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lundi 13 janvier 2014
Le gouvernement de l'Australie occidentale prévoit de financer une opération de plusieurs millions de dollars pour abattre des requins le long de ses côtes, y compris les Grands requin Blancs, dans une supposée tentative d’amélioration de securisation des eaux côtières très fréquentées.
Ce projet de poses d' hameçons appâtés près des plages de Perth en réponse à sept attaques de requins mortelles en trois ans a suscité l'indignation dans le monde entier.
La semaine dernière plus de 4.000 personnes ont manifesté à Cottesloe sur la plage de Perth .
Au-delà du fait que de nombreuses espèces de requins sont déjà au bord de l'extinction en raison de la surpêche et des décennies de persécution, la solution proposée au problème d'attaques de requin a Perth est susceptible de l'exacerber plutôt que de le résoudre
Le gouvernement a confirmé qu'il voulait poser des lignes avec des hameçons appâtés à 1 km des côtes et se propose de payer des pêcheurs pour effectuer des patrouilles pour capturer tous les requins qu'ils croiseront de plus trois mètres de long. Cela pourra inclure les Grands Blancs, qui sont une espèce protégée et dont la population est en très forte baisse , ainsi que des espèces comme le requin tigre et le requin Bull .
Cette proposition scandaleuse du gouvernement de l'Australie occidentale illustre clairement le peu d’internet et de connaissances qu'il accorde à la protection des écosystèmes des océans.
A vrai dire il semble même que cette situation d'attaque de requin devienne un merveilleux prétexte à mieux maquiller des opérations bien plus douteuses.
© Nature Alerte
Ce projet de poses d' hameçons appâtés près des plages de Perth en réponse à sept attaques de requins mortelles en trois ans a suscité l'indignation dans le monde entier.
La semaine dernière plus de 4.000 personnes ont manifesté à Cottesloe sur la plage de Perth .
Au-delà du fait que de nombreuses espèces de requins sont déjà au bord de l'extinction en raison de la surpêche et des décennies de persécution, la solution proposée au problème d'attaques de requin a Perth est susceptible de l'exacerber plutôt que de le résoudre
Le gouvernement a confirmé qu'il voulait poser des lignes avec des hameçons appâtés à 1 km des côtes et se propose de payer des pêcheurs pour effectuer des patrouilles pour capturer tous les requins qu'ils croiseront de plus trois mètres de long. Cela pourra inclure les Grands Blancs, qui sont une espèce protégée et dont la population est en très forte baisse , ainsi que des espèces comme le requin tigre et le requin Bull .
Cette proposition scandaleuse du gouvernement de l'Australie occidentale illustre clairement le peu d’internet et de connaissances qu'il accorde à la protection des écosystèmes des océans.
A vrai dire il semble même que cette situation d'attaque de requin devienne un merveilleux prétexte à mieux maquiller des opérations bien plus douteuses.
© Nature Alerte
Le chanteur canadien Neil Young a lancé une cinglante attaque à l'endroit du gouvernement Harper et des sables bitumineux de l'Alberta.
Lors d'une conférence de presse, dimanche, le légendaire artiste a déclaré que pour le gouvernement conservateur, «l'argent est numéro un, et l'intégrité n'est même pas sur la carte».
La conférence de presse visait à donner le coup d'envoi au premier de quatre concerts dont l'objectif est de soutenir une nation autochtone de l'Alberta qui combat le développement des sables bitumineux dans la province.
Young, qui a récemment visité l'un des sites où l'on extrait du pétrole des sables bitumineux, a comparé la pollution à Hiroshima, la ville japonaise où a été larguée la première bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon le chanteur, les leaders canadiens tuent les peuples des Premières Nations et leur sang sera sur «les mains du Canada moderne».
Il a également dit espérer que ses petits-enfants puissent regarder vers le haut et contempler un ciel bleu, mais tout ce qu'il voit, c'est un gouvernement qui est «hors de contrôle».
Source La presse.ca
Lors d'une conférence de presse, dimanche, le légendaire artiste a déclaré que pour le gouvernement conservateur, «l'argent est numéro un, et l'intégrité n'est même pas sur la carte».
La conférence de presse visait à donner le coup d'envoi au premier de quatre concerts dont l'objectif est de soutenir une nation autochtone de l'Alberta qui combat le développement des sables bitumineux dans la province.
Young, qui a récemment visité l'un des sites où l'on extrait du pétrole des sables bitumineux, a comparé la pollution à Hiroshima, la ville japonaise où a été larguée la première bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon le chanteur, les leaders canadiens tuent les peuples des Premières Nations et leur sang sera sur «les mains du Canada moderne».
Il a également dit espérer que ses petits-enfants puissent regarder vers le haut et contempler un ciel bleu, mais tout ce qu'il voit, c'est un gouvernement qui est «hors de contrôle».
Source La presse.ca
Le géant français Total va devenir la première grande compagnie pétrolière à rechercher du gaz de schiste en Grande-Bretagne, rapporte, samedi 11 janvier, le quotidien économique Financial Times.
Total annoncera lundi un accord sur une licence d'exploitation dans le Lincolnshire, actuellement détenue par l'Américain Ecorp, d'après le journal. Les autres partenaires de ce projet sont Dart Energy (Singapour), Igas et Edgdon Resources (deux sociétés cotées en Grande-Bretagne).
Total, qui n'a pour l'instant pas confirmé ces informations, deviendrait ainsi la deuxième société française à investir dans le gaz de schiste après GDF Suez, qui a annoncé le 22 octobre un accord d'exploration dont Dart Energy fait aussi partie. Contrairement à la France, où les recherches de gaz de schiste sont interdites, la Grande-Bretagne veut se lancer dans cette exploitation.
Le premier ministre britannique David Cameron aurait mis en garde en décembre le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, sur le risque que l'Europe soit laissée sur la touche dans l'exploitation de cette source d'énergie controversée.
La polémique porte principalement sur l'extraction par fracturation hydraulique, qui comporte de nombreux risques de pollution des nappes phréatiques en raison de l'usage de produits chimiques, en plus d'être grande consommatrice d'eau.
Le gaz de schiste a un impact important sur les marchés mondiaux de l'énergie, entraînés par l'augmentation massive de la production au Canada et aux Etats-Unis, où la chute des prix du gaz a donné un sérieux coup de pouce à la productivité industrielle.
Source © AFP
Total annoncera lundi un accord sur une licence d'exploitation dans le Lincolnshire, actuellement détenue par l'Américain Ecorp, d'après le journal. Les autres partenaires de ce projet sont Dart Energy (Singapour), Igas et Edgdon Resources (deux sociétés cotées en Grande-Bretagne).
Total, qui n'a pour l'instant pas confirmé ces informations, deviendrait ainsi la deuxième société française à investir dans le gaz de schiste après GDF Suez, qui a annoncé le 22 octobre un accord d'exploration dont Dart Energy fait aussi partie. Contrairement à la France, où les recherches de gaz de schiste sont interdites, la Grande-Bretagne veut se lancer dans cette exploitation.
Le premier ministre britannique David Cameron aurait mis en garde en décembre le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, sur le risque que l'Europe soit laissée sur la touche dans l'exploitation de cette source d'énergie controversée.
La polémique porte principalement sur l'extraction par fracturation hydraulique, qui comporte de nombreux risques de pollution des nappes phréatiques en raison de l'usage de produits chimiques, en plus d'être grande consommatrice d'eau.
Le gaz de schiste a un impact important sur les marchés mondiaux de l'énergie, entraînés par l'augmentation massive de la production au Canada et aux Etats-Unis, où la chute des prix du gaz a donné un sérieux coup de pouce à la productivité industrielle.
Source © AFP
En 2013, ce sont 22 tornades qui ont été recensées sur le territoire français, parmi lesquelles on compte :
Ce bilan ne considère que les cas dont l’expertise a pu démontrer avec certitude la nature tornadique. S’y ajoutent 4 cas très probables mais non certains ; ils ne sont pas pris en compte dans le présent bilan, dans la mesure où ils pourraient fausser l’analyse climatologique du phénomène.
A noter par ailleurs qu’une multitude de phénomènes rapportés comme tornades par des sources diverses (médias, sites d’information,…) sont en réalité des rafales descendantes, parfois sous forme de microrafales, et n’intègrent donc pas la liste des tornades référencées ni, a fortiori, le présent bilan.
Ce chiffre est-il important ?
Il est délicat d’en juger précisément, dans la mesure où les dispositifs de recensement systématique mis en oeuvre par Keraunos depuis 2006 ont augmenté très significativement le nombre de tornades recensées, sans que cet état de fait ait une quelconque signification climatologique. Il est probable qu’il faille encore attendre une vingtaine d’années pour disposer d’un recul suffisant pour établir une norme climatologique représentative.
Néanmoins, en regard des dernières années, on estime que 2013 est une année vraisemblablement proche de la normale en matière d’activité tornadique, notamment pour ce qui concerne le nombre de jours avec tornade.
Il est important à ce titre de garder à l’esprit qu’un certain nombre de tornades de faible intensité (notamment EF0) peuvent encore échapper au recensement lorsqu’elles touchent des zones peu habitées.
Quelle est la plus forte tornade de l’année 2013 ?
L’année 2013 a surtout été marquée par la tornade d’Etrochey du 19 juin, en Côte-d’Or. Celle-ci a en effet atteint l’intensité EF3, soit des vents estimés entre 220 et 270 km/h. Les analyses de terrain réalisées par Keraunos sur cet événement ont été rendues particulièrement complexes, en raison d’une conjonction entre cette tornade et des macrorafales.
Les dommages provoqués par la tornade ont été localement sévères, avec certains bâtiments presque totalement détruits. La végétation a également souffert, certains arbres étant partiellement écorcés et totalement dépouillés de leur branches.
La tornade d’Etrochey est la plus puissante tornade à avoir frappé la France depuis la tornade EF4 d’Hautmont, le 3 août 2008.
La répartition géographique des tornades en 2013 a été relativement conforme à la climatologie, avec une concentration assez nette dans le nord et le nord-ouest du pays, ainsi que sur le nord de l’Aquitaine et plus ponctuellement entre Bourgogne et Lorraine.
Les régions les plus frappées en 2013 ont été :
Les tornades se sont très majoritairement produites l’après-midi en 2013. Aucune tornade n’a été recensée en soirée ni en début de nuit, ce qui constitue une certaine originalité dans la mesure où la tranche horaire 18h-00h TU rassemble habituellement un peu plus de 20% des tornades.
Les distances parcourues sont pour leur part réparties de manière conforme à la climatologie, avec une majorité nette de trajectoires inférieures à 10 km (85% des tornades concernées, pour une norme climatologique de 83%), et seulement 15% de trajectoires plus longues. Aucune tornade à trajectoire très longue (> 15 km) n’a été observée en 2013
Source Actu hebdo
- 10 tornades d’intensité EF0,
- 9 tornades d’intensité EF1,
- 2 tornades d’intensité EF2,
- 1 tornade d’intensité EF3.
Ce bilan ne considère que les cas dont l’expertise a pu démontrer avec certitude la nature tornadique. S’y ajoutent 4 cas très probables mais non certains ; ils ne sont pas pris en compte dans le présent bilan, dans la mesure où ils pourraient fausser l’analyse climatologique du phénomène.
A noter par ailleurs qu’une multitude de phénomènes rapportés comme tornades par des sources diverses (médias, sites d’information,…) sont en réalité des rafales descendantes, parfois sous forme de microrafales, et n’intègrent donc pas la liste des tornades référencées ni, a fortiori, le présent bilan.
Ce chiffre est-il important ?
Il est délicat d’en juger précisément, dans la mesure où les dispositifs de recensement systématique mis en oeuvre par Keraunos depuis 2006 ont augmenté très significativement le nombre de tornades recensées, sans que cet état de fait ait une quelconque signification climatologique. Il est probable qu’il faille encore attendre une vingtaine d’années pour disposer d’un recul suffisant pour établir une norme climatologique représentative.
Néanmoins, en regard des dernières années, on estime que 2013 est une année vraisemblablement proche de la normale en matière d’activité tornadique, notamment pour ce qui concerne le nombre de jours avec tornade.
Il est important à ce titre de garder à l’esprit qu’un certain nombre de tornades de faible intensité (notamment EF0) peuvent encore échapper au recensement lorsqu’elles touchent des zones peu habitées.
Quelle est la plus forte tornade de l’année 2013 ?
L’année 2013 a surtout été marquée par la tornade d’Etrochey du 19 juin, en Côte-d’Or. Celle-ci a en effet atteint l’intensité EF3, soit des vents estimés entre 220 et 270 km/h. Les analyses de terrain réalisées par Keraunos sur cet événement ont été rendues particulièrement complexes, en raison d’une conjonction entre cette tornade et des macrorafales.
Les dommages provoqués par la tornade ont été localement sévères, avec certains bâtiments presque totalement détruits. La végétation a également souffert, certains arbres étant partiellement écorcés et totalement dépouillés de leur branches.
La tornade d’Etrochey est la plus puissante tornade à avoir frappé la France depuis la tornade EF4 d’Hautmont, le 3 août 2008.
La répartition géographique des tornades en 2013 a été relativement conforme à la climatologie, avec une concentration assez nette dans le nord et le nord-ouest du pays, ainsi que sur le nord de l’Aquitaine et plus ponctuellement entre Bourgogne et Lorraine.
Les régions les plus frappées en 2013 ont été :
- l’Aquitaine, avec 3 tornades (1 EF0 et 2 EF1)
- la Lorraine, avec 3 tornades (2 EF0 et 1 EF1)
- le Nord – Pas de Calais, avec 2 tornades (1 EF1 et 1 EF2)
- la Picardie, avec 2 tornades (1 EF0 et 1 EF1)
- la Haute-Normandie, avec 2 tornades (1 EF0 et 1 EF1)
- le Poitou-Charentes, avec 2 tornades (2 EF0)
Les tornades se sont très majoritairement produites l’après-midi en 2013. Aucune tornade n’a été recensée en soirée ni en début de nuit, ce qui constitue une certaine originalité dans la mesure où la tranche horaire 18h-00h TU rassemble habituellement un peu plus de 20% des tornades.
Les distances parcourues sont pour leur part réparties de manière conforme à la climatologie, avec une majorité nette de trajectoires inférieures à 10 km (85% des tornades concernées, pour une norme climatologique de 83%), et seulement 15% de trajectoires plus longues. Aucune tornade à trajectoire très longue (> 15 km) n’a été observée en 2013
Source Actu hebdo
vendredi 10 janvier 2014
Le président du comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a adressé une lettre au ministre de l'Ecologie Philippe Martin lui demandant de "compléter" la réalisation d'études d'impacts "sur les systèmes écologiques" du projet d'aéroport du grand Ouest Notre-Dame-des-Landes, "avant le lancement de tout travaux".
Christophe Lefebvre a envoyé cette lettre, datée du 30 décembre dernier, après que la préfecture de Loire-Atlantique a publié le 21 décembre quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, autorisant le démarrage des travaux, via des mesures compensatoires des zones humides impactées.
L'analyse des incidences du projet réalisée par les maîtres d'ouvrage (le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest (AGO)-Vinci et la Dreal des Pays de la Loire) et la définition des mesures sont basées sur la logique ERC (Eviter - Réduire et, en cas d'incidences résiduelles, Compenser), indiquent les arrêtés. Mais l'UICN estime que la méthodologie de compensation mise en œuvre par les maîtres d'ouvrage demeure "insuffisante".
L'organisation critique "la globalisation des fonctions à compenser", "les ajustements" réalisés en termes de surfaces de zones humides impactées et "la conversion en « Unité de Compensation Globale » de l'évaluation des impacts résiduels sur ces zones humides". Le manque de justification de cette méthode a déjà été pointé par le Conseil National de la Protection de la Nature et les commissions de dialogue et d'experts nommées par l'Etat sur ce projet.
Le site concerné, d'une superficie d'environ 1.600 hectares, est constitué "à 98 % de zones humides" et englobe deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), souligne Christophe Lefebvre. Ces zones humides "jouent un rôle clé" dans la régulation de la ressource en eau, dont l'écrêtement des crues. "La destruction de cet écosystème, même accompagnée de mesures compensatoires adéquates, aura des impacts autant quantitatifs que qualitatifs sur les masses d'eaux de surface, souterraines et de transition à une échelle bien plus large que celle du site, sans oublier l'augmentation du risque d'inondation pour les habitants des villes alentours", a averti M. Lefebvre.
L'UICN estime donc "nécessaire" de compléter les études "pour définir et mettre en oeuvre toutes les actions nécessaires pour éviter, réduire et compenser les impacts sur les services rendus par les zones humides et les espèces présentes dans une démarche d'exemplarité et d'excellence environnementale".
Selon le préfet de Loire-Atlantique, les premières actions de transferts des espèces et de défrichage seraient prévues le premier semestre 2014.
Source: © Rachida Boughriet / Actu environnement
Christophe Lefebvre a envoyé cette lettre, datée du 30 décembre dernier, après que la préfecture de Loire-Atlantique a publié le 21 décembre quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, autorisant le démarrage des travaux, via des mesures compensatoires des zones humides impactées.
L'analyse des incidences du projet réalisée par les maîtres d'ouvrage (le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest (AGO)-Vinci et la Dreal des Pays de la Loire) et la définition des mesures sont basées sur la logique ERC (Eviter - Réduire et, en cas d'incidences résiduelles, Compenser), indiquent les arrêtés. Mais l'UICN estime que la méthodologie de compensation mise en œuvre par les maîtres d'ouvrage demeure "insuffisante".
L'organisation critique "la globalisation des fonctions à compenser", "les ajustements" réalisés en termes de surfaces de zones humides impactées et "la conversion en « Unité de Compensation Globale » de l'évaluation des impacts résiduels sur ces zones humides". Le manque de justification de cette méthode a déjà été pointé par le Conseil National de la Protection de la Nature et les commissions de dialogue et d'experts nommées par l'Etat sur ce projet.
Le site concerné, d'une superficie d'environ 1.600 hectares, est constitué "à 98 % de zones humides" et englobe deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), souligne Christophe Lefebvre. Ces zones humides "jouent un rôle clé" dans la régulation de la ressource en eau, dont l'écrêtement des crues. "La destruction de cet écosystème, même accompagnée de mesures compensatoires adéquates, aura des impacts autant quantitatifs que qualitatifs sur les masses d'eaux de surface, souterraines et de transition à une échelle bien plus large que celle du site, sans oublier l'augmentation du risque d'inondation pour les habitants des villes alentours", a averti M. Lefebvre.
L'UICN estime donc "nécessaire" de compléter les études "pour définir et mettre en oeuvre toutes les actions nécessaires pour éviter, réduire et compenser les impacts sur les services rendus par les zones humides et les espèces présentes dans une démarche d'exemplarité et d'excellence environnementale".
Selon le préfet de Loire-Atlantique, les premières actions de transferts des espèces et de défrichage seraient prévues le premier semestre 2014.
Source: © Rachida Boughriet / Actu environnement
Des super rats mutants envahissent les foyers britanniques. Ce fléau est la conséquence directe des conditions climatiques actuelles : des hordes de rongeurs fuient les égouts et les caves inondées par les fortes pluies pour se réfugier dans les maisons.
Les autorités sanitaires sont confrontées à des dizaines d'appels de familles terrifiées. Problème : les rats, qui peuvent transmettre des maladies à l'homme, sont résistants aux poisons traditionnels.
En mars 2013, des rats mutants avaient envahi Téhéran, en Iran. La municipalité avait déployé des tireurs d'élite dans toute la ville pour éradiquer les nuisibles. Les poisons utilisés permettaient de les repousser, mais pas de les tuer.
Source Atlantico
Les autorités sanitaires sont confrontées à des dizaines d'appels de familles terrifiées. Problème : les rats, qui peuvent transmettre des maladies à l'homme, sont résistants aux poisons traditionnels.
En mars 2013, des rats mutants avaient envahi Téhéran, en Iran. La municipalité avait déployé des tireurs d'élite dans toute la ville pour éradiquer les nuisibles. Les poisons utilisés permettaient de les repousser, mais pas de les tuer.
Source Atlantico
Les services d’urgence et de gestion des catastrophes naturelles du royaume de Tonga étaient vendredi en alerte maximale à l’approche du cyclone « Ian », phénomène qui a significativement gagné en puissance au cours des 24 dernières heures et qui devrait frapper les îles du Nord de cet archipel polynésien dans la soirée de vendredi (heure locale, GMT+12).
Ian, qui s’est formé en début de semaine au Nord-est des îles Fidji voisines, a depuis dans un premier temps fait mine de s’éloigner de Tonga, mais a ensuite incurvé sa trajectoire pour reprendre un cap Est-sud-est, avec, en son centre, des vents moyens de l’ordre de 170 kilomètres heure, avec des rafales destructrices à 200, selon les dernières prévisions disponibles.
Cette puissance, qui le place déjà dans une catégorie 4, pourrait encore augmenter au cours des douze heures à venir pour atteindre les 195 kilomètres heure en vents constants, avec des rafales à 240, selon le centre d’alerte cyclonique de la marine américaine, basé à Pearl Harbour (Hawaii).
En fonction de sa trajectoire actuelle, Ian, désormais qualifié de « sévère », pourrait toucher en premier lieu les îles du Nord de Tonga, notamment l’île de Vava’u, l’un des principaux centres touristiques du pays, mais aussi l’île principale de Tongatapu. Il arriverait par le flanc Ouest de l’archipel, pour ensuite traverser latéralement et poursuivre sa route le long des côtes orientales.
Il s’agit du premier cyclone tropical de la saison (novembre 2013- mai 2014 pour les îles du Pacifique Sud.
Ian se déplace à une vitesse faible (environ 7 kilomètres heure) et devrait ainsi s’attarder au-dessus de Tonga jusqu’à dimanche, estiment les prévisionnistes.
Après cela, Ian devrait progressivement plonger en direction Sud-sud-est et perdre en puissance au cours de sa phase de transition extratropicale.
À Tonga, les services d’urgence ont transmis des messages de vigilance à la population, rappelant les consignes en pareilles circonstances, à savoir, en premier lieu, sécuriser les maisons et tout objet pouvant être emporté, avec en corollaire la consigne pour les habitants de rester chez eux, après avoir stocké matériel et provisions de première nécessité, tout en restant à l’écoute des messages radio des autorités.
Ian, qui s’est formé en début de semaine au Nord-est des îles Fidji voisines, a depuis dans un premier temps fait mine de s’éloigner de Tonga, mais a ensuite incurvé sa trajectoire pour reprendre un cap Est-sud-est, avec, en son centre, des vents moyens de l’ordre de 170 kilomètres heure, avec des rafales destructrices à 200, selon les dernières prévisions disponibles.
Cette puissance, qui le place déjà dans une catégorie 4, pourrait encore augmenter au cours des douze heures à venir pour atteindre les 195 kilomètres heure en vents constants, avec des rafales à 240, selon le centre d’alerte cyclonique de la marine américaine, basé à Pearl Harbour (Hawaii).
En fonction de sa trajectoire actuelle, Ian, désormais qualifié de « sévère », pourrait toucher en premier lieu les îles du Nord de Tonga, notamment l’île de Vava’u, l’un des principaux centres touristiques du pays, mais aussi l’île principale de Tongatapu. Il arriverait par le flanc Ouest de l’archipel, pour ensuite traverser latéralement et poursuivre sa route le long des côtes orientales.
Il s’agit du premier cyclone tropical de la saison (novembre 2013- mai 2014 pour les îles du Pacifique Sud.
Ian se déplace à une vitesse faible (environ 7 kilomètres heure) et devrait ainsi s’attarder au-dessus de Tonga jusqu’à dimanche, estiment les prévisionnistes.
Après cela, Ian devrait progressivement plonger en direction Sud-sud-est et perdre en puissance au cours de sa phase de transition extratropicale.
À Tonga, les services d’urgence ont transmis des messages de vigilance à la population, rappelant les consignes en pareilles circonstances, à savoir, en premier lieu, sécuriser les maisons et tout objet pouvant être emporté, avec en corollaire la consigne pour les habitants de rester chez eux, après avoir stocké matériel et provisions de première nécessité, tout en restant à l’écoute des messages radio des autorités.
Un séisme de magnitude 5,1 a frappé Cuba en fin d’après-midi jeudi, faisant tanguer les édifices dans la capitale, La Havane.
On ne rapportait pas de dommages ni de victimes .
Le tremblement de terre s’est produit tout juste avant 16 h. L’épicentre était localisé dans le détroit de Floride, à 172 kilomètres à l’est de La Havane, selon l’institut américain d’études géologiques (USGS). La ville la plus proche de l’épicentre est Corralillo, à 28 kilomètres au sud-ouest.
Dans la Vieille Havane, le séisme a été très bien ressenti par des employés qui se trouvaient dans deux édifices de six étages, qui ont été temporairement évacués. Selon des témoins, la secousse a duré une trentaine de secondes.
Sandor Polo, un serveur de 31 ans, a raconté qu’il servait de la nourriture dans un bureau au troisième étage lorsque des boîtes se sont subitement mises à bouger et que des gens se sont mis à crier.
«J’ai été pris de vertige», a dit M. Polo, en précisant qu’il n’avait jamais vécu un événement semblable dans sa vie.
«Tout bougeait», a affirmé Nuria Oquendo, une adjointe administrative de 44 ans qui se trouvait au sixième étage d’un édifice voisin lorsque le plancher a commencé à bouger. «On pouvait vraiment le sentir, de façon très claire et très définie.»
Tout comme M. Polo, elle n’avait jamais vécu de séisme avant. Elle a affirmé que l’expérience avait été troublante, mais qu’elle n’avait pas eu peur.
«Je n’ai pas eu peur, mais j’avais la sensation que quelque chose de bizarre était en train de se passer», a-t-elle dit.
L’institut américain d’études géologiques avait d’abord établi la magnitude à 5,0, avant de la réviser à 5,1. Le séisme s’est produit à une profondeur de 10 kilomètres.
L’île de Cuba n’est pas sujette aux tremblements de terre comme d’autres régions d’Amérique latine, en particulier les pays qui bordent la «ceinture de feu» du Pacifique, mais un certain nombre de séismes significatifs ont frappé le pays au fil des ans. En 1932, un tremblement de terre avait tué huit personnes et endommagé 80 pour cent des édifices dans la ville de Santiago, dans l’est, selon le centre américain de données géophysiques.
Source: The Associated Press
On ne rapportait pas de dommages ni de victimes .
Le tremblement de terre s’est produit tout juste avant 16 h. L’épicentre était localisé dans le détroit de Floride, à 172 kilomètres à l’est de La Havane, selon l’institut américain d’études géologiques (USGS). La ville la plus proche de l’épicentre est Corralillo, à 28 kilomètres au sud-ouest.
Dans la Vieille Havane, le séisme a été très bien ressenti par des employés qui se trouvaient dans deux édifices de six étages, qui ont été temporairement évacués. Selon des témoins, la secousse a duré une trentaine de secondes.
Sandor Polo, un serveur de 31 ans, a raconté qu’il servait de la nourriture dans un bureau au troisième étage lorsque des boîtes se sont subitement mises à bouger et que des gens se sont mis à crier.
«J’ai été pris de vertige», a dit M. Polo, en précisant qu’il n’avait jamais vécu un événement semblable dans sa vie.
«Tout bougeait», a affirmé Nuria Oquendo, une adjointe administrative de 44 ans qui se trouvait au sixième étage d’un édifice voisin lorsque le plancher a commencé à bouger. «On pouvait vraiment le sentir, de façon très claire et très définie.»
Tout comme M. Polo, elle n’avait jamais vécu de séisme avant. Elle a affirmé que l’expérience avait été troublante, mais qu’elle n’avait pas eu peur.
«Je n’ai pas eu peur, mais j’avais la sensation que quelque chose de bizarre était en train de se passer», a-t-elle dit.
L’institut américain d’études géologiques avait d’abord établi la magnitude à 5,0, avant de la réviser à 5,1. Le séisme s’est produit à une profondeur de 10 kilomètres.
L’île de Cuba n’est pas sujette aux tremblements de terre comme d’autres régions d’Amérique latine, en particulier les pays qui bordent la «ceinture de feu» du Pacifique, mais un certain nombre de séismes significatifs ont frappé le pays au fil des ans. En 1932, un tremblement de terre avait tué huit personnes et endommagé 80 pour cent des édifices dans la ville de Santiago, dans l’est, selon le centre américain de données géophysiques.
Source: The Associated Press
L’Afrique de l’Ouest est la région du monde la plus sujette à la pêche illégale (37% de la pêche illégale mondiale). Les pertes annuelles pour les pays de la région se situent entre 829 millions de dollars et 1,6 milliard de dollars.
Le Sénégal avec ses sept cent kilomètres de côte et de nombreuses espèces à haute valeur commerciale comme les requins, les thons, les espadons…suscite les convoitises et constitue une cible privilégiée pour les flottes de pêche pirates venues de d’Europe, d’Asie ou encore de Russie.
Lors d’une récente conférence de presse, Haidar El Ali, Ministre des pêches et des Affaires Maritimes a déclaré que les pertes pour le Sénégal s’élèvent à près de 200 millions d’euros annuels et qu’environ une cinquantaine de navires illégaux croisent au large des eaux territoriales sénégalaises, y faisant de récurrentes incursions. Il a réaffirmé sa volonté de lutter plus efficacement contre ce pillage.
Le braconnage met en péril le fragile équilibre de l’écosystème et de la biodiversité marine et menace directement la survie des petits pêcheurs artisanaux qui payent le prix de la demande croissante en poissons des marchés européens et asiatiques.
En sénégalais, “SunuGaal” dont vient le nom du pays, signifie “notre bateau”.
Ce nom fait écho à l’offre de Sea Shepherd de mettre à disposition du gouvernement du Sénégal, un navire qui défendra la biodiversité marine locale et les droits des petits pêcheurs locaux – notre bateau défendra les leurs des flottes de pêche pirate étrangères.
Mandaté par le Président de la République, Monsieur Macky Sall, Sea Shepherd met donc au service du Sénégal un navire, du carburant et un équipage qui passera plusieurs mois à patrouiller les eaux sénégalaises sous la direction du gouvernement sénégalais. Il assistera le Ministère de la Pêche, emmené par Monsieur Haidar El Ali, dans sa lutte contre la pêche pirate.
“Je souhaite qu’à travers les actions de Sea Shepherd, le reste du monde prenne conscience de ce qui se passe dans mon pays. Nos ressources marines sont pillées par des flottes de pêche étrangères” declare le Ministre de la pêche Haidar El Ali. “Si j’ai fait appel à Sea Shepherd c’est parce qu’ils ne se contentent pas de theories et de bla bla, ils passent à l’action”.
L’Opération “Sunu Gaal” est aussi pour Sea Shepherd l’occasion de présenter le dernier et cinquième navire de sa flotte – le Jairo Mora Sandoval, baptisé d’après l’activiste costa ricain de 26 ans, sauvagement assassiné en mai 2013 pour avoir voulu protéger les tortues marines des braconniers.
Pour le Fondateur de Sea Shepherd, le Capitaine Paul Watson, le choix de ce nom a une signification particulière :“ Quand j’ai appris le meurtre du jeune activiste écologiste, Jairo Mora Sandoval, j’ai été extrêmement attristé. Puis, j’ai été en colère. En colère parce que ce crime a eu lieu malgré les appels à l’aide de Jairo auprès de la police locale et du gouvernement quelques temps avant son assassinat. En colère parce que le gouvernement n’a pas réagi et parce qu’il aura fallu exercer de nombreuses pressions pour que le gouvernement réagisse enfin. En colère parce que les braconniers continuent à exterminer les tortues marines et à détruire leurs nids. J’ai dès lors fait le serment que le nom de Jairo ne serait pas oublié et j’ai donc décidé que nous baptiserions un navire en sa mémoire. C’est aujourd’hui chose faite et le Jairo Mora Sandoval commencera sous peu ses patrouilles anti braconnage dans les eaux sénégalaises, sous la direction du Gouvernement du Sénégal”.
“S’investir dans la lutte contre la pêche illégale dans un pays d’Afrique de l’Ouest, revêt une importance particulière pour Sea Shepherd, déclare Lamya Essemlali, Chargée de mission et Présidente de Sea Shepherd France. “D’une part, c’est la region du monde la plus ciblée par la pêche pirate. D'autre part, l’essentiel du poisson volé à l’Afrique termine dans les assiettes de pays bien plus riches qui se congratulent par ailleurs des miettes de charité qu’ils octroient aux pays africains. Les pays comme le Sénégal n’ont pas besoin de charité, mais d’une forme de justice qui n’est possible que par la protection effective de ses eaux territoriales, à laquelle nous sommes fiers de pouvoir contribuer. “
Source © Sea Shepherd
Le Sénégal avec ses sept cent kilomètres de côte et de nombreuses espèces à haute valeur commerciale comme les requins, les thons, les espadons…suscite les convoitises et constitue une cible privilégiée pour les flottes de pêche pirates venues de d’Europe, d’Asie ou encore de Russie.
Lors d’une récente conférence de presse, Haidar El Ali, Ministre des pêches et des Affaires Maritimes a déclaré que les pertes pour le Sénégal s’élèvent à près de 200 millions d’euros annuels et qu’environ une cinquantaine de navires illégaux croisent au large des eaux territoriales sénégalaises, y faisant de récurrentes incursions. Il a réaffirmé sa volonté de lutter plus efficacement contre ce pillage.
Le braconnage met en péril le fragile équilibre de l’écosystème et de la biodiversité marine et menace directement la survie des petits pêcheurs artisanaux qui payent le prix de la demande croissante en poissons des marchés européens et asiatiques.
En sénégalais, “SunuGaal” dont vient le nom du pays, signifie “notre bateau”.
Ce nom fait écho à l’offre de Sea Shepherd de mettre à disposition du gouvernement du Sénégal, un navire qui défendra la biodiversité marine locale et les droits des petits pêcheurs locaux – notre bateau défendra les leurs des flottes de pêche pirate étrangères.
Mandaté par le Président de la République, Monsieur Macky Sall, Sea Shepherd met donc au service du Sénégal un navire, du carburant et un équipage qui passera plusieurs mois à patrouiller les eaux sénégalaises sous la direction du gouvernement sénégalais. Il assistera le Ministère de la Pêche, emmené par Monsieur Haidar El Ali, dans sa lutte contre la pêche pirate.
“Je souhaite qu’à travers les actions de Sea Shepherd, le reste du monde prenne conscience de ce qui se passe dans mon pays. Nos ressources marines sont pillées par des flottes de pêche étrangères” declare le Ministre de la pêche Haidar El Ali. “Si j’ai fait appel à Sea Shepherd c’est parce qu’ils ne se contentent pas de theories et de bla bla, ils passent à l’action”.
L’Opération “Sunu Gaal” est aussi pour Sea Shepherd l’occasion de présenter le dernier et cinquième navire de sa flotte – le Jairo Mora Sandoval, baptisé d’après l’activiste costa ricain de 26 ans, sauvagement assassiné en mai 2013 pour avoir voulu protéger les tortues marines des braconniers.
Pour le Fondateur de Sea Shepherd, le Capitaine Paul Watson, le choix de ce nom a une signification particulière :“ Quand j’ai appris le meurtre du jeune activiste écologiste, Jairo Mora Sandoval, j’ai été extrêmement attristé. Puis, j’ai été en colère. En colère parce que ce crime a eu lieu malgré les appels à l’aide de Jairo auprès de la police locale et du gouvernement quelques temps avant son assassinat. En colère parce que le gouvernement n’a pas réagi et parce qu’il aura fallu exercer de nombreuses pressions pour que le gouvernement réagisse enfin. En colère parce que les braconniers continuent à exterminer les tortues marines et à détruire leurs nids. J’ai dès lors fait le serment que le nom de Jairo ne serait pas oublié et j’ai donc décidé que nous baptiserions un navire en sa mémoire. C’est aujourd’hui chose faite et le Jairo Mora Sandoval commencera sous peu ses patrouilles anti braconnage dans les eaux sénégalaises, sous la direction du Gouvernement du Sénégal”.
“S’investir dans la lutte contre la pêche illégale dans un pays d’Afrique de l’Ouest, revêt une importance particulière pour Sea Shepherd, déclare Lamya Essemlali, Chargée de mission et Présidente de Sea Shepherd France. “D’une part, c’est la region du monde la plus ciblée par la pêche pirate. D'autre part, l’essentiel du poisson volé à l’Afrique termine dans les assiettes de pays bien plus riches qui se congratulent par ailleurs des miettes de charité qu’ils octroient aux pays africains. Les pays comme le Sénégal n’ont pas besoin de charité, mais d’une forme de justice qui n’est possible que par la protection effective de ses eaux territoriales, à laquelle nous sommes fiers de pouvoir contribuer. “
Source © Sea Shepherd
300.000 personne sont frappées d' interdiction de robinet après qu'une fuite de Méthylcyclohexane méthanol se soit déversé dans la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la fermeture des écoles, des bars et des restaurants a été ordonné.
L'état d'urgence a été déclaré dans neuf comtés
Le gouverneur Earl Ray Tomblin a déclaré l'état d'urgence dans neuf comtés à la suite de la fuite d'un produit chimique utilisé dans l'industrie du charbon . Le déversement s'est produit le long de la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la capitale de l'État américain.
Les responsables sanitaires de l'état conseillent aux résidents de n'utiliser l'eau du robinet qu'uniquement pour les chasses d'eau et la lutte contre les incendies .
Le Dr Rahul Gupta , agent de santé pour la ville de Charleston et du comté de Putnam , a ordonné la fermeture de tous les restaurants , les salons de tatouage et les écoles qui recoivent l'eau de la compagnie American Water West Virginia .
Un représentant de la société incriminée dans cette fuite accidentelle n'a pas voulu répondre aux demandes d'explications de la presse.
© Nature Alerte
L'état d'urgence a été déclaré dans neuf comtés
Le gouverneur Earl Ray Tomblin a déclaré l'état d'urgence dans neuf comtés à la suite de la fuite d'un produit chimique utilisé dans l'industrie du charbon . Le déversement s'est produit le long de la rivière Elk à Charleston en virginie occidentale, la capitale de l'État américain.
Les responsables sanitaires de l'état conseillent aux résidents de n'utiliser l'eau du robinet qu'uniquement pour les chasses d'eau et la lutte contre les incendies .
Le Dr Rahul Gupta , agent de santé pour la ville de Charleston et du comté de Putnam , a ordonné la fermeture de tous les restaurants , les salons de tatouage et les écoles qui recoivent l'eau de la compagnie American Water West Virginia .
Un représentant de la société incriminée dans cette fuite accidentelle n'a pas voulu répondre aux demandes d'explications de la presse.
© Nature Alerte
Une cuve contenant un produit chimique, le toluène, a explosé et pris feu jeudi, dans une raffinerie de Shell près de Cologne (ouest de l'Allemagne), sans faire de victime mais provoquant un important dégagement de fumée, a annoncé le groupe pétrolier.
"Cet après-midi, vers 14H00 GMT, une cuve de la raffinerie de Shell Deutschland Oil à Cologne-Godorf a pris feu. A cette occasion, il s'est produit un important dégagement d'une fumée sombre", a indiqué Shell dans un communiqué.
Sur le site internet de la ville de Cologne, les pompiers ont évoqué une "explosion" à l'origine du sinistre, mais qui n'aurait fait "aucun blessé". Quelque 130 pompiers ont été envoyés sur place, mais l'incendie était sous contrôle, ont-ils encore précisé.
Shell a cependant ajouté que la sirène d'alarme du site a été déclenchée, pour recommander aux habitants de garder fenêtres et portes bien fermées et d'éviter les déplacements à l'extérieur.
Le toluène est un produit utilisé notamment dans l'industrie pétrolière, qui peut être irritant pour la peau, les yeux ou le système respiratoire.
"Cet après-midi, vers 14H00 GMT, une cuve de la raffinerie de Shell Deutschland Oil à Cologne-Godorf a pris feu. A cette occasion, il s'est produit un important dégagement d'une fumée sombre", a indiqué Shell dans un communiqué.
Sur le site internet de la ville de Cologne, les pompiers ont évoqué une "explosion" à l'origine du sinistre, mais qui n'aurait fait "aucun blessé". Quelque 130 pompiers ont été envoyés sur place, mais l'incendie était sous contrôle, ont-ils encore précisé.
Shell a cependant ajouté que la sirène d'alarme du site a été déclenchée, pour recommander aux habitants de garder fenêtres et portes bien fermées et d'éviter les déplacements à l'extérieur.
Le toluène est un produit utilisé notamment dans l'industrie pétrolière, qui peut être irritant pour la peau, les yeux ou le système respiratoire.
La disparition progressive des grands carnivores comme les lions, les loups ou les pumas menace les écosystèmes de la planète, prévient une équipe internationale de scientifiques à l'origine d'un appel lancé jeudi pour protéger ces prédateurs.
Plus de 75% des 31 espèces de ces animaux voient leur population se réduire et 17 d'entre elles sont désormais cantonnées à moins de la moitié du territoire qu'elles occupaient initialement, indique une étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 janvier.
Les grands carnivores ont déjà été largement exterminés dans un grand nombre de pays développés, en Europe occidentale et dans l'est des États-Unis notamment. Et cette chasse menée partout dans le monde, déplorent les scientifiques.
Pourtant, font-ils valoir, tout indique qu'ils jouent un rôle crucial pour maintenir le délicat équilibre des écosystèmes.
«À l'échelle planétaire, nous perdons nos grands carnivores», souligne William Ripple, professeur au département des écosystèmes forestiers de l'Université de l'État d'Oregon et principal auteur de cette recherche.
«Nombre de ces animaux sont menacés alors que leurs territoires se réduisent rapidement. Et une majorité d'entre eux risquent l'extinction, localement ou à l'échelle du globe», a-t-il insisté, jugeant «paradoxal que ces espèces disparaissent au moment où nous prenons conscience de leur importance dans le maintien de l'équilibre écologique.»
Ces scientifiques américains, européens et australiens estiment qu'il est temps de lancer une initiative mondiale pour réintroduire ces animaux dans la nature et reconstituer leurs populations à l'instar de la «Large Carnivore Initiative» en Europe. Celle-ci vise à réintroduire les loups, les lynx et les ours bruns dans leur habitat naturel.
Pour leurs travaux, M. Ripple et ses collègues se sont concentrés sur sept espèces dont l'impact sur l'écosystème a fait l'objet de nombreuses études. Il s'agit du lion africain, du lynx européen, du léopard, du loup gris, du puma, de la loutre de mer et du dingo en Australie.
«La nature est interdépendante»
Ces différentes recherches montrent qu'une diminution des populations de pumas et des loups dans le parc de Yellowstone a entraîné un accroissement du nombre d'animaux se nourrissant des feuilles d'arbres et d'arbustes, comme les cervidés. Ce phénomène perturbe la croissance de la végétation et affecte les oiseaux et les petits mammifères, expliquent les auteurs.
En Europe, la disparition des lynx a été liée à la surpopulation de chevreuils et de lièvres, tandis que la disparition d'un grand nombre de lions et de léopards en Afrique a provoqué une explosion du nombre de babouins olive qui s'attaquent aux récoltes et aux troupeaux.
Enfin, la diminution des populations de loutres en Alaska a entraîné un fort accroissement des oursins et une réduction des algues brunes dont ils se nourrissent.
«La nature est interdépendante comme l'indiquent ces études à Yellowstone et ailleurs dans le monde. Elles révèlent comment une espèce affecte d'autres espèces de différentes manières» et l'ensemble de l'écosystème, relève M. Ripple.
Ainsi, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique.
Mais, reconnaissent les auteurs de cette étude, il sera très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs. Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps pour protéger leurs bétails et leur communauté, notent-ils.
Les groupes américains de défense de la faune et la flore ne sont ainsi pas parvenus à s'opposer à la levée de la protection fédérale des loups dans le Montana et l'Idaho en 2011, suivis en 2012 par le Wyoming sous la pression des éleveurs.
Source: © AFP
Plus de 75% des 31 espèces de ces animaux voient leur population se réduire et 17 d'entre elles sont désormais cantonnées à moins de la moitié du territoire qu'elles occupaient initialement, indique une étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 janvier.
Les grands carnivores ont déjà été largement exterminés dans un grand nombre de pays développés, en Europe occidentale et dans l'est des États-Unis notamment. Et cette chasse menée partout dans le monde, déplorent les scientifiques.
Pourtant, font-ils valoir, tout indique qu'ils jouent un rôle crucial pour maintenir le délicat équilibre des écosystèmes.
«À l'échelle planétaire, nous perdons nos grands carnivores», souligne William Ripple, professeur au département des écosystèmes forestiers de l'Université de l'État d'Oregon et principal auteur de cette recherche.
«Nombre de ces animaux sont menacés alors que leurs territoires se réduisent rapidement. Et une majorité d'entre eux risquent l'extinction, localement ou à l'échelle du globe», a-t-il insisté, jugeant «paradoxal que ces espèces disparaissent au moment où nous prenons conscience de leur importance dans le maintien de l'équilibre écologique.»
Ces scientifiques américains, européens et australiens estiment qu'il est temps de lancer une initiative mondiale pour réintroduire ces animaux dans la nature et reconstituer leurs populations à l'instar de la «Large Carnivore Initiative» en Europe. Celle-ci vise à réintroduire les loups, les lynx et les ours bruns dans leur habitat naturel.
Pour leurs travaux, M. Ripple et ses collègues se sont concentrés sur sept espèces dont l'impact sur l'écosystème a fait l'objet de nombreuses études. Il s'agit du lion africain, du lynx européen, du léopard, du loup gris, du puma, de la loutre de mer et du dingo en Australie.
«La nature est interdépendante»
Ces différentes recherches montrent qu'une diminution des populations de pumas et des loups dans le parc de Yellowstone a entraîné un accroissement du nombre d'animaux se nourrissant des feuilles d'arbres et d'arbustes, comme les cervidés. Ce phénomène perturbe la croissance de la végétation et affecte les oiseaux et les petits mammifères, expliquent les auteurs.
En Europe, la disparition des lynx a été liée à la surpopulation de chevreuils et de lièvres, tandis que la disparition d'un grand nombre de lions et de léopards en Afrique a provoqué une explosion du nombre de babouins olive qui s'attaquent aux récoltes et aux troupeaux.
Enfin, la diminution des populations de loutres en Alaska a entraîné un fort accroissement des oursins et une réduction des algues brunes dont ils se nourrissent.
«La nature est interdépendante comme l'indiquent ces études à Yellowstone et ailleurs dans le monde. Elles révèlent comment une espèce affecte d'autres espèces de différentes manières» et l'ensemble de l'écosystème, relève M. Ripple.
Ainsi, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique.
Mais, reconnaissent les auteurs de cette étude, il sera très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs. Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps pour protéger leurs bétails et leur communauté, notent-ils.
Les groupes américains de défense de la faune et la flore ne sont ainsi pas parvenus à s'opposer à la levée de la protection fédérale des loups dans le Montana et l'Idaho en 2011, suivis en 2012 par le Wyoming sous la pression des éleveurs.
Source: © AFP
Les lions d' Afrique de l'Ouest sont au bord de Extinction , c'est ce que conclu une nouvelle étude après d'éprouvantes recherches commencées en 2005. Les lions d' Afrique de l'Ouest, une espèce distincte de leurs congénères de l'Est et du Sud du continent africain, étaient censés habiter et se reproduire dans 21 zones protégées .
Mais l'équipe de recherche a pu constaté aucun signe de lions dans les trois quart des zones de protection de l'animal, ils ont en revanche rencontré de nombreux braconniers agressifs, et, dans certains pays des groupes rebelles, rapporte la revue "Scientific American ".
Les lions ne vivent plus que dans quatre des zones protégées , on en dénombre seulement 400 d'entre eux pour seulement 250 adultes dans la totalité des zones . Soit environ un pour 1.000 kilomètres carrés. Leur répartition les ont aujourd'hui totalement isolé les uns des autres.
En revanche des preuves de succès de reproduction dans les quatre domaines où il se trouvent existent.
«Nous savons finalement où les lions vivent », reprend le coordonnateur du programme , «et c'est là où nous devons investir tous nos efforts pour les sauver .
© Nature Alerte
Mais l'équipe de recherche a pu constaté aucun signe de lions dans les trois quart des zones de protection de l'animal, ils ont en revanche rencontré de nombreux braconniers agressifs, et, dans certains pays des groupes rebelles, rapporte la revue "Scientific American ".
Les lions ne vivent plus que dans quatre des zones protégées , on en dénombre seulement 400 d'entre eux pour seulement 250 adultes dans la totalité des zones . Soit environ un pour 1.000 kilomètres carrés. Leur répartition les ont aujourd'hui totalement isolé les uns des autres.
En revanche des preuves de succès de reproduction dans les quatre domaines où il se trouvent existent.
«Nous savons finalement où les lions vivent », reprend le coordonnateur du programme , «et c'est là où nous devons investir tous nos efforts pour les sauver .
© Nature Alerte
La fermeture de bibliothèques du ministère des Pêches et des Océans du Canada et la destruction des ouvrages scientifiques qu'elles contenaient suscitent la consternation et la colère des chercheurs canadiens qui y voient une décision "idéologique".
Unique pays de la planète à être bordé par trois océans (Arctique, Atlantique et Pacifique), le Canada a accumulé au fil des années une rare collection d'ouvrages scientifiques spécialisés sur la vie marine.
De l'avis du gouvernement conservateur de Stephen Harper, porté au pouvoir de 2006 avec la promesse de réduire la taille de l'Etat et le poids des impôts, le maintien en activité des 11 bibliothèques spécialisées dans ce domaine, et financées par le ministère des Pêches, constitue un fardeau superflu.
Un total de 86% des utilisateurs sont des fonctionnaires et en moyenne seulement 5 à 12 personnes extérieures au ministère "ont visité nos 11 bibliothèques chaque année", s'est défendu cette semaine la ministre des Pêches, Gail Shea.
"Il n'est pas équitable pour les contribuables de payer pour des bibliothèques que très peu de gens utilisent", a-t-elle plaidé.
Et de fait, depuis le printemps dernier, au moins 7 des 11 bibliothèques de son ministère ont été fermées, dans un quasi-anonymat.
Le gouvernement fédéral a pris cette "décision idéologique" car il est conscient que "le Canadien moyen n'attache que peu d'importance" aux questions maritimes, note auprès de l'AFP Jeff Hutchings, chercheur à l'université Dalhousie d'Halifax (est du Canada).
Ancien président d'un comité d'experts sur la biodiversité mandaté par la Société Royale du Canada, il s'inquiète en particulier de la disparition du contenu scientifique portant sur "les conditions de vie des environnements marins avant la pression de la pêche ou le changement climatique".
La fermeture de l'Institut sur l'eau douce de Winnipeg (centre) a en particulier suscité un vif émoi dans la communauté scientifique: certains ouvrages qui s'y trouvaient dataient des années 1880 et n'étaient disponibles nulle part ailleurs, a déploré au quotidien Globe and Mail Burton Ayles, ancien haut responsable du ministère des Pêches et ex-directeur dudit institut.
"C'est une tragédie nationale menée sous le prétexte faux de l'économie budgétaire", accuse de son côté Peter Wells, chercheur émérite à l'Institut océanographique international d'Halifax.
Pour beaucoup d'universitaires, la décision d'Ottawa n'est pas anodine. Le gouvernement de M. Harper s'est retiré en 2012 du protocole de Kyoto, pourtant signé par le Canada, et plusieurs élus conservateurs ont maintes fois remis en question la réalité du réchauffement de la planète.
Des ouvrages numérisés
"Ce gouvernement n'aime pas les données scientifiques portant sur les questions environnementales", tranche M. Wells.
"Au cours des deux dernières années, plusieurs installations scientifiques nationales ont été fermées, on a érigé des barrières pour empêcher aux scientifiques du gouvernement de s'exprimer publiquement... tout ceci est symbolique, mais d'une mauvaise manière", regrette le professeur Hutchings.
Dans les faits, personne ne connaît réellement le sort qui a été réservé aux ouvrages des sept bibliothèques fermées. Seuls ceux qui "n'ont pas trouvé preneur" ont été "recyclés de façon écologique", a indiqué la ministre Shea, niant que des livres aient pu être jetés au feu comme l'ont affirmé des chercheurs.
Le gouvernement affirme que tout le contenu des bibliothèques sera, ou est déjà, accessible en ligne. "La numérisation des ouvrages supprimés n'a eu lieu que si une demande spécifique a été déposée", rétorque M. Hutchings.
De toute manière, ajoute-t-il, chercher une information en feuilletant un livre n'a rien de comparable avec une recherche sur un écran.
Selon Peter Wells, les bibliothèques d'autres ministères sont également progressivement touchées par ces mesures.
En corolaire de la disparition de ces bibliothèques, des programmes entiers de recherche ont été fermés et certains scientifiques concernés ont commencé à s'expatrier pour poursuivre leurs travaux.
"Si j'étais un jeune chercheur, je serais découragé et je partirais à l'étranger", jure M. Wells, 67 ans.
Source: © AFP
Unique pays de la planète à être bordé par trois océans (Arctique, Atlantique et Pacifique), le Canada a accumulé au fil des années une rare collection d'ouvrages scientifiques spécialisés sur la vie marine.
De l'avis du gouvernement conservateur de Stephen Harper, porté au pouvoir de 2006 avec la promesse de réduire la taille de l'Etat et le poids des impôts, le maintien en activité des 11 bibliothèques spécialisées dans ce domaine, et financées par le ministère des Pêches, constitue un fardeau superflu.
Un total de 86% des utilisateurs sont des fonctionnaires et en moyenne seulement 5 à 12 personnes extérieures au ministère "ont visité nos 11 bibliothèques chaque année", s'est défendu cette semaine la ministre des Pêches, Gail Shea.
"Il n'est pas équitable pour les contribuables de payer pour des bibliothèques que très peu de gens utilisent", a-t-elle plaidé.
Et de fait, depuis le printemps dernier, au moins 7 des 11 bibliothèques de son ministère ont été fermées, dans un quasi-anonymat.
Le gouvernement fédéral a pris cette "décision idéologique" car il est conscient que "le Canadien moyen n'attache que peu d'importance" aux questions maritimes, note auprès de l'AFP Jeff Hutchings, chercheur à l'université Dalhousie d'Halifax (est du Canada).
Ancien président d'un comité d'experts sur la biodiversité mandaté par la Société Royale du Canada, il s'inquiète en particulier de la disparition du contenu scientifique portant sur "les conditions de vie des environnements marins avant la pression de la pêche ou le changement climatique".
La fermeture de l'Institut sur l'eau douce de Winnipeg (centre) a en particulier suscité un vif émoi dans la communauté scientifique: certains ouvrages qui s'y trouvaient dataient des années 1880 et n'étaient disponibles nulle part ailleurs, a déploré au quotidien Globe and Mail Burton Ayles, ancien haut responsable du ministère des Pêches et ex-directeur dudit institut.
"C'est une tragédie nationale menée sous le prétexte faux de l'économie budgétaire", accuse de son côté Peter Wells, chercheur émérite à l'Institut océanographique international d'Halifax.
Pour beaucoup d'universitaires, la décision d'Ottawa n'est pas anodine. Le gouvernement de M. Harper s'est retiré en 2012 du protocole de Kyoto, pourtant signé par le Canada, et plusieurs élus conservateurs ont maintes fois remis en question la réalité du réchauffement de la planète.
Des ouvrages numérisés
"Ce gouvernement n'aime pas les données scientifiques portant sur les questions environnementales", tranche M. Wells.
"Au cours des deux dernières années, plusieurs installations scientifiques nationales ont été fermées, on a érigé des barrières pour empêcher aux scientifiques du gouvernement de s'exprimer publiquement... tout ceci est symbolique, mais d'une mauvaise manière", regrette le professeur Hutchings.
Dans les faits, personne ne connaît réellement le sort qui a été réservé aux ouvrages des sept bibliothèques fermées. Seuls ceux qui "n'ont pas trouvé preneur" ont été "recyclés de façon écologique", a indiqué la ministre Shea, niant que des livres aient pu être jetés au feu comme l'ont affirmé des chercheurs.
Le gouvernement affirme que tout le contenu des bibliothèques sera, ou est déjà, accessible en ligne. "La numérisation des ouvrages supprimés n'a eu lieu que si une demande spécifique a été déposée", rétorque M. Hutchings.
De toute manière, ajoute-t-il, chercher une information en feuilletant un livre n'a rien de comparable avec une recherche sur un écran.
Selon Peter Wells, les bibliothèques d'autres ministères sont également progressivement touchées par ces mesures.
En corolaire de la disparition de ces bibliothèques, des programmes entiers de recherche ont été fermés et certains scientifiques concernés ont commencé à s'expatrier pour poursuivre leurs travaux.
"Si j'étais un jeune chercheur, je serais découragé et je partirais à l'étranger", jure M. Wells, 67 ans.
Source: © AFP
jeudi 9 janvier 2014
Une étude britannique, publiée le 8 janvier, souligne que les besoins de pollinisation ont augmenté cinq fois plus vite que le nombre d'abeilles entre 2005 et 2010. Les chercheurs de l'Université de Reading mettent en cause le développement des cultures oléagineuses, notamment utilisées dans les agrocarburants.
« L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards de ces insectes, pour correctement polliniser ses cultures », complètent ces derniers. Les principaux pays concernées seraient la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. L'agriculture serait ainsi de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons etc), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables.
« Nous allons vers une catastrophe à moins d'agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés. Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe. Les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n'y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d'aider les insectes à assurer la pollinisation », concluent les chercheurs.
Source: © La france agricole
« L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards de ces insectes, pour correctement polliniser ses cultures », complètent ces derniers. Les principaux pays concernées seraient la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. L'agriculture serait ainsi de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons etc), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables.
« Nous allons vers une catastrophe à moins d'agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés. Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe. Les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n'y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d'aider les insectes à assurer la pollinisation », concluent les chercheurs.
Source: © La france agricole
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