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lundi 26 janvier 2015
Des hydrocarbures se sont écoulés dans le bassin d’orage, zone du Bronut, pour s’étendre au Tarun, jusqu’à Locminé en passant par le ruisseau de Kercadoret.

Une quinzaine de pompiers de Locminé et de la cellule risques technologiques de Pontivy est intervenue dimanche, dès 12 h, pour une fuite d’hydrocarbures (gas-oil ou fuel).

Des barrages absorbants ont été installés sur le ruisseau de Kercadoret en direction du Tarun qui se jette dans le Blavet.

Selon des témoins l’odeur d’hydrocarbure était déjà perceptible samedi. Les pompiers ont procédé à une reconnaissance de terrain pour suivre la fuite depuis le bassin du Bronut.

Après Malabry le ruisseau prend un peu plus d’importance avant de se jeter dans le Tarun. Des barrages absorbants ont également été posés. Des barrages absorbants ont ensuite été installés sur le ruisseau de Kercadoret à Malabry,près du boulevard Ernest-Renan, mais aussi sur le Tarun aux environs du giratoire de la route de Bignan.

Source © Ouest France

En avril 2014, des scientifiques ont survolé un site du Groenland, où se trouvait auparavant un lac. En lieu et place du lac, ils y ont découvert un cratère , indiquant que le lac s'était vidé. 

Un phénomène qui pourrait être imputable au réchauffement.

On le sait, de nombreux lacs dits sub-glaciaires sont situés sous la glace du Groenland, dont le nombre et l'emplacement est très mal connu. Or, en survolant l'épaisse couche de glace du Groenland, deux équipes distinctes de chercheurs ont découvert l'existence de deux cratères, en lieu et place des lacs sub-glaciaires précédemment identifiés sur ces deux zones. En d'autres termes, ces deux lacs se sont intégralement vidés de leur eau, soit un volume total de plusieurs dizaines de milliards de litres.

Ces deux découvertes font l'objet de deux publications séparées, l'une dans la revue Nature, et l'autre dans la revue The Cryosphère.

Concernant le lac dont la disparition est relatée dans la revue Nature, il s'agit d'un lac de quelques 3 kilomètres de large. Il semble s'être vidé très rapidement, à raison de 216 000 litres par seconde, soit grosso-modo le volume d'eau hébergé par une piscine de 9 mètres sur 15. A la place de ce lac, il y a désormais un cratère de quelques 3.2 mètres de large.

Il semble que ce premier lac se soit intégralement vidé puis rempli à plusieurs reprises au cours de ces deux dernières années, expliquent les chercheurs dans leur article publié dans Nature.

Quant à la disparition du lac détaillée dans l'article publié dans la revue The Cryosphère, les mensurations du lac d'origine étaient de deux kilomètres de large, pour une profondeur de 70 mètres. Soit un volume d'environ 25 milliards de litres.

L'étude des images satellites prises de ce site sur les dernières décennies indiquent que ce lac était resté stable sur les 40 dernières années au moins, jusqu'à sa disparition brutale.

Quelle peut être la cause de la disparition fulgurante de ces deux lacs ? 

Difficile d'avoir des certitudes en la matière, mais les auteurs de ces découvertes formulent quelques hypothèses. Ainsi, selon Ian Howat (Université de l’État de l'Ohio), auteur principal de l'étude publiée dans The Cryosphère, le phénomène proviendrait d'une augmentation de la quantité d'eau de fonte présente à l'intérieur de la calotte glaciaire, qui aurait fini par "déborder" le système naturel de canaux sub-glaciaires de la zone, entraînant en quelques sorte des "explosions" ayant pour conséquence la disparition rapide de l'eau de ces lacs.

Pourquoi une augmentation de la quantité de cette eau de fonte sous l'épaisse couche de glace du Groenland ? Probablement grâce à une extension des canaux de drainage naturels présents dans la couche de glace. Ces canaux de drainage naturels, présents sur la côte du Groenland, se seraient peu à peu étendus vers l'intérieur des terres recouvertes de glace du Groenland, en raison de l'accroissement de l'eau de fonte présente sous la couche de glace. Un accroissement causé par le réchauffement climatique.

Par conséquent, il est possible de faire l'hypothèse que ces lacs se seraient vidé suite au creusement progressif vers ceux-ci d'un ou plusieurs de ces canaux de drainage. Ce qui aurait alors déclenché la disparition massive de l'eau qu'ils contenaient par ces canaux.

Au-delà de la découverte de la disparition de ces deux lacs, les chercheurs redoutent une extension et une généralisation de ce phénomène sur de larges zones de la couche de glace du Groenland.

Source © Journal de la science


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dimanche 25 janvier 2015
Six skieurs expérimentés du Club alpin français ont été retrouvés morts dimanche après avoir été emportés dans le massif du Queyras par l'une des avalanches les plus meurtrières de ces dernières années dans les Alpes françaises.

Les quatre hommes et deux femmes, tous français et âgés de 58 à 73 ans, étaient partis samedi matin pour une randonnée à ski, au départ de la petite station isolée de Ceillac (Hautes-Alpes).

Ils ont été victimes d'une importante coulée de neige qui s'est déclenchée à leur passage à la mi-journée, selon le préfet des Hautes-Alpes Pierre Besnard. Leurs corps ont été retrouvés dans le vallon de Bachas, à 2.500 mètres d'altitude.

Les corps des trois premiers skieurs ont été retrouvés dans la nuit vers 01H00, avant que les recherches ne soient interrompues "en raison des conditions climatiques sur place, qui rendaient le travail des secours périlleux", selon le préfet.

Dimanche, dès la levée du jour, 18 secouristes, appuyés d'un hélicoptère et de deux équipes cynophiles, avec un berger malinois et un berger allemand louvé, réputés pour leur sens olfactif très développé, ont repris les recherches. Vers 09H10, "les corps des trois autres skieurs ont été également retrouvés sur le lieu de l'avalanche", a confirmé à l'AFP, le capitaine Sarah Chelpi, du PGHM (peloton de gendarmerie de haute-montagne) de Briançon.

"Ce n'était pas une petite avalanche. C'est une plaque à vent, qui a occasionné une très très longue coulée, très large", a précisé le préfet lors d'un point-presse en fin de matinée. Elle faisait environ 900 mètres de long sur 300 mètres de large, selon les secours.

Avalanches: une trentaine de victimes chaque année

Les six randonneurs, dont l'un était originaire du Var et les autres des Hautes-Alpes - des communes de Vars, Guillestre et de l’Argentière-la-Bessée - "connaissaient très bien la montagne", a ajouté le préfet.

Leur retour de randonnée était prévu samedi midi. L'alerte a été lancée samedi à 17H00 par leurs proches, inquiets de ne pas les voir revenir.

"Lorsqu'ils sont partis, le ciel était dégagé et le risque d'avalanche estimé à 3 sur 5", a précisé la préfecture des Hautes-Alpes.

"Une des familles nous a dit que l'un d'entre eux serait venu faire une reconnaissance la veille du drame, jusqu’où je ne sais pas encore (...). D'un lieu à un autre, la dangerosité de l'avalanche peut être variable. Le site toutefois était particulièrement connu pour être un couloir d'avalanches", a déclaré le procureur de la République de Gap, Raphaël Balland.

Des constatations photographiques et des analyses sont en cours pour "vérifier si tout a été fait pour prévenir ces personnes du danger", a-t-il ajouté. L'enquête a été confiée au PGHM de Briançon.

"Ce n'est pas a priori une sortie organisée par un guide ou par le Club alpin français (CAF) mais une sortie entre amis", a précisé le procureur. Sur les six skieurs, "certains étaient plus expérimentés que d'autres". "Ils étaient amis depuis plusieurs années et avaient l'habitude de sortir ensemble".

La préfecture a mis en place une cellule d'urgence médico-psychologique pour les familles, qui ont rejoint la chapelle ardente installée en marge du village, où les corps ont été rapatriés un à un. En début d'après-midi, ils ont ensuite été déplacés vers un établissement funéraire à Embrun, a indiqué le PGHM.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a rendu hommage dans un communiqué "au professionnalisme et au courage des gendarmes mobilisés depuis hier après-midi, qui sont intervenus dans des conditions très difficiles".

Il a aussi exprimé "aux familles et aux proches des victimes ses condoléances", les assurant de "son soutien dans ces circonstances douloureuses".

Depuis le début de la saison hivernale 2014-2015, 17 personnes ont péri dans des avalanches en France, selon un décompte de l'AFP à partir des données de l'Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches (Anena).

"Il s'agit de l'avalanche la plus meurtrière depuis celle de 2011, qui a tué cinq membre du Club alpin français, près de Bourg-Saint-Pierre, dans le canton du Valais, en Suisse", a rappelé le directeur Anena, Dominique Létang.

Chaque année, une trentaine de personnes sont tuées par des avalanches en France, selon l'Anena.

La station de Ceillac a déjà été endeuillée par des avalanches qui avaient tué trois personnes en 2011 et trois autres en 2013.

Les petites bestioles qui occupent le fond des eaux froides et claires du plus grand lac alpin d'Amérique du Nord, le lac Tahoe dans le Sierra Nevada , sont en train de disparaître à un rythme alarmant

Les données scientifiques effectuée dans les fonds du lac en automne dernier ont constaté que la population de huit espèces d'invertébrés benthiques* ont chuté dangereusement, de 55 % à 99,9 % pour certain d'entre eux , depuis les dernières données collectées en 1960.

"Nous sommes très surpris de constater un déclin si dramatique de la population des petits invertébrés, dont certains ne se trouvent que dans le lac Tahoe, sur une si courte période de temps a déclaré Sudeep Chandra de l' Université de Reno au Nevada.

"De grands bouleversements se produisent actuellement au fond du lac "

Situé à la base d'un domaine skiable, le lac Tahoe est une attraction touristique mondialement connue pour sa beauté à couper le souffle. Malheureusement, le développement des activités touristiques et des loisirs nautiques ont finalement eu raison de son état écologique.

Les petits animaux des fonds vaseux du lac Tahoe , appelés invertébrés benthiques, comprennent les vers plats, l'amphipode aveugle et le plécoptère Tahoe. Ils ont diminué de 55 pour cent à 99,9 pour cent pour certain d'entre eux.

Par exemple la population du petit plécoptère endémique des eaux peu profondes du lac Tahoe (la capnie de lacustra) avait déjà été décrite en 1963. 

La fin de son cycle de vie sous-marine, est fortement associée aux plantes marines appelées skunkweed (Chara spp.) et de la mousse sous marine. Récemment, un déclin dramatique des plantes en eau profonde a été observée en raison de l'eutrophisation et l'introduction d'espèces envahissantes comme des écrevisses non indigènes.

© Nature Alerte



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Ces photos de longues expositions ont été prise le jeudi 22 janvier 2015 le long du littoral de Hong Kong. 

Cette jolie luminescence, également appelé Sea Sparkle, est provoquée par la prolifération d'organisme unicellulaires potentiellement toxique. 

Ces proliférations sont déclenchées par la pollution agricole. Elles peuvent être dévastatrices pour la vie aquatique des littoraux et bien entendu pour la pêche locale, rappelle Samantha Joye océanographe qui a pris ces clichés dans le but de faire réagir les autorités sanitaires

Le Noctiluca scintillans, surnommé étincelle des mers, mange du plancton et est elle même mangé par une foultitude d'autres espèces

La présence de leurs lueurs la nuit est un indicateur de leurs proliférations, et cette situation est préjudiciables à la vie marine, elle facilite l'accumulation d'algues toxiques qui se diffusent finalement dans toute la chaîne alimentaire du littoral.

© Nature Alerte



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Mercredi une tornade a frappé la région de Paraná, au sud du Brésil, faisant sur son passage une victime et 17 blessés dont 2 graves.

La tornade a touché une zone industrielle à Pérola, detruisant une blanchisserie où travaillaient 50 personnes. 

Le toit et quelques murs du bâtiment ont été totalement détruits par les vents, blessant mortellement une personne. Heureusement la tornade n'a pas causé de dommages aux structures voisines.

© Nature Alerte

En plein été austral, ce qui semblait être une menace est devenue réalité: l'eau commence à manquer dans le centre de Sao Paulo, la riche mégapole du Brésil frappée par une grave sécheresse qui menace aussi l'approvisionnement en électricité.

Tiago Guimaraes a été prévenu à son travail que l'immeuble où il vit au centre-ville n'avait plus une goutte d'eau. Il a pu prendre une douche au gymnase avant de rentrer chez lui. "Mardi, c'était la première fois qu'on a manqué d'eau. Mercredi nous n'en avons pas eu non plus, après c'est revenu mais jusqu'à quand?", raconte cet architecte de 34 ans né dans l'État de Ceara, dans le nord-est aride du Brésil. "Là-bas, nous avons connu une crise hydrique dans les années 90 et on a toujours essayé d'économiser l'eau. J'ai acheté un réservoir de 140 litres d'eau pour ne pas en manquer", ajoute-t-il. 

Dans le quartier huppé des Jardins, dans le centre de Sao Paulo, un petit restaurant pâtit du manque d'eau: on n'y lave plus le plancher tous les jours et le matin il faut attendre plusieurs minutes pour que l'eau sorte des robinets. La nuit, elle est coupée. "Cela a commencé récemment et cela s'est aggravé rapidement", raconte le propriétaire, Antonio Custodio. 

La région métropolitaine de Sao Paulo et l'intérieur de l'État subissent depuis des mois la pire sécheresse des 80 dernières années, avec des coupures d'eau durant plusieurs jours. Le manque de pluies a touché les grands barrages pour l'eau potable qui fournissent l'État de Sao Paulo où vivent 40 millions de personnes. 

Les cinq barrages du système de Cantareira par exemple ont leur niveau de stockage au minimum depuis longtemps. D'autres barrages importants pour la production d'électricité, situés dans le sud-est du Brésil, comme Rio, sont en situation critique. 

"Depuis 2012 nous avons des pluies en deçà de la normale mais cela a empiré depuis l'été (austral) 2014", affirme Bianca Lobo, météorologiste du consultant Climatempo. "Et cette année les pluies resteront inférieures à la normale et empêcheront la récupération des barrages", prévient-elle. Les experts se plaignent que le gouvernement de Sao Paulo n'ait pas rationné l'eau en 2014 et ait tardé à informer de la situation. Ce n'est que la semaine dernière que le gouverneur, Geraldo Alckmin, a reconnu que Sao Paulo faisait déjà face au rationnement. 

Un peu avant, il avait augmenté le tarif de l'eau pour tenter de réduire la consommation. Les autorités tablent sur le fait que la saison des pluies - d'octobre à avril - sera suffisante pour rétablir le niveau des barrages. "Les autorités sont plus optimistes que n'importe quel météorologiste", ironise Mme Lobo. 

Les centrales hydroélectriques sont la principale source d'énergie du Brésil, un pays de plus de 200 millions d'habitants. La production de tout le pays se concentre dans le sud et le sud-est où se trouvent les grands centres industriels. Lundi, une coupure d'électricité a touché une dizaine d'États dont Sao Paulo, Rio de Janeiro et Brasilia. 

D'après l'Opérateur national du système électrique (ONS), la coupure a été due à une hausse de la demande, en raison de la chaleur, et de failles dans la transmission. Jeudi, plus d'un million de personnes sont restées sans eau dans la banlieue de Sao Paulo après une panne de courant qui a affecté les pompes de distribution. 

"Ici, jamais personne n'a pensé que l'eau allait manquer. Le problème avec la production d'énergie, c'est un système très dépendant des pluies", explique Edson Carlos, président de l'Institut privé Trata Brasil, dédié à la protection des ressources hydriques. 

Le spécialiste critique aussi le gâchis élevé d'eau potable dans tout le pays, avec notamment un réseau d'égouts obsolète qui perd plus de 30% d'eau. Les autorités rejettent la possibilité d'un rationnement énergétique mais récemment le ministre du secteur, Eduardo Braga, a appelé la population à réduire sa consommation, invoquant même la protection divine: "Nous devons compter que Dieu nous envoie un peu d'humidité et de pluie".

Source © AFP

La ferme des 1 000 vaches, en Picardie, paraîtrait presque ridicule face au projet d’extension de l’exploitation laitière de La Tardivière, sur la commune de Monts, à moins d’une vingtaine de kilomètres au sud de Tours. 

En sortant de l’autoroute, sur la départementale qui mène à l’entrée du bourg, on ne peut pas rater les hangars en plein champ du groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) des trois frères Beauchesne, André, Bernard et Thierry : 1 500 animaux y sont confinés. 

« Si leur projet est validé par la préfecture, les Beauchesne pourront doubler la surface des installations », s’inquiète Hervé Bedouet, agriculteur laitier, membre de la Confédération paysanne d’Indre-et-Loire. Ce fermier, qui dirige dans le sud du département une exploitation de 60 vaches laitières, est très remonté contre la « future concentration sur la commune de près de 2 200 animaux, dans la même usine à lait, c’est-à-dire 420 vaches laitières, 210 taurillons, 260 génisses, 1 300 chèvres ! », à une centaine de mètres des pavillons les plus proches, en lisière du bourg de 7 200 habitants.

Hervé Bedouet gare sa voiture sur le bord de la départementale, à quelques mètres des principaux bâtiments de La Tardivière. 

Il prévient que la ferme est difficile à approcher : « On prend garde de ne pas provoquer les Beauchesne. Ils sont agressifs. » Il reprend : « C’est un adjoint au maire de Monts, chargé de l’environnement, qui a contacté la Confédération paysanne et nous a prévenus qu’une enquête publique était en cours autour de ce projet de grande exploitation, comme il en existe en Allemagne. 

L’arrêt des quotas laitiers et les contraintes en matière de mise aux normes industrielles favorisent leur développement. » La coopérative laitière La Lochoise, à Verneuil-sur-Indre, « a donné son accord à nos demandes, explique Bernard Beauchesne, joint par téléphone. La coopérative va chercher du lait dans toute la France, et même à l’étranger. Puisqu’elle achete du lait en Allemagne ou aux Pays-Bas, pourquoi ne pas le produire en France ? Pourquoi l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne ont-elles des fermes de grande taille ? Nous, on veut doubler le nombre de chèvres, car on n’aura pas de problème pour vendre notre lait. Ce que les gens ne savent pas, c’est que nous fournissons les petits fromagers, des gens qui font les marchés. Que nous disent-ils ? Chez nous, ils trouvent du lait toute l’année, ce qui n’est pas le cas dans une petite ferme. C’est un avantage. »

Pour l’instant, les services de la préfecture veillent à ce que le projet de ferme-usine de Monts ne fasse pas autant de bruit que celui des 1 000 vaches. 

« Les fonctionnaires de police ne veulent pas que l’on réponde aux questions tant que le préfet n’a pas donné son accord à notre projet », prévient Bernard Beauchesne. « Les RG sont venus me voir deux fois », précise de son côté Hervé Bedouet. L’opposant au projet Luc Coubes, membre fondateur d’une Amap et militant de Nouvelle Donne, dont le pavillon est à quelques centaines de mètres de la ferme, soupçonne « la préfecture d’avoir très peur d’une ZAD [zone à défendre] à Monts ». 

Et Bernard Beauchesne de se plaindre des « agriculteurs de la Confédération paysanne qui nous mettent des bâtons dans les roues ». Il lance, en guise d’argument imparable : « Le monde agricole, l’administration de la chambre d’agriculture sont favorables à notre projet. » Pourtant, en novembre, le conseil municipal de Monts a voté contre le projet. « C’était pour calmer le jeu. La maire nous a dit qu’elle était favorable », réplique Bernard Beauchesne. Contactée, la maire divers gauche de Monts, Valérie Guillermic, a refusé de répondre à nos questions.

Depuis l’enquête publique menée en octobre 2014, le projet des Beauchesne mobilise contre lui un groupe d’habitants réunis dans un collectif, Des fermes, pas des usines, avec la Confédération paysanne, plusieurs associations locales, dont l’Association pour la santé, la protection et l’information sur l’environnement (Aspie) et des partis de gauche (EELV, Nouvelle Donne et PG). 

Le collectif a essuyé le 8 janvier le refus de la maire de mettre une salle à leur disposition, et a dû se rassembler devant la mairie pour évoquer l’avis favorable du commissaire enquêteur pour l’extension du Gaec. Il a cependant émis des réserves, en raison des « remarques et observations de l’autorité environnementale », ainsi que des « caractéristiques du nouveau captage d’eau » prévu dans le cadre de l’extension de l’élevage. Les réserves du commissaire enquêteur ont renforcé l’opposition au projet. « Ferme-usine à Monts, c’est non » est le slogan qui devait dominer le dernier rassemblement organisé par le collectif, le 21 janvier devant la préfecture à Tours. « Le préfet de la région Centre, en tant qu’autorité environnementale, est particulièrement critique sur la protection de la ressource en eau, la pollution par les nitrates et le phosphore, en particulier à proximité de zones de protection spéciale et de sites d’intérêt communautaire », relève les opposants. De son côté, la Confédération paysanne s’inquiète du « taux d’autonomie alimentaire de La Tardivière ». Il n’est que de 58 %, a fait savoir le syndicat agricole. « L’alimentation de l’élevage dépend donc d’achats extérieurs à l’exploitation. Mais il n’y a aucune information sur la qualité des compléments alimentaires achetés. S’agit-il de tourteaux de colza français ? Non-OGM ou OGM ? Ou de tourteaux de soja OGM importés du Brésil et des États-Unis ? Quel est l’impact sur la santé des animaux et sur la qualité des produits comme le lait et la viande ? »

Jean-Marie Bigot, retraité montois dont le pavillon est situé a moins d’un kilomètre de La Tardivière, engagé depuis quelques mois dans la bataille contre la « ferme-usine », observe que « les habitants sont sensibles à nos arguments et plutôt informés. Surtout dans les nouveaux lotissements près des zones d’épandage. On sait aussi qu’il y a des problèmes de captage d’eau au niveau des nappes phréatiques. Inévitablement, la vallée de l’Indre s’en ressentira. » Mais l’épandage est pour les habitants le moteur principal de la contestation. Dans un courrier adressé au préfet d’Indre-et-Loire, le comité local de Nouvelle Donne craint que « les 10 000 mètres cubes de lisier produit chaque année ne soient épandus dans de bonnes conditions et que nous retrouvions pour l’Indre et ses affluents une pollution semblable à celle de la Claise ». Des habitants de Monts se souviennent de l’exploitation laitière de « 380 vaches qui, dans sa pratique de l’épandage, a occasionné une pollution de la Claise et a entraîné deux dépôts de plainte. On a peur qu’il se passe la même chose ici », explique Hervé Bedouet.

L’épandage du lisier est prévu sur pas moins de 7 communes d’Indre-et-Loire. « Il faut 883 hectares pour épandre le fumier, le lisier et les effluents liquides. On peut craindre que l’administration n’ait ensuite aucun moyen de le faire respecter », souligne la Confédération paysanne. « Les communes les plus impactées sont Monts et Artannes-sur-Indre parce qu’il y a déjà de l’épandage de lisier », précise Hervé Bedouet, qui insiste « sur les dérives de ce système ». Autre sujet de discorde, Luc Coubes « ne comprend pas le choix de mettre de l’argent public dans un tel projet », et pointe le montant des aides touchées par le Gaec La Tardivière entre 2012 et 2013 : 107 174 euros, bien plus que les petites exploitations alentour. « Les aides ne sont pas plafonnées et sont proportionnelles à la taille des exploitations. Les laiteries risquent de se concentrer sur les grosses qui font du volume et de ne plus vouloir collecter les fermes de taille plus “humaine” », explique la Confédération paysanne. Dans une lettre ouverte adressée récemment au préfet du département, le syndicat agricole craint « la disparition des petites et moyennes exploitations, beaucoup moins subventionnées » et estime que, « d’une façon générale, avec ce type d’élevage, c’est bien les territoires ruraux dans leur globalité agricole et para-agricole qui risquent de s’appauvrir ». Au siège de l’Association pour le développement de l’emploi agricole et rural d’Indre-et-Loire (Adear 37), à Chambray-lès-Tours, Marie-Pierre Auvray, animatrice et formatrice, explique que « les jeunes sont mobilisés contre cette ferme-usine. Ce n’est pas le modèle de développement qu’ils veulent. Les paysans qu’on accompagne souhaitent pérenniser de petites fermes. 80 % des installations et des reprises se font sur des surfaces de moins de 10 hectares, essentiellement du maraîchage, un peu d’élevage et de cultures céréalières ». Sa jeune collègue Raphaëlle Cormerais-Thomin, animatrice en charge des circuits courts et du réseau de fermes en agriculture durable, constate qu’avec « le combat médiatique contre la ferme des 1 000 vaches, la ferme-usine de Monts est devenue un sujet très sensible. Cela permet de dénoncer les effets pervers et les coûts sociaux de ces usines, et surtout de les comparer avec le modèle que nous défendons sans opposer citoyens et agriculteurs ». Surtout, la plupart répondent qu’agriculture industrielle et agriculture paysanne ne peuvent pas coexister.


Source © Politis

Une importante pollution aux hydrocarbures a été constatée, samedi après-midi, sur le canal Bruxelles-Charleroi à Pont-à-Celles. 

Les pompiers de Charleroi et la protection civile étaient sur les lieux.

Un riverain de la rue Thirionet à Pont-à-Celles a remarqué la présence d'une importante flaque d'hydrocarbures sur le canal, indiquent les pompiers de Charleroi. 

Le service SOS Pollution s'est rendu sur place et a constaté que la pollution s'étendait sur près de 300 mètres. Le bourgmestre de Pont-à-Celles et la protection civile sont également descendus sur les lieux. Des barrages filtrants ont été installés.

Source © Belga

Entre 4 500 et 7 000 personnes, selon la police et les organisateurs, ont manifesté, samedi 24 janvier, à Lannion (Côtes-d'Armor) pour protester contre un projet d'extraction de sable coquillier dans la baie qui mettrait en péril, estiment-ils, l'écosystème et la pêche.

De nombreux élus participaient à cette manifestation familiale et bon enfant, derrière une grande banderole « Non à l'extraction de sable en baie de Lannion ». Les élus de Lannion Trégor Communauté sont opposés à ce projet, de même que plusieurs parlementaires de la région. La députée de la circonscription, Corinne Erhel (PS), a annoncé lors de ce rassemblement une table-ronde sur ce projet « d'ici une quinzaine de jours » au ministère de l'économie.

« Non à Macron, oui au lançon », pouvait-on lire sur des pancartes, en référence au ministre de l'économie, dont la décision est attendue très prochainement sur ce dossier contesté, ainsi qu'à ce petit poisson (lançon), très présent sur le site envisagé et qui attire les bars, lieues et autres raies, de même que les nombreux oiseaux de la réserve ornithologique voisine des Sept Iles.

Les marins-pêcheurs, en ciré jaune, étaient également très présents à ce rassemblement, organisé par Le Peuple des dunes, un collectif d'une cinquantaine d'associations et d'organisations professionnelles, selon lequel ce projet menacerait à court terme entre 160 et 450 emplois dans les secteurs de la pêche, la mytiliculture et le tourisme notamment.

De son côté, la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) a annoncé avoir revu à la baisse son projet devant l'hostilité suscitée. Déposé en 2010 après enquête publique à l'issue de laquelle le commissaire enquêteur avait rendu un avis favorable, le dossier attend la réponse du ministre de l'économie, auquel revient la responsabilité d'accorder ou non la concession minière. 

« Accorder le permis contre l'avis des élus du Trégor constituerait un déni de démocratie », avait souligné lors de ses vœux Joël Le Jeune, président de Lannion Trégor Agglomération, qui suggère à la CAN d'aller chercher ce sable calcaire plus au large, comme le font les Britanniques..

Source © AFP
samedi 24 janvier 2015
Notre territoire est parsemé de territoires pollués. Il y en aurait près de 400 000 répartis aux quatre coins de France. 

Le documentaire de Sarah Oultaf « Pollution des sols : le scandale caché » (50 min) diffusé sur France 5 le mardi 20 janvier à 20h35 s’intéresse à cette véritable bombe à retardement.

Durant deux siècles, les industriels ont enfoui une grande variété de produits chimiques sur leurs terrains ou en pleine nature. Ils ont ensuite souvent abandonné ces sites ou les ont revendu sans qu’une réelle décontamination n’ait eu lieu. 

Le documentaire « Pollution des sols : le scandale caché » s’intéresse aux conséquences sanitaires réelles ou supposées de ces sites. La pollution enterrée est désormais souvent recouverte de paysages verts, d’habitations ou encore de terrains de loisirs. Mais cette pollution sournoise peut nous contaminer doucement.

Les produits toxiques enterrés peuvent en effet migrer de leurs containers ou des terres où ils sont enterrés et contaminer les nappes phréatiques. L’eau ainsi polluée sera consommée par les hommes et les animaux d’élevage. Des gaz ou des poussières toxiques pourront aussi contaminer l’air que nous respirons.

Des friches industrielles aux éco-quartiers

A Mazières-de-Touraine, le site industriel abandonné par l’entreprise Pal-Pack en 2011 dévoile ses horreurs. Le volume de déchets stocké sur place est très conséquent et ce, sans autorisation préfectorale. L’entreprise n’était en effet censée que recycler des emballages alimentaires vides. Mais sur place, c’est une toute autre réalité, bourrée de fûts chimiques qui se révèle. En décembre 2014, des contenants enfouis sur le terrain ont été mis au jour ; l’enquête suit son cours. Entre-temps, l’ancien patron de Pal-Pack a ouvert une nouvelle entreprise à l’activité similaire. Cet exemple dévoile une attitude peu salutaire : plusieurs entreprises abandonnent leurs sites sans les dépolluer.

Réparties partout dans le pays, plusieurs friches industrielles sont ainsi en cours de reconversion. Derniers terrains constructibles dans les villes, ces friches deviennent des éco-quartiers. A Strasbourg, on en construit un sur d’anciennes tanneries ; à Rennes et à Grenoble sur de vieux sites militaires et à Toulouse sur la friche d’une cartoucherie. « Tous ces lieux ont-ils été correctement dépollués ?» questionne la réalisatrice.

Le plus grand éco-quartier français est celui de Limeil-Brévannes (94), situé sur une ancienne décharge sauvage. L’ancien maire de la ville qui a commandé ce projet veut croire au professionalisme des pollueurs. Comment faire autrement ? Dans le doute, une information demande tout de même aux propriétaires de ne pas cultiver de légumes potagers dans leurs jardins, mais en prendront-ils connaissance ?

De l’arsenic et de la radioactivité

La mine d’or de Salsigne dans le département de l’Aude a été la plus importante mine d’or d’Europe Occidentale et la dernière de France métropolitaine. Elle est marquée par un siècle de pollution par l’arsenic et a été longtemps le site le plus pollué de France. Fermée en 2004, l’Etat a dû prendre en charge la dépollution pour un montant total de 50 millions d’euros. Mais l’essentiel des déchets toxiques est stocké sur place, formant une nouvelle colline. Dix ans plus tard, la pollution commence à s’échapper dans les ruisseaux situés aux alentours.

À Vaujours, à 15 km de Paris, le ministère de la Défense a occupé pendant plus de 40 ans d’immenses bâtiments. Ils sont aujourd’hui laissés à l’abandon. Le CEA y a travaillé dans l’ombre pour mettre au point le détonateur de notre première bombe atomique. En 2010, Placo-platre, filiale de Saint-Gobain a racheté le site ; le sous-sol du fort de Vaujours, contenant du gips, intéresse l’industriel. Des mesures de radioactivité réalisées dans le bunker en février 2014 montrent pourtant que la dépollution du site n’a pas été réalisée correctement par le CEA. Les riverains s’interrogent : l’exploitation d’une carrière à ciel ouvert ne va-t-elle pas soulever des poussières radioactives ?

A quel point les poussières de l’amiante nous contamineront-elles ?

Autre époque, autres règles de sécurité. Pendant 40 années, une entreprise traitant des fibres d’amiante à Aulnay-sous-Bois a contaminé ses 40 0000 riverains, dans un rayon de 1 km. Des poussières blanches étaient reportées par les riverains, sans réaction des préfets successifs. «Combien d’usines d’amiante ont laissé échappé leurs poussières et combien de citoyens ne le savent pas encore ? Combien vont être malades ? », s’interroge la réalisatrice.

Selon Annie Thébaud-Mony, chercheuse en santé publique à l’Inserm, ce cas est typique. Pour elle, les enjeux économiques priment toujours sur la santé des ouvriers et des riverains. Il existe un conflit d’intérêt entre la santé publique que devrait défendre le préfet et un intérêt économique d’autre part.

Ainsi, des dizaines de millions de français subissent une pollution industrielle à un certain moment de leur vie. Le résultat pourrait être catastrophique pour notre santé. En effet, on est passé de 150 000 nouveaux cas de cancers par an dans les années 1980 à 355 000 en 2012. Pour Annie Thébaud-Mony, ces cancers sont principalement liés à l’explosion de cancérogènes résultant de la pollution industrielle.

Source © Natura-Science
Pollution des sols le scandale caché par SequenceDuNet
Les ONG «La Déclaration de Berne» et Greenpeace ont décerné vendredi à la compagnie pétrolière Chevron leur prix de la honte appelé «Public Eye Lifetime Award», selon un communiqué publié à Davos, en marge du Forum économique mondial.

Parmi tous les anciens lauréats des prix de la honte, que ces ONG ont décernés depuis 2005, les internautes ont «clairement» choisi le géant pétrolier américain pour son refus d'«assumer ses responsabilités dans l'une des pires catastrophes environnementales jamais survenues».

Concrètement, il s'agit selon les ONG, du «désastre écologique engendré par l'exploitation pétrolière dans la forêt vierge du nord de l'Équateur».

Selon Paul Paz y Miño, le représentant d'Amazon Watch, l'organisation américaine à l'origine de la nomination du géant pétrolier, «Chevron refuse toujours de s'acquitter des 9,5 milliards de dollars que la compagnie a été condamnée à verser au titre des dommages (qu'elle a infligés) et pour l'assainissement des zones dévastées par l'exploitation pétrolière».

Le militant a aussi dénoncé le fait que cette entreprise américaine «retarde depuis 20 ans l'application des décisions de justice, prolongeant ainsi les souffrances de plus de 30 000 personnes».

Amazon Watch se chargera de remettre le prix au siège de Chevron, en Californie.

En 2005, «La Déclaration de Berne» et Greenpeace ont décidé de décerner tous les ans ces prix de la honte pour mettre en lumière les pires violations des droits de l'homme et les atteintes les plus graves à l'environnement dont des multinationales sont responsables.

Les deux organisations entendent désormais concentrer leurs efforts au sein d'une large coalition d'ONG en Suisse et faire campagne sur le plan politique.

Concrètement, les ONG demandent que toutes les sociétés suisses soient obligées de respecter les droits de l'homme et l'environnement partout dans le monde.

Source © AFP


Le 20 janvier 2015, Tepco déclare avoir détecté 223 000 Bq/kg de césium 134/137 dans une rascasse pêchée dans le port intérieur de la centrale de Fukushima au Japon. L'échantillon date du 18 décembre 2014. Les autres nucléides n'ont pas été testés. 

Cela va bientôt faire 4 ans depuis le 11 mars, néanmoins le niveau de contamination radioactive reste toujours élevé chez les animaux marins et la tendance perverse de Tepco à minimiser la radioactivité réelle n'a pas changée non plus. 


L’océan et les espèces qui y vivent sont en danger. L’impact de la pêche industrielle est dramatique sur les poissons, crustacés et autres mollusques, mais également sur votre santé. 

Pour bien vous rendre compte de la tragédie que nous sommes en train de vivre, DGS partage avec vous 35 informations marquantes sur la surexploitation des mers par l’Homme.





  • 1. 500 grammes de crevettes sur votre table équivalent à 13 kg d’autres espèces marines qui ont été tuées et rejetées à la mer.

  • 2. Quand vous achetez des crevettes pêchées en Thaïlande, vous soutenez l’esclavagisme. Les hommes sont achetés, maintenus sur des bateaux de pêche et forcés à travailler 20 heures d’affilée.

  • 3. Il n’existe aucune exigence légale sur l’abattage humain du poisson.

  • 4. 59 % du poisson vendu comme étant du thon aux USA n’est pas du thon.

  • 5. Dans les élevages de thons, les petits sont pris dans des nasses, engraissés avec des pastilles de concentré de chair de poisson et tués s’ils ne succombent pas aux parasites avant.

  • 6. 70 à 80 % du saumon étiqueté sauvage est en fait du saumon d’élevage.

  • 7. En 55 ans, les humains ont réussi à effacer 90 % des plus grands prédateurs des océans. Ceci inclut les requins, le thon rouge, l’espadon, le marlin et le maquereau roi.

  • 8. Si la tendance se maintient, les chercheurs prédisent que l’aquaculture devrait surpasser l’approvisionnement en farine de poisson dès 2020.

  • 9. En 2006, une étude a prédit que toutes les pêcheries du monde s’effondreraient en 2048 si le niveau de pêche maintenait le rythme actuel.

  • 10. Les crevettes d’élevage contiennent souvent des antibiotiques, des résidus chimiques, des poils de souris/rats, des morceaux d’insectes.

  • 11. Des études ont montré que le poisson ressentait la souffrance et le stress et que les pratiques de pêche habituelles entraînaient l’éviscération, l’asphyxie et les faisaient mourir de faim.evisceration 

  • 12. Le saumon d’élevage contient 10 fois plus d’agents cancérigènes que le saumon sauvage.

  • 13. Le saumon d’élevage est gris, le rose est ajouté au poisson pour lui donner son odeur et sa couleur artificiellement.

  • 14. Les déjections de poulet font partie des principaux ingrédients de la nourriture des poissons d’élevage.

  • 15. Les moules d’élevage contiennent 6 fois plus de dibutyline que les sauvages. Le dibutyline est utilisé dans les plastiques PVC et peut avoir un impact sur le fonctionnement du système immunitaire.

  • 16. Entre 2005 et 2010, 25 % des maladies d’origine alimentaire furent causées par la nourriture importée contenant des produits marins.

  • 17. Chaque année, 31,5 millions de tonnes de poissons pêchés dans les océans du monde entier sont utilisées pour la nourriture animale

  • 18. 86 % du poisson est importé, la moitié de ces importations provient de l’élevage industriel.   

  • 19. 300 000 baleines, dauphins et marsouins meurent chaque année après s’être empêtrés dans les filets de pêche.  

  • 20. Environ 73 millions de requins sont rejetés dans l’océan chaque année après avoir eu leurs ailerons sectionnés. 

  • 21. 27 millions de tonnes de poissons sont jetées chaque année, c’est assez pour remplir 600 Titanic. 

  • 22. Dans les élevages de tilapia en Chine, les poissons sont nourris avec les déjections de porcs et le fumier d’oie, fumier qui contient la salmonellose.

  • 23. Si on alignait, pour un plat de sushis, tous les animaux qui sont morts, votre assiette ferait 1,50 mètre de long. 

  • 24. En 2009, des antibiotiques illégaux ont été retrouvés dans trois types de poissons importés de Chine. 

  • 25. Au Vietnam, le poisson est maintenu au frais dans de la glace faite avec de l’eau du robinet contaminée par des bactéries.

  • 26. Plus de 28 000 tortues de mer sont prises au piège chaque année dans les filets des chalutiers utilisés pour attraper les crevettes.

  • 27. 50 % des espadons pêchés sont malmenés, 70 % de ces poissons en meurent rapidement. 

  • 28. La valeur de la pêche illégale est estimée à environ 10 milliards de dollars.

  • 29. 20 espèces d’albatros dans le monde sont menacées par la pêche illégale. 

  • 30. La pêche du saumon sauvage a un impact sur 137 espèces.  

  • 31. 20 % du poids de la pêche au thon est considéré comme « surplus » et jeté. Les victimes sont habituellement les tortues, les raies, les dauphins, les requins et les albatros menacés. 

  • 32. Les palangres pourvues de très nombreux hameçons peuvent s’étendre sur plus de 80 km. Cela attire et tue involontairement une énorme quantité de mammifères marins.  

  • 33. Les requins tuent 12 personnes par an. Les hommes tuent 11 417 requins par heure

  • 34. Selon la WWF, 90 % des plus gros poissons des océans ont déjà été pêchés.    

  • 35. En une année, les élevages industriels écossais dégagent plus d’azote que les égouts de 32 millions de personnes. 

  • Ces informations et ces chiffres sont tout simplement affligeants. À la rédaction, nous avons tous été très choqués de découvrir ces données et l’on se dit qu’il est grand temps que l’Homme prenne conscience de la fragilité de son environnement. Pensez-vous qu’un jour nous arriverons à modifier nos comportements afin de préserver les espèces avec lesquelles nous partageons notre planète ?
L'Australie a annoncé samedi la prochaine interdiction du déversement des déchets du dragage sur le parc marin de la Grande barrière de corail, dans l'espoir d'éviter l'inscription du site sur la liste du patrimoine naturel mondial "en danger".

Le ministre de l'Environnement Greg Hunt a précisé samedi qu'il avait ordonné à l'Autorité du parc de la Grande barrière de corail d'élaborer des règles qui permettent de mettre un terme "une fois pour toutes" au déversement des déchets du dragage.

L'interdiction devra être soumise à une consultation publique et pourrait être définitivement approuvée mi mars.

"Nous mettons un terme à une pratique séculaire de rejet dans le parc marin", a déclaré le ministre australien, en reférence aux déchets produits par l'élargissement des chenaux, mouillages et marinas.

Selon les écologistes, le déversement de ces déchets endommage le site en asphyxiant les coraux et les algues, qui constituent la plus grande formation vivante au monde, et en les exposant à des polluants.

En 2013, l'UNESCO s'est inquiété des menaces croissantes de dégradations sur la Grande barrière, inscrite depuis 1981 au patrimoine de l'humanité. Elle menace de la placer sur la liste du patrimoine en péril mais a donné à Canberra jusqu'au 1er février 2015 pour agir.

Mi-septembre, Canberra avait présenté l'ébauche d'un plan d'action sur 35 ans, proposant notamment une meilleure coordination des pouvoirs publics ainsi que l'interdiction dans certaines zones de nouvelles activités portuaires ou de dragage.

"Les Australiens sont fiers de la barrière qui demeure l'une des plus grandes merveilles naturelles au monde", a déclaré le ministre australien de l'Environnement.

"Nous sommes déterminés à protéger et gérer la Grande barrière pas seulement pour les prochaines décennies, mais pour les prochains siècles", a-t-il assuré.

Le parc marin de la Grande barrière recouvre 99% de la surface du site classé au patrimoine de l'UNESCO, mais selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), 80% des déversements de déchets de dragage sont effectués à l'extérieur du parc où se trouvent la majorité des îles et des ports.

Les écologistes ont appelé le gouvernement à aller plus loin et à interdire le rejet de déchets sur l'ensemble de la zone du patrimoine mondial et pas seulement dans le parc marin.

La Grande barrière de corail, étendue de 345.000 km2, constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. Elle souffre du réchauffement climatique, de la prolifération d'une étoile de mer dévoreuse de coraux, des rejets massifs de nitrates et pesticides provenant des exploitations agricoles et du développement industriel sur la côte en raison du boom minier.

Source © AFP

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