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mercredi 25 mai 2011
De nouvelles tornades ont frappé hier soir le centre et le sud des Etats-Unis faisant au moins sept morts, deux jours après qu'une tornade a dévasté la petite ville de Joplin (Missouri), la plus meurtrière depuis au moins 60 ans.

La capitale de l'Oklahoma, Oklahoma City, a été épargnée de justesse, ont souligné les responsables locaux, en précisant qu'il y avait quatre morts et une soixantaine de blessés à travers tout l'Etat.

Cette nouvelle série de tornades a frappé aussi le nord du Texas (au sud du pays) et le Kansas (centre), où deux personnes ont été tuées par un arbre tombé sur leur véhicule alors qu'elles circulaient sur l'autoroute, selon l'agence des situations d'urgence de l'Etat. Dans l'Arkansas (sud), au moins une personne a été tuée ce matin au passage d'une autre tornade sur la petite commune de Denning, 270 habitants, selon Tommy Jackson, un porte-parole de l'agence des situations d'urgence de cet Etat.

Ce matin également, une nouvelle tempête a balayé Joplin, la ville du Missouri déjà en grande partie détruite dimanche par une tornade qui a fait 123 morts, mais sans faire apparemment de dégâts supplémentaires. Les équipes de secours étaient toujours à l'oeuvre dans cette ville pour tenter de retrouver des survivants. Selon des responsables, le bilan pourrait encore s'alourdir, mais il établit déjà un record.

Source: AFP/Le Figaro 13:47



Alors que les côtes algériennes étaient considérées comme étant les plus poissonneuses au niveau de la Méditerranée, le rendement de la pêche a diminué de près de 80 % ces quatre dernières années. C’est là la première conséquence de la pollution marine qui touche de manière alarmante la méditerranée à l’instar des autres mers de part le monde.

La sonnette d’alarme sur la gravité de la situation dans notre pays a été tirée à plusieurs reprises par les pécheurs et les spécialistes du système aquatique qui affirment que la pollution des rivières, des lacs, des eaux souterraines et de la mer par le déversement des eaux usées et des déchets ménagers, urbains, agricoles et industriels ont causé une migration du poisson vers d’autres lieux marins ce qui a pour conséquence la faible quantité de poisson pêchés. Ils avertissent que si des mesures urgentes ne sont pas prises immédiatement notre système aquatique sera détruit d’une façon irréversible et notre littoral deviendra une mer morte. Des exemples sont ainsi mis en évidence pour traduire la gravité de la situation.

Il est ainsi révélé qu’à Ain Defla, au barrage de Ouled Mellouk, une centaine de carpes royales ont péri en 2007. Une année après plusieurs quintaux de poissons ont été jetés au large de Mostaganem parce qu’impropres à la consommation. Au même endroit des espèces de poissons ont été repêchés morts et un dauphin a été rejeté au bords des plages il y a quelques années de cela. Les causes d’une telle catastrophe naturelle sont imputés par les pécheurs à ces milliers de litres de fuel et d’huile de vidange des bateaux déversés dans le littoral algérien, ainsi que ces épaisses couches de détritus et de débris de toutes nature charriés par les vagues.

La mer algérienne est devenue par ces pratiques un véritable réceptacle aux nombreuses ordures, au rejets d’hydrocarbures et de naphte, résultat d’opérations intempestives de dégazage d’entreprises par des navires croisant au large des côtes algériennes.

Il faut en effet savoir qu’un litre d’huile pollue une surface d’un terrain de foot. Afin de mettre fin à cette situation alarmante il est proposé la mise en place d’une police de la pêche qui veillera au respect de l’écosystème marin et ce en procédant au contrôle des déversements dans les oueds et les rivières. Cette police devra également veiller au respect de la période biologique de la pêche qui est normalement interdite de Mai à Septembre .


Source: © Farida Larbi / elmoudjahid.com



safia par ferchou23
Les autorités allemandes de la sécurité aérienne (DFS) ont annoncé mercredi la fermeture des deux aéroports de Berlin à 09H00 GMT (11H00 locales) en raison du nuage de cendres crachées par un volcan islandais.

Les aéroports du nord de l'Allemagne, à savoir Hambourg et Brême, sont également paralysés depuis les premières heures de la matinée et cette interdiction de décollage et d'atterrissage a été confirmée par la Sécurité aérienne allemande.

Il n'est pas possible à l'heure actuelle de dire combien de temps les perturbations vont encore durer, a souligné la DFS dans un communiqué. Mais les restrictions pourraient être levées dans la journée au vu des prévisions météorologiques.

Elle a invité les passagers allemands à se renseigner auprès de leur compagnie aérienne sur d'éventuelles annulations de vols.

Un porte-parole de l'aéroport de Hambourg, interrogé en début de matinée, n'était pas en mesure d'indiquer combien de vols seraient affectés au total dans la grande ville portuaire allemande, où chaque jour 453 avions décollent ou atterrissent.

L'aéroport de Brême, autre ville portuaire du nord, est bloqué depuis 05h00 locales (03h00 GMT). Quelque 100 vols sont assurés chaque jour à partir ou à destination de Brême.

Les plus grands aéroports d'Allemagne, comme Munich ou Francfort, n'étaient en revanche pas concernés.

Les deux aéroports de Berlin voient chaque mois quelque 5.900 avions décoller ou atterrir.

Le nuage de cendres crachées par le volcan islandais Grimsvötn a déjà bloqué mardi des milliers de passagers en Ecosse, menaçant ensuite l'Europe du Nord. Mais une fermeture de grande ampleur de l'espace aérien n'est pas envisagée, selon la Commission européenne.

La situation se normalisait d'ailleurs au Royaume-Uni et au Danemark.


Source: ©AFP / 25 mai 2011 09h22
Le débit de la Loire est six fois inférieur au niveau moyen d'un mois de mai.

Des mesures préventives pour garantir les débits de la Loire, qui assure le refroidissement de quatre centrales nucléaires et connaît des niveaux dignes d'un mois de juillet, ont été annoncées mardi par la préfecture de la région Centre.

Ces mesures s'adressent aux gestionnaires des barrages qui jalonnent le fleuve et certains affluents, notamment les barrages de Naussac (Lozère) et de Villerest (Loire). Ces réservoirs ont été construits pour soutenir le débit du fleuve, dont l'étiage -basses eaux- est particulièrement précoce cette année en raison de la sécheresse.

La préfecture de région a décidé d'abaisser les objectifs de débit à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) sur l'Allier et à Gien (Loiret) sur la Loire, afin d'économiser l'eau à titre préventif.

L'objectif de débit a ainsi été abaissé de 60 à 50 m3/seconde à Gien.

Un tel débit, explique la préfecture, permet une exploitation coordonnée et, a fortiori, la sécurité des quatre centrales nucléaires bordant la Loire: Belleville-sur-Loire dans le Cher, Dampierre-en-Burly dans le Loiret, Saint-Laurent-des-Eaux dans le Loir-et-Cher et Chinon en Indre-et-Loire.

On baisse les objectifs maintenant pour pouvoir tenir dans la durée (...) au cas où la sécheresse s'installerait durablement, a expliqué à l'AFP Emmanuel Didon, responsable du service Loire et Bassin Loire-Bretagne à la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement).

Selon M. Didon, le débit de la Loire est actuellement au niveau de juillet, soit six fois inférieur au niveau moyen d'un mois de mai.


Des restrictions de consommation d'eau dans la moitié de la France


Quarante-six départements, soit quasiment un sur deux en métropole, sont désormais concernés par des mesures restreignant certains usages de l'eau en raison de la sécheresse constatée depuis quelques semaines, selon le bilan actualisé publié mardi par le ministère de l'Ecologie.Dix-huit départements sont concernés par des mesures les plus fortes.

Une très large partie de la moitié nord de la France est concernée, à l'exception de la Bretagne et le nord-est. Dans le sud, des mesures sont prises principalement dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes.

On est dans une situation de mois de juillet en ce qui concerne tous les indicateurs: nappes, débit et fonte des neiges.


Il faut se préparer à de nouvelles sécheresses


Dans la perspective de nouvelles sécheresses le gouvernement réfléchit à favoriser des cultures et une irrigation plus économes en eau, ainsi qu'à des investissements pour la retenir en hiver, a annoncé mardi le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.

La sécheresse qui affecte actuellement l'agriculture française, la plus grave depuis 1976, n'est malheureusement pas la première, et avec le changement climatique elle risque de ne pas être la dernière dans les années à venir, a dit le ministre lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale.

La première conséquence que nous devons en tirer, c'est adapter le type de culture pour favoriser le développement de cultures plus économes en eau, et éviter de développer sur un certain nombre de parties du territoires la culture du maïs, qui est une belle et grande culture, mais qui n'est pas nécessairement appropriée à certaines terres et qui est comme on le sait très consommatrice en eau, a-t-il affirmé.

M. Lemaire a également évoqué des investissements pour avoir une irrigation plus économe en eau.

Pas besoin de faire de l'arrossage systématique à grands volées, on peut faire du goutte à goutte comme l'ont développé certains pays, comme l'Espagne en Europe, ou comme Israël, a-t-il poursuivi.

Autre direction indispensable, développer les investissements pour avoir davantage de retenue d'eau, a-t-il ajouté. C'est du bon sens que de stocker l'eau quand elle tombe en hiver pour pouvoir en disposer pendant l'été lorsque la sécheresse commence à arriver.

Source: AFP

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Le niveau d'eau de plusieurs ruisseaux en Suisse devient inquiétant, obligeant les autorités à agir. Dans les cantons du Jura et de Bâle-Campagne, les poissons de plusieurs cours d'eau ont dû être déménagés. Du côté de Soleure, les autorités ont appelé la population à économiser l'eau.

"La situation est exceptionnelle" a déclaré Christophe Noël, responsable de la faune du canton du Jura, interrogé mardi sur le "19:30" de la TSR. Jamais les autorités n'ont dû procéder à un transfert de poissons aussi tôt dans l'année.

Dans le canton de Bâle-Campagne, les poissons sortis du ruisseau de Homburg, près de Sissach (BL), ont été relâchés, pour une partie dans un autre ruisseau - l'Eibach - et pour le reste dans le Rhin, a indiqué mardi à l'ATS le surveillant cantonal des poissons Daniel Zopfi.

Le canton de Soleure suit également de près les conséquences de la sécheresse. De nombreux animaux aquatiques sont en péril, constate l'Office cantonal de l'environnement dans un communiqué. L'arrosage des cultures agricoles ne fait qu'empirer la situation.

Si les conditions continuent à se détériorer, il sera nécessaire de limiter le pompage de l'eau des rivières et des ruisseaux, estiment les autorités. Elles appellent les citoyens à éviter d'arroser leurs jardins ou de laver leurs voitures.
Feux interdits

Les autorités grisonnes ont réintroduit quant à elles l'interdiction de faire du feu en forêt ou à proximité dans les régions du versant nord des Alpes. Comme d'autres cantons, elles avaient levé cette interdiction après les précipitations enregistrées à la mi-mai.

Les sols et la végétation sont à nouveau desséchés en raison du temps clément et sec des derniers jours, explique l'Office cantonal de la forêt dans un communiqué. Un feu risquerait actuellement de se développer rapidement en incendie de forêt.


Source : © ATS 24.05.2011 22h14
mardi 24 mai 2011
Des nuées de criquets ont dévasté une grande partie du nord-ouest de la région autonome ouïgoure du Xinjiang et les autorités s'attendent à ce que la situation s'aggrave avec la hausse des températures.

L'invasion acridienne a débuté dans les pâturages de la Vallée de la Rivière Ili et du bassin Taer fin avril, a indiqué mardi Wang Xinchang, un fonctionnaire du bureau de l'élevage de la préfecture de Tacheng.

"Les criquets ont dévasté environ 100 000 hectares de pâturage dans la préfecture de Tacheng", a-t-il fait savoir.

Comme la chaleur de l'été persiste, la situation pourrait s'aggraver le mois prochain. Au moins 400 000 hectares de pâturage pourraient être envahis, a-t-il ajouté.

Le centre de contrôle des criquets et des rongeurs du Xinjiang a estimé que 15,7 millions d'hectares de pâturage devraient souffrir de l'invasion de criquets cet été.

Les gouvernements locaux de Ili et Tacheng ont renforcé leur surveillance de l'invasion acridienne et ont lancé une campagne de pulvérisation de pesticides afin de contenir la propagation.

Le Xinjiang renferme plus de 100 espèces de criquets, qui constituent l'une des principales menaces pour les prairies. La région utilisait traditionnellement les poulets, les canards, et d'autres oiseaux pour lutter contre les insectes.


Source: Chine informations
Japon/Fukushima : jusqu'à 70.000 personnes encore à évacuer, selon l'IRSN

Il faudrait encore évacuer quelque 70.000 personnes résidant au Japon dans des zones contaminées par les retombées du panache radioactif de la centrale nucléaire de Fukushima, estime l'Institut de radioprotection et de sécurité nucléaire (IRSN).

Au-delà de la zone des 20 km située autour de la centrale accidentée qui a déjà été évacuée, des dépôts importants d'éléments radioactifs ont été relevés dans la direction du nord-ouest, avec une radioactivité de plusieurs centaines de milliers à plusieurs millions de becquerels au mètre carré.

Environ 70.000 personnes dont 9.500 enfants de O à 14 ans vivent dans ces territoires les plus contaminés en dehors de la zone d'évacuation initiale des 20 km autour de la centrale de Fukushima, selon un rapport d'évaluation de l'impact des doses reçues publié lundi soir par l'IRSN.

Ce sont les personnes qui seraient encore à évacuer, en plus de celles qui l'ont été lors de l'urgence au mois de mars, a déclaré à l'AfP Didier Champion, directeur de l'environnement à l'IRSN.

Faute d'évacuation, elles risquent de subir une irradiation externe de plus de 10 millisieverts (mSv) dans l'année suivant l'accident de Fukushima, selon l'IRSN qui ne prend pas en compte la contamination interne due à l'éventuelle ingestion d'aliments contaminés.

Pour décider d'une évacuation au-delà de la zone de 20 km autour de la centrale, l'IRSN propose de retenir un seuil de contamination de 600.000 becquerels/m2 pour les césiums 137 et 134, deux éléments radioactifs restant durablement dans l'environnement. Un seuil qui correspond, selon l'IRSN, à une dose externe maximale de 10 mSv pour la première année d'exposition.

10 mSv, ce n'est pas une dose dangereuse dans l'absolu, c'est plutôt une dose de précaution, précise Didier Champion, notant toutefois qu'elle s'ajoutera pour les populations à la dose due au panache radioactif lui-même.

Au-delà de la zone des 20 km, plus de 26.000 personnes risquent même d'être exposées à des doses cumulées supérieures à 16 mSv au cours de l'année suivant l'accident, selon le rapport qui prend en compte les relevés de radioactivité des autorités japonaises ainsi que des mesures américaines lors de survols des zones contaminées.

Les autorités japonaises ont déjà défini une zone d'évacuation au-delà des 20 km pour les populations risquant d'être exposées à des doses dépassant 20 mSv dans l'année, rappelle Didier Champion.

Plus l'évacuation interviendra rapidement, plus la dose reçue sera réduite, souligne l'IRSN: une évacuation dans les trois mois suivant l'accident permettrait d'éviter 82% de la dose externe projetée.

Il n'y a pas la même urgence qu'au momment de l'accident, où les doses dues au panache radioactif pouvaient être rapidement prises en l'espace de quelques heures à quelques jours, relève Didier Champion.

Ici, on parle de doses qui sont reçues jour après jour à cause des zones de dépôts radioactifs dans l'environnement, qui ont varié en fonction des vents et des pluies. Si on laisse faire dans la durée, elles deviennent importantes, ajoute-t-il, notant qu'on n'est pas à un jour près pour l'évacuation.


Source : ©AFP / 24 mai 2011 14h19


Tepco reconnaît qu’il y a eu fusion dans trois réacteurs de Fukushima


Le tableau de la situation à la centrale nucléaire de Fukushima était encore plus noir que l’on pensait.

L’exploitant japonais Tepco l’avoue petit à petit, et se dé-crédibilise toujours un peu plus. Ce mardi, il a confirmé la fusion de combustible nucléaire dans les réacteurs numéro 2 et 3. Le même phénomène s‘était produit dans le numéro 1, ce que Tepco n’avait reconnu que début mai. Le combustible nucléaire a semble-t-il fondu deux à trois jours après le tsunami du 11 mars dernier.

“Pour les réacteurs 2 et 3, minimise un responsable de Tepco, la situation a pu être stabilisée car nous avons maintenu un certain refroidissement pendant quelque temps après le désastre”. En tout cas, presque deux mois et demi après le tsunami, les techniciens japonais peinent encore à endiguer les fuites radioactives de la centrale de Fukushima. Une commission d’experts indépendants va être constituée afin d‘éviter tant que se peut des accidents semblables à l’avenir.

Source: © 2011 euronews


Les fonds marins de la côte japonaise se sont déplacés de 24 mètres

Les fonds marins de la côte japonaise se sont déplacés de 24 mètres lors du tremblement de terre du 11 mars. En outre, le sol s'est également élevé de 3 mètres. Un déplacement énorme qui a provoqué un tsunami de plus de 10 mètres.

Pour les scientifiques, rien n'exclut un nouveau séisme de même amplitude et un autre tsunami tout aussi ravageur. Les experts avaient déjà émis des hypothèses sur le déplacement des fonds marins, mais ils ne s'attendaient tout de même pas à un tel chiffre!

Trois études publiées dans la revue Science confirment l'impact du tremblement de terre. L'endroit où a eu lieu le séisme semble particulièrement complexe et donc dangereux. La pression dans le sol n'en est pas moins forte, laissant la voie libre à d'autres méga-séismes.

Les statistiques proviennent d'un intrument de mesure des garde-côtes japonais qui avait été placé à l'endroit même de l'épicentre il y a quelques années. En comparaison aux mesures effectuées en février, on constate un déplacement du sol de 24 mètres ainsi qu'une hausse de 3 mètres.

Pour l'expert Mariko Sato, ce déplacement a eu lieu lors du choc initial du tremblement de terre - qui affichait une magnitude record de 9,0. En dessous, des fonds marins, le changement pourrait être encore plus important: de 50 à 60 de mètres.

Source: 7/7 be
Au moins 116 personnes sont mortes et 1 150 blessées. Un bilan provisoire, compte tenu des opérations de secours rendues difficiles par les conditions météorologiques. Des quartiers entiers de la ville ont été rasés. La tornade dont les vents ont atteint jusqu’à 318 km/h a traversé l’agglomération de 50 000 habitants, ravageant habitations et infrastructures. Eglises, écoles, centres de soins et entreprises ont été littéralement soufflés par le cyclone. Elle a même arraché le goudron des chaussées.

Une tornade a également tué une personne et en a blessé 22 à Minneapolis dimanche.


Sur ces deux derniers jours, on comptabilise pas moins de 70 tornades.




lundi 23 mai 2011
No comment...

Il y a actuellement en Alberta 53 incendies actifs à travers la province, dont 6 sont encore hors de contrôle, selon les autorités.

Un de ces feux de forêt a contraint une grande entreprise de sables bitumineux près de Fort McMurray, ,a évacuer les employés de son usine de production.

«Il nous reste 6 feux importants à maîtriser, mais c’est mieux que mercredi, lorsque nous en avions 39 hors de contrôle, témoigne Duncan Mac Donnel. Quelques incendies à Slave Lake sont toujours très actifs.»

L’Alberta a enregistré 481 incendies de forêt depuis le début du mois d’avril, environ 2000 pompiers et secouristes, soit le double des effectifs de jeudi, sont actuellement déployés pour éteindre les brasiers. Parmi le personnel, on compte 500 pompiers de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

«…nous espérons seulement que la foudre ne frappera pas à nouveau avant d’avoir maîtrisé les incendies actuels», a dit M. MacDonnel.

La province a déployé 140 hélicoptères et 32 avions-citernes.

On ne s’attend pas à ce que les 7000 résidents évacués de Slave Lake, soit 95 % de la population, puissent regagner leur domicile avant au moins une semaine. Les incendies ont déjà détruit 374 habitations et en ont endommagé plus d'une cinquantaine .


Source: canoe.ca et joconl.com

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MOSCOU, 22 mai - RIA Novosti

La superficie des incendies de forêts en Sibérie s'est accrue, au cours des derniers 24 heures, de 950 ha pour se chiffrer à 1.935 ha, a annoncé dimanche l'antenne régionale du ministère des Situations d'urgence (MSU) dans un communiqué.

"Actuellement, 92 foyers d'incendies naturels sont enregistrés en Sibérie sur une superficie totale de 1.935,6 ha, dont 38 sont circonscrits sur une superficie de 641 ha", lit-on dans le communiqué.

"La principale cause des incendies est l'activité de la population locale", ajoute le document.

L'accès aux forêts est limité, les spécialistes procèdent au suivi de la situation.

L'été et l'automne derniers, les feux de forêt et de tourbières provoqués par une canicule sans précédent se sont propagés sur des millions d'hectares en Russie, faisant 62 morts et des milliers de sans-abri. 199 localités de 19 régions et républiques de la Fédération de Russie ont été touchées, 3.200 maisons ont brûlé. Le montant du préjudice causé par ces incendies s'élève à plus de 12 milliards de roubles (295 millions d'euros).

Source: rian.ru
Pendant plus de trois jours une équipe de sauveteurs écossaise a tenté de préserver un groupe de 60 baleines pilotes (globicéphales noirs*) d'un échouage massif qui leur aurait été fatal.

Les baleines ont été repérés dans le Loch Carnan jeudi après-midi, et environ 20 d'entre elles présentaient de très profondes blessures à la tête, d'autres saignaient abondamment .

Le navire Hirta, de l’administration maritime écossaise, avec à son bords des experts de la faune marine, a tout fait les préserver.

Les animaux semblaient être dans une profonde détresse, a relevé Dave Jarvis, expert de la BDMLR(British Divers Marine Life Rescue), ils étaient particulièrement agités.

Nous savons que les globicéphales noirs communiquent entre eux en émettant des sons puissants. Notre présence peut les avoir effrayé, dans la baie leur appels faisaient un véritable vacarme; Nous somme dans une baie peu profonde, l'agitation anormale et la quantité de leurs appels de détresse peuvent les avoir totalement désorientés.

«Voir ces baleines si près de la côte est exceptionnel, ce sont des animaux d'eaux profondes."

Elles ont peut être tentés d'accompagner les animaux malades jusqu'ici, dans une zone calme pour se protéger, le temps que les blessés récupèrent. Nous savons que les liens sociaux dans les groupes de globicéphales sont très forts.

Sarah Dolman, de la Whale and Dolphin Conservation Society (WDCS), a exprimé l'espoir que le groupe se fraie vite un chemin vers le large.

Il semble qu'elle ait été entendu, aujourd’hui le groupe a retrouvé la mer.


Le globicéphale commun ou globicéphale noir* (Globicephala melas) est une des deux espèces de globicéphales.
Les adultes mesurent de 5 à 6,5 mètres pour un poids qui varie de 1 800 kg pour les femelles à 3 800 kg pour les mâles.
C'est une espèce océanique, mais que l'on peut occasionnellement observer plus près des côtes, notamment dans le golfe de Gascogne (247 observations occasionnelles de 1980 à 2000 rapportées par des agents des douanes, pêcheurs, plaisanciers…) en France


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Une autre vague de tornades a frappé dimanche les Etats-Unis. Bilan provisoire: trente morts à Joplin, Missouri et un à Minneapolis dans le Minnesota.

Une trentaine de personnes ont été tuées dimanche dans une tornade qui a frappé la petite ville de Joplin, dans l'Etat de Missouri aux Etats-Unis, selon des médias locaux. Ce phénomène surgit moins d'un mois après que d'autres tornades eurent provoqué d'énormes dégâts dans le sud-est du pays.

"A ce stade, nous savons que nous en sommes à une trentaine" de morts, a déclaré à Reuters le coroner du comté de Newton, auquel appartient Joplin, ville de 50'000 habitants, située dans le sud-ouest du Missouri. Le bilan varie selon les sources. D'après le journal "Springfield", il y aurait 24 personnes tuées.

L'hôpital de la ville a été lourdement endommagé.

"Les grands magasins Home Depot et Walmart de Joplin, ainsi que les stations d'essence et les bâtiments ont été rasés. Partout où je tourne les yeux, tout a été très endommagé ou complètement détruit", témoigne un photographe indépendant.

Un responsable de l'université du Missouri a déclaré, pour sa part, qu'il avait vécu une expérience "horrible". "C'est comme si quelqu'un avait lâché une bombe", a-t-il déclaré.
Etat d'urgence

Le président américain Barack Obama a adressé un message de "profondes condoléances" aux parents des victimes. Il a assuré que le gouvernement fédéral se tenait prêt à venir en aide aux Américains.

Le gouverneur du Missouri Jay Nixon a déclaré l'état d'urgence et demandé l'intervention de la garde nationale. "Ces tornades ont provoqué d'importants dégâts dans tout le Missouri, et constituent un risque certain pour ses habitants et leurs habitations", a déclaré dimanche soir M. Nixon dans un communiqué.

"On a tout mis en oeuvre pour venir en aide aux familles dans le Missouri, rechercher les personnes portées disparues et apporter une aide médicale d'urgence", a ajouté M. Nixon. Ce dernier a ajouté que les tornades n'étaient pas terminées.

Début mai, des tornades, les plus meurtrières en près d'un siècle, avaient frappé le sud-est des Etats-Unis, faisant plus de 300 morts.


Source: ATS 23.05.2011 09h17


Un an après Eyjafjöll, les cendres du volcan Grimsvötn entré en éruption le samedi 21 mai pourraient atteindre la France et l'Espagne à partir de jeudi

Le principal aéroport d'Islande devrait rester fermé lundi pour la deuxième journée consécutive en raison du nuage de cendres né de l'éruption d'un des volcans les plus actifs de l'île. Le nuage pourrait atteindre l'Europe en milieu de semaine.


Les experts estiment qu'il y a peu de risque que l'éruption du Grimsvotn, volcan situé dans le sud-est du pays, provoque une paralysie totale du transport aérien en Europe, comme ce fut le cas l'année dernière après l'éruption de l'Eyjafjöll.

Jusqu'à présent, seuls les villes et les villages situés au sud du glacier ont été affectés par le nuage de cendres qui a plongé les habitants dans l'obscurité et a recouvert voitures et immeubles. Dimanche, dans la soirée, le nuage se déplaçait vers la capitale Reykjavik.

Le nuage de cendres devrait atteindre le nord de l'Ecosse mardi. Si l'éruption se maintenait au même rythme, il pourrait atteindre l'ouest de la France et le nord de l'Espagne jeudi, indique l'agence de contrôle aérien Eurcontrol dans un bulletin.

Selon l'agence de météorologie islandaise, le panache de fumée blanche s'échappant de Grimsvotn, dont la dernière éruption remonte à 2004, s'élève de 10 à 15'000 mètres de hauteur contre 25'000 précédemment.

La principale compagnie aérienne islandaise, Icelandair, a annulé ses vols dimanche et pourrait reconduire cette mesure lundi.
Cendres plus épaisses

L'éruption du volcan est plus puissante que celle de l'Eyjafjöll, qui avait paralysé pendant plusieurs jours une grande partie du trafic aérien transatlantique et conduit à la fermeture partielle de l'espace aérien européen, en raison des cendres volcaniques qui risquaient de détériorer les réacteurs d'avion.

"L'éruption du Grimsvotn pourrait provoquer des perturbations, mais celles-ci seraient limitées en termes d'espace et de temps", a indiqué un professeur de géophysique à l'université d'Islande.

"Nous observons des indices signalant une légère baisse d'intensité, mais elle reste plutôt importante", a-t-il ajouté, précisant qu'il s'agissait de l'éruption la plus puissante du volcan depuis 1873.


Source: ATS 23.05.2011 07h58



samedi 21 mai 2011
Quarante-deux départements, soit neuf de plus que mercredi, sont désormais concernés par des mesures restreignant certains usages de l'eau, selon le bilan actualisé samedi par le ministère de l'Ecologie.

Les mesures les plus fortes, qui étaient concentrées sur une vingtaine de départements en début de semaine, ne concernent plus que 15 départements, dont ceux de la région Poitou-Charentes, la Dordogne, le Lot et le Rhône, selon le tableau des arrêtés préfectoraux publié par le ministère sur son site internet (www.developpement-durable.gouv.fr/Point-situation-secheresse.html).

Par ailleurs, quatre départements restent placés en situation de vigilance.

Les restrictions d'eau limitent les usages jugés non prioritaires pour les particuliers (arrosage des piscines, remplissage des piscines) et peuvent aussi encadrer certains usages liés à l'irrigation agricole.

On est en situation de crise et de gestion de crise, avait affirmé lundi la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, après avoir réuni avec un mois d'avance la commission de suivi hydrologique (dit comité sécheresse) rassemblant les représentants du BRGM, tous les usagers de l'eau, des élus et des experts, afin de faire le point sur la situation.

On est dans une situation de mois de juillet en ce qui concerne tous les indicateurs: nappes, débit et fonte des neiges, avait-elle ajouté.

Ce comité sécheresse doit se réunir régulièrement et au plus tard à la mi-juin, en fonction de l'évolution de la situation.


Source : ©AFP / 21 mai 2011 09h13

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Depuis le mois de septembre 2010, début de l'année hydrologique, les cumuls de précipitations relevés sont déficitaires par rapport aux normales sur la plus grande partie du pays.

Ce déficit se situe entre 50 et 75 % de la normale du Poitou au Limousin et jusqu’au
nord de Midi-Pyrénées, du nord du massif alpin au Jura, sur le sud des Vosges ainsi que sur le nord du bassin parisien. Ce quatrième mois consécutif à pluviométrie déficitaire affecte gravement les ressources en eau.

Globalement sur la France, les cumuls de précipitations pour le mois d'avril 2011 n'ont atteint que 29 % de la moyenne de référence établie sur la période 1971-2000. Le déficit dépasse même 75 % de la Somme à l’est de la Bretagne et au Bassin parisien, de la Vendée à la
Gironde jusqu’au nord des Alpes, sur le littoral des Bouches-du-Rhône au Var, en Bourgogne, en Champagne et au sud de l’Alsace.

Le niveau des nappes au 1er mai 2011 est hétérogène d’une région à l’autre.

Plus des deux tiers (68%) des réservoirs affichent un niveau inférieur à la normale. C’est le cas sur la plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-Ouest pour plusieurs grands aquifères. On peut citer les nappes de Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de- France ou encore les nappes du bassin de la Garonne. Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique.


Le mois d’avril 2011 est le 2ème plus chaud et parmi les plus secs (seulement 29% de la « normale » des précipitations) du vingtième siècle.

A la mi-avril 2011, les sols sont plus secs en surface qu’en 1976.

Parmi les 400 milliards de m3 de pluie qui tombent en moyenne sur une année en France, les prélèvements en eau représentent environ 32 milliards de m3 par an1.

Différents types d’usagers (industriels, agriculteurs, collectivités, services et particuliers) sont
utilisateurs d’eau.

L’industrie, plus gros consommateur les centrales nucléaires en particulier), rejette dans le milieu naturel une grande partie de l’eau qu’elle prélève.

Ses prélèvements représentent 68% de l’eau totale prélevée, soit environ 22 milliards de m3 (dont 19 pour le refroidissement). Elle ne compte en revanche que pour 22% des consommations totales, car une grande partie de l’eau prélevée retourne directement dans le

milieu. Par ailleurs, le secteur a baissé sa consommation de 30% depuis les années 1970
(amélioration des processus, et diminution de certaines activités industrielles).

A l’inverse, l’agriculture (...et le colza en particulier) consomme presque toute l’eau qu’elle prélève. C’est pourquoi elle représente près de 50% des consommations totales pour seulement 13% des prélèvements, soit environ 3 milliards de m3 en termes de consommation d’eau. En forte hausse depuis les années 1980 (hausse des surfaces irriguées, surtout au cours des années 1990), sa consommation d’eau commence à se stabiliser aujourd’hui grace au plan national. Mais les impacts sont importants, car ils sont concentrés sur une seule période de l’année, 3 mois d’été, où l'agriculture peut représenter jusqu'à 80% de l'eau consommée, et sur seulement certaines zones géographiques où les ressources sont les moins importantes.

L’eau potable (correspondant aux usagers que sont les collectivités, services et particuliers) représente 30% des consommations totales, soit environ 1,8 milliards de m3. Sa consommation est globalement stable du fait que l’augmentation de la population est compensée par une diminution de la consommation de chacun. L’eau prélevée en France provient en grande majorité des « eaux de surface », 82%, des fleuves, rivières et lacs, soit environ 26 milliards de m3.

Pour produire de l’eau potable, on utilise principalement (près de 63%) des eaux souterraines, moins polluées. Cependant, dans les zones urbaines, où la quantité nécessaire à chaque instant est très élevée, on prélève plutôt de l’eau de surface que les grandes collectivités ont les moyens de traiter efficacement.

L’eau est prélevée à partir de 35 000 points de captage. Les captages d’eau destinée à la fabrication d’eau potable sont protégés, pour éviter toute pollution accidentelle.

Dans certaines zones, les prélèvements sont supérieurs à la ressource (« zones de déficit structurel »), plus particulièrement dans :

  • le bassin parisien : pour la production d’eau potable et l’irrigation (Beauce)
  • le grand Sud Ouest et la façade atlantique (du Poitou-Charentes aux Pyrénées-Atlantiques) pour l’irrigation ;
  • et le Sud Est : essentiellement pour l’irrigation agricole (à 80 % aux moments où les niveaux des cours d’eau et des nappes phréatiques sont les plus bas - étiage-, ce qui renforce l’impact du déficit).

Quatre niveaux d'alerte ont été définis : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise :


Seuil de vigilance : Le préfet se base sur le débit des cours d’eau pour déclencher le seuil
de vigilance. Il incite les particuliers et les professionnels à des économies d’eau.

Seuil d’alerte : Le préfet décide de premières mesures de limitation de l’usage de l’eau.

Seuil d’alerte renforcée : Ce seuil doit permettre une limitation progressive des prélèvements en eau et le renforcement des mesures de limitation ou de suspension des usages si nécessaires, afin de ne pas atteindre le niveau de crise renforcée.

Seuil de crise : Seuil déclenché en cas de mise en péril de l’alimentation en eau potable, la
santé,


Les mesures de limitation des prélèvements sont progressives et adaptées aux différents usagers :

  • Usages domestiques (collectivités et particuliers) : sensibilisation, puis limitation de plus en plus forte des prélèvements pour l'arrosage des pelouses, des espaces verts, le lavage des voitures, le remplissage des piscines jusqu'à l'interdiction totale de ce type d'utilisation (hors usage eau potable).
  • Agriculture (l'agriculture représente 80% des prélèvements totaux effectués entre juin et août) : interdiction d'irriguer 1 jour par semaine, plusieurs jours par semaine ou à certaines heures jusqu'à l'interdiction totale de l'irrigation.
  • Industrie : démarche spécifique sur les unités les plus consommatrices. Par exemple, mesures imposant le recyclage de certaines eaux de nettoyage, la modification de certains modes opératoires, une réduction progressive d'activité.
Et a qui on fait payer en premier le manque d'eau???
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En revanche pour la saison 2011 de la culture du colza qui s’achève tout va bien.
(60 % du territoire national cultivé)









Besoins en eau pendant les stades du développement du colza



Du semis à la reprise: de 95 à 130 mm d'eau

De la reprise au début de floraison: de 55 à 75 mm d'eau

Pendant la floraison de 80 à 100 mm d'eau: (besoin de beaucoup de soleil)

et en ce moment pour la fin de la floraison à la maturité: de 170 à 290 mm d'eau (besoin de beaucoup de soleil pour faire de la graine à essence)

La France en 2009 avec ses 1 480 800 hectares de colza pour un rendement de 3 771 kg à l'hectare et une production annuelle de 5 584 100 de tonne, représenté à elle seule 9,1 % de la production Mondiale. En 2010, les surfaces en colza de 1.46 million d'hectares ont conduit à une production de 4.77 millions de tonnes, soit un peu moins que le plus haut historique atteint en 2009 (5.6 MT).

En France, à cause de l'essor des biocarburants, et en particulier du biodiesel, la plus grande partie de la production d'huile de colza y est destinée (entre 65 % et 85 %3 selon les sources). Au niveau de l'Union européenne, 63% de l'huile va à l'industrie des biocarburants

...on dit merci qui?...Merci Cargill....

Nombreux sont ceux qui les avaient mises en garde, mais les autorités chinoises n'y avaient prêté aucune attention. Aujourd'hui, les choses ont changé: la région entourant le super barrage des Trois Gorges rencontre des problèmes géologiques, écologiques et humains. Et il y a urgence!

Dans une déclaration approuvée par le Premier ministre Wen Jiabao, le Conseil d'Etat a reconnu pour la première fois que le barrage avait un impact négatif sur le transport fluvial en aval et l'approvisionnement en eau.

Depuis le début de sa construction en 1992, environ 16 millions de tonnes de béton ont été coulés dans cette barrière géante qui traverse le fleuve Yangtsé, provoquant la création d'un réservoir presque aussi long que la Grande-Bretagne!

La plus grande centrale hydraulique offre une capacité de production totale de 18.200 MW et aide à maîtriser les crues qui menacent le delta du Yangtsé chaque été, mais sa construction a provoqué une controverse en raison du déplacement forcé de 1,4 million de personnes et l'inondation de plus de 1.000 villes et villages.

Oups!

Le gouvernement a longtemps insisté sur les bénéfices financiers du projet pour faire taire les critiques, mais aujourd'hui force est de constater que des problèmes urgents doivent être résolus concernant la réinstallation des résidents, la protection écologique et la prévention des catastrophes géologiques.

Le Conseil d'Etat a admis que certaines difficultés n'avaient pas été envisagées... Si le barrage de 2,4 kilomètres a été achevé en 2006, la situation s'est fortement dégradée depuis: les algues et la pollution ont envahi le réservoir (bloqués par le barrage). Le poids de l'eau est également accusé de provoquer des tremblements de terre, des glissements de terrain et l'érosion des pentes.

Pour atténuer ces menaces, le gouvernement a déclaré qu'un plus grand nombre de riverains devront être déplacés. De plus, il a promis cette semaine de développer des systèmes d'alerte aux catastrophes, de renforcer les rives, d'investir dans la protection de l'environnement et d'améliorer les compensations financières pour les personnes ayant été déplacées.

Catastrophe annoncée
Pourtant, ce n'est pas la première fois que la sonnette d'alarme est tirée. Il y a quatre ans des experts gouvernementaux avaient déjà déclaré: "De nombreux dangers existent, écologiques et environnementaux, et si des mesures préventives ne sont pas prises, le barrage des Trois Gorges pourrait conduire à une catastrophe".

L'année dernière, les ingénieurs du site ont recommandé un déplacement supplémentaire de centaines de milliers de riverains ainsi qu'un investissement conséquent pour favoriser la restauration de l'écosystème. Certes, le gouvernement a déjà augmenté son budget pour les usines de traitement de l'eau, mais c'est loin d'être suffisant.

Sécheresse

"Le gouvernement a construit un barrage, mais a détruit une rivière", a déclaré Dai Qing, un opposant de longue date au projet. "Peu importe combien d'efforts le gouvernement fera pour atténuer son impact, ça ne sera jamais suffisant pour rattraper son erreur. Le Conseil d'Etat dépense chaque jour plus d'argent sur ce projet au lieu d'enquêter sur son impact réel. Je ne vois pas une réelle volonté de résoudre le problème".

Aujourd'hui de nombreux tronçons tout au long du Yangtsé souffrent de sécheresse, affectant l'approvisionnement en eau potable de plus de 300.000 personnes, empêchant les pêcheurs de naviguer et mettant en danger la faune et la flore locales.

Source: 7sur7

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L'extrait du documentaire suivant expose les problèmes écologiques soulevés par les trop grands barrages...

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