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mardi 17 décembre 2013
Washington , le 17 décembre ( ANI ) : 

Une nouvelle étude démontre que le réchauffement climatique résultant des émissions de gaz à effet risque d’accroître de 40 % le nombre de personnes souffrant de stress hydrique dans le monde d'ici la fin du siècle.

Aujourd'hui , entre 1 et 2 % de la population mondiale vivent dans des régions touchées par des pénurie d'eau récurrentes et sous stress hydrique permanent (-500 m3 d’eau par habitant et par an). 

La croissance démographique et le changement climatique combinée pourrait faire porter ce chiffre à 10 %  si les 3 degrés de réchauffement annoncés venaient à s'affirmer.

Le-auteur Qiuhong Tang de l'Académie chinoise des sciences a déclaré que le risque croissant de pénurie d'eau est une menace majeure pour le développement humain et la sécurité alimentaire dans les nombreuses régions qui dépendent de l'irrigation pour l'agriculture.

En outre , de nombreux procédés de production industrielle nécessitent de grandes quantités d'eau de tel sorte que l'absence de celle-ci dans certaines régions entraverait gravement leur développement économique .

Cette étude informatique est basée sur un ensemble de onze modèles hydrologiques globaux et de cinq modèles climatiques mondiaux, une simulation sans précédent qui a été produite en collaboration avec de nombreux chercheurs à travers le monde.

Selon Pavel Kabat de l'Institut international pour analyse des systèmes appliqués, cette évaluation multi- modèle est unique en ce qu'elle nous donne une bonne mesure de l'incertitude des impacts futurs du changement climatique , qui à son tour nous permet de comprendre les risques hydriques que nous pourrions traverser.

Les résultats synthétisés nous permettent de prendre en compte et de mesurer les connaissances actuelles sur les impacts du changement climatique et la disponibilité de l'eau de la planète.

Les résultats indiqués ci-dessus représentent la moyenne multi- modèle ,même si certains modèles indiquaient de bien plus grandes augmentations de la rareté de l' eau .

Du point de vue de la gestion des risques , il devient très clair que si le changement climatique d'origine humaine continue , nous mettrons en péril la vie de millions de personnes selon les scénarios et les modèles les plus optimistes .

L'étude sera publiée dans un numéro spécial des Actes de l'Académie nationale des sciences . 

© Nature Alerte


Ajout Nature Alerte

Une telle annonce pouvant au premier abord paraître négligeable à la compréhension limitée de l’espèce humaine, il me semble judicieux d'y ajouter cet autre article qui complétera et rectifiera à bon escient l'équilibre de la portée des flots incessants à notre conscience collective, car il existe probablement un seuil au delà duquel elle acquiert tout les attributs de ses multiples vertus, nous reste juste à trouver rapidement le disjoncteur primaire...

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L'eau : géopolitique, enjeux, stratégie 


Si, en 1995, 400 millions de personnes vivaient dans des pays sous stress hydrique (-500 m3 d’eau par habitant et par an), ils seront 4 milliards en 2025 à connaître cette situation, avec toutes les conséquences sociétales, alimentaires, sanitaires, et économiques qui en résulteront. 

En particulier, selon un rapport de 2006 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), 90% de la population du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord devraient ainsi vivre dans des pays affectés par des pénuries d’eau d’ici à 2025.

Mais, le monde arabe ne sera pas seul à connaître cette situation. La Méditerranée, dans son ensemble, est déjà dans une situation délicate, avec 108 millions de personnes disposant de moins de 1000 m3 d’eau par an et par habitant, chiffre qui devrait atteindre 165 millions d’individus en 2025 (1). 

Et que dire de la Chine, qui représente 21% de la population mondiale, mais seulement 7% des ressources en eau douce de la planète. La Chine du Nord, possédant moins de 15% de l’eau disponible tout en hébergeant 45% de la population chinoise, présente en particulier des statistiques inquiétantes avec certaines de ses provinces disposant de moins de 500 m3 d’eau par habitant et par an, ce qui les place bien en deçà du seuil de stress hydrique et au même niveau que des pays comme l’Algérie (478 m3 d’eau par habitant et par an) et Djibouti (475 m3 d’eau par habitant et par an). 

Dans ces espaces régionaux, il est ainsi fort probable que de fortes tensions ne manqueront pas, à moyen terme, de naître à cause de l’eau. Quelles en seront les formes ? Famines ? Emeutes de la soif ? Déplacements massifs de population ? Conflits armés ?

L’actualité des violences urbaines à l’international, ainsi que l’histoire des cinquante dernières années, montrent que de tels scénarios se sont déjà produits. Depuis 50 ans, le PNUD a ainsi recensé 37 cas de violences entre Etats portant sur la question de l’eau, dont 30 ont eu lieu au Moyen-Orient. 

Cependant, la sagesse des hommes a, à ce jour, permis de mettre un terme aux querelles entre rivaux. Le PNUD estime ainsi que plus de 200 traités ont pu être signés entre « rivalis », pour reprendre l’expression latine signifiant littéralement, « qui tire son eau du même cours d’eau » (2). 

Les travaux d’Aaron Wolf, expert international et fondateur de la base de données des conflits transfrontaliers sur l’eau douce, ont en particulier montré que, dès qu’un seuil de tension était dépassé, un mécanisme de concertation se mettait en place et aboutissait le plus souvent à un statu-quo ou à un plan de coopération. 

Plus de 3 600 traités ont ainsi pu être signés, rendant ainsi effectif le concept naissant d’ « hydrodiplomatie ». Quand il est question de l’eau, la paix aurait ainsi le dessus sur toute logique belliqueuse, aucune des parties en présence n’ayant intérêt sur le long terme à s’approprier par les armes une ressource aussi précieuse, et de surcroît caractérisée, de manière croissante, comme un bien commun de l’humanité. 

A juste titre, Aaron Wolf note donc que la seule véritable guerre liée à l’eau remonte à plus de 4 500 ans entre deux cités de Mésopotamie, Lagash et Umma, à propos du partage de l’eau issue du Tigre et de l’Euphrate, dans la partie Sud de l’actuelle Irak ; rappel de temps immémoriaux où Etats rivaux ne savaient se concerter et coopérer en matière d’eau potable.

Notre monde moderne pourrait cependant faire voler en éclat bien des certitudes acquises sur le sujet. 

D’abord parce que l’accroissement de la population donne à l’agriculture une place toujours plus importante dans la consommation des ressources en eau mondiales. Le secteur agricole prélève en effet 70% des ressources en eau utilisées, et 82% de celles des pays à faible revenu. 

Au delà de la croissance démographique, cette part ne fait également que s’accroître en raison de l’absence de modernisation des pratiques agricoles, et de l’évolution des régimes alimentaires. Produire un kilo de boeuf nécessite en effet 15 fois plus d’eau qu’un kilo de blé.

Par ailleurs, une autre composante réside dans la pression touristique qui s’exerce sur les ressources en eau dans certaines parties du monde. Avec 32% du tourisme mondial, le bassin méditerranéen (qui ne dispose pourtant que de 3% des ressources en eau douce de la planète et concentre plus de la moitié de la population la plus pauvre en eau), draine chaque année 218 millions de personnes. Or, toutes les analyses le montrent, l’activité touristique consomme traditionnellement beaucoup plus d’eau que les besoins domestiques des populations : entre quatre à huit fois plus. 

A ces chiffres de consommation en hausse très nette, posant, d’ores et déjà un problème de renouvellement de la ressource (comme en Egypte où la consommation annuelle de 70 km3 en 2000 est déjà largement supérieure aux ressources disponibles), s’ajoute enfin la contrainte du réchauffement climatique. Les modèles de calcul du GIEC s’accordent en effet pour penser que la Méditerranée sera la première touchée par les phénomènes d’augmentation de température.

D’après les travaux d’experts mandatés par l’Institut de Prospective Economique du Monde méditerranéen (3), d’ici la fin du XXIème siècle, la température annuelle moyenne sur la région méditerranéenne devrait par exemple augmenter entre 2,2 et 5,1°C. Ce réchauffement serait particulièrement visible d’ici 10 à 15 ans durant les périodes d’été qui laisseront entrevoir une augmentation du nombre, de la durée et de l’intensité des canicules. Dans ces conditions, les pénuries d’eau augmenteront et d’importantes baisses de productivité agricole seront à attendre, avec des chutes de rendement allant jusqu’à 50%.

Quand le manque d’eau vient s’ajouter à des postures gouvernementales délibérées visant à rompre avec toute volonté de coopération frontalière, des casus belli à plus grandes échelles seront malheureusement susceptibles de survenir. Trois chercheurs (4) ont, dans cette perspective, qualifiés d’« à risques » les ensembles suivants : 

les bassins du Gange-Brahmapoutre, les bassins d’Afrique australe (Kunene, Okavango, Limpopo, Zambèze, Incomati), le lac Tchad, le fleuve Sénégal qui délimite les frontières nord et est du pays, la grande rivière de La Plata entre Argentine et Uruguay, ou encore la rivière Tumen aux confins extrême-orientaux de la Russie et de la Chine.

On comprend ainsi mieux pourquoi le changement climatique et la rareté des ressources en eau ont été placés par certains pays au rang des questions stratégiques qui se doivent d’être étudiées rigoureusement, car posant à terme un vrai problème de sécurité collective.

Rien d’étonnant en particulier à ce que le Pentagone s’intéresse de près à ces sujets. Un rapport de 2003 intitulé « Le scénario d’un changement climatique brutal et ses implications pour la sécurité nationale des Etats-Unis », élaboré par Peter Schwartz, consultant de la CIA et ancien responsable de la prospective à la Royal Dutch Shell, recommande au Ministère de la Défense américain de faire du changement climatique un enjeu de sécurité nationale, partant du principe que toutes les projections attestent que les pénuries d’eau potable entraîneront inévitablement des conflits et des perturbations continuelles de sécurité dans les prochaines années. 

Dans un registre différent, il est également intéressant de noter que les militaires américains réfléchissent sur la manière dont leurs forces pourraient être amenées à intervenir dans des conflits lointains ayant l’eau pour cause. Dans un rapport préparé pour le Director of Net Assessment de l’Office of the Secretary of Defense, des scénarios planning de conflits à horizon 2025 sont ainsi imaginés sur l’Asie du Sud-Est et l’Asie Centrale (5). En sont déduites, de manière habile et pertinente, les implications immédiates et plus long terme sur le pré positionnement des forces américaines, ainsi que sur les capacités de projection désormais à attendre. 

Plus généralement, les instituts de recherche stratégique américains ont apporté, ces quatre dernières années, la plus grande attention à la problématique de la raréfaction des ressources en eau et aux implications politico-militaires qui en résulteront. En témoigne la rédaction en 2005 d’un livre blanc sur le sujet par le Center for Strategic and International Studies (CSIS) de Washington et les laboratoires Sandia, une organisation gouvernementale américaine active dans la réponse aux nouvelles menaces, la protection des infrastructures vitales et les technologies militaires.

Dans cette étude (6), les protagonistes insistent sur la nécessité pour l’administration et l’armée américaine de se préparer aux nouveaux enjeux stratégiques que pose l’eau dans le monde. 

En particulier, les experts du CSIS et des Laboratoires Sandia demandent à ce qu’une stratégie nationale sur l’eau soit clairement définie, et qu’elle puisse fédérer et rationaliser l’action de l’ensemble des agences étatiques qui interviennent déjà dans ce domaine à l’international. 

Dans le même ordre d’idée, les cercles et clubs de réflexion liés au monde de la défense britannique se sont mobilisés sur le sujet (7). Car, comme l’a très bien souligné, Margaret Beckett, Secretary of State for Foreign and Commonwealth Affairs, en octobre 2006 : « Le réchauffement climatique n’est pas uniquement une question environnementale. C’est également un problème de Défense ». 

Dans un autre discours devant le Royal United Services Institute de Londres (RUSI), le 10 mai 2007, la Ministre des Affaires étrangères britannique appelait officiers généraux, hauts fonctionnaires, et chefs d’entreprises présents dans l’assistance à se mobiliser sur la problématique du changement climatique et d’en analyser méthodiquement les conséquences pour les armées et les intérêts stratégiques de la nation : « Refuser aujourd’hui d’admettre que le changement climatique est une affaire de sécurité, c’est, selon moi, suivre les pas de ceux qui, en 1920, ont refusé de reconnaître les conséquences des réparations sur l’avenir de l’Europe » (8).

Ces prises de position peu communes suffisent à expliquer l’augmentation des moyens humains et financiers alloués par la politique extérieure de la Grande-Bretagne au secteur de l’eau et de l’assainissement, sans toutefois que ceux-ci n’atteignent le niveau des engagements financiers américains les plus importants du monde (9).

Pour terminer, l’édition 2008 du Forum de Davos a également appelé à une mobilisation générale des décideurs économiques et politiques sur le sujet de l’eau. Par la voix de Klaus Schwab, son fondateur et président, et de Peter Brabek-Letmathe, Président directeur général de Nestlé, «une coalition public-privé inédite et puissante» (10) se devait d’être mise en place pour que les besoins futurs en eau soient mieux pris en compte avant que la crise ne frappe. 

Ainsi, le cadre nouveau que pose «l’or bleu» en ce début du XXIème siècle, impose à la France et à l’Europe, à leur tour, un changement rapide de posture stratégique et de dimension d’intervention sur l’eau.

Source: © FRANCK GALLAND*, Directeur de la sûreté de Suez Environnement

* Franck Galland est également président du Collège des opérateurs d’infrastructures vitales au sein du Haut Comité Français pour la Défense Civile. 

Il est l’auteur d’une quinzaine d’articles sur la géopolitique de l’eau parus dans des revues stratégiques (Revue de la Défense Nationale, Bulletin d’Etudes de la Marine, Revue de la Gendarmerie Nationale). Il a écrit « l’Eau : géopolitique, enjeux, stratégie », publié aux Editions du CNRS en septembre 2008.


1. « Méditerranée : les perspectives du Plan Bleu pour l’environnement et le développement.». Plan Bleu 2005.
2. “La guerre de l’eau n’aura pas lieu, estiment les Nations Unies”, Xavier Harel, La Tribune, 10 novembre 2006.
3. « Région méditerranéenne et changement climatique : une nécessaire anticipation ». Pour l’Institut de Prospective Economique du Monde méditerranéen. Septembre 2007. Travaux de Stéphane Hallegatte, Samuel Somot et Hypatie Nassopoulos.
4. Aaron Wolf, Associate Professor of Geography, Oregon State University; Shira Yoffe, Diplomatic Fellow, American Association for the Advancement of Science, Washington DC; Mark Giordano, Senior Researcher, International Water Management Institute, Colombo, Sri Lanka : “International waters : identifying basins at risk”, 31 janvier 2003.
5. “Water and conflicts in Asia : 2025”, Scenarios and Implications, Strategic Assessment Center, Science Applications International Corporation, Decembre 2003.
6. “Global Water Futures : adressing our global water future”, Center for Strategic and International Studies, Sandia National Laboratories.
7. Voir notamment Jane’s Intelligence Review, Mai 2007, « Global warming : security implications of climate change »
8. “The case for Climate Security”. Lecture by the Foreign Secretary, the Rt. Hon. Margaret Beckett, MP, at the Royal United Services Institute on May 10th 2007. 
9. En réponse au World Summit on Sustainable Development de Johannesburg en 2002, l’administration Bush s’est engagée à travers l’US Agency for International Development à investir 970 millions de dollars sur trois ans, chiffre qui fût dans les faits porté à 1,2 milliards de dollars en 2005. 
10. « Davos face au défi planétaire de l’eau », Klaus Schwab et Peter Brabeck-Letmathe, La Tribune, 29/1/08.


Ajout Nature Alerte

...le tout étant plus grand que la somme de ses parties...je me disais...Mais qui est ce que donc aurait besoin de tant d'eau...Hummmm...




Pour la première fois, une étude prouve que l'arsenic de l'Orbiel vient essentiellement de l'ancienne activité de Salsigne. Le vieux mythe d'une pollution "naturelle" des eaux de la vallée de l'Orbiel par l'arsenic est contredit par la thèse d'un jeune chercheur soutenue au début du mois et invité à venir présenter ses résultats à Conques-sur-Orbiel, dimanche. 

Sous la direction des professeurs Joël Lancelot et Corinne Le Gal La Salle, du laboratoire de géochimie isotopique de l'Université de Nîmes, Mahmoud Khaska a réalisé une première étude en 2011 que les eaux souterraines et de surface de la vallée de l'Orbiel, entre Les Ilhes-Cabardès et Bouilhonnac, soit en amont et en aval du site de Lacombe-du-Sault, où fut traité durant des années le minerai d'or de Salsigne, naturellement associé dans la nature à l'arsenic.

Sur la base des données acquises en 2011, les deux points des Ilhes et de Lassac ont été retenus pour prélever mensuellement en 2012 l'eau de surface de l'Orbiel. Voici les principales conclusions de ces travaux.

1 Lassac, point névralgique. Les analyses d'eau ont été effectuées entre janvier 2012 et janvier 2013, en divers points de l'Orbiel. Au niveau des Ilhes, soit en amont de l'ancien site industriel, les teneurs en arsenic sont de 2 à 5 µg/l (microgrammes par litre d'eau), soit une valeur jugée normale dans une région où existe de l'arsenic naturel (*). À partir de Lassac, les résultats se dégradent brusquement avec des teneurs passant à 40 µg/l dans les eaux de surface et de 20 à 40 µg/l dans les eaux de nappe alluviale. Les teneurs en arsenic diminuent ensuite progressivement jusqu'à Boulhonnac. Précisions que des teneurs bien supérieures à ces valeurs ont été retrouvées ponctuellement dans les eaux souterraines de Lassac. 

Ces données indiquent que l'activité industrielle passée est encore grandement responsable de la pollution résiduelle en arsenic.

2 L'origine des polluants est industrielle. 

Pour la première fois, cette étude révèle des analyses (méthode de signature isotopique du strontium, de l'oxygène et de l'hydrogène) qui tracent avec précision l'origine de l'arsenic. Verdict : au cours de l'année 2012, de l'ordre de 90 % de l'arsenic retrouvé dans l'Orbiel est d'origine "anthropique", c'est-à-dire liée aux activités passées de traitement et de stockage du site industriel en dépit de sa réhabilitation. Avec trois sources identifiées : le site de Lacombe-du-Sault lui-même, et les bassins de stockage de déchets de l'activité de production d'or de Montredon et de l'Artus. 37 tonnes d'arsenic par an dans le milieu naturel. À partir des teneurs et des différents débits de la rivière Orbiel, le travail de M. Khaska a permis de déterminer la masse d'arsenic dissous transportée par l'Orbiel au niveau de Lassac. Elle est estimée à 7,7 tonnes sur un an. Et cela lors d'une année qui n'a pas connu d'événement pluviométrique particulier. Dans le cas d'un épisode cévenol de pluies torrentielles, ce chiffre serait très certainement supérieur. À noter qu'en amont du site, aux Ilhes-Cabardès, la masse d'arsenic "naturel" déversé dans la rivière est de 630 kg sur un an, soit dix fois inférieure.

(*)Le seuil de potabilité de l'eau est fixé en France à 10µg/l.

Source © l'independant
Plus de 80 kg d'ivoire saisis par les douanes dans la Vienne
82 kg de défenses d'éléphants, d'une valeur estimée à 80.000 euros, ont été saisis dans le coffre d'une voiture sur l'A10, près de Poitiers, ont annoncé lundi les douanes, précisant qu'il s'agit "d'une des plus importantes saisies" d'ivoire de "ces dix dernières années".

La saisie a été opérée le 10 décembre sur une aire de repos au nord de Poitiers, à la faveur d'un contrôle douanier de routine, a annoncé à l'AFP une source douanière.

Deux défenses d'éléphant, entières et sculptées, ainsi qu'une dizaine de morceaux de défense, ont été découverts dans le coffre du véhicule, a-t-on relaté de même source. La valeur de la saisie est estimée à environ 80.000 euros.

Selon les douanes, il s'agit "d'une des plus importantes saisies d'ivoire réalisées par la douane française depuis ces dix dernières années".

Les saisies d'ivoire se sont élevées en France à 548 kg en 2011, lors de 81 contrôles, et à 556 kg en 2010 (87 contrôles).

La personne qui conduisait la voiture a présenté un certificat invalide pour les deux défenses et ne disposait d'aucun document pour les autres morceaux, poursuit le communiqué, ajoutant que l'homme avait reconnu vouloir revendre l'ensemble des marchandises.

Les agents ont par ailleurs découvert deux bagues et une pierre précieuse, pour une valeur estimée à 10.500 euros, précise dans un communiqué la Direction générale des douanes.

Une information judiciaire a été ouverte auprès de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, a-t-on annoncé de source judiciaire.

En 2012, 346 pièces d'ivoire brut ou travaillé avaient été saisies lors de cinquante-sept constatations, rappellent les douanes, selon lesquelles le commerce et le transport d'ivoire sont strictement réglementés par la Convention de Washington relative à la protection des espèces menacées.

Le trafic illégal des espèces animales et végétales menacées d'extinction est la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel,selon la même source.

Pour être vendu, l'ivoire doit être accompagné de certificats prouvant que le prélèvement a été licite (par exemple prélevé sur des animaux morts).

Les éléphants d'Afrique font l'objet d'un braconnage grandissant.

Il y a une dizaine de jours, à l'occasion d'un sommet franco-africain à Paris, la France a annoncé un renforcement des amendes pour trafic d'espèces menacées et des moyens pour enquêter sur ce type de délit.

Les amendes pour des infractions simples passeront de 15.000 à 150.000 euros et celles commises en bande organisée pourront être punies de 750.000 euros.

La France a également annoncé qu'elle procéderait systématiquement à la destruction des stocks d'ivoire dont l'origine est illégale. Une première destruction d'un stock de trois tonnes doit avoir lieu prochainement.

La population d'éléphants en Afrique est désormais estimée à environ 500.000 individus. Sachant que 22 à 25.000 animaux sont abattus chaque année, ces pachydermes sont éliminés plus vite qu'ils ne peuvent se reproduire.

Source: © afp
Les habitants du golfe du Maine, aux États-Unis, n’auront pas de crevettes à Noël. Cette année, la pêche à la crevette nordique du Canada est interdite, tant l’espèce est en déclin. Malgré cela, les scientifiques sont très pessimistes, ces crustacés sont sérieusement menacés d’extinction dans la région.

Cela n’était pas arrivé depuis 35 ans. Une grave pénurie de crevettes dans le golfe du Maine, aux États-Unis, a obligé les autorités à interdire la pêche cette année. 

La Commission des pêches maritimes des États de l’Atlantique a posé un moratoire pour la saison 2014, justifiant que l’hiver dernier, la récolte était la plus faible jamais enregistrée depuis la dernière interdiction survenue en 1978. L’année dernière déjà, les scientifiques avaient insisté pour interdire la pêche des crevettes, mais les autorités ont seulement réduit le poids de la capture. Il était de 625 tonnes, soit 72 % de moins que le volume de l’année 2012, mais les pêcheurs ont attrapé seulement 307 tonnes de crevettes.

La situation est grave, car toutes les tailles de ces crustacés sont concernées par la pénurie. Les pêcheurs ciblent les femelles âgées de 4 à 5 ans, on s’attend donc à ce qu’il y en ait moins. Mais d’après la Commission, une diminution drastique des juvéniles est aussi observée. C’est précisément ce qui a forcé l’interdiction de la pêche cette année, il faut maximiser le potentiel de reproduction de l’espèce.

Une chute aussi drastique du stock de crevettes est évidemment due à la surpêche. 

Le déclin est observé depuis 2006, mais le fait que même les juvéniles soient aussi touchés indiquent que l’espèce subit d’autres pressions. Le réchauffement de l’océan est particulièrement pointé du doigt. En 2012, la température de l’eau du golfe a atteint son maximum, et cette année ce n’est semble-t-il pas bien mieux. L’augmentation de température a favorisé le développement dans la région de prédateurs, comme le merlu argenté et la morue et influe sur la reproduction des crustacés. Par ailleurs, les crevettes se nourrissent exclusivement de phytoplancton, dont les blooms ont sensiblement diminué. 

Dans ces conditions, les scientifiques sont très pessimistes quant au recouvrement de l’espèce.


Source: © Delphine Bossy, Futura-Sciences
La fonte accélérée de la banquise arctique ne modifie pas seulement l’environnement polaire. De plus en plus d’études tendent vers l’idée que la fonte estivale de la glace de mer perturbe la circulation atmosphérique et joue un rôle dans le développement des événements climatiques extrêmes aux moyennes latitudes

La banquise arctique perd 8 % de sa superficie totale par décennie depuis les années 1980, mais ces dernières années, son déclin s’est accéléré. Le 16 septembre 2012, la glace de mer s’étendait sur 3,41 millions de km2, soit la moitié de la superficie estivale moyenne de 1981 à 2010, et s’inscrit comme le record de fonte jamais enregistré. En parallèle, cette dernière décennie a vu émerger une série d’événements climatiques extrêmes dans l’hémisphère nord. Été extrêmement chaud et aride en Russie en 2010, sécheresse exceptionnelle aux États-Unis l'été dernier, mais très humide en Corée et au Japon, et une série d'étés au caractère très humide au Royaume-Uni. Il existe à ce jour une discussion scientifique houleuse sur la question du lien de cause à effet.

Le déclin de la banquise pourrait bien modifier la circulation atmosphérique et ainsi favoriser le développement d’événements extrêmes. Des études précédentes ont déjà mis en évidence des corrélations statistiques entre les modifications de la circulation atmosphérique et le déclin de la banquise arctique. Mais les liens directs de cause à effet sont méconnus, et réfutés par certains. Le débat est vif, loin d’être clos, mais une nouvelle étude, publiée dans le Nature Climate Change, fera peut-être peser la balance.

À l’aide de réanalyses, qui génèrent un jeu de données à partir des observations disponibles, les chercheurs Qiuhong Tang et Xuejun Zhang ont examiné comment la basse, la moyenne et la haute troposphère répondaient à la variation de la fonte de la banquise et de la couverture de neige entre 1979 et 2012. Ils prouvent dans l’article que l’atmosphère répond, mais de façon distincte, aux déclins de la banquise et de la couverture neigeuse.

Dans les méandres du courant-jet

Le courant-jet subit des modifications directement liées à la diminution du recouvrement de la banquise. Ce vent d’ouest, que l’on trouve en altitude, aurait tendance à migrer vers le nord à mesure que la banquise se rétrécit en été. En outre, le courant se ralentit. Ces deux facteurs réunis renforcent l’hypothèse d’un lien entre la glace de mer et les événements climatiques extrêmes. Lorsque le courant-jet ralentit, il devient sinusoïdal, prenant donc des directions plutôt nord-sud, qu’ouest-est et peut donc augmenter les événements d’extrême chaleur aux moyennes latitudes.

Une autre étude parue récemment dans les Environmental Research Letters, se concentrait seulement sur le nord de l’Europe, et concluait que les conditions très humides des étés précédents étaient bien liées à la forme sinusoïdale du courant-jet. L'équipe nuançait toutefois en rappelant qu’il y avait une importante variabilité interannuelle, qui suggérait qu’un quelconque autre facteur pouvait tout à fait contrecarrer les effets de la perte de glace.

Si l’étude parue dans le Nature Climate Change ne peut lier de façon formelle chaque été extrême survenu dans une région des moyennes latitudes aux fluctuations de la banquise, elle conclue tout de même en liant l’augmentation de la fréquence des événements extrêmes à celle de la fonte de la glace de mer. Mais le débat reste ouvert, en effet la plupart des modifications dans la fréquence des événements extrêmes s’est produit cette dernière décennie. On ne dispose donc aujourd’hui d’assez de données, pour exprimer s’il y a réellement une corrélation robuste, cela pourrait être attribué au hasard après tout. Raisonner sur une décennie n’a pas beaucoup de sens en climatologie. L’étude apporte néanmoins une nouvelle pierre au débat, qui mérite d’être commentée.
Le Parlement européen n'interdit pas le chalutage en eaux profondes. Mais...

Le 10 décembre, le Parlement européen rejetait l'interdiction du chalutage en eaux profondes d'une courte majorité de 16 voix (342 contre, 326 pour, 19 abstentions). Mais selon l'ONG Bloom, qui milite contre cette pratique de pêche en raison de son impact sur l'environnement, plusieurs députés se seraient trompés dans leur vote ce jour-là. 

« Après correction [de la part des députés votants], il apparaît que 343 députés ont rejeté le 1er amendement et ont donc voté en faveur de l'interdiction du chalutage profond, 330 l'ont adopté et 15 se sont abstenus », a précisé l'ONG dans un communiqué.

Ce qu'a confirmé à l'AFP le député vert français Jean-Paul Besset : « Plusieurs députés ont informé le bureau du Parlement européen qu'ils s'étaient trompés dans leur vote et qu'ils le modifiaient en faveur de l'interdiction ». Mais, déplore-t-il, « juridiquement, ce nouveau résultat n'a aucune valeur ». Il n'existe en effet pas de recours pour faire prendre en compte un nouveau résultat du vote. 

L'ONG a cependant appelé lundi les Etats européens à tenir quand même compte du vote corrigé. « Les Etats membres doivent désormais discuter de ce dossier au conseil des ministres européens de la pêche : ils devront prendre en compte ce résultat réel même s'il ne peut être changé officiellement », a estimé Claire Nouvian, directrice de Bloom.

Le vote entériné par le Parlement prévoit seulement un encadrement plus strict de la pêche profonde, mais le texte doit encore être avalisé par les gouvernements, ce qui semble peu probable avant les prochaines élections européennes.

Très récemment, les enseignes Carrefour et Casino ont annoncé l'arrêt de la vente de poissons des eaux profondes. 

Lundi, une pétition demandant aux autres enseignes de retirer les espèces d'eaux profondes de leurs étals a recueilli 150 000 signatures, selon le mouvement citoyen Avaaz, qui en est à l'origine. « En tout juste vingt-quatre heures, plus de 150 000 personnes ont rejoint la campagne lancée par Avaaz pour demander à Auchan, Leclerc, Système U et Intermarché de renoncer à la commercialisation des produits issus du chalutage profond », annonce Avaaz dans un communiqué.

Après le vote, la Scapêche, l'armement du groupe Intermarché s'était dite « rassurée » annonçant qu'elle allait « continuer à pêcher les espèces profondes » mais en « levant un peu le pied ». 

Source: Le Monde

L'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) affirme, dans un avis, mardi 17 décembre, que deux insecticides néonicotinoïdes – l'acétamipride et l'imidaclopride – pourraient être neurotoxiques pour l'humain, et prône une réduction des seuils actuels recommandés d'exposition.

C'est la première fois que l'EFSA établit un lien entre la famille des néonicotinoïdes – dont trois ont été interdits dans l'UE en raison des risques pour les abeilles – et un risque sur « le développement du système nerveux humain », précise le bureau de presse de l'EFSA.

L'avis de l'EFSA ne porte toutefois que sur deux insecticides précis, dont l'examen lui avait été demandé par la Commission européenne en vue de nouvelles expertises scientifiques. « Ils peuvent affecter de façon défavorable le développement des neurones et des structures cérébrales associées à des fonctions telles que l'apprentissage et la mémoire », relève un communiqué de l'Agence européenne.

QUATRE INSECTICIDES BANNIS SUR UNE SÉRIE DE CULTURES

En conséquence, l'EFSA « propose que certains niveaux recommandés d'exposition acceptable à des néonicotinoïdes soient abaissés » dans l'attente de recherches complémentaires. Elle demande aussi que « des critères soient définis au niveau de l'UE pour rendre obligatoire dans le processus d'autorisation des pesticides la soumission d'études » sur leur potentiel neurotoxique.

L'Union européenne (UE) a interdit pour deux ans en avril l'usage sur une série de cultures de quatre pesticides de cette famille, dont l'imidaclopride, car ces produits ont été jugés responsables de l'hécatombe d'abeilles. Les groupes fabricants suisse Syngenta et Allemand Bayer ont riposté en saisissant la justice européenne pour tenter de faire annuler cette décision, concernant également la clothianidine et le thiaméthoxame utilisés dans des pesticides considérés comme responsables de l'hécatombe d'abeilles dans l'UE.

Source © AFP


La GEONET de la Nouvelle-Zélande a enregistré un forte séisme de magnitude 6,2 M le 17 Décembre à 01h07, heure locale. L'Épicentre était situé à 125 km à l'ouest de Tuatapere à une profondeur de 25 km.

USGS a mesuré ce séisme à 5.6 à une profondeur de 11 kilomètres.

GEONET rapporte 234 appels de témoins.

Aucun dommage déclaré
Un tremblement de terre d'une magnitude de 4,8 est s'est produit ce matin au large des côtes marocaines. Selon l'Institut National de Géophysique du Maroc, il a eu lieu précisément à 7 heures et six minutes pas loin de Larache. 

Selon Sevilla Actualidad, le séisme a été ressenti jusque dans la ville espagnole de Séville sans occasionner de blessés ou de dommages matériels. Selon cette même source l'épicentre se situait à 90 kilomètres au nord-ouest de Larache, dans les eaux marocaines, avec une magnitude de 5,7. 

Malgré les 250 kilomètres qui séparent l'épicentre du séisme et l'Espagne, les secousses ont été ressenties dans la capitale sévillane aux premières heures du matin. En plus de Séville, Huelva, Cadix et le sud de l'Estrémadure ont légèrement ressenti le séisme. 

Un séisme de magnitude 5,1 a secoué Enshi, dans la province centrale du Hubei, lundi à 13h04 (heure de Beijing), selon le Centre du réseau sismique de Chine. 

L'épicentre, situé à une profondeur de cinq kilomètres, a été localisé à 31,1 degrés de latitude nord et 110,4 degrés de longitude est, a indiqué le centre dans un communiqué. 
lundi 16 décembre 2013
Les oiseaux communs de Grande-Bretagne, comme les coucous, sont d'ores et déjà en voie d' extinction

Plusieurs espèces d'oiseaux communes sont d'ores et déjà en voie d'extinction sur de grandes parties des territoires de l'angleterre après avoir subi " Une chute spectaculaire de leur population " révéle un rapport ornithologique choquant .

Ce rapport a constaté que sur les 107 oiseaux nicheurs les plus répandus en Angleterre 16 ont diminué de plus de 33 pour cent depuis 1995 , y compris les étourneaux , les coucous , les vanneaux huppés , Les tariers des prés et les pouillots siffleurs .

Plus grave depuis les années 1970, la population des bruants de maïs ont chuté de 56 pour cent , celle de la tourterelle des bois d'environ 51 pour cent ,le Tariers de 48 pour cent , la perdrix grise de 40 pour cent , les parulines de 34 pour cent et les vanneaux de 18 pour cent .


Et le phénomêne s'accélére


Depuis 1995,la population des tourterelles a chuté de 95 pour cent , les mésanges de saule de 85 pour cent et les fauvettes bois de 69 pour cent .


La population des étourneaux a diminué de 53 pour cent en moins de 20 ans 


Les populations des coucous , des bécassine , des vanneaux huppés , des bergeronnettes printanières et des perdrix grises chutent de façon spectaculaire dans les campagnes de la grande Bretagne tandis que la population des bruants proyers est déjà éteinte en Irlande.

Colette Temple de la Wildfowl & Wetlands Trust, a déclaré : " Nous avons  des preuves inquiétantes que les aires de reproduction de nos oiseaux ont considérablement diminué.

«Nous perdons nos espèces bien-aimées comme les snipes ou les vanneaux qui ont complètement disparus des régions du sud de l'Angleterre .

" Les causes principales semblent être la perte des habitats naturels et des zones humides.

" Nous devons protéger et restaurer ces habitats pour que ces espèces et toute la faune des zones humides retrouvent leur condition natuelle pour survivre et prospérer . "


© Nature Alerte








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Le Kenya Wildlife Service ( KWS ) affirme que le zèbre de Grévy , une espèce rare , est en danger critique d'extinction si des mesures urgentes ne sont pas prises pour en inverser la tendance.

"L'animal était présent dans six pays d'Afrique en 1970, aujourd'hui seulement 2000 d'entre eux sont confinés au Kenya et en Ethiopie et sa population continue de chuter" 

La population est passée de 15 000 individus à la fin des années 1970 à moins de 2000 aujourd'hui.

Charles Musyoki , scientifique principal du KWS en charge des espèces sauvage pour le pays, a déclaré mercredi que le zèbre de Grévy est confrontée  à moyen terme à un risque élevé d'extinction et qu'il est désormais sur le point d'être classée comme une espèce en voie d'extinction .Le braconnage , la maladie et l'accès limité aux pâturages et aux points d'eau en sont les principales raisons.

© Nature Alerte

Les arrêtés environnementaux autorisant le début des travaux préalables à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, vont être "très prochainement" signés, a indiqué lundi 16 décembre le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée.

Lors d'une conférence de presse, le préfet s'est refusé à donner une date précise pour le démarrage des travaux du projet d'aéroport, très contesté sur le terrain.

Christian de Lavernée a indiqué qu'il signerait "très prochainement" les arrêtés, précisant qu'ils étaient actuellement "en cours de relecture".

Transferts d'espèces et défrichage

En ce qui concerne la date des travaux, il a expliqué que l'autorité publique chercherait "à choisir un calendrier sans se laisser imposer de contraintes ni dans le sens d'un retardement ni dans le sens d'une accélération du projet".

Ces travaux, notamment les transferts d'espèces et le défrichage, qui devaient débuter à l'automne 2012, avaient été suspendus fin novembre 2012 à la suite de l'importante contestation rencontrée par les forces de l'ordre, afin d'ouvrir une période de "concertation".

Le projet initial de cet aéroport dont la concession a été confiée à Vinci prévoyait une inauguration en 2017.

Le directeur de la DGAC Patrick Gandil présent à la conférence de presse, a évoqué de son côté un début de chantier "en 2014" sans vouloir préciser s'il s'agirait de début ou de la fin de l'année.

Source : © AFP

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Alors que l'explosion de la plateforme Deep Water Horizon en avril 2010 (voir notre dossier) aurait pu mettre un frein aux forages pétroliers de grandes profondeurs, les prix à 100$ du baril ont offert une fenêtre d'opportunité pour le offshore y compris dans le Gofle du Mexique.

Ainsi la profondeur moyenne ne cesse d'augmenter. Les records dépassent les 7'000 mètres et la moyenne dépasse les 600 mètres sous le niveau de la mer. Grâce à la technologie, de plus en plus de projets jouent avec les 2-3'000 mètres et flirtent avec les milliards d'investissements. Ainsi le 1/3 du pétrole américain provient de cette technique.

Energy Funds Advisors (ENFA) souligne que "La profondeur d'eau moyenne ne cesse d'augmenter. En dépit des innovations techniques développées de façon continue par l'industrie, la profondeur d'eau croissante est synonyme de hausse des investissements."

A court de pétrole facile à extraire et bon marché (peak oil), les majors pétrolières multiplient les investissements pour les appareils à haute technicité pour extraire le précieux liquide dans les océans du globe. Elles n'hésitent pas à louer des appareils de forage de 600'000 à 1 million de $ par jour pour le développement de leurs nouveaux projets.

Tant que le pétrole reste au-dessus de 100$ le jeu en vaut la chandelle. La tendance pour les années à venir montre que les automobilistes sont prêts à cautionner cette hausse, quitte à manger des pâtes tous les jours de la semaine.

Des risques de plus en plus grands

Plus la profondeur augmente, plus les risques augmentent. Depuis Deep Water, plusieurs marées noires (Chine avec Chevron, Brésil) ont souligné la difficulté de la tâche.

Quant à elle, la Russie désire se lancer dans les forages en arctique. En plus de la profondeur, le froid apportera un paramètre supplémentaire à l'exercice. (Pétrole: Le Russe Rosneft continue son expansion mondiale)


« Encore de la mousse sur l’Avance. Trop, c’est trop. » La colère était perceptible, vendredi après-midi, dans les propos de Jean-Marie Labrouche, le propriétaire du moulin du Tare, dans le vallon de l’Avance, entre Sainte-Marthe et Samazan.

Il faut dire que la nouvelle pollution du cours d’eau sous la forme d’une épaisse mousse blanche stagnait au pied de la chute du moulin.

Pollution récurrente

Devant le spectacle désolant qu’offrait l’Avance, rivière chère aux pêcheurs et aux kayakistes, Jean-Marie Labrouche a alerté Michel Sauvage, le maire, mais aussi le président du Syndicat de l’Avance ainsi que les services préfectoraux de la Direction départementale des territoires (DDT). 

« Peut-être que cette fois-ci, les services compétents viendront faire des prélèvements et remonteront à la source de la pollution », s’est interrogé le propriétaire du moulin.

Source © Patrick Parage/sud ouest

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