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mercredi 3 septembre 2014
Pour François Ramade, professeur émérite d'écologie à l'université de Paris-Sud, les insecticides modernes, notamment les néonicotinoïdes, sont responsables d'une véritable "catastrophe écologique". Et, selon lui, "la réponse des pouvoirs publics des pays développés et des institutions multilatérales est absente ou dérisoire".

Les personnes de plus de 40 ans se souviennent des pare-brise, phares et calandres de voiture constellés de cadavres d'insectes. La propreté des voitures actuelles est le signe d'une disparition massive d'insectes qui doit nous alarmer. 

L'agriculture moderne a permis, par l'usage massif d'« intrants », une augmentation considérable de la productivité des cultures. Elle atteint depuis quelques décennies des limites dues à l'impact environnemental de ses pratiques. En effet, l'accroissement de productivité qu'elle a permis n'est pas dû à une révolution biologique dans le contrôle de la photosynthèse, mais à un recours sans cesse accru aux engrais chimiques et aux pesticides, dont les conséquences écologiques néfastes sont connues. 

Dès les années 60, la naturaliste américaine Rachel Carson décrivait dans son best-seller Silent Spring la lente éradication des peuplements d'oiseaux par l'usage irréfléchi du DDT et d'autres insecticides organochlorés. 

Adieu abeilles, papillons, oiseaux 

Un danger plus redoutable nous menace avec l'usage des insecticides néonicotinoïdes, dont la molécule dérive de celle de la nicotine. Cette dernière, cause de l'addiction des fumeurs de tabac, est aussi un très puissant insecticide utilisé entre les deux guerres mondiales. Au début des années 90, les chimistes ont mis au point de nouvelles molécules dont l'imidaclopride, la clothianidine ou le thiamethoxam aussi insecticides que la nicotine, mais d'une plus grande stabilité moléculaire. Elles ont aussi pour « avantage » d'être « systémiques » : elles passent directement du sol dans les plantes par absorption radiculaire et pénètrent via la sève jusqu'à l'extrémité des pousses des feuilles et des fleurs. Elles se maintiennent au-delà de deux ans dans les sols, de sorte que, plusieurs saisons après l'épandage, d'autres plantes seront contaminées. 

Ces insecticides sont à l'origine du déclin des pollinisateurs dont les abeilles mais, au-delà, de l'ensemble des insectes et donc de la plupart des oiseaux, majoritairement insectivores. Il faut savoir qu'en sus des abeilles la pollinisation des plantes cultivées est assurée majoritairement (à près de 80 %) par d'autres insectes, surtout des hyménoptères dits apoïdes. Certains d'entre eux sont sociaux, tels les bourdons, mais la plupart de ces bienfaiteurs de l'humanité sont solitaires. Depuis l'introduction des néonicotinoïdes en 1995, on observe un effondrement du nombre d'abeilles et une dégénérescence des ruches. En France, le nombre de ruches a chuté de 2 millions en 1996 à 600 000 aujourd'hui. 

Simultanément s'observe une réduction brutale du nombre de pollinisateurs sauvages et, au-delà, de l'ensemble des insectes, comme l'a montré la récente campagne nationale de dénombrement des papillons. Diverses recherches, dont certaines effectuées en France, ont démontré la responsabilité directe des néonicotinoïdes dans cette hécatombe. Des abeilles butineuses équipées de nano-GPS traitées avec de très faibles doses d'imidaclopride se sont révélées incapables de retrouver leur ruche, ce qui explique la disparition des ouvrières et l'extinction des colonies. Ce déclin massif des insectes pollinisateurs constitue une menace calamiteuse pour l'agriculture. La disparition des abeilles et des hyménoptères apoïdes signifierait la fin de nombreux végétaux cultivés et entraînerait des pertes agricoles pouvant atteindre plusieurs centaines de milliards d'euros par an. Pis encore, la sécurité alimentaire de l'humanité ne serait plus assurée. 

Solutions européennes dérisoires 

Face cette catastrophe écologique en cours, la réponse des pouvoirs publics des pays développés et des institutions multilatérales est absente ou dérisoire. Les agences compétentes de l'ONU, tels la FAO ou le Pnue, ne se sont pas saisies du problème. En France et dans d'autres pays européens, l'interdiction partielle de l'imidaclopride et du fipronil n'est pas suffisante, tout comme la décision récente de l'Union européenne d'interdire pour trois ans le premier de ces insecticides ainsi que la clothianidine et le thiamethoxam. C'est l'interdiction de la totalité des néonicotinoïdes qui s'impose de toute urgence ! Un groupe international d'experts s'est créé en 2009, à l'initiative de Maarten Bijleveld, ancien secrétaire scientifique de la commission écologie de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il a rassemblé les preuves scientifiques justifiant cette interdiction et milite auprès des pouvoirs publics européens et des institutions internationales pour l'obtenir. Où sont les politiques en charge de notre avenir ? 

* François Ramade est professeur émérite d'écologie à l'université de Paris-Sud (Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution de la faculté des sciences d'Orsay) et auteur du Dictionnaire encyclopédique de l'écologie et des sciences de l'environnement (Dunod).


Source © Magazie Marianne



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Un tiers de la population mondiale risque d'avoir des problèmes de santé ou de mourir prématurément à cause de la pollution de l'air domestique, selon une étude publiée mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet Respiratory Medicine.

Réalisée par une commission rassemblant des chercheurs américano-britanniques, l'étude s'est penchée sur ce type de pollution, qui provient essentiellement d'activités comme la préparation des repas, le chauffage ou l'éclairage et qui est mesuré à l'intérieur des maisons.

Cette pollution domestique serait à l'origine de 4,3 millions de décès en 2012, contre 3,7 millions de décès attribués à la pollution atmosphérique extérieure, selon des estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Mais elle menace au total la santé d'environ 2,8 milliards de personnes à travers le monde, un chiffre resté stable ces dernières années malgré une augmentation de la population mondiale, relèvent les chercheurs.

Parmi les personnes en danger, ils citent 600 à 800 millions de familles, principalement en Asie et en Afrique qui utilisent des combustibles solides comme le bois ou le charbon pour faire la cuisine ou se chauffer.

Ces combustibles sont souvent utilisés dans des feux ouverts et dans des locaux mal ventilés, ce qui explique la gravité de la pollution de l'air intérieur.

«Les femmes et les enfants sont particulièrement sensibles aux effets toxiques de cette pollution et exposés aux concentrations les plus élevées», soulignent les chercheurs.

Parmi les maladies les plus directement liées à la pollution domestique, ils mentionnent les infections respiratoires, les bronchites chroniques ou BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), l'asthme, le cancer du poumon et les cancers du nez ou de la gorge.

Ils notent également que les personnes les plus vulnérables vivent pour la plupart dans des régions déshéritées où les traitements des maladies respiratoires restent couteux et pas forcément disponibles.

Selon le Pr Stephen Gordon, de l'École de médecine tropicale de Liverpool (Royaume-Uni), la solution passe  par l'adoption de combustibles et de méthodes de cuisson «plus propres» et «aussi abordables, efficaces et durables que les méthodes traditionnelles qu'ils sont censés remplacer».

Pour le Pr William Martin de l'Université d'État de l'Ohio, «le problème ne pourra pas être réglé tant que la communauté internationale ne reconnaîtra pas l'ampleur du problème et qu'elle ne s'engagera pas dans une action coordonnée et concertée».

Diverses initiatives ont déjà été lancées ces dernières années dont la mise en place d'une association cofondée par l'OMS, l'Alliance globale pour les fourneaux écologiques, qui s'est fixée comme ambition d'équiper 100 millions de foyers d'ici 2020 en appareils de cuisson «propres».

Source © AFP


Le monde est en train de "perdre la bataille" contre la progression de l'épidémie d'Ebola qui frappe l'Afrique de l'Ouest, a déclaré mardi la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Jeanne Liu.

"En six mois de la pire épidémie d'Ebola de l'Histoire, le monde est en train de perdre la bataille pour la contenir. Les dirigeants n'arrivent pas à bloquer cette menace transnationale", a poursuivi Jeanne Liu dans un discours prononcé aux Nations unies à New York, selon un communiqué de MSF International. 

"Coalition mondiale de l'inaction"

"L'annonce faite le 8 août (par l'OMS) que l'épidémie constituait une 'urgence de santé publique mondiale' n'a pas été suivie d'une action décisive, et les Etats se sont en général contentés de rejoindre une coalition mondiale de l'inaction."

Hôpitaux de campagne et laboratoires volants

Jeanne Liu a appelé la communauté internationale à financer davantage de lits afin de mettre en place un réseau d'hôpitaux de campagne, à envoyer du personnel médical qualifié et à déployer des laboratoires volants en Guinée, Sierra Leone et au Liberia. 

Lits nécessaires

Dans un communiqué publié simultanément, MSF souligne l'acuité particulière de la crise dans la capitale libérienne, Monrovia, où "800 lits supplémentaires seraient nécessaires", selon ses estimations.

Risques multipliés

Faute de place dans ses centres de soins surpeuplés du Liberia et de Sierra Leone, des malades continuent de mourir au sein de leur communauté, multipliant les risques de contagion, souligne également MSF.

Cadavres dans les rues

"En Sierra Leone, les cadavres, hautement infectieux, pourrissent dans les rues", insiste l'organisation.

Le virus, contre lequel aucun traitement ni aucun vaccin n'existe, a fait plus de 1.550 morts sur 3.069 cas recensés au 26 août par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont 694 au Liberia, 430 en Guinée et 422 en Sierra Leone. Au rythme de contagion actuel, il faudra six à neuf mois et au moins 490 millions de dollars (373 millions d'euros) pour parvenir à maîtriser l'épidémie, qui risque de toucher 20.000 personnes, selon l'OMS.

Source © ap.

Le ministère de la santé japonais a confirmé lundi 1er septembre vingt-deux cas autochtones de dengue. Selon les autorités, les personnes atteintes ont vraisemblablement été piquées par un ou des moustiques dans le parc Yoyogi, vaste espace vert très fréquenté du centre de Tokyo.

« Toutes les personnes ayant été infectées ont en commun de ne pas avoir séjourné à l'étranger au cours du mois passé », a précisé le ministère de la santé et aucun des malades n'est dans un état sanitaire inquiétant. Le ministère appelle néanmoins à éviter les points d'eau où se trouvent de nombreux insectes, véritable calamité en été au Japon.

La semaine passée, trois premiers cas avaient été diagnostiqués — les premiers en soixante-dix ans dans l'archipel — et dix-neuf autres ont donc été confirmés lundi. En conséquence, le ministère a pris des dispositions renforcées et demande à « toutes les personnes victimes d'une forte fièvre, trois à sept jours après avoir été piquées par un moustique, de se rendre au plus vite chez le médecin ».

PULVÉRISATION D'INSECTICIDE

Les services sanitaires ont commencé à pulvériser des insecticides dans le parc Yoyogi pour essayer d'éliminer le ou les spécimens porteurs du virus incriminé. Jusque-là, les recherches effectuées sur des moustiques attrapés dans ce parc n'ont pas donné de résultat.

La dengue, parfois appelée « grippe tropicale », est une infection virale transmise par les moustiques, mais qui ne se diffuse pas directement de personne à personne. La mise au point d'un vaccin contre la maladie est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types (ou stérotypes) de virus de la dengue. A la fin d'août, un premier cas autochtone a été détecté en France.

Source AFP 





Une nouvelle étude publiée dans Ecology Letters indique que l'expansion de zones marines protégées est devenu impérative pour protéger les espèces de poissons qui remplissent des fonctions écologiques clés dans la protection des océans. 

Selon les enquêteurs de la Wildlife Conservation Society, les décisions intergouvernementales de protection des océans actuelles mettent trop l'accent sur la protection du plus grand nombre d'espèces et cela au détriment des espèces clés aux fonctions écologiques durables reconnues. 

De nombreuses fonctions vitales de l'écologie marines sont effectuées par des espèces de poissons qui sont malheureusement les plus consommées par des millions de personnes à travers le monde. C'est ce que cette nouvelle étude révèle: les populations de poissons aux plus grandes valeurs écologiques de la planète sont actuellement vulnérables et ne sont pas protégées par le réseau mondial actuel des aires marines protégées. 

Il y a urgence à ce que le réseau des aires marines protégées existant dans le monde soit largement élargi, a déclaré le Dr Tim McClanahan

"Toutes les espèces ne tiennent pas le même rôle dans l'ecologie des oceans et chacune d'entre elles détiennent un rôle clé, c'est l'origine de cette enquête, et qui a révélé l'ampleur de la nécessité d'étudier la meilleur facon de préserver la chaine alimentaire des océans. 

Notre étude a identifié des lacunes importantes et devrait servir de base de réflexion pour accélérer la protection des fonctions vitales de l'océan".

Les auteurs de l'étude ont compilé une base de données mondiales sur les populations de poissons dans les zones côtières tropicales de 169 endroits dans le monde, mettant l'accent sur les espèces présentes dans une profondeur comprise entre 0 et 50 mètres au moins. L'équipe a comparé ces données avec les cartes de répartition de 6316 espèces de poissons . Les menaces humaines comme la surpêche, la pollution et le changement climatique ont également été incluses dans leurs analyses.

Ce que les auteurs ont découvert est inquiétant, en effet de nombreux poissons menacés aux fonctions écologiques reconnues ont été trouvés en dehors des zones protégées existantes.  Des zones de forte vulnérabilité ont été decelé dans les eaux côtières du Chili, du Pacifique tropical oriental, et dans l'est de l'océan Atlantique.

«Protéger les services écologiques que des populations de poissons fournissent aux habitats côtiers est aussi importante que la protection des espèces elles-mêmes," a déclaré le Dr Caleb McClennen, directeur exécutif du Programme marin de WCS. 

«Cette étude peut aider les gestionnaires marins à mieux établir leurs choix quant aux endroits où placer des aires protégées afin que celles ci fournissent les capacités de l'océan à préserver ses fonctions essentielles."

© Nature Alerte
La réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) qui entre en vigueur en 2014 était supposée la faire évoluer vers un verdissement significatif. On est loin du compte, mais la thèse de doctorat de Maxime Habran du département de science politique de l'Université de Liège sur l'évolution de la protection de l'environnement au sein de la PAC montre des avancées encourageantes sur le long terme.

La PAC (Politique Agricole Commune) est l'un des fondements de l'Union européenne, elle engloutit son budget le plus important. « Dans le contexte de l'après-guerre, elle avait pour objectifs principaux d'assurer l'autosuffisance alimentaire et un revenu correct pour les agriculteurs, explique Maxime Habran, l'auteur de la thèse[1]. On se trouvait à l'époque dans une logique productiviste qui durera près de 25 ans. Les premiers signes d'essoufflement de ce modèle apparaissent dans les années 70. La Communauté européenne reconnaît alors l'importance de tenir compte des aspects environnementaux dans ses politiques ».

Maxime Habran analyse dans sa thèse l'évolution de la conditionnalité environnementale, c'est-à-dire la façon dont la politique de la protection de l'environnement est intégrée au sein de la PAC. « On constate une évolution progressive, depuis une présence environnementale non contraignante vers une prise en compte plus importante de l'environnement, l'octroi des aides aux agriculteurs devenant de plus en plus conditionné au respect de normes environnementales ».

Le chercheur montre que les premiers signes de cette intégration se limitent à des mesures de conditionnalité « facultative ». C'est le cas par exemple en 1985, lorsque le règlement (CEE) n° 797/85 sur l'amélioration de l'efficacité des structures de l'agriculture autorise les Etats membres à octroyer des aides aux agriculteurs qui s'engagent à exploiter de façon écologique des zones sensibles du point de vue de l'environnement. Il ne s'agit encore que de mesures ponctuelles, financées par les Etats membres. « Même si ce ne sont que des options facultatives pour les Etats, elles montrent qu'il existe une nouvelle dynamique, que l'on veut inverser la tendance en intégrant quelques aspects écologiques dans une politique concentrée sur la productivité intensive », note l'auteur de la thèse.

Il faut attendre 1992 pour le passage à une conditionnalité incitative au niveau européen, avec l'adoption de mesures agro-environnementales : les institutions européennes encouragent les agriculteurs à produire de manière respectueuse de l'environnement par le moyen d'aides financières. Maxime Habran : « A ce moment, la PAC représentait environ les trois quarts du budget communautaire. Les Etats membres ont véritablement pris conscience du fait que la logique productiviste, qui finançait à tout-va les agriculteurs, incitait à produire n'importe comment et entrainait une dégradation de l'environnement. Elle avait aussi conduit à créer des stocks et des excédents de production de plus en plus coûteux pour la Communauté européenne ».

Une réforme pour de nouvelles formes d'agriculture

La réforme Mac Sharry[2] de 1992 veut mettre un frein à cette logique. L'une de ses mesures fondamentales concerne les prix agricoles, qui sont réduits et fixés à un niveau plus proche du marché mondial. La perte de revenu des agriculteurs est compensée par des aides qui ne dépendent plus des quantités produites mais des superficies utilisées. Des mesures d'accompagnement sont aussi introduites pour aider les agriculteurs à supporter la baisse de leurs revenus, elles portent notamment sur la protection de l'environnement. « La réforme de 92 marque un tournant environnemental dans la PAC en introduisant les premières mesures agri-environnementales, souligne l'auteur de la thèse. L'agriculteur va pouvoir recevoir des aides pour améliorer sa production dans un sens plus écologique, comme la mise en jachère de terres durant plusieurs années à des fins liées à l'environnement. Cette réforme incite à développer de nouvelles formes d'agricultures ».

Une nouvelle étape dans l'intégration de l'environnement au sein de la PAC est franchie en 1999, avec la réforme de l'Agenda 2000. A côté du pilier « soutien des marchés », un deuxième pilier est officiellement ajouté à la PAC : le développement rural qui devient une priorité de l'Union européenne. La réforme introduit aussi le concept d' « éco-conditionnalité ». « C'est l'époque de crises sanitaires liées à la dioxine et à la vache folle, et le budget de la PAC est encore énorme. L'un des objectifs poursuivi est de rendre légitime cette politique aux yeux des citoyens, explique Maxime Habran. Ceux-ci exigent de nouvelles mesures de protection, notamment un contrôle de la nourriture donnée aux bovins et ovins. La réforme de l'agenda 2000 introduit ainsi le principe d' « éco-conditionnalité » qui permet de lier l'octroi des paiements au respect de certaines normes environnementales ».

L'éco-conditionnalité devient obligatoire en 2003

Dans un premier temps, la réforme de l'Agenda 2000 ne rencontre guère de succès sur le terrain car l'éco-conditionnalité n'est pas obligatoire. « En principe, elle implique le respect de nouvelles mesures environnementales de la part des agriculteurs, poursuit Maxime Habran. Comme l'application de ces mesures n'était pas obligatoire, seuls quelques Etats ont mis en œuvre cette possibilité, qui nécessite des systèmes de contrôle, des instances expliquant aux agriculteurs des règlements extrêmement compliqués…. Je suis convaincu qu'il s'agissait d'un test pour évaluer la réaction des Etats membres et la mise en œuvre dans quelques pays. Lors de la révision à mi-parcours de l'Agenda, en 2003, l'éco-conditionnalité subit une réforme profonde et devient obligatoire. Pour recevoir les aides financières, l'agriculteur doit respecter un cahier des charges d'exigences environnementales, mais aussi en matière de bien-être des animaux, de santé publique, de la santé des végétaux, etc. A partir de 2003, on ne parle d'ailleurs plus d'éco-conditionnalité mais de conditionnalité car on dépasse le cadre environnemental ».

Dans sa thèse, Maxime Habran analyse la dernière réforme de la PAC adoptée en décembre 2013. Elle est marquée par l'apparition de la notion de « verdissement » qui, selon les propositions initiales de la Commission européenne, devait intégrer de façon transversale les questions environnementales et climatiques dans la PAC. Un pourcentage des aides perçues par les agriculteurs pouvait être conditionné au respect de nouveaux critères, avec notamment pour objectifs une utilisation rationnelle de l'eau et une réduction des pesticides. Le but de la Commission était que 30% des aides soient consacrées à ces paiements plus verts.

Quand les lobbies s'attaquent au verdissement…

« On avait beaucoup parlé d'une « écologisation » de la PAC, mais il existe de grosses différences entre les propositions de la Commission et ce qui a été adopté, souligne l'auteur. La Commission souhaitait que ces aides soient potentiellement plus difficiles à obtenir car l'agriculteur devait aller plus loin dans le respect de l'environnement. Au sein du Parlement européen, la commission « Agriculture et développement rural » était chargée des débats. Au fur et à mesure des discussions, le volet verdissement a été vidé de sa substance. Les Etats membres et le Parlement européen ont obtenu que des mesures qui existaient déjà auparavant, comme le maintien de prairies permanentes en France, soient reconnues comme des mesures de verdissement afin que les agriculteurs ne doivent pas fournir d'effort supplémentaire. Les longs débats et négociations ont rendu ces règlements encore plus complexes, ce qui ne facilite pas leur application. La conditionnalité s'en trouve affaiblie ».

Dans les conclusions de sa thèse, Maxime Habran se veut toutefois optimiste pour l'avenir du verdissement : « La PAC est en perpétuel mouvement, au même titre que la construction européenne. La conditionnalité ne s'est pas imposée du jour au lendemain, il a fallu procéder à des essais (l'éco-conditionnalité), pour aboutir à un réel mécanisme en 2003. Gageons que cette réforme servira de test pour le mécanisme de verdissement et que des adaptations auront lieu dans les mois à venir ».

Notes
« La conditionnalité environnementale dans la politique agricole commune. Analyse de l'intégration de la politique de protection de l'environnement au sein de la politique agricole commune ».
Ray Mac Sharry était le commissaire européen en charge de l'agriculture


Source © C. Magdelaine / notre-planete.info
L'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM.

Le géant américain Monsanto, spécialisé dans les semences OGM, est accusé d'abus de position dominante en Argentine par des producteurs et organisations agricoles. 

Une plainte déposée lundi devant la Commission nationale de défense de la concurrence par la Fédération des coopératives fédérées (Fecofe) et des organismes rassemblant producteurs et ingénieurs. 

En Argentine, le géant américain de l'agrochimie a confié la distribution de ses semences aux entreprises Don Mario et Nidera, qui détiennent 80% du marché. 

« Les contrats que promeut Monsanto sont un outil vers plus de concentration, non seulement pour conserver le contrôle du développement technologique, mais aussi pour le contrôle de la commercialisation et du développement du secteur agricole en Argentine », dénonce Esteban Motta, un dirigeant de la Fecofe. 

« Ces pratiques sont discriminatoires, souligne-t-il, et font que la survie de nombreux acteurs du secteur est en jeu ». 

L'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM, et compte environ 800 semenciers, souvent des petites entreprises qui opèrent dans une zone géographique très limitée. 

Source © Reuters

L’Australie ne déversera finalement pas de sable sur le site de la Grande Barrière de Corail, comme prévu initialement dans le cadre d’une extension d’un port à charbon existant.

L’Australie abandonnera les plans visant à déverser 3 millions de mètres cube de sable dans la zone de la Grande Barrière de Corail dans un effort de créer le plus grand port de charbon au monde, d’après ce qu’a indiqué le Australian Financial Review mardi.

Le récif fragile, qui s’étend sur 2300 km le long de la côte est australienne, est au cœur d’une campagne menée par les groupes écologistes et des opérateurs touristiques s’opposant au plan.

Ils craignent que le déversement prévu à 25 kilomètres du récif n’affecte les coraux et les herbes délicats et fasse potentiellement doubler le trafic maritime dans la zone.

Le récif a la plus grande collection au monde de récifs coralliens, avec 400 types de coraux, 1500 espèces de poissons, 4000 types de mollusques, et abrite des espèces menacées 

Le port d’Abbot Point est en cours d’extension pour répondre aux besoins des projets liés au charbon d’une valeur de 16 milliards de dollars, prévus par deux compagnies indiennes, Adani Enterprises et GVK, et un milliardaire Australien, Gina Rinehart.

Mardi, l’article a indiqué que les entreprises North Queensland Bulk Ports, Adani Group et GVK soumettraient à nouveau une proposition dès cette semaine au Ministre de l’Environnement Greg Hunt, offrant une alternative au déversement terrestre.

« Si les rapports sont vrais, l’option la moins chère et la moins destructrice pour étendre le port Abbot Point, pourrait avoir été retirée de la table » a déclaré Adam Walters, directeur de recherche pour le groupe environnemental Greenpeace.

Un porte-parole de Greg Hunt a refusé de confirmer le rapport du journal, en disant qu’aucune nouvelle proposition n’avait été reçue pour l’instant.

« Il n’y avait pas d’option disponible au moment de la décision » a déclaré Greg Hunt à l radio mardi. « Il pourrait y en avoir une nouvelle. Ce sont aux proposants de la soumettre. Nous n’avons pas vu de documentation ».

En janvier, l’Autorité du Parc Marin de la Grande Barrière de Corail a donné un permis à la compagnie North Queensland Bulk Ports Corp pour déverser le sable dans le parc, afin d’approfondir Abbot Point pour deux terminaux prévus.

En Juin dernier, le comité du Patrimoine Mondial de l’Humanité a reporté à l’année prochaine une décision pour déciser s’il fallait désigner le récif comme un site en danger.

Le récif a la plus grande collection au monde de récifs coralliens, avec 400 types de coraux, 1500 espèces de poissons, 4000 types de mollusques, et abrite des espèces menacées, y compris le dugong et la grande tortue verte.

L’UNESCO s’inquiète des développements côtiers proposés et a demandé à l’Australie un rapport mis à jour sur l’état de conservation du récif d’ici février prochain.



Au moins 48 tonnes de poissons morts ont été retirées ces derniers jours du lac de Cajititlan, près de la ville mexicaine de Guadalajara (ouest), résultat possible d'une mauvaise gestion des eaux usées par une usine, selon les autorités locales.

"Le phénomène est grave, on le traite en conséquence et nous prévoyons de travailler deux jours de plus", a dit au cours d'une conférence de presse la responsable de l'environnement pour l'Etat du Jalisco, Magdalena Ruiz Mejía. 

La mairie de Tlajomulco, où est situé le lac, estime que ce désastre écologique pourrait être lié à un phénomène cyclique "en raison des variations de températures et d'une diminution de l'oxygène". 

Mais pour l'Etat du Jalisco, il s'agit plus probablement d'une négligence industrielle, car c'est le quatrième épisode de mort massive de poissons cette année. 

Les autorités chargées de la protection de l'environnement du Jalisco ont ouvert une enquête sur le traitement des eaux usées par plusieurs usines proches du lac. 



Des milliers de poissons ont été retrouvés morts, samedi, sur la plage de Sablette de Mohammedia.

Des milliers de poissons se sont échoués, samedi, sur l’embouchure de l’Oued Nfifekh située sur la plage Sablette de Mohammedia, rapporte le site ecologie.ma. Et de souligner que la police de l’environnement a fait le déplacement sur les lieux pour enquêter sur cette catastrophe écologique qui rappelle celle survenue à l’Oued Moulouya il y a quelques années.

Des échantillons d’eau et de poisson ont été prélevés en vue d’être analysés.

Toujours selon ecologie.ma, « vu que les eaux de l’Oued Nfifekh ne montrent pas de traces de pollution, il n’est pas exclu que la raison de cette catastrophe soit un déversement de matière organique, dont la décomposition aurait asphyxié l’Oued ». Plusieurs « structures » rejettent en effet leurs déchets directement dans l’Oued en amont de la plage.
A 200 km à l'est de Moscou ce vendredi 29 juillet, une tornade de catégorie EF3 s'est formé sous un orage. 

A l'intérieur du tourbillon, les vents circulent à 220, voire 250 km/h. 

Plusieurs dizaines de maisons ont été dévastées et dix personnes gravement blessées sont à déplorer. 

Une caméra de surveillance russe a capturé le passage de ce phénomène dévastateur en image, pas à plusieurs kilomètres comme beaucoup d'autres vidéos, mais au coeur des vents les plus forts. 

Une pluie torrentielle s’est déversée sur la ville de Dubrovnik,(Croatie) hier en soirée après le passage de plusieurs cellules orageuses.

En l’espace de quelques, 191 litres par m2 de pluie sont tombés sur Dubrovnik et ses environs battant le précédent record.

La circulation des voitures et des tramways a été bloquée pendant plusieurs heures. Environ 500 personnes, dont des pompiers, ont été engagées pour faire face aux dégâts.

Une trombe marine à d’ailleurs été signalée 


De fortes pluies et des inondations subites perturbaient les transports dimanche en Suède et au Danemark, où des plongeurs ont dû secourir des personnes coincées dans des véhicules submergés.

À Malmo, la troisième ville de Suède, le service de transport en commun a été suspendu après que deux bus eurent été complètement submergés dans un passage souterrain.

Dans la capitale danoise, des secouristes ont assisté un automobiliste coincé dans son véhicule submergé. Selon un porte-parole du service des incendies, l’homme a été secouru au tout dernier moment. De nombreux habitants ont également du être évacués.

Les météorologues affirment que les pluies s’apaiseront rapidement dans la région, mais conseillent aux citoyens de limiter leurs déplacements.

Les pluies, qui ont commencé durant la nuit et se sont poursuivies dimanche, ont forcé l’évacuation de résidants dans certains secteurs.

Source : journalmétro.com
Alors que la saison des champignons débute à peine, entre le 1er juillet et le 17 août dernier, l’Institut de veille sanitaire  a répertorié 240 cas d’intoxications liés à la consommation de champignons, parmi lesquels quatre cas graves dont un décès.

Ces cas ont principalement  été détectés en Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Déjà 240 cas d’intoxications liés à la consommation de champignons ont donc été recensés entre le 1er juillet et le 17 août. Et pourtant, la saison de la cueillette ne fait que commencer! Ce nombre de cas enregistrés par les Centres antipoison et de toxicovigilance est en augmentation par rapport à la même période l’année dernière, notamment en raison des conditions météorologiques pluvieuses qui ont avancé la période de cueillette. Dans une grande majorité des cas, ces intoxications résultent d’une confusion avec d’autres champignons comestibles.

Mises en garde

Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications sont graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles. La plupart d’entre elles conduit à une hospitalisation, souvent en réanimation. C’est pourquoi, face à ces cas d’intoxications qui se renouvellent et perdurent chaque année, la Direction générale de la santé (DGS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) renouvellent leurs mises en garde :ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;au moindre doute sur l’état ou l’identification de l’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière. (les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés) ;cueillez uniquement les spécimens en bon état et prélevez la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identification ;ne cueillez pas près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants ;séparez les champignons récoltés, par espèce. 

Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;déposez les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
lavez-vous soigneusement les mains après la récolte ;conservez les champignons à part et dans de bonnes conditions au réfrigérateur et consommez-les dans les deux jours au maximum après la cueillette ;
consommez les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne les consommez jamais crus.ne proposez jamais de champignons cueillis à de jeunes enfants.

Le 15

En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.) suite à une consommation de champignons de cueillette : appelez immédiatement le « 15 » ou un centre antipoison en mentionnant cette consommation. Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement. En cas de symptômes, il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

Source © enviro2b

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Le temps a tourné à l'orage pour Sea Shepherd aux îles Féroé, où l'ONG de défense des créatures marines séjourne depuis mi-juin. Ses militants y patrouillent activement pour protéger les cétacés et leur permettre d'échapper à la chasse traditionnelle locale, le grind.

Samedi 30 août, 14 volontaires de l'ONG ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'empêcher des pêcheurs feringiens de harponner 33 dauphins globicéphales qu'ils avaient rabattus en les effrayant avec le son de leur sonar, avant de les coincer dans une crique.

Trop tard : le harponnage avait commencé, les animaux n'étaient déjà plus en état de se sauver et l'eau était rouge de sang, ont témoigné les militants. En outre, la marine danoise les attendait. Des membres de l'ONG ont été interpellés, leurs cartes mémoire numériques et leurs films vidéos montrant des images du grind ont été confisqués. Trois des quatre bateaux de Sea Shepherd présents sur les lieux ont été saisis.

Tout le monde a été relâché dimanche. Six militants qui étaient arrivés par la terre et étaient descendus dans la crique pour tenter de s'interposer sont convoqués par la justice locale lundi 1er septembre et pourraient être expulsés dès le lendemain. Ils sont accusés d'« entrave à une opération de pêche légale ».

Arrêtés sur leurs embarcations, les huit autres participants devraient passer en jugement le 25 septembre.

Quant aux trois vedettes, elles pourraient être conservées par la justice jusqu'à fin septembre en tant que pièces à conviction. Voilà qui gênerait considérablement Sea Shepherd dans ses patrouilles jusqu'à la fin de la saison du grind, en octobre.

Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, responsable de toute la campagne de sauvetage des globicéphales, confie cependant que trois navires sont toujours ancrés aux Féroé et qu'un renfort pourrait arriver prochainement.

L'altercation est un coup dur pour les troupes de Paul Watson qui avaient mis de gros moyens dans cette campagne 2014, espérant convaincre la population de l'archipel de mettre un terme définitif aux tueries de cétacés. Ce type de chasse n'a plus de justification alimentaire : les globicéphales qui croisent dans ces parages de la mer de Norvège sont de moins en moins consommés, car leur chair est toxique, chargée en mercure et en métaux.

Source © Le Monde

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