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mardi 25 novembre 2014
Bien connus lorsqu'ils nous tirent la langue dans nos livres d'images, tout comme Einstein d'ailleurs (et tout le monde sait qu'il ne suffit pas d'avoir la langue longue), faut il encore que cette étonnante autre capacité , celle du camouflage qu'ont les caméléons,  pour que se réveillent nos propres et tristes aptitudes à fiche le camp, lorsque notre si pathétique et si estimée con-science s'abaisse jusqu'au tragique, tiens, ici même dans la nouvelle mise à jour de l'UICN , et que des spécialistes en éclairent les bas fonds ?

Eh oui, la Liste Rouge de l'UICN ( Union internationale pour la conservation de la nature ) estime que ce groupe unique de lézards est confronté à une crise qui pourrait les envoyer "ad padres" pour l'éternité. Des dizaines, sinon plus, d’espèces de caméléons sont désormais menacées de disparition, comme c'est étonnant me direz vous, avec ces jolis temps, tout en dentelles, et qui courent, qui courent...

Et bien que puis je vous dire mes PAUVRES ENFANTS... Y A PLUS DE SAISONS !!!... 

Tiens, écoute. Une nouvelle étude dirigée par le Groupe des spécialistes du Caméléon le SSC (ou CSG), estime pour sa part que plus d'un tiers des espèces de caméléons dans le monde sont désormais menacées d'extinction. 

Dans cette étude les chercheurs ont évalué la quasi-totalité des espèces de caméléons: 184 sur 200 pour être précis, soit 92 pour cent des espèces de caméléon connues: Parmi celles-ci, neuf espèces sont répertoriées en danger critique d'extinction, 37 en voie de disparition, et 20 sont classées dans la catégorie Vulnérable, faisant un total de 66 espèces de caméléons en danger de disparition. 

Mais si en plus de la catégorie menacée on prend en compte les risques potentiels qui pésent sur les 35 autres espèces de caméléons planqués ici où là à travers le monde, le pourcentage pulvérise alors les records pour s'afficher vers 55 pour cent de la totalité des espéces de Caméléons en danger sur notre planète.

Non seulement les chiffres sont vraiment sombres, mais ils sont les plus sombres de toute la famille des reptiles: 36 pour cent des caméléons sont actuellement menacés d'extinction, et ces chiffres sont extraits de la grande famille des reptiles de l'UICN, qui dans son classement parvient à en minimiser l'impact de disparition en ne l'affichant que d'un pauvre 19 pour cent dans ses jolis classeurs en les noyant ainsi parmi les reptiles.

Bref je vous laisse jongler avec la guerre des chiffres

Christopher V. Anderson de l'Université Brown et membre imminent de la CSG, nous rappelle lui, que les caméléons sont beaucoup plus menacés que les reptiles en général, parce que de nombreuses espèces de caméléons sont répertoriées dans "un éventail géographique dit restreint", ce qui signifie que la plupart des espèces de caméléons sont endémiques, on ne les retrouve donc que dans de petites zones géographiques à travers le monde, souvent dans un habitat particulier, voir sur une seule montagne.

Il ajoute que «lorsque les espèces sont répertoriées ainsi dans la gamme dite restreinte, leurs risques d'extinction est renforcés par une multitudes d'autres graves menaces potentielles.Beaucoup de ces habitats isolés sont en effet sous la pression anthropique et devenue incontrôlable des activités humaines.

Pas surprenant alors, me direz vous, que la plus grande menace qui pèse sur la famille des caméléons aujourd'hui est la dégradation constantes de leurs habitats . Cette dégradation est due essentiellement à l'agriculture et à l'exploitation des ressources biologiques de la planète, telles que la récolte du bois, le changement climatique et la collecte illégale et non durable pour le commerce internationale des animaux.

Mais bien plus grave , il faut rappeler, que près de la moitié de toutes les espèces de caméléons est endémique à un seul pays: Madagascar. Cette immense île à l'incroyablement chance d'abriter environs 85 espèces de caméléons, que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. 

Et les caméléons de Madagascar sont remarquables, ils comprennent d'ailleurs dans leurs familles le plus petit et l'un des plus rares d'entre eux: le caméléon micro feuilles (Brookesia micra), qui est répertorié comme Quasi menacé. 

Mais, et c'est là que tout s'éclaire,  Madagascar fait face à très grande échelle à la perte de sa forêt en raison du fumeux et devenu fameux "slash-and-burn" de l' agriculture productiviste et joueuse de poker. Connue localement sous le triste nom de «tavy», l'exploitation forestière illégale et les feux agricoles ont mis en danger beaucoup d'espèces uniques de l'île, y compris bien évidemment les lémuriens.

Actuellement, environ 29 pour cent de l'ile de Madagascar est couverte de forêts selon la "Global Forest Watch", mais ce qu'on ne dit pas, c'est que moins d'un quart de cette estimation en est recouvert de sa forêt primaire... Slash boum, et huile de coco,  flûte et paf...

Étant donné que la plus grande menace pour les caméléons reste la dégradation de son habitat PRIMAIRE, et c'est primaire a comprendre ça non, l'action de conservation des forets primaires semblent donc  nécessaire pour assurer leur survie à long terme...Bon jusqu'ici notre géniale con-science ne s’abaisse plus, du moins dans l'immédiatement cognitif, c'est à dire à l'intérieur même de ses propres limites fixées, et je me dois d' ajouter pour y maintenir sa totale illusion...enfin, poursuivons...

...Mais bien que de nombreuses espèces existent déjà dans les zones protégées à Madagascar, ces réserves situées généralement dans des parcs où ils sont contenus, sont souvent encore soumis à la dégradation des activités humaines, et pas que... là il s'agit bien d'accepter comme totalement illusoire cette inclinaison de la con-science humaine, lorsqu'elle est est prise ainsi dans le phénomène  dit des groupes d'intérêts , et qu'elle tente un tant soit peu d' emmagasiner un grand nombre de données simultanément, et que lorsque que si subtilement et trop souvent elle les désigne alors comme devenues  trop encombrantes et "hors de propos"pour l’intérêt du groupe , qui, lui, a toujours cette manière trés snob de s'illustrer dans une puante différenciation hautaine de principe, comme nous l'enseigne chaque jour dans nos livres, nos journaux et nos JT l'histoire humaine ... 

Mais prenons donc un autre exemple pour clarifier et expliquer mieux la situation :

L'ile de Malawi en est réduit à deux fragments de forêt dites de protection pour tenter de sauver d'urgence le caméléon pygmée de Chapman dans son ile, ce qui équivaut à seulement 0,6 kilomètres carrés au total de ses forets primaires.... Hummm...par démonstration il semble désormais inéluctable que l'artifice reste donc le meilleur composant pour que cette dite con-science de la logique des intérêts en groupes produise enfin le ridicule risible tant recherché...alors rions...

Bref à Caméléon, camés (risée ... mais riez c'est un ordre venu des cieux... ) les "on et demi"...phrase bateau un tant soit peu et prise dans une sorte de symbolique quelconque voir abstraite j'en conviens, pour  en réduire le message dans sa plus simple forme et volontairement choisie ici

Alors RIEZ, RIONS, petit patapon.... vous dis je puisque le groupe vous l'ordonne, car  ..."qui rira bien rira le dernier" comme le dit si bien le PRO-VERBE que vous avez appris par "cœur" dans nos biens ...bonnes ... vieilles ... et belles écoles... n'est ce pas ...LES ENFANTS ?... 

© Nature Alerte

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Les girafes sont en train de disparaître rapidement. 

Il y a quinze ans environ 140 000 girafes (Giraffa camelopardalis) parcouraient les plaines et les forêts de l'Afrique. Aujourd'hui, ce nombre a chuté de plus de 40 pour cent, selon la Fondation pour la conservation des Girafes (GCF), et ceci se fait malheureusement dans le plus grand silence scientifique et médiatique et qu'il nous faut aujourd'hui le constater. 

Comme pour de nombreuses espèces, les causes de ce déclin sont la perte ou la fragmentation de leurs habitats, la chasse excessive et le braconnage, or rien n'est  aujourd'hui entreprit pour sensibiliser l'attention du public. 

"Pour comparaison, les sonnettes d'alarme à propos de l'extinction imminente de l'éléphant d'Afrique, même si elles ne doivent en rien être minimisées, sont légion: On estime la population éléphant à 450 000 individus et seulement de 80 000 pour les girafes", rappelle Kathleen Garrigan, responsable de la communication de la Fondation de la faune africaine.

Même les scientifiques n'ont pas beaucoup accordé d'attention aux girafes, seul un petit nombre d'entre eux s'y intéressent, et ce seulement, depuis ces cinq dernières années. 

«Nous commençons seulement à mieux les appréhender, mais ce que nous en savons en matière d'écologie est encore loin des données cumulées sur les autres espèces», explique David O'Connor, coordonnateur de la recherche de l'Institut du zoo de San Diego 

En effet, une recherche sur Google Scholar a trouvé moins de 70 articles scientifiques sur les girafes publiées depuis une décennie, comparativement il y en a 160 sur les éléphants d'Afrique .

Bien que plusieurs organisations se soient profondément engagées dans la protection des girafes, les efforts de conservation, dans leurs ensembles, ont pris un grave retard. 

Jusqu'ici il n'y a jamais eu de scientifique employé à temps plein à leur protection explique Julian Fennessy. Je m'y attelle seul désormais depuis septembre 2014.

" Les girafes sont en grave péril ", Ils faut désormais tout tenter pour obtenir l'attention qu'elles méritent. 

Pourtant dés que des écologistes leur prêtent une attention particulière, les résultats sont immédiatement observables. 

Par exemple, la population de la girafe d' Afrique de l'Ouest (la Gc peralta), qui ne vit que dans le Niger, a rebondi de 50 individus au milieu des années 1990 à plus de 400 aujourd'hui. 

"C'est  grâce à l'engagement commun du gouvernement du Niger et de la population du pays que les mesures de protection sont devenues efficaces. En effet vous pouvez tenter de mettre en place des politiques de protection, mais si vous n'obtenez pas un soutien solide des gouvernements et le soutien du peuple dans son ensemble, rien ne peut fonctionner."

Le statut de protection de la girafe au Niger a fait une différence non seulement dans la croissance de sa population, mais aussi dans son comportement, il est désormais  possible de les approcher à pied à prés de 10 ou 15 mètres, ici l'homme n'est plus un prédateur pour elles, ce qui est simplement remarquable», rappelle Fennessy. 

Ce n'est vraiment pas le cas dans d'autres pays tels que la Tanzanie où la chasse à la girafe demeure répandue, là bas elles s'échappent rien qu'à la perception de l'odeur de l'homme" 

Les prochaines années seront cruciales pour les girafes. Plusieurs sous-espèces risquent d'entrer dans la liste des animaux en voie de disparition totale de l'UICN .

Il est grand temps de s'en préoccuper, il y a urgence de mettre la pression sur les politiques de tous les pays... alors d'un simple clic commençons par le faire savoir en partageant tous ensemble et en nombre cet article sur nos réseaux sociaux....

© Nature Alerte




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Fan du dessin animé signé Pixar, Le monde de Nemo? Vous reconnaîtrez alors peut-être ce poisson cauchemardesque… 

L’institut de recherche de l’aquarium de la baie de Monterey (Californie) affirme avoir enregistré, pour la première fois, une baudroie femelle des abysses. Ce poisson d’eau profonde est également appelé «dragon des abysses» ou melanocetidae.

Le poisson femelle revêt un aspect terrifiant, avec une machoire garnie de dents rétractables et un organe lumineux sur la tête, rappelle CNN. Et si vous avez vu Le monde de Nemo, vous reconnaîtrez peut-être le poisson qui menace Nemo et Dory durant leurs aventures…

L’institut de recherche a enregistré des images de cette baudroie des abysses grâce à son robot Doc Ricketts, lors d’un exercice de routine à 580 mètres de profondeur. Ces images constituent une grande première pour l’étude de ces poissons si particuliers

Source © 20 Minutes






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La part de responsabilité de la pollution environnementale dans l’épidémie de maladies chroniques comme le cancer ou le diabète est reconnue. Mais aujourd’hui, l’alerte porte sur l’apparition de maladies neurologiques ou immunitaires causées par l’exposition aux polluants tels que produits toxiques, champs électromagnétiques, etc. 

Ces "maladies environnementales émergentes" touchent 5 % de la population, selon le Réseau environnement santé. Avec des conséquences sur la santé très invalidantes, tandis que les instances de santé publique semblent les négliger.

Fibromyalgie, électrohypersensibilité (EHS), syndrome de fatigue chronique, hypersensibilité chimique multiple (MCS), myofasciite à macrophage sont quelques noms des maladies environnementales émergentes. Elles toucheraient environ 5% de la population. Une proportion qui devrait croître, selon le Réseau environnement santé qui a organisé un colloque sur le sujet le 16 octobre dernier à l’Assemblée nationale.

Des maladies encore très peu documentées

Pourquoi les maladies environnementales sont-elles largement négligées par les instances de santé publique? Même l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), l’agence la plus en pointe sur les questions de santé environnementale, est "désemparée" face à l’étude de ces maladies encore très peu documentées, selon Jean-Nicolas Ormsby, un responsable de la Direction de l’évaluation des risques de l’Anses. "L’épidémiologie en France sur ces maladies est défaillante", confirme Jérôme Authier, responsable du Centre de références des maladies neuromusculaires de l’Hôpital Henri Mondor de Créteil.

Le travail acharné des associations de malades permet progressivement aux maladies environnementales émergentes de sortir de l’ombre. Face à l’absence de prise en charge des malades, plusieurs associations se sont constituées pour les accompagner, comme le collectif des électrosensibles ou SOS MCS (association de malades atteints d’hypersensibilité chimique multiple). Mi-octobre, elles se sont réunies au sein de l’Alliance des maladies environnementales émergentes (AM2E) pour faire entendre leur voix.

Des symptômes non spécifiques

Pour l’AM2E, le manque de soins résulte de l’absence d’information des médecins sur ces nouvelles pathologies. Le mauvais suivi médical est aussi lié à la difficulté de diagnostiquer des maladies qui n’ont souvent pas de symptômes spécifiques. Fatigues chroniques, douleurs musculaires, troubles cognitifs, allergies... Patients et chercheurs commencent seulement à établir des grilles pour aider les médecins à poser des diagnostics.

Lors du colloque du 16 octobre, des scientifiques étaient venus à la barre pour attester de la réalité médicale de ces symptômes. Leurs travaux de recherche montrent les mécanismes biologiques en cause dans les maladies environnementales, qui se caractérisent toutes par des perturbations fonctionnelles chroniques de l’organisme (par exemple, une mauvaise conduction du message nerveux).

Les travaux de Martin Pall, de l’université de Washington, montrent par exemple les effets biologiques en chaîne des champs électromagnétiques sur l’organisme (en particulier sur les canaux calciques dépendant du voltage), qui peuvent se traduire par des troubles neurologiques. Philippe Tournesac, médecin en pathologie neuro-fonctionnelle à l’Université de Bourgogne, travaille, lui, sur la sensibilité chimique multiple (MCS). Cette maladie neurologique correspond à une hypersensibilité à de multiples substances chimiques à faibles doses.

Les chercheurs unanimes sur les causes environnementales

Concernant les causes de ces maladies, les chercheurs sont unanimes: la transformation de notre environnement. Nous sommes exposés à des dizaines de milliers de produits toxiques, à des champs électromagnétiques plus d’un million de fois plus élevés que dans les années 1960… Autant de facteurs qui sont responsables chez certains individus de dysfonctionnements neurologiques ou immunitaires.

Pour les malades, la solution est souvent de s’isoler pour éviter toute exposition. Des traitements permettant de désintoxiquer l’organisme commencent aujourd’hui à être proposés aux patients.

Source © Magali Reinert / Novethic

La vigilance orange « orages et pluies » a été levée, mardi 25 novembre, sur les départements de l'Aude, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales pour s'étendre désormais plus à l'est au Gard, aux Bouches-du-Rhône, au Var et aux Alpes-Maritimes.

De fortes pluies sont désormais attendues sur ces quatre départements du pourtour méditerranéen, met en garde Météo France.

Dans le Gard, il pourrait tomber jusqu'à 80 mm d'eau en quelques heures « mais ce risque s'estompe dans le courant de l'après-midi ».

Le « même risque de fortes intensités de pluie » peut perdurer jusqu'en soirée dans les Bouches-du-Rhône.

Dans le Var, « les précipitations orageuses s'inscrivent dans la durée » et les cumuls attendus sur vingt-quatre heures « sont de l'ordre de 80 à 120 mm, localement 150 mm ».

Dans les Alpes-Maritimes, « le sud du département est le plus concerné » avec des cumuls de pluie là encore de « 80 à 100 mm en vingt-quatre heures ».

Des inondations très localisées ont isolé lundi soir quelques villages de l'Aude, un des trois départements avec l'Hérault et les Pyrénées-Orientales où l'alerte orange a été levée mardi à 6 heures.

Source © AFP


Dans un communiqué Qualitair Corse informe que la Corse-du-Sud est actuellement touchée par une pollution aux particules fines et précise que :

«les seuils observés actuellement ne nécessitent pas de modifier son comportement mais il est conseillé aux personnes sensibles d'éviter de faire des efforts à l’extérieur».

Les microalgues dont se nourrissent les coquilles Saint-Jacques sont infectées par intermittence. Les pêcheurs de Brest et de Douarnenez restent à quai. Après deux ans difficiles la Basse Normandie s’estime épargnée.

Y aura-t-il assez de coquilles Saint-Jacques à Noël? 

Les menaces sur les huîtres sont connues, moins celles touchant les coquilles, mais l’inquiétude se fait sentir sur les pontons bretons et haut-normands. La capture par dragage de la Manche à l’Atlantique a démarré en octobre pour certaines zones et s’effectue à partir de décembre pour d’autres. 

Depuis des siècles elle se concentre sur les mois en «r» et, pour préserver la ressource au fil des ans, les professionnels ont appris à gérer les quantités pêchées en découpant leur territoire en de multiples zones. 

Mais, depuis quelques années, la présence par intermittence d’une toxine dans les micro-algues (Pseudo-nitzschia) dont se nourrissent les coquilles perturbe le travail des pêcheurs. Les coquilles deviennent impropres à la consommation et donnent des troubles intestinaux.

La Bretagne touchée

L’Ifremer a effectué une série de prélèvements à Brest, «la pêche dans la rade y est actuellement interdite, la période de décontamination pourrait prendre plusieurs semestres», indique Claude Le Bec, responsable de la station de Concarneau. La baie de Douarnenez est également touchée. 

Au large de l’île de Glénan, les prélèvements sont meilleurs, l’ouverture est probable la semaine prochaine. 

Pour Brest, une cinquantaine de bateaux sont privés de capture. «Le manque à gagner est important, puisque la pêche par saison est de l’ordre de 350 tonnes», indique Joël Le Gall, du Comité des pêches du Finistère. Les bateaux sortent quand même, ils se rabattent sur la pêche aux pétoncles noires et aux praires.

Un programme de recherche nommé Comanche associe l’Ifremer à l’université de Caen et son homologue de Bretagne occidentale. La Phytochip, une biopuce à ADN, a été développée pour permettre de détecter les microalgues. Le réchauffement de l’eau et «l’enrichissement du milieu» par l’intensification urbaine sont les premiers accusés.

Un problème d’autant plus complexe que la production est de l’ordre de 17.000 tonnes par an, «quand nous étions à plus de 20.000-25.000 tonnes il y a une vingtaine d’années», insiste Spyros Fifas, le «monsieur Coquille-Saint-Jacques» de l’Ifremer. Résultat, les prix sont en hausse. 

«Dans la baie de Saint-Brieuc, dit à son tour, Alain Coudray, le président du comité départemental des pêches des Côtes-d’Armor, le kilo est actuellement vendu 2,63 euros sous criée contre 2,20 euros l’an passé.» Le professionnel est satisfait, car les 208 bateaux qui possèdent une licence vont pouvoir se partager cette année 3.550 tonnes de coquilles contre 3.000 tonnes l’an passé. «Nous effectuons un suivi scientifique de la ressource depuis près de quarante ans, nous sommes les seuls en Europe à réaliser cette évaluation qui pérennise notre activité », continue Alain Coudray. Les temps de pêche sont très réglementés par séquences journalières de seulement quarante-cinq minutes, et gare aux contrevenants, car les Affaires maritimes veillent par mer et par air

Coquilles plus chères en Basse Normandie

Toutes les côtes ne sont pas égales face à la crise de la coquille. Au large du Calvados et de la Manche, la pêche bat son plein depuis le 1er octobre. «On ne manquera pas de coquilles à Noël», promet Dominique Lamort, spécialiste de la qualité au sein de Normandie Fraîcheur Mer (NFM), le groupement qualité des marins pêcheurs, criées et mareyeurs de Basse-Normandie. 

«Il y a moins de coquilles, nous sommes dans une année moyennement basse, mais ce n’est pas la pénurie» explique-t-il. Selon l’Ifremer, les ressources, c’est-à-dire les coquilles présentes au fond pour la seule baie de Seine, entre Le Havre et Cherbourg, dont l’ouverture aura lieu le 1er décembre, estimées l’an dernier à 17.000 tonnes, ne seraient que de 6.000 tonnes pour cette saison.

Au large des côtes normandes (60% des volumes pêchés en France, soit traditionnellement plus de 10.000 tonnes), la pêche à la coquille Saint-Jacques est organisée avec trois ouvertures décalées. Elle représente un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. «La coquille est belle, de grosse taille, mais avec des prix plus importants que l’an passé», poursuit le spécialiste. Les premiers prix se situent entre 3,50 et 3,80 euros le kilo, atteignant même les 4,50 euros le kilo sous criée. Soit de 1 euro à 1,50 euro de plus par rapport à l’an dernier.

Touchée en début de campagne par la toxine DSP, moins dangereuse que l’ASP, la coquille bas-normande semble échapper à la contagion. «L’épisode de l’ASP, qui a touché notre région ces deux dernières années, est fort heureusement derrière nous. Pour la toxine DSP, une seule petite zone est encore concernée sur les 17 zones que comprend notre périmètre de pêche», ajoute Arnauld Manner, directeur de NFM. 

Le 1er décembre prochain s’ouvrira la troisième et dernière zone de pêche, celle en baie de Seine, c’est-à-dire au plus près des côtes normandes. Zone très protégée et très réglementée, c’est là que, dit-on, se pêchent les plus belles coquilles Saint-Jacques. Les coquilles ne peuvent pas être produites n’importe où en mer. Elles réclament des fonds marins sablonneux ou formés de vase. 

Pour aider au repeuplement des zones, l’Ecloserie du Tinduff, basée à Plougastel-Daoulas dans le Finistère, outil unique en Europe, produit chaque année 10 millions de naissains.

Pas de pêche à la coquille Saint Jacques en Charente-Maritime

Pas de coquilles Saint-Jacques charentaises dans les assiettes pour Noël. Le mois dernier le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins a annulé la campagne en raison d’une faiblesse de la ressource. 

«Les campagnes de prospection ont montré qu’il n’y avait pas assez de coquilles et qu’elles étaient trop petites. Il fallait être raisonnable», explique Michel Crochet, le président du comité.

Au port de La Rochelle cette activité concerne 85 bateaux, sans compter la trentaine de navires des Sables-d’Olonne pour un chiffre d’affaires d’environ 3 millions d’euros. Chacun emploie 3 personnes et pour certains «la coquille Saint-Jacques représente un quart de l’activité», estime Michel Crochet. Quant à la substitution d’autres activités à la coquille Saint-Jacques, comme la sole, elle se heurte à l’obstacle des quotas de pêche. 

La coquille Saint-Jacques pourrait être victime d’une bactérie qui a déjà touché en début d’année les moules cultivées dans la baie de l’Aiguillon. «Il y a de fortes présomptions pour que l’on ait une conjonction de différents facteurs comme une dessalure de l’eau de mer, liée aux fortes pluies, rendant la coquille soudain vulnérable à cette bactérie, par ailleurs présente dans l’environnement», explique Cédric Hennache, chargé d’études halieutiques au centre régional d’expérimentation et d’application aquacole.

Les pêcheurs ciblent d’abord la pollution et demandent des indemnités à l’Etat. 

Le Conseil régional de Poitou-Charentes propose de reconduire le dispositif de prêt garanti, déjà mis en place pour les mytiliculteurs et permettant d’attendre le versement des indemnités liées au statut de calamité naturelle. «Il s’agit d’une logique d’accompagnement entrepreneuriale qui peut être mise en place immédiatement», explique Jean-François Macaire, le président du conseil régional. Les pêcheurs veulent davantage et notamment le financement par les pouvoirs publics de la future campagne de réensemencement, qui va consister à déverser 1 million de coquilles juvéniles. 


Source © FRANK NIEDERCORN / Les echos

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lundi 24 novembre 2014
L'OMS a annoncé l'apparition de cas de peste à Madagascar et mis en garde contre le danger qu'elle se développe rapidement dans la capitale Antananarivo.

Dans un communiqué vendredi soir l'Organisation Mondiale de la santé indique avoir été notifiée le 4 novembre par les autorités sanitaires malgaches du développement de cette maladie dont le premier cas mortel a été enregistré dans un village le 31 août.

Au 16 novembre il y avait un total de 119 cas et 40 décès, précise l'OMS, dont 2 cas dans la capitale avec un décès. A Antananarivo "il y a maintenant un risque d'un rapide développement de la maladie due à la haute densité de population dans la ville et aux faiblesses du système de santé", met en garde l'OMS. Elle souligne que la situation est compliquée par la résistance des mouches à l'insecticide deltamethrin utilisé pour les contrôler.

Une force spéciale nationale, rassemblant divers acteurs de santé, a été constituée pour combattre la maladie avec l'aide de l'OMS et le soutien financier de la Banque Africaine de Développement. La bactérie de la peste qui se développe chez les rats est véhiculée par les mouches.

Chez l'homme, elle se développe sous forme bubonique et si la bactérie atteint les poumons elle provoque une pneumonie et devient alors transmissible de personne à personne à travers la toux.

Découverte à temps, la forme bubonique se soigne avec des antibiotiques mais la forme pneumonique, une des maladies infectieuses les plus meurtrières peut être fatale en seulement 24 heures. 

Le taux de mortalité dépend de la mise en route rapide du traitement mais il peut être très élevé, précise l'OMS.

Sur la base des informations disponibles l'OMS "ne recommande aucune restriction aux voyages et au commerce" et demande la mise en place d'indicateurs de risques pour les zones urbaines comme Antananarivo.


Source © AFP

De fortes pluies orageuses ont se sont abattues sur le Maroc ces dernières 48h 

C’est dans le Sud du pays que les orages ont été les plus violents, provoquant des crues soudaines dans les régions de Guelmin, Agadir, Ouarzazate et de Marrackech.

Ce matin, les autorités annoncent la mort d’au moins 17 personnes et 18 disparues.

13 ont perdu la vie et 15 autres restent disparues à cause des inondations provoquées par la crue de certaines Oueds dans la région de Guelmin.

Quelque 130 véhicules tout-terrain et 335 Zodiacs et autres bateaux étaient utilisés dans les opérations de sauvetage. Tous ces moyens ont permis le sauvetage de 200 personnes.


Source © meteo world

Quelque 500 lions de mer ont été retrouvés morts sur une plage de l'ouest du Pérou. 

Les cadavres, dans un état de décomposition avancé, ont été découverts dans la Baie de Samanco, dans la province de Santa, d'après des sources policières, citées par l'agence de presse Andina dimanche. 

Pour l'heure, on ignore enocre les circonstances qui ont mené à la mort de ces mammifères marins.

Il y a quelques semaines, le maire de la ville voisine de Samanco avait accusé les éleveurs de moules de la région d'avoir empoisonné des lions de mer. Les autorités locales ont ouvert une enquête.

Source © AP
La province chinoise du Sichuan a été le théâtre d'un nouveau tremblement de terre, samedi. Quatre personnes sont mortes et une cinquantaine ont été blessées. Le séisme a aussi causé d'importants dégâts matériels 

Le séisme a eu lieu dans le Sichuan, province du sud-est de la Chine, malheureusement familière de ce type de catastrophe. Samedi après-midi, un tremblement de terre a secoué l'ouest montagneux de la province, faisant au moins 4 morts et 54 blessés.  

Le séisme de magnitude 5,9 s'est produit à 38 km de la ville de Kangdig et a touché au moins 80 000 personnes, endommageant pas moins de 25 000 maisons. Selon l'agence d'Etat Chine nouvelle, dimanche, 6 200 personnes avaient été relogées. 

Des bâtiments pas toujours aux normes

En 2008, un séisme de magnitude 7,9 dans cette même province avait tué plus de 80 000 personnes. La catastrophe avait mis en évidence le manque de respect des normes de construction et l'utilisation de matéraux de piètre qualité pour des bâtiments tels que les écoles. Ce scandale avait aussi mis en lumière les problèmes de corruption dans le pays et entraîné une révision des normes ainsi qu'un renforcement des unités de secours, afin qu'elles soient mieux préparées à répondre à de tels drames. 

Source © L'express

Les secours se sont employée la nuit durant à extirper les blessés des décombres.

Ils en comptent au moins 40, dont 7 graves, suite au fort tremblement de terre de magnitude 6.2, survenu dans la préfecture de Nagano au Japon.

Si des infrastructures ont été endommagées, des routes coupées, quelques habitations secouées, les dégâts apparaissent cependant limités, vue la force de la secousse.

Il s’agit de l’un des plus forts séismes enregistrés à Nagano, cette région du centre du Japon, depuis 1987.

Plus de 20 répliques se sont produites ensuite dans la même zone,et ce n’est pas fini. Chutes de pierres et glissements de terrain pourraient encore survenir, alerte l’Agence météorologique japonaise, qui invite à la prudence.

Prudence, et soulagement également après les déclarations de la compagnie Tokyo Electric Power, Tepco : les glissements de terrain et autres fissures provoquées par le choc n’ont pas endommagé les centrales nucléaires alentour.

Source © 2014 euronews
Un séisme de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter, a secoué samedi soir l'Est de la Roumanie sans faire de victimes, a annoncé l'Institut national de physique de la terre.

L'épicentre du séisme a été localisé dans la région sismique de Vrancea, à une vingtaine de kilomètres de Focsani (est). La secousse qui s'est produite à une profondeur de 39 kilomètres a été ressentie jusque dans la capitale roumaine Bucarest. Un porte-parole de l'Inspectorat pour les situations d'urgence de Roumanie (IGSU) a indiqué que le séisme n'avait fait ni victime ni dégât significatif. 

La Roumanie dont la région de Vrancea (est) est située à l'intersection de trois plaques tectoniques, figure parmi les pays les plus exposés aux séismes en Europe. Le dernier tremblement de terre d'une magnitude similaire a été enregistré dans l'est de la Roumanie début octobre 2013. Ce séisme, de magnitude 5,5, n'avait fait ni victime ni dégât. En 1977, une secousse de magnitude 7,2 avait fait 1.574 morts.

Source © Belga
Le Centre météorologique national (CMN) a émis lundi pour les prochains jours une alerte au smog de niveau moyen à sévère pour le nord de la Chine. Dès mardi matin, le sud de Beijing, l'ouest de Tianjin et la province du Hebei seront recouverts par un smog important, selon le centre.

Le centre a également observé que davantage de zones dans le nord de la Chine, dont la partie septentrionale du fleuve Jaune et de la rivière Huai, et la région du Guanzhong dans la province du Shaanxi, subiraient cette mauvaise qualité de l'air.

Les conditions météorologiques prévues au cours de cette période ne seront pas favorables pour la dissipation des polluants atmosphériques, a indiqué le centre.

Selon le centre, les habitants qui ont des problèmes respiratoires doivent rester à leur domicile ou porter des masques de protection.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)

L'Oramip a enregistré une forte concentration en particules, hier après-midi, dans le département des Hautes-Pyrénées. Celle-ci est en effet supérieure à 50 microgrammes par m3, puisqu'elle monte à 59, ce qui amène l'Oramip à suivre la procédure d'information et de recommandation du public, conformément à l'arrêté préfectoral du 17 avril 2012. 

Les causes de la pollution

C'est principalement une masse d'air à fortes concentration en particules en suspension en provenant du nord ouest de la région qui est en cause. Ces particules provenant du trafic routier de l'agglomération toulousaine se conjuguent avec l'accumulation des émissions locales, provenant du trafic routier mais aussi des dispositifs de chauffage, de l'industrie et des émissions naturelles.

L'élévation des concentrations a atteint un pic dans la soirée du 22 novembre. Les conditions météo ont favorisé l'accumulation de ces particules dans les basses couches de l'atmosphères, faisant ainsi augmenter les concentrations au voisinage du sol.

Pas d'amélioration avant lundi prévient l'Oramip







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