite de la fuite d'un produit chimique utilisé dans l'industrie du charbon . Le déversement s'est produit le long de la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la capitale de l'État américain.
Les responsables sanitaires de l'état conseillent aux résidents de n'utiliser l'eau du robinet qu'uniquement pour les chasses d'eau et la lutte contre les incendies .
Le Dr Rahul Gupta , agent de santé pour la ville de Charleston et du comté de Putnam , a ordonné la fermeture de tous les restaurants , les salons de tatouage et les écoles qui recoivent l'eau de la compagnie American Water West Virginia .
Un représentant de la société incriminée dans cette fuite accidentelle n'a pas voulu répondre aux demandes d'explications de la presse.
© Nature Alerte
L'état d'urgence a été déclaré dans neuf comtés
Le gouverneur Earl Ray Tomblin a déclaré l'état d'urgence dans neuf comtés à la suite de la fuite d'un produit chimique utilisé dans l'industrie du charbon . Le déversement s'est produit le long de la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la capitale de l'État américain.
Les responsables sanitaires de l'état conseillent aux résidents de n'utiliser l'eau du robinet qu'uniquement pour les chasses d'eau et la lutte contre les incendies .
Le Dr Rahul Gupta , agent de santé pour la ville de Charleston et du comté de Putnam , a ordonné la fermeture de tous les restaurants , les salons de tatouage et les écoles qui recoivent l'eau de la compagnie American Water West Virginia .
Un représentant de la société incriminée dans cette fuite accidentelle n'a pas voulu répondre aux demandes d'explications de la presse.
© Nature Alerte
Une cuve contenant un produit chimique, le toluène, a explosé et pris feu jeudi, dans une raffinerie de Shell près de Cologne (ouest de l'Allemagne), sans faire de victime mais provoquant un important dégagement de fumée, a annoncé le groupe pétrolier.
"Cet après-midi, vers 14H00 GMT, une cuve de la raffinerie de Shell Deutschland Oil à Cologne-Godorf a pris feu. A cette occasion, il s'est produit un important dégagement d'une fumée sombre", a indiqué Shell dans un communiqué.
Sur le site internet de la ville de Cologne, les pompiers ont évoqué une "explosion" à l'origine du sinistre, mais qui n'aurait fait "aucun blessé". Quelque 130 pompiers ont été envoyés sur place, mais l'incendie était sous contrôle, ont-ils encore précisé.
Shell a cependant ajouté que la sirène d'alarme du site a été déclenchée, pour recommander aux habitants de garder fenêtres et portes bien fermées et d'éviter les déplacements à l'extérieur.
Le toluène est un produit utilisé notamment dans l'industrie pétrolière, qui peut être irritant pour la peau, les yeux ou le système respiratoire.
"Cet après-midi, vers 14H00 GMT, une cuve de la raffinerie de Shell Deutschland Oil à Cologne-Godorf a pris feu. A cette occasion, il s'est produit un important dégagement d'une fumée sombre", a indiqué Shell dans un communiqué.
Sur le site internet de la ville de Cologne, les pompiers ont évoqué une "explosion" à l'origine du sinistre, mais qui n'aurait fait "aucun blessé". Quelque 130 pompiers ont été envoyés sur place, mais l'incendie était sous contrôle, ont-ils encore précisé.
Shell a cependant ajouté que la sirène d'alarme du site a été déclenchée, pour recommander aux habitants de garder fenêtres et portes bien fermées et d'éviter les déplacements à l'extérieur.
Le toluène est un produit utilisé notamment dans l'industrie pétrolière, qui peut être irritant pour la peau, les yeux ou le système respiratoire.
La disparition progressive des grands carnivores comme les lions, les loups ou les pumas menace les écosystèmes de la planète, prévient une équipe internationale de scientifiques à l'origine d'un appel lancé jeudi pour protéger ces prédateurs.
Plus de 75% des 31 espèces de ces animaux voient leur population se réduire et 17 d'entre elles sont désormais cantonnées à moins de la moitié du territoire qu'elles occupaient initialement, indique une étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 janvier.
Les grands carnivores ont déjà été largement exterminés dans un grand nombre de pays développés, en Europe occidentale et dans l'est des États-Unis notamment. Et cette chasse menée partout dans le monde, déplorent les scientifiques.
Pourtant, font-ils valoir, tout indique qu'ils jouent un rôle crucial pour maintenir le délicat équilibre des écosystèmes.
«À l'échelle planétaire, nous perdons nos grands carnivores», souligne William Ripple, professeur au département des écosystèmes forestiers de l'Université de l'État d'Oregon et principal auteur de cette recherche.
«Nombre de ces animaux sont menacés alors que leurs territoires se réduisent rapidement. Et une majorité d'entre eux risquent l'extinction, localement ou à l'échelle du globe», a-t-il insisté, jugeant «paradoxal que ces espèces disparaissent au moment où nous prenons conscience de leur importance dans le maintien de l'équilibre écologique.»
Ces scientifiques américains, européens et australiens estiment qu'il est temps de lancer une initiative mondiale pour réintroduire ces animaux dans la nature et reconstituer leurs populations à l'instar de la «Large Carnivore Initiative» en Europe. Celle-ci vise à réintroduire les loups, les lynx et les ours bruns dans leur habitat naturel.
Pour leurs travaux, M. Ripple et ses collègues se sont concentrés sur sept espèces dont l'impact sur l'écosystème a fait l'objet de nombreuses études. Il s'agit du lion africain, du lynx européen, du léopard, du loup gris, du puma, de la loutre de mer et du dingo en Australie.
«La nature est interdépendante»
Ces différentes recherches montrent qu'une diminution des populations de pumas et des loups dans le parc de Yellowstone a entraîné un accroissement du nombre d'animaux se nourrissant des feuilles d'arbres et d'arbustes, comme les cervidés. Ce phénomène perturbe la croissance de la végétation et affecte les oiseaux et les petits mammifères, expliquent les auteurs.
En Europe, la disparition des lynx a été liée à la surpopulation de chevreuils et de lièvres, tandis que la disparition d'un grand nombre de lions et de léopards en Afrique a provoqué une explosion du nombre de babouins olive qui s'attaquent aux récoltes et aux troupeaux.
Enfin, la diminution des populations de loutres en Alaska a entraîné un fort accroissement des oursins et une réduction des algues brunes dont ils se nourrissent.
«La nature est interdépendante comme l'indiquent ces études à Yellowstone et ailleurs dans le monde. Elles révèlent comment une espèce affecte d'autres espèces de différentes manières» et l'ensemble de l'écosystème, relève M. Ripple.
Ainsi, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique.
Mais, reconnaissent les auteurs de cette étude, il sera très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs. Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps pour protéger leurs bétails et leur communauté, notent-ils.
Les groupes américains de défense de la faune et la flore ne sont ainsi pas parvenus à s'opposer à la levée de la protection fédérale des loups dans le Montana et l'Idaho en 2011, suivis en 2012 par le Wyoming sous la pression des éleveurs.
Source: © AFP
Plus de 75% des 31 espèces de ces animaux voient leur population se réduire et 17 d'entre elles sont désormais cantonnées à moins de la moitié du territoire qu'elles occupaient initialement, indique une étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 janvier.
Les grands carnivores ont déjà été largement exterminés dans un grand nombre de pays développés, en Europe occidentale et dans l'est des États-Unis notamment. Et cette chasse menée partout dans le monde, déplorent les scientifiques.
Pourtant, font-ils valoir, tout indique qu'ils jouent un rôle crucial pour maintenir le délicat équilibre des écosystèmes.
«À l'échelle planétaire, nous perdons nos grands carnivores», souligne William Ripple, professeur au département des écosystèmes forestiers de l'Université de l'État d'Oregon et principal auteur de cette recherche.
«Nombre de ces animaux sont menacés alors que leurs territoires se réduisent rapidement. Et une majorité d'entre eux risquent l'extinction, localement ou à l'échelle du globe», a-t-il insisté, jugeant «paradoxal que ces espèces disparaissent au moment où nous prenons conscience de leur importance dans le maintien de l'équilibre écologique.»
Ces scientifiques américains, européens et australiens estiment qu'il est temps de lancer une initiative mondiale pour réintroduire ces animaux dans la nature et reconstituer leurs populations à l'instar de la «Large Carnivore Initiative» en Europe. Celle-ci vise à réintroduire les loups, les lynx et les ours bruns dans leur habitat naturel.
Pour leurs travaux, M. Ripple et ses collègues se sont concentrés sur sept espèces dont l'impact sur l'écosystème a fait l'objet de nombreuses études. Il s'agit du lion africain, du lynx européen, du léopard, du loup gris, du puma, de la loutre de mer et du dingo en Australie.
«La nature est interdépendante»
Ces différentes recherches montrent qu'une diminution des populations de pumas et des loups dans le parc de Yellowstone a entraîné un accroissement du nombre d'animaux se nourrissant des feuilles d'arbres et d'arbustes, comme les cervidés. Ce phénomène perturbe la croissance de la végétation et affecte les oiseaux et les petits mammifères, expliquent les auteurs.
En Europe, la disparition des lynx a été liée à la surpopulation de chevreuils et de lièvres, tandis que la disparition d'un grand nombre de lions et de léopards en Afrique a provoqué une explosion du nombre de babouins olive qui s'attaquent aux récoltes et aux troupeaux.
Enfin, la diminution des populations de loutres en Alaska a entraîné un fort accroissement des oursins et une réduction des algues brunes dont ils se nourrissent.
«La nature est interdépendante comme l'indiquent ces études à Yellowstone et ailleurs dans le monde. Elles révèlent comment une espèce affecte d'autres espèces de différentes manières» et l'ensemble de l'écosystème, relève M. Ripple.
Ainsi, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique.
Mais, reconnaissent les auteurs de cette étude, il sera très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs. Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps pour protéger leurs bétails et leur communauté, notent-ils.
Les groupes américains de défense de la faune et la flore ne sont ainsi pas parvenus à s'opposer à la levée de la protection fédérale des loups dans le Montana et l'Idaho en 2011, suivis en 2012 par le Wyoming sous la pression des éleveurs.
Source: © AFP
Les lions d' Afrique de l'Ouest sont au bord de Extinction , c'est ce que conclu une nouvelle étude après d'éprouvantes recherches commencées en 2005. Les lions d' Afrique de l'Ouest, une espèce distincte de leurs congénères de l'Est et du Sud du continent africain, étaient censés habiter et se reproduire dans 21 zones protégées .
Mais l'équipe de recherche a pu constaté aucun signe de lions dans les trois quart des zones de protection de l'animal, ils ont en revanche rencontré de nombreux braconniers agressifs, et, dans certains pays des groupes rebelles, rapporte la revue "Scientific American ".
Les lions ne vivent plus que dans quatre des zones protégées , on en dénombre seulement 400 d'entre eux pour seulement 250 adultes dans la totalité des zones . Soit environ un pour 1.000 kilomètres carrés. Leur répartition les ont aujourd'hui totalement isolé les uns des autres.
En revanche des preuves de succès de reproduction dans les quatre domaines où il se trouvent existent.
«Nous savons finalement où les lions vivent », reprend le coordonnateur du programme , «et c'est là où nous devons investir tous nos efforts pour les sauver .
© Nature Alerte
Mais l'équipe de recherche a pu constaté aucun signe de lions dans les trois quart des zones de protection de l'animal, ils ont en revanche rencontré de nombreux braconniers agressifs, et, dans certains pays des groupes rebelles, rapporte la revue "Scientific American ".
Les lions ne vivent plus que dans quatre des zones protégées , on en dénombre seulement 400 d'entre eux pour seulement 250 adultes dans la totalité des zones . Soit environ un pour 1.000 kilomètres carrés. Leur répartition les ont aujourd'hui totalement isolé les uns des autres.
En revanche des preuves de succès de reproduction dans les quatre domaines où il se trouvent existent.
«Nous savons finalement où les lions vivent », reprend le coordonnateur du programme , «et c'est là où nous devons investir tous nos efforts pour les sauver .
© Nature Alerte
La fermeture de bibliothèques du ministère des Pêches et des Océans du Canada et la destruction des ouvrages scientifiques qu'elles contenaient suscitent la consternation et la colère des chercheurs canadiens qui y voient une décision "idéologique".
Unique pays de la planète à être bordé par trois océans (Arctique, Atlantique et Pacifique), le Canada a accumulé au fil des années une rare collection d'ouvrages scientifiques spécialisés sur la vie marine.
De l'avis du gouvernement conservateur de Stephen Harper, porté au pouvoir de 2006 avec la promesse de réduire la taille de l'Etat et le poids des impôts, le maintien en activité des 11 bibliothèques spécialisées dans ce domaine, et financées par le ministère des Pêches, constitue un fardeau superflu.
Un total de 86% des utilisateurs sont des fonctionnaires et en moyenne seulement 5 à 12 personnes extérieures au ministère "ont visité nos 11 bibliothèques chaque année", s'est défendu cette semaine la ministre des Pêches, Gail Shea.
"Il n'est pas équitable pour les contribuables de payer pour des bibliothèques que très peu de gens utilisent", a-t-elle plaidé.
Et de fait, depuis le printemps dernier, au moins 7 des 11 bibliothèques de son ministère ont été fermées, dans un quasi-anonymat.
Le gouvernement fédéral a pris cette "décision idéologique" car il est conscient que "le Canadien moyen n'attache que peu d'importance" aux questions maritimes, note auprès de l'AFP Jeff Hutchings, chercheur à l'université Dalhousie d'Halifax (est du Canada).
Ancien président d'un comité d'experts sur la biodiversité mandaté par la Société Royale du Canada, il s'inquiète en particulier de la disparition du contenu scientifique portant sur "les conditions de vie des environnements marins avant la pression de la pêche ou le changement climatique".
La fermeture de l'Institut sur l'eau douce de Winnipeg (centre) a en particulier suscité un vif émoi dans la communauté scientifique: certains ouvrages qui s'y trouvaient dataient des années 1880 et n'étaient disponibles nulle part ailleurs, a déploré au quotidien Globe and Mail Burton Ayles, ancien haut responsable du ministère des Pêches et ex-directeur dudit institut.
"C'est une tragédie nationale menée sous le prétexte faux de l'économie budgétaire", accuse de son côté Peter Wells, chercheur émérite à l'Institut océanographique international d'Halifax.
Pour beaucoup d'universitaires, la décision d'Ottawa n'est pas anodine. Le gouvernement de M. Harper s'est retiré en 2012 du protocole de Kyoto, pourtant signé par le Canada, et plusieurs élus conservateurs ont maintes fois remis en question la réalité du réchauffement de la planète.
Des ouvrages numérisés
"Ce gouvernement n'aime pas les données scientifiques portant sur les questions environnementales", tranche M. Wells.
"Au cours des deux dernières années, plusieurs installations scientifiques nationales ont été fermées, on a érigé des barrières pour empêcher aux scientifiques du gouvernement de s'exprimer publiquement... tout ceci est symbolique, mais d'une mauvaise manière", regrette le professeur Hutchings.
Dans les faits, personne ne connaît réellement le sort qui a été réservé aux ouvrages des sept bibliothèques fermées. Seuls ceux qui "n'ont pas trouvé preneur" ont été "recyclés de façon écologique", a indiqué la ministre Shea, niant que des livres aient pu être jetés au feu comme l'ont affirmé des chercheurs.
Le gouvernement affirme que tout le contenu des bibliothèques sera, ou est déjà, accessible en ligne. "La numérisation des ouvrages supprimés n'a eu lieu que si une demande spécifique a été déposée", rétorque M. Hutchings.
De toute manière, ajoute-t-il, chercher une information en feuilletant un livre n'a rien de comparable avec une recherche sur un écran.
Selon Peter Wells, les bibliothèques d'autres ministères sont également progressivement touchées par ces mesures.
En corolaire de la disparition de ces bibliothèques, des programmes entiers de recherche ont été fermés et certains scientifiques concernés ont commencé à s'expatrier pour poursuivre leurs travaux.
"Si j'étais un jeune chercheur, je serais découragé et je partirais à l'étranger", jure M. Wells, 67 ans.
Source: © AFP
Unique pays de la planète à être bordé par trois océans (Arctique, Atlantique et Pacifique), le Canada a accumulé au fil des années une rare collection d'ouvrages scientifiques spécialisés sur la vie marine.
De l'avis du gouvernement conservateur de Stephen Harper, porté au pouvoir de 2006 avec la promesse de réduire la taille de l'Etat et le poids des impôts, le maintien en activité des 11 bibliothèques spécialisées dans ce domaine, et financées par le ministère des Pêches, constitue un fardeau superflu.
Un total de 86% des utilisateurs sont des fonctionnaires et en moyenne seulement 5 à 12 personnes extérieures au ministère "ont visité nos 11 bibliothèques chaque année", s'est défendu cette semaine la ministre des Pêches, Gail Shea.
"Il n'est pas équitable pour les contribuables de payer pour des bibliothèques que très peu de gens utilisent", a-t-elle plaidé.
Et de fait, depuis le printemps dernier, au moins 7 des 11 bibliothèques de son ministère ont été fermées, dans un quasi-anonymat.
Le gouvernement fédéral a pris cette "décision idéologique" car il est conscient que "le Canadien moyen n'attache que peu d'importance" aux questions maritimes, note auprès de l'AFP Jeff Hutchings, chercheur à l'université Dalhousie d'Halifax (est du Canada).
Ancien président d'un comité d'experts sur la biodiversité mandaté par la Société Royale du Canada, il s'inquiète en particulier de la disparition du contenu scientifique portant sur "les conditions de vie des environnements marins avant la pression de la pêche ou le changement climatique".
La fermeture de l'Institut sur l'eau douce de Winnipeg (centre) a en particulier suscité un vif émoi dans la communauté scientifique: certains ouvrages qui s'y trouvaient dataient des années 1880 et n'étaient disponibles nulle part ailleurs, a déploré au quotidien Globe and Mail Burton Ayles, ancien haut responsable du ministère des Pêches et ex-directeur dudit institut.
"C'est une tragédie nationale menée sous le prétexte faux de l'économie budgétaire", accuse de son côté Peter Wells, chercheur émérite à l'Institut océanographique international d'Halifax.
Pour beaucoup d'universitaires, la décision d'Ottawa n'est pas anodine. Le gouvernement de M. Harper s'est retiré en 2012 du protocole de Kyoto, pourtant signé par le Canada, et plusieurs élus conservateurs ont maintes fois remis en question la réalité du réchauffement de la planète.
Des ouvrages numérisés
"Ce gouvernement n'aime pas les données scientifiques portant sur les questions environnementales", tranche M. Wells.
"Au cours des deux dernières années, plusieurs installations scientifiques nationales ont été fermées, on a érigé des barrières pour empêcher aux scientifiques du gouvernement de s'exprimer publiquement... tout ceci est symbolique, mais d'une mauvaise manière", regrette le professeur Hutchings.
Dans les faits, personne ne connaît réellement le sort qui a été réservé aux ouvrages des sept bibliothèques fermées. Seuls ceux qui "n'ont pas trouvé preneur" ont été "recyclés de façon écologique", a indiqué la ministre Shea, niant que des livres aient pu être jetés au feu comme l'ont affirmé des chercheurs.
Le gouvernement affirme que tout le contenu des bibliothèques sera, ou est déjà, accessible en ligne. "La numérisation des ouvrages supprimés n'a eu lieu que si une demande spécifique a été déposée", rétorque M. Hutchings.
De toute manière, ajoute-t-il, chercher une information en feuilletant un livre n'a rien de comparable avec une recherche sur un écran.
Selon Peter Wells, les bibliothèques d'autres ministères sont également progressivement touchées par ces mesures.
En corolaire de la disparition de ces bibliothèques, des programmes entiers de recherche ont été fermés et certains scientifiques concernés ont commencé à s'expatrier pour poursuivre leurs travaux.
"Si j'étais un jeune chercheur, je serais découragé et je partirais à l'étranger", jure M. Wells, 67 ans.
Source: © AFP
jeudi 9 janvier 2014
Une étude britannique, publiée le 8 janvier, souligne que les besoins de pollinisation ont augmenté cinq fois plus vite que le nombre d'abeilles entre 2005 et 2010. Les chercheurs de l'Université de Reading mettent en cause le développement des cultures oléagineuses, notamment utilisées dans les agrocarburants.
« L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards de ces insectes, pour correctement polliniser ses cultures », complètent ces derniers. Les principaux pays concernées seraient la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. L'agriculture serait ainsi de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons etc), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables.
« Nous allons vers une catastrophe à moins d'agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés. Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe. Les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n'y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d'aider les insectes à assurer la pollinisation », concluent les chercheurs.
Source: © La france agricole
« L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards de ces insectes, pour correctement polliniser ses cultures », complètent ces derniers. Les principaux pays concernées seraient la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. L'agriculture serait ainsi de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons etc), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables.
« Nous allons vers une catastrophe à moins d'agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés. Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe. Les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n'y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d'aider les insectes à assurer la pollinisation », concluent les chercheurs.
Source: © La france agricole
Il semble que ce soit l'usine de traitement d'eau de Changqiao dans le quartier de Xuhui de Shanghai qui ait libéré des eaux usées de couleur vives dans la rivière près de Chunshen Harbor et qui relie les rivières de Dingpu et de Huangpu .
L' Autorité de l'eau de Xuhui a déclaré que l'eau n'est pas toxique et respecte les normes de l'eau . Un représentant de l' autorité sanitaire a déclaré que la couleur bleue vif a été causé par un rejet de chlore qui ne polluera pas la rivière.
Selon eastday.com , plus de la moitié des rivières et des lacs de Shanghai sont fortement pollués et leurs lits gravement contaminé .
Seulement 3 % des rivières et des lacs ont été labélisé pour pouvoir être utilisés en aquaculture .
© Nature Alerte
Le Canada a lancé mercredi la construction de la première route reliant l'océan Arctique au continent américain, ce qui devrait accélérer l'exploration pétrolière et gazière dans cette région désertique.
A plus de 2.000 km au nord de Vancouver, la métropole du littoral pacifique canadien, au-delà du cercle polaire, le Premier ministre conservateur Stephen Harper a inauguré ce chantier de 137 km de long.
D'une dizaine de mètres de large, la route la plus au nord du continent américain consistera en un remblais de deux mètres de haut déposé sur le pergélisol et surmonté d'une couche de graviers. "Je suis immensément fier que l'investissement de notre gouvernement dans cette route tous temps, créatrice d'emplois, entre Inuvik et Tuktoyaktuk, permette de parcourir le Canada par voie terrestre pour la première fois d'une rive à l'autre des trois océans qui le baignent", a dit M. Harper dans un communiqué.
Les travaux ne seront menés que l'hiver, le pergélisol (le sol gelé en permanence durant au moins deux ans) étant impraticable au dégel. Il s'agit de l'aboutissement d'un vaste projet débuté dans les années 1960, lorsqu'un autre Premier ministre conservateur, John Diefenbaker, avait décidé la construction d'une route s'élançant de Dawson City, dans le territoire canadien du Yukon, non loin de la frontière avec l'Alaska, jusqu'à Inuvik, à quelque 740 km plus au nord-est.
"La route vers les matières premières"
La circulation est toutefois déjà possible jusqu'au village inuit de Tuktoyaktuk, sur les rives de l'océan Arctique, mais seulement d'octobre à avril, lorsqu'une route est dégagée sur la glace. Mais dès que les neiges fondent, Tuktoyaktuk est à nouveau uniquement accessible par air ou par mer. En achevant le tracé, les autorités fédérales canadiennes, qui financeront les deux tiers des 300 millions de dollars que coûtera ce chantier, espèrent diminuer le coût de la vie de cette collectivité, y attirer les touristes, mais aussi faciliter l'exploration pétrolière et gazière dans la région.
Cette route permettra de transporter "de manière plus efficace les produits et les ressources du Nord vers les marchés du Sud", a fait valoir le bureau du Premier ministre. Le delta du fleuve Mackenzie, à l'ouest de Tuktoyaktuk, suscite en effet la convoitise avec plusieurs gisements de gaz et de pétrole recensés. Le gouvernement de M. Harper, qui a fait de la défense de la souveraineté canadienne sur le Grand Nord un cheval de bataille, souhaite encourager l'exploitation des matières premières dans l'Arctique.
La nouvelle route doit permettre à Ottawa "d'exercer la souveraineté canadienne en établissant une liaison permanente avec la côte arctique", ont remarqué les services du Premier ministre. En tout, le sous-sol de ce désert blanc pourrait contenir 22% des réserves mondiales d'hydrocarbures conventionnelles non découvertes, selon Washington. Fin décembre, le géant de l'énergie russe Gazprom avait annoncé avoir commencé à extraire du pétrole depuis une plateforme en Arctique, une première.
Côté canadien, les poids lourds du secteur Imperial Oil Resources, Shell, ConocoPhillips et ExxonMobil veulent bâtir un oléoduc sur 1.200 km, depuis le delta du MacKenzie jusqu'en Alberta, coeur de l'industrie pétrolière canadienne. Ce projet de 16 milliards de dollars a reçu les autorisations légales et les travaux devraient débuter en 2015. L'oléoduc pourrait acheminer 34 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour, pendant au moins 25 ans. Les forages au large de la mer de Beaufort doivent débuter en 2020, soit deux ans après la fin projetée de la construction de la "road to resources" (la route vers les matières premières) comme la nomme la population locale.
Source: © Caroline Albert / thinkstock
A plus de 2.000 km au nord de Vancouver, la métropole du littoral pacifique canadien, au-delà du cercle polaire, le Premier ministre conservateur Stephen Harper a inauguré ce chantier de 137 km de long.
D'une dizaine de mètres de large, la route la plus au nord du continent américain consistera en un remblais de deux mètres de haut déposé sur le pergélisol et surmonté d'une couche de graviers. "Je suis immensément fier que l'investissement de notre gouvernement dans cette route tous temps, créatrice d'emplois, entre Inuvik et Tuktoyaktuk, permette de parcourir le Canada par voie terrestre pour la première fois d'une rive à l'autre des trois océans qui le baignent", a dit M. Harper dans un communiqué.
Les travaux ne seront menés que l'hiver, le pergélisol (le sol gelé en permanence durant au moins deux ans) étant impraticable au dégel. Il s'agit de l'aboutissement d'un vaste projet débuté dans les années 1960, lorsqu'un autre Premier ministre conservateur, John Diefenbaker, avait décidé la construction d'une route s'élançant de Dawson City, dans le territoire canadien du Yukon, non loin de la frontière avec l'Alaska, jusqu'à Inuvik, à quelque 740 km plus au nord-est.
"La route vers les matières premières"
La circulation est toutefois déjà possible jusqu'au village inuit de Tuktoyaktuk, sur les rives de l'océan Arctique, mais seulement d'octobre à avril, lorsqu'une route est dégagée sur la glace. Mais dès que les neiges fondent, Tuktoyaktuk est à nouveau uniquement accessible par air ou par mer. En achevant le tracé, les autorités fédérales canadiennes, qui financeront les deux tiers des 300 millions de dollars que coûtera ce chantier, espèrent diminuer le coût de la vie de cette collectivité, y attirer les touristes, mais aussi faciliter l'exploration pétrolière et gazière dans la région.
Cette route permettra de transporter "de manière plus efficace les produits et les ressources du Nord vers les marchés du Sud", a fait valoir le bureau du Premier ministre. Le delta du fleuve Mackenzie, à l'ouest de Tuktoyaktuk, suscite en effet la convoitise avec plusieurs gisements de gaz et de pétrole recensés. Le gouvernement de M. Harper, qui a fait de la défense de la souveraineté canadienne sur le Grand Nord un cheval de bataille, souhaite encourager l'exploitation des matières premières dans l'Arctique.
La nouvelle route doit permettre à Ottawa "d'exercer la souveraineté canadienne en établissant une liaison permanente avec la côte arctique", ont remarqué les services du Premier ministre. En tout, le sous-sol de ce désert blanc pourrait contenir 22% des réserves mondiales d'hydrocarbures conventionnelles non découvertes, selon Washington. Fin décembre, le géant de l'énergie russe Gazprom avait annoncé avoir commencé à extraire du pétrole depuis une plateforme en Arctique, une première.
Côté canadien, les poids lourds du secteur Imperial Oil Resources, Shell, ConocoPhillips et ExxonMobil veulent bâtir un oléoduc sur 1.200 km, depuis le delta du MacKenzie jusqu'en Alberta, coeur de l'industrie pétrolière canadienne. Ce projet de 16 milliards de dollars a reçu les autorisations légales et les travaux devraient débuter en 2015. L'oléoduc pourrait acheminer 34 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour, pendant au moins 25 ans. Les forages au large de la mer de Beaufort doivent débuter en 2020, soit deux ans après la fin projetée de la construction de la "road to resources" (la route vers les matières premières) comme la nomme la population locale.
Source: © Caroline Albert / thinkstock
La cour d'appel de la province de Cordoba , dans le centre nord de l'Argentine a déclaré que la construction d'une usine Monsanto est inconstitutionnelle , elle a déclaré l'arrêt du travail sur le site .
Le tribunal a statué a deux voix contre une en faveur des militants anti-OGM qui ont déposé un recours en justice contre l'usine de semences OGM de Monsanto pour des raisons de protection de l'environnement sur la municipalité de Malvinas , situé dans le centre de la province de Cordoba en Argentine .
" Nous avons déposé une plainte pénale pour informer le procureur de certaines irrégularités et violation du droit de l'environnement impliquant le ministère qui avait autorisé le projet" a déclaré l'avocat Raúl Montenegro.
La construction sur le site a été suspendu jusqu'à ce qu'une évaluation environnementale soit effectuée afin de déterminer l'impact futur de l'usine sur la zone .Le journal local La Voz a indiqué que l'étude de l'environnement pourrait être achevé dès début Février .
La multinationale a déclaré qu'elle ferait appel de la décision . " Nous considérons que notre droit de construire est légitime puisque nous nous sommes conformés à toutes les exigences juridiques et avons obtenu l'autorisation de construire cette usine conformément à la réglementation », a déclaré Monsanto . La compagnie a déclaré qu'elle a déjà procédé à une évaluation environnementale , qui est actuellement en cours d'examen.
Les militants anti-OGM bloquaient le site de construction depuis 113 jours , empêchant la bonne realisation des travaux.
Les manifestants ont appelé au boycott permanent des organismes génétiquement modifiés (OGM ) de Monsanto et tout ses autres produits agro-chimiques nocifs .
© Nature Alerte
Le tribunal a statué a deux voix contre une en faveur des militants anti-OGM qui ont déposé un recours en justice contre l'usine de semences OGM de Monsanto pour des raisons de protection de l'environnement sur la municipalité de Malvinas , situé dans le centre de la province de Cordoba en Argentine .
" Nous avons déposé une plainte pénale pour informer le procureur de certaines irrégularités et violation du droit de l'environnement impliquant le ministère qui avait autorisé le projet" a déclaré l'avocat Raúl Montenegro.
La construction sur le site a été suspendu jusqu'à ce qu'une évaluation environnementale soit effectuée afin de déterminer l'impact futur de l'usine sur la zone .Le journal local La Voz a indiqué que l'étude de l'environnement pourrait être achevé dès début Février .
La multinationale a déclaré qu'elle ferait appel de la décision . " Nous considérons que notre droit de construire est légitime puisque nous nous sommes conformés à toutes les exigences juridiques et avons obtenu l'autorisation de construire cette usine conformément à la réglementation », a déclaré Monsanto . La compagnie a déclaré qu'elle a déjà procédé à une évaluation environnementale , qui est actuellement en cours d'examen.
Les militants anti-OGM bloquaient le site de construction depuis 113 jours , empêchant la bonne realisation des travaux.
Les manifestants ont appelé au boycott permanent des organismes génétiquement modifiés (OGM ) de Monsanto et tout ses autres produits agro-chimiques nocifs .
© Nature Alerte
La justice indonésienne a condamné la société d'huile de palme Kallista Alam à verser 114 milliards de roupies (6,8 millions d'euros) de dommages et intérêts et 251 milliards supplémentaires (15,4 millions d'euros) pour la réhabilitation du terrain, pour avoir été coupable de déboisement illégal. Ce verdict est considéré comme "historique".
Kallista Alam, qui s'est réservée le droit de faire appel, a été reconnue coupable d'avoir brûlé 1.000 hectares de tourbières dans la province d'Aceh, dans le nord de Sumatra, afin d'y planter des palmiers à huile.
Les tourbières sont considérées comme essentielles à la préservation des forêts primaires et leur destruction dégage de très importantes quantités de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. La région brûlée est protégée par un moratoire sur le défrichement décrété en 2011 mais largement considéré comme un échec. Elle fait partie de "l'Ecosystème Leuser", connu pour sa biodiversité unique et qui abrite la densité la plus élevée d'orangs-outans au monde.
Le jugement représente "un moment historique dans la mise en oeuvre des lois environnementales en Indonésie", a déclaré à l'AFP l'avocat du ministère, Syafruddin. Les organisations écologiques accusent régulièrement les plantations de palmiers à huile de ne pas respecter la législation en vigueur, pointant du doigt la corruption endémique qui sévit dans l'archipel.
La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial. La surface plantée en palmiers a été multipliée par près de 27 dans l'archipel en une vingtaine d'années. Et le pays a pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020.
Source: © Belga
Kallista Alam, qui s'est réservée le droit de faire appel, a été reconnue coupable d'avoir brûlé 1.000 hectares de tourbières dans la province d'Aceh, dans le nord de Sumatra, afin d'y planter des palmiers à huile.
Les tourbières sont considérées comme essentielles à la préservation des forêts primaires et leur destruction dégage de très importantes quantités de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. La région brûlée est protégée par un moratoire sur le défrichement décrété en 2011 mais largement considéré comme un échec. Elle fait partie de "l'Ecosystème Leuser", connu pour sa biodiversité unique et qui abrite la densité la plus élevée d'orangs-outans au monde.
Le jugement représente "un moment historique dans la mise en oeuvre des lois environnementales en Indonésie", a déclaré à l'AFP l'avocat du ministère, Syafruddin. Les organisations écologiques accusent régulièrement les plantations de palmiers à huile de ne pas respecter la législation en vigueur, pointant du doigt la corruption endémique qui sévit dans l'archipel.
La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial. La surface plantée en palmiers a été multipliée par près de 27 dans l'archipel en une vingtaine d'années. Et le pays a pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020.
Source: © Belga
Le monde de la pêche du Sénégal a dénoncé jeudi à Dakar les "navires pirates" accusés de piller les ressources halieutiques du pays après l'arraisonnement récent d'au moins trois bateaux russes pour pêche illicite.
La coalition formée de pêcheurs artisanaux, d'industriels et de mareyeurs notamment demande de "se lever et d'arrêter ces pratiques contraires aux intérêts du Sénégal", a déclaré Adama Lam, un de ses porte-parole, au cours d'une conférence de presse.
Les ressources halieutiques du Sénégal "subissent des agressions de navires russes, ukrainiens et béliziens. C'est un combat de soutien à la pêche artisanale qui subit les dégâts les plus graves de ces bateaux pirates. Ces bateaux sont multi-récidivistes", a dit M. Lam.
Il a indiqué que ces navires "pirates pillent les ressources halieutiques" du pays et visent des espèces de haute mer dont la sardinelle, le chinchard et le maquereau qui fournissent l'essentiel des protéines consommées au Sénégal, un pays pauvre dont les populations visent essentiellement de l'agriculture.
"Si les Sénégalais n'ont pas accès à ces poissons, ça va installer une insécurité alimentaire dans le pays. C'est un combat de l'ensemble du peuple sénégalais. On va faire face", a de son côté indiqué Gaoussou Guèye, un responsable de la pêche artisanale, sans préciser d'action éventuelle à mener.
Il a dénoncé des "lobbies à la présidence (de la République) et au ministère (de la Pêche)" qui aident, selon lui, ces navires "pirates".
La pêche au Sénégal, qui fait vivre et emploie des milliers de personnes, "n'est pas seulement une activité économique. C'est aussi une culture. Qu'on nous laisse nos eaux !", a déclaré Mme Mame Fatou Niang, une responsable de la coalition.
Au moins trois navires russes ont été ces derniers jours surpris en train de pêcher illégalement dans les eaux sénégalaises, selon le ministre sénégalais de la Pêche, Haïdar El-Ali.
Le 4 janvier, le ministre avait déclaré vouloir saisir le dernier navire arraisonné et réclamer une amende de 400 millions de FCFA (près de 610.000 euros) pour récidive. Des discussions se déroulent depuis, selon la presse locale.
D'après des médias russes, ce navire avait à son bord environ 80 personnes - une soixantaine de Russes et une vingtaine de Bissau-Guinéens.
"Une étude de l'USAID - la coopération américaine - a établi que le Sénégal perd tous les ans 150 milliards de FCFA (près de 228,7 millions d'euros) du fait de ces bateaux qui pêchent de manière illicite, donc de ces bateaux qui pillent nos ressources", avait affirmé Haïdar El-Ali.
Source: © afp
La coalition formée de pêcheurs artisanaux, d'industriels et de mareyeurs notamment demande de "se lever et d'arrêter ces pratiques contraires aux intérêts du Sénégal", a déclaré Adama Lam, un de ses porte-parole, au cours d'une conférence de presse.
Les ressources halieutiques du Sénégal "subissent des agressions de navires russes, ukrainiens et béliziens. C'est un combat de soutien à la pêche artisanale qui subit les dégâts les plus graves de ces bateaux pirates. Ces bateaux sont multi-récidivistes", a dit M. Lam.
Il a indiqué que ces navires "pirates pillent les ressources halieutiques" du pays et visent des espèces de haute mer dont la sardinelle, le chinchard et le maquereau qui fournissent l'essentiel des protéines consommées au Sénégal, un pays pauvre dont les populations visent essentiellement de l'agriculture.
"Si les Sénégalais n'ont pas accès à ces poissons, ça va installer une insécurité alimentaire dans le pays. C'est un combat de l'ensemble du peuple sénégalais. On va faire face", a de son côté indiqué Gaoussou Guèye, un responsable de la pêche artisanale, sans préciser d'action éventuelle à mener.
Il a dénoncé des "lobbies à la présidence (de la République) et au ministère (de la Pêche)" qui aident, selon lui, ces navires "pirates".
La pêche au Sénégal, qui fait vivre et emploie des milliers de personnes, "n'est pas seulement une activité économique. C'est aussi une culture. Qu'on nous laisse nos eaux !", a déclaré Mme Mame Fatou Niang, une responsable de la coalition.
Au moins trois navires russes ont été ces derniers jours surpris en train de pêcher illégalement dans les eaux sénégalaises, selon le ministre sénégalais de la Pêche, Haïdar El-Ali.
Le 4 janvier, le ministre avait déclaré vouloir saisir le dernier navire arraisonné et réclamer une amende de 400 millions de FCFA (près de 610.000 euros) pour récidive. Des discussions se déroulent depuis, selon la presse locale.
D'après des médias russes, ce navire avait à son bord environ 80 personnes - une soixantaine de Russes et une vingtaine de Bissau-Guinéens.
"Une étude de l'USAID - la coopération américaine - a établi que le Sénégal perd tous les ans 150 milliards de FCFA (près de 228,7 millions d'euros) du fait de ces bateaux qui pêchent de manière illicite, donc de ces bateaux qui pillent nos ressources", avait affirmé Haïdar El-Ali.
Source: © afp
De fortes pluies ont causé d'importantes inondations au Honduras. Environ 20.000 personnes se sont retrouvées totalement isolées dans les provinces d'Atlantida et de Colon, sur la côte Caraïbe.
La Commission permanente de prévention (Copeco) a indiqué dans un communiqué qu'«environ 20.000 personnes se sont retrouvées isolées» en raison de crues qui ont conduit les autorités à déclarer pour 72 heures l'état d'alerte rouge (évacuations obligatoires) à Atlantida et d'alerte jaune (évacuations préventives) à Colon.
Dans l'Atlantida, plusieurs accès à la ville de La Ceiba, troisième ville du pays située à 400 km au nord de Tegucigalpa, et les routes menant à plusieurs petites localités ont été inondées après la crue du fleuve Cangrejal, affectant quelque 3.000 personnes.
Dans le Colon, la crue du Rio Grande a obstrué l'accès à la ville de Santa Fe, plongeant 8.000 personnes dans l'isolement total. La montée des eaux a également coupé du monde la ville de Balfate, où vivent 9.000 habitants.
Les autorités ont prévenu que les averses devaient se poursuivre dans les prochaines heures et ont exhorté la population à rester en alerte face aux éventuels éboulements et glissements de terrain qui pourraient être provoqués par les intempéries.
Source : AP
La Commission permanente de prévention (Copeco) a indiqué dans un communiqué qu'«environ 20.000 personnes se sont retrouvées isolées» en raison de crues qui ont conduit les autorités à déclarer pour 72 heures l'état d'alerte rouge (évacuations obligatoires) à Atlantida et d'alerte jaune (évacuations préventives) à Colon.
Dans l'Atlantida, plusieurs accès à la ville de La Ceiba, troisième ville du pays située à 400 km au nord de Tegucigalpa, et les routes menant à plusieurs petites localités ont été inondées après la crue du fleuve Cangrejal, affectant quelque 3.000 personnes.
Dans le Colon, la crue du Rio Grande a obstrué l'accès à la ville de Santa Fe, plongeant 8.000 personnes dans l'isolement total. La montée des eaux a également coupé du monde la ville de Balfate, où vivent 9.000 habitants.
Les autorités ont prévenu que les averses devaient se poursuivre dans les prochaines heures et ont exhorté la population à rester en alerte face aux éventuels éboulements et glissements de terrain qui pourraient être provoqués par les intempéries.
Source : AP
A Turtig, on mange depuis des décennies les légumes cultivés dans des potagers gravement pollués au mercure. L’Etat estime que 4,5 tonnes de mercure ont été rejetées par Lonza dans la plaine du Rhône depuis 1930
Certains habitants de Turtig, dans le Haut-Valais, ne pourront plus manger les légumes de leur jardin; les enfants ne devront plus y jouer.
Depuis des décennies, ils vivaient sans le savoir sur des terres gravement polluées au mercure par les rejets du site chimique de Lonza, à Viège.
Terres qui devront être excavées et décontaminées pour les plus gravement polluées.
Dans les autres jardins, il faudra éviter de manger des fruits ou des légumes sur lesquels il y aurait de la terre. L’Etat du Valais a informé mardi soir les propriétaires concernés. Le malaise des orateurs était palpable, face à une petite centaine de propriétaires de parcelles contaminées à des degrés divers entre Viège et Niedergesteln.
Qu’un village soit contaminé, c’est une véritable surprise. Et c’est plus grave que si la pollution n’avait concerné que des terrains agricoles, comme le supposait le Service de protection de l’environnement de l’Etat du Valais (SPE) quand il a exigé des investigations. A Turtig, sur 36 parcelles qui ont été contrôlées, 10 doivent être excavées, 14 sont polluées dans des taux inférieurs aux normes et 12 ne contiennent pas de mercure. Une cinquantaine d’autres parcelles devront encore faire l’objet d’analyses dans les semaines qui viennent. Outre le village de Turtig, les berges et le lit du canal où Lonza déversait ses eaux usées, le site chimique à Viège et des terrains agricoles dans la plaine sont concernés par la pollution. Ce sont, du moins, les conclusions provisoires rendues publiques mardi, mais d’autres études doivent encore avoir lieu en 2014.
«Cette pollution est la plus importante du canton par son étendue et par ses taux de concentration», explique Cédric Arnold, chef du SPE. C’est aussi le plus grave pollution au mercure actuellement connue en Suisse.
En l’état des investigations, ce sont 4,5 tonnes de ce polluant qui ont été répandues dans la plaine du Rhône. Le canton du Valais et l’Office fédéral de l’environnement ont dû mandater l’Agroscope Reckenholz-Tänikon afin d’édicter une norme pour les concentrations de mercure dans les terres agricoles, une telle situation étant inconnue jusqu’ici en Suisse. L’Agroscope a fixé à 20 mg par kilo de terre la concentration maximale autorisée dans les champs. Dans les zones habitées, les concentrations maximales sont fixées à 5 mg/kg. Or, selon les investigations déjà réalisées, le village de Turtig connaît des concentrations de 0,1 à 83 mg/kg. Soit plus de 16 fois la norme autorisée. Certains champs contiennent jusqu’à 42 mg/kg, tandis que les berges du canal affichent jusqu’à 160 mg/kg.
Source © Le temps
Certains habitants de Turtig, dans le Haut-Valais, ne pourront plus manger les légumes de leur jardin; les enfants ne devront plus y jouer.
Depuis des décennies, ils vivaient sans le savoir sur des terres gravement polluées au mercure par les rejets du site chimique de Lonza, à Viège.
Terres qui devront être excavées et décontaminées pour les plus gravement polluées.
Dans les autres jardins, il faudra éviter de manger des fruits ou des légumes sur lesquels il y aurait de la terre. L’Etat du Valais a informé mardi soir les propriétaires concernés. Le malaise des orateurs était palpable, face à une petite centaine de propriétaires de parcelles contaminées à des degrés divers entre Viège et Niedergesteln.
Qu’un village soit contaminé, c’est une véritable surprise. Et c’est plus grave que si la pollution n’avait concerné que des terrains agricoles, comme le supposait le Service de protection de l’environnement de l’Etat du Valais (SPE) quand il a exigé des investigations. A Turtig, sur 36 parcelles qui ont été contrôlées, 10 doivent être excavées, 14 sont polluées dans des taux inférieurs aux normes et 12 ne contiennent pas de mercure. Une cinquantaine d’autres parcelles devront encore faire l’objet d’analyses dans les semaines qui viennent. Outre le village de Turtig, les berges et le lit du canal où Lonza déversait ses eaux usées, le site chimique à Viège et des terrains agricoles dans la plaine sont concernés par la pollution. Ce sont, du moins, les conclusions provisoires rendues publiques mardi, mais d’autres études doivent encore avoir lieu en 2014.
«Cette pollution est la plus importante du canton par son étendue et par ses taux de concentration», explique Cédric Arnold, chef du SPE. C’est aussi le plus grave pollution au mercure actuellement connue en Suisse.
En l’état des investigations, ce sont 4,5 tonnes de ce polluant qui ont été répandues dans la plaine du Rhône. Le canton du Valais et l’Office fédéral de l’environnement ont dû mandater l’Agroscope Reckenholz-Tänikon afin d’édicter une norme pour les concentrations de mercure dans les terres agricoles, une telle situation étant inconnue jusqu’ici en Suisse. L’Agroscope a fixé à 20 mg par kilo de terre la concentration maximale autorisée dans les champs. Dans les zones habitées, les concentrations maximales sont fixées à 5 mg/kg. Or, selon les investigations déjà réalisées, le village de Turtig connaît des concentrations de 0,1 à 83 mg/kg. Soit plus de 16 fois la norme autorisée. Certains champs contiennent jusqu’à 42 mg/kg, tandis que les berges du canal affichent jusqu’à 160 mg/kg.
Source © Le temps
C'est un autre dommage de la tempête. Profitant du très mauvais temps, les cargos sont plus nombreux à dégazer au large de la Bretagne. La mer démontée ayant vite fait de disloquer les traces.
Le nombre d'oiseaux mazoutés retrouvés à la côte est un indicateur qui ne trompe pas. Depuis Noël, le nombre d'oiseaux morts mazoutés ou très mal en point a explosé autour de la pointe bretonne. Dans les Côtes-d'Armor, la station LPO de l'Ile Grande (Pleumeur-Bodou) a accueilli en trois semaines le nombre d'oiseaux mazoutés habituellement récupérés en une année! « Avec 44 oiseaux mazoutés depuis Noël (dix autres arrivent ce matin du Morbihan), notre centre de soins est bien sollicité », explique Gilles Bentz qui pointe clairement du doigt les mauvaises conditions météo incitant les cargos à dégazer.Le spécialiste observe que la traque des bateaux pollueurs a fait considérablement baisser le nombre d'oiseaux mazoutés depuis 2000. Mais à chaque période de mauvais temps, la tendance s'inverse.
Pas que volontaire
Pour l'ancien commandant de marine marchande Alain Jégu, secrétaire général de l'association française des capitaines de navires, le mauvais temps ravive les mauvaises habitudes, surtout à bord des plus petites unités. « C'est plus difficile d'ouvrir les vannes sur les plus gros cargos dont les registres et les quantités de boues d'hydrocarbures sont très surveillés ». « Sur les plus petits, la pratique persiste, les traces ne restant pas longtemps dans une mer formée ».D'ailleurs, au plus fort des coups de tabac, on se doute que les avions sont moins nombreux à patrouiller. Alors pour se débarrasser d'un fond de cale ou de caisse bien encombrant ou pour solder un ennui technique, certains n'hésitent pas à purger dans la tempête.Le mauvais temps et les coups de boutoir sur la coque peuvent aussi être à l'origine de difficultés techniques, comme d'une vanne bloquée en position ouverte. La vanne trois voies des séparateurs à eau mazouteuse peut ainsi dysfonctionner, en toute bonne foi.
Malheureusement, ces nappes fractionnées par le mauvais temps deviennent de redoutables pièges pour les oiseaux de mer. Epuisés par les coups de vent successifs où ils peinent à trouver leur nourriture et dépensent un maximum d'énergie à rester à la surface, ces oiseaux, pensent trouver dans ces surfaces calmées par les irisations (les hydrocarbures figent la surface de l'eau) une zone de répit. Mais couvertes de pétrole, leurs plumes perdent de leur étanchéité.Les équipages qui traquent ces navires pollueurs reconnaissent que la recherche de preuves s'avère largement plus délicate par mauvais temps. Etablir devant un tribunal qu'une irisation correspond bien à un navire suspecté n'est déjà pas une mince affaire par beau temps, belle mer.
Source: © le telegramme
Le nombre d'oiseaux mazoutés retrouvés à la côte est un indicateur qui ne trompe pas. Depuis Noël, le nombre d'oiseaux morts mazoutés ou très mal en point a explosé autour de la pointe bretonne. Dans les Côtes-d'Armor, la station LPO de l'Ile Grande (Pleumeur-Bodou) a accueilli en trois semaines le nombre d'oiseaux mazoutés habituellement récupérés en une année! « Avec 44 oiseaux mazoutés depuis Noël (dix autres arrivent ce matin du Morbihan), notre centre de soins est bien sollicité », explique Gilles Bentz qui pointe clairement du doigt les mauvaises conditions météo incitant les cargos à dégazer.Le spécialiste observe que la traque des bateaux pollueurs a fait considérablement baisser le nombre d'oiseaux mazoutés depuis 2000. Mais à chaque période de mauvais temps, la tendance s'inverse.
Pas que volontaire
Pour l'ancien commandant de marine marchande Alain Jégu, secrétaire général de l'association française des capitaines de navires, le mauvais temps ravive les mauvaises habitudes, surtout à bord des plus petites unités. « C'est plus difficile d'ouvrir les vannes sur les plus gros cargos dont les registres et les quantités de boues d'hydrocarbures sont très surveillés ». « Sur les plus petits, la pratique persiste, les traces ne restant pas longtemps dans une mer formée ».D'ailleurs, au plus fort des coups de tabac, on se doute que les avions sont moins nombreux à patrouiller. Alors pour se débarrasser d'un fond de cale ou de caisse bien encombrant ou pour solder un ennui technique, certains n'hésitent pas à purger dans la tempête.Le mauvais temps et les coups de boutoir sur la coque peuvent aussi être à l'origine de difficultés techniques, comme d'une vanne bloquée en position ouverte. La vanne trois voies des séparateurs à eau mazouteuse peut ainsi dysfonctionner, en toute bonne foi.
Malheureusement, ces nappes fractionnées par le mauvais temps deviennent de redoutables pièges pour les oiseaux de mer. Epuisés par les coups de vent successifs où ils peinent à trouver leur nourriture et dépensent un maximum d'énergie à rester à la surface, ces oiseaux, pensent trouver dans ces surfaces calmées par les irisations (les hydrocarbures figent la surface de l'eau) une zone de répit. Mais couvertes de pétrole, leurs plumes perdent de leur étanchéité.Les équipages qui traquent ces navires pollueurs reconnaissent que la recherche de preuves s'avère largement plus délicate par mauvais temps. Etablir devant un tribunal qu'une irisation correspond bien à un navire suspecté n'est déjà pas une mince affaire par beau temps, belle mer.
Source: © le telegramme
On pourrait croire que les animaux d'Australie sont habitués à la chaleur, pourtant les températures extrêmes des derniers jours provoquent une véritable hécatombe parmi les chauves-souris.
Le weekend dernier, pas moins de 100.000 d'entre elles ont péri dans l'État du Queensland, selon l'Australian Broadcasting Corporation.
En cause, des températures supérieures à 43 degrés. Du coup, à chaque pas effectué, les promeneurs tombent sur des dizaines et des dizaines d'animaux morts.
De quoi mettre en danger les colonies de chauves-souris présentes dans la région. Et cette hécatombe est loin de passer inaperçue puisque la puanteur des carcasses se répand en de nombreux endroits, notamment dans la ville de Brisbane.
Le weekend dernier, pas moins de 100.000 d'entre elles ont péri dans l'État du Queensland, selon l'Australian Broadcasting Corporation.
En cause, des températures supérieures à 43 degrés. Du coup, à chaque pas effectué, les promeneurs tombent sur des dizaines et des dizaines d'animaux morts.
De quoi mettre en danger les colonies de chauves-souris présentes dans la région. Et cette hécatombe est loin de passer inaperçue puisque la puanteur des carcasses se répand en de nombreux endroits, notamment dans la ville de Brisbane.
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