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samedi 24 janvier 2015
Le 21 janvier, les eurodéputés ont débattu des règles concernant la qualité de l'air, qui ont échappé de justesse au grand ménage lancé par la Commission Juncker sur son programme de travail pour l'année 2015.

La directive sur les plafonds d'émission nationaux (PEN) fixe des limites d'émissions de certains polluants par États. Elle faisait partie de la série de projets que Frans Timmermans comptait abandonner afin de resserrer le programme de travail de la Commission pour l'année 2015 autour d'un nombre réduit de priorités.

Frans Timmermans a finalement décidé de ne pas supprimer la directive PEN. La directive sur le plafond d'émission national sera néanmoins modifiée afin d'avoir plus de chances d'être approuvée par le Conseil des ministres et le Parlement, a déclaré Frans Timmermans en décembre.  Il a également promis que le calendrier législatif serait respecté.

Le débat de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie du 21 janvier est le premier signe de la reprise normale du calendrier législatif. Adam Gierek, eurodéputé S&D, se fondera sur ce débat pour rédiger une opinion, que l'eurodéputée en responsable du dossier, Julie Girling (CRE), pourra suivre ou non librement.

Une indication de la position du Parlement

Pour l'heure, les différents groupes politiques restent très divisés sur la proposition de directive. Henna Virkkunen, eurodéputée finlandaise du PPE, estime qu'il n'était pas nécessaire de garder le texte. « Je trouve que l'idée de départ de la Commission était meilleure. La directive aurait dû être abandonnée et nous nous serions penchés ensemble sur la manière d'harmoniser 23 textes législatifs [environnementaux] différents. Nous devons nous assurer que cette directive ne crée pas davantage d'entraves pour l'industrie, elle en a déjà assez comme ça », ajoute-t-elle.

Adam Gierek a supprimé un plafond d'émissions non-contraignant pour 2025 de son projet d'opinion. Ce plafond avait plusieurs niveaux, en fonction du polluant et de l'État membre.
La proposition de la Commission comprenait, elle, des objectifs pour 2030 et des objectifs intermédiaires contraignants à mi-parcours. Ces délais étaient une version allégée de la proposition initiale, qui prévoyait la réalisation des objectifs pour 2025, une date déjà reportée par l'ancienne Commission.

Pour Louise Duprez, responsable de politiques liées à la pollution atmosphérique au Bureau européen de l'environnement, « puisque l'engagement environnemental de la nouvelle Commission est pour le moins discutable, il revient aux eurodéputés et aux États membres de montrer leur détermination et leur volonté d'offrir de l'air propre aux citoyens européens. Il est essentiel de fixer des objectifs contraignants pour 2020 ou 2025 si l'on veut atteindre notre objectif pour 2030. »

Michèle Rivasi, eurodéputée française des Verts, soutient également une obligation à mi-parcours. « Cette directive doit être plus ambitieuse », tranche-t-elle. « 2030, c'est bien trop tard. Nous devrions viser des plafonds irréalisables aujourd'hui [parce que la technologie de 2020 nous permettra de les atteindre]. »

Un avis que tous ne partagent pas : des objectifs contraignants pour 2025 pourraient pousser le Conseil à rejeter la proposition, prévient pour sa part Henna Virkkunen.

Inclusion de l'agriculture

L'opinion d'Adam Gierek souligne également que les émissions d'ammoniac et de méthane, générées par l'agriculture, ne devraient pas être comprises dans les règles sur la pollution de l'air.

« Nous devons inclure l'agriculture, et non l'exclure », contredit Michèle Rivasi, rejointe sur ce point par Dario Tamburrano : « laissez-moi vous rappeler que les vaches polluent plus que les Range Rovers, nous ne devrions pas l'oublier », a-t-il déclaré.

C'est la première fois que la Commission propose de limiter les émissions d'ammoniac et de méthane. Les défenseurs de la directive PEN s'attendent à voir le secteur agricole user de tout son poids pour tenter de supprimer cette partie du paquet.

Adam Gierek estime que l'instauration de plafond des émissions est obsolète, par exemple parce qu'il y a trop de voitures au diesel en Europe. Les représentants de la Commission ont affirmé qu'une proposition distincte sur le diesel était en préparation et serait « probablement bientôt présentée ».
Le rapport de Julie Girling, qui s'est battue pour sauver le projet de directive, est attendu pour mi-février. Frans Timmermans lui a annoncé que la directive PEN serait adaptée aux objectifs climat et énergie pour 2030 sur lesquels les dirigeants européens se sont mis d'accord en octobre.
Économie circulaire

Autre texte à l'agenda parlementaire, le paquet sur l'économie circulaire, que Frans Timmermans a décidé d'abandonner afin que la Commission fasse une nouvelle proposition sur les mêmes sujets d'ici fin 2015.

Le vice-président a promis que cette nouvelle proposition serait « plus ambitieuse », sans convaincre ses détracteurs, qui le soupçonnent d'utiliser l'excuse d'une « meilleure législation » pour défendre les intérêts des grandes entreprises.

Ces soupçons se sont cristallisés après les révélations d'EurActiv concernant une liste de projets à supprimer envoyée à Frans Timmermans par le lobby des entreprises, BusinessEurope. Les projets de loi visés concernaient avant tout l'environnement et l'égalité des sexes.

Comme le Parlement, le Conseil des ministres a indiqué son soutien au paquet sur l'économie circulaire.
​Les parlementaires européens de la commission de l'environnement devraient d'ailleurs tenir dès le 22 janvier une audition sur l'abandon très controversé du paquet sur l'économie circulaire par la Commission européenne. Ce paquet législatif comprenait des lois sur les déchets, l'incinération et le recyclage.

Lors d'une réunion de la commission de l'environnement, le 21 janvier, il est apparu que nombre d'eurodéputés déploraient cette décision. Cette constatation ne suffira toutefois pas à faire changer d'avis Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, surtout après que le Parlement a échoué à faire passer une résolution censée sauver le paquet sur l'économie circulaire la semaine dernière.



Air Breizh annonce ce midi que le seuil d'information et recommandation au titre de la concentration en particules PM10 sur l'agglomération rennaise vient d'être dépassé.

Des limitations de vitesse sont instaurées sur la rocade rennaise en cas de pollution aux particules fines 

Le seuil d'information et de recommandation aux particules de moins de 10 microns est dépassé sur l'agglomération rennaise. Une situation qui devrait perdurer tout le week-end.

Populations vulnérables et sensibles

Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques, sont vulnérables à ce type de pollution.

Personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d'affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

Les consignes

Limiter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe

Limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu'à l'intérieur.



Seize départements, sur une diagonale allant du Poitou-Charentes aux Ardennes, restaient concernés samedi matin par la vigilance orange neige-verglas après la levée de l'alerte sur vingt départements, a indiqué Météo France.

La vigilance restait de mise pour Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Charente, Vienne, Dordogne, Haute-Vienne, Indre-et-Loire, Indre, Loir-et-Cher, l'Eure-et-Loir, Cher, Loiret, Yonne, Aube, Marne et Ardennes, selon le bulletin de vigilance communiqué à 10H00. La vigilance est en revanche levée pour les départements de l'Ouest et du Nord ainsi que pour l'Ile-de-France.
La perturbation va se décaler «lentement vers l'est»

Cet épisode doit durer jusqu'à ce samedi vers 16H00, indique Météo France, qui précise qu'il s'agit d'un «épisode hivernal non exceptionnel pour les régions concernées mais suffisamment notable pour rendre les conditions de circulation difficiles».

En ce samedi matin, «du Poitou-Charentes au Berry et aux Ardennes, les températures restent comprises entre -1 et -4 degrés» avec des «pluies verglaçantes et des chutes de neige», souligne l'organisme de prévision.

Ces pluies verglaçantes devraient se poursuivre «pendant encore quelques heures» sur ces départements mais la perturbation va se décaler «lentement vers l'est». Au fur et à mesure de cette évolution, «ces pluies verglaçantes s'estomperont et seront remplacés sur le quart nord-est du pays par des chutes de neige et sur le sud-ouest par un redoux et de la pluie», indique Météo France.

Coup de théatre judiciaire?! La cour d’appel de Caen (Calvados) vient d’annuler la fermeture du centre de stockage de déchets de l’entreprise Guy Dauphin Environnement, construit à Nonant-le-Pin (Orne) en 2013.

Le site, dès le deuxième jour d’exploitation, a fait l’objet de multiples recours et d’une mobilisation considérable de la part des opposants, qui mêlent riverains, professionnels du cheval, très nombreux dans ce secteur, et défenseurs de l’environnement.

Tous, redoutant une pollution des terres, se sont alors relayés jour et nuit pour en bloquer l’accès. Depuis lors, plus aucun camion de la société n’est rentré sur le site.

Ces opposants pensaient avoir fait le plus dur, lorsque le 13 mai dernier, le tribunal d’Argentan (Orne) a condamné la société GDE, l’un des leadeurs français du recyclage industriel en France, à 10 000 € d’amende et à la fermeture de cette déchetterie pour y avoir entreposé 1 856 tonnes de déchets illégaux au cours des deux premiers jours d’exploitation. 

Mais la cour d’appel de Caen vient de donner finalement gain de cause à l’entreprise, contrairement au jugement de première instance. La réaction des opposants ne s’est pas fait attendre. Le collectif d’associations a aussitôt formé un pourvoi en cassation et maintient, selon sa porte-parole Dominique Bouissou, que « ce projet est incompatible avec le respect de l’environnement et les activités environnantes ».

Quoi qu’il en soit, le site, selon GDE, ne pourra pas rouvrir avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. « Différents travaux sont en effet nécessaires pour remettre le site en état de fonctionnement, puisqu’il ne l’était plus, après l’année de blocage que nous venons de subir », explique-t-on du côté de la direction de GDE.

Les habitants de Saint-Pétersbourg, au nord-ouest de la Russie, n'ont vu le soleil qu'une heure sur la totalité du mois de décembre, a rapporté vendredi le service météorologique local.

"Le soleil n'a brillé qu'une heure au total pendant le mois de décembre 2014. Il a brillé de 15 à 20 minutes le 2, le 10 et le 24 décembre. Au total, cela fait une heure", a annoncé Alexandre Kolessov, météorologue du Centre météorologique de Saint-Pétersbourg. 

Depuis 2008, jamais une si faible quantité d'ensoleillement n'avait été enregistrée en un mois. 

L'ancienne cité impériale a cependant profité un peu plus du soleil en janvier: déjà treize heures d'ensoleillement depuis le début du mois, s'est réjoui M. Kolessov.

Source © AP
La Chine a enregistré 471 urgences en matière de pollution en 2014, soit 241 de moins qu'en 2013, a annoncé vendredi le ministère de la Protection de l'environnement.

Le ministère a dévoilé les trois incidents les plus graves de l'année.

L'un d'eux, survenu en janvier 2014 dans la ville de Maoming de la province du Guangdong a entraîné l'hospitalisation de 97 collégiens et enseignants. Ils avaient inhalé du gaz toxique issu d'eaux usées déversées par une usine de réparation de voitures.

Cinq jours après l'incident, la qualité de l'eau était revenue à la normale, et l'ensemble des 97 victimes avaient pu quitter l'hôpital.

En avril, une concentration excessive d'ammoniac et d'azote a été détectée dans la section de la rivière Hanjiang traversant Wuhan, capitale de la province centrale du Hubei.

La contamination était due à l'évacuation d'eaux de crue menée par une ville en amont, et la qualité de l'eau est redevenue normale deux jours plus tard.

En août, l'eau du réservoir de Qianzhangyan, à Chongqing (sud-ouest) -- qui fournit de l'eau potable à 50.000 personnes -- a été polluée par une entreprise minière.

La société, Huangchangping Mining Co., a commencé illégalement un test de production de pyrites et a déversé de l'eau usée non-traitée près de l'usine. De l'eau toxique s'est infiltrée dans les eaux souterraines se déversant dans le réservoir de Qianzhangyan, à trois kilomètres.

L'entreprise a été condamnée à une amende d'un million de yuans, et son directeur a été arrêté, a-t-on appris du ministère.

Source chine nouvelle

vendredi 23 janvier 2015
La grande aiguille de la Pendule de l'apocalypse a été avancée de deux minutes à minuit moins trois, ont annoncé jeudi des scientifiques internationaux. Ils craignent une catastrophe planétaire si des mesures ne sont pas prises rapidement contre le réchauffement.

Le Bulletin des scientifiques atomiques, une association qui compte 18 anciens Nobels, juge "très élevée la probabilité de catastrophe" si l'on n'agit pas vite contre le changement climatique et la course aux armes nucléaires. "Les dirigeants mondiaux n'ont pas agi avec la promptitude et l'ampleur requise pour protéger les citoyens", a déclaré sa présidente Kennette Benedict.

L'association a créé cette pendule en 1947, pour symboliser l'imminence d'un cataclysme nucléaire. La dernière fois que l'aiguille a été déplacée remonte au 10 janvier 2012, quand elle avait été avancée d'une minute. Elle n'a jamais été aussi près de minuit depuis 1984, également à 23h57, au moment le plus tendu des relations américano-soviétiques.

Source © ATS





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Environ Onze millions cinq cent mille litres d'eau salée et une quantité inconnue de pétrole brut ont fui d'un pipeline du North Dakota dans un ruisseau qui alimente le Missouri, C'est de loin la plus grande marée noire dans l'histoire de l'État, ont indiqué des responsables.

Cette nouvelle fuite d'un pipeline d'eau de mer à environ 25 km au nord de Williston exploité par la socièté Sommet Midstream Partners LP , a été signalé aux fonctionnaires de l'Etat le 7 janvier dernier.

Même si le déversement a été signalé la première fois publiquement le 8 janvier, c'est seulement depuis mercredi que le ministère de la santé en a mentionner le volume

C'est de loin le plus important déversement d'eau salée jamais signalé dans le Dakota du Nord, éclipsant l'ancienne fuite d'environ 3,8 millions de litres en Juillet dernier d'un pipeline de Crestwood Midstream Partners dans le lac Sakakawea.

L'énorme fuite d'eau salée et de pétrole brut de la ligne Sommet s'est déversé dans un ruisseau qui passe par la ville de Williston, considérée comme la capitale pétrolière de l'État, et qui se jette dans le Missouri. L'eau potable de Williston vient du Missouri.

Le ministère de la santé assure qu'il n'y a pour l'instant aucune menace pour l'eau potable même si l'assainissement sera difficile étant donné que la majeure partie de la zone touchée est actuellement recouverte de glace.

La socièté Sommet elle, affirme qu'elle ne croit pas pour l'instant que la faune et la flore de la région aient été touché par la fuite.

L'eau salée est un sous-produit du processus de la fracturation hydraulique. En général, elle est filtré aprés usage et réinjecté sous terre après que le pétrole ait été extrait.

© Nature Alerte

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Selon le quotidien algérien El Watan daté du 20 janvier, le Président de la République Abdelaziz Bouteflika aurait décidé la suspension des forages d'exploration de gaz de schiste dans le Sud algérien à In Salah, lancés fin décembre dernier.

Le groupe pétrolier public algérien Sonatrach et Total ont mis en service le premier puits-pilote algérien d'exploration de gaz de schiste dans le bassin d'Ahnet. 

Depuis trois semaines, ce site est le théâtre de contestations de la population locale qui dénonce des risques de pollution sur les ressources hydriques liés à la technique de fracturation hydraulique et réclame un moratoire. 

Plus de 15.000 manifestants étaient rassemblés à In Salah le 15 janvier. Ils étaient 4.000 à Tamanrasset. "Le Président Bouteflika a tranché en faveur des habitants", a confirmé Abdelhamid Slimani, membre du comité de coordination de la protestation des habitants d'In Salah.

Invité de la Télévision algérienne, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a assuré le 21 janvier qu'il n'y aura pas d'autres forages durant les quatre prochaines années. 

"Une fois ces deux forages réalisés, des études seront menées sur une période de quatre ans, lesquelles prévoient la préservation de la nappe phréatique et de la santé du citoyen", a-t-il déclaré selon le site d'informations Le Huffington Post. Il a également affirmé que son gouvernement n'a octroyé aucune licence d'exploitation.

Le gel des forages doit être précisé, d'ici la fin de semaine, par le général major Abdelghani Hamel, émissaire du Chef de l'Etat à In Salah, d'après El Watan.

Source © Rachida Boughriet / Actu-Environne

Dix-neuf départements ont été placés en vigilance orange neige-verglas pour la nuit de ce vendredi à samedi et pour samedi matin, a indiqué Météo France.

Les 19 départements concernés sont: la Seine-Maritime, l'Eure, le Nord, le Pas-de-Calais, l'Aisne, l'Oise, la Somme, l'Eure-et-Loir, le Maine-et-Loire, la Mayenne, l'Orne, la Sarthe, Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, les Yvelines, l'Essonne et le Val-d'Oise.

A partir de minuit

Le début de l'évènement est prévu à partir de samedi 00h00 et jusqu'à 12h.

«L'épisode hivernal attendu non exceptionnel pour les régions concernées», sera «suffisamment notable pour rendre les conditions de circulation difficiles», précise Météo-France.

«C'est seulement en milieu de nuit de vendredi à samedi que la perturbation venant de Manche occasionnera des difficultés en pénétrant sur le pays. Cette perturbation pluvieuse apportera un certain redoux et touchera d'abord les départements du littoral de la Manche dans un premier temps, puis les régions situées de la Picardie à l'Ile-de-France et les Pays-de-la-Loire en deuxième partie de nuit», selon les prévisionnistes.

«Ces pluies tomberont sur des sols gelés ou sur une masse d'air à température négative et se transformeront en verglas généralisé, de manière temporaire, avant que le redoux ne devienne plus franc, et que les précipitations ne se changent en pluie», précise Météo-France
Le massacre des rhinocéros s'est encore aggravé en Afrique du Sud avec 1.215 animaux tués par des braconniers l'an dernier, contre 1.004 en 2013, a annoncé jeudi le ministère de l'Environnement. Plus des deux tiers d'entre eux, 827 rhinos, ont été braconnés dans le seul parc national Kruger (nord-est).

La progression du braconnage s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie, en particulier au Vietnam, où elles sont prisées dans la médecine traditionnelle. La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, comme les ongles humains. "Ne l'oublions pas, le braconnage des rhinocéros fait partie d'un commerce illicite de la faune pesant plusieurs milliards de dollars dans le monde entier", a souligné jeudi la ministre de l'Environnement Edna Molewa, lors d'une conférence de presse à Pretoria. 

Record en évolution

Les records sont tristement battus tous les ans: les statistiques officielles montrent que 1.004 rhinocéros avaient été abattus par des braconniers en Afrique du Sud en 2013, contre 668 en 2012, 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007. Et de nombreux spécialistes estiment que ces chiffres des autorités sous-estiment la réalité, de nombreuses carcasses échappant au macabre recensement des rangers. 

Avec environ 20.000 spécimens, l'Afrique du Sud abrite 70 à 80% de la population mondiale de rhinocéros.



Les perchaudes de moins d'un an du lac Saint-Pierre au Canada ne survivent plus aux hivers. Ce sont les conclusions d'une étude inédite dont Radio-Canada a obtenu copie.

Les nouvelles données colligées par les scientifiques du ministère des Forêts de la Faune et des Parcs démontrent que l'augmentation de la température du lac fluvial, classé réserve mondiale de la biosphère par l'UNESCO, et la présence de cyanobactéries dans l'eau ont ruiné l'habitat de la perchaude. Il s'agit d'une première manifestation tangible des changements climatiques dans le lac Saint-Pierre.

L'effondrement des stocks de perchaudes a pu être quantifié par les scientifiques, entre autres grâce à 40 stations immergées dans le lac Saint-Pierre. 

Les données de 2013, qui ne sont pas encore publiées, montrent que la survie des perchaudes est en péril. Un constat d'autant plus inquiétant que l'espèce joue un rôle essentiel dans l'écosystème du lac Saint-Pierre.

De plus, depuis de nombreuses années, les chercheurs échantillonnent 210 lieux dans le lac fluvial, à raison de cinq fois au cours du mois de mai. Le tableau suivant démontre que, malgré le moratoire en vigueur depuis 2012, la population chute.

« Les jeunes perchaudes n'atteignent pas les tailles nécessaires. Donc, elles n'accumulent pas assez d'énergie pour passer l'hiver, qui est une période assez difficile pour les poissons à nos latitudes. »

La perchaude est une espèce qui peut vivre en eau chaude. Là n'est pas le problème. Cependant, le réchauffement de l'eau jumelé aux pratiques agricoles en vigueur détruit les herbiers qui sont à la fois l'habitat et le garde-manger du poisson. La température moyenne estivale est passée de 14,8 à 16,5 degrés Celsius, soit une augmentation de plus de 0,5 degré par décennie.

« On a observé, depuis une quinzaine d'années, une augmentation des températures moyennes dans le lac Saint-Pierre, jusqu'au point où on a atteint la prolifération des algues bleues. Et ça, c'est une première manifestation des changements climatiques. »

Le manque de nourriture a donc des conséquences sur la croissance de la perchaude. Au fil des ans, la taille moyenne d'une perchaude d'un an est passée de 8,5 cm à 7 cm, ce qui représente son seuil minimal de survie.


« La pêche à la perchaude, c'était une pêche familiale, c'était une pêche où on pouvait emmener les enfants », ajoute Jean Lévesque, président de l'Association des pêcheurs du lac Saint-Pierre. « Il faisait beau, on pêchait durant la journée et malheureusement, cette clientèle-là est disparue complètement. » Selon Jean Lévesque, les pourvoyeurs ont perdu plusieurs centaines de milliers de dollars en revenus depuis l'imposition du moratoire.

Source © Maude Montembeault / Radio Canada





L'usine hydroélectrique de Paraibuna dans l'Etat de Rio de Janeiro a dû être débranchée en raison du bas niveau d'eau de son réservoir, le principal des quatre qui alimentent en énergie toute la région où vivent 16 millions d'habitants.

L'usine hydroélectrique a été débranchée mercredi parce qu'il n'y avait plus d'eau pour faire tourner les turbines, a déclaré jeudi à l'AFP un porte-parole de l'Opérateur national du système électrique (ONS), de Rio.

Toutefois, selon lui, il n'y a pour le moment aucun type de manque d'énergie dans l'Etat de Rio car le système est interconnecté et continue à distribuer de l'énergie normalement.

Mais le niveau des trois autres barrages qui approvisionnent l'Etat de Rio - Santa Branca, Jaguari et Funil - n'est pas très haut non plus, selon l'ONS.

Depuis le début du mois, il ne pleut pratiquement pas à Rio où les températures avoisinent les 40 degrés Celsius.

Les quatre réservoirs d'eau de Rio se trouvent dans des usines hydroélectriques, et outre la production d'énergie, ils stockent de l'eau du fleuve Paraíba do Sul qui traverse les Etats de Sao Paulo, Minas Gerais et Rio (sud-est du Brésil).

Le 27 décembre dernier, les gouverneurs de ces trois Etats ont passé un accord pour commencer des travaux d'infrastructure afin de réduire les impacts de la sécheresse.

Le gouverneur de Sao Paulo, Etat frappé par la pire sécheresse des 80 dernières années, a proposé de détourner les eaux du fleuve Paraiba do Sul pour alimenter son gigantesque système de Cantareira qui approvisionne en eau 45% des 20 millions d'habitants de Sao Paulo et de sa banlieue.

Source © AFP

Avec l'augmentation des rendements agricoles, nos aliments sont devenus des coquilles vides… de nutriments. Combien de pêches, d'oranges, de brocolis faut-il ingurgiter pour retrouver les bienfaits d'il y a un demi-siècle ?

Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel. 

Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments. Ces travaux résumés dans l’étude « Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute confirment l’essor de la « calorie vide » : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé. 

Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par vingt-cinq, voire par cent, en un demi-siècle. Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 1950, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette !

Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

Hier, quand nos grand-parents croquaient dans une transparente de Croncel, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune. Soit cent fois moins. 

« Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif », déplore Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII et militant pour la préservation des semences anciennes.

Vitamine A : une orange hier = 21 oranges aujourd’hui

Précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News. Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme. Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR (apports journaliers recommandés) – en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 1950 équivaut à 26 pêches aujourd’hui.

Fer : la viande en contient deux fois moins

Au début de la chaîne, il y a la céréale. Blé, maïs et soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui, par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres. En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes. Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas. Dans son étude [1] publiée dans la revue Nutrition et Health, il constate qu’à poids égal un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant. Or, celui-ci sert à l’élaboration. Autre dommage collatéral : le lait « a perdu ces acides gras essentiels », déplore Philippe Desbrosses. Des acides essentiels à nos membranes cellulaires, notre système nerveux et notre cerveau. Naturellement présents dans l’organisme en très petite quantité, ils doivent nous être apportés par l’alimentation.

Calcium : quatre fois moins dans le brocoli

Mauvaise nouvelle. Si le brocoli figure sur la liste de ces légumes que vous ne consentez à avaler qu’en pensant à votre santé, vous n’avez pas fini de grimacer. Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium – allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang – par gramme en 1950, ils n’en renfermait plus que 4,4 en 2003, selon une étude de l’université du Texas, soit quatre fois moins. Si vous comptiez sur lui pour compenser la carence en fer de votre steak, c’est également loupé. Il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner.

Le bio est-il une solution ?

Les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance… Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat, « pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible », note Brian Halweil, dans son étude. Même schéma pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue.

A contrario, « l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance », indique Brian Halweil dans son étude. De fait, à conditions climatiques équivalentes « les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres ». Le chercheur met pourtant en garde : « Si les agriculteurs bios développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder. » De même, si les produits bios sont cueillis avant maturité, ils sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle. Seule stratégie pour remettre de la vie dans son assiette : choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive et partir à la chasse aux variétés oubliées. Une épopée.

Source © Terraeco

L’étude complète est ici

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Pour la première fois, une étude met en évidence l'impact global et alarmant des activités humaines sur la vie marine. Après la disparition, souvent irréversible d'une partie de la biodiversité terrestre, c'est au tour de la vie marine de connaître un dangereux basculement vers une véritable extinction massive.

La 6e extinction massive du vivant est en cours

Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue géographique, ou les deux. Si la disparition d'espèces fait partie du cours naturel de l'histoire de la Terre, l'activité humaine a considérablement accéléré le rythme d'extinction.

L'extinction actuelle, provoquée par les activités humaines et notre mode de vie irresponsable, est comparable à une crise biologique majeure, comme celles, naturelles, qui ont entraîné la disparition de très nombreuses espèces vivantes. On parle actuellement de la 6e extinction massive de la biodiversité : elle a déjà des effets irréversibles sur terre et cause des dommages majeurs dans les mers et océans.

Les océans subissent une pression de de plus en plus forte

Si les mers et océans, qui semblent immenses et immuables, sont exploités depuis des millénaires par les Hommes, nos activités modernes occasionnent des dégâts sans précédents sur la vie marine. Pêche intensive, aquaculture, pollutions chimiques, prospection et exploitation des hydrocarbures, rejet de déchets et formation de "continents de plastique", exploitation minière pour la construction, réchauffement climatique, exercices militaires, loisirs nautiques... Sont autant de causes qui expliquent que la vie est bouleversée dans nos océans : les récifs coralliens se meurent, les ressources biologiques s'amenuisent, les espèces migrent vers des lieux inadaptés à leurs conditions de vie... Au point que nous avons déjà modifié presque tous les grands écosystèmes marins.

La vie aquatique subit une pression comme jamais dans l'histoire de l'humanité : les mangroves reculent, les filets de pêche raclent les fonds du plateau continental et affectent 32 187 000 km² (plus que la superficie de l'Afrique) d'eaux marines.

Moins connu : l'exploitation minière des fonds marins a explosé en quelques années, passant de 0 en 2000 à 740 300 km² de fonds marins touchés en 2014 ! Or, cette menace est particulièrement grave pour les écosystèmes fragiles et uniques.

Et si aujourd'hui les baleines ne sont plus autant chassées qu'il y a quelques décennies, elles sont maintenant décimées par les collisions avec les navires qui empruntent des voies de navigation de plus en plus nombreuses, sans oublier les déchets marins qui sont de véritables poisons.

De plus, l'impact des activités humaines a des conséquences en cascade sur l'ensemble des écosystèmes. Par exemple, nous avons déjà détruit environ 40 % des récifs coralliens dans le monde, ce qui a entraîné la perte de précieux habitats et pouponnières pour de nombreuses espèces marines. Autre exemple : les migrations forcées des espèces qui subissent la pression de nos activités, les font entrer en compétition avec d'autres espèces et/ou permet l'arrivée d'espèces prédatrices pour des écosystèmes qui ne sont pas résilients.

Enfin, le réchauffement climatique acidifie les océans : un processus déjà engagé qui devrait bouleverser l'ensemble des chaines alimentaires marines. 

La biodiversité des océans est en passe de connaître une extinction massive

Ce tableau affligeant a été synthétisé par une étude originale et unique en son genre : Malin L. Pinsky, Stephen R. Palumbi, Douglas J. McCauley et ses collègues de l'Université de Californie ont compilé des centaines de références passées et présentes sur l'état des océans pour en obtenir une image actualisée et planétaire, même si l'exercice est particulièrement complexe.

Malheureusement, la conclusion de ces recherches est désastreuse : « Nous pourrions être au bord du précipice d'une extinction massive. » a indiqué McCauley d'après leurs analyses qui ont déjà reçu l'approbation d'un grand nombre de biologistes marins et d'experts sur ces sujets.  

Une nouvelle fois, l'alerte des scientifiques est claire : si nous ne modifions pas notre mode de vie avant la fin du siècle, « je pense honnêtement qu'il n'y aura plus d'espoir pour les écosystèmes marins » s'inquiète Stephen R. Palumbi.

Une des conclusions phares de cette étude est que les océans ont été, jusqu'à présent, en grande partie épargnés par les dégâts que nous avons causé à la vie sur terre, depuis plus de 10 000 ans. Mais avec la révolution industrielle, l'extinction de la vie continentale s'est accélérée et la vie marine a commencé à être affectée. Dorénavant, les espèces marines suivent la même voie que les espèces terrestres : celle de l'extinction massive.

« Les tendances actuelles dans l'exploitation des océans suggèrent que la destruction de l'habitat est susceptible de devenir une menace de plus en plus dominante envers la faune marine au cours des 150 prochaines années » souligne l'équipe de chercheurs dans leur étude.

Les océans peuvent-ils encore être sauvés ?

« Dans le même temps, nous avons l'opportunité de faire ce que nous pouvons. Nous avons quelques décennies de plus que ce que nous pensions, par conséquent, ne les gâchons pas » demande Palumbi, qui ajoute « Je suis intimement persuadé que notre meilleur allié pour sauver les océans et l'océan lui-même. » Ce qui signifie qu'en diminuant la pression sur les ressources marines, elles pourront se reconstituer d'elles-mêmes.

Ainsi, d'après les analyses de McCauley, si nous limitons l'exploitation des ressources marines, nous pourrons faciliter leur régénération, bien plus que ce que nous pourrions faire sur terre où les dégâts sont désormais irréversibles dans un certain nombre d'endroits.

« Il y a un grand nombre d'outils que nous pouvons utiliser » indique-t-il. L'équipe de recherche pense que la conception d' une approche prenant en compte le changement climatique serait la voie à suivre. Il se agit de considérer comment et où les espèces peuvent échapper à la hausse des températures et une augmentation de l'acidité de l'eau. En outre, comme certaines régions marines sont plus touchées que d'autres, l'une des approches pourrait être de limiter l'exploitation industrielle sur celles-ci, tout en permettant à d'autres de récupérer.

Si nous espérons toujours un sursaut de lucidité et de responsabilité chez l'Homme, nous mesurons aussi toute l'inertie de nos sociétés, d'un grand nombre de citoyens mais aussi le peu d'engagement sincère de nos décideurs pour ces questions qui sont incompatibles avec leurs intérêts à court terme. La question du réchauffement climatique en est un exemple frappant. C'est pourquoi, la mobilisation en faveur des océans devrait être générale et rapide.

Dans tous les cas, l'enjeu de la biodiversité est de taille. Il s'agit, avec le changement climatique, du plus grand défi de l'humanité pour sa propre pérennité. En effet, les humains sont extrêmement tributaires des écosystèmes océaniques pour l'alimentation et d'autres services écosystémiques, nous serons, et commençons à être profondément touchés par ces changements.

Enfin, rappelons que plusieurs millions d'années sont nécessaires pour recouvrir une diversité biologique suite à une extinction massive. Un temps qui dépasse celui des sociétés humaines.

Source © Christophe Magdelaine / notre-planete.info 

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