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lundi 13 octobre 2014
Dans un communiqué, Qualitair Corse informe que les niveaux de pollution en particules fines ont dépassé le seul réglementaire en Corse-du-Sud ce lundi matin.

«La Corse est depuis plusieurs jours dans un régime de sud qui amène des particules désertiques sur l’ile, en particulier sur la Corse-du Sud.
Les niveaux ont été élevés depuis le 9 octobre et ont dépassé aujourd’hui le premier seuil réglementaire. Les concentrations devraient rester élevées tout la journée et la journée de demain.

Pour la Haute-Corse les concentrations en particules fines sont également élevées mais ne dépassent pas pour l’instant les seuils réglementaires.»

Source © corse matin
Des chercheurs pressent les gouvernements d'améliorer les systèmes de traitement des eaux usées après avoir découvert que la présence de composantes de la pilule contraceptive dans des lacs avait eu pour effet de déstabiliser des écosystèmes.

L'étude menée par la chercheuse Karen Kidd, de l'Université du Nouveau-Brunswick, démontre que l'introduction de petites doses d'œstrogène dans des lacs a presque entraîné l'extinction du vairon à grosse tête. La présence de ces hormones a interféré avec la capacité de reproduction de cette espèce de poisson.

L'équipe de Mme Kidd a commencé à introduire de petites doses d’œstrogènes dans une installation de recherche d'un lac ontarien en 2001.

Immédiatement, les poissons mâles ont commencé à réagir à l'œstrogène, en produisant d'abord des protéines de jaunes d'oeuf et ensuite, ils ont commencé à fabriquer des oeufs, a expliqué la chercheuse. Ils ont été féminisés, a-t-elle précisé.

Peu de temps après avoir fait l'expérience, le nombre de vairons à grosse tête a chuté rapidement et dramatiquement, selon les données des chercheurs. Cette quasi-disparition de l'espèce serait directement liée à l'estrogène.

La raréfaction du vairon à grosse tête a aussi eu des incidences sur son prédateur, la truite, qui s'est elle aussi faite de plus en plus rare dans le lac.

Depuis la fin des années 1990, plusieurs études ont déjà fait état de ce problème. Au Royaume-Uni, notamment, des experts ont découvert que des poissons mâles avaient commencé à produire des oeufs dans des cours d'eau lorsque des oestrogènes avaient été décelés dans leur habitat.

Plusieurs cours d'eau au Canada ont vu leur population mâle de poissons se féminiser en raison des déversements d'eaux résiduelles dans les affluents, comme la rivière Grand, en Ontario, et la rivière Saskatchewan Sud, en Alberta.

Mme Kidd croit que le problème pourrait être résolu avec un meilleur traitement des eaux. D'ailleurs, après avoir épuré le lac à l'étude, la population de vairons à grosse tête est redevenue comme avant, ont remarqué les chercheurs.

«Enlever ces produits chimiques aura des effets bénéfiques sur la population de poissons dans nos affluents», a souligné Mme Kidd.

Selon elle, ces conclusions prouvent la pertinence de la région des lacs expérimentaux en Ontario, que le gouvernement fédéral avait menacé de fermer dans les dernières années. Les chercheurs n'auraient pas pu constater l'ampleur des effets de l'estrogène dans un environnement non contrôlé, a indiqué Mme Kidd.

Source © La presse .ca

vendredi 10 octobre 2014
Le Gard a été placé en vigilance rouge aux pluies et aux inondations à 11 h 00 aujourd'hui. Trois autres départements, l'Ardèche, la Drôme et l'Hérault, sont toujours, eux, en alerte orange pour orages et pluie-inondation, vendredi 10 octobre. Cette alerte devrait perdurer jusqu'à samedi matin au plus tôt.

• En début d'après-midi, pas moins de neuf ponts et vingt-quatre routes étaient coupées dans le département du Gard, selon la préfecture. Le trafic SNCF entre Alès et Nîmes est également interrompu.

• La ville de Nîmes, justement, est particulièrement touchée, même si aucune habitation n'a été inondée pendant la nuit. Une école primaire et un collège sont fermés ce vendredi.

• En Ardèche, les précipitations ont été fortes, avec des cumuls de l'ordre de 60 à 120 mm. Le réseau routier a été légèrement affecté avec, par exemple, un effondrement sur la RD 578 ou quelques coulées de boue.

• Au cours de la journée de vendredi, l'activité pluvieuse et orageuse va se poursuivre sur le Gard et l'est de l'Hérault. Elle va aussi reprendre sur l'Ardèche et une partie de la Drôme, après une accalmie.



L’Europe se prépare à Ebola car plusieurs cas apparaissent ici et là. 

En France, un bâtiment en banlieue parisienne, à Cergy-Pontoise, a été bouclé pendant une heure et demie dans la soirée d'hier. Un jeune homme africain a présenté des symptômes semblables à ceux du virus, mais c‘était une fausse alerte.

A Leipzig en Allemagne un employé soudanais de l’Onu est actuellement traité. C’est le troisième patient hospitalisé dans ce pays :

“Il est arrivé à 5 heures du matin dans un vol médicalisé spécial, explique Thomas Gruenewald, médecin. Il est dans un état stable mais très critique.”

 En Macédoine un Britannique est mort à l’hôpital, il présentait des symptômes du virus. Son hôtel de Skopje a été bouclé, avec le personnel à l’intérieur et un autre Britannique. A Prague un Tchèque revenu du Liberia est sous surveillance, tout comme ici en Australie une infirmière revenue de Sierra Leone.

Source © 2014 euronews

Un cas suspect à l'hôpital Bichat de Paris


Nouvelle alerte en France. Une femme hospitalisée à l'hôpital Bichat, à Paris, a été placée en chambre stérile pour un cas suspect d'Ebola, selon les informations d'Europe 1, vendredi 10 octobre. L'hôpital Bichat fait partie des douze établissements accrédités par le ministère de la Santé pour accueillir les cas suspectés ou avérés de la maladie, comme l'expliquent Les Echos.

Le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Institut microbiologie et maladies infectieuses de l'Inserm, a confirmé l'existence de ce cas probable sur RMC, qui ajoute que la femme revenait du Liberia.

"On ne commente pas les suspicions, a réagi le ministère de la Santé. Si un cas d'Ebola venait à être confirmé en France, il ferait l'objet d'une information publique immédiate, ce n'est pas le cas pour l'instant".

Elle aurait contracté le virus en Afrique

Cette malade aurait contracté le virus en Afrique, précise Europe 1 sans plus de précisions géographiques, et aurait subi un interrogatoire de l'Institut de veille sanitaire. Pour le moment, ce cas n'a pas été confirmé. Des prélèvements ont été envoyés à l'Institut Pasteur de Lyon (Rhône) pour des analyses. Les résultats seraient attendus vendredi dans l'après-midi. Là encore, cet établissement n'a pas confirmé ni démenti l'information à francetv info.

Jeudi après-midi, un bâtiment de la Ddass a été bouclé durant quelques heures, à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), après le malaise d'un homme présentant des symptômes ressemblant à ceux provoqués par le virus. L'alerte a finalement été levée, la personne en question n'étant pas porteuse du virus. Au début du mois, des chercheurs américains ont estimé que l'épidémie d'Ebola avait de fortes chances de toucher la France dans les prochaines semaines.
La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, a annoncé, jeudi 9 octobre, que le dispositif de l'écotaxe, récemment convertie en taxe de transit poids lourds, était suspendu « sine die » après une rencontre avec les fédérations de transporteurs routiers.

« Nous avons décidé, premièrement, de suspendre sine die le dispositif d'écotaxe, deuxièmement de créer un groupe de travail (…), troisièmement, d'intensifier la recherche de solutions sur la situation économique et sociale globale du secteur. »

Pour remplacer l'écotaxe, Mme Royal affirme vouloir développer le prélèvement sur les profits des sociétés d'autoroute. « C'est quand même le bon sens et c'est un principe pollueur payeur », s'est-elle justifiée.

Plusieurs fédérations de professionnels du secteur, qui réclamaient la suppression du dispositif, avaient appelé à une mobilisation à partir du 13 octobre. Ils ont décidé dans la foulée de l'annonce de la ministre de suspendre leur mouvement.

L'écotaxe, qui devait initialement entrer en vigueur en juillet 2013, a déjà été repoussée à deux reprises avant d'être suspendue, puis remplacée par un péage de transit. Dès son entrée au gouvernement, la ministre de l'écologie avait promis « la remise à plat de l'écotaxe », fustigeant une « écologie punitive ».

Ce nouveau péage de transit – devant s'appliquer aux camions de plus de 3,5 tonnes empruntant des routes nationales à fort trafic – limitait déjà considérablement le périmètre du réseau soumis au péage – 4 000 km au lieu de 15 000.

Celui-ci devait initialement être mis en place au 1er janvier, mais avait été repoussé aux premiers mois de 2015. La nouvelle mouture du dispositif devait rapporter 500 millions d'euros annuels, contre plus de 800 millions dans la version initiale.

Source © AFP


Le centre et l'arrière-pays de Gênes ont été touchés par une inondation éclair qui a fait un mort et provoqué d'importants dégâts dans la nuit de jeudi à vendredi, rapporte la presse locale.

Des torrents provoqués par de violents orages ont traversé la ville portuaire dans la nuit, emportant des voitures, arrachant des arbres et des poteaux électriques et laissant des rues couvertes de boue et de détritus.

Le corps d'un homme de 57 ans a été retrouvé près de la gare de Brignole, dans le centre-ville où l'eau a atteint jusqu'à 2 mètres, a rapporté la presse, précisant que les pompiers n'avaient reçu aucun signalement de disparition.

Inondations similaires en 2011

Une partie de ce quartier a été évacué par crainte de nouveaux torrents. Ailleurs, la protection civile a recommandé à la population de rester dans les étages supérieurs des habitations.

La mairie a annoncé que les écoles, les universités et les marchés resteraient fermés vendredi, et appelé les habitants à éviter de prendre leur voiture. La circulation est d'ailleurs interdite sur plusieurs axes de la ville.

En novembre 2011, des inondations similaires avaient déjà fait six morts et d'importants dégâts à Gênes.

L’épandage des boues provenant des stations d’épuration de l’agglomération utilisées pour fertiliser les terres agricoles est-il en cause dans la pollution de l’eau de captage ? À Mancenans comme à Geney, des habitants s’inquiètent.

« Quand on constate que certains épandages se font dans un périmètre proche des points de captage d’eau, que les analyses montrent un taux important en nickel, plomb ou zinc, on est en droit de s’interroger », lâchent les époux Beaudrey.

Sur des terres à Mancenans ou des boues ont été stockées puis évacuées « L’odeur de ces boues est infecte. Rien de naturel. Ça sent l’eau de javel… »

L’avertissement est encore placardé à la mairie de Mancenans : « Les analyses et contrôles sanitaires révèlent des contaminations microbiologiques qui affectent la qualité de l’eau distribuée au robinet. L’eau est impropre à la consommation ».

Épandage suspendu à Mancenans

Plusieurs villageois présentent de sérieuses nausées. L’un est même hospitalisé. Ça remonte au 5 août. Pendant quinze jours, les 350 habitants du petit village rural doivent se passer de l’eau du robinet. Depuis, après analyses et feu vert de l’ARS (Agence régionale de Santé), elle est à nouveau consommable. À Laire et dans les villages haut-saônois voisins, des bactéries affectent l’eau du robinet, interdite à la consommation depuis hier. Mais ça, c’est une autre histoire (lire en page Pays de Montbéliard).

Revenons à Mancenans où certains habitants n’excluent pas un éventuel « lien de cause à effet » entre l’épandage « massif » de boues pour fertiliser les terres agricoles (le chiffre de 850 tonnes dans le secteur est avancé) et la contamination de l’eau potable. Ils n’accusent pas (pour l’instant d’ailleurs, aucun élément ne vient étayer ce lien supposé) mais s’interrogent « légitimement ». À l’image d’Yvon Beaudrey « habitant de Mancenans, papa de jeunes enfants, famille consommatrice de l’eau du robinet. Ces boues sèches ne sont autres que des déchets provenant de la station d’épuration d’Arbouans. Nos terres sont-elles devenues la poubelle de l’agglomération ? ».

Pas la poubelle. 3000 tonnes de boues sont produites à l’année dans les quatre stations d’épuration de l’agglo (Arbouans, Sainte-Suzanne, Bavans et Badevel), lesquelles traitent les eaux usées.

Après traitement, les boues peuvent être valorisées en engrais organiques, susceptibles d’apporter des éléments fertilisants au sol et d’en stimuler l’activité biologique. Elles contiennent de l’azote, du potassium, du calcium… Des métaux aussi. C’est moins sympa : plomb, zinc, nickel « mais dans des quantités très en deçà des seuils à ne pas dépasser », assure Daniel Granjon, vice-président chargé de l’assainissement à Pays de Montbéliard Agglomération. « La qualité des boues comme les plans d’épandage font l’objet d’une réglementation stricte, d’analyses et de surveillances régulières. On ne fait pas n’importe comment, ni n’importe quoi. En aucun cas, des boues non conformes ne quittent les stations d’épuration. Si elles ne sont pas dans les clous, elles sont incinérées ou enfouies ».

L’inquiétude des villageois a pris du relief à la suite de l’ouverture d’une enquête publique (document de 322 pages) dans 57 communes liée à l’actualisation et l’extension du plan d’épandage des boues (l’enquête sera close le 16 octobre). Mercredi, le commissaire enquêteur était à la mairie de Mancenans. Yvon Beaudrey aussi. « On ne comprend pas que des parcelles agricoles soient éligibles à l’épandage des boues alors qu’elles se trouvent dans un périmètre de préservation des zones de captage de l’eau potable. Le cas à Geney et à Étrappe. À Mancenans, certaines zones recevant ces boues sont sur un bassin-versant. Les eaux de ruissellement se retrouvent dans un ruisseau qui traverse notre zone de captage à Mancenans avant de se jeter dans le Doubs. Sans parler des analyses qui montrent des concentrations inquiétantes en nickel, plomb etc. Guère rassurant ».

Le maire de Mancenans a demandé des analyses supplémentaires de l’eau à la DREAL, tandis que des prélèvements de boues sont également en cours d’analyses. Les résultats seront croisés. Pour l’instant, principe de précaution oblige, l’épandage des boues est suspendu à Mancenans. « Nous attendons les conclusions d’un hydrogéologue », conclut Daniel Granjon. « Maintenant, prudence. Ne tirons pas sur l’ambulance avant de connaître les résultats des analyses. Jusqu’à présent, nous n’avons jamais eu à déplorer le moindre incident lié aux boues recyclées ».

En toute transparence

Dans l’arrondissement, de L’Isle à Pont-de-Roide, lors de la campagne d’épandage 2013, 7989 tonnes de boues ont été épandues sur 510 ha par 25 agriculteurs. Le périmètre d’épandage doit passer de 1624 ha (surface globale susceptible de recevoir des boues) validés en 2002 à 2288 ha. la filière recyclage agricole des boues provenant des stations d’épuration a le vent en poupe dans l’Hexagone. Pas en Suisse voisine qui, par principe de précaution, a interdit l’épandage. Idem dans les exploitations françaises qui font du bio. « Cette filière boues fait l’objet d’une réglementation pointue et rigoureuse », insiste Samir Boualba, chargé de mission à la chambre d’agriculture du Doubs. « Les boues, les sols, les plans d’épandage, les captages d’eau sont surveillés, contrôlées, analysés par l’ARS, la police de l’eau de la DTT, la chambre d’agriculture. En toute transparence vis-à-vis du citoyen. S’ajoute un code des bonnes pratiques : on n’épand pas sur sol gelé ou à moins de 35 m d’un cours d’eau etc. Le prestataire est pénalisable s’il ne le respecte pas ».

Source © Françoise JEANPARIS/ Est Republicain
Le métazachlore semble se propager au Luxembourg. Des traces de ce pesticide ont été détectées mercredi dans la source de Schaedhaff. Or, celle-ci était utilisée depuis vendredi dernier, lorsque le gouvernement avait décidé, par précaution, de ne plus utiliser l’eau du barrage d'Esch-sur-Sûre pour l’alimentation en eau potable. Cette présence s'expliquerait par «une extrême mobilité du produit», selon Lydia Mutsch, ministre de la Santé (LSAP).

Vendredi, les ministères de la Santé et de l’Environnement ont décidé de demander une dérogation à Bruxelles concernant la tolérance de métazachlore dans l’eau. Aujourd’hui fixée à 100 nanogrammes par litre, elle sera provisoirement portée à 3 000, comme le permet la règlementation. «Cette dérogation ne peut durer plus de trois ans, et est conditionnée à la mise en place de plans d’action pour améliorer la qualité de l’eau», a expliqué Carole Dieschbourg, ministre de l’Environnement (Déi Greng). 

La dérogation sera notifiée dès jeudi soir par les ministres, et pourra entrer en vigueur immédiatement. «Ce genre de mesures a déjà ont déjà été prises par le passé en Allemagne et en Belgique», a tenté de rassurer la ministre.

Pour autant, le gouvernement se veut rassurant. «Les normes actuelles sont particulièrement sévères, reprend Carole Dieschbourg. Quelqu’un qui boirait chaque jour trois litre d’eau contenant 3 000 nanogrammes de métazachlore n’aurait atteint que 6% de la dose jugée dangereuse pour la santé». De plus, le gouvernement annonce la réutilisation à partir de ce jeudi du barrage d’Esch-sur-Sûre comme source d’eau potable. Il avait été fermé vendredi dernier par précaution, mais «les trace de métazachlore retrouvées sont très faibles, affirme Carole Dieschbourg. Les analyses n’ont jamais révélé plus de 100 nanogrammes par litre».

Source © L'essentiel
Le groupe scolaire en construction est prévu pour équiper le nouveau quartier de La Courrouze, à Rennes. Les ouvriers ont découvert dans le sous-sol une poche de pollution résiduelle. La Ville de Rennes a décidé de suspendre les travaux.

Un courrier a été adressé ce jour aux riverains, afin de les informer de ce contretemps, liés à la découverte de solvants chlorés dans le sol.

Les travaux de dépollution du sous-sol seront lancés d'ici la fin du mois d'octobre, avec l'aval des services de l'État.

Reprise du chantier à la mi-2015

Les travaux de construction devraient reprendre à la mi-2015, une fois que le chantier de dépollution sera achevé. En attendant, les enfants du quartier resteront scolarisés au sein du groupe scolaire Champion de Cicé.

A l'origine, l'ouverture de nouveau groupe scolaire était prévue à la rentrée scolaire 2016, avec seize classes et une crèche de soixante lits regroupés au sein d'un pôle éducatif. Mais le calendrier va désormais prendre du retard.

Source Ouest France
9800 villageois de 10 villages du Sultanat de Kudarat dans la région de Mindanao aux phillipines ont été touchées par des inondations soudaines. Toutes les zones touchées se trouvaient près de rivières en crue qui ont débordé après trois jours de pluies torrentielles. 

La route nationale reliant la ville de Cotabato à Cotabato-Nord s'est pratiquement transformé en rivière quand l'eau a commencé à monter à l'aube jeudi. 

Des centaines de familles ont été évacués

© Nature Alerte

Des centaines d'habitants du district de Karo, au nord de l'île de Sumatra en Indonésie, continuaient jeudi de fuir la lave et les cendres s'échappant du Mont Sinabung, abandonnant leurs villages. Depuis le début de cette nouvelle éruption mi septembre, le volcan, qui culmine à 2460 mètres d'altitude, a explosé plus de soixante fois.

Le Sinabung est entré de nombreuses fois en éruption ces dernières années. En février, 17 personnes ont trouvé la mort. En 2010, près de 10 000 Indonésiens avaient été contraints de fuir devant la fureur du volcan. 

A Hawaî, le magma du volcan Kilauea a parcouru plus de 410 mètres depuis dimanche, à travers la forêt, brûlant les arbres, et elle s'approche dangereusement du village de Pahoa et des hameaux alentours, qui comptent environ 4000 habitants. 

La lave du volcan menace aussi de couper une grande route, sur laquelle passent 10 000 automobilistes chaque jour. Le volcan Kilauea est entré en éruption le 27 juin, il s'était tu fin septembre, mais l'éruption a repris la semaine dernière. 
Le puissant typhon Vongfong se rapprochait vendredi de l'archipel japonais selon les dernières prévisions.

Selon l'agence météorologique japonaise, Vongfong se dirige actuellement vers le sud de l'île d'Okinawa à l'extrême sud du Japon, et a heureusement été rétrogradé de superpuissant à puissant mais «il reste toutefois important et très fort», avec des pointes de vents à environ 250 km/h.

Le typhon devrait atteindre lundi la côte de l'île de Kiushu, la grande île au sud de l'archipel nippon.

Il y a une semaine, un autre typhon, Phanfone, avait traversé le Japon, laissant derrière lui 6 morts et 5 disparus dont deux militaires américains.

Source hbdo meteo
L’industrie pétrolière a remporté une bataille le 6 octobre. L’Union européenne semble renoncer à considérer le pétrole issu des sables bitumineux canadiens comme « hautement polluant ». Une décision qui fait suite à un lobbying agressif des gouvernements nord-américains et des entreprises pétrolières. 

Pourtant, ces dernières semblent sur la défensive au Canada même, puisqu’un nouveau projet d’exploitation vient d’être abandonné. En cause, la mobilisation populaire qui entrave la réalisation de divers projets d’oléoducs, rendant l’exploitation des sables bitumineux d’autant moins profitable.

Les sables bitumineux sont un mélange de bitume, c’est-à-dire de pétrole brut à l’état solide, de sables de silice, de minéraux argileux et d’eau. Son extraction, en particulier au Canada, a des conséquences désastreuse sur les écosystèmes, les forêts, les ressources en eau, sans oublier les émissions de gaz à effet de serre.

L’Union européenne souhaitait donc en limiter l’importation. Selon la directive sur la qualité des carburants, les fournisseurs devaient réduire de 6 % d’ici 2020 le contenu carbone de leurs produits. Pour évaluer ces efforts, la Commission a présenté en 2011 une première méthode de calcul qui inclut les émissions de l’ensemble du cycle de vie. Cette méthode aurait permis d’attribuer des valeurs plus élevées au pétrole issu des sables bitumineux, dont le mode d’extraction produirait 23 % de plus de gaz à effet de serre que le pétrole conventionnel .

Le vote sur cette proposition, attendu initialement en 2012, a été maintes fois reporté. La France s’est notamment illustrée en refusant de soutenir cette directive européenne . Ces derniers mois, « les pressions des lobbies se sont intensifiées, notamment au travers des négociations commerciales avec les États-Unis (Tafta) et le Canada (CETA) », soulignent les Amis de la terre. La Commission européenne a finalement émis une nouvelle proposition fortement affaiblie le 6 octobre : les fournisseurs devraient désormais déclarer le niveau d’émission moyen des matières de base utilisées dans leurs produits. La Commission abandonne ainsi l’idée de considérer les produits des sables bitumineux à part, leurs impacts négatifs étant dilués dans les moyennes fournies par les pétroliers. Cette proposition va maintenant être soumise pour décision au Conseil dans un délai de deux mois, puis au Parlement européen pour examen.

Suspension de projets d’extraction outre-Atlantique

Au Canada, l’extraction de ce pétrole non conventionnel semble pourtant en perte de vitesse. Fin septembre, l’entreprise norvégienne Statoil a reporté d’au moins trois ans un projet d’extraction de sables bitumineux d’une capacité de 40 000 barils par jour en Alberta (Canada). Elle a expliqué sa décision par des coûts de main d’œuvre et de matériaux devenus trop élevés. Cette annonce fait suite à celles de l’entreprise néerlandaise Shell et de la société française Total qui ont renoncé en 2014 à extraire respectivement 200 000 et 160 000 barils par jour dans les mines de Pierre River et de Joslyn, toujours en Alberta.

La compagnie Statoil a indiqué que l’accès limité aux pipelines pour transporter le pétrole de l’Alberta vers les marchés avait pesé dans sa décision. Les projets d’oléoducs canadiens ont du plomb dans l’aile, et le gouvernement états-unien tarde à donner son accord pour la construction du pipeline Keystone XL. Une hésitation qui s’explique par la forte mobilisation contre ce projet de pipeline de 3200 kilomètres, depuis les gisements de sables bitumineux de l’Alberta jusqu’aux raffineries texanes du golfe du Mexique (notre précédent article). Selon les organisations écologistes, la quantité de barils extraite dans le cadre du projet de Statoil aurait produit « l’équivalent d’une année d’émissions de 204 centrales au charbon américaines ». « Obama devrait jeter un œil à ces données, avant de prendre sa décision », argumentent-elles.

La major de l’énergie nord-américaine TransCanada, en charge de la construction du pipeline, a besoin de l’accord de la Maison Blanche pour commencer à enterrer son oléoduc. D’abord favorable au projet, Barack Obama a depuis repoussé l’accord présidentiel à plusieurs reprises. Neuf prix Nobel, parmi lesquels le dalaï-lama (1989), Alfredo Pérez Esquivel (1980), Rigoberta Menchu (1992) et Shirin Ebadi (2003), ont exhorté le président états-unien à rejeter ce projet et à tenir « sa promesse de créer une économie faite d’énergie propre ». L’avis de la Maison Blanche sera donné après le mois de novembre, date des élections de mi-mandat.

Source © Sophie Chapelle / Actu env.
mercredi 8 octobre 2014
Le fait est encore relativement méconnu du grand public : le changement climatique n’est pas la seule conséquence des émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2). Celles-ci sont aussi responsables de l’acidification des océans, phénomène qui aura des conséquences importantes sur la biodiversité marine d’ici à la fin du siècle. Une trentaine de spécialistes internationaux de biologie marine ont conduit une synthèse des connaissances sur le sujet, rendue publique mercredi 8 octobre à Pyeongchang (Corée du Sud), au cours de la 12e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique.

Les auteurs rappellent d’abord que le phénomène ne se réduit pas à une prévision pour l’avenir, mais qu’il est d’ores et déjà mesurable. « Par rapport à la période préindustrielle, l’acidité des océans a augmenté d’environ 26 % », écrivent-ils. 

Le lien entre ce phénomène, qui tend à rendre les eaux de surface de plus en plus corrosives, et les émissions anthropiques de CO2 est sans équivoque. « Au cours des deux derniers siècles, l’océan a absorbé un quart du CO2 émis par les activités humaines », estiment les scientifiques.

ACIDIFICATION INÉDITE DEPUIS CINQUANTE-SIX MILLIONS D’ANNÉES

Si les émissions humaines se poursuivent au rythme actuel, préviennent les chercheurs, les océans verront « leur acidité augmenter d’environ 170 % par rapport aux niveaux préindustriels d’ici à 2100 ». Selon des travaux publiés en 2012 dans la revue Science, le phénomène actuel est d’une amplitude inédite depuis cinquante-six millions d’années et se produit à une rapidité jamais vue depuis trois cents millions d’années.

« Il est désormais inévitable que dans les cinquante à cent prochaines années, la poursuite des émissions portera cette acidité à des niveaux qui auront des impacts à grande échelle, essentiellement négatifs, sur les organismes et les écosystèmes marins, ainsi que sur les biens et les services qu’ils prodiguent », annonce le rapport.

« Par rapport aux précédents travaux de synthèse conduits sur le sujet qui traitent souvent des effets sur des organismes particuliers, nous nous sommes cette fois intéressés aux effets plus larges sur la biodiversité, ce qui est un exercice bien plus complexe », précise Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au Laboratoire océanographique de Villefranche-sur-mer et coauteur du rapport.

LES MOLLUSQUES ET CORAUX TOUCHÉS

Les créatures les plus vulnérables à cette réduction rapide du pH des eaux de surface de l’océan sont connues. Ce sont celles constituées d’une structure calcaire ou d’une coquille — mollusques, coraux, certains phytoplanctons, etc. Selon le rapport, les foraminifères (organismes planctoniques) et les ptéropodes (mollusques planctoniques) sont parmi les plus fragiles et « verront probablement une calcification réduite, voire une dissolution dans les conditions projetées pour le futur ». Au contraire, même dans de telles conditions, « les phytoplanctons non calcaires, comme les diatomées [microalgues unicellulaires], peuvent montrer une capacité accrue à la photosynthèse ».

L’acidification des océans semble déjà avoir un impact sur l’aquaculture dans le nord-ouest des Etats-Unis, selon le rapport, qui relève notamment des « fortes mortalités » dans les exploitations ostréicoles.

INCERTITUDES POUR LA FIN DU SIÈCLE

Pour l’avenir et à l’horizon de la fin du siècle, les incertitudes sur les conséquences du phénomène sont considérables, d’autant plus qu’il n’existe aucune situation analogue dans le proche passé. Les auteurs du rapport se sont donc penchés sur des observations conduites dans de petites zones de l’océan où des sources naturelles de carbone portent l’acidité des eaux à des niveaux semblables à ceux attendus pour la fin du siècle.

« En Méditerranée, l’étude d’une zone proche du Vésuve soumise à un pH comparable à celui  attendu pour 2100 suggère une baisse de 70 % de la biodiversité des organismes calcaires, explique M. Gattuso. Et une chute de quelque 30 % de la diversité des autres organismes. » 

D’autres travaux menés en Papouasie-Nouvelle-Guinée montrent, dans des conditions d’acidité semblables une forte prolifération des algues non-calcaires et une réduction d’environ 40 % de la biodiversité des coraux. Or, comme le note le rapport, les récifs coralliens sont actuellement une source de revenus indirecte pour environ 400 millions de personnes, vivant majoritairement en zone tropicale.

Ces travaux ne permettent toutefois pas de prévoir parfaitement l’avenir. « En étudiant ces zones, on ne tient pas compte de l’augmentation de la température attendue pour la fin du siècle, prévient le chercheur. Si l’on tient compte du réchauffement en plus de l’acidification, il est probable que les effets seront plus importants encore, en particulier pour les coraux. » Impossible d’avoir la moindre certitude quantifiée sur le devenir des écosystèmes marins. « Il est clair que dans les prochaines décennies nous allons sortir de ce que l’on nomme les planetary boundaries, c’est-à-dire les bornes d’évolution naturelles de la planète », dit l’océanographe.

Source © Le Monde

ACID TEST: The Global Challenge of Ocean Acidification from Tristan Bayer on Vimeo.

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