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jeudi 28 novembre 2013
Le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Philippe Martin, annonce jeudi 28 novembre, dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France, son refus de valider une demande de cession de sept permis de recherche de gaz de schiste dans le bassin parisien déposée par la société américaine Hess Oil.

Ces permis avaient été attribués en 2010 par le gouvernement précédent à la société Toreador. Rachetés par Hess Oil, ils n'avaient pas été clairement annulés après la loi de 2011 interdisant la fracturation hydraulique, en raison du flou qui entourait le recours ou non à cette technique. En l'absence de réponse du ministère de la justice à sa demande de mutation, Hess Oil a saisi la justice.

« Pouvais-je valider ces mutations de permis alors que leur objectif initial était exclusivement d'explorer des gaz de schiste et que la société américaine qui les a rachetés est spécialisée dans l'extraction de gaz de schiste ? », interroge le ministre de l'énergie dans les colonnes du quotidien. « Vu les couches géologiques visées par ces forages, cela implique forcément d'avoir recours à la fracturation hydraulique, qui est un procédé interdit en France », justifie le ministre.

Dans un communiqué, Hess Oil déclare prendre acte de l'annonce du ministre mais se dit « étonné par les intentions qui lui sont prêtées » et rappelle que « seules des techniques conventionnelles d'exploration ont été utilisées par Hess Oil France sans dommage pour l'environnement et en pleine transparence avec les services de l'Etat et les collectivités territoriales concernées ».

MÉFIANT DES « VRP DES HYDROCARBURES »

M. Martin, lui-même un farouche opposant à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste, assume au passage le risque que l'Etat doive payer des indemnités à Hess. "Certes, il y a des astreintes financières. Hess Oil réclame environ 30 000 euros par permis. Mais nous allons tenter d'obtenir lors de l'audience en justice du 6 décembre une remise de ces indemnités. Dans tous les cas, ce n'est rien à côté du coût environnemental et sociétal qu'aurait impliqué cette exploration de notre sous-sol", a-t-il fait valoir.

Le ministre critique également le rapport parlementaire publié mercredi sur la fracturation hydraulique, qui propose de forer quelques dizaines de puits expérimentaux avec cette technique pour mieux connaître les éventuelles ressources françaises en gaz de schiste.  A ce propos, Philippe Martin dit se méfier des « VRP des hydrocarbures » à l'heure où la France veut réduire de 30 % sa consommation d'énergies fossiles d'ici à 2030. « Et ce serait terrible pour l'image de la France à l'étranger. Imaginez les retransmissions du Tour de France montrant des milliers de derricks au cœur des paysages magnifiques du Gard, du Gers ou de la Lozère », ajoute Philippe Martin, lui-même député du Gers avant de devenir ministre.

Concernant la réforme à venir du Code minier, repoussée à plusieurs reprises par le gouvernement et qui pourrait conduire à une modification des procédures d'attribution des permis, le ministre souligne qu'un rapport lui sera remis le 10 décembre.

Source © Le Monde

Dans quelques jours, le gouvernement français imposera probablement à l’Europe un haut niveau d’incorporation d’agrocarburants dans les carburants tirés du pétrole. 

Il est actuellement en moyenne inférieur à 5 % mais la France milite pour 7 %, position qui pourrait être actée lors d’un Conseil européen (spécial énergie) prévu pour le 12 décembre. 

De quoi réjouir les producteurs français qui bénéficient d’une importante défiscalisation pour ce type de production : 2,65 milliards d’euros au cours des dernières années, a expliqué l’année dernière un rapport de la Cour des comptes opportunément rappelé par plusieurs ONG, dont Oxfam France, le Réseau action climat et la Confédération paysanne, qui protestent contre l’attitude des représentants français.

Les céréaliers, principaux bénéficiaires de cette mesure, bloquaient les routes d’Île-de-France le 21 novembre en pleurant misère. 

À l’appel de la FNSEA, dont il faut rappeler que le président, Xavier Beulin, dirige la société Sofiprotéol, qui assure l’essentiel de la production des agrocarburants en France. 

Ce qui lui aura valu, à la fin de 2013, de bénéficier d’un cadeau fiscal de 50 millions d’euros, le reste de la filière se partageant 30 millions. Une niche fiscale prévue pour perdurer au moins jusqu’en 2016.

Ces cadeaux fiscaux sont d’autant plus scandaleux que non seulement la production de carburants d’origine végétale contribue à la pollution des sols et leur utilisation est encore plus polluante que celle des carburants fossiles, mais en plus cette culture mobilise (en France comme ailleurs) des terres qui pourraient être consacrées à une production alimentaire.

Source © Politis

Petit rappel...dans certain cas, chercher des objectifs peut échapper à tous les contrôles...




Les problèmes des biocarburants par apocalyptique01
Un nouveau cas d'infection humaine au virus de la grippe aviaire H7N9 a été rapporté dans la province du Zhejiang (est), le cinquième depuis cet automne en Chine, a annoncé jeudi le Département provincial de la santé. 

Un homme de 57 ans nommé Zhang et habitant le district d'Anji a été testé positif au virus H7N9 mercredi après s'être rendu à l'Hôpital N°1 affilié à la faculté de médecine de l'Université du Zhejiang pour recevoir un traitement contre la fièvre, a précisé le département. 

Il a ensuite souffert d'une insuffisance respiratoire et est actuellement dans un état critique, a indiqué l'hôpital. 

Il s'agit du troisième cas rapporté en novembre, après le premier confirmé le 4 novembre au Zhejiang et le deuxième signalé le 5 novembre au Guangdong (sud). 

Deux nouveaux cas d'infection humaine au virus de la grippe aviaire ont été rapportés en octobre et aucun en septembre. 

La Chine avait rapporté 134 cas fin août, dont 45 cas mortels, selon la Commission nationale de la santé et de la planification familiale. 

Source © Xinhua
mercredi 27 novembre 2013
Emmanuel Giboulot, viticulteur sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, est convoqué par la justice pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la cicadelle de la flavescence dorée. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

En juin, un arrêté préfectoral avait imposé le traitement de «l'ensemble des vignobles de la Côte d'Or» au moyen «d'une application unique d'un insecticide» contre la cicadelle, insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie de la vigne présente notamment dans le nord Mâconnais, en Saône-et-Loire.

«Je me suis refusé à faire ce traitement», a dit à l'AFP Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits.

«On sait que le traitement systématique ne règle pas le problème», a-t-il poursuivi. «Même les insecticides naturels ne sont pas inoffensifs car ils ne sont pas sélectifs et on détruit toute la faune auxiliaire. Or, notre approche en biodynamie, que l'on applique sur nos vignes depuis les années 1970, est de travailler sur les équilibres biologiques».

Après un contrôle en juillet de la direction régionale de l'Agriculture, M. Giboulot a fait l'objet d'une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d'instance de Beaune. Prévue le 12 novembre, sa comparution a été reportée à une date qui n'a pas encore été fixée.

Dans sa convocation, que l'AFP a pu consulter, il est reproché au viticulteur un «refus d'effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l'espèce en refusant de traiter contre la flavescence dorée (...)». Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

«On a l'impression qu'on veut faire un exemple et qu'on manque de recul et de discernement sur les choses», a dit M. Giboulot.

Source: © AFP



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Une méduse au venin mortel aurait été découverte par hasard par une femme relâchant une tortue à la mer. Mesurant plus de 60 cm, cette méduse n’avait pas été aperçue depuis plus de 100 ans en Australie.

Une méduse mortelle, la Crambione Cookii a donc été découverte par Puk Scivyer, de l’Aquarium UnderWater World de Mooloolaba en Australie. 

Tandis qu’elle relâchait une tortue à la mer, la femme a aperçue l’étrange spécimen. “Dès que je l’ai vue, j’ai tout de suite réalisé que c’était une espèce que je n’avais jamais observé auparavant. Et découvrir ensuite que j’étais la première personne à voir cette espèce en plus de cent ans, c’était incroyable“, confie-t-elle au Sunshine Coast Daily. “C’est la plus grosse méduse que j’ai jamais vue dans les eaux australiennes“, ajoute-t-elle.

Cette découverte est d’autant plus exceptionnelle que cette espèce de méduse n’avait pas été aperçue depuis plus de cent ans  en Australie. Les experts n’expliquent alors pas comment un tel spécimen a pu échapper à leur vigilance depuis plus d’un siècle.



Les équipages de divers organismes de sauvetage de l'Illinois et de l'Iowa continuent de tenter d'évaluer les dommages causés à l'environnement par un remorqueur qui a heurté un objet inconnu dans le fleuve Mississippi. Il a déversé des quantités importantes de carburant diesel et de pétrole dans la rivière, tout près de la digue LeClaire.

Le lieutenant Colin Fogerty assure qu'une équipe de l'US Army Corps of Engineers  essaye toujours de déterminer l'étendue des dégâts.

«Nous serons en mesure de rouvrir la rivière une fois que nos équipes auront déterminé que la situation est sans danger pour la navigation , » dit-il . Il ajoute que près de 90 pour cent du déversement a été contenu autour du bateau par des barrages flotant .

La rivière a été fermé à la navigation pendant 2 jours, elle est ré-ouverte depuis ce matin.

Lundi a environ 16h30 le remorqueur de 50 métres qui est utilisé pour guider les barges commerciales sur la rivière , a frappé un objet immergé et a commencé à couler. Les Neuf membres d'équipage ont réussi à s'échapper. Le bateau contenait 4200 litres de pétrole brut et près de 90.000 litres de carburant 

Des plongeurs travaillent depuis deux jours à boucher les conduits de ventilation et les trous dans la coque pour empêcher le pétrole de fuir dans la rivière .Environ 1000 metres de barrages absorbants ont été placé autour du remorqueur pour absorber le pétrole et éviter qu'il ne se propage dans la rivière .

Le bateau est aujourd'hui incliné et partiellement immergé.

L'EPA et le US Fish and Wildlife Service resteront sur les lieux pour déterminer l'impact de la marée noire sur la faune locale .

© Nature Alerte
De nouvelles révélations sur l'utilisation potentielle de la fracturation hydraulique dans la réserve du Kalahari soulèvent l'inquiétude quant à la survie des derniers chasseurs bushmen.

Selon une enquête réalisée pour le film documentaire The High Cost of Cheap Gas (le coût élevé du gaz bon marché) et le quotidien britannique The Guardian, une grande partie de la Réserve du Kalahari central au Botswana (CKGR) qui abrite les derniers chasseurs bushmen d’Afrique a été ouverte à des compagnies énergétiques internationales qui vont utiliser la technique controversée de ‘fracturation hydraulique’.

Une carte révélée par une fuite montre que des concessions d’exploration ont été accordées sur la moitié de la Réserve – un territoire plus grand que la Suisse – ce qui fait craindre l’accaparement des terres, la baisse et la contamination des eaux et des dommages irréparables au fragile écosystème indispensable à la survie des Bushmen et de la faune.

Le documentaire révèle que le Botswana a accordé des licences lucratives à des compagnies telles que Australian Tlou Energy et African Coal and Gas Corporation, une firme sud-africaine, sans que les Bushmen n’en soient informés ni consultés. Alors que le gouvernement botswanais dément toute opération de fracturation au Botswana, Tlou a déjà commencé le forage de puits d’exploration de réserves de gaz de houille dans le territoire de chasse des Bushmen.

Ces révélations éclairent sur l’hypocrisie du président du Botswana Ian Khama, qui est membre du conseil d’administration de Conservation International. Le gouvernement de Khama fait activement la promotion du tourisme dans la réserve tout en expulsant les Bushmen de leurs terres au nom de la conservation.

Jumanda Gakelebone, un Bushmen résidant dans la Réserve a déclaré : ‘Le gouvernement ne ménage pas ses efforts pour nous détruire. Il a menti par le passé à propos de l’exploitation des diamants en prétendant qu’il n’y en aurait pas dans la Réserve, mais aujourd’hui il y a une mine en activité dans la réserve. La fracturation hydraulique va détruire notre environnement et si notre environnement est détruit nos moyens de subsistance le seront aussi’.

Les Bushmen du Kalahari sont victimes de la persécution du gouvernement botswanais depuis des décennies. Bien qu’ils soient sortis victorieux de deux procès intentés contre leur gouvernement et qu’ils aient obtenu le droit de vivre, de chasser et d’accéder à l’eau de la Réserve, ils sont obligés de demander des permis restrictifs pour entrer dans la Réserve et sont régulièrement arrêtés pour avoir chassé.

Survival International a écrit aux compagnies qui ont obtenu des concessions dans la Réserve et a appelé à un boycott du tourisme au Botswana tant que les Bushmen ne seront pas autorisés à vivre librement sur ​​leurs terres.

Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré : ‘Ces révélations sont bien la preuve que les expulsions forcées des Bushmen de la Réserve n’ont rien à voir avec la ‘conservation’ mais qu’elles ont plutôt été destinées à ouvrir la voie à l’industrie extractive pour piller le territoire bushman. 

Pourquoi le président Khama continue-t-il de recevoir des prix pour ses efforts de ‘conservation’ ? Il est absolument scandaleux que Conservation International puisse accepter en son sein un homme qui a ouvert la deuxième plus grande réserve faunique du monde à la fracturation hydraulique, tout en persécutant les Bushmen, dont c’est le territoire ancestral, au nom de la conservation’.

© Survival International

L'exploitation commerciale du gaz de schiste en Pologne commencera en 2014, a déclaré le vice-ministre polonais de l'Environnement Piotr Wozniak.

Selon lui, les résultats d'un forage réalisé dans le nord de la Pologne par la société San Leon permettent de parler de cette perspective. 

« Le résultat est très bon », a souligné le vice-ministre espérant que d'autres sociétés pourront également lancer l'exploitation commerciale l'an prochain.

«Le dossier du gaz de schiste a été diabolisé en France», estime un des élus qui a dirigé le rapport...

Des parlementaires ont rouvert ce mercredi le dossier polémique du gaz de schiste, avec un rapport favorable à une exploration expérimentale de cette ressource énergétique au moyen de la fracturation hydraulique «améliorée» ou de méthodes alternatives à cette technique interdite en France.

«Nous constatons que le dossier du gaz de schiste a été diabolisé en France», a regretté le sénateur UMP de l'Orne Jean-Claude Lenoir, qui a dirigé le rapport avec le député socialiste du Nord Christian Bataille.

«Les hydrocarbures que nous consommons doivent en priorité venir de notre sous-sol»

«Nous ne disons pas qu'il faut consommer plus d'hydrocarbures. Nous disons qu'il faut consommer moins d'hydrocarbures progressivement, mais que les hydrocarbures que nous consommons doivent en priorité venir de notre sous- sol si ces ressources sont avérées», a-t-il ajouté.

Pour évaluer les ressources françaises en gaz et en pétrole de schiste, les deux co-rapporteurs du texte plaident pour «quelques dizaines de forages expérimentaux» en France afin de tester «la fracturation hydraulique améliorée ou des techniques alternatives».

Les deux parlementaires avaient été chargés en début d'année d'étudier les «techniques alternatives» à la fracturation hydraulique par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), organisme qui rassemble des élus de tous bords.
«La fracturation hydraulique, pas la seule technique disponible»

La fracturation hydraulique, très controversée en raison des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, a été interdite par une loi de juillet 2011, validée en octobre dernier par le Conseil constitutionnel.

Mais depuis l'adoption de cette loi, les recherches sur cette technologie et d'autres techniques ont évolué «très rapidement», a constaté Jean-Claude Lenoir. «La fracturation hydraulique est aujourd'hui la méthode la plus employée, mais ce n'est pas la seule technique disponible et on peut envisager d'autres techniques», comme la fracturation au propane, déjà opérationnelle.

«Malheureusement, la recherche se développe partout sauf en France», a-t-il ajouté. Les auteurs du rapport ont fait remarquer que la loi de juillet 2011 prévoyait également des expérimentations scientifiques, et ont réclamé qu'elle soit «pleinement» appliquée. «S'opposer à la recherche, c'est de l'obscurantisme», s'est insurgé Christian Bataille.


Source AFP
L’Okapi, la « girafe des forêts », rejoint le nombre croissant d’espèces menacées de la Liste rouge de l’UICN

L’Okapi - un symbole national de la République démocratique du Congo, également connu sous le nom de "girafe des forêts" - et le Râle à miroir - l’un des oiseaux les plus rares d’Afrique - sont maintenant proches de l’extinction, selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées™ de l’UICN. Deux espèces d’albatros, la Tortue luth et le Renard gris insulaire des Îles Channel de Californie montrent quant à eux des signes d’amélioration.

Un total de 71 576 espèces ont été évaluées, dont 21 286 sont menacées d’extinction.

La mise à jour met en évidence un sérieux déclin de la population de l’Okapi (Okapia johnstoni), un proche parent de la girafe, vivant uniquement dans les forêts tropicales de la République démocratique du Congo (RDC). L’espèce est aujourd’hui "En danger", proche de la catégorie la plus élevée de risque d’extinction, avec des effectifs en baisse dans son aire de répartition. Le braconnage et la perte des habitats naturels, ainsi que la présence de rebelles, de braconniers d’éléphants et de mineurs illégaux, sont les principales menaces à sa survie.

"L’Okapi est vénéré au Congo comme un symbole national - il figure même sur les billets de banque en francs congolais," déclare le Dr Noëlle Kümpel, co-présidente du Groupe de spécialistes des Girafes et de l’Okapi de l’UICN, et gestionnaire du projet de conservation de l’Okapi de la Société Zoologique de Londres. "Malheureusement, la RDC a été prise dans la guerre civile et ravagée par la pauvreté pendant près de deux décennies, conduisant à une dégradation généralisée de l’habitat de l’Okapi et à l’augmentation de la chasse pour sa viande et sa peau. Soutenir les efforts du gouvernement pour lutter contre la guerre civile et l’extrême pauvreté dans la région est essentiel pour assurer sa survie".

Selon la mise à jour de la Liste rouge, près de 200 espèces d’oiseaux sont maintenant "En danger critique", rencontrant le risque le plus élevé d’extinction. 

Le Râle à miroir (Sarothrura ayresi), un petit oiseau discret qui se reproduit en Ethiopie, au Zimbabwe et en Afrique du Sud, est la dernière espèce à rejoindre cette catégorie. La destruction et la dégradation de son habitat, comprenant le drainage des zones humides, la conversion des terres pour l’agriculture, l’extraction d’eau, le surpâturage par le bétail et la coupe de végétation dans les marais, l’ont conduit à cet état précaire. Une action urgente est maintenant nécessaire pour mieux comprendre l’écologie de l’espèce et répondre à ces menaces.

Bien que la situation de la population mondiale de la Tortue luth (Dermochelys coriacea) - la plus grande de toutes les tortues vivantes - se soit améliorée, passant de la catégorie "En danger critique" à "Vulnérable", l’espèce continue à faire face à de graves menaces au niveau de plusieurs de ses sous-populations. 

La Tortue luth est une espèce unique, comportant globalement sept sous-populations biologiquement et géographiquement distinctes. La sous-population de l’océan Atlantique Nord-Ouest est abondante et en augmentation grâce à des initiatives de conservation réussies dans la région. En revanche, la sous-population de l’océan Pacifique Est, qui pond le long de la côte Pacifique des Amériques, et la sous-population de l’océan Pacifique Ouest, présente en Malaisie, en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans les Îles Salomon, sont toutes deux en forte baisse en raison d’importantes récoltes des œufs et des captures accidentelles par les engins de pêche. Des efforts de conservation ciblés sont nécessaires pour éviter leur effondrement.

Cette mise à jour de la Liste rouge de l’UICN apporte aussi de bonnes nouvelles pour certaines des espèces évaluées. Deux espèces d’albatros - l’une des familles d’oiseaux les plus menacées de la planète - sont maintenant à un plus faible risque d’extinction en raison de l’augmentation de leurs populations. L’Albatros à sourcils noirs (Thalassarche melanophrys) est passé de la catégorie "En danger" à "Quasi menacé" et l’Albatros à pieds noirs (Phoebastria nigripes) est passé de "Vulnérable" à "Quasi menacé". Les prises accessoires par les pêcheries sont la principale menace pour ces espèces.

Le Renard gris insulaire (Urocyon littoralis), auparavant "En danger critique", a également vu son statut s’améliorer et est maintenant classé comme "Quasi menacé". 

Présent sur six des îles Channel de Californie, au large de la côte sud de la Californie, quatre sous-espèces de ce renard ont subi des baisses catastrophiques au milieu des années 1990, principalement en raison de maladies et de la prédation par des espèces non indigènes, comme l’Aigle royal. Les quatre sous-espèces ont maintenant récupéré ou approchent du seuil de récupération. Ceci est principalement dû à des actions de conservation réussies, engagées par le National Park Service des USA, membre de l’UICN, qui comprenaient l’élevage en captivité, la réintroduction, la vaccination contre les maladies canines et la relocalisation des aigles royaux.

"Cette mise à jour de la Liste rouge de l’UICN montre quelques réussites de conservation fantastiques, dont nous devons nous inspirer pour les futurs efforts de conservation", indique Jane Smart, Directrice mondiale du groupe de Conservation de la Biodiversité de l’UICN. "Cependant, le message global reste sombre. Avec chaque mise à jour, tandis que nous voyons certaines espèces améliorer leur statut, un nombre beaucoup plus grand d’espèces apparaissent dans les catégories menacées. Le monde doit de manière urgente décupler ses efforts pour éviter cette dégradation". 


Pour en savoir plus :

- http://www.iucnredlist.org 

Et pour la France c'est ici 

- http://www.uicn.fr/La-Liste-Rouge-des-especes.html



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Malgré la création de 30 réserves naturelles depuis 1983, la biodiversité subit un déclin conséquent. Le braconnage a mené à la quasi-extinction des gazelles, des chats des sables ou des lézards égyptiens. La première cause reste le laxisme des autorités face aux contrevenants. 

Dina Zulficar, membre du comité de surveillance des zoos d’Egypte, tire la sonnette d’alarme. « Il faut agir maintenant pour la conservation de la faune, dit-elle, après, ce sera trop tard ».

Le dernier rapport de l’Union arabe pour la faune datant de 2012 faisait un même bilan : en Egypte, le nombre d’espèces en voie d'extinction s’élève à 145. L’Egypte est l’un des pays arabes les plus mal classés en terme de protection de la faune.

Lutte contre le braconnage, l’impossible mission

Le trafic de la faune y est l’un des plus importants après celui de la drogue et des armes. Ses effets sont dévastateurs sur un grand nombre de populations animales, en particulier celles menacées d’extinction.

Si des réserves naturelles ont été créées depuis 30 ans pour tenter de combattre le problème, le braconnage et le commerce illégal des espèces existent toujours, profitant du manque de moyens et de personnel qui rend le contrôle de ces immenses sites presque impossible.

Ragy Toma, directeur géné­ral de la faune au Zoo de Guiza, explique que 30 réserves créées entre 1983 et 2012 sont soumises à des législations spécifiques pour protection des espèces ani­males et végétales qu’elles renferment. Mais ces lois n’ont jamais été appliquées.

« Parmi les animaux en voie d’extinction, il y a des priorités. Dans les réserves, il y a notamment urgence à protéger la gazelle égyptienne, la chèvre des montagnes, le chat des sables (Felis margarita), le flamant rose, le lézard égyptien (uromastyx aegyptia) et la tortue marine ou tersa », précise Toma, tout en regret­tant les effets du braconnage au sein de ces réserves.

Le lézard égyptien est l’une des espèces les plus affectées par le braconnage. Considéré dans les pays du Golfe comme un stimulant sexuel, il est capturé pour sa viande. Son cuir est aussi très prisé.

« Aujourd’hui, il est devenu rare d’apercevoir un lézard égyptien dans la réserve de Wadi Al-Rayane », avoue Arafa Al-Sayed, directeur de la réserve située dans le gouverne­ment de Fayoum.

Moins d’animaux, moins de braconnage

Durant les 10 dernières années, la chasse a mené à la quasi-extinction des gazelles du désert, aussi appe­lées dorcas. « Un ami qui travaille dans le domaine du tourisme me disait que dans les années 1970, donc avant la création des réserves, il a accompagné un amateur de chasse faire un safari. En un seul jour, il a réussi à tuer 16 gazelles dans les environs de Marsa Matrouh », raconte Tareq Al-Qanawati, directeur de la protection de la nature au sein de l’Agence Egyptienne pour les Affaires de l’Environnement (AEAE). Aujourd’hui, en apercevoir une seule relève de l’exploit.

Ce genre de chasse était notamment très prisé des Arabes du Golfe comme des populations locales. « Mais aujourd’hui, le nombre d’animaux a tellement baissé que la chasse est devenue très limitée », poursuit Al-Qanawati.

A l’époque, un permis de port d’armes délivré par la police et une autorisation pour un safari touris­tique permettaient de chasser libre­ment. « Ça nous a pris des années pour expliquer aux responsables que ces touristes avaient des armes pour chasser », se rappelle Al-Qanawati.

La pauvreté a aussi largement contribué à la quasi-extinction des espèces comestibles. A Bahariya, la plupart des habitants chassaient pour se nourrir. Le secteur de la protection de la nature a longtemps travaillé pour trouver des alterna­tives tout en tentant d’expliquer l’importance de la conservation de la faune et de la flore pour un éco­tourisme durable.

« On ne peut pas dire qu’il n’y a plus de braconnage aujourd’hui, mais il est devenu très limité. Le manque de sécurité a aussi aidé à réduire le nombre d’amateurs de chasse dans et hors des réserves, car il est devenu dangereux de s’aventurer loin des routes », reprend Tareq Al-Qanawati.

Manque de sensibilisation

Malgré tout, le braconnage reste la principale cause du déclin de plusieurs espèces, assure Yasser Abdel-Ghani, directeur de l’Association égyptienne pour la protection de la faune.

« Le braconnage est lié au manque de sensibilisation ainsi qu’au niveau d’éduca­tion. Des pêcheurs attrapent toujours certains oiseaux, car ils croient qu’ils augmentent la puissance sexuelle chez les hommes. La chair des tortues marines est, elle, censée aug­menter la fertilité féminine ».

Par ailleurs, l’étendue du désert alliée au faible nombre de gardes naturels et au manque d’équipements de sur­veillance et de contrôle ren­dent la mission quasi impos­sible, sauf en présence de moyens importants.

Pour Hassan Ragab, profes­seur de sciences animales à l’Université de Zaqaziq, « seule une application parti­culièrement sévère de la loi permettrait de dissuader les contrevenants ».

Source © ahram.org

Le nombre de rhinocéros tués par des braconniers pour récupérer leur corne est en passe de dépasser le nombre des naissances de ces mammifères menacés, a mis en garde vendredi l'International Rhino Foundation dans un rapport.

«Cette situation n'est simplement pas tenable et représente une sérieuse menace aux gains enregistrés ces dernières décennies en matière de conservation des espèces», insiste Susie Ellis, directrice de l'IRF, une ONG basée aux États-Unis.

«Si on ne prend pas au sérieux cette crise du braconnage et si on ne prend pas des mesures urgentes, on risque de perdre de façon permanente des populations de rhinocéros qui permettent d'assurer la survie de l'espèce à long terme», prévient-elle.

Réunis vendredi à Tampa en Floride, le conseil d'administration de l'IRF et des experts internationaux, ont publié un rapport contenant de nouvelles estimations sur le braconnage des rhinocéros et suggérant des actions à mettre en oeuvre pour assurer une conservation durable de ces animaux.

En réponse à une forte reprise du braconnage des rhinocéros en Afrique depuis 2008, l'IRF relance une campagne baptisée «Operation Stop Poaching Now» («Arrêter le braconnage maintenant») qui prévoit la formation et la fourniture d'équipements à des unités anti-braconnage au Zimbabwe et en Afrique du Sud ainsi que la diffusion d'informations pour éduquer le public sur la menace grandissante pesant sur ces animaux.

Depuis le début de 2013, 827 rhinocéros blancs et noirs ont été abattus par des braconniers en Afrique du Sud; en septembre ce nombre dépassait déjà le record annuel de 668 établi en 2012 dans ce pays. En comparaison, seulement 13 rhinocéros avaient été victimes du braconnage en Afrique du Sud en 2007.

Les rhinocéros africains sont chassés surtout pour leur corne, dont la demande est très forte dans la médecine traditionnelle asiatique, sans aucune preuve scientifique de leur efficacité.

Par ailleurs, deux des cinq espèces dans le monde, le rhinocéros de Java et de Sumatra, sont proches de l'extinction.

En septembre, les autorités américaines avaient décidé de classer les rhinocéros blancs comme espèce «menacée» en raison d'une augmentation de leur braconnage en Afrique où leur population est estimée à plus de 20 000. Ce rhinocéros que l'on trouve surtout en Afrique du Sud était le seul des cinq espèces de ce mammifère à ne pas être classé comme en danger dans la loi américaine. Il ne peut de ce fait plus faire l'objet de commerce aux États-Unis.

Les États-Unis sont un lieu de transit et une destination commerciale clé pour des produits illégaux issus de la corne de rhinocéros et jouent de ce fait un rôle important pour lutter contre ce trafic.


Et sinon... pour les éléphants...non rien ...96 par jour... tout va bien... 


Suite à un nouveau réveil de l'Etna, une ville sicilienne a eu la surprise de connaitre ce week-end un véritable déluge de petites pierres. Les roches de quelques centimètres provenaient des nuages de cendres éjectés par le volcan. 

L'Etna est réveillé et il entend bien le rappeler. Moins d'une semaine après l'éruption spectaculaire du 16 novembre qui a généré d'importantes effusions de lave, le volcan sicilien a de nouveau fait des siennes. 

Samedi, il a rejeté un important nuage de cendres qui s'est élevé jusqu'à 6.000 mètres d'altitude. Et malheureusement pour les habitants des alentours, les poussières et les fragments de lave n'ont pas tardé à retomber. 

Samedi, la petite ville de Giardini-Naxos ainsi que d'autres villages du nord-est de l'île ont ainsi connu un spectaculaire déluge de petites pierres volcaniques. D'après les photos prises par les habitants, les morceaux faisaient plusieurs millimètres à quelques centimètres et se sont abattus en pluie sur les villages touchés pendant plus de 45 minutes. 

Les villageois sont ainsi sortis avec leurs parapluies pour se protéger de la chute de pierres qui n'a heureusement fait ni dégâts majeurs, ni victimes.  Une pluie inhabituelle Durant tout le week-end, l'épais manteau granulé gris foncé a recouvert les rues, les voitures, les jardins ainsi que la surface de la mer. 

Par mesure de précaution, l'une des routes a été temporairement fermée et deux vols ont été suspendus. "Les cendres tombent du ciel environ une fois par an mais jamais aussi fortement. D'habitude, nous avons un peu de poussière mais nous n'avons jamais ces grosses pierres", a témoigné pour le Daily Mail, Turi Scandurra, un auteur de la vidéo ci-dessus. 

"Dès que ça a commencé, j'ai essayé de filmer l'accumulation sur ma terrasse, et puis j'ai regardé en l'air, le ciel était énorme et noir. J'ai recouvert ma tête avec une capuche et je suis sorti. Les cendres ne sont pas lourdes mais sont extrêmement pointues. 

Beaucoup de voitures ont été éraflées et les pare-brises ont été ébréchés par les pierres qui étaient assez grosses", a t-il raconté.  

L'un des volcans les plus actifs Néanmoins, dans cette région sicilienne, les habitants sont habitués à ce que l'Etna fasse des siennes. "Personne n'était effrayé parce que l'Etna nous rappelle tout le temps sa présence. Parfois, vous pouvez l'entendre gronder et voir vos vitres vibrer - même les portes à l'intérieur de la maison frémissent", a ajouté l'artiste pour le Daily Mail. L'Etna qui culmine à 3.350 mètres est l'un des volcans les plus actifs au monde.



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Une nouvelle île apparue il y une semaine à un millier de kilomètres au sud de Tokyo grossit quasiment à vue d'oeil, selon les informations et images fournies par les autorités japonaises.

Alors qu'elle était de forme circulaire avec un diamètre de 200 mètres mercredi dernier, la nouvelle île, qui n'a pas encore de nom, s'est allongée en forme de pomme de terre de 400 mètres de long sur 200 de large, a expliqué à l'AFP un porte-parole des gardes-côtes.

Vendredi, la présence non pas d'un seul mais de deux cratères crachant à fréquence très régulière de la fumée et des cendres a été confirmée par les gardes-côtes qui ont fait de nouveaux repérages. La hauteur des projections était de 750 mètres vendredi, contre 900 mètres jeudi et 600 la veille, une indication que l'activité volcanique qui a donné naissance à l'île est très intense, selon la même source.

Il est possible que l'éruption dure longtemps, ont indiqué des experts aux médias.

Selon le porte-parole joint par l'AFP vendredi midi (heure de Tokyo), les gardes-côtes effectuent des missions régulières de reconnaissance pour vérifier l'état de l'îlot situé à quelque 500 mètres de Nishinoshima, une île inhabitée du petit archipel Ogasawara. «Il est possible qu'elle grossisse encore», a indiqué Yoshihiko Tamura, du Centre japonais de recherche océanographique.

C'est la première fois depuis 40 ans qu'un îlot émerge dans cette zone. Ce nouveau-né est toutefois fragile et pourrait bien disparaître sous la surface à cause des vagues.

Le gouvernement a décidé d'attendre de voir s'il était susceptible de rester avant de lui donner un nom. Le service de cartographie en ligne japonais de Yahoo! Japan, lui, n'a pas patienté plus d'un jour pour l'inscrire sur sa carte du Japon et de ses déjà très nombreuses îles.

Terre de séismes et de volcans, quatre à cinq apparitions soudaines d'îles s'y seraient produites depuis la fin de la guerre du Pacifique, dont une en 1986, qui a disparu en l'espace de deux mois, et une en septembre 1973 également dans les parages de Nishinoshima. Elle a en grande partie été démantelée par les vagues mais il en reste toujours un morceau visible aujourd'hui.

Le pays du Soleil-Levant n'a toutefois pas l'apanage de ces phénomènes surprenants. Une île a ainsi soudainement émergé il y a deux mois en mer d'Arabie à la faveur d'un puissant séisme de magnitude 7,7 au Pakistan, à des centaines de kilomètres de là.

Source: © AFP



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Les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, pourraient avoir été sous-estimées de 50% aux États-Unis par l'Agence de protection de l'environnement (EPA), selon une étude publiée lundi.

«Nos résultats montrent des émissions de méthane pouvant être jusqu'à 2,7 fois plus élevées que les estimations (officielles) dans le centre-sud du pays, qui est une région clé pour la production pétrolière et le raffinage», note Scott Miller, chercheur de l'Université Harvard, un des principaux auteurs de ces travaux parus dans la dernière édition en ligne des Comptes rendus de l'Académie nationale des sciences.

Dans ces États du centre-sud du pays comme le Texas, les émissions provenant de la production de pétrole et de gaz pourraient représenter 50% des émissions totales de méthane de la région, soit près de cinq fois le volume avancé par l'EPA, selon ces chercheurs du Laboratoire National Lawrence Livermore de l'Université de Californie à Berkeley et de l'Université Harvard (Massachusetts).

Le méthane est le deuxième plus important gaz à effet de serre après le dioxyde de carbone (CO2), soulignent ces scientifiques, dont l'étude pourrait selon eux aider les autorités nationales et des États à élaborer des stratégies pour réduire leurs émissions.

L'équipe de recherche s'est appuyée sur un modèle ordinateur qui permet de traquer les variations de méthane dans l'atmosphère et de remonter à leurs sources sur l'ensemble des États-Unis. Ils ont travaillé sur des estimations initiales de 2007 et de 2008 au moment où les États-Unis commençaient à fortement augmenter leur production de gaz naturel.

Les émissions de méthane proviennent d'une variété d'activités humaines dont, outre le forage pétrolier et le raffinage de pétrole, la production de charbon, les décharges publiques et l'agriculture avec l'élevage qui pourrait produire deux fois plus de ce gaz qu'estimé précédemment.

Les activités humaines seraient responsables d'environ 60% de toutes les émissions de méthane de la planète, les autres 40% étant de sources naturelles.

«Cette analyse fournit l'estimation la plus solide et la plus détaillée à ce jour des émissions totales de méthane aux États-Unis», affirme Anna Michalak, du département d'écologie de la Carnegie Institution for Science et professeur à l'Université Stanford, autre auteur de l'étude.

Le méthane piège 70 fois plus de chaleur que le CO2 dans l'atmosphère, mais a une durée de vie beaucoup plus courte, de dix ans contre un siècle pour le dioxyde de carbone.

Source: © La presse.ca

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