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mercredi 22 octobre 2014
La NASA vient de publier une photo du nuage de brouillard dense qui pollue et recouvre une grande partie de la Chine du Nord. Il s’étend sur des milliers de kilomètres et s'y exposer longuement est devenu extrêmement dangereux. 

Cette photo montre l'étendue de la zone touchée qui est enveloppée dans un air exposée à des niveaux de pollution 20 fois plus élevé que ce que l'Organisation mondiale de la Santé définit comme "une limite de sécurité pour la santé humaine". 

Cette semaine Pékin a été même été contraint d'augmenter son niveau d'alerte au deuxième cran de son nouveau système de surveillance de qualité de l'air. 

Et la situation risque encore de s'aggraver plus dangereusement avec l'arrivée de l'automne et de l'hiver. En effet l'arrivée du froid piège les polluants lourds dans l'air qui reste près de la surface . 

En effet avec le froid la circulation verticale de l'air est ralentit et reste piégé près de la surface, ainsi la brume polluée s'accumule et continue de étendre au fil du temps.

Les concentrations des particules PM2.5 dans ce nuage de smog ont désormais atteint des sommets dévastateurs, rappelle la NASA. Ces particules minuscules sont facilement inhalées et se logent dans les poumons causant des problèmes respiratoires graves. 

Mashable rapporte que dans la province du Hebei en Chine, les niveaux de concentration de PM2.5 sont désormais à plus de 500 microgrammes par mètre cube. Pour rappel le niveau d'exposition maximal préconisé par l'OMS est de 25 microgrammes par mètre cube.

Le tout étant plus grand que la somme,  je vous laisse imaginer pour vous même les retombées sur l'ensemble du bio système de la région, et qui resteront comme il se doit,  à jamais sous la chape éternelle du silence de règle.

© Nature Alerte  



Le magazine 60 millions de consommateurs a analysé 52 produits destinés à la toilettes des bébés. Les résultats publiés dans son édition d'octobre sont affligeants. 

Lingettes, laits, eaux nettoyantes... Dans son édition du 23 octobre, le magazine 60 millions de consommateurs tire une nouvelle fois le signal d'alarme sur la composition de la majorité des produits d'hygiène destinés aux plus petits. "Propylparaben, phénoxyéthanol, méthylisothiazolinone : on trouve ces substances chimiques au nom imprononçable dans un grand nombre de cosmétiques. Or les scientifiques et les médecins mettent de plus en plus en garde contre les risques qu'elles présentent" note le magazine sur son site. 

6 lingettes sur 9 ne devraient pas être utilisées 

Après avoir analysé 52 produits, il montre notamment que la constitution des lingettes est loin d'être respectueuse de la santé des bébés. "Sur les neuf produits étudiés, nous estimons que six ne devraient pas être utilisés pour les bébés. Nos tests pointent notamment la présence de phénoxyéthanol dans quatre références alors que l'Agence nationale de sécurité du médicament déconseille son usage" poursuit le magazine. Et les grandes marques sont loin de montrer l'exemple. Un an et demi après les premières alertes de 60 millions de consommateurs, les lingettes Pampers et Mixa continuent d'utiliser le phénoxyéthanol. Quant aux Poupina, si elles ne contiennent pas ce composant, elles ont du propylparaben, un perturbateur endocrinien potentiel qui, à partir du 16 avril 2015, sera interdit dans les produits sans rinçage à appliquer sur le siège des enfants de moins de 3 ans. Elles ont aussi deux substances allergisantes (hydrolysat de protéines de blé, imidazolidinyl urée) et un composé irritant (propylene glycol). A l'opposé, les lingettes sensitives Cora sont les mieux notées du classement. 

7 laits nettoyants sur 10 sont déconseillés 

Les résultats de l'étude de 60 millions de consommateurs sont tout aussi mauvais pour les autres produits : sept laits nettoyants sur dix testés sont déconseillés, cinq crèmes hydratantes sur sept n'ont pas passé la barre des tests du mensuel tout comme trois gels lavants sur cinq. "Quant aux eaux nettoyantes, la Biolane Eau pure H2o, s'avère bourrée de composés allergisants et sensibilisants." 

Vous l'aurez compris, mieux vaut éviter tous ces produits trop allergisants et néfastes pour les bébés. Et préférer plutôt l'utilisation d'eau claire ou associée à un peu de savon pour la toilette, du liniment pour le change (leur formule est jugée "globalement acceptable" par le magazine) ou encore de l'huile d'amande douce en cas de peaux sèches.


Source © Médisite
Le gouvernement brésilien a annoncé mardi la création d'une nouvelle réserve nationale dans la forêt amazonienne.

La réserve d'Alto Maues couvre une superficie de 6.680 km2 dans une zone de jungle quasiment inviolée, où l'on ne compte aucune présence humaine connue, a précisé le ministère de l'Environnement.

Tout abattage d'arbre et tout projet de développement seront interdits dans le périmètre de la réserve, où vivent au moins 13 espèces de primates et plus de 600 espèces d'oiseaux.

La déforestation est repartie à la hausse l'an dernier en Amazonie brésilienne, pour la première année depuis 2008.

Le décret portant création de la réserve était attendu avec impatience par les organisations de défense de l'environnement.

"C'est essentiel pour protéger des espèces amazoniennes uniques, comme certaines variétés de primates", a déclaré Mauro Armelin, qui travaille pour l'organisation WWF. (Marcelo Teixeira; Eric Faye pour le service français)

Source © AFP

Un millier de personnes concernées ce week-end, un peu moins de 500 depuis hier. La situation s’améliore lentement, même si la cause de la pollution reste inconnue.

Depuis vendredi dernier, environ 1 000 habitants des communes de Nanton, Étrigny et Montceaux-Ragny avaient interdiction de consommer l’eau du robinet, en raison de la présence de bactéries d’origine fécale (escherichia coli et entérocoques*). Ce lundi en fin de journée, un arrêté municipal de Nanton indiquait que « les dernières analyses sont rassurantes et l’eau devient désormais consommable pour les hameaux de Servelle, Vincelles, Chalot, Le Bourg et Sully ». Mais cette autorisation ne s’applique pas au hameau de Corlay, sur les hauteurs de Nanton, ni aux communes d’Étrigny et Montceaux-Ragny où l’interdiction de boire l’eau du robinet ou de l’utiliser pour se laver les dents ou préparer les aliments non cuits reste en vigueur « jusqu’aux prochains résultats d’analyses ».

Hier, 480 personnes étaient donc toujours concernées par cette pollution, dont l’origine est toujours activement recherchée par le personnel du Syndicat intercommunal des eaux de la région de Sennecey-le-Grand, par les agents de l’Agence régionale de santé et des services de l’État. Au départ, il s’agirait d’un dysfonctionnement du système de chloration à Tallant. Mais le problème est semble-t-il plus compliqué. En effet, des chlorations supplémentaires ont été faites dès la semaine dernière, tandis que des purges ont été réalisées de façon à bien faire circuler le chlore dans le réseau.
L'ex-cyclone Gonzalo  (qui a touché les Antilles et les Bermudes) s'est tranformé en tempête tempérée. Associé à une dépression qui circule plus au nord, ce système a touché le Royaume-Uni.  Déjà aujourd'hui, on relève déjà des vitesses de vent de vent assez importantes :


  • 151 km/h à Bealach (Ecosse)
  • 130 km/h à Cairngorm (Ecosse)
  • 122 km/h à Great Dun Fell (Angleterre)
  • 115 km/h à Malin Head (Irlande)
  • 112 km/h à Aberdaron (Pays de Galles)
  • 108 km/h au Cap gris-Nez (France)
  • 104 km/h à Capel Curig (Pays de Galles)

Deux camions ont été renversés dans le Cambridgeshire, et que de nombreux ponts, comme le pont de Skye et le Forth Road Bridge ont été fermées

Une femme est morte à Londres, tuée par la chute d'un arbre. D'autres personnes ont été blessées dans différentes villes.

Quelques arbres ont été déraciné au Pays de Galles dans les secteurs de Pembrokeshire, Powys et de Anglesey. 110 vols ont été annulés à l'aéroport d'Heathrow. De même le trafic ferroviaire a été perturbé dans de nombreuses régions du pays. Plusieurs sections d'autoroute ont été interdites aux poids lourds.

En Belgique, les pompiers de la région de Namur et de Tournai ont reçu beaucoup d'appels pour des tuiles envolées, des branches cassées et des câbles électriques arrachés.Les pompiers de Mouscron, eux, sont intervenus sur les boulevards : le tunnel à l'entrée de la ville était inondé.A la sortie de l'autoroute A17, un arbre encombrait la voirie.

A Namur, les pompiers sont intervenus à une trentaine d'endroits de la région pour des branches et des arbres tombés sur les routes. Ils sont aussi sortis pour des toitures envolées et des câbles électriques arrachés dans les régions de Fosse-la-Ville, Gembloux, Andenne et Dinant.

En Brabant wallon, même type d'intervention : les pompiers de Wavre ont été appelés à Court-Saint-Etienne et à Walhain. Ceux de Braine-l'Alleud ont dû aussi ramasser des branches et des tuiles du côté de Braine et de Waterloo. 

En province de Liège, les dégâts étaient bien moindre que dans les autres régions du pays. Les pompiers de Verviers sont tout de même intervenus à une demi-douzaine de reprises, notamment pour tronçonner un arbre tombé à proximité de la bretelle d'autoroute d'Ensival. Les pompiers de Huy, quant à eux, ont été appelés pour un câble électrique tombé sur la voie publique à Ben-Ahin et une toiture envolée à Huy. Un arbre a également dû être tronçonné à Hamoir.

Un homme a été grièvement blessé mardi par la chute d'un arbre alors qu'il travaillait dans un bois, à Rodt, sur le territoire de la commune de Saint-Vith. En Flandre, un cycliste a été violemment heurté par une branche arrachée.

Les restes de l'ouragan Gonzalo, qui a sévi sur la Grande-Bretagne, ont frappé la Suisse mardi soir pendant plusieurs heures, entraînant des dégâts et des perturbations du trafic. Des vents soufflant jusqu'à 185 km/h ont été enregistrés au Mittelallalin, à Saas-Fee (VS).

D'autres sommets ont subi la colère d'Eole, notamment le Chasseral (BE), où des pointes ont été mesurées à 178 km/h, mais aussi le Crap Masegn (GR/174 km/h), le glacier des Diablerets (VD/135 km/h), la Dôle (VD/124 km/h) et le Moléson (FR/121 km/h), ont annoncé mercredi dans des communiqués MeteoNews et MeteoGroup.

En plaine, les rafales ont été moins fortes, mais ont tout de même atteint 135 km/h à Selzach (SO), 126 à Altdorf (UR), 113 à Cressier (NE), 111 à Evionnaz (VS) et Neuchâtel et 109 à Mathod (VD).

Le système perturbé va maintennat se dirigier vers les côtes de la Manche de la France et de la Belgiques où les vents pourront atteindre les 100 km/h sur le littoral. Par la suite, la dépression prendra la direction du Sud et générera des vents violents sur le Sud-Est de la France et la Corse.



Source : BBC, LA Chaine Météo
Les restes de l’ouragan Gonzalo, qui a sévi sur la Grande-Bretagne, ont frappé la Suisse mardi soir pendant plusieurs heures, entraînant des dégâts et des perturbations du trafic. Des vents soufflant jusqu’à 185 km/h ont été enregistrés au Mittelallalin, à Saas-Fee (VS).

D’autres sommets ont subi la colère d’Eole, notamment le Chasseral (BE), où des pointes ont été mesurées à 178 km/h, mais aussi le Crap Masegn (GR/174 km/h), le glacier des Diablerets (VD/135 km/h), la Dôle (VD/124 km/h) et le Moléson (FR/121 km/h), ont annoncé mercredi dans des communiqués MeteoNews et MeteoGroup.

En plaine, les rafales ont été moins fortes, mais ont tout de même atteint 135 km/h à Selzach (SO), 126 à Altdorf (UR), 113 à Cressier (NE), 111 à Evionnaz (VS) et Neuchâtel et 109 à Mathod (VD).
Abres sur les routes : 

L’autoroute A5 entre Yverdon-Ouest (VD) et Neuchâtel a dû être fermée en raison d’objets sur la chaussée, selon la police cantonale neuchâteloise, citée par Viasuisse dans un communiqué.

Dans l’Oberland zurichois, le trafic a également été perturbé par la tempête. Des arbres sont tombés sur des routes et la police a dû intervenir sur l’autoroute A52 à la suite de plusieurs accidents de la circulation. Les pompiers ont quant à eux dû mener 136 missions diverses, allant du sauvetage à la protection.

Dans le canton de St-Gall, les vents ont soufflé pendant plus de trois heures. Les pompiers sont intervenus 20 fois, principalement pour dégager les arbres renversés sur des chaussées ou des véhicules.
Chute des températures

Côté rail, la chute d’un arbre a causé une interruption sur la ligne Soleure-Moutier. La ligne Langenthal (BE)-Soleure a, elle aussi, été coupée entre Langenthal et Wiedlisbach (BE), en raison des intempéries.
La tempête a également annoncé un premier assaut de l’hiver sur la Suisse, avec des températures en chute d’une quinzaine de degrés. Le mercure peinera ainsi à dépasser les 10 degrés mercredi en plaine. Des chutes de neige vont également blanchir le sol au-dessus de 1000 mètres d’altitude. Il pourrait tomber jusqu’à 30 centimètres localement.

Source © Le Matin
mardi 21 octobre 2014
Plus de 80% des 600 000 tonnes de nitrates déversés chaque année sur les sols, charriés par les rivières et les fleuves se retrouvent ensuite dans les eaux côtières françaises, dont les activités mytilicoles et conchylicoles sont fortement impactées par ces apports d’intrants. Avec la mise en œuvre de la Directive Eaux marines, cet impact direct des externalités négatives du modèle agricole productiviste, jusqu’ici largement laissé dans l’ombre, devra recevoir des réponses, comme en atteste la crise ayant affecté les producteurs de moules vendéennes au printemps dernier.

Quarante mytiliculteurs vendéens de la baie de L’Aiguillon, estimant que le climat n’était pas seul responsable de la mortalité catastrophique des moules, se réunissaient ainsi dans le calme, au début du mois d’avril dernier, à Luçon, devant l’établissement public de l’eau du Marais poitevin (EPMP) réuni en conseil d’administration annuel.

« Nous voulons sensibiliser et alerter sur les conséquences d’une mauvaise gestion de l’eau et du marais, indiquait Benoît Duriveau, vice-président du comité régional de la conchyliculture (CRC) Poitou Charentes et président des mytiliculteurs du pertuis Breton.

Actuellement, 10 000 tonnes de moules, soit près de 100 % du cheptel, sont mortes en un mois, pour des raisons climatiques. Les cultures marines, c’est 3000 emplois directs en Charente-Maritime et Vendée, 300 emplois et 15 millions d’euros de chiffre d’affaires rien que pour la baie de l’Aiguillon. Le pertuis Breton a été le plus atteint alors que le pertuis d’Antioche est moins touché, pourquoi ? ».

Yannick Marionneau, vice président de la CRC Pays de la Loire, ajoutait : « Certes les moules sont en période de reproduction donc plus sensibles, mais on pense qu’en plus des raisons climatiques, il y a d’autres raisons. Qu’y a-t-il dans l’eau douce qui s’est écoulée du marais ? La dernière mortalité de cette ampleur remonte aux années 1960, et elle était due à un parasite. On attend les résultats des analyses ».

L’EPMP mettait en place fin avril un groupe de travail sur la baie de L’Aiguillon : « C’est dommage qu’on ait perdu autant de temps », estimaient les mytiliculteurs.

Présent auprès des mytiliculteurs Bruno Retailleau sénateur (UMP) de Vendée, avait alerté de cette crise Alain Cadec, vice-président de la commission pêche du Parlement européen. « Il m’a averti qu’il avait obtenu que le Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche soit très rapidement mobilisé dans le cadre d’un accord actuellement discuté entre la France et la commission européenne », expliquait le président du conseil général.

Ce fonds devait permettre d’indemniser les producteurs touchés, de soutenir des plans d’action pour reconstituer les stocks et entretenir les bassins versants, et d’investir dans la modernisation des exploitations. « Ce plan devrait être mis en place dans les tous prochains mois, mais les opérations déjà engagées pour affronter cette crise devraient être rétroactivement éligibles ».

Deux mois plus tard les mytiliculteurs n’avaient plus rien à vendre. Alors Secrétaire d’État à la Mer, Frédéric Cuvillier promettait son soutien. Région et Vendée aussi.

Soixante-dix exploitations en Charente-Maritime et Vendée (300 salariés), étaient victimes d’une importante et soudaine mortalité des moules. La perte du chiffre d’affaires était évaluée à vingt millions d’euros.

« Nous n’aurons pas de production cette année », alertait, dès avril, la section conchylicole de L’Aiguillon-sur-Mer. Pour autant, les mytiliculteurs devaient continuer à investir pour préparer la saison 2015. Autrement dit, sans coup de main, certaines entreprises n’y résisteraient pas.

Frédéric Cuvillier, Secrétaire d’État aux Transports, à la Mer et à la Pêche, recevait une délégation de professionnels et d’élus ligériens et charentais. « Nous n’avons jamais connu une situation d’une telle ampleur », constatait le ministre. « Il faut épauler les entreprises pour qu’elles franchissent cette mauvaise passe, qui semble ponctuelle. »

La surmortalité, qui touche 100 % de la production, serait due aux mauvaises conditions climatiques de l’hiver (tempêtes successives et apports d’eau douce importants).

Plusieurs leviers allaient être actionnés : report ou exonération de cotisations sociales, mobilisation du plan calamités agricoles, exonérations domaniales…

Frédéric Cuvillier s’engageait aussi à étudier la mise en place d’un fonds de garantie mobilisable dans le cadre du Feamp (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche). Le Conseil régional des Pays de la Loire, votait pour sa part « la mise en place de prêts à taux zéro pouvant aller jusqu’à 125 000 €. La Région engageait une enveloppe de 1,35 million d’euros à destination de douze entreprises de L’Aiguillon ».

Un coup de pouce pour attendre les avances de trésorerie des banques et des aides nationales.

La Vendée se mobilisait aussi. Le Département allait « prendre à sa charge les analyses d’eau de la Baie de l’Aiguillon, de même que le traitement des déchets mytilicoles et des redevances domaniales portuaires ». Un plan d’aide aux investissements productifs devait aussi être voté lors de la prochaine session du conseil général.

« Le côté positif, c’est d’avoir fait prendre conscience, à tous les politiques concernés, de l’ampleur des dégâts », commentait Gérald Viaud, président du Comité national de la Conchyliculture. « L’important, c’est que ce dispositif soit rapidement mis en place. »

Président du comité ligérien de la conchyliculture, Jacques Sourbier, craignait toutefois, « que l’enveloppe ne soit un peu trop courte pour accompagner les professionnels jusqu’à l’été 2015. »

Source © Marc Laime / eaux glacées

Une étude publiée lundi par le WWF montre que près de 90% des cours d'eau alpins ne sont plus à l'état naturel. La Suisse est particulièrement pointée.

Une étude commandée par l'ONG de défense de la nature, le WWF, dresse lundi un bilan de l'état de cours d'eau alpins en France, en Allemagne, en Autriche, en Italie et en Suisse. 

Les résultats de l'Université d'agriculture à Vienne montrent qu'au cours de ces 150 dernières années, 89% d'entre eux ont été corrigés, aménagés ou perturbés dans leur fonction écologique.

Faune et flore menacées

La Suisse fait figure de mauvaise élève, en comparaison européenne: aucun autre pays n'utilise ses cours d’eau de manière aussi intensive, alerte le WWF. La Suisse compte, par exemple, quelque 1500 centrales hydrauliques et 150'000 seuils artificiels qui modifient la dynamique fluviale.

Cela influence aussi la faune et la flore aquatique, poursuit l'ONG. "Des cours d’eau, des ruisseaux, des zones humides et des rives intactes nous offrent de l'eau propre et assurent une protection indispensable contre les crues", estime Christopher Bonzi, responsable du programme Eau au WWF Suisse.

Source Arc info
Les chercheurs ont constaté un taux de mortalité dramatique chez les phoques en Suède et au Danemark. Selon l'Institut National Vétérinaire de Uppsala, plus de 390 phoques ont péri en 2014. 

Ces chiffres sont à peu près 10 fois plus élevés que ceux de l’année précédente. La plupart des animaux morts ont été retrouvés sur la côte Ouest de la Suède et sur les îles danoises de Fanø et d'Anholt.

La raison de cette mortalité reste encore mystérieuse. Les scientifiques suédois ont constaté que deux phoques ont été infectés par une forme inconnue de la grippe aviaire, qu’ils n’ont néanmoins pas encore pu déterminer.

Konstantine Sokolov, chef de recherches sur les zones côtières de l'Institut de recherche polaire de pêche et d'océanographie, dit qu’on a observé une situation semblable en 1988, lors d’une épidémie de PDV (Polydnavirus) en Europe occidentale.

«J’espère qu’on ne se confrontera pas à cette infection encore une fois. Ce serait terrible, parce que presque la moité de la population européenne des phoques avait alors disparu. Heureusement, les résultats des recherches actuelles n’indiquent pas de rapport entre cette épidémie et la catastrophe de 1988, mais il est trop tôt pour en tirer des conclusions ».

Selon Konstantine Sokolov, les chercheurs n’ont pas eu tout de suite accès à la plupart des cadavres, ce qui pose un problème essentiel. Ils ne peuvent pas diagnostiquer des virus :

« Il est à l’heure actuelle nécessaire de trouver des corps de phoques morts récemment. Ça sera plus facile de découvrir la raison de leur mort et les résultats des recherches seront alors plus précis ».

Le chercheur est persuadé que ses collègues suédois vont réussir à trouver et à éliminer la cause de l’épidémie. Dans une interview à La Voix de la Russie, il a aussi mentionné une vaste épidémie qui, en 2002, avait emporté plusieurs milliers de phoques. Aujourd’hui, le nombre d’animaux ayant péris en Suède et au Danemark est alarmant, mais on ne peut pas encore dire que c’est une véritable épidémie.

Situation en Russie

A l’heure actuelle, la population des phoques en Russie est également en danger. Les scientifiques ont enregistré en mer Blanche une extinction des phoques du Groenland, inclus dans la Liste rouge.

Le nombre de ces animaux rares a diminué de 300 000, et il n’en reste dorénavant plus qu’un million dans le monde. Pourtant, les scientifiques croient que c’est plutôt le changement climatique qui est la raison de ce taux de mortalité élevé. Konstantine Sokolov explique que c’est le réchauffement global qui provoque l’extinction des phoques :

« A cause du réchauffement, les îlots de glace, nécessaires pour que les phoques se reposent pendant la chasse, fondent. De plus, les mouvements de la lisière de glace les empêchent de circuler. Tout cela a un effet négatif sur la population des phoques du Groenland, qui sont des animaux très sensibles.

Mais moi, je suis un optimiste, donc j’espère que nous allons réussir à préserver les espèces rares de pinnipèdes. Mais la situation actuelle laisse à désirer»conclut Sokolov.

Source © La voix de la russie
Plusieurs records de chaleur sont tombés durant le weekend des 18-19 octobre, a indiqué lundi MeteoNews dans un communiqué.

L'ensemble de l'Hexagone a été touché par ce phénomène, que ce soit à Calais (avec une température minimale de 17,5°C, anciennement 16,1°C) ou à Biscarosse (température maximale de 30,9°C, anciennement 30,4°C).

Ces records étonnent par leur arrivée tardive dans le mois. En effet, ceux établis à Calais et Biscarosse dataient respectivement du 05/10/2011 et du 03/10/1983.

Le maximum a été établi à Dax avec 31,5°C, qui efface le record fixé l'an dernier à 30,1°C.

Des conditions plus automnales, avec des pluies et des vents forts, sont attendues dès mardi sur la France.
lundi 20 octobre 2014
Le propriétaire du pipeline, Sunoco Logistics, estime qu'approximativement 650 000 litres de pétrole brut se sont déversé dans le Tete Bayou en Louisiane. 

Les opérateurs de contrôle de la ligne ont constaté une baisse importante de la pression dans le pipelie vers 8 heures lundi matin.  La ligne, qui s'étend sur environ 1500 km de Longview, au Texas, aux grandes raffineries de pétrole dans l'Ohio et le Michigan, a été coupé dans les 20 minutes qui ont suivi, rapporte le porte-parole Sunoco Jeff Shields. 

Tout a été entrepris pour éviter que le pétrole ne se déverse et ne pénètre dans le lac Caddo qui se situe juste à proximité de la fuite.

250 personnes sont actuellment sur les lieux pour nettoyer les dégats, elles doivent porter des vêtements ignifuges, des casques, des lunettes de protection et pour chacun d'entre eux un appareil respiratoire. 

L'odeur âcre du pétrole remplit l'air et impose des lectures fréquentes des niveaux de pollution de l'air pour s'assurer que les contaminants organiques volatils, ou COV, ne dépassent les niveaux dangereux et deviennent un risque pour la santé du personnel de nettoyage actuellement sur place. 

Deux barrages de confinement ont été placés à l'embouchure du lac Caddo par mesure de précaution. La fuite s'est déjà avéré mortele pour environ 66 animaux sauvage.

Le nettoyage complet de la zone risque de prendre des mois. 

Un déversement sur le même pipeline en Mars dernier à Cincinnati en est toujours en phase d'assainissement. 

© Nature Alerte

Jeudi dernier, la rupture d'un barrage de rétention dans une mine d'or et d'argent dans la région de Sinaloa dans le nord du Mexique , a provoqué la fuite d'environ 11 000 tonnes de matières toxiques dans la rivière Baluarte prés de la ville de Concordia. 

Les autorités ont pris des mesures d'urgence pour prévenir la contamination des eaux souterraines qui pourraient affecter les habitants de la région. 

Le procureur fédéral de la protection de l'environnement (Profepa), a déclaré que la fuite des matériaux toxiques a eu lieu jeudi matin en raison d'un "effondrement" d'un bassin de rentention de la mine. La composition des matériaux toxiques n'a pas encore été divulguée. 

Dans un communiqué, l'agence a expliqué que la fuite a jusqu'ici parcouru une distance d'environ 1 km, et qu'elle est située juste au nord de la capitale du Sinaloa Culiacan.  

Déjà le 8 Août dernier, environ 40 mille mètres cubes d'acide sulfurique s'étaient déversé depuis la mine de Cananea, dans l'État de Sonora. La pollution qui s'en suivit affecta l'approvisionnement en eau potable de plus de 22.000 personnes. Ce déversement avait été décrié comme étant "la pire catastrophe minière" du pays. 

© Nature Alerte
Un million et demi d’animaux meurent par an, victimes des déchets plastiques abandonnés dans les océans. Et le problème risque de s’aggraver, affirme Laurence Maurice, une des responsables de l’Institut français de recherche pour le développement (IRD), dans un entretien à l’AFP.

Oiseaux, poissons, baleines, tortues... «Chaque année, les plastiques tuent 1,5 million d’animaux», affirme cette directrice de recherches, rencontrée lors de la «Semaine française de l’Eau», un forum organisé cette semaine à Quito en Equateur.

Les études récentes de l’IRD, présentées lors de cette rencontre scientifique, alertent face à un danger baptisé «le septième continent». Il s’agit d'«îles» constituées de déchets dérivant sur les océans Pacifique, Atlantique et Indien.

«Dans le Pacifique Nord, 30% des poissons ont ingéré du plastique durant leur cycle de vie», signale Laurence Maurice.

Cet océan abrite la principale «île» de déchets recensée jusqu’ici. C’est en 1997 qu’elle fut repérée pour la première fois entre les côtes de Californie et de Hawaï. Sa taille a depuis triplé pour atteindre aujourd’hui quelque 3,5 millions de kilomètres carrés, soit sept fois la France.

Elle croît annuellement de «80.000 km2», selon la chercheuse de l’IRD, spécialiste en hydrochimie.

En 2011, la Société pour la conservation des baleines et des dauphins avait déjà lancé l’alerte en expliquant que les déchets plastiques constituaient une menace létale pour ces animaux «à la fois par ingestion et par enchevêtrement».

Dès 2012, la prestigieuse revue Biology Letters qualifiait de «soupe mortelle» ces plaques composées de résidus de plastique, retrouvés parfois jusqu’à 1.500 mètres de profondeur.

Entraînées par les courants marins, ces «îles» se retrouvent bloquées dans des tourbillons océaniques, sans possibilité de biodégradation.

Ainsi, une bouteille «ne va pas se dégrader car l’action des bactéries et des champignons n’attaque pas le plastique», rappelle l’experte de l’IRD, précisant que 80% du plastique composant ces déchets est du polyéthylène, un polymère simple et bon marché réputé pour être extrêmement résistant.

Lors de sa conférence à Quito, Laurence Maurice a expliqué que les espèces marines confondaient les résidus plastiques avec des aliments. Des aliments empoisonnés puisque leur ingestion peut s’avérer fatale.

«Dans un cachalot, on a retrouvé des éléments de serre pour la culture des tomates, qui avaient été détruits lors d’une tempête et se sont retrouvés dans la mer», raconte-t-elle. Du corps du cétacé ont été extraits pas moins de 20 kilogrammes de plastique.

Les oiseaux marins constituent aussi des victimes de ce phénomène, à l’image des albatros qui scrutent la surface des eaux à la recherche de nourriture pour l’apporter à leurs bébés.

«Un jeune albatros a été découvert mort, l’estomac rempli de plastiques car ses parents avaient confondu des couvercles de bouteilles avec des aliments», explique encore la chercheuse française.

Source © AFP

D'après de récentes données satellitaires, on compte pour les mois d'août et septembre 2014 une augmentation de 190% de la déforestation par rapport à l'année dernière, les bûcherons et agriculteurs tirant parti des failles de la réglementation supposée garantir la protection de la plus grande forêt du monde.

Les chiffres publiés par Imazon, un organisme de recherche brésilien à but non lucratif, montrent que 402 kilomètres carrés - plus de six fois la superficie de l'île de Manhattan - a disparu sur le seul mois de septembre. Naturellement, le gouvernement brésilien a reporté la publication des chiffres officiels jusqu'après l'élection présidentielle de dimanche prochain, mais ceux-ci devraient en effet confirmer une reprise qui a commencé l'année dernière avec une augmentation de 29% de la déforestation après huit ans de ralentissement.

Parmi les raisons qui expliquent cet échec, on note surtout un revirement de la part du gouvernement brésilien qui a modifié ses priorités. Sous l'ère Rousseff, le Brésil a en effet mis de côté ses engagements environnementaux au profit d'alliances plus prospères (financièrement parlant) avec de puissants groupes agroalimentaires. La réglementation en matière de protection forestière a notamment été modifiée afin de favoriser la construction de barrages en Amazonie.

Certes, le ministère de l'Environnement a tenté d'accélérer la traque aux contrevenants, mais les agriculteurs et autres exploitants forestiers optent désormais pour des déforestations de zones de moins de 25 hectares difficilement détectables par satellite. 

Malgré l'aggravation de la situation en Amazonie et la sécheresse la plus grave jamais connue à São Paulo, les questions environnementales n'ont quasiment pas été abordées lors des débats entre les deux candidats à la présidentielle. Alarmés par cette tendance de dégradation de l'environnement et de la complaisance politique, Imazon, l'Institut de recherche environnementale de l'Amazonie et les Amis de la Terre se sont réunis pour pousser le prochain gouvernement à faire de la diversité et de la durabilité des priorités officielles.

"Il est temps de réaliser que les choix actuels en Amazonie ne favorisent pas le développement et augmente la déforestation. Il faut concevoir et mettre en oeuvre une politique de développement régional fondée sur la diversité du territoire", a déclaré Roberto Smeraldi, directeur des Amis de la Terre.

Source © AFP
Une mystérieuse créature a été pêchée du côté de l'île de Pulau Ubin à Singapour. Le pêcheur de 53 ans a cru d'abord qu'il s'agissait d'algues. "Mais quand j'ai mis ma pêche sur le bateau, ça a commencé à se déplacer comme un alien."

Choqué, il s'est confié à une radio local: "J'étais sidéré. J'ai déjà sorti beaucoup de choses étranges de l'océan mais je n'ai jamais rien vu de tel. Tous ces bras qui s'agitaient..."

La créature ressemble à une étoile de mer mutante. "Ca ne me surprendrait pas avec toute la pollution de l'eau", estime le pêcheur. Une vidéo la montre en pleine activité. La créature a été identifiée. Il s'agirait de ce qu'on appelle en anglais un "basket star", qui appartient aux Echinordermes. Ceux-ci sont des invertébrés marins qui possèdent plusieurs bras disposés de manière symétrique autour d'un disque central. C'est un parent éloigné de l'étoile de mer.
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Rassurez-vous, ce n'est pas un alien, ni un kraken des profondeurs comme précédemment annoncé. Selon Discovery News, il ne s'agit pas d'une nouvelle espèce, mais d'un "panier d'étoiles" (basket star), dont le petit nom scientifique est euryalina, un parent de la plus classique étoile de mer. Le site précise que le pêcheur a ensuite remis à l'eau cette sorte d'étoile de mer peu ragoutante.

Ces créatures invertébrées sont capables d'atteindre près d'un mètre de long. N'ayez pas peur d'en croiser lors d'une baignade: les euryalinas vivent en général dans les eaux profondes. De toutes façons, elles ne mangent que du plancton.

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