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jeudi 29 janvier 2015
Quatre départements du sud-ouest sont placés en vigilance orange. 

L'Ariège, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées vont être placés en vigilance orange aux pluies et aux inondations à partir de 19 heures, jeudi 29 janvier, annonce Météo France.

Une importante perturbation doit atteindre les Pyrénées dans la soirée en donnant des pluies soutenues sur le piémont et ses abords, et de la neige en altitude. Ces précipitations abondantes vont persister au cours de la nuit et vendredi, donnant des cumuls très importants. La vigilance devrait prendre fin au plus tôt vers 21 heures vendredi.

La limite pluie-neige, vers 2 000 mètres, s'abaissera lentement jusque vers 1 100 mètres en fin de nuit prochaine, puis vers 900 m en cours de journée de vendredi, a ajouté Météo France.

D'ici à vendredi soir, on attend des cumuls de l'ordre de 40 à 70 mm en plaine, 70 à 100 mm à basse altitude voire 120 mm localement. En montagne, les chutes de neige deviennent importantes et donnent une couche de neige de 80 cm à localement 1 mètre d'ici à vendredi soir vers 1 500 mètres d'altitude.

Source © AFP




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Dans l'état de l'Illinois aux USA la toxoplasmose une infection parasitaire qui touche particulièrement les chats se répand rapidement parmi la faune sauvage, touchant apparemment les visons et les rats de la région de Minsk  .

La litière pour chat est à blâmer. 

En effet, le Toxoplasma gondii, le parasite qui cause la toxoplasmose, se reproduit exclusivement dans les intestints des chats, et les nouveaux oocystes ainsi créés trouvent normalement leur chemin vers un nouvel hôte félin par les excréments. Ces excréments peuvent propager les parasites dans le sol, où ils peuvent ensuite trouver leur chemin vers d'autres animaux des rongeurs par exemple.

Des recherches antérieures ont également révélé que les litières pour chat infestées par le parasite contaminent les sites d'enfouissement et les eaux souterraines qui finissent de les transporter vers les cours d'eau naturels. Au bout du compte les parasites infectent les animaux sauvages y compris les loutres, les rats musqués et les visons.

Une nouvelle étude, publiée récemment dans le Journal "Wildlife Diseases", détaille comment cette contamination des cours d'eau peut propager la toxoplasmose dans les milieux sauvages. Ce phénomêne est devenu trés inquiétant dans l'état de l'Illinois, où des fortes pluies qui ont inondé des œufs de parasites dernièrement sont à l'origine de l'infection des animaux sauvages de la région de Minsk.

Adam Ashlers, chercheur à l'Université de l'Illinois, a expliqué dans un communiqué que le Toxoplasma gondii touche actuellement certaines populations de rat musqué et de vison. 

60 % des rats musqués et 77 % des visons testés sur le terrain sont exposés au parasite. 

«Les visons mangent les souris et les oiseaux touchés par la maladie. Pour les rats musqués ils ont touchés passivement par la maladie, ils sont probablement contaminés en consommant les oocystes attachés à la végétation aquatique pendant leur toilette."

© Nature Alerte

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Les surfaces agricoles d'organismes génétiquement modifiés ont augmenté de 6 millions d'hectares en 2014 pour atteindre le «record» de 181,5 millions d'ha (+3,6%) dans le monde, selon le relevé annuel de l'Isaaa, association pro-OGM, publié mercredi.

«Avec l'arrivée du Bangladesh, un total de 28 pays ont cultivé des OGM au cours de l'année 2014», dont «20 pays en développement (en comptant le Brésil et l'Argentine) et six pays industrialisés, représentant plus de 60% de la population mondiale», affirme l'Isaaaa (International service for the acquisition of agri-biotech applications).

«Le nombre total d'hectares (OGM) a été multiplié par plus de cent depuis les premières plantations d'OGM» en 1996, relève l'auteur du rapport et fondateur de l'Isaaa, Clive James, cité sur le site de l'association .

Les États-Unis restent largement en tête avec 73,1 millions d'ha dédiés aux OGM, en hausse de 4% sur l'année, devançant le Brésil qui comptait 42,2 millions d'ha (+5%) et l'Argentine, 3e avec 24,3 millions d'ha.

Aux États-Unis comme au Brésil, c'est le soja qui a justifié ce développement. Avec l'Argentine et le Canada, ils représentent près de 84% des surfaces plantées en OGM dans le monde.

En Asie, l'Inde a connu la plus forte croissance et compte désormais 11,6 millions d'ha (autant que le Canada); en revanche l'Union européenne reste à l'écart avec moins de 0,1% de ses surfaces agricoles utiles.

Depuis 1996, plus d'une dizaine de cultures génétiquement modifiées, alimentaires et fibres, ont été approuvées et commercialisées dans le monde - maïs, soja ou coton, et fruits ou légumes comme la papaye, l'aubergine ou la pomme de terre.

Les partisans des OGM font valoir leurs qualités de résistance à la sécheresse, aux insectes et aux maladies.

Le rapport complet est disponible en ligne sur le site www.isaaa.org.

Pour le site Inf'OGM, hostile aux cultures génétiquement modifiées, «le nombre des pays qui cultivent des OGM stagne (29 pays en 2010 contre 28 en 2014)», indique-t-il.

«La Suède, la Pologne, l'Allemagne et l'Égypte ont quitté le navire ; tandis que Cuba, le Soudan et le Bangladesh l'ont rejoint» poursuit-il en notant que «120 agriculteurs bangladais ont cultivé 12 hectares avec une aubergine GM bt (génétiquement modifiée) soit 0,1 ha par agriculteur».

«L'aubergine Bt est d'ailleurs la seule nouvelle espèce qui a passé le stade de la culture en 2014 : soja, maïs, coton et colza restant très largement majoritaires», note Inf'Ogm pour qui «l'analyse de ce rapport prouve que l'engouement pour les OGM ne redémarre pas. Si les maïs et soja transgéniques ont été adoptés rapidement sur le continent américain, les autres plantes stagnent et les autres continents restent globalement prudents, pour ne pas dire hostiles, à cette technologie».

Source © AFP
Colère et lassitude des ostréiculteurs d'Hossegor, leurs huîtres sont toujours interdites. Le 16 janvier, un arrêté préfectoral a entraîné l'interdiction de la commercialisation des huîtres en provenance du lac marin d'Hossegor.

L'histoire se répète , les huîtres sont victimes d'une pollution et jugées impropres à la consommation. Les ostréiculteurs sont désarmés face à la situation. 

L'équation se répète chaque année:  de fortes précipitations + une épidémie de gastro-entérite = présence de norovirus dans les huîtres du lac salé d'Hossegor.

Mi-janvier plusieurs personnes ayant consommé ces huîtres se sont plaintes de vomissements, diarrhées et douleurs abdominales. Les analyses effectuées ont effectivement révélées la présence de norovirus.

Le lac marin a déjà connu des interdictions similaires il y a un an, où des problèmes de pollution et des taux élevés de coliformes fécaux avaient été constatés. 

D'importants travaux ont pourtant été réalisés par les collectivités du bassin-versant pour sécuriser le traitement des eaux et les stations d'épurations. 

Les quelques ostréiculteurs du lac marin d'Hossegor attendent avec impatience les prochains résultats d'analyses des eaux pour reprendre la commercialisation de leurs huîtres. Il en va de la survie de leurs entreprises.

Source © Delphine Vialanet /France 3 Aquitaine
Soixante mille poissons sont morts dans une pollution qui a atteint un tronçon de 8 kms du Grand Union Canal dans le comté de Leicestershire tout prés de Leicester.

Ils ont été empoisonnés par une fuite de lisier provenant d'une ferme située entre Kilby Bridge et Kibworth.

L'Agence de l'environnement affirme que son intervention rapide a permis de sauver au moins 100 000 poissons.

Les autorités sanitaires ont été alertés il y a près de quatre semaines après qu'un grand nombre de poissons morts aient été signalés.

© Nature Alerte
Les trois pays membres de la Commission nord-américaine de coopération environnementale, mise sur pied dans le cadre de l'ALÉNA, ont voté contre l'idée de mener une enquête sur la façon dont le Canada surveille son industrie des sables bitumineux.

Le Canada, les États-Unis et le Mexique ont tous les trois voté contre une telle évaluation, malgré l'avis de la commission.

Des responsables à la Commission de coopération environnementale (CCE) avaient conclu qu'une enquête serait justifiée face aux questions soulevées par la façon dont le Canada applique ses règles dans le domaine des bassins de décantation des résidus dans l'exploitation des sables bitumineux.

La CCE, mise sur pied en 1995 dans le cadre de l'Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l'environnement, a notamment pour objectif de promouvoir la mise en application rigoureuse des lois sur l'environnement. Cet accord constitue lui-même un complément à l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).

En 2010, des citoyens et des groupes environnementaux avaient déposé une plainte à la CCE, estimant qu'Ottawa violait ses règles en matière de pêche. Ils soutenaient que les bassins de décantation des sables bitumineux contaminent la nappe phréatique. En août dernier, le service du contentieux de la CCE a conclu que les éléments étaient suffisants pour recommander une enquête à ce sujet.

Or, le Canada a plaidé que la commission n'avait pas les pouvoirs de procéder parce qu'une cause liée au dossier est toujours devant les tribunaux.

Un Albertain a effectivement déposé une poursuite dans ce dossier, mais il a confirmé à La Presse Canadienne que pour lui, l'affaire était close, affirmant que la cause avait été entendue il y a un an, et que le délai d'appel était expiré depuis l'automne. Mais le Canada soutient que ce n'est pas à la CCE de décider si le dossier judiciaire est clos.

Un communiqué des États-Unis indique par ailleurs que Washington serait prêt à revoir sa décision, puisque le litige est maintenant clos devant les tribunaux.

C'est la deuxième fois en deux mois que les environnementalistes tentent vainement d'obtenir une enquête sur des activités canadiennes. 

En décembre, le Canada avait utilisé le même argument pour obtenir l'appui du Mexique afin de contrer la tenue d'une enquête de la CCE sur l'industrie de la pisciculture de saumon au large de la Colombie-Britannique. Les environnementalistes et des membres des Premières Nations soutiennent que cette industrie cause la propagation de parasites aux saumons sauvages.

Source © La Presse Canadienne
En Macédoine, Il a été signalé une aggravation de la situation de la pollution de l'air à Skopje et dans certains autres grands centres urbains (Tetovo, Bitola et Kavadarci). Cela peut causer des problèmes respiratoires, en particulier pour les personnes âgées et les enfants.

A Skopje, où ils ont été enregistrés pendant plusieurs jours consécutifs des concentrations maximales de poussières nuisibles jusqu'à onze fois la limite autorisée. 

Les autorités locales ont conseillé aux citoyens de ne pas quitter leur domicile sauf besoin réel, de ne pas aérer les chambres et de réduire l'utilisation des voitures.
mercredi 28 janvier 2015
Les 700.000 habitants de Winnipeg, sixième ville en importance au Canada, sont obligés de faire bouillir leur eau avant de l'utiliser en raison de la présence de la bactérie E.coli, ont indiqué aujourd'hui les responsables locaux.

"Pour Winnipeg, c'est la première fois qu'est mis en place un avertissement à faire bouillir l'eau" avant de l'utiliser sous toutes ses formes, a expliqué mercredi Geoff Patton, directeur des services de l'eau de la capitale du Manitoba (centre).

Dans son avertissement, la ville de Winnipeg recommande de faire bouillir l'eau avant de la boire, de préparer les repas et même de se brosser les dents. 

Il est même recommandé d'assister les jeunes enfants et les personnes âgées pour leur toilette afin de leur éviter d'avoir de l'eau dans la bouche. 


Aucun cas d'infection n'a été relevé dans les centres hospitaliers de la ville depuis que des analyses ont révélé la présence de la bactérie Escherichia coli, comme par exemple des gastro-entérites.

D'autres symptômes comme des douleurs abdominales ou des vomissements généralement observés avec cette bactérie n'ont pas non plus été identifiés, selon les services municipaux.

Sur 39 échantillons, six ont été positifs à cette bactérie, a indiqué Geoff Patton qui attend de nouveaux tests mercredi avant, en cas de résultats satisfaisants, de lever l'interdiction de consommer l'eau du robinet.

Source © AFP



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Le gouvernement américain a annoncé qu'il prévoyait d'autoriser les compagnies pétrolières à installer des forages de pétrole ou de gaz dans l'ouest de l'Atlantique, tout en protégeant les eaux situées au large de l'Alaska.

Le président américain Barack Obama a levé les limites posées au forage de près de 4.000 millions d'hectares (9,8 millions d'acres) dans les mers du Beaufort et de Chukchi. 

Le département de l'Intérieur, qui est aussi en charge de l'environnement, a présenté de son côté des projets pour forer dans l'Atlantique, le long des côtes qui vont de la Virginie jusqu'à la Géorgie.

Ces propositions font partie d'une approche équilibrée du forage, dont les mérites ont été jaugés dans chaque zone citée, a expliqué la Maison Blanche.

Le président Barack Obama va demander au Congrès l'extension de zones de parcs naturels en Alaska afin d'y préserver la faune et la nature, notamment des forages, sujet d'un vif débat entre partisans et opposants.

The White House a called the designated part of the Alaskan coast une des plus grandes régions sauvages marines restée intacte.

Cette décision concernant l'Alaska devrait susciter la colère des groupes énergétiques et de leurs supporteurs, qui reluquent depuis longtemps les richesses en pétrole et en gaz de l'Alaska.

Mais ils seront compensés par des projets d'ouverture de nouvelles zones de forage dans le sud et le centre ouest de l'Atlantique, ainsi que dans le Golfe du Mexique.


Source © AFP 



La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) souhaite interdire dès le 1er juillet la circulation dans la capitale des "cars et des poids lourds les plus polluants", affirme-t-elle dans une interview au Monde.fr mercredi.

"Comme l’ont déjà fait près de 200 villes européennes, nous allons mettre en place une zone à basse émission dont nous allons progressivement interdire l’accès aux véhicules polluants, diesel comme essence. Je souhaite dès le 1er juillet 2015 interdire la circulation des cars et des poids lourds les plus polluants", déclare Anne Hidalgo sur le site internet du quotidien.

À partir du 1er juillet 2016, "en s’appuyant sur la loi de transition énergétique, cette interdiction s’appliquera à tous les véhicules les plus polluants", annonce-t-elle. Si le périmètre concerné fait encore l’objet de discussions avec l’Etat, la maire entend que l’interdiction "soit dans un premier temps applicable à l’ensemble de Paris, à l’exception du périphérique et des bois de Paris".

"Nous sommes déterminés à agir vite, car la lutte contre la pollution aux particules fines, liée notamment à la diésélisation du parc automobile, est un enjeu de santé publique majeur", expliquer-elle.

L’édile socialiste, qui se défend de vouloir mettre en place une "mesure couperet" qui empêcherait les professionnels du transport de travailler, confirme la mise en place pour eux d’une "aide financière à l’acquisition d’un véhicule propre, qui viendra s’ajouter à celle de l’Etat".

"L’aide des pouvoirs publics représentant ainsi 50 % du prix d’achat du véhicule. Et pour les 50 % restants, je souhaite favoriser la création d’un crédit à taux préférentiel", détaille Anne Hidalgo, qui va "mettre autour de la table le secteur bancaire parisien et les commerçants pour avancer sur ces prêts".

La maire PS réitère par ailleurs son souhait d’éradiquer le diesel à Paris d’ici à 2020. "Oui, c’est l’objectif. Il est vrai qu’entre les véhicules de la fin des années 1990 et les nouveaux diesels d’aujourd’hui, il existe des améliorations technologiques. Mais les particules très fines - et les plus dangereuses pour la santé - ne sont pas captées par les filtres les plus puissants", fait-elle valoir.

Source © AFP
Pour la première fois le pétrole coule au Québec avec un débit suffisant pour permettre une industrialisation, a annoncé mardi Junex, une petite société d'exploitation pétrolière.

C'est un des six puits à l'ouest de Gaspé, que Junex a enregistré «un débit de production constant de 161 barils de pétrole léger par jour» au cours de six jours de son essai de production.

Le flux est limité par «la configuration des équipements de pompage de surface installés sur le puits», a indiqué Junex en annonçant un volume total de production de 2017 barils de pétrole léger.

Cette entreprise reste au stade de l'exploration car aucune infrastructure ne permet actuellement d'acheminer une éventuelle production à grande échelle vers des unités de raffinage.

«Ce débit de production de 161 barils de pétrole par jour est le meilleur débit de production de pétrole atteint jusqu'à présent au Québec et, selon nos calculs, il s'agit d'un débit de production de pétrole commercial même aux prix actuels du pétrole», a estimé Peter Dorrins, Pdg de Junex en faisant référence à la chute des cours du brut sous les 50 dollars le baril.

Outre ces puits, Junex explore aussi d'autres secteurs en Gaspésie avec des réserves estimées de 330 millions de barils.

Par ailleurs, la société Petrolia explore au nord de la péninsule gaspésienne, au bord du golfe du Saint-Laurent. La municipalité de Gaspé avait, en vain il y a un an, cherché à bloquer les forages pour éviter les risques de pollution de l'eau.

Pétrolia possède par ailleurs des permis sur l'île d'Anticosti, dans le golfe du Saint-Laurent, en copropriété avec le gouvernement de la province via la société Ressources Québec. Cette dernière possède en partenariat avec Junex d'autres permis sur cette île où les associations environnementales dénoncent les risques d'une exploitation pétrolière.

Joyau écologique, Anticosti recèlerait 40 milliards de barils d'un pétrole de schistes.

Source © AFP



Mardi peu après 9 h 30, les sapeurs-pompiers sont intervenus au port d’Arciat, sur la commune de Crêches-sur-Saône, pour une pollution aquatique.

Quelques minutes auparavant, un habitant de la commune, qui chassait le canard sur la Saône, a découvert une importante nappe d’hydrocarbure. Il a alors immédiatement appelé les sapeurs-pompiers.

Six hommes, dont le lieutenant Thouvignon, chef de groupe, ont été mobilisés. Ils ont mis en place un barrage flottant pour capter le maximum d’hydrocarbure et dispersé de l’absorbant aquatique. Une intervention délicate en raison du courant de la Saône à cet endroit. Ce barrage, d’une trentaine de mètres, devrait rester sur place pendant plusieurs jours. Placé à proximité de la rive, il n’empêche pas la navigation des bateaux.

Pour le moment, on ignore la cause de cette pollution aquatique qui s’étalait sur au moins deux kilomètres, selon les secours. 

Les gendarmes de la brigade de La Chapelle-de-Guinchay se sont rendus sur place pour effectuer les premières constatations. Michel Suchet, adjoint au maire de Crêches-sur-Saône, était également présent. Pour Alain Deborde, président de l’Arloise, la société de pêche de Crêches-sur-Saône, il est encore « trop tôt pour prendre des mesures d’interdiction de pêche ». « Nous allons suivre de près cette pollution, poursuit-il. En cas de besoin, nous prendrons les mesures qui s’imposent ».

Source © Le JSL

Le comité d'organisateur de Rio 2016 dit ne pas avoir de plan B pour les épreuves de voile et de planche. La baie sera polluée pendant les Jeux.

Le bureau de l'environnement de Rio a reconnu vendredi qu'il sera impossible de nettoyer la baie de Guanaraba avant le rendez-vous olympique.

Lors de compétitions pré-olympiques, les athlètes ont décrit la baie comme un « dépotoir à ciel ouvert ». Ils redoutent les collisions avec les objets flottants et surtout d'être contaminés.

Le nouveau secrétaire à l'environnement de la ville de Rio, Andre Correa, a été clair. Il sera impossible de nettoyer la baie à 80% comme il avait été promis.

« Retirer 80% des matières polluantes ? Ça n'arrivera pas », a-t-il dit en conférence de presse, vendredi dernier, en précisant que ça coûterait 4 milliards de dollars pour obtenir le nettoyage des zones habitées de la baie. Un tel projet n'est pas à l'ordre du jour.

Selon le programme olympique des projets de longue durée, il est prévu huit usines de traitement des eaux de rivière pour filtrer « 80 à 85% des eaux usées qui se déversent dans la baie ». À 18 mois des Jeux, seulement deux usines de traitement ont été construites.

L'Institut de recherche scientifique Oswaldo Cruz avait révélé le 15 décembre 2014 avoir découvert une bactérie résistante aux médicaments dans la rivière Carioca qui se jette dans la baie, près du site des compétitions de voile. On l'avait déjà trouvée dans une autre rivière en 2013.

Elle serait sans grand danger pour des gens en pleine forme comme des athlètes olympiques, avait-on précisé. 

Le comité d'organisation des Jeux de Rio a un gros problème sur les bras, et pour l'instant ne veut pas l'admettre.

« Au sujet de la baie de Guanabara, je veux dire aujourd'hui que tout avance comme prévu, a expliqué le porte-parole du COJO, Mario Andrade. Il n'y a pas de plan B, aucun téléviseur ne flottera pendant les épreuves de voile. »

« On n'a jamais dit que la baie serait dépolluée à 80%, mais on a dit que nos systèmes de dépollution allaient filtrer 80% des eaux usées se déversant dans la baie. Les compétitions de voile seront présentées dans les meilleures conditions possible », a-t-il ajouté.

En 2007, les systèmes filtraient seulement 11% des eaux usées.

Le biologiste Mario Moscatelli, qui se bat depuis des années pour la dépollution de la baie et de ses affluents, n'a vu aucun progrès sur le terrain.

« Je pensais que les autorités allaient avoir tellement honte que la baie serait au mieux dépolluée pour les Jeux, a indiqué le scientifique, ou au pire bien nettoyée. C'est un cauchemar. »

Les feux de cheminée en foyers ouverts sont de nouveau autorisés à Paris et dans sa région, en chauffage d'appoint ou d'agrément, a annoncé mardi la préfecture, qui les avait interdits pour lutter contre les émissions de particules, suscitant la réprobation de Ségolène Royal.

L'arrêté annule l'interdiction des feux à foyers ouverts depuis le 1er janvier

Le nouvel arrêté a été pris le 21 janvier, à la suite d'une instruction écrite de la ministre de l'Ecologie. Il modifie un précédent texte qui, au nom de la lutte contre les émissions de particules fines, prévoyait de bannir à compter du 1er janvier tous les feux de bois en foyers ouverts, à Paris et dans 435 communes environnantes. Cet arrêté avait été pris en mars 2014 à la suite d'un très fort épisode de pollution, mais ne prévoyait aucune sanction.

Le feu d'agrément autorisés aussi à Paris

Selon la préfecture de région, désormais «l'utilisation de cheminées à foyers ouverts est autorisée pour le chauffage d'appoint et les flambées d'agrément sur tout le territoire régional, y compris Paris». L'usage des foyers ouverts comme chauffage principal, interdit en Ile-de-France depuis 2007, reste proscrit. Dans cette «zone sensible» (Paris et son agglomération, soit 24% du territoire francilien et 87% de sa population), les nouveaux appareils installés devront être performants (label Flamme Verte 5 étoiles, ouvrant droit au crédit d'impôt), soulignent en outre les autorités.

Début décembre, Mme Royal avait vivement critiqué l'interdiction des feux en foyers ouverts, assimilée à de «l'écologie punitive», puis elle avait écrit au préfet pour lui demander de «supprimer cette interdiction». «Une telle interdiction n'est pas adaptée aux actions de lutte contre la pollution atmosphérique en Ile-de-France», avait-elle estimé. Elle «donne un signal négatif alors que les pouvoirs publics veulent développer l'usage de la biomasse comme énergie renouvelable». En Ile-de-France, le chauffage au bois résidentiel contribue à hauteur de 23% aux émissions de particules dites «PM10»(diamètre inférieur à 10 microns) et 32% des PM 2,5,(inférieur à 2,5 microns) selon Airparif, l'association chargée de surveiller la qualité de l'air.

Les foyers ouverts constituent plus de la moitié de ces émissions dues au chauffage au bois, car ils émettent huit fois plus de particules qu'un foyer fermé avec un insert performant, pour une même quantité d'énergie consommée, souligne la Direction régionale de l'Environnement et de l'Énergie (DRIEE). Les particules en suspension dans l'air, notamment les PM 10 et les PM 2,5, sont considérées par l'OMS comme très nocives pour la santé.

Source AFP
mardi 27 janvier 2015
Plusieurs centaines de kilos de poissons morts ont été repêchées dans la Cléry, sur le canton de Courtenay.

À deux mois de l’ouverture de la pêche et alors que de nombreux troupeaux d’ovins et de bovins paissent sur les bords de la rivière, l’affaire pourrait prendre de l’ampleur si les causes de la pollution ne sont pas rapidement élucidées.

« Je les ai récupérés avec une épuisette »

C’est le propriétaire du moulin de la Haie, à Saint-Loup-de-Gonois, qui, jeudi dernier, a donné l’alerte. « Des dizaines de poissons étaient plaquées, le ventre à l’air, contre la grille qui protège une turbine hydraulique », raconte M. Lambert. « Je les ai récupérés avec une épuisette. Il y avait de tout : des truites arc-en-ciel et fario, des carpes, des tanches, des spécimens, parfois, de plusieurs kilos et 40 centimètres de long. »

Immédiatement prévenu, le maire de la commune, Alain Martinez, a alerté les autorités avant d’aller parcourir les berges de la Cléry où, à son tour, il a observé plusieurs dizaines de poissons morts. Depuis, plus de 300 kg de poissons morts ont été repêchés et enterrés par des agents municipaux.

Des techniciens de la délégation interrégionale de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) auraient procédé, vendredi, à des prélèvements sur plusieurs poissons, aux fins d’analyse.

Acte malveillant, rejet accidentel d’une entreprise des zones d’activité de Courtenay ou d’une exploitation agricole, incident de forage pétrolier ?

Les élus du canton de Courtenay s’interrogent et sont d’autant plus inquiets qu’ils n’ont toujours pas reçu d’informations de la part de la sous-préfecture de Montargis.

« Nous sommes tenus dans l’ignorance »
« Je ne sais pas quelle attitude adopter », déplore Alain Martinez. « Des poissons morts, c’est une alerte. Ça veut dire que la rivière est polluée et que des mesures sont à prendre pour protéger le bétail et les animaux domestiques, informer les pêcheurs… Or, nous sommes tenus dans l’ignorance la plus totale. »

Il y a un peu plus d’un mois, des pêcheurs curtiniens avaient signalé la présence de quelques poissons morts dans la Cléry, entre Courtenay et Saint-Hilaire-les-Andrésis. 

Depuis, aucune autre information de ce type n’était parvenue aux sociétés de pêche. 

Source © Michel Rosso / larep.fr

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