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mardi 17 novembre 2015
09:34
Au moins 80.000 personnes ont été touchées par des crues soudaines au Sri Lanka tandis que des milliers d'autres ont été déplacées, a déclaré le Centre de gestion des catastrophes du pays .
Des équipes de secours sont actuellement dans les zones les plus touchées. Plus de 700 soldats de l'armée sont également déployés dans la partie nord de l'île.
Selon la Croix-Rouge du Sri Lanka , le nord du pays a été le plus touchées par les fortes pluies.
© Nature Alerte
Des équipes de secours sont actuellement dans les zones les plus touchées. Plus de 700 soldats de l'armée sont également déployés dans la partie nord de l'île.
Selon la Croix-Rouge du Sri Lanka , le nord du pays a été le plus touchées par les fortes pluies.
© Nature Alerte
09:32
Quatre nouveaux corps ont été retrouvés après qu'un gigantesque glissement de terrain a enseveli près de 30 habitations dans la province chinoise du Zhejiang (est), faisant passer le bilan de cette catastrophe à 25 morts. Douze personnes sont toujours portées disparues.
Ce glissement de terrain, survenu vendredi soir dans le village de Lidong de l'arrondissement de Liandu, dans la ville de Lishui, a enseveli 27 maisons sous de la boue et des roches.
La pluie, qui a commencé à s'abattre lundi et qui devrait se poursuivre tout au long de la semaine, entrave les secours. Les météorologues ont mis en garde les quelque 2.300 secouristes mobilisés contre de nouveaux dangers.
Cinquante psychologues professionnels ont été dépêchés pour offrir leur aide aux familles des victimes.
Des membres du ministère du Territoire et des Ressources ont été envoyés depuis Beijing pour mener des inspections dans la zone montagneuse voisine et préparer l'organisation de l'évacuation.
Plus de 300 villageois ont été relogés.
© Chine Nouvelle - Xinhua
Ce glissement de terrain, survenu vendredi soir dans le village de Lidong de l'arrondissement de Liandu, dans la ville de Lishui, a enseveli 27 maisons sous de la boue et des roches.
La pluie, qui a commencé à s'abattre lundi et qui devrait se poursuivre tout au long de la semaine, entrave les secours. Les météorologues ont mis en garde les quelque 2.300 secouristes mobilisés contre de nouveaux dangers.
Cinquante psychologues professionnels ont été dépêchés pour offrir leur aide aux familles des victimes.
Des membres du ministère du Territoire et des Ressources ont été envoyés depuis Beijing pour mener des inspections dans la zone montagneuse voisine et préparer l'organisation de l'évacuation.
Plus de 300 villageois ont été relogés.
© Chine Nouvelle - Xinhua
09:30
L'eau potable de Morgantown contient des niveaux menaçants d'un sous-produit chimique issu de la fracturation et qui peut causer le cancer, affirment des experts.
En soi, ce bromure, un composé de sel qui est naturellement produit et également fréquemment retrouvé dans les rejets de la fracturation et l'exploitation minière, est de peu d'intérêt.
Mais lorsqu'il est mélangé avec du chlore, un produit chimique couramment utilisé pour rendre l'eau potable, il peut devenir cancérigène, selon le Dr Alan Ducatman, professeur de santé publique à l'Université West Virginia.
Si des personnes sont exposées à ce composé produit en combinant du bromure et du chlore, mélange connu sous le nom de trihalométhane, pendant un temps prolongé, il peut causer un cancer, même à des quantités relativement faibles.
Depuis le début de nos test en 2009, la rivière Monongahela, qui est la principale source d'eau potable de Morgantown, a été contrôlé positif à des niveaux élevés de bromure un certain nombre de fois, selon le Dr Paul Ziemkiewics, directeur de l'Institut West Virginia Water Research. Ces niveaux accrus de bromure semblent venir des eaux usées produites lors du processus de fracturation hydraulique effectué prés de la riviére.
"Si le ciment des pipelines de fracturation présente des fissures, leur fluide et leurs gaz composés peuvent fuir et pénétrer dans les eaux souterraines peu profondes", a déclaré Ziemkiewics.
Le Département de l'environnement de l'Ouest de la Virginie a délivré des permis de forage à plusieurs entreprises de fracturation tout le long de la rivière , a déclaré Marc verre, consultants en environnement à Morgantown.
Selon la Commission des services publics de Morgantown, il y a actuellement 342 puits en activité situés dans le bassin versant de la rivière, mais un site de fracturation est particulièrement préoccupant pour les responsables Morgantown.
Son site d'exploitation se situe dans le parc industriel de Morgantown juste au-dessus de la rivière, a quelques encablures seulement du système de prise d'eau de la ville.
Des niveaux élevés de bromure avaient déjà été constaté en 2010, mais en Mars 2011, la WVDEP avait pourtant donné son feu vert à l'exploitation du site. Depuis les niveaux bromure ont continué à augmenter, puis se sont stabilisés vers 2013.
Mais depuis l'été dernier, les niveaux de bromure ont recommencé à augmenter, selon les tests efectués par le MUB.
Pourtant l'année dernière, le conseil municipal de Morgantown avait demandé à la société Northeast Energy de construire des installations de confinement secondaire sur leurs sites d'exploitation et lui avait demander de veiller scrupuleusement à ce que leurs eaux usées ne fuient pas dans la rivière. Mais les dirigeants ont tout bonnement refusé, en affirmant que selon la loi ils n'étaient pas tenu de le faire
La compagnie prévoit même de forer deux nouveaux puits d'injection profondes près des deux puits déjà existants. Le forage devrait commencer dans les prochains jours. Le conseil municipal de Morgantown a pourtant tout tenté pour les interdire, mais la Northeast Energy a poursuivi la ville en justice, et cette interdiction a été annulée par le juge.
La veine de schiste de Marcellus s'étend à travers toute la Virginie-Occidentale ainsi qu'en Pennsylvanie et dans l'Ohio. Des dizaines d'entreprises y utilisent la méthode de la fracturation hydraulique dans la région pour en libérer les gaz qui y sont enfermés. Il y au moins 5.000 sites de fracturation en Virginie-Occidentale, les experts prédisent qu'il y aura 50.000 puits sur la veine de Marcellus dans les prochaines années.
© Nature Alerte
En soi, ce bromure, un composé de sel qui est naturellement produit et également fréquemment retrouvé dans les rejets de la fracturation et l'exploitation minière, est de peu d'intérêt.
Mais lorsqu'il est mélangé avec du chlore, un produit chimique couramment utilisé pour rendre l'eau potable, il peut devenir cancérigène, selon le Dr Alan Ducatman, professeur de santé publique à l'Université West Virginia.
Si des personnes sont exposées à ce composé produit en combinant du bromure et du chlore, mélange connu sous le nom de trihalométhane, pendant un temps prolongé, il peut causer un cancer, même à des quantités relativement faibles.
Depuis le début de nos test en 2009, la rivière Monongahela, qui est la principale source d'eau potable de Morgantown, a été contrôlé positif à des niveaux élevés de bromure un certain nombre de fois, selon le Dr Paul Ziemkiewics, directeur de l'Institut West Virginia Water Research. Ces niveaux accrus de bromure semblent venir des eaux usées produites lors du processus de fracturation hydraulique effectué prés de la riviére.
"Si le ciment des pipelines de fracturation présente des fissures, leur fluide et leurs gaz composés peuvent fuir et pénétrer dans les eaux souterraines peu profondes", a déclaré Ziemkiewics.
Le Département de l'environnement de l'Ouest de la Virginie a délivré des permis de forage à plusieurs entreprises de fracturation tout le long de la rivière , a déclaré Marc verre, consultants en environnement à Morgantown.
Selon la Commission des services publics de Morgantown, il y a actuellement 342 puits en activité situés dans le bassin versant de la rivière, mais un site de fracturation est particulièrement préoccupant pour les responsables Morgantown.
Son site d'exploitation se situe dans le parc industriel de Morgantown juste au-dessus de la rivière, a quelques encablures seulement du système de prise d'eau de la ville.
Des niveaux élevés de bromure avaient déjà été constaté en 2010, mais en Mars 2011, la WVDEP avait pourtant donné son feu vert à l'exploitation du site. Depuis les niveaux bromure ont continué à augmenter, puis se sont stabilisés vers 2013.
Mais depuis l'été dernier, les niveaux de bromure ont recommencé à augmenter, selon les tests efectués par le MUB.
Pourtant l'année dernière, le conseil municipal de Morgantown avait demandé à la société Northeast Energy de construire des installations de confinement secondaire sur leurs sites d'exploitation et lui avait demander de veiller scrupuleusement à ce que leurs eaux usées ne fuient pas dans la rivière. Mais les dirigeants ont tout bonnement refusé, en affirmant que selon la loi ils n'étaient pas tenu de le faire
La compagnie prévoit même de forer deux nouveaux puits d'injection profondes près des deux puits déjà existants. Le forage devrait commencer dans les prochains jours. Le conseil municipal de Morgantown a pourtant tout tenté pour les interdire, mais la Northeast Energy a poursuivi la ville en justice, et cette interdiction a été annulée par le juge.
La veine de schiste de Marcellus s'étend à travers toute la Virginie-Occidentale ainsi qu'en Pennsylvanie et dans l'Ohio. Des dizaines d'entreprises y utilisent la méthode de la fracturation hydraulique dans la région pour en libérer les gaz qui y sont enfermés. Il y au moins 5.000 sites de fracturation en Virginie-Occidentale, les experts prédisent qu'il y aura 50.000 puits sur la veine de Marcellus dans les prochaines années.
© Nature Alerte
dimanche 15 novembre 2015
14:57
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a jugé « improbable » le risque cancérogène du glyphosate, élément chimique largement utilisé dans les désherbants, dont le Roundup de Monsanto, dans un rapport publié jeudi 12 novembre.
Elle ne propose donc pas que l’élément soit catégorisé comme cancérogène dans la réglementation de l’Union européenne sur les substances chimiques.
L’EFSA a mené son étude dans le cadre du processus légal de renouvellement de l’autorisation du glyphosate dans l’UE. Le rapport réalisé par un groupe composé de scientifiques de l’EFSA et de représentants des organismes d’évaluation des risques de chacun des Etats membres, doit éclairer la Commission européenne, qui décidera de garder ou non le glyphosate sur la liste de l’UE des substances actives autorisées. Les Etats doivent de leur côté réévaluer les pesticides contenant du glyphosate autorisés sur leur territoire.
« Nous allons examiner attentivement l’étude et les conclusions de l’EFSA. Nous avons jusqu’à juin prochain pour prendre une décision, en consultation avec les Etats membres », a réagi un porte-parole de la Commission européenne lors d’un point presse.
La question du glyphosate a déclenché des avis divergents. En mars, une agence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’avait classé comme cancérogène « probable pour l’homme », et en France, la ministre de l’environnement Ségolène Royal avait décidé en juin d’interdire la vente aux particuliers d’herbicides en contenant.
Un nouveau « seuil de sécurité toxicologique »
L’EFSA établit également, pour la première fois, un « seuil de sécurité toxicologique », nommé « dose aiguë de référence », qui est la quantité qui peut être ingérée sur une brève période de temps sans être nocive pour la santé : elle a été fixée à 0,5 mg/kg de poids corporel par jour.
« L’EFSA s’appuiera sur ces nouvelles valeurs toxicologiques lorsqu’elle réexaminera les limites maximales de résidus [la concentration la plus élevée autorisée d’une substance active] dans les aliments [destinés à l’alimentation humaine ou animale] pour le glyphosate », précise l’Autorité, une révision attendue en 2016 en coopération avec les Etats membres.
Source © Le Monde
Elle ne propose donc pas que l’élément soit catégorisé comme cancérogène dans la réglementation de l’Union européenne sur les substances chimiques.
L’EFSA a mené son étude dans le cadre du processus légal de renouvellement de l’autorisation du glyphosate dans l’UE. Le rapport réalisé par un groupe composé de scientifiques de l’EFSA et de représentants des organismes d’évaluation des risques de chacun des Etats membres, doit éclairer la Commission européenne, qui décidera de garder ou non le glyphosate sur la liste de l’UE des substances actives autorisées. Les Etats doivent de leur côté réévaluer les pesticides contenant du glyphosate autorisés sur leur territoire.
« Nous allons examiner attentivement l’étude et les conclusions de l’EFSA. Nous avons jusqu’à juin prochain pour prendre une décision, en consultation avec les Etats membres », a réagi un porte-parole de la Commission européenne lors d’un point presse.
La question du glyphosate a déclenché des avis divergents. En mars, une agence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’avait classé comme cancérogène « probable pour l’homme », et en France, la ministre de l’environnement Ségolène Royal avait décidé en juin d’interdire la vente aux particuliers d’herbicides en contenant.
Un nouveau « seuil de sécurité toxicologique »
L’EFSA établit également, pour la première fois, un « seuil de sécurité toxicologique », nommé « dose aiguë de référence », qui est la quantité qui peut être ingérée sur une brève période de temps sans être nocive pour la santé : elle a été fixée à 0,5 mg/kg de poids corporel par jour.
« L’EFSA s’appuiera sur ces nouvelles valeurs toxicologiques lorsqu’elle réexaminera les limites maximales de résidus [la concentration la plus élevée autorisée d’une substance active] dans les aliments [destinés à l’alimentation humaine ou animale] pour le glyphosate », précise l’Autorité, une révision attendue en 2016 en coopération avec les Etats membres.
Source © Le Monde
14:53
Une mystérieuse boue gélatineuse et violette est apparue sur les abords des côtes du nord de la Norvège.
"Nous ne sommes pas réellement en mesure de savoir actuellement ce que c'est sans une analyse approfondie, sinon qu'il semble que nous soyons face à une énorme hécatombe de méduses en décomposition flottant entre deux eaux" assure le professeur Roger Larsen, agrégé à l'Université de Tromsø.
"Les images que nous avons enregistrés avec nos sondeurs sont totalement atypique. Nous essayons actuellement de recueillir un maximum d'informations pour trouver les réponses, mais je suis absolument sûr que nous n'avons jamais vu ça auparavant ".
L'émergence de cette boue visqueuse violette a été signalé par les pêcheurs de la région dés la fin Août dernier sur une large ceinture de 200m autour du fjord de Lyngen.
Nous parlons désormais de millions de mètres cubes dans plusieurs zones maritimes, mais le mystére reste entier et sans réponse
Lundi, Tone Falkenhaug et Jan Helge Fosså, océanographes de l'Institut norvégien de recherche marine ont fait valoir que cette substance pourrait avoir été causé par une invasion gigantesque de méduse Cnétophores cigare qui se serait ensuite partiellement désintégrée.
© Nature Alerte
"Nous ne sommes pas réellement en mesure de savoir actuellement ce que c'est sans une analyse approfondie, sinon qu'il semble que nous soyons face à une énorme hécatombe de méduses en décomposition flottant entre deux eaux" assure le professeur Roger Larsen, agrégé à l'Université de Tromsø.
"Les images que nous avons enregistrés avec nos sondeurs sont totalement atypique. Nous essayons actuellement de recueillir un maximum d'informations pour trouver les réponses, mais je suis absolument sûr que nous n'avons jamais vu ça auparavant ".
L'émergence de cette boue visqueuse violette a été signalé par les pêcheurs de la région dés la fin Août dernier sur une large ceinture de 200m autour du fjord de Lyngen.
Nous parlons désormais de millions de mètres cubes dans plusieurs zones maritimes, mais le mystére reste entier et sans réponse
Lundi, Tone Falkenhaug et Jan Helge Fosså, océanographes de l'Institut norvégien de recherche marine ont fait valoir que cette substance pourrait avoir été causé par une invasion gigantesque de méduse Cnétophores cigare qui se serait ensuite partiellement désintégrée.
© Nature Alerte
14:47
Il perdrait cinq milliards de tonnes par an. Un vaste glacier du nord-est du Groenland connaît une fonte accélérée ces dernières années sous l’effet du réchauffement climatique. Il risque ainsi de déstabiliser une autre grande calotte glaciaire voisine, révèle une étude jeudi.
Ce glacier, le Zachariae Isstrom, était stable jusqu’au début des années 2000 mais sa fonte, depuis, entraîne une disparition de sa partie qui flotte sur l’océan. Et le rythme de cette disparition a triplé depuis 2012, précisent les scientifiques, dont la recherche paraît dans la revue américaine Science.
« Avec de la chance, cela prendra plusieurs siècles »
Ainsi de 2002 à 2014, la plateforme flottante du glacier s’est réduite de 95 %. Ce recul rapide menace aussi de déstabiliser un autre grand glacier plus au nord, le Nioghalvfjerdsfjorden, encore protégé par une colline. « C’est la première fois qu’on voit un énorme glacier dans le nord du Groenland, une région froide qui jusque-là ne montrait pas de changement, qui se met à perdre de sa masse de manière accélérée », souligne Jérémie Mouginot, chercheur au département de géophysique de l’université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.
« Le glacier a perdu 40 milliards de tonnes de glace depuis 2003 à raison de cinq milliards de tonnes par an et il pourrait doubler cette perte, voire davantage », estime ce scientifique, précisant que 40 milliards de tonnes équivaut déjà à une montée du niveau de la mer de 0,1 millimètre. Mais, « si les deux glaciers étudiés dans cette étude, qui représentent ensemble 12 % des glaces du Groenland, fondaient complètement, cela ferait monter les océans d’un mètre. Avec de la chance, cela prendra plusieurs siècles », ajoute le glaciologue.
« Le réchauffement de l’océan a probablement joué un rôle majeur »
Utilisant des mesures obtenues avec des observations aériennes et par satellites fournies par plusieurs agences spatiales dont la Nasa, ces chercheurs ont pu déterminer que le socle du glacier Zachariae Isstrom s’érode rapidement au contact des eaux plus chaudes de l’océan. La température de l’eau a augmenté de plus d’un degré Celsius entre 1997 et 2010.
« Le réchauffement de l’océan a probablement joué un rôle majeur pour déclencher le recul de ce glacier », pointe Jérémie Mouginot. Toutefois, « nous avons besoin de davantage d’observations et de mesures océanographiques dans ces zones sensibles du Groenland pour pouvoir faire des projections », estime-t-il.
Comme le montre cette nouvelle étude, le changement climatique érode de plus en plus des glaciers situés près du pôle Nord où il fait le plus froid, relève Jérémie Mouginot. « Si les températures du globe continuent à grimper, il y a un risque que des régions encore plus froides comme l’Antarctique de l’est se mettent aussi à fondre », craint-il.
Source © Le Monde
Ce glacier, le Zachariae Isstrom, était stable jusqu’au début des années 2000 mais sa fonte, depuis, entraîne une disparition de sa partie qui flotte sur l’océan. Et le rythme de cette disparition a triplé depuis 2012, précisent les scientifiques, dont la recherche paraît dans la revue américaine Science.
« Avec de la chance, cela prendra plusieurs siècles »
Ainsi de 2002 à 2014, la plateforme flottante du glacier s’est réduite de 95 %. Ce recul rapide menace aussi de déstabiliser un autre grand glacier plus au nord, le Nioghalvfjerdsfjorden, encore protégé par une colline. « C’est la première fois qu’on voit un énorme glacier dans le nord du Groenland, une région froide qui jusque-là ne montrait pas de changement, qui se met à perdre de sa masse de manière accélérée », souligne Jérémie Mouginot, chercheur au département de géophysique de l’université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.
« Le glacier a perdu 40 milliards de tonnes de glace depuis 2003 à raison de cinq milliards de tonnes par an et il pourrait doubler cette perte, voire davantage », estime ce scientifique, précisant que 40 milliards de tonnes équivaut déjà à une montée du niveau de la mer de 0,1 millimètre. Mais, « si les deux glaciers étudiés dans cette étude, qui représentent ensemble 12 % des glaces du Groenland, fondaient complètement, cela ferait monter les océans d’un mètre. Avec de la chance, cela prendra plusieurs siècles », ajoute le glaciologue.
« Le réchauffement de l’océan a probablement joué un rôle majeur »
Utilisant des mesures obtenues avec des observations aériennes et par satellites fournies par plusieurs agences spatiales dont la Nasa, ces chercheurs ont pu déterminer que le socle du glacier Zachariae Isstrom s’érode rapidement au contact des eaux plus chaudes de l’océan. La température de l’eau a augmenté de plus d’un degré Celsius entre 1997 et 2010.
« Le réchauffement de l’océan a probablement joué un rôle majeur pour déclencher le recul de ce glacier », pointe Jérémie Mouginot. Toutefois, « nous avons besoin de davantage d’observations et de mesures océanographiques dans ces zones sensibles du Groenland pour pouvoir faire des projections », estime-t-il.
Comme le montre cette nouvelle étude, le changement climatique érode de plus en plus des glaciers situés près du pôle Nord où il fait le plus froid, relève Jérémie Mouginot. « Si les températures du globe continuent à grimper, il y a un risque que des régions encore plus froides comme l’Antarctique de l’est se mettent aussi à fondre », craint-il.
Source © Le Monde
14:43
Ce jeudi, la Finlande a validé la construction d'un site unique au monde, destiné au stockage "éternel" des déchets nucléaires. Soit pendant 100 000 années.
La Finlande a donné jeudi son feu vert à la construction du premier site de stockage « éternel » de déchets nucléaires au monde, censé conserver ses combustibles usagés pendant 100 000 ans. Le site sera développé dans le laboratoire à profondeur moyenne exploité par Posiva, entreprise chargée de la gestion des déchets nucléaires finlandais.
À 450 m de la surface
Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé avoir « accordé à Posiva une licence pour construire une unité de traitement du combustible nucléaire usagé et un espace de stockage » sur le site d'Olkiluoto (sud-ouest) où Areva construit le futur réacteur EPR de l'électricien finlandais TVO.
Cette immense « cave » creusée dans le granite sera le premier site au monde d'enfouissement permanent de déchets nucléaires à haute activité (HA) en couche géologique profonde. Plongés à 400-450 mètres sous la surface terrestre, ses tunnels accueillant des silos en fonte recouverts d'une couche de cuivre, seront scellés à la bentonite, de l'argile peu indurée (très peu perméable et souple).
En France, la nouvelle loi Macron prévoit le lancement d'une phase pilote pour le laboratoire souterrain de Bure (est). Le projet Cigéo prévoit d'implanter sur ce site à partir de 2025-2030 un « tombeau », à 500 mètres de profondeur, pour les résidus radioactifs les plus dangereux pendant plusieurs dizaines de milliers d'années.
La Finlande a donné jeudi son feu vert à la construction du premier site de stockage « éternel » de déchets nucléaires au monde, censé conserver ses combustibles usagés pendant 100 000 ans. Le site sera développé dans le laboratoire à profondeur moyenne exploité par Posiva, entreprise chargée de la gestion des déchets nucléaires finlandais.
À 450 m de la surface
Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé avoir « accordé à Posiva une licence pour construire une unité de traitement du combustible nucléaire usagé et un espace de stockage » sur le site d'Olkiluoto (sud-ouest) où Areva construit le futur réacteur EPR de l'électricien finlandais TVO.
Cette immense « cave » creusée dans le granite sera le premier site au monde d'enfouissement permanent de déchets nucléaires à haute activité (HA) en couche géologique profonde. Plongés à 400-450 mètres sous la surface terrestre, ses tunnels accueillant des silos en fonte recouverts d'une couche de cuivre, seront scellés à la bentonite, de l'argile peu indurée (très peu perméable et souple).
En France, la nouvelle loi Macron prévoit le lancement d'une phase pilote pour le laboratoire souterrain de Bure (est). Le projet Cigéo prévoit d'implanter sur ce site à partir de 2025-2030 un « tombeau », à 500 mètres de profondeur, pour les résidus radioactifs les plus dangereux pendant plusieurs dizaines de milliers d'années.
14:41
Selon Oxfam, les pays du G20 mobilisent beaucoup plus de fonds pour subventionner les secteurs du charbon et du pétrole que les pays riches pour aider les pays pauvres et vulnérables à s’adapter au changement climatique.
Les chefs d’État et de gouvernement du G20 s’apprêtent à se retrouver pour leur sommet annuel à Antalya (Turquie), les 15 et 16 novembre. Le changement climatique, la croissance inclusive, la réforme du système fiscal international et la crise des réfugiés et des migrants seront à l’ordre du jour.
Sur la période 2013-2014, les pays du G20 ont accordé aux secteurs des énergies fossiles 77 milliards de dollars de subventions par an. En 2014, les pays développés, dont bon nombre seront présents au sommet en Turquie, n’ont consacré que 4 à 5 milliards dollars à l’aide à l’adaptation. Au total, le soutien accordé par le G20 au secteur des énergies fossiles, y compris les investissements publics et les prêts à taux réduit, atteint la coquette somme de 450 milliards de dollars. Il est estimé que, d’ici à 2030, les pays en développement devront débourser 150 milliards de dollars par an pour financer leur adaptation au changement climatique, phénomène exacerbé par les énergies fossiles.
• Les subventions des États-Unis à la production d’énergies fossiles (20,5 milliards de dollars par an) représentent plus de 51 fois l’aide à l’adaptation accordée par le pays (0,4 milliard).
• De même, l’Australie a versé 71 fois plus de subventions aux énergies fossiles (5 milliards de dollars par an) que d’aide à l’adaptation (environ 0,07 milliard).
• L’Allemagne a versé 0,84 milliard de dollars d’aide à l’adaptation, contre 2,8 milliards de subventions aux énergies fossiles, soit au moins 3 fois plus.
• La France, qui sera l’hôte de la conférence des Nations unies sur le climat, a accordé 0,07 milliard de dollars d’aide à l’adaptation, mais 0,125 milliard de subventions aux énergies fossiles.
« Les dirigeants des pays riches du G20 n’ont aucune excuse pour ne pas tenir leurs promesses en matière de financement de la lutte contre le changement climatique, puisqu’ils consacrent des sommes autrement plus importantes à soutenir les secteurs du charbon et du pétrole, souligne Steve Price-Thomas, directeur adjoint du plaidoyer et des campagnes d’Oxfam. Le G20 doit cesser de subventionner les pollueurs pour plutôt faire en sorte que les communautés pauvres reçoivent les fonds dont elles ont besoin pour s’adapter au changement climatique. »
« Oxfam attend des responsables politiques qu’ils engagent la communauté internationale sur la voie d’un accord ambitieux sur le climat, un accord qui permettra d’éviter que le réchauffement de la planète ne prenne des proportions catastrophiques », poursuit Steve Price-Thomas.
Croissance inclusive et fiscalité internationale
Cette année, la croissance inclusive sera un thème majeur du sommet du G20. Les chefs d’État et de gouvernement réunis devraient également adopter un train de réformes proposées par l’OCDE afin de lutter contre les pratiques d’optimisation fiscale des entreprises. Ces réformes représentent une avancée, mais n’empêcheront pas les adeptes de l’évasion fiscale de soustraire aux pays pauvres comme aux pays riches des milliards de dollars de recettes publiques par an.
« Le G20 se déclare en faveur d’une croissance inclusive, mais ne fait pas grand-chose pour s’attaquer au modèle économique qui profite surtout aux grandes fortunes et laisse des millions de personnes souffrir de la faim à travers le monde. Des réformes fondamentales sont nécessaires pour assurer le partage des bénéfices de la croissance économique entre toutes et tous. Cela doit passer par une deuxième génération de réformes beaucoup plus profondes des règles internationales de l’impôt des sociétés, afin que tous les pays, riches et pauvres, puissent percevoir auprès des entreprises les recettes fiscales qui leur sont dues. »
Réfugiés et migrants
Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais autant de personnes n’ont été contraintes de s’exiler. Lors de ce sommet, le G20 devrait examiner les mesures à prendre face à ces mouvements massifs de population. Plus de 2 millions de réfugiés syriens et 230 000 personnes ayant fui des pays comme l’Afghanistan, l’Irak, l’Iran et la Somalie se trouvent actuellement en Turquie. Le pays constitue également une étape importante pour les centaines de milliers de personnes que le désespoir pousse à entreprendre le périlleux voyage vers l’Europe.
« Les hommes et les femmes fuyant un conflit doivent être traités avec dignité et compassion, insiste Steve Price-Thomas. Les pays du G20 doivent tout mettre en œuvre pour aider les réfugiés et les pays qui les accueillent. À Antalya, les chefs d’État et de gouvernement devront décider de débloquer davantage de fonds pour répondre aux besoins des réfugiés dans les pays d’accueil et de contribuer équitablement à l’accueil des réfugiés, en leur offrant des solutions de réinstallation ainsi que des voies légales et plus sûres d’accès à leur pays. Ils doivent veiller à ce que le droit des réfugiés à l’éducation et à l’emploi soit respecté. »
Source © Oxfam International
Les chefs d’État et de gouvernement du G20 s’apprêtent à se retrouver pour leur sommet annuel à Antalya (Turquie), les 15 et 16 novembre. Le changement climatique, la croissance inclusive, la réforme du système fiscal international et la crise des réfugiés et des migrants seront à l’ordre du jour.
Sur la période 2013-2014, les pays du G20 ont accordé aux secteurs des énergies fossiles 77 milliards de dollars de subventions par an. En 2014, les pays développés, dont bon nombre seront présents au sommet en Turquie, n’ont consacré que 4 à 5 milliards dollars à l’aide à l’adaptation. Au total, le soutien accordé par le G20 au secteur des énergies fossiles, y compris les investissements publics et les prêts à taux réduit, atteint la coquette somme de 450 milliards de dollars. Il est estimé que, d’ici à 2030, les pays en développement devront débourser 150 milliards de dollars par an pour financer leur adaptation au changement climatique, phénomène exacerbé par les énergies fossiles.
• Les subventions des États-Unis à la production d’énergies fossiles (20,5 milliards de dollars par an) représentent plus de 51 fois l’aide à l’adaptation accordée par le pays (0,4 milliard).
• De même, l’Australie a versé 71 fois plus de subventions aux énergies fossiles (5 milliards de dollars par an) que d’aide à l’adaptation (environ 0,07 milliard).
• L’Allemagne a versé 0,84 milliard de dollars d’aide à l’adaptation, contre 2,8 milliards de subventions aux énergies fossiles, soit au moins 3 fois plus.
• La France, qui sera l’hôte de la conférence des Nations unies sur le climat, a accordé 0,07 milliard de dollars d’aide à l’adaptation, mais 0,125 milliard de subventions aux énergies fossiles.
« Les dirigeants des pays riches du G20 n’ont aucune excuse pour ne pas tenir leurs promesses en matière de financement de la lutte contre le changement climatique, puisqu’ils consacrent des sommes autrement plus importantes à soutenir les secteurs du charbon et du pétrole, souligne Steve Price-Thomas, directeur adjoint du plaidoyer et des campagnes d’Oxfam. Le G20 doit cesser de subventionner les pollueurs pour plutôt faire en sorte que les communautés pauvres reçoivent les fonds dont elles ont besoin pour s’adapter au changement climatique. »
« Oxfam attend des responsables politiques qu’ils engagent la communauté internationale sur la voie d’un accord ambitieux sur le climat, un accord qui permettra d’éviter que le réchauffement de la planète ne prenne des proportions catastrophiques », poursuit Steve Price-Thomas.
Croissance inclusive et fiscalité internationale
Cette année, la croissance inclusive sera un thème majeur du sommet du G20. Les chefs d’État et de gouvernement réunis devraient également adopter un train de réformes proposées par l’OCDE afin de lutter contre les pratiques d’optimisation fiscale des entreprises. Ces réformes représentent une avancée, mais n’empêcheront pas les adeptes de l’évasion fiscale de soustraire aux pays pauvres comme aux pays riches des milliards de dollars de recettes publiques par an.
« Le G20 se déclare en faveur d’une croissance inclusive, mais ne fait pas grand-chose pour s’attaquer au modèle économique qui profite surtout aux grandes fortunes et laisse des millions de personnes souffrir de la faim à travers le monde. Des réformes fondamentales sont nécessaires pour assurer le partage des bénéfices de la croissance économique entre toutes et tous. Cela doit passer par une deuxième génération de réformes beaucoup plus profondes des règles internationales de l’impôt des sociétés, afin que tous les pays, riches et pauvres, puissent percevoir auprès des entreprises les recettes fiscales qui leur sont dues. »
Réfugiés et migrants
Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais autant de personnes n’ont été contraintes de s’exiler. Lors de ce sommet, le G20 devrait examiner les mesures à prendre face à ces mouvements massifs de population. Plus de 2 millions de réfugiés syriens et 230 000 personnes ayant fui des pays comme l’Afghanistan, l’Irak, l’Iran et la Somalie se trouvent actuellement en Turquie. Le pays constitue également une étape importante pour les centaines de milliers de personnes que le désespoir pousse à entreprendre le périlleux voyage vers l’Europe.
« Les hommes et les femmes fuyant un conflit doivent être traités avec dignité et compassion, insiste Steve Price-Thomas. Les pays du G20 doivent tout mettre en œuvre pour aider les réfugiés et les pays qui les accueillent. À Antalya, les chefs d’État et de gouvernement devront décider de débloquer davantage de fonds pour répondre aux besoins des réfugiés dans les pays d’accueil et de contribuer équitablement à l’accueil des réfugiés, en leur offrant des solutions de réinstallation ainsi que des voies légales et plus sûres d’accès à leur pays. Ils doivent veiller à ce que le droit des réfugiés à l’éducation et à l’emploi soit respecté. »
Source © Oxfam International
14:37
Dans le Tamil Nadu en Inde, les fortes précipitations de la semaine dernière et toujours en cours ainsi que les inondations qui en découlent ont déjà coûté la vie à 48 personnes.
Les écoles et les collèges étaient fermés vendredi dans tout l'état
Pire, les prévisions du Met Office prévoie de fortes averses pour la semaine prochaine, après la formation d'un nouveau creux de basse pression qui s'est formé dans le sud de la mer d'Andaman
De fortes precipitation ont déjà traversé la côte de l'Etat le 9 Novembre dernier en causant de graves inondations. Le district de Cuddalore a été le plus durement touchés.
Jayalalithaa a tenu une réunion pour évaluer la situation à Cuddalore où des mesures de secours et de réhabilitation sont en cours.
© Nature Alerte
Les écoles et les collèges étaient fermés vendredi dans tout l'état
Pire, les prévisions du Met Office prévoie de fortes averses pour la semaine prochaine, après la formation d'un nouveau creux de basse pression qui s'est formé dans le sud de la mer d'Andaman
De fortes precipitation ont déjà traversé la côte de l'Etat le 9 Novembre dernier en causant de graves inondations. Le district de Cuddalore a été le plus durement touchés.
Jayalalithaa a tenu une réunion pour évaluer la situation à Cuddalore où des mesures de secours et de réhabilitation sont en cours.
© Nature Alerte
14:34
Au moins quinze personnes, dont cinq enfants, sont mortes dans des inondations soudaines ayant frappé le sud de l'Iran, a rapporté le site de la télévision d'Etat Irib.
Trois enfants ont été emportés par les flots dans deux bourgades de la province de Fars, tandis que les cinq passagers d'un voiture prise par les eaux d'une rivière en crue, dont deux enfants, sont morts noyés.
Quelque 75 villages de la région de Roudan, à une centaine de km du grand port de Bandar Abbas, sont coupés du monde à cause de ces inondations.
Les dégâts provoqués aux stations d'épuration et aux installations électriques dans 52 autres villages de la province de Kerman sont estimés à 516.000 dollars, selon l'agence de presse Isna. Cette même province avait déjà subi la semaine dernière d'importants dégâts dus à de fortes pluies, évalués à au moins 450.000 dollars, selon Isna.
Source © Le Figaro
Trois enfants ont été emportés par les flots dans deux bourgades de la province de Fars, tandis que les cinq passagers d'un voiture prise par les eaux d'une rivière en crue, dont deux enfants, sont morts noyés.
Quelque 75 villages de la région de Roudan, à une centaine de km du grand port de Bandar Abbas, sont coupés du monde à cause de ces inondations.
Les dégâts provoqués aux stations d'épuration et aux installations électriques dans 52 autres villages de la province de Kerman sont estimés à 516.000 dollars, selon l'agence de presse Isna. Cette même province avait déjà subi la semaine dernière d'importants dégâts dus à de fortes pluies, évalués à au moins 450.000 dollars, selon Isna.
Source © Le Figaro
14:32
Après avoir été inondée la semaine dernière, la région d'Artvin en Turquie est à nouveau confrontée à des précipitations importantes générant de graves inondations.
Au moins trois personnes sont mortes sous les pluies torrentielles et de nombreux glissements de terrain se sont produits dans cette province du nord de la Turquie
Cette zone proche de la mer Noire est fréquemment balayée par des précipitations diluviennes. De l'air froid arrive régulièrement sur un mer chaude, ce qui créé un effet de condensation générant de la pluie forte, parfois orageuse.
La ville d'Artvin a été submergée sous les eaux jeudi matin,et une nouvelle reprise des intempéries est possible en début de semaine prochaine.
© Nature Alerte
Au moins trois personnes sont mortes sous les pluies torrentielles et de nombreux glissements de terrain se sont produits dans cette province du nord de la Turquie
Cette zone proche de la mer Noire est fréquemment balayée par des précipitations diluviennes. De l'air froid arrive régulièrement sur un mer chaude, ce qui créé un effet de condensation générant de la pluie forte, parfois orageuse.
La ville d'Artvin a été submergée sous les eaux jeudi matin,et une nouvelle reprise des intempéries est possible en début de semaine prochaine.
© Nature Alerte
14:30
Le chef des affaires humanitaires des Nations Unies, Stephen O'Brien, a alloué jeudi 17 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d'urgence de l'ONU (CERF) aux efforts d'assistance aux personnes les plus affectées par la sécheresse en cours en Ethiopie, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Cette sécheresse, la plus grave en Ethiopie depuis plusieurs décennies, est en partie due au phénomène climatique mondial El Nino, qui a compromis les pluies d'été. Survenant après un printemps insuffisamment pluvieux, le phénomène a causé une grave insécurité alimentaire, des pénuries d'eau et de nombreux cas de malnutrition, précise OCHA dans un communiqué de presse.
« Il est crucial d'apporter une réponse rapide à cette situation d'urgence. Si nous n'agissons pas dès aujourd'hui, nous serons face à une situation encore plus grave demain, et à des besoins encore plus immenses en 2016 », a déclaré M. O'Brien. « Cet apport du CERF va permettre de fournir une aide alimentaire aux personnes affectées par la sécheresse dès maintenant, quand elles en ont le plus besoin », a-t-il ajouté.
Le financement d'urgence sera versé au Programme alimentaire mondial (PAM) pour qu'il fournisse une assistance alimentaire à environ 1,37 million d'Ethiopiens, ainsi que des suppléments nutritionnels à 164.000 femmes et enfants sous-alimentés.
Le gouvernement éthiopien estime à 8,2 millions le nombre des personnes nécessitant actuellement une aide alimentaire d'urgence, contre 2,9 millions au début de l'année . Selon OCHA, le nombre de personnes ayant besoin d'une telle aide en Afrique de l'Est devrait se situer à plus de 22 millions au début de 2016, dont 15 millions en Ethiopie.
A la fin de cette année, le CERF aura déboursé plus de 80 millions de dollars en aide humanitaire en réponse à des événements climatiques liés au phénomène El Nino. Depuis juillet, 76 millions de dollars ont été alloués aux agences chargées des activités d'assistance en République démocratique du Congo, en Corée du Nord, en Erythrée, en Ethiopie, en Haïti, au Honduras, au Malawi, au Myanmar, en Somalie et au Zimbabwe.
El Nino est un phénomène océanique à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. Les événements El Niño apparaissent de manière irrégulière, tous les 2 à 7 ans. Ces épisodes débutent en général en milieu d'année et durent de 6 à 18 mois. Ils atteignent leur intensité maximale vers la fin de l'année. Leur effet se fait sentir sur toute la planète.
Source © AFP
Cette sécheresse, la plus grave en Ethiopie depuis plusieurs décennies, est en partie due au phénomène climatique mondial El Nino, qui a compromis les pluies d'été. Survenant après un printemps insuffisamment pluvieux, le phénomène a causé une grave insécurité alimentaire, des pénuries d'eau et de nombreux cas de malnutrition, précise OCHA dans un communiqué de presse.
« Il est crucial d'apporter une réponse rapide à cette situation d'urgence. Si nous n'agissons pas dès aujourd'hui, nous serons face à une situation encore plus grave demain, et à des besoins encore plus immenses en 2016 », a déclaré M. O'Brien. « Cet apport du CERF va permettre de fournir une aide alimentaire aux personnes affectées par la sécheresse dès maintenant, quand elles en ont le plus besoin », a-t-il ajouté.
Le financement d'urgence sera versé au Programme alimentaire mondial (PAM) pour qu'il fournisse une assistance alimentaire à environ 1,37 million d'Ethiopiens, ainsi que des suppléments nutritionnels à 164.000 femmes et enfants sous-alimentés.
Le gouvernement éthiopien estime à 8,2 millions le nombre des personnes nécessitant actuellement une aide alimentaire d'urgence, contre 2,9 millions au début de l'année . Selon OCHA, le nombre de personnes ayant besoin d'une telle aide en Afrique de l'Est devrait se situer à plus de 22 millions au début de 2016, dont 15 millions en Ethiopie.
A la fin de cette année, le CERF aura déboursé plus de 80 millions de dollars en aide humanitaire en réponse à des événements climatiques liés au phénomène El Nino. Depuis juillet, 76 millions de dollars ont été alloués aux agences chargées des activités d'assistance en République démocratique du Congo, en Corée du Nord, en Erythrée, en Ethiopie, en Haïti, au Honduras, au Malawi, au Myanmar, en Somalie et au Zimbabwe.
El Nino est un phénomène océanique à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. Les événements El Niño apparaissent de manière irrégulière, tous les 2 à 7 ans. Ces épisodes débutent en général en milieu d'année et durent de 6 à 18 mois. Ils atteignent leur intensité maximale vers la fin de l'année. Leur effet se fait sentir sur toute la planète.
Source © AFP
14:27
Le Comité national des pêches (CNPMEM) juge "disproportionnée" l'interdiction de pêche de six mois envisagée par la Commission européenne pour protéger les ressources en bar, dont les pêcheurs français réalisent 70% des captures.
Les propositions publiées cette semaine par Bruxelles sont "disproportionnées et irresponsables, puisqu'elles vont impacter très fortement l'ensemble des métiers ciblant le bar, en particulier les plus petites unités de pêche très dépendantes de cette espèce et dans l'impossibilité de se diversifier", critique le CNPMEM dans un communiqué.
La Commission a proposé une interdiction totale de la pêche au bar pour le 1er semestre 2016, suivie d'une limitation à une tonne de bar par mois pour le second semestre, selon le Comité.
Les pêcheurs rappellent avoir déjà subi "des pertes de chiffre d'affaires" suite à l'interdiction de la pêche au bar au chalut pélagique décrétée en urgence par Bruxelles entre janvier et avril dernier, pour protéger l'espèce pendant sa période de reproduction.
Si ces mesures étaient renouvelées en 2016, "elles entraîneraient une baisse d'environ 60% des quantités débarquées annuellement et impacteraient près de 950 navires de pêche professionnelle sur l'ensemble de la façade maritime Manche/Mer du Nord", estime le CNPMEM.
"Or la Commission propose d'aller plus loin", puisque la pêcherie serait fermée "pendant 6 mois consécutifs, suivis d'une période d'activité fortement restreinte", souligne-t-il, en craignant les conséquences "socio-économiques".
Les pêcheurs proposent à la Commission de mettre plutôt en place un système de "limitation trimestrielle de captures basée sur les limitations mensuelles appliquées en 2015".
Source © AFP
Les propositions publiées cette semaine par Bruxelles sont "disproportionnées et irresponsables, puisqu'elles vont impacter très fortement l'ensemble des métiers ciblant le bar, en particulier les plus petites unités de pêche très dépendantes de cette espèce et dans l'impossibilité de se diversifier", critique le CNPMEM dans un communiqué.
La Commission a proposé une interdiction totale de la pêche au bar pour le 1er semestre 2016, suivie d'une limitation à une tonne de bar par mois pour le second semestre, selon le Comité.
Les pêcheurs rappellent avoir déjà subi "des pertes de chiffre d'affaires" suite à l'interdiction de la pêche au bar au chalut pélagique décrétée en urgence par Bruxelles entre janvier et avril dernier, pour protéger l'espèce pendant sa période de reproduction.
Si ces mesures étaient renouvelées en 2016, "elles entraîneraient une baisse d'environ 60% des quantités débarquées annuellement et impacteraient près de 950 navires de pêche professionnelle sur l'ensemble de la façade maritime Manche/Mer du Nord", estime le CNPMEM.
"Or la Commission propose d'aller plus loin", puisque la pêcherie serait fermée "pendant 6 mois consécutifs, suivis d'une période d'activité fortement restreinte", souligne-t-il, en craignant les conséquences "socio-économiques".
Les pêcheurs proposent à la Commission de mettre plutôt en place un système de "limitation trimestrielle de captures basée sur les limitations mensuelles appliquées en 2015".
Source © AFP
14:24
Deux nouveaux foyers de la bactérie Xylella fastidiosa, qui s'attaque aux végétaux, ont été identifiés à Biot et à Menton, a indiqué vendredi la préfecture des Alpes-Maritimes.
Ces foyers sont porteurs de la sous-espèce « multiplex », la même que celle déjà décelée dans trois localités du département - Nice, Mandelieu-La-Napoule et Saint-Laurent-du-Var - une souche qui ne semble être dangereuse ni pour les oliviers, ni pour la vigne.
Compte tenu de la zone tampon de 10 kilomètres instaurée autour de Menton, les services de l'État ont informé « sans délais » les autorités italiennes et monégasques, indique la préfecture dans un communiqué du 13 novembre. Celle-ci précise que des réunions de coordination vont se tenir « très prochainement » avec les autorités des deux pays afin de définir les mesures à prendre dans cette zone tampon affectant les trois territoires.
Ces nouveaux prélèvements positifs sont révélés quelques jours après qu'un comité de pilotage sous l'égide du préfet de région, en début de semaine, a fixé aux professionnels de la filière horticole concernés, dans une partie des Alpes-Maritimes et du Var, des conditions de dérogation à l'arrêté d'interdiction de déplacement et de vente d'une liste de 200 plantes potentiellement porteuses de la bactérie.
Source © la france agricole
Ces foyers sont porteurs de la sous-espèce « multiplex », la même que celle déjà décelée dans trois localités du département - Nice, Mandelieu-La-Napoule et Saint-Laurent-du-Var - une souche qui ne semble être dangereuse ni pour les oliviers, ni pour la vigne.
Compte tenu de la zone tampon de 10 kilomètres instaurée autour de Menton, les services de l'État ont informé « sans délais » les autorités italiennes et monégasques, indique la préfecture dans un communiqué du 13 novembre. Celle-ci précise que des réunions de coordination vont se tenir « très prochainement » avec les autorités des deux pays afin de définir les mesures à prendre dans cette zone tampon affectant les trois territoires.
Ces nouveaux prélèvements positifs sont révélés quelques jours après qu'un comité de pilotage sous l'égide du préfet de région, en début de semaine, a fixé aux professionnels de la filière horticole concernés, dans une partie des Alpes-Maritimes et du Var, des conditions de dérogation à l'arrêté d'interdiction de déplacement et de vente d'une liste de 200 plantes potentiellement porteuses de la bactérie.
Source © la france agricole
14:21
Vêtus de tenues de camouflage et armés de tronçonneuses, des centaines de soldats honduriens livrent une guerre implacable contre un insecte qui a déjà détruit 400.000 hectares de pinède et continue à se répandre, stimulé par le réchauffement climatique.
Les soldats font partie du premier bataillon d'artillerie de la zone de Zambrano, à 30 kilomètres au nord de la capitale, Tegucigalpa, où l'insecte a causé ce que les spécialistes appellent déjà "une catastrophe écologique".
"Ce fléau va nous laisser avec seulement la moitié des pinèdes du Honduras, et encore si nous avons de la chance", affirme à l'AFP Lucky Medina, conseiller de l'armée, en observant le travail des soldats qui abattent les arbres malades dans la montagne aride.
Les responsables de ce bataillon de 350 hommes s'avouent impuissants face à cet ennemi et ont donc demandé l'aide de l'Institut national de conservation de la forêt (ICF) et du Commandement militaire des forces armées en charge des forêts.
Une partie des effectifs du commando, évoluant en binômes - un coupeur et un assistant -, a pris d'assaut les forêts dans différentes zones du pays, exécutant l'opération baptisée "Terre brûlée", afin de bloquer l'attaque de ce charançon du pin, dont l'avance semble pourtant inéluctable.
"C'est triste de voir ça", raconte à l'AFP le Colonel Bernardo Avila, chef adjoint du Commandement.
"Mais il s'agit de couper un arbre pour sauver une forêt", justifie Lucky Medina.
A l'issue de ce travail, il faudra "40 à 50 ans pour retrouver la forêt comme avant", précise Angela Sevilla, experte de l'ICF.
Selon les chiffres officiels, le Honduras possède cinq millions d'hectares de forêt, dont 1,9% sont des pins.
En 2014 l'insecte, Dendroctomus frontalis, a détruit 15.000 hectares de pinède. En 2015 les chiffres ont déjà explosé, s'inquiète M. Medina.
"A la fin septembre, les données officielles indiquaient que 130.000 hectares étaient infectés, puis les chiffres de novembre sont arrivés, signalant quasiment le triple", avec près de 400.000 hectares touchés, déplore-t-il.
- Le cancer du pin -
Depuis la caserne on aperçoit les collines recouvertes d'un manteau vert, parsemé de taches couleur café, correspondant aux zones infectées par l'insecte.
Sur les troncs de ces arbres de près de 50 mètres de hauteur et âgés de 50 ans, on observe d'importantes coulées de sève.
"L'arbre, quand il est touché par le charançon du pin, sécrète de la sève comme mécanisme de défense, mais la décharge qu'il reçoit des insectes est tellement importante qu'il succombe. C'est comme un cancer pour les humains", détaille Lucky Medina.
Pour le spécialiste, le coupable est tout trouvé : "L'augmentation de la population d'insectes est due au changement climatique, en raison de la hausse des températures".
La sécheresse prolongée de l'année 2015 a fait bondir la population d'insectes de plus de 500%.
Et les pluies, qui commencent généralement vers la seconde quinzaine de mai, n'ont démarré qu'en septembre, sous l'effet du phénomène El Niño, dont le lien avec le changement climatique est encore débattu par les scientifiques.
Sergio Quiñonez, expert envoyé par le gouvernement mexicain pour aider le Honduras dans cette lutte, confirme l'analyse de M. Medina.
Avec cette longue sécheresse, "l'arbre est stressé et devient plus vulnérable", souligne-t-il, en utilisant un couteau et une pince pour prélever de l'écorce des arbres certains de ces insectes, longs de quatre millimètres.
L'expert mexicain apporte ses recommandations : brûler les arbres morts, car c'est là que se loge l'insecte, et en profiter pour vendre le bois afin de financer la lutte contre ce fléau. Selon lui, le charançon du pin se reproduit par milliers dans les écorces des arbres, où chaque femelle pond jusqu'à 50 oeufs.
L'agronome José Domingo Montoya, également membre de l'équipe, a élaboré un insecticide biologique à base de plantes, qu'il applique de façon expérimentale sur les arbres infectés.
Selon lui, "il est temps que nous commencions à réfléchir, que nous nous unissions pour stopper ce genre de désastre", qui seront de plus en plus fréquents dans le monde "à cause du changement climatique".
Source © 2015 AFP
Les soldats font partie du premier bataillon d'artillerie de la zone de Zambrano, à 30 kilomètres au nord de la capitale, Tegucigalpa, où l'insecte a causé ce que les spécialistes appellent déjà "une catastrophe écologique".
"Ce fléau va nous laisser avec seulement la moitié des pinèdes du Honduras, et encore si nous avons de la chance", affirme à l'AFP Lucky Medina, conseiller de l'armée, en observant le travail des soldats qui abattent les arbres malades dans la montagne aride.
Les responsables de ce bataillon de 350 hommes s'avouent impuissants face à cet ennemi et ont donc demandé l'aide de l'Institut national de conservation de la forêt (ICF) et du Commandement militaire des forces armées en charge des forêts.
Une partie des effectifs du commando, évoluant en binômes - un coupeur et un assistant -, a pris d'assaut les forêts dans différentes zones du pays, exécutant l'opération baptisée "Terre brûlée", afin de bloquer l'attaque de ce charançon du pin, dont l'avance semble pourtant inéluctable.
"C'est triste de voir ça", raconte à l'AFP le Colonel Bernardo Avila, chef adjoint du Commandement.
"Mais il s'agit de couper un arbre pour sauver une forêt", justifie Lucky Medina.
A l'issue de ce travail, il faudra "40 à 50 ans pour retrouver la forêt comme avant", précise Angela Sevilla, experte de l'ICF.
Selon les chiffres officiels, le Honduras possède cinq millions d'hectares de forêt, dont 1,9% sont des pins.
En 2014 l'insecte, Dendroctomus frontalis, a détruit 15.000 hectares de pinède. En 2015 les chiffres ont déjà explosé, s'inquiète M. Medina.
"A la fin septembre, les données officielles indiquaient que 130.000 hectares étaient infectés, puis les chiffres de novembre sont arrivés, signalant quasiment le triple", avec près de 400.000 hectares touchés, déplore-t-il.
- Le cancer du pin -
Depuis la caserne on aperçoit les collines recouvertes d'un manteau vert, parsemé de taches couleur café, correspondant aux zones infectées par l'insecte.
Sur les troncs de ces arbres de près de 50 mètres de hauteur et âgés de 50 ans, on observe d'importantes coulées de sève.
"L'arbre, quand il est touché par le charançon du pin, sécrète de la sève comme mécanisme de défense, mais la décharge qu'il reçoit des insectes est tellement importante qu'il succombe. C'est comme un cancer pour les humains", détaille Lucky Medina.
Pour le spécialiste, le coupable est tout trouvé : "L'augmentation de la population d'insectes est due au changement climatique, en raison de la hausse des températures".
La sécheresse prolongée de l'année 2015 a fait bondir la population d'insectes de plus de 500%.
Et les pluies, qui commencent généralement vers la seconde quinzaine de mai, n'ont démarré qu'en septembre, sous l'effet du phénomène El Niño, dont le lien avec le changement climatique est encore débattu par les scientifiques.
Sergio Quiñonez, expert envoyé par le gouvernement mexicain pour aider le Honduras dans cette lutte, confirme l'analyse de M. Medina.
Avec cette longue sécheresse, "l'arbre est stressé et devient plus vulnérable", souligne-t-il, en utilisant un couteau et une pince pour prélever de l'écorce des arbres certains de ces insectes, longs de quatre millimètres.
L'expert mexicain apporte ses recommandations : brûler les arbres morts, car c'est là que se loge l'insecte, et en profiter pour vendre le bois afin de financer la lutte contre ce fléau. Selon lui, le charançon du pin se reproduit par milliers dans les écorces des arbres, où chaque femelle pond jusqu'à 50 oeufs.
L'agronome José Domingo Montoya, également membre de l'équipe, a élaboré un insecticide biologique à base de plantes, qu'il applique de façon expérimentale sur les arbres infectés.
Selon lui, "il est temps que nous commencions à réfléchir, que nous nous unissions pour stopper ce genre de désastre", qui seront de plus en plus fréquents dans le monde "à cause du changement climatique".
Source © 2015 AFP
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