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jeudi 18 septembre 2014
Le verdict est tombé hier au tribunal administratif de Pau : la requête des opposants à la décharge de Pavie a été déboutée. Le conseil général et Trigone se réjouissent de cette décision, mais les associations ne vont peut-être pas en rester là…

Les opposants à la décharge de Pavie n'ont pas eu gain de cause au tribunal administratif de Pau, qui a rejeté hier soir leur requête.

Les associations «Pavie sachez qu'on va enfouir» et «Pour la fermeture de la décharge», qui s'opposent à l'extension de la décharge du Mouréous, avaient déposé un 3e mémoire contre le projet auprès du tribunal administratif de Pau. Les opposants y invoquaient le PLU de Pavie qui ne comporte pas de zone agricole, le manque d'information du public sur la stabilité partielle du site, qui repose aussi sur les massifs de déchets anciens ; mais ils contestent également les voies d'accès à la décharge, véritable «couloir à camions» selon eux.

Hier soir, dans un communiqué, le conseil général du Gers s'est félicité de la décision du tribunal. «Le tribunal administratif de Pau vient de débouter l'association des riverains de la décharge de Pavie qui contestait l'arrêté d'autorisation pris par le préfet du Gers. Le conseil général a toujours respecté le droit des riverains de contester la décision de l'État. Désormais les riverains ont le devoir de respecter une décision de justice. Le conseil général prend acte de cette décision (…) qui préserve l'avenir de notre service public des déchets.»

Avis partagé par Francis Dupouey, le président de Trigone, en charge du site. «Cette décision de droit confirme l'arrêté du préfet, et souligne le sérieux et la qualité du travail des services de Trigone et de l'État dans ce dossier.»

À l'annonce de la nouvelle, Jean Manuel Fullana, l'un des porte-parole des opposants, n'a pas voulu se prononcer sur la suite que les associations donneront à la décision du tribunal. Mais il est plus que probable selon lui que les opposants n'en resteront pas là et se tourneront vers d'autres recours, sur la base de résultats d'une analyse de pollution commandée par les associations. Les contrôles «font apparaître des anomalies» dans les eaux de ruissellement, avec des seuils hors norme de mercure, d'arsenic et de composants organiques polluants… «Le conseil général a parlé de rendre la route «tolérable» aux poids-lourds, nous, on veut que cette route soit tolérable pour les riverains, dont les maisons ne valent plus rien !» Une réunion doit réunir les opposants à la décharge ce soir pour envisager la suite de leur action.

Source © la depeche



La société AVA-CO2, en collaboration avec l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et la Haute École zurichoise en sciences appliquées, avait publié en début d'année une étude qui présentait les avantages de la carbonisation hydrothermale (HTC) pour le traitement des boues d'épuration.

L'entreprise franchit aujourd'hui un nouveau cap dans le domaine de la récupération du phosphore, un sujet particulièrement d'actualité. Après des mois de recherche et développement, elle a mis au point le procédé novateur « AVA cleanphos », uniquement rendu possible grâce au processus HTC d'AVA-CO2. L'innovation majeure de « AVA cleanphos » réside dans l'échange du substrat !

En effet, contrairement aux autres procédés, AVA-CO2 ne tire par le phosphore des boues d'épuration ou des cendres de boues d'épuration, mais directement du charbon HTC. Cela permet un rendement de 80% de phosphore avec une faible utilisation d'acide, des coûts énergétiques réduits et des frais d'investissement moins élevés. Par ailleurs, la solution « AVA cleanphos » permet de fabriquer un acide phosphorique exempt de métaux lourds, sans phase additionnelle de purification – une différence importante par rapport à la récupération issue des cendres de boues d'épuration. 

Un autre avantage significatif concerne les boues d'épuration sous forme de charbon HTC sans phosphore qui pourront à l'avenir continuer d'être utilisées dans la co-incinération pour remplacer le charbon fossile.

Du phosphore tiré du charbon HTC par un procédé en trois étapes

Le procédé AVA cleanphos est un procédé simple en trois étapes qui utilise des technologies déjà éprouvées et connues comme le Acid-Leaching, la nano-filtration et la concentration. Le charbon HTC se distingue fondamentalement des scories issues des installations d'incinération des boues d'épuration. Leur pré-conditionnement ne nécessite donc pas de système de broyage énergivore car le charbon HTC n'est pas constitué de scories avec vitrifications correspondantes. Un système de broyage simple, assez comparable à un robot ménager, suffit, ce qui génère des économies d'énergie considérables.

Après le pré-conditionnement, une lixiviation acide (Acid Leaching) du phosphore à partir du charbon HTC a lieu dans le procédé AVA cleanphos. Le phosphore ne réagit pas lors de la carbonisation hydrothermale et n'est donc pas lié dans une matrice de verre stable, mais reste libre. Cela permet une utilisation d'acide nettement moindre pour la lixiviation du phosphore, avec des économies de coûts correspondantes. Mais ce nouveau procédé présente encore d'autres atouts, p.ex. la grande pureté de l'acide phosphorique.

Comme le charbon HTC a une grande affinité avec les métaux lourds, seulement 8-10% parviennent dans l'acide phosphorique, le reste restant dans le charbon HTC. Avec les procédés traditionnels, plus de 70% des métaux lourds restent dans l'acide phosphorique. Dans un deuxième temps, le traitement par nano-filtration assure la séparation entre l'acide phosphorique et les sulfates métalliques. Ces derniers (p.ex. aluminium ou fer) peuvent ainsi être recyclés et réintégrés à la station d'épuration en tant qu'agent de précipitation. Lors de la troisième et dernière étape a lieu une concentration de l'acide phosphorique de 5% à 50-75%, au moyen de technologies standard.

"Notre procédé AVA cleanphos remet en question la récupération du phosphore comme argument pour les installations de mono-incinération. On dispose en outre d'un procédé qui permet dès aujourd'hui de récupérer le phosphore des boues d'épuration de manière rentable. Un événement que le monde politique et l'industrie attendent depuis longtemps. Pour l'industrie, p.ex. dans le secteur du ciment, notre procédé ouvre aussi des possibilités sans précédent, car notre charbon HTC sans phosphore issu de boues d'épuration peut remplacer le lignite ou la houille. On peut ainsi réduire en plus les émissions de CO2", a déclaré Thomas Kläusli.

AVA cleanphos ouvre la voie au recyclage des boues d'épuration, en s'éloignant de la simple élimination.

mercredi 17 septembre 2014
8,8 millions d’habitants bientôt privés d’eau ? La capitale économique du Brésil est menacée. 

La sécheresse qui sévit depuis 2013 a mis à sec la principale retenue d’eau qui l’alimente. Déjà, la distribution se montre problématique. Un rationnement que le gouverneur refuse de reconnaître, campagne électorale oblige, tandis que des critiques fusent à l’encontre de l’entreprise qui gère l’approvisionnement pour sa mauvaise gestion.

São Paulo, mégalopole de plus de 20 millions d'habitants, connaît sa plus grave sécheresse depuis près de 100 ans.

Un scénario catastrophe menace São Paulo d’ici peu, qui priverait près de 9 millions d’habitants d’eau. La plus grande mégalopole d’Amérique du Sud, avec plus de 20millions d’habitants, traverse la période de sécheresse la plus sévère jamais connue depuis 84 ans. Alimentant 45% de la région métropolitaine, les quatre lacs du réservoir de Cantareira, au nord de la ville, sont presque à sec. Fin août, leur niveau n’était qu’à 12% de la normale. Et ce, malgré l’exploitation, depuis mai dernier, du "volume mort " stagnant et pollué du réservoir.

Dès juillet, les effets de la pénurie se font sentir. Dans les entreprises où l’eau entre dans le processus de production, plus de 3 000 personnes sont licenciées ; c’est l’évaluation de la Centrale unique des travailleurs (CUT), principal syndicat brésilien. Et 46% des habitants, notamment dans les quartiers les plus pauvres de São Paulo, ont connu récemment une baisse de pression, voire une interruption de la distribution d’eau, selon l’institut de sondage Datafolha.

"São Paulo connaît un rationnement qui ne dit pas son nom", affirme le professeur Antônio Carlos Zuffo, chef du département des Ressources hydriques de l’université de Campinas. A quelques semaines des élections générales du 5 octobre, et alors que le gouverneur sortant, Geraldo Alckmin (PSDB, Parti de la social-démocratie brésilienne), est candidat à sa réélection, il serait de mauvais ton de l’assumer. "Le gouvernement parie sur le retour de la pluie pour remplir les réservoirs et désigne son absence comme principal responsable de la crise", regrette Glauco Kimura, coordinateur du programme Eau du WWF Brésil.

En ne misant que sur la pluie, São Paulo pourrait connaître une situation critique jusqu’en 2016, selon les autorités fédérales. Elles craignent aussi que l’Etat pauliste ne décide de capter l’eau du fleuve Paraíba do Sul, dont la source est située dans cet Etat, mais qui alimente 15 millions d’habitants en aval, dont Rio de Janeiro, deuxième ville du pays.

La gestion de la Sabesp, chargée de l’eau et l’assainissement dans 364 communes de l’Etat, est sous le feu des critiques. L’entreprise a bien mis en place depuis le 1er février une tarification incitative. "Les clients alimentés par le bassin de Cantareira réduisant de 20% leur consommation obtiennent 30% de réduction de leur facture", explique-t-elle dans un communiqué. 78% des habitants de la région métropolitaine de São Paulo ont adhéré au programme, et 52% ont obtenu ce décompte.

Mais l’entreprise "s’oppose frontalement au rationnement", qui "pénaliserait la population et pourrait produire des effets inverses". En 2004, son contrat de concession lui imposait de "réduire la dépendance du système Cantareira grâce à des sources alternatives et de lutter contre les fuites de son réseau, qui atteignent jusqu’à 25%, rappelle le représentant du WWF. Cela ne s’est pas concrétisé."

Cotée à la bourse de São Paulo, la Sabesp, dont l’Etat est actionnaire majoritaire, a versé près de 5 milliards de réaux (1,7 milliard d’euros) à ses actionnaires privés pendant la durée du contrat de concession, soit le double de son budget dédié à l’assainissement. Le ministère public de São Paulo a annoncé en avril dernier l’instruction d’une enquête sur d’éventuelles erreurs de gestion à l’origine de cette crise de l’eau.

Source © Victor Roux-Goeken / Novethic 



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La récolte qui débute dans le courant du mois d’octobre devrait être catastrophique pour l’oléiculture du Var et des Alpes-Maritimes. La faute à des facteurs naturels hors normes

L'olive est sous pression. « L'or vert » connaît une année catastrophique dans notre région. L'Espagne avait ouvert le ban avec une sécheresse historique. L'Italie, et la région des Pouilles, a emboîté le pas avec une bactérie mortelle pour les oliviers, la xylella fastidiosa, qui oblige à brûler et arracher tous les arbres. Cette bactérie extrêmement nocive menace d'ailleurs la Corse. Là-bas, les oléiculteurs craignent qu'elle n'atteigne l'île de Beauté et n'extermine tout sur son passage. Car la xylella fastidiosa s'en prend également aux arbres fruitiers.

Dans le Var et les Alpes-Maritimes, la situation est alarmante, voire catastrophique par endroits. Mais pour d'autres raisons. Trois fléaux successifs viennent de s'abattre cette année sur nos plantations d'olivier. La chute physiologique (essentiellement dans les Alpes-Maritimes), puis la mouche de l'olivier et enfin la dalmaticose. Dans les Alpes-Maritimes, Jean-Philippe Frère, responsable de la filière oléicole à la chambre d'agriculture est alarmiste : « Certains producteurs ont perdu 100 %. En moyenne, c'est 70 % de la production des Alpes-Maritimes qui est perdue à cause de ces trois facteurs. »

L'Olive de Nice menacée

Dans le Var, même tonalité pour Remi Pécout, conseiller agricole spécialisé en oléiculture à la Chambre d'agriculture : « La production sera très faible cette année. La côte est la plus touchée.» Jean-Yves Frère se désole : « Nous étions totalement impuissants, on retrouvait les olives à terre. »

La chambre d'agriculture des Alpes-Maritimes a, dès les premiers signes, en janvier, réalisé des analyses pour tenter de lever le mystère sur la violence du phénomène. Mais les données n'ont pas éclairé les scientifiques. Jean-Philippe Frère a pourtant son idée sur la question, comme Henri Derepas, oléiculteur à La Trinité : « Nous sommes sûrs que c'est l'impact des modifications climatiques. »

L'oléiculture est une filière faite d'une majorité de particuliers, et de professionnels. Pour cela, la facture va être lourde. « C'est plus qu'une catastrophe pour l'olive de Nice, en AOC. Ces trois phénomènes conjugués auront un impact économique énorme pour les professionnels », prévient Jean-Philippe Frère.

Les premières récoltes pointent le bout de leur nez fin octobre. Elles seront maigres. Faut-il prévoir une hausse des prix ? Les spécialistes régionaux ne pensent pas. « Ceux qui vont augmenter les prix, ce ne sont pas les petits oléiculteurs. En revanche les industriels risquent de bloquer les stocks pour provoquer le manque. Comme pour le marché des céréales, ils s'amusent avec les cours »,soupire Jean-Philippe Frère.

Les chambres d'agriculture du Var et des Alpes-Maritimes travaillent en ce moment d'arrache-pied. Elles se sont mêmes rapprochées des Italiens. Le but : ne pas enchaîner en 2015 une deuxième mauvaise saison qui pourrait mettre à terre non seulement les olives, mais toute une filière.


Source © Var Matin

Le réchauffement climatique risque de fortement altérer les forêts de résineux des montagnes rocheuses aux Etats-Unis en intensifiant les sécheresses, les incendies et la prolifération d’insectes dévastateurs, selon un rapport publié mercredi par un groupe d’experts.

Les vagues de chaleur, les sécheresses, les infestations de dendroctones du pin (un insecte, NDLR) détruisent les arbres sur de vastes étendues dans les montagnes rocheuses », souligne Jason Funk, climatologue à l’Union of Concerned Scientists (UCS), une ONG américaine, coauteur de cette recherche.

« Ce sont les symptômes d’un problème qui est le changement climatique », ajoute-t-il.

Sans mesures de protection, le réchauffement – la température a grimpé de près d’un degré Celsius depuis 1895 – et cette triple agression qui en découle pourrait altérer profondément ces forêts qui sont la marque de certains des paysages les plus spectaculaires des Etats-Unis, des Rocheuses au parc national de Yellowstone, préviennent ces scientifiques.

Selon de récentes projections du service fédéral des forêts, si les émissions de gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone (CO2), continuent à augmenter au rythme actuel, d’ici 2060 la couverture de pins tordus latifoliés pourrait diminuer de 90 %.

Les réductions des autres essences les plus répandues, le pin de ponderosa, l’épicéa d’Engelman et le sapin Douglas, pourraient être de respectivement 80 %, 66 % et 58 % sur cette période.

Avec la montée de la température, l’explosion des populations de dendroctones du pin a entraîné une destruction d’arbres sur des étendues jamais observées jusqu’alors. Ainsi, la superficie totale des forêts de l’ouest américain détruites par ces insectes ces 15 dernières années équivaut à la taille de l’Etat du Colorado (près de 270.000 km2).

Quant aux incendies de forêts dans l’ouest, ils ont ravagé plus de zones boisées entre 1984 et 2011 que jamais auparavant dans les Rocheuses. La fréquence annuelle de grands feux de forêt touchant plus de 450 hectares chacun en moyenne a augmenté de 73 % durant cette période.

Un effondrement de l’écosystème

Les chercheurs relèvent également qu’un grand nombre d’arbres dépérissent dans l’ouest américain sans cause apparente. Selon ces scientifiques, l’environnement plus chaud et plus sec dans l’ensemble de l’ouest des Etats-Unis pourrait expliquer cet accroissement de la mortalité des arbres.

En 2002-2003, une sécheresse et une vague de chaleur exceptionnelles dans le sud-ouest américain, en particulier au Nouveau-Mexique, ont provoqué un dépérissement de masse d’arbres. Les scientifiques ont décrit ce phénomène comme « un effondrement soudain de l’écosystème en réaction au changement climatique ».

« L’environnement dans les montagnes rocheuses change rapidement et pourrait surpasser les capacités d’adaptation des forêts », craint Jason Funk. Selon lui, « les gestionnaires forestiers doivent répondre avec des stratégies permettant de rendre les massifs forestiers plus résistants ».

« Jusqu’à présent, le changement climatique a été relativement modeste mais a déjà provoqué un choc sur nos forêts et, si nous continuons à modifier le climat, nous risquons de bouleverser fondamentalement les paysages que nous apprécions tant », prévient Stephen Saunders, président de l’ONG Rocky Mountain Forest, coauteur de ce rapport.

Source © AFP
Au Canada, une petite commune est poursuivie en justice pour avoir empêché une compagnie pétrolière de forer à proximité des sources d'eau potable.

C’est un peu l’histoire de David contre Goliath. Sauf que dans ce cas le géant Goliath n’est autre qu’une société pétrolière, Gastem. Cette firme canadienne réclame 1,5 millions de dollars canadiens (soit un peu plus d’un millions d’euros) à Ristigouche, municipalité de 168 habitants pour.

Poursuivi pour avoir protégé les sources d’eau potable, Gastem, société pétrolière canadienne, réclame plus d'un millions d'euros à une petite commune québécoise de seulement 168 habitants. En cause, la décision de la municipalité de faire interdire le forage dans un rayon de 2 km autour des sources d'eau potable, afin de les préserver de la pollution liée à l'extraction des énergies fossiles. 

En mars 2013, la petite commune de Gaspésie (péninsule canadienne) avait adopté un règlement visant à protéger les sources d’approvisionnement en eau. “C’est un règlement populaire demandé par une majorité écrasante des résidents. En adoptant ce règlement, le conseil municipal a fait son devoir de protéger le bien commun de la communauté" a déclaré François Boulay, maire de Ristigouche.

Or, en juillet 2012, les autorités provinciales du Québec avait accordé à Gastem une licence d’exploration. C’est pourquoi la firme pétrolière, s’estimant lésée, intente une action en justice à Ristigouche, lui réclamant une somme qui représente 5,5 fois le budget annuel de la municipalité.

La commune appelle à la solidarité pour pouvoir se défendre. En plus des indemnités colossales réclamées par Gastem, Ristigouche doit faire face à d’importants frais de justice. Mais la petite commune n’en a pas les moyens. 

“Avec 168 habitants, on n'a pas les capacités pour se défendre” confiait le maire au journal canadien La Presse.

C’est pourquoi la municipalité appelle à la solidarité et le soutien financier des Québécois en lançant Solidarité Ristigouche, une plateforme de dons en ligne. À ce jour, le montant des donations s’élève à 87 500 $CA, soit 39 % des 225 000 $CA nécessaires.

La société pétrolière, quant à elle, assure vouloir simplement récupérer la somme investie dans la préparation du forage.

Après l'interdiction décrétée par Ristigouche en mars 2013, 70 communes canadiennes lui avaient emboîté le pas, dès juillet 2014, lorsque dut adopté le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP) dans l'ensemble du Québec. 

Pourtant, la commune est la seule à être sous le coup d'une procédure judiciaire. Le RPEP n'étant pas rétroactif, Gastem est libre de poursuivre la commune en justice pour demander réparation.

Aujourd’hui encore, la municipalité gaspésienne cherche du soutien auprès du gouvernement, jusque-là sans succès. Sa demande auprès de Pierre Moreau, ministre des Affaires municipales s’est heurté à un refus. Le ministère estimant qu’il ne pouvait “s’immiscer dans un dossier faisant l’objet d’une poursuite judiciaire.” 

Mais les élus de la commune n’excluent pas de se tourner à nouveau vers Pierre Moreau pour demander au gouvernement une aide financière ou au moins sa participation aux négociations avec Gastem.

Source : © La Presse Canada



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La justice a rejeté mardi 16 septembre deux requêtes déposées à Toulouse et Albi par des opposants au projet public de barrage de Sivens, dans le Tarn, qui demandaient l'arrêt du défrichement du site.

L'association France Nature Environnement (FNE) Midi-Pyrénées demandait la suspension de l'arrêté autorisant la destruction des espèces protégées et de leurs habitats – la zone humide du Testet – à l'emplacement du futur barrage, à Lisle-sur-Tarn, près de Gaillac.

« Le juge [du tribunal administratif de Toulouse] se contente de déclarer que les associations n'ont pas démontré le doute sérieux sur la légalité », a commenté le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, sur son site internet.

Le même jour, le tribunal de grande instance d'Albi s'est lui déclaré incompétent pour juger de la légalité du « déboisement » ou « défrichement » en cours. FNE Midi-Pyrénées l'avait saisi, en référé d'heure à heure (extrême urgence), en faisant valoir que la société chargée des travaux, la Compagnie d'aménagement des côteaux de Gascogne (CACG), ne disposait pas d'une autorisation de défrichement.

« Le juge a considéré qu'il s'agissait de travaux publics et que seul le tribunal administratif était compétent pour examiner le litige », a rapporté l'avocate de l'association. Cependant, « l'association reste persuadée que les travaux ont été menés depuis le début de manière illégale car la CACG ne disposait pas d'autorisation de défrichement, jusqu'à ce que le préfet lui en délivre une à la hâte, le 12 septembre », a-t-elle assuré.

L'association a été condamnée à payer 4 000 euros de frais de justice à la société pilotant les travaux, ce que les opposants au barrage jugent « scandaleux ». « Il s'agit de décourager les associations de faire des recours contre les grandes entreprises et contre l'Etat », a réagi le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet.

Le projet de barrage-réservoir de 1,5 million de mètres cubes d'eau est porté par le conseil général du Tarn. Ses partisans assurent qu'il est indispensable pour irriguer les terres agricoles alentour et qu'une autre zone humide sera recréée. Les opposants contestent, eux, le « coût environnemental et financier très élevé » du projet (8,4 millions d'euros) et dénoncent, sur le fond, un modèle d'agriculture irriguée dépassé.

Source © AFP




Le blocage des entrées de la ferme dite des 1.000 vaches, dans la Somme, devait être levé à 18h00, a annoncé Novissen en accord avec la Confédération paysanne.

« D'un commun accord, nos deux organisations vont lever le blocus ce jour [mardi] à 18h00 », a indiqué à l'AFP le président de l'association de riverains Novissen, Michel Kfoury, après trois jours de blocage du site de la ferme géante, à Drucat, près d'Abbeville par des dizaines de leurs adhérents. La Confédération paysanne a de son côté annoncé qu'« elle levait le blocus du site ».

« Je ne peux que me féliciter de la sortie de crise et de la levée du blocus », a réagi aussitôt le directeur de l'exploitation Michel Welter.

Le blocus avait commencé samedi matin après l'arrivée des premières 150 vaches, qui permettait de démarrer l'exploitation de cette ferme, six ans après le lancement d'un projet très contesté en raison de craintes pour l'environnement, le bien-être animal et l'avenir des petits et moyens élevages.

Cet armistice intervient après une réunion de conciliation tenue mardi entre tous les protagonistes au ministère de l'Agriculture, qui a permis de déboucher sur un compromis.

Michel Ramery, le porteur du projet, « a confirmé qu'à terme il souhaitait monter son cheptel à 1.000 vaches », mais il devra respecter une procédure soumise à l'approbation de la préfecture, a rapporté à l'AFP le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, Philippe Mauguin.

Il venait de piloter la réunion avec l'entrepreneur et les opposants à cet élevage (Confédération paysanne, riverains de l'association Novissen et EELV), qui bloquent le site. Pour l'instant, le permis d'exploitation délivré en 2013 ne permet que 500 vaches laitières, outre les génisses.

« Mais il a aussi confirmé qu'il allait ramener la puissance du méthaniseur à 0,6 MW/h », et utiliserait uniquement du lisier et du couvert végétal pour alimenter son unité, a ajouté M. Mauguin. Le méthaniseur prévu à l'origine devait être d'une capacité de 1,3 MW/h.

La Confédération paysanne indique mardi soir dans un communiqué qu'« il est indéniable que ces quatre jours ont permis de faire évoluer le sujet. Cependant, nous sommes encore loin d'avoir enrayé l'industrialisation de l'agriculture. [...] Au-delà, l'usine des 1.000 vaches pose la question de l'avenir de l'élevage laitier en France. A six mois de la fin des quotas, la crainte d'une crise qui entrainera la disparition de nombreux paysans est de plus en plus forte ».

Le syndicat appelle à un grand rassemblement à Amiens, le 28 octobre, pour le procès de ses neuf militants, poursuivis suite aux actions menées sur la ferme des 1.000 vaches.


Source © la france agricole

Le pic de pollution aux particules fines, qui frappe Paris et sa région depuis lundi, devrait se maintenir mercredi, a indiqué mardi 16 septembre Airparif, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air.

Le « niveau d'information » (pollution dépassant 50 microgrammes de poussières en suspension par mètre cube en moyenne sur la journée) a été frôlé lundi et pourrait bien être dépassé mardi, avec une atmosphère « plus chargée » encore que la veille.

La préfecture de police invite les conducteurs à différer leurs déplacements, contourner l'agglomération et pour le trafic de transit, à réduire leur vitesse. Une possible arrivée de la pluie mercredi soir, ou jeudi, devrait soulager l'atmosphère.

La Mairie de Paris a annoncé que le stationnement résidentiel serait encore gratuit mercredi, comme c'est le cas depuis lundi. 

La municipalité offrira aussi « une heure d'Autolib' pour les abonnés un jour et un abonnement de Vélib' pour la journée ».

Les fortes pluies tombées dans la municipalité de Oreokastro, une Thessaloniquebanlieue dans le nord de la Grèce, a causé des dommages graves de la route et la mort d’un homme. Les autorités grecques ont confirmé la mort d’un homme de 49 ans et la blessure grave de son de 19 ans fils. L’accident s’est produit après que leur voiture a été renversée par la crue.

Le service d’incendie local a reçu un appel d’urgence à 23h45 le dimanche. L’opération de sauvetage a commencé immédiatement que huit pompiers et quatre camions de pompiers se sont précipités sur les lieux. L’opération a pris fin trois heures plus tard, car il était très difficile pour l’équipe de secours de s’approcher du véhicule. Le 49-year-old a été transféré à l’hôpital où il a été déclaré mort. Le service d’incendie local a reçu un total de 85 appels d’urgence en raison des fortes précipitations dans les municipalités de Pella , Kilkis et de Thessalonique.

Les médias grecs rapports que les fortes pluies, même de la grêle dans certaines régions, se poursuivra jusqu’à jeudi.
La Cité-État de Singapour situé en Asie du Sud-Ouest est régulièrement confronté à de gros pics de pollution dus aux feux de forêt d’Indonésie. Sur l’île indonésienne de Sumatra, d’énormes incendies se sont déclenchés plongeant Singapour dans le brouillard. Sur cette île de 5 millions d’habitants, l’indice de pollution est monté jusqu’à 111, un taux élevé qui peut occasionner d’importants problèmes de santé.

Lorsque l’indice se situe entre 101 et 200, il est conseillé aux personnes souffrant de problème cardiaque et d’affections respiratoires de limiter l’exercice physique et de faire le moins d’activité possible à l’extérieur, ce qui est sujet à controverse puisque le taux de pollution est souvent plus élevé à l’intérieur qu’à l’extérieur. La NEA, agence nationale de l’environnement à Singapour considère que ces nuages nocifs pour l’homme « sont dus vraisemblablement aux feux de forêt détectés au cours des trois ou quatre derniers jours dans le sud de Sumatra ». L’agence a publié un communiqué dans lequel elle indique que la pollution sera conséquente toute la journée :

 « Compte tenu de la persistance du temps sec dans le sud de Sumatra, nous pouvons prévoir que les feux de forêt continueront et que l’indice de pollution fluctuera  entre des niveaux modérés et élevés, mauvais pour la santé ».

Tous les ans, la ville-État de Singapour est touchée par ces fumées en provenance de Sumatra qui utilise la culture sur brulis, une technique pratiquée depuis la Préhistoire. Après les récoltes, la terre est brûlée pour la fertiliser en prévision de nouvelle culture mais dans une période courte, ensuite des arbres sont plantés à cet endroit.

En 1997 et 1998, les incendies étaient incontrôlables et pendant plusieurs mois une partie de l’Asie du Sud-Est s’est retrouvée sous les nuages de pollution entraînant d’importantes perturbations dans les pays touchés. Les effets subits n’ont pas seulement était d’ordre sanitaire, l’espace aérien a été fortement perturbé, les pertes économiques étaient de 9,3 milliards de dollars.

Cette année, si un phénomène météorologique de type El Niño se produisait les feux de forêts grossiraient. C’est une anomalie chaude qui se produit dans l’océan Pacifique. L’eau se réchauffe, les vents d’Ouest se renforcent et les vents d’Est faiblissent pendant 9 mois sans que personne ne puisse en expliquer la cause. L’Amérique du Nord connait des périodes de fortes pluies qui causent des inondations, tandis que l’Australie et l’Indonésie subissent la sécheresse. Les feux de 1997 en Indonésie ont probablement été attisés par El Niño.

L’année dernière, les indices de pollution ont battus tout les records en montant à 300, le gouvernement a dû déclenché des pluies artificielles pour tenter de faire baisser la pollution :


Source @Newscribe1
Finis les poulets et les pintades nourris aux OGM en Allemagne ? Selon le journal professionnel de l’agroalimentaire Lebensmittelzeitung, des supermarchés allemands ont demandé à leurs fournisseurs, le 28 août dernier, de cesser d’utiliser des aliments génétiquement modifiés pour la production d’œufs et de volailles. 

Une exigence que la grande distribution souhaite voir mise en pratique dès le 1er janvier 2015. « Nous refusons de céder au chantage » a réagi, dans un premier temps, le président de la fédération de l’industrie allemande des volailles (ZDG).

Ces dix dernières années, les agro-industriels s’étaient abstenus de recourir aux aliments OGM pour nourrir les volailles. Mais en février 2014, la fédération allemande décide de suivre les industries anglaises et danoises en introduisant des aliments génétiquement modifiés. Ils justifient ce changement par une pénurie présumée de soja sans OGM. Ce que contestent les supermarchés allemands : ces derniers affirment qu’il y a assez d’aliments brésiliens sans OGM pour fournir les besoins du marché européen.

L’industrie de la volaille a finalement consenti à la création d’un groupe de travail sur « le soja dans l’alimentation animale » qui sera placé sous l’égide d’une association de bien-être animal . Des analyses sur les potentielles contaminations seront menées, et des clarifications juridiques apportées en matière d’étiquetage. Si le groupe de travail parvient à la conclusion qu’une alimentation sans OGM est possible, la fédération de l’industrie allemande des volailles s’engagera à suivre cette voie. « C’est une étape importante vers la démocratie alimentaire, le droit de choisir ce que vous mangez, et le droit de savoir comment cela a été produit », a réagi la militante écologiste indienne Vandana Siva.

« En prenant position contre les industries biotechnologiques et des volailles, les supermarchés allemands ont prouvé qu’il est possible de répondre à la demande des consommateurs pour des volailles nourries avec des aliments sans OGM et, ce faisant, d’imposer des changements importants dans la chaîne d’approvisionnement, malgré la pression de Monsanto et des associations professionnelles du secteur », se réjouit Ronnie Cummins, directeur international de Organic Consumers Association. Des détaillants allemands indiquent également travailler à la mise en place d’une chaine d’approvisionnement en viande de porcs et de bœufs nourris sans OGM. 



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Source © SOPHIE CHAPELLE/ Basta mag
L'incendie qui sévit près de la ville de «Weed», tout au nord de la Californie est pour l'instant le plus dévastateur: 150 bâtiments ont été détruits sur 151 hectares brûlés.

La saison des incendies fait rage en Californie. Les multiples feux sont causés par une sécheresse extrême sévissant depuis des mois, à laquelle s'ajoutent ces jours-ci des températures caniculaires flirtant avec les records historiques pour la saison.

«Il y a beaucoup plus de feux que l'an dernier à cause de la sécheresse, de la faible humidité et du vent. Il y en a eu à ce stade 200 de plus que l'an dernier», a expliqué mardi Alyssa Smith, porte-parole de CalFire, l'organisme d'information sur les incendies de cet Etat de l'ouest américain.

«Il y a douze feux majeurs» en Californie à l'heure actuelle, qui mobilisent 6000 pompiers, a précisé Mme Smith. Celui qui sévit près de la ville de «Weed», tout au nord de la Californie est pour l'instant le plus dévastateur: 150 bâtiments ont été détruits sur 151 hectares brûlés.

Habitations menacées

Beaucoup plus vaste, un autre feu («King Fire») brûle sur 4700 hectares près du parc national Eldorado national forest, avec 500 bâtiments menacés mais aucun détruit à ce stade. «Il n'est contenu qu'à 5%» et a nécessité l'évacuation de près de 400 personnes, a précisé Alyssa Smith.

Ce week-end, un millier de personnes ont été évacuées dans la région du parc national de Yosemite, alors qu'un feu de forêt menaçait des centaines d'habitations. Un brasier à l'intérieur même du parc Yosemite qui a forcé la fermeture de l'accès à l'un de ses principaux points de vue, le Half Dome, a même nécessité l'évacuation d'une centaine de randonneurs.

Source © ats
La période allant de janvier à fin août 2014 a été la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire de l'Etat de Californie, selon l'administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA).

Avec une moyenne de 62,6 Fahrenheit, les huit premiers mois de l'année ont été ainsi plus chauds de plus de 4 degrés que la moyenne enregistrée au cours du 20è siècle et de plus d'un degré depuis le lancement des relevés de chaleur en 1895. 

Le service météorologique national (National Weather Service) a indiqué récemment que le premier semestre de l'année a été en moyenne le deuxième plus chaud dans la métropole de Los Angeles dans les 70 dernières années, avec une température moyenne au-dessus de 63 degrés Fahrenheit. Les villes de la Californie du nord, dont San Francisco et Sacramento, ont, pour leur part, connu la période la plus chaude jamais enregistrée. 

L'Etat semble être sur le chemin d'enregistrer de nouveaux records alors qu'il enregistre actuellement des températures de 40 degrés Celsius, une canicule qui devrait se maintenir dans les prochains jours. 

L'extrême sécheresse qui sévit dans l'Etat et la hausse soutenue de chaleur favorisent des départs réguliers de feux de forêt. Un incendie s'est déclenché dimanche près du parc Yosemite, dans le centre de la Californie, provoquant l'évacuation d'un millier de personnes. Les flammes qui ont ravagé quelque 133 hectares menaçaient des centaines d'habitations. 

Les pertes engendrées par cette grave sècheresse devraient se chiffrer à 2,2 milliards de dollars en 2014, selon un récent rapport de l'université de Californie à Davis. 

Le rapport explique qu'environ 17.100 emplois saisonniers et à temps partiel liés à l'agriculture seraient perdus, soit 3,8 % des emplois dans ce secteur névralgique de l'"Etat de l'or". 

Le National Climatic Data Center avait, de son côté, fait savoir en avril dernier que cette sécheresse qui frappe la Californie pour la troisième année consécutive, la pire en un siècle, touche désormais l'ensemble de l'Etat pour la première fois en 15 ans, avec une gravité allant d'extrême à exceptionnelle. 

La Californie est fréquemment en proie à la sécheresse. En 2009, elle avait demandé au gouvernement fédéral de déclarer l'état de catastrophe naturelle dans une partie du territoire de l'Etat.
Selon les médias chinois, l’esturgeon chinois est menacé d’extinction après avoir vécu depuis plus de 140 millions d’années.L’année dernière, pas un seul esturgeon sauvage ne s’est reproduit naturellement dans le fleuve Yangzi Jiang, a rapporté l’agence Xinhua.

Selon les chercheurs chinois, les principales raisons concernant la baisse du nombre d’esturgeons sont la pollution dans le fleuve Yangzi Jiang ainsi que la construction de barrages.

Des chercheurs de l’Académie chinoise des sciences halieutiques ont rapporté qu’aucun jeune esturgeon n’a été vu en train de nager le long du fleuve vers la mer pendant la période où ils sont censés le faire.Un chercheur a déclaré que plusieurs milliers d’esturgeons étaient présents dans la rivière pendant les années 1980. Maintenant, le nombre estimé est de 100.

« Sans la reproduction naturelle, l’espèce ne peut pas se reproduire. S’il n’y a pas de nouvelles mesures prises pour renforcer la conservation, l’esturgeon sauvage fait face au danger d’extinction », a dit Wei Qiwei, de l’Académie chinoise des sciences halieutiques.

Qiwei a dit qu’ils n’ont pas trouvé d’œufs pondus par les esturgeons sauvages en aval du fleuve près du barrage Gezhou dans la province du Hubei en Chine centrale entre le 31 Octobre et le 28 Décembre l’année dernière.

Habituellement, les esturgeons sauvages nagent de la mer à la rivière pour pondre vers la mi et la fin Novembre. Cependant, les chercheurs ont affirmé que les esturgeons ne nagent plus du tout le long de la rivière Yangtze vers la mer. L’esturgeon chinois sauvage, surnommé le panda aquatique, est au bord de l’extinction et est répertorié comme une espèce sauvage protégée. La WWF a précisé dans une étude de 2012 que les décennies de développement et de l’urbanisation du pays ont conduit à la diminution des populations animales dans de nombreux des écosystèmes de la Chine.


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