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vendredi 17 octobre 2014
TransCanada ne pourra pas reprendre pour l'instant ses travaux à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, puisque l'entreprise, selon le gouvernement du Québec, n'a pas soumis de proposition «acceptable» quant à la modification de ses méthodes de travail.

La semaine dernière, le ministère de l'Environnement avait rappelé la société pétrolière à l'ordre en lui demandant de faire moins de bruit pour ne pas nuire aux bélugas.

Le ministère a estimé mercredi que l'entreprise albertaine ne s'est pas conformée à cette demande et qu'elle ne pourra reprendre ses travaux de sondage géotechnique tant que son plan de travail n'aura pas été révisé et jugé «acceptable».

Mercredi, en soirée, TransCanada a envoyé au gouvernement un nouveau plan de travail présentant différentes solutions, afin de respecter les seuils de bruit établis pour ses travaux. Le porte-parole de l'entreprise, Philippe Cannon, affirme qu'il sera ainsi possible de respecter les normes prescrites.

En vertu de celles-ci, TransCanada doit respecter un niveau établi à 120 décibels ou modifier d'une quelconque façon la zone d'exclusion où les mammifères marins ne peuvent pénétrer pour leur propre protection.

Philippe Cannon n'a pas voulu préciser les mesures d'atténuation soumises au gouvernement. Il affirme qu'il préfère attendre que les fonctionnaires du gouvernement aient jeté un oeil sur ces propositions avant de les révéler publiquement.

«On aimerait reprendre le plus rapidement possible, mais on va bien faire les choses, comme on l'a fait par le passé.  Les fonctionnaires du ministère de l'Environnement ont bien fait leur job et comme Québécois, ça me rassure de voir qu'il y a des gens aussi compétents qui s'occupent de ça au Québec», a indiqué M. Cannon, à l'occasion d'une entrevue avec La Presse Canadienne.

Les travaux de l'entreprise avaient été suspendus jusqu'à ce mercredi dans le cadre d'une demande d'injonction interlocutoire obtenue par des groupes écologistes - Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE), Greenpeace, Nature Québec, la Société nationale pour les Parcs Québec et la Fondation Rivière.

TransCanada n'avait pas encore envoyé le nouveau plan de travail, quelques heures avant la fin de l'injonction interlocutoire, car l'entreprise souhaitait «se donner le temps de bien faire les choses et de parler avec les spécialistes», a soutenu M. Cannon.

TransCanada fait aussi face à une demande d'injonction permanente, mais pour tenter de s'en débarrasser, la société a déposé le 1er octobre dernier une requête en rejet de l'action, pour mettre un terme au dossier, de façon expéditive, avant même le procès.

TransCanada effectue ces travaux en vue de construire à Cacouna un terminal pétrolier pour y acheminer du pétrole des sables bitumineux de l'Ouest canadien.

Le projet d'oléoduc Énergie Est de l'entreprise aboutirait notamment au port de Cacouna. L'équivalent d'environ un million de barils de pétrole brut serait quotidiennement transporté à travers cet oléoduc de quelque 4600 kilomètres en direction de raffineries et terminaux au Québec ainsi qu'au Nouveau-Brunswick.

Source © la presse ca

L'amélioration des conditions météorologiques facilite les recherches aériennes au Népal, où les secouristes tentent de retrouver des randonneurs étrangers et des Népalais disparus mardi dans l'Himalaya à la suite d'un puissant blizzard.
Selon le dernier bilan des autorités népalaises, 32 personnes ont trouvé la mort, dont 24 randonneurs et 5 alpinistes dans les sentiers de l'Annapurna et au camp de base du mont Dhaulagiri.

La tempête de neige qui s'est abattue mardi dans l'Himalaya, côté népalais, a tué au moins 24 randonneurs étrangers et guides népalais et les secours craignent la mort de cinq autres personnes dans une avalanche, ont annoncé jeudi les autorités.

Les secours ont largement progressé jeudi : alors qu'une centaine de personne restaient disparues au matin – avec lesquelles les secours peinaient à entrer en contact téléphonique en raison d'une quasi-absence de réseau – « 154 rescapés, dont 76 étrangers » ont été « ramenés sains et sauf » dans la journée, a indiqué Ganesh Rai.

Vint-six trekkeurs et guides – dont 22 étrangers – avaient trouvé refuge dans un gîte à Thorong High Camp, à 4 800 mètres d'altitude.

Les corps de 24 personnes ont été retrouvés sur le parcours du très populaire trekking du tour des Annapurnas, et les secours cherchaient encore à entrer en contact avec plus d'une centaine de personnes toujours injoignables, ont-elles précisé. De très fortes chutes de neige, consécutives au cyclone Hudhud qui a touché la côte est de l'Inde pendant le week-end, sont tombées sur l'Himalaya mardi, en pleine saison de trekking.

Parallèlement, les secours recherchent deux alpinistes slovaques et trois guides népalais, portés disparus à la suite d'une avalanche qui a touché leur camp de base vers le Mont Dhaulagiri, situé à 8.167 mètres. "Nous avons envoyé des hélicoptères pour tenter de les retrouver mais nous n'avons aucun signe d'eux, nous supposons qu'ils sont morts", a dit le responsable policier.

Quelque 168 randonneurs étrangers s'étaient enregistrés comme étant partis pour un trekking dans la zone des recherches et 43 ont déjà été secourus, selon Rai. Les secours peinaient à entrer en contact téléphonique avec la centaine de randonneurs toujours recherchés, en raison d'une quasi-absence de réseau. Des milliers de personnes visitent la région de l'Annapurna chaque année en octobre, saison la plus favorable pour les treks.
mardi 14 octobre 2014
Célia Blauel, Présidente d'Eau de Paris, demande le retrait du projet de recherche d'hydrocarbures sur les aires d'alimentation de captage d'eau potable gérées par la régie municipale de la ville de Paris. 

Dans son communiqué l'opérateur public en charge de la production et de la distribution de l'eau dans Paris fait référence aux "gaz de schiste".

Dans le cadre de la consultation publique ouverte le 19 septembre 2014 par le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur les demandes de permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dit permis de « Cezy » et de « Dicy », Eau de Paris alerte les citoyens sur les risques majeurs de contamination des eaux que représente l'octroi de ces permis et en particulier s'oppose au gaz de schiste.

Et vous qui pensiez benoîtement que la loi Jacob de 2011 interdisant la fracturation hydraulique protégeait des risques environnementaux liés à l'exploitation des gaz de schiste... Pour comprendre, notre lecteur pourra se reporter à l'article "Gaz de schiste : une douzaine de permis dans les tuyaux du ministère" de Reporterre ci dessous.

Une partie majeure du périmètre du « permis de Cézy » s'étend sur les aires d'alimentation de captages des sources dont Eau de Paris assure la gestion. Ces sources contribuent à l'alimentation en eau potable de la capitale et de communes de l'Yonne et nécessite une constante protection afin de les préserver de tout type de pollution.

La réalisation du projet de forage comme celui proposé par la société Bluebach Ressources, qui fait l'objet de cette consultation, aurait des effets désastreux sur la qualité de la ressource en eau indique l'opérateur public. Le territoire visé est en effet un territoire stratégique pour Eau de Paris. Une partie des captages a été classée prioritaire au titre du Grenelle de l'environnement et des actions innovantes, comme le développement de l'agriculture biologique, y sont menées pour protéger durablement la ressource.

Pour Célia Blauel, "la responsabilité d'Eau de Paris est d'assurer un approvisionnement en eau potable de qualité à tous les Parisiens. C'est pourquoi je demande expressément à la Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie le retrait immédiat de ce projet et qu'aucune autorisation de travaux ne puisse être délivrée à l'avenir sur les aires d'alimentation de captage d'eau potable". 


Source © dd magazine


Gaz de schiste : une douzaine de permis dans les tuyaux du ministère

La ministre de l’Ecologie annonce qu’il n’y aura pas d’exploitation de gaz de schiste. Dans le même temps, une douzaine de permis de recherche sont dans les tuyaux du ministère. Pour les opposants, il est temps que Mme Royal et le gouvernement confirment le maintien du refus de l’exploration.

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Des permis d’exploration en préparation

Le site du ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie (Medde) s’est en effet enrichi depuis le 19 septembre d’une douzaine de consultations publiques concernant l’attribution imminente de nouveaux permis d’exploration* situés dans l’Aisne, les Bouches-du-Rhône, Le Loiret, Les Landes, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, le Vaucluse ou encore l’Yonne.

Les projets d’arrêtés ministériels sont prêts à être signés par les deux ministres en charge de l’énergie, Ségolène Royal et le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron comme l’attestent des documents disponibles en ligne sur le site du Medde, et « ce bien qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur le fait que les nouveaux permis proposés ont tous pour objectif des hydrocarbures non conventionnels », dénonce Isabelle Lévy, porte-parole du Collectif du Pays Fertois.


- Le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron -

Pour les permis de Gastins (Seine-et-Marne), de Dicy (Aisne), et de Montmort (Marne), il est explicitement fait mention du gaz de schiste et de la fracturation hydraulique dans la notice d’impact mise à disposition du public en téléchargement et pour les autres permis, indique-t-elle, on trouve ces informations dans les documents envoyés aux actionnaires.

Royal doit accorder ses paroles et ses actes

Les collectifs refusant l’exploration et l’exploitation des gaz et pétrole de schiste ont relevé la déclaration de Ségolène Royal, dimanche 28 septembre, sur Europe 1. « Nous avons entendu que, tant qu’elle serait ministre, il n’y aurait pas d’exploitation du gaz de schiste. C’est bien le minimum qu’on puisse attendre de la Ministre qui vient de proposer une loi sur la Transition Energétique », ironise Isabelle Lévy.

Mais les collectifs lui demandent d’être cohérente : « S’engager à ne pas signer un permis, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant ! Tous les permis dont l’attribution est imminente font référence aux hydrocarbures non conventionnels, ils doivent donc tous être refusés », juge Claude Taton, du Collectif Bastagaz du Gard. Ce Collectif s’est exprimé sur l’attitude de Ségolène Royal fin septembre 2014 dans un entretien donné à Télé Languedoc.

Certes les entreprises ayant déposé des demandes de permis en 2009 et 2010 (Vermilion, SanLeon, Bluebach, Gas2Grid...) ont signé, depuis la loi Jacob de juillet 2011, un document par lequel elles s’engagent à respecter la loi en ne procédant pas à des fracturations hydrauliques. « Le moins qu’on puisse attendre d’une entreprise opérant sur le sol français, c’est qu’elle respecte la loi ! Mais qui peut croire que les objectifs géologiques puissent changer en quelques mois ? », interroge-t-elle.

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La Ministre doit refuser de signer toute prolongation

Toutes ces raisons ont amené les collectifs "Non au pétrole et au gaz de schiste" à rédiger une lettre ouverte à Ségolène Royal, dans laquelle ils lui demandent « bien sûr de n’autoriser aucun nouveau permis de recherche mais aussi de refuser de prolonger ou de procéder à la mutation des permis existants », indique Isabelle Lévy. [« mutation » est le terme légal pour signifier un transfert de titularité d’un permis de recherche d’hydrocarbure.]


Source © PHILIPPE DESFILHES (REPORTERRE)





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Les particules de paraffine, ici dans le port de Morgiou, se sont disloquées dans la nuit de samedi à dimanche, en raison du fort vent d'Est. Les conséquences n'en sont pas moins désolantes.

L'image, véritablement choquante, parle d'elle-même. On y observe quelques blocs blancs et d'autres morceaux de cette matière disloquée, amassés dans le petit port de Morgiou. 

Prise ce week-end, cette photo relate la triste conséquence d'une pollution maritime massive qui touche depuis samedi non seulement ce site habituellement bucolique, mais plus globalement une zone de 3 km de long sur 300 mètres de large comme nous l'a confirmé hier soir Didier Réault, le président du Parc national des Calanques : "Les agents du Parc national ont constaté cette pollution samedi à 11 heures lors de leur patrouille. Suivant la procédure, ils ont relayé l'information immédiatement au Cross Med et à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

Dans l'après-midi, le bataillon des marins pompiers a été sollicité pour une reconnaissance à bord de la vedette de la SNSM. Nous avions déjà organisé des exercices pour faire face à ce genre de situation."

Source © La Provence
Les hausses générales de températures, la fonte rapide des glaciers et autres effets du changement climatique posent des «risques immédiats» pour la sécurité nationale des États-Unis et leurs opérations militaires et humanitaires dans le monde, a prévenu le Pentagone lundi.

Dans un rapport présenté comme une feuille de route pour s'adapter au changement climatique, le département américain de la Défense explique avoir commencé à s'organiser pour que ses missions ne soient pas compromises par la montée du niveau des eaux, les catastrophes naturelles plus fréquentes, ou les pénuries d'eau et de nourriture dans les pays en développement.

«Le changement climatique va nuire à la capacité du département à défendre la nation et pose des risques immédiats pour la sécurité nationale des États-Unis», estime le Pentagone.

«Un climat qui change aura des répercussions réelles sur notre armée et la façon dont elle exécute ses missions», poursuit-il.

Cette feuille de route vise à s'adapter au changement climatique en prenant en compte ces risques dans les efforts de guerre, les plans stratégiques de défense et la façon dont l'armée entrepose ou transporte ses provisions.

S'exprimant lors d'une conférence au Pérou lundi, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a dressé un sombre tableau de la fonte des glaciers, des tempêtes de plus en plus violentes et des mauvaises récoltes dues à la sécheresse qui affectent déjà des millions de personnes et qui pourraient «entraîner des vagues de migrations massives».

«Nous avons déjà vu ces événements se produire dans d'autres régions du monde, et il existe des signes inquiétants qui laissent penser que le changement climatique peut mettre gravement en danger la stabilité de notre propre hémisphère», a-t-il mis en garde lors de cette conférence réunissant des ministres de la Défense du continent américain.

«La préparation de nos armées pourra être testée et nos capacités renforcées», a suggéré M. Hagel.

«Les catastrophes naturelles, qui sont plus fréquentes et plus intenses, pourraient nécessiter davantage de soutien à nos autorités civiles et davantage d'aide humanitaire», a-t-il dit.

Ces défis pourraient en outre miner des gouvernements déjà fragiles et «ouvrir la voie à des idéologies extrémistes et créer les conditions pour encourager le terrorisme».

Évoquant la conférence de l'ONU sur le climat en décembre à Lima, Chuck Hagel a estimé que «les chefs de la défense devaient faire partie de cette discussion générale».


Source © AFP



Un ancien aéroport de la Seconde Guerre mondiale a été rénové pour servir de base pour l'ensemencement des nuages dans la province du Hunan (centre). 

L'avion chargé de l'ensemencement des nuages a atterri avec succès lors d'une opération d'essai menée le 30 septembre à l'Aéroport de Zhijiang (également connu sous le nom de "terrain d'aviation de Chihchiang"), a révélé Fan Zhichao, un ingénieur de haut niveau du bureau provincial chargé de la modification du climat.

 Il a indiqué que la nouvelle mission de l'aéroport représentait une étape importante dans les efforts du Hunan, premier producteur de riz du pays, pour lutter contre la sévère sécheresse des dernières années. 

Construit en 1936, l'aéroport a abrité le Premier Groupe de volontaires américains, connus sous le nom de "Tigres volants", et a joué un rôle important dans la lutte de la Chine contre les envahisseurs japonais. 

"L'aéroport Zhijiang nécessite encore des réglages de certaines installations pour sa nouvelle mise en service, mais nous sommes heureux de l'avoir comme nouvelle base", a déclaré M. Fan. L'Aéroport de Zhijiang a rejoint un autre aéroport de Changsha, capitale provinciale, en tant que base opérationnelle pour la création de précipitations artificielles. 

"Tenant compte de la sécheresse qui s'est aggravée ces dernières années, cela n'est pas encore assez. 

D'ailleurs, le besoin d'ensemencement des nuages augmente à cause du smog", a-t-il ajouté. Malgré plus de 2.000 opérations pour créer de la pluie artificielle, le Hunan a connu en 2013 la plus grave sécheresse depuis des années, ce qui a provoqué une pénurie d'eau potable pour 3 millions d'habitants et une perte économique directe de plus de 11 milliards de yuans (1,79 milliard de dollars), selon le gouvernement provincial.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua) - Luo Jingping


Ajout NA...

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et Hop là...la corrélation entre la chimie "geo-ingieniérée" et les émotions humaines est bien indiscutable...quoi que...il doit probablement exister un seuil au delà duquel la conscience humaine retrouve sa place entière pour apprendre a distinguer "l'utile" dans toutes les possibilités de ses rétroactions

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La Commission européenne va interdire à partir de janvier 2015 les importations de produits de la pêche du Sri Lanka pour sanctionner son incurie face à la pêche illégale, mais veut rouvrir au Bélize le marché européen qui lui avait été fermé en mars.

Deuxième fournisseur extérieur de l'UE en espadon et thon, pour un montant annuel de quelque 74 millions d'euros, le Sri Lanka "n'a pas suffisamment remédié aux lacunes de son système de contrôle des pêches", en dépit d'un dialogue mené depuis 2012 avec l'UE, a relevé la Commission dans un communiqué.

Au contraire, "la situation empire" car le pays laisse des bateaux opérer sans GPS dans l'océan indien, se privant ainsi de toute capacité de contrôle et surveillance, a souligné la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki.

"J'espère que le message que nous adressons provoquera une prise de conscience" dans le pays, a-t-elle déclaré.

La fermeture du marché de l'UE entrera en vigueur à la mi-janvier, "pour ne pas perturber les contrats en cours" entre l'industrie agroalimentaire européenne et le Sri Lanka, a précisé la Commission. L'UE importe 65% de sa consommation de poisson.

D'ici là, les Etats doivent aussi adopter un autre volet de sanctions pour interdire aux navires européens de pêcher dans les eaux du Sri Lanka et bloquer toute coopération de pêche entre les deux parties, a indiqué la Commission.

Visé depuis mars par de telles mesures, le Belize va échapper aux rigueurs de l'UE après avoir "démontré son engagement" à lutter contre la pêche illégale, a jugé la Commission. Cette levée des sanctions doit être prochainement avalisée par les gouvernements.

La Commission a aussi décidé de lever sa surveillance à l'encontre des îles Fidji, du Panama, du Togo et du Vanuatu.

Sanctionnés avec le Belize, le Cambodge et la Guinée restent pour leur part privés d'accès au marché européen et d'échanges avec les pêcheurs de l'UE, faute de progrès.

Selon la Commission européenne, de 11 à 26 millions de tonnes de poissons sont illégalement capturées par an, pour une valeur d'environ 10 milliards d'euros, ce qui représente au moins 15% de la pêche mondiale et menace la survie biologique des espèces et l'économie du secteur.

Source © AFP


Les autorités de Beijing responsables de l'éducation ont informé les écoles, hier, de prendre des décisions indépendantes sur la nécessité de suspendre les cours en raison d'une alerte au smog de niveau orange.

Hier, l'Observatoire météorologique de Beijing a maintenu pour la troisième journée une alerte orange au smog ‒ immédiatement après l'alerte rouge, le plus haut niveau. Dans le cadre des mesures officielles d'urgence de la ville en cas de smog, les classes ne peuvent être fermées qu'en cas d'alerte rouge au smog.

La décision de la commission de l'éducation de laisser le choix aux écoles est généralement considérée comme ayant été prise sous la pression publique.

La ville était enveloppée dans une brume épaisse depuis mercredi dernier. Le smog généralisé s'étendait à la quasi-totalité de la région nord et nord-est du pays, y compris la province du Liaoning.

Puisque le Centre météorologique national avait renforcé, jeudi, l'alerte jaune émise mardi, les autorités de Beijing et d'autres provinces touchées par le smog n'ont offert que des suggestions comme rester à l'intérieur et porter des masques à l'extérieur.

On a rapporté qu'un total de 35 entreprises avait interrompu la production et que 74 autres avaient réduit leurs émissions de 30 % dans la capitale.

L'Académie chinoise de recherche en sciences environnementales a admis que les directives anti-smog émises par les autorités pour le public et les mesures coordonnées n'étaient pas suffisantes pour faire face à la gravité de la pollution de l'air dans la région.

Des sources au sein de la commission de l'éducation de Beijing ont indiqué que de nombreuses écoles avaient signalé que les parents avaient remis en question la sécurité d'envoyer les enfants à l'école dans des conditions d'un tel smog, étant donné que la plupart des écoles n'ont pas de purificateurs d'air.

Même si on prédisait que l'arrivée d'une vague de froid pour hier soir dissiperait la brume, le public s'attend à plus.

Zhai Qing, vice-ministre de la Protection de l'environnement, a déclaré, en septembre, que le contrôle de la pollution ne peut être pleinement accompli puisque la coordination et l'interaction entre les organes gouvernementaux sont toujours inefficaces.

Source: french.china.org.cn

Un séisme de magnitude 7,4 s'est produit cette nuit sur la côte Pacifique de l'Amérique centrale et a été ressenti au Salvador et au Nicaragua, ont annoncé les autorités des deux pays. Une alerte au tsunami a été déclenchée par les autorités.

Le ministère salvadorien de l'Environnement a annoncé que le séisme avait eu lieu hier à 21h51 heure locale (03h51 GMT mardi) près des côtes du département d'Usulutan, dans le sud du Salvador. La Protection civile salvadorienne fait état d'un mort. Selon la radio locale YSKL, le séisme a entraîné des coupures d'électricité dans les départements salvadoriens de San Miguel et d'Usulutan.

Au Nicaragua, voisin du Salvador, l'Institut nicaraguyen d'études géologiques (Ineter) a indiqué que l'épicentre du séisme se trouvait dans le golfe de Fonseca, qui se trouve entre le Nicaragua et le San Salvador, à une profondeur de 24 kilomètres. L'Institut américain de géophysique (USGS) a pour sa part situé la profondeur de l'épicentre à 70 kilomètres, et a lui aussi évalué la magnitude du séisme à 7,4. 

Le séisme a également été ressenti au Honduras et au Costa Rica.

Source © Le Figaro

Le mois dernier a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde depuis depuis 1880, a rappelé dimanche la NASA . 

L'année 2014 risque désormais, elle aussi, d'entrer dans le grand livre des records, en effet la température moyenne mondiale de Janvier à Septembre 2014 est désormais classée comme la troisième moyenne annuelle la plus chaude jamais enregistrée. 

Les projections de de la NOAA indiquent clairement que les chiffres de 2014 risque de l’entraîner vers le triste record de l'année la plus chaude enregistrée. 

Pour le deuxième mois d'affilé, les températures sur l'Antarctique occidental étaient comprises entre 4°C et 8,7 ° C . Une chaleur totalement anormale pour la saison.

© Nature Alerte


Trois personnes, deux à Saint-Barthélémy et une à Saint-Martin, sont portées disparues depuis lundi soir lors du passage du cyclone Gonzalo sur ces deux îles, a indiqué le préfet délégué auprès de ces deux collectivités d'outre-mer, Philippe Chopin.

Philippe Chopin, qui s'est exprimé par téléphone lundi soir dans le journal télévisé de Guadeloupe 1ère (France Télévisions), a indiqué que ces trois personnes étaient portées disparues lors de «circonstances maritimes», sans plus de précisions. Il a également précisé que les écoles des deux îles resteront fermées mardi dans le cadre d'un niveau d'alerte «gris» permettant l'évaluation des dégâts provoqués par Gonzalo et la réalisation des travaux les plus urgents.

Le confinement des populations à leurs domiciles et dans les abris anticycloniques ouverts dans les deux îles, les coupures d'électricité et les atteintes aux réseaux téléphoniques, filaire et cellulaire, en lien avec le passage de Gonzalo ne permettaient pas lundi soir d'envisager le contact depuis Pointe-à-Pitre avec des témoins sur place.

Les consignes de vigilance cyclonique violette, en vigueur à Saint-Barthélémy et Saint-Martin depuis l'après-midi de lundi, imposent de «rester à l'abri et de ne sortir sous aucun prétexte», interdisent de «circuler à pied ou en voiture sous peine de sanctions», et recommandent de «n'utiliser le téléphone qu'en cas d'absolue nécessité». L'atténuation des effets de l'ouragan est prévue durant la nuit (heure locale) de lundi à ce mardi.
Une baleine à bec de plus de trois mètres de long, cétacé largement méconnu des scientifiques car il passe son temps dans les grandes profondeurs, s'est échouée mardi sur une plage australienne.

Le spécimen a été découvert mort sur la plage de Redhead, à environ 150 km au nord de Sydney et les scientifiques veulent saisir l'occasion pour l'étudier.

"C'est triste mais en même temps intéressant car nous pouvons en apprendre tellement plus sur cet animal", a expliqué à l'AFP Ronny Ling, le président d'ORRCA, une association de protection et de recherche sur les animaux marins. "On ne sait pas grand chose sur elles". 

"Nous avons pris des mesures et effectué des prélèvements", a-t-il expliqué. La tête de la baleine sera envoyée au Musée australien de Sydney, spécialisé dans l'histoire naturelle et l'anthropologie, a ajouté M. Ling. 

La famille des baleines à bec comprend plusieurs espèces et des tests ADN devront déterminer à laquelle appartient l'animal retrouvé mardi, a-t-il encore expliqué. 

Les connaissances sur les baleines à bec sont limitées par le fait qu'elles évoluent à des profondeurs impressionnantes. Le peu de choses que savent les chercheurs proviennent de spécimens échoués. 

La revue scientifique américaine PLOS ONE a publié une étude récemment montrant qu'une baleine à bec de Cuvier avait plongé à 2.992 mètres de profondeur et qu'une autre était restée sous l'eau pendant 137,5 minutes, soit des chiffres record pour des mammifères marins. 

La spécialiste de biologie marine Elise Bailey a expliqué à la radio ABC qu'en 20 ans d'étude, elle n'avait jamais vu de baleine à bec. "C'est un animal océanique qui évolue normalement loin des côtes, à de grandes profondeurs", a-t-elle dit. "Elle était peut-être malade, peut-être âgée, peut-être a-t-elle subi un traumatisme", a-t-elle avancé au sujet des causes possibles de sa mort.

Source © Belga



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Après 7 ans de bataille juridique, le procès de la pollution de la Garonne s’est ouvert lundi 13 octobre après-midi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux.

La Société des docks des pétroles d’Ambès et son directeur sont poursuivis pour cette pollution qui s’est produite dans la nuit du 11 au 12 janvier 2007 au parc de stockage de la société.

Un bac contenant 13 575 mètres cubes de pétrole brut s'était fissuré et avait répandu dans le fleuve une nappe de pétrole de 14 km de long, souillant ainsi jusqu’à 10 km de berges sur la rive droite et 4 km sur la côte médocaine. Une importante nappe d’hydrocarbure qui avait touché la faune et la flore.

Cette fuite serait liée à une série d’erreurs.Y a-t-il eu imprudence, négligence ou manquements aux obligations de sécurité ? C’est tout l’enjeu de ce procès.

Source © France 3 région
Une pollution ponctuelle aux fibres d'amiante a été repérée la semaine dernière dans un sous-sol de la tour Montparnasse. Le local concerné a été isolé et des investigations sont en cours pour déterminer l'origine de ce dépassement du seuil d'empoussièrement.

Le seuil légal de 5 fibres par litre d'air a de nouveau été dépassé à la tour Montparnasse, dans la nuit du 7 au 8 octobre dernier. Un taux d'empoussièrement de 15 fibres/litre a été mesuré dans un local de service du 6e sous-sol de l'édifice. Une alerte a donc été déclenchée afin que ce local soit "immédiatement isolé" et que des procédures d'information soient mises en place auprès du personnel, des copropriétaires et des usagers. Les copropriétaires de la tour soulignent que de "nouvelles mesures réalisées dans la nuit du 9 au 10 octobre n'indiquent plus de dépassement de seuil", suggérant par là un retour à la normale.

L'origine de la pollution n'est pas encore connue, "les services techniques mènent des investigations afin de la déterminer", assure la copropriété. L'inspection du travail a également été dépêchée sur les lieux et la préfecture annonce qu'il n'y a pas lieu d'évacuer d'autres zones de la tour, l'épisode d'alerte étant maintenant passé. L'origine du pic d'empoussièrement pourrait notamment avoir été causé par le personnel de nettoyage qui aurait ramené des fibres d'amiante sur des vêtements de travail. Car le sixième sous-sol de la tour abrite les locaux utilisés par une trentaine d'employés de la société de nettoyage industriel Atalian. Outre ces salariés, directement concernés, d'autres personnels pourraient être exposés, notamment ceux travaillant dans un réfectoire de Vinci, situé au même niveau, ou des pompiers et agents de sécurité qui étaient amenés à transiter par la zone désormais confinée.

Un chantier de désamiantage à l'arrêt

Pour l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva), ce nouvel épisode serait la preuve que la tour "ne maîtrise pas la situation" du chantier de dépollution de l'édifice, construit au début des années 1970. Michel Parigot, le vice-président de l'association, explique à l'AFP : "Il y a tellement de choses qui se passent, des interventions ponctuelles qui engendrent des pollutions, que je ne vois pas comment ils peuvent contrôler la situation" dans un bâtiment "aussi complexe". L'Andeva regrette notamment que, pour des raisons économiques, le chantier de désamiantage ait été mené en site occupé pendant de nombreuses années. "La tour Montparnasse est un lieu symbolique (…) l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Au lieu de désamianter tout le bâtiment, les copropriétaires ont fait des calculs de boutiquiers et du bricolage, en procédant morceau par morceau. Dans ces conditions, il est difficile de protéger les salariés", a déploré Michel Parigot. Samedi 11 octobre, plusieurs centaines de personnes ont manifesté au pied de la tour pour demander une meilleur prise en charge des victimes de l'amiante.

A l'été 2013, plusieurs dépassements avaient entraîné l'arrêt des travaux en cours et la nomination d'un expert chargé d'enquêter sur ces pics de pollution. Ce dernier avait pointé l'organisation du chantier qui a donc été suspendu jusqu'à la mi-2015. Une information judiciaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" a été ouverte au parquet de Paris tandis qu'une vingtaine de salariés ou ex-salariés ayant travaillé dans l'édifice décrié ont engagé une action aux prud'hommes, mettant en avant un "préjudice d'anxiété".

Source © Batiactu
Une forte éruption phréatique s'est produite dans le lac du cratère du volcan Poas, le 14 Octobre 2014, l'explosion a projeté de la boue et de l'eau à plus de 200 m de hauteur. Selon les premières articles de presse, personne n'a été blessé, mais les zones touristiques ont été évacués d'urgence.

Depuis Mars 2006 le Poas est sporadiquement sujet à des eruptions phréatiques 

Néanmoins de puis le 27 Août dernier l'OVSICORI-UNA du Costa Rica a observé trois éruptions phréatiques consécutives survenues dans le lac du cratère.

Ces explosions ont généré des panaches de vapeurs allant jusqu'à 200 m au-dessus de la surface du lac. 

© Nature Alerte

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