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mardi 9 septembre 2014
Un flot de lave s'échappant du volcan Kilauea à Hawaï menace des habitations de l'île. L'état d'urgence a été décrété jeudi par les autorités.

L'état d'urgence a été déclaré sur l'île d'Hawaï après l'éruption d'un volcan. Le flot de lave menace des habitations qui pourraient être évacuées.

Le maire du comté d'Hawaï Billy Kenoi a proclamé l'état d'urgence après qu'un flot de lave du volcan Kilauea, situé dans le sud-est de l'île, fut arrivé à moins d'un kilomètre et demi de zones résidentielles.

Préparer les familles

"Nous prenons ces mesures pour que nos résidents aient le temps de préparer leurs familles, leurs animaux domestiques, leur bétail à évacuer en sécurité et sans encombre depuis Ka'ohe au cas où le flot continuerait à avancer", a commenté Billy Kenoi.

L'état d'urgence permet aux autorités de fermer les routes aux non-résidents afin de faciliter l'évacuation rapide des riverains si nécessaire. D'après le quotidien "Honolulu Star", le flot de lave pourrait atteindre des maisons d'ici quelques jours, voire une semaine.

Source: © RTS

Dans le Kamtchatka l'activité de quatre volcans représente un danger pour les avions et les groupes de touristes se trouvant à proximité, communique mardi le ministère des Situations d'urgence de Russie.

Le communiqué indique que l'activité des volcans Chiveloutch, Karymski, Joupanovski et Bezymenny s'est intensifiée et que des projections de cendres à une altitude de 10 km sont possibles à tout moment. Des traînées de cendres et d'aérosols pourraient menacer les vols sur les lignes locales et internationales.

Le ministère des Situations d'urgence rappelle que 57 projections de cendres ont eu lieu sur le territoire du Kamtchatka depuis le début de 2014.

Source © La voix de la russie
La mystérieuse explosion qui a produit un cratère de 12 mètres de diamètre dans la soirée de samedi à Managua, la capitale du Nicaragua, a très certainement été causée par une météorite, ont indiqué dimanche 7 septembre des scientifiques.

« Nous [en] sommes convaincus », a insisté un responsable de l'Institut nicaraguayen des études terrestres (Ineter). « Toutes les preuves que nous avons trouvées sur place correspondent exactement à une météorite et à aucun autre type d'événement », a ajouté un de ses collègues.

La ville compte 1,2 million d'habitants, mais aucune victime n'était à déplorer dans l'immédiat. L'impact s'est en effet produit dans une zone boisée près de l'aéroport international, entre 23 heures et minuit.

« CET ÉVÉNEMENT FASCINANT »

Les habitants des alentours ont déclaré aux médias locaux qu'ils avaient entendu une explosion, et qu'ensuite des liquides, du sable et de la poussière avaient été projetés dans l'air, le tout avec une odeur de brûlé. Le choc a été si violent qu'il a été enregistré par les instruments destinés habituellement à détecter les séismes.

Le Nicaragua, qui compte plus de 20 volcans, est régulièrement touché par des séismes, ce qui explique que de nombreuses personnes sur place ont attribué la forte explosion à un tremblement de terre.

La porte-parole du gouvernement a indiqué que Managua se mettrait en contact avec l'Institut américain de géophysique pour avoir davantage d'informations sur « cet événement fascinant ».
La région de Phoenix, dans l'Arizona, a été balayée par une spectaculaire tempête de sable au coucher du soleil. 

Des quartiers entiers ont disparu sous le nuage. 

L'alerte a été levée par le National Weather Service à 20 heures, heure locale.
vendredi 5 septembre 2014
Les autorités mexicaines accusent le siphonnage illégal d'un pipeline par des pilleurs inconnus d'être la cause d'une très importante marée noire qui a gravement atteint le Rio Hondo dans le sud de Veracruz à la frontière avec le Belize. 

La fuite massive de pétrole qui en a résulté a tué un nombre incalculable de poissons, de tortues et des milliers d'autres animaux aquatiques. 

La fuite du pipeline s'est produit près de la Arroyo Rio Hondo tout prés de la Tierra Blanca dans le sud de Veracruz mardi dernier. 

Les fonctionnaires de la PEMEX ont confirmé que des centaines de milliers de litres de pétrole se sont déversés dans l'eau de la rivière. L'eau a alors viré rouge sang comme en témoigne de nombreux clichés diffusés depuis lors sur les réseaux sociaux mexicains. 


© Nature Alerte









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Un autocar qui transportait plus de 50 invités qui rentraient d’un mariage a été emporté jeudi par un ruisseau en crue au Cachemire indien. Seulement quatre passagers ont jusqu’à présent été retrouvés sains et saufs. Ils sont parvenus à rejoindre la rive à la nage.

Les survivants ont raconté aux secouristes qu’une cinquantaine de personnes étaient restées prisonnières de l’autocar.

Les équipes ont retracé l’autocar plusieurs heures plus tard et tentaient de le rejoindre. Les glissements de terrain et les pluies torrentielles avaient bloqué l’accès au secteur.

Des informations indiquaient précédemment que quelque 70 personnes se trouvaient à bord du bus.

Des médias indiens rapportent que les deux époux comptent parmi les disparus. L’autocar rentrait d’un mariage dans un village de la région de Rajouri, à environ 180 kilomètres au sud-ouest de Srinagar, la plus grande ville du Cachemire indien.

Les pires inondations à toucher la région en 22 ans ont jusqu’ici coûté la vie à 18 personnes. Les victimes se sont noyées ou ont été submergées par les coulées de boue.

Les écoles ont été fermées et le service ferroviaire à destination de la vallée du Cachemire interrompu. Les météorologues prévoient des pluies abondantes pendant encore au moins deux jours.

La police et des secouristes conjuguent leur efforts afin d’emmener autant d’habitants de la région que possible dans des endroits moins vulnérables aux crues et aux coulées de boue. Jusqu’ici, au moins 100 villages de la vallée du Cachemire ont subi des inondations. La rivière Jhelum surpassait de 1,5 mètre son niveau jugé dangereux.

Au moins 5000 personnes ont aussi été évacuées du quartier de Bemina, à Srinagar, et une centaine d’autres seraient coincées par les eaux.

Les crues des eaux sont fréquentes en cette saison au Cachemire.

Source © The Associated Press

19 personnes sont mortes, 4 sont portées disparu et 17 autres ont été blessées suite à des inondations torrentielles provoquées par un épisode de très fortes pluies qui a touché le centre du Darfour au Soudan. Le secteur de Deleig où se trouvent de nombreux camps de réfugiés a été le plus touché. 

Dans la localité de Wadi Salih, 356 habitations en terre ont été détruites. A Deleig même, 570 habitations légères habitatn des réfugiés ont été détruites. 

Dans la localité de Kass, dans le Sud du Darfour, 12 réfugiés sont morts et 2671 habitations ont été détruites. 

Source : © AP
Des dizaines de milliers de poissons morts se sont échoués le long de la rivière Neuse dans le comté de Craven en Caroline du Nord . 

Les pluies torrentielles semblent avoir entraîné une baisse des niveaux d'oxygène dans les eaux de la rivière selon les autorités

© Nature Alerte
Un mystérieux cratère a été découvert le mois dernier à Circleville, dans l'Utah. Prenant la forme d'un trou sous la surface de l'eau, son origine précise reste inconnue mais il pourrait être dû selon les scientifiques, à un phénomène de "sols rétractables". 

De l'art martien à l'éruption volcanique en passant par l'explosion d'un gazoduc, toutes les théories y sont passées. Objectif : expliquer le mystérieux cratère sous-marin qui est soudainement apparu au beau milieu d'une étendue d'eau située dans le sud de l'Utah, aux États-Unis. Sur le moment, les scientifiques ont été très intrigués par le phénomène. 

Désormais, des géologues estiment que l'explication est, en réalité, bien plus simple qu'elle n'y paraît. Selon eux, il serait apparu suite à un phénomène appelé "sols rétractables", où le remplissage fréquent du lac aurait causé un effondrement du sol, créant une petite éruption. 

Cratère sous-marin 

Le cratère a été découvert le mois dernier par Gary Dalton, à Circleville, après qu'il a aperçu un trou plutôt inhabituel dans le lac. "Le soleil était juste à droite. Donc, j'ai aperçu ce satané truc que personne n'avait jamais vu", se rappelle-t-il, repris par le DailyMail. M. Dalton a repéré le trou après qu'une grande partie de l'eau du lac a été drainée pour l'irrigation. 

Juste sous la surface de l'eau, il a ainsi vu des cercles concentriques se former, avec un diamètre d'environ sept mètres. Le cercle extérieur est en fait une dépression remplie d'algues. Le cercle interne quant à lui, rappelle la forme des cratères volcaniques. "On dirait de l'art martien. Enfin, je ne sais pas", avançait alors Gary Dalton. 

Les experts de l'Utah Geological Survey se sont empressés d'y jeter un coup d'œil et sont, eux-mêmes, restés ébahis. Sans pour autant prôner la piste alien... "Oui, bien sûr, nous avons plusieurs théories. Mais la plupart ont, pour l'instant été réduites en fumée", explique le géologue Bill Lund. 

Plusieurs scientifiques penchaient plutôt pour une source d'eau naturelle, déversant son trop-plein acquis avec les pluies récentes depuis le sous-sol du lac. Toutefois, cette théorie a rapidement été mise de côté après observations de photos aériennes prises alors que le lac avait été creusé il y a deux ans et demi. 

"C'était un champ de luzerne avant et il n'y avait pas de source à cet endroit. Ça ne peut donc pas être une source", affirme le chercheur. 

Pipeline, méthane, séismes ou météorites ? 

D'autres théories ont été avancées. Par exemple, un pipeline ayant été percé durant la construction du lac. Toutefois, les experts ont été fermes : aucun pipeline ne passe à cet endroit. Autre possibilité ? Une remontée de méthane provenant de matériaux organiques en décomposition sous le plan d'eau. 

Mais M. Lund doute de la véracité de cette théorie car la géologie locale n'est pas susceptible d'être liée à de tels événements. "Si c'était une région de charbon, je passerais un peu plus de temps sur cette hypothèse, mais ce n'est pas le cas", précise-t-il. Aucun tremblement de terre assez puissant n'a été enregistré sur la zone de Circleville. Les scientifiques ont donc également mis cette possibilité de côté. 

Au cours de la visite des géologues, Gary Dalton et ses fils ont déplacé une plateforme afin d'observer le cratère de plus près. Et bien qu'une météore soit apparu dans le ciel quelques semaines auparavant, le cratère est bien trop récent pour en être le résultat. De plus, personne à Circleville n'a entendu d'impact... 

Les géologues ont pu prendre les mesures de ce mystérieux cratère : la dépression centrale fait environ 17,8 cm de profondeur. Il ont également pu insérer un morceau de métal de 33 cm directement au centre. "Quelque chose est remonté et a créé ce cercle. Mais il s'est ensuite effondré sur lui-même, bouchant ainsi l'aération", décrit le chercheur. 

La théorie des sols rétractables 

C'est ainsi que la théorie des sols rétractables a émergé. En effet, le lac a été drainé et rempli une douzaine de fois en deux ans. Ainsi, l'ajout de poids répété dans le lac a provoqué un effondrement du sol sous le plan d'eau, créant une minuscule éruption. "Lorsque le sol s'est effondré et compacté, il a rejeté de l'air et de l'eau vers le haut, créant cette chose. Je pense que ça ne s'est produit qu'une seule fois, c'est tout", avance-t-il. 

Bien que ce phénomène n'ait jamais été observé sous l'eau, c'est l'explication la plus plausible. Mais "il reste encore beaucoup de questions sans réponse à son propos", conclut Bill Lund.

Source © Maxiscience





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Le géant pétrolier BP a été jugé responsable jeudi aux États-Unis de « graves négligences » ayant conduit à la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique et fait désormais face à plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts. 

Une cour fédérale de Louisiane a estimé que le groupe britannique avait été « imprudent » dans la gestion de sa plateforme pétrolière Deepwater Horizon dont l'explosion en avril 2010 a tué 11 personnes et provoqué la plus grande catastrophe environnementale aux États-Unis. « L'écoulement du pétrole a été le résultat de graves négligences de [BP] et d'une faute délibérée » de sa part, écrit le juge Carl Barbier dans sa décision portant sur le volet civil de cette longue procédure judiciaire. 

Selon le jugement qui fustige des décisions « fondées sur le profit », BP est de loin le principal fautif et sa responsabilité dans la catastrophe est évaluée très précisément à 67 %. Celle de la société suisse Transocean, qui était propriétaire de la plateforme, s'élève à 30 % tandis que 3 % échoient à l'Américain Halliburton, qui avait construit le coffrage du puits au coeur du sinistre. 

En conséquence, le magistrat assure que le géant britannique s'expose à des « dommages et intérêts encore plus élevés » qui pourraient s'élever, selon les médias américains, à 18 milliards de dollars et seront versés aux plaignants dont le gouvernement américain et les États de Louisiane et d'Alabama. 

Appel de BP 

Le groupe britannique a aussitôt réagi en contestant « vigoureusement » le jugement et en annonçant son intention de faire appel. « La loi est claire : se rendre coupable de négligence grave répond à des critères sévères qui n'ont pas été réunis dans ce cas. BP pense qu'une vue impartiale du dossier ne colle pas avec la conclusion erronée de la cour », a affirmé le groupe dans un communiqué. En juillet 2013, BP avait déjà dénoncé une « frénésie » de demandes, selon lui, « fictives » de compensation. 

Le montant exact des dommages et intérêts dépendra du calcul par la justice américaine du nombre de barils de brut déversés dans le Golfe du Mexique et attribués à BP. 

Une nouvelle audience, qui doit débuter en janvier, devra permettre de trancher entre l'estimation initiale de l'État américain (4,9 millions de barils) et celle, bien inférieure, de BP (3,1 millions). « Durant ces audiences, BP va essayer de prouver que sa conduite mérite une amende inférieure au montant maximal » prévu par la législation américaine, à savoir 4300 $US par baril déversé à la suite de négligence grave. 

La marée noire de 2010 a déjà coûté très cher au groupe britannique. Après avoir plaidé coupable au pénal, BP avait été condamné à payer une amende record de 4,5 milliards et avait également dû verser 7,8 milliards à des particuliers et entreprises affectés par cette catastrophe. Le groupe a par ailleurs versé 10 milliards de compensation aux entreprises, particuliers et autorités locales ayant accepté de ne pas porter l'affaire devant la justice et a dépensé environ 14 milliards pour les opérations de nettoyage des côtes. 

Quatre ans après la catastrophe, la faune dans la région continue toutefois à souffrir de la marée noire, les dauphins, les tortues et les thons paraissant particulièrement affectés, avait relevé l'organisation écologiste américaine National Wildlife Federation en avril. 

En mars dernier, BP avait décroché une petite victoire en obtenant le droit de briguer à nouveau des contrats fédéraux aux États-Unis dont il avait été exclu en raison de sa responsabilité dans la marée noire. La levée de cette interdiction, pour le moment provisoire, a constitué un soulagement pour le groupe qui tire plus de 30 % de ses bénéfices avant impôts de ses activités américaines. 

Le jugement de jeudi a été très mal accueilli à la Bourse de Londres où le titre de BP a chuté de près de 6 % à la clôture.

Source © Le Devoir
jeudi 4 septembre 2014
La majorité de la population urbaine de la Russie respire un air fortement pollué. C'est une situation que subissent au moins 54 millions de personnes dans 38 villes où les concentrations de polluants sont parfois 10 fois supérieurs aux niveaux acceptables, selon un rapport publié récemment par le service météo et de l'environnement national de Russie.

L'air de Moscou en fait parti, la pollution de l'air est jugé élevé, principalement en raison des niveaux dangereux de dioxyde d'azote, d'ammoniac, de benzopyrène et de formaldéhyde. C'est ce qu'a déclaré la ROSHYDROMET dans son rapport annuel publié cette semaine, bilan d'une surveillance de plus de 200 villes russes et villes l'année dernière.

Aujourd'hui en Russie le nombre total de la population dont les villes atteignent des concentrations «élevées» ou «très élevé» de polluants dans l'air est stupéfiant: 54,2 millions, ou 52 pour cent de la population urbaine totale du pays, selon le rapport.

La ROSHYDROMET a compilé une "liste prioritaire" de 30 villes particulièrement polluées, cela représente tout de même 18,7 millions de personnes, selon le rapport, ajoutant que dans 30 régions russes, la pollution de l'air a été classé comme «élevé» ou «très élevé» dans toutes les villes qui ont été surveillés.

La ROSHYDROMET attribue ce mauvais bilan à la «croissance du transport automobile dans les grandes villes du pays, ainsi qu'à la cremation des déchets et ses rejets de polluants."

La riviere qui traverse Moscou est également très polluée.De polluée en amont de la ville, à "très polluée" en aval, selon le rapport. Même constat pour ses affluents et les petits cours d'eau dans et autour de la ville (comme la rivière Yauza).

"Les cours d'eau les plus lourdement pollués des bassins supérieurs de la Volga au cours des 10 dernières années sont les cours d'eau de la région de Moscou", y compris les rivières Lama, Dubna, Sestra et Kounya, indique le rapport.


© Nature Alerte / source The Moscow Times
La pollution de l'air couplée à des températures extrêmes constituent un réel danger pour la santé, selon les premières données révélées d'une nouvelle étude en cours.Même si les chercheurs en sont encore à analyser plus précisément les effets combinés de la qualité de l'air et du climat. 

Le professeur Schneider et ses collaborateurs du Helmholtz Zentrum München, un institut de recherche fédéral de la santé en Allemagne, ont publié deux études cette année. L'une dans la revue Heart qui examine les changements de température sur la santé cardiaque, et un autre article publié lui dans la revue Science of the Total Environment qui révèle l'influence de la pollution lors de fortes températures et les risques réels pour la santé.

«La plupart des études se concentrent sur l'un ou l'autre", a déclaré Alexandra Schneider, scientifique principal et chef d'équipe de l'institut.

Dans les deux rapports, les chercheurs ont examiné les données de santé publique de trois villes du sud de l'Allemagne - Nuremberg, Munich et Augsburg - entre 1990 et 2006. Ces villes sont normalement dans un environnement de climat tempéré toute l'année. L'équipe s'est uniquement concentrée sur les variétés des maladies cardiovasculaires et causes de décés des 188 000 personnes enregistrées durant cette période. Ils les ont Superposé aux données météo et aux températures subies couplées à la qualité de l'air pour tenter d'en comprendre les variables et ses effets.

Ces documents démontrent que lorsque les températures augmente de 20°C à 25°C, les décès par maladies cardiovasculaires augmentent de 9,5 % et lorsque les températures passent de -1 à - 8°C, les décès augmentent alors de 7,9 %. Ces effets persistent durant deux semaines après les vagues de froid et de chaleur.

La pollution à l'ozone, qui tend à se former pendant les jours les plus chauds et les période caniculaires, modifie profondément le profil des risques, cependant les mécanismes liant la température, la pollution et la mort restent troubles. 

"Il y a plusieurs hypothèses, et aucune n'est vraiment  confirmé à 100 pour cent pour l'instant", a déclaré Schneider.

Nous savons que les hausses de température peuvent augmenter le risque de formation de caillots sanguin, un facteur important de décés cardiaques. Les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes cardiaques persistants sont alors particulièrement vulnérables.

Avec cette étude en cours, les chercheurs espèrent pouvoir adapter les avertissements publics vers les populations vulnérables spécifiques. 

Alexandra Schneider propose dés aujourd'hui que l'émission des alertes soit rapidement combinée: qualité de l'air et température.

© Nature Alerte




Les habitués de la plage du Havre ont été refroidis, mercredi 3 septembre 2014, par la présence de centaines de poissons morts. 

Avec la marée montante, les poissons se sont échoués sur la plage  

C’est incroyable. On voit des centaines de poissons morts flotter à la surface des eaux. Une nuée de goélands s’est abattue sur ce triste banc mais vraisemblablement, ils n’ont pas été conquis par cette nourriture. »

Les habitués de la plage du Havre ont eu sous leurs yeux, un triste spectacle, mercredi 3 septembre 2014. Au point même que beaucoup se sont demandé s’il était encore possible de se baigner. Le phénomène était particulièrement visible au bout de la promenade maritime, en direction de Sainte-Adresse. Avec la marée montante, les poissons – « des merlans ou des lieux jaunes », relève une Havraise – s’échouaient évidemment sur la plage.

Le Havre, plage préférée des objets flottants !

Interrogée sur les raisons de cette « pollution » inhabituelle, la direction de la Mer et du Littoral (DML) avouait ne pas avoir été informée du phénomène. « D’ordinaire, les professionnels de la mer, les marins en premier lieu, ou les associations environnementales s’empressent de nous alerter. Dans le cas présent, nous n’avons reçu aucun coup de fil. »

Comment expliquer alors la mort et la présence de ces poissons ? « Il peut y avoir plusieurs éléments d’explications », confirme la DML. « Cette mort peut être consécutive à un phénomène toxique ou à celui d’anoxie qui conduit le poisson à l’asphyxie. » 76actu a contacté à son tour l‘Ifremer de Port-en-Bessin (Manche) qui participe à la surveillance du milieu marin et du littoral. Cette dernière qui effectue des relevés réguliers dans la mer, pourra apporter ses précisions sur l’origine de cette mortalité.

Peut-être à cause des grandes marées ?

Quid de leur présence au Havre ? « Ces poissons peuvent venir de loin. N’oublions pas que le week-end d’avant, nous enregistrions de grandes marées. Le coefficient était de 116. Et d’expérience, nous savons qu’il y a des lieux de dépose préférentielle des objets flottants. Le Havre en est une : fréquemment, nous y trouvons en grand nombre étoiles de mer ou méduses. Les poissons, poussés par les vents et les courants, ont suivi le même chemin », analyse la direction de la Mer et du Littoral.

Pas de danger, donc, sauf à vouloir consommer ces poissons ! Il est recommandé de les laisser sur place et d’éviter de les toucher. Attention donc, aux enfants !

Source © 76 actu

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A Mailhac, le remplissage des piscines, l’arrosage des jardins et le lavage des véhicules sont interdits jusqu’à nouvel ordre.

Une "baisse anormale de la nappe phréatique a provoqué des problèmes de turbidité (eau trouble)" indiquent les services du Grand Narbonne à propos de la baisse de pression sur le réseau d’eau potable de Mailhac.

Le maire de la commune, Gérard Schivardi a, dans un courrier à la population, exclu tout risque de pollution de l’eau, "la potabilité de l’eau ne serait pas remise en cause", mais... la commune invite ses administrés à consommer l’eau disponible avec parcimonie. Le remplissage des piscines, l’arrosage des jardins et le lavage des véhicules sont interdits jusqu’à nouvel ordre.

La nappe phréatique ne souffrant manifestement pas de sécheresse après les précipitations vécues depuis le printemps, "Les pistes s’orientent vers une évolution de la nappe liée à des mouvements géologiques ou à un forage plus important en amont", a expliqué le service Eau-Assainissement du Grand Narbonne.

En attendant, "les équipes d’astreinte sont prêtes à distribuer de l’eau en bouteille" et les services se sont mis en quête d’autres réseaux et de forages possibles dans les environs, au cas où... "De tout temps, l’eau s’est maintenue à un niveau de moins de 15 mètres, vendredi dernier nous étions à moins 32 mètres !",  a indiqué Gérard Schivardi.
Ce jeudi 4 septembre, la France devrait une nouvelle fois être condamnée pour non respect de la directive nitrates. Et l’amende infligée par la Cour de justice de l’Union européenne risque d’être salée.

La France est poursuivie par la Commission européenne pour « ne pas avoir mis en œuvre de manière correcte et complète toutes les exigences énoncées » dans la directive de 1991 qui visait à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole. Les algues vertes sont le signe le plus visible de cette pollution due aux lisiers, fumiers et engrais azotés. Dans l’Hexagone, une large partie des eaux de surface, des nappes phréatiques mais aussi des eaux côtières sont polluées. L’air est, dans les régions agricoles, trop chargé en ammoniac, le gaz nocif qui s’échappe des rebuts azotés.

Une réglementation qui favorise la pollution

La France pourrait faire valoir, pour sa défense, le fait qu’elle a établi – en juillet dernier – une nouvelle cartographie des zones vulnérables aux nitrates agricoles, dans laquelle se trouvent désormais incluses 70% de la surface agricole utile française, et quelque 23 000 communes. A vrai dire, elle n’avait pas trop le choix, puisqu’elle a été condamnée en juin 2013 par la justice européenne pour désignation incomplète de ces zones vulnérables...

Mais désigner n’est pas forcément agir, et c’est justement le manque d’action qui est reproché à la France (la liste des manquements est ici). Pis, l’Hexagone a pris ces dernières années des mesures qui, au final, empêchent de lutter efficacement contre la pollution aux nitrates : un décret de décembre 2013 augmente le seuil au-delà duquel il faut obtenir une série d’autorisations pour lancer un élevage industriel de porcs, les regroupements d’élevage ont été facilités, le plafond d’azote organique qu’une exploitation peut produire a été relevé, etc.

Il est probable que la France ne puisse pas non plus respecter l’objectif de « bon état écologique » de deux tiers des eaux de surface en 2015 fixé par la directive cadre sur l’eau. Ce qui l’expose à de nouvelles amendes.


Source © terra eco

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