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mardi 14 octobre 2014
La Commission européenne va interdire à partir de janvier 2015 les importations de produits de la pêche du Sri Lanka pour sanctionner son incurie face à la pêche illégale, mais veut rouvrir au Bélize le marché européen qui lui avait été fermé en mars.

Deuxième fournisseur extérieur de l'UE en espadon et thon, pour un montant annuel de quelque 74 millions d'euros, le Sri Lanka "n'a pas suffisamment remédié aux lacunes de son système de contrôle des pêches", en dépit d'un dialogue mené depuis 2012 avec l'UE, a relevé la Commission dans un communiqué.

Au contraire, "la situation empire" car le pays laisse des bateaux opérer sans GPS dans l'océan indien, se privant ainsi de toute capacité de contrôle et surveillance, a souligné la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki.

"J'espère que le message que nous adressons provoquera une prise de conscience" dans le pays, a-t-elle déclaré.

La fermeture du marché de l'UE entrera en vigueur à la mi-janvier, "pour ne pas perturber les contrats en cours" entre l'industrie agroalimentaire européenne et le Sri Lanka, a précisé la Commission. L'UE importe 65% de sa consommation de poisson.

D'ici là, les Etats doivent aussi adopter un autre volet de sanctions pour interdire aux navires européens de pêcher dans les eaux du Sri Lanka et bloquer toute coopération de pêche entre les deux parties, a indiqué la Commission.

Visé depuis mars par de telles mesures, le Belize va échapper aux rigueurs de l'UE après avoir "démontré son engagement" à lutter contre la pêche illégale, a jugé la Commission. Cette levée des sanctions doit être prochainement avalisée par les gouvernements.

La Commission a aussi décidé de lever sa surveillance à l'encontre des îles Fidji, du Panama, du Togo et du Vanuatu.

Sanctionnés avec le Belize, le Cambodge et la Guinée restent pour leur part privés d'accès au marché européen et d'échanges avec les pêcheurs de l'UE, faute de progrès.

Selon la Commission européenne, de 11 à 26 millions de tonnes de poissons sont illégalement capturées par an, pour une valeur d'environ 10 milliards d'euros, ce qui représente au moins 15% de la pêche mondiale et menace la survie biologique des espèces et l'économie du secteur.

Source © AFP


Les autorités de Beijing responsables de l'éducation ont informé les écoles, hier, de prendre des décisions indépendantes sur la nécessité de suspendre les cours en raison d'une alerte au smog de niveau orange.

Hier, l'Observatoire météorologique de Beijing a maintenu pour la troisième journée une alerte orange au smog ‒ immédiatement après l'alerte rouge, le plus haut niveau. Dans le cadre des mesures officielles d'urgence de la ville en cas de smog, les classes ne peuvent être fermées qu'en cas d'alerte rouge au smog.

La décision de la commission de l'éducation de laisser le choix aux écoles est généralement considérée comme ayant été prise sous la pression publique.

La ville était enveloppée dans une brume épaisse depuis mercredi dernier. Le smog généralisé s'étendait à la quasi-totalité de la région nord et nord-est du pays, y compris la province du Liaoning.

Puisque le Centre météorologique national avait renforcé, jeudi, l'alerte jaune émise mardi, les autorités de Beijing et d'autres provinces touchées par le smog n'ont offert que des suggestions comme rester à l'intérieur et porter des masques à l'extérieur.

On a rapporté qu'un total de 35 entreprises avait interrompu la production et que 74 autres avaient réduit leurs émissions de 30 % dans la capitale.

L'Académie chinoise de recherche en sciences environnementales a admis que les directives anti-smog émises par les autorités pour le public et les mesures coordonnées n'étaient pas suffisantes pour faire face à la gravité de la pollution de l'air dans la région.

Des sources au sein de la commission de l'éducation de Beijing ont indiqué que de nombreuses écoles avaient signalé que les parents avaient remis en question la sécurité d'envoyer les enfants à l'école dans des conditions d'un tel smog, étant donné que la plupart des écoles n'ont pas de purificateurs d'air.

Même si on prédisait que l'arrivée d'une vague de froid pour hier soir dissiperait la brume, le public s'attend à plus.

Zhai Qing, vice-ministre de la Protection de l'environnement, a déclaré, en septembre, que le contrôle de la pollution ne peut être pleinement accompli puisque la coordination et l'interaction entre les organes gouvernementaux sont toujours inefficaces.

Source: french.china.org.cn

Un séisme de magnitude 7,4 s'est produit cette nuit sur la côte Pacifique de l'Amérique centrale et a été ressenti au Salvador et au Nicaragua, ont annoncé les autorités des deux pays. Une alerte au tsunami a été déclenchée par les autorités.

Le ministère salvadorien de l'Environnement a annoncé que le séisme avait eu lieu hier à 21h51 heure locale (03h51 GMT mardi) près des côtes du département d'Usulutan, dans le sud du Salvador. La Protection civile salvadorienne fait état d'un mort. Selon la radio locale YSKL, le séisme a entraîné des coupures d'électricité dans les départements salvadoriens de San Miguel et d'Usulutan.

Au Nicaragua, voisin du Salvador, l'Institut nicaraguyen d'études géologiques (Ineter) a indiqué que l'épicentre du séisme se trouvait dans le golfe de Fonseca, qui se trouve entre le Nicaragua et le San Salvador, à une profondeur de 24 kilomètres. L'Institut américain de géophysique (USGS) a pour sa part situé la profondeur de l'épicentre à 70 kilomètres, et a lui aussi évalué la magnitude du séisme à 7,4. 

Le séisme a également été ressenti au Honduras et au Costa Rica.

Source © Le Figaro

Le mois dernier a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde depuis depuis 1880, a rappelé dimanche la NASA . 

L'année 2014 risque désormais, elle aussi, d'entrer dans le grand livre des records, en effet la température moyenne mondiale de Janvier à Septembre 2014 est désormais classée comme la troisième moyenne annuelle la plus chaude jamais enregistrée. 

Les projections de de la NOAA indiquent clairement que les chiffres de 2014 risque de l’entraîner vers le triste record de l'année la plus chaude enregistrée. 

Pour le deuxième mois d'affilé, les températures sur l'Antarctique occidental étaient comprises entre 4°C et 8,7 ° C . Une chaleur totalement anormale pour la saison.

© Nature Alerte


Trois personnes, deux à Saint-Barthélémy et une à Saint-Martin, sont portées disparues depuis lundi soir lors du passage du cyclone Gonzalo sur ces deux îles, a indiqué le préfet délégué auprès de ces deux collectivités d'outre-mer, Philippe Chopin.

Philippe Chopin, qui s'est exprimé par téléphone lundi soir dans le journal télévisé de Guadeloupe 1ère (France Télévisions), a indiqué que ces trois personnes étaient portées disparues lors de «circonstances maritimes», sans plus de précisions. Il a également précisé que les écoles des deux îles resteront fermées mardi dans le cadre d'un niveau d'alerte «gris» permettant l'évaluation des dégâts provoqués par Gonzalo et la réalisation des travaux les plus urgents.

Le confinement des populations à leurs domiciles et dans les abris anticycloniques ouverts dans les deux îles, les coupures d'électricité et les atteintes aux réseaux téléphoniques, filaire et cellulaire, en lien avec le passage de Gonzalo ne permettaient pas lundi soir d'envisager le contact depuis Pointe-à-Pitre avec des témoins sur place.

Les consignes de vigilance cyclonique violette, en vigueur à Saint-Barthélémy et Saint-Martin depuis l'après-midi de lundi, imposent de «rester à l'abri et de ne sortir sous aucun prétexte», interdisent de «circuler à pied ou en voiture sous peine de sanctions», et recommandent de «n'utiliser le téléphone qu'en cas d'absolue nécessité». L'atténuation des effets de l'ouragan est prévue durant la nuit (heure locale) de lundi à ce mardi.
Une baleine à bec de plus de trois mètres de long, cétacé largement méconnu des scientifiques car il passe son temps dans les grandes profondeurs, s'est échouée mardi sur une plage australienne.

Le spécimen a été découvert mort sur la plage de Redhead, à environ 150 km au nord de Sydney et les scientifiques veulent saisir l'occasion pour l'étudier.

"C'est triste mais en même temps intéressant car nous pouvons en apprendre tellement plus sur cet animal", a expliqué à l'AFP Ronny Ling, le président d'ORRCA, une association de protection et de recherche sur les animaux marins. "On ne sait pas grand chose sur elles". 

"Nous avons pris des mesures et effectué des prélèvements", a-t-il expliqué. La tête de la baleine sera envoyée au Musée australien de Sydney, spécialisé dans l'histoire naturelle et l'anthropologie, a ajouté M. Ling. 

La famille des baleines à bec comprend plusieurs espèces et des tests ADN devront déterminer à laquelle appartient l'animal retrouvé mardi, a-t-il encore expliqué. 

Les connaissances sur les baleines à bec sont limitées par le fait qu'elles évoluent à des profondeurs impressionnantes. Le peu de choses que savent les chercheurs proviennent de spécimens échoués. 

La revue scientifique américaine PLOS ONE a publié une étude récemment montrant qu'une baleine à bec de Cuvier avait plongé à 2.992 mètres de profondeur et qu'une autre était restée sous l'eau pendant 137,5 minutes, soit des chiffres record pour des mammifères marins. 

La spécialiste de biologie marine Elise Bailey a expliqué à la radio ABC qu'en 20 ans d'étude, elle n'avait jamais vu de baleine à bec. "C'est un animal océanique qui évolue normalement loin des côtes, à de grandes profondeurs", a-t-elle dit. "Elle était peut-être malade, peut-être âgée, peut-être a-t-elle subi un traumatisme", a-t-elle avancé au sujet des causes possibles de sa mort.

Source © Belga



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Après 7 ans de bataille juridique, le procès de la pollution de la Garonne s’est ouvert lundi 13 octobre après-midi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux.

La Société des docks des pétroles d’Ambès et son directeur sont poursuivis pour cette pollution qui s’est produite dans la nuit du 11 au 12 janvier 2007 au parc de stockage de la société.

Un bac contenant 13 575 mètres cubes de pétrole brut s'était fissuré et avait répandu dans le fleuve une nappe de pétrole de 14 km de long, souillant ainsi jusqu’à 10 km de berges sur la rive droite et 4 km sur la côte médocaine. Une importante nappe d’hydrocarbure qui avait touché la faune et la flore.

Cette fuite serait liée à une série d’erreurs.Y a-t-il eu imprudence, négligence ou manquements aux obligations de sécurité ? C’est tout l’enjeu de ce procès.

Source © France 3 région
Une pollution ponctuelle aux fibres d'amiante a été repérée la semaine dernière dans un sous-sol de la tour Montparnasse. Le local concerné a été isolé et des investigations sont en cours pour déterminer l'origine de ce dépassement du seuil d'empoussièrement.

Le seuil légal de 5 fibres par litre d'air a de nouveau été dépassé à la tour Montparnasse, dans la nuit du 7 au 8 octobre dernier. Un taux d'empoussièrement de 15 fibres/litre a été mesuré dans un local de service du 6e sous-sol de l'édifice. Une alerte a donc été déclenchée afin que ce local soit "immédiatement isolé" et que des procédures d'information soient mises en place auprès du personnel, des copropriétaires et des usagers. Les copropriétaires de la tour soulignent que de "nouvelles mesures réalisées dans la nuit du 9 au 10 octobre n'indiquent plus de dépassement de seuil", suggérant par là un retour à la normale.

L'origine de la pollution n'est pas encore connue, "les services techniques mènent des investigations afin de la déterminer", assure la copropriété. L'inspection du travail a également été dépêchée sur les lieux et la préfecture annonce qu'il n'y a pas lieu d'évacuer d'autres zones de la tour, l'épisode d'alerte étant maintenant passé. L'origine du pic d'empoussièrement pourrait notamment avoir été causé par le personnel de nettoyage qui aurait ramené des fibres d'amiante sur des vêtements de travail. Car le sixième sous-sol de la tour abrite les locaux utilisés par une trentaine d'employés de la société de nettoyage industriel Atalian. Outre ces salariés, directement concernés, d'autres personnels pourraient être exposés, notamment ceux travaillant dans un réfectoire de Vinci, situé au même niveau, ou des pompiers et agents de sécurité qui étaient amenés à transiter par la zone désormais confinée.

Un chantier de désamiantage à l'arrêt

Pour l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva), ce nouvel épisode serait la preuve que la tour "ne maîtrise pas la situation" du chantier de dépollution de l'édifice, construit au début des années 1970. Michel Parigot, le vice-président de l'association, explique à l'AFP : "Il y a tellement de choses qui se passent, des interventions ponctuelles qui engendrent des pollutions, que je ne vois pas comment ils peuvent contrôler la situation" dans un bâtiment "aussi complexe". L'Andeva regrette notamment que, pour des raisons économiques, le chantier de désamiantage ait été mené en site occupé pendant de nombreuses années. "La tour Montparnasse est un lieu symbolique (…) l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Au lieu de désamianter tout le bâtiment, les copropriétaires ont fait des calculs de boutiquiers et du bricolage, en procédant morceau par morceau. Dans ces conditions, il est difficile de protéger les salariés", a déploré Michel Parigot. Samedi 11 octobre, plusieurs centaines de personnes ont manifesté au pied de la tour pour demander une meilleur prise en charge des victimes de l'amiante.

A l'été 2013, plusieurs dépassements avaient entraîné l'arrêt des travaux en cours et la nomination d'un expert chargé d'enquêter sur ces pics de pollution. Ce dernier avait pointé l'organisation du chantier qui a donc été suspendu jusqu'à la mi-2015. Une information judiciaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" a été ouverte au parquet de Paris tandis qu'une vingtaine de salariés ou ex-salariés ayant travaillé dans l'édifice décrié ont engagé une action aux prud'hommes, mettant en avant un "préjudice d'anxiété".

Source © Batiactu
Une forte éruption phréatique s'est produite dans le lac du cratère du volcan Poas, le 14 Octobre 2014, l'explosion a projeté de la boue et de l'eau à plus de 200 m de hauteur. Selon les premières articles de presse, personne n'a été blessé, mais les zones touristiques ont été évacués d'urgence.

Depuis Mars 2006 le Poas est sporadiquement sujet à des eruptions phréatiques 

Néanmoins de puis le 27 Août dernier l'OVSICORI-UNA du Costa Rica a observé trois éruptions phréatiques consécutives survenues dans le lac du cratère.

Ces explosions ont généré des panaches de vapeurs allant jusqu'à 200 m au-dessus de la surface du lac. 

© Nature Alerte
lundi 13 octobre 2014
Samantha Ferber, Coordinatrice du Programme de sensibilisation au phénomènes écologiques extrême estime que plus de 90 pour cent des étoiles de mer dans les zones intertidales inférieures de l'état de l'Oregon aux états unis ont été tués au cours des 15 derniers mois, décimées par une maladie à ce jours toujours inconnue .  

Cette maladie provoque des lésions qui déforment les étoiles de mer et les amène à se désintégrer complètement  

Les scientifiques n'ont jamais vu une telle décroissance des populations d'étoiles de mer de cette ampleur. La maladie se propage à une vitesse incroyable et touche toutes les espèces d'étoile de mer. Les zones touchées s'étendent désormais de l'Alaska à la Basse-Californie.

© Nature Alerte




...Vidéo...  en Alaska


La Bretagne n'est pas la seule région concernée par les algues vertes. On le savait, mais on en a ici la preuve. 

"D’importantes quantités d’algues vertes se sont déposées ce week-end, en baie de La Baule", nous explique "Presse Océan". 

Cette pollution touche une bande d’environ 1,5 km dans le secteur de Mazy, entre La Baule et Pornichet. 

A cela, plusieurs explications : les températures plutôt élevées du mois de septembre, les dernières grandes marées et le vent du Sud. 

Des algues vertes en Bretagne, il y en a encore, mais, pour la 3e année consécutive, le tonnage échoué a baissé significativement. S'il faut s'en réjouir, il ne faut pas pour autant crier victoire : les conditions météo y sont pour beaucoup. Mais le plan anti-algues vertes n'y est sans doute pas totalement étranger.

Source © Le Telegramme
La Guadeloupe, St Martin et St Barthélemy,  ont été placée dimanche soir en vigilance orange en raison de la transformation en tempête tropicale, baptisée Gonzalo, d'un système dépressionnaire situé à environ 250 km à l'est de l'île, a indiqué Météo-France.

Du fait de l'intensité attendue de la tempête aux premières heures de lundi, la préfecture de la Guadeloupe a annoncé dimanche soir sa décision de fermer lundi toutes les écoles primaires et secondaires de l'île, "par mesure de sécurité, et afin de limiter au maximum les déplacements de véhicules au plus fort de la tempête tropicale".

Selon les prévisionnistes, qui ont placé l'île en vigilance orange pour "vents violents, fortes pluies et orages", Gonzalo devait s'accompagner durant la nuit de dimanche à lundi de nombreux orages, de fortes averses et rafales de vent soufflant à 70 km/h. Les cumuls de pluies attendus sont de l'ordre de 150 à 200 mm en 12 heures, selon Météo-France.

Les vents accompagnant Gonzalo devaient se renforcer lundi en début de matinée avec des rafales, accompagnées d'orages, pouvant atteindre 100 km/h. La tempête, qui progresse vers le nord des Caraïbes, doit cesser de faire ressentir ses effets sur la Guadeloupe lundi en soirée, selon les prévisions.


Les conditions météo dans le Sud-Est de la France ce lundi confirme l'amélioration entamée dimanche. A la mi-journée, cinq départements restaient placés en vigilance orange par Météo France : l'Ardèche pour les crues, la Drôme, le Var, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes pour les pluies et les orages. 


La nuit de dimanche à lundi calme pour les pompiers

Plus tôt ce lundi, l'alerte orange a été levée pour les Bouches-du-Rhône, le Gard, l'Hérault et la Lozère, après une journée de dimanche très calme sur le front des intempéries. Dans ces départements, les centaines de pompiers déployés n'ont quasiment pas eu à sortir dimanche et ils n'ont effectué que quelques sorties dans la nuit, alors que des intempéries étaient annoncées : une quinzaine d'interventions dans les Bouches-du-Rhône, une situation «très, très, très calme» dans l'Hérault, «RAS» en Lozère et dans le Gard. 

L'agence Météo Consult a de son côté confirmé, ce lundi matin, que les pluies entre l'Ardèche et la Franche-Comté allaient perdre très progressivement de leur intensité en même temps qu'elles se décalaient vers l'est. De l'ouest de l'Ardèche à la Franche-Comté, de 15 à 30 mm de pluie, et localement 50 mm, étaient attendus. Du Var à la Drôme, les cumuls devaient être plus importants, entre 50 et 80 mm. Des Alpes Maritimes aux Hautes-Alpes, sous les plus violents orages, on attendait de fortes intensités engendrant 40 à 80 mm localement.

Les commerçants du Gard mécontents de la «surmédiatisation»

Le contraste entre alerte maximale et faiblesse des précipitations dimanche a étonné plus d'un Gardois... Dans la ville d'Uzès, certains commerçants jugeaient «aberrante» voire «grotesque» la «surmédiatisation» de cette attente des pluies. On n'a quasiment pas de clients parce que les autorités ont fait fermer toutes les terrasses de la Place aux herbes, en disant que ça allait être l'apocalypse», déplorait un restaurateur uzétien. «On comprend le principe de précaution mais samedi aussi ils avaient annoncé le déluge et il ne s'était rien passé». «On sort un peu, quand même, parce qu'il n'y a eu que trois gouttes d'eau aujourd'hui sur notre village de Collias», dans les gorges du Gardon, commentait dimanche soir une enseignante retraitée, Anne, partie dîner avec son mari à Uzès, à 11 km de chez eux.

Depuis vendredi, les intempéries ont parfois causé d'importants dégâts. Dans le village du Cailar, dans le Gard par exemple, le pont de la Laute, vieux de 150 ans, s'est écroulé au dessus du Vistre. d'importants moyens d'intervention ont dût être mobilisés. Le premier, du 17 au 18 septembre, avait fait six morts dont quatre dans un camping à Lamalou-les-Bains (Hérault). 



Le puissant typhon Vongfong a frappé lundi le coeur du Japon et se dirige désormais vers Tokyo, après avoir fait plusieurs dizaines de blessés et un disparu, et provoqué l'annulation de plus de 500 vols, selon les autorités et les médias.

Le centre du typhon, le 19e de la saison, "a touché terre à Makurazaki, sur l'île de Kyushu, (lundi) à environ 08H30 (dimanche à 23H30 GMT)", accompagné de rafales de vent allant jusqu'à 180 km/h, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Agence de météorologie nationale.

Ce cyclone, qui avait atteint Okinawa dans l'extrême-sud dès ce week-end, avançait vers le nord-est à une vitesse de 30 km/h et pourrait atteindre la région du Kanto, qui englobe Tokyo, tard lundi soir ou mardi matin.

L'agence a émis des alertes aux fortes averses et inondations dans la capitale, où les précipitations, incessantes, se faisaient plus abondantes dans la soirée, rendant la circulation difficile.

"Il est nécessaire d'être très vigilant face aux rafales et énormes vagues, alors que le vent souffle avec puissance, même dans des zones situées loin de l'oeil du typhon", a averti lors d'une conférence de presse le météorologiste Hiroshi Sasaki, appelant à "ne pas s'approcher des rivières en crue et du bord de mer".

"Mettez-vous à l'abri avant que les pluies et le vent ne se renforcent", a-t-il ajouté.

En raison de risques de glissements de terrains, d'inondations ou de vagues importantes sur le littoral, les autorités locales ont conseillé à environ 820.000 personnes d'évacuer leur domicile par précaution, après un été très pluvieux qui a laissé les sols gorgés d'eau.

Les images diffusées à la télévision montraient des pluies diluviennes, des routes inondées, des flots de boue et des maisons dévastées, certaines au toit et murs arrachés, tandis que de gigantesques vagues, atteignant parfois neuf mètres, venaient s'écraser contre les digues. Des murs de béton ont même été mis à terre par la force du vent.

- Des dizaines de milliers de voyageurs bloqués -

Au moins 68 personnes ont été blessées, dont 23 sur le seul archipel d'Okinawa, où une fillette de neuf ans et un homme d'une vingtaine d'années ont eu des doigts sectionnés dans une porte lors d'une rafale surpuissante, dans deux incidents distincts.

Avant même d'atteindre les îles principales du Japon, le typhon avait été précédé d'une météo déchaînée et trois Chinois ont été emportés alors qu'ils pêchaient à Shizuoka, au sud de Tokyo, dimanche après-midi, d'après la police. Deux d'entre eux ont pu être sauvés, mais on était toujours sans nouvelles du troisième, âgé de 26 ans.

Cette tempête a également fortement perturbé les transports, bloquant des dizaines de milliers de voyageurs qui rentraient chez eux à l'issue d'un grand week-end de trois jours, lundi étant férié.

Au moins 559 vols ont été annulés et les liaisons ferroviaires ont été interrompues dans la région du Kansai (ouest).

La production automobile a aussi été affectée: le constructeur Mitsubishi Motors a ainsi décidé de suspendre une partie des opérations de ses quatre usines situées dans l'ouest et le centre du Japon "afin de garantir la sécurité des employés".

Il y a une semaine, un autre typhon, Phanfone, avait traversé le Japon, laissant derrière lui une dizaine de disparus, parmi lesquels trois militaires américains emportés par la mer alors qu'ils prenaient des photos à Okinawa.

Du fait de ces très mauvaises conditions météorologiques, les opérations de recherche, impliquant un millier d'hommes, ont été de nouveau suspendues sur le mont Ontake pour retrouver les corps de sept randonneurs introuvables.

Ce volcan du centre du Japon, qui culmine à 3.067 mètres, s'est brutalement réveillé le 27 septembre, faisant au moins 56 morts.

Source © AFP

D’avril à novembre la côte est de l’Inde est régulièrement frappée par des cyclones. 

Le cyclone Hudhud a fait 3 morts et 300.000 déplacés en Inde ce weekend

Ses rafales soufflaient jusqu’à 200 km/h. Le dimanche 12 octobre, c’est Visakhapatnam, la ville de la côte orientale indienne qui a subi ses affres. "Nous avons comptabilisé trois morts depuis ce matin", a annoncé Natrajan Prakasam, un responsable des secours locaux. Deux ont été écrasés par la chute d’arbre et le troisième par l’effondrement d’un mur. 

Par précaution, les autorités ont évacué 300.000 personnes de la ville pour être hébergés dans des camps d’accueil. Hudhud devrait évoluer vers l’intérieur des terres pour diminuer progressivement en intensité. 

Les services météorologiques indiens ont classé la tempête dans le rang de "cyclone extrême’’. L’année dernière, l’Inde a fait face à un autre cyclone encore plus intense, Phailin.

Avant d’atteindre l’Inde, le cyclone Phailin a d’abord balayé la Thaïlande, la Birmanie et le Népal. Il frappa l’Inde au niveau des Etats d’Andaman-et-Nicobar, d’Odisha, d’Andhra Pradesh, du Jharkhand et du Bengale-Occidental. Phailin a provoqué la plus importante évacuation en Inde depuis 23 ans avec 550 000 personnes évacuées de l’Odisha et de l’Andhra Pradesh.

La période d’avril à novembre est la saison des cyclones sur la côte est de l’Inde. Dans les annales de la météorologie indienne, le cyclone le plus ravageur a fait 8.000 morts en 1999.

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