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mercredi 25 février 2015
Plusieurs dizaines de policiers sont intervenus en force mardi contre des dirigeants de l'opposition qui voulaient manifester à Alger contre l'exploitation du gaz de schiste, selon un journaliste de l'AFP.

L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers mais se heurte à l'hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur l'environnement.

Un important dispositif policier s'était déployé tôt dans la matinée autour de l'esplanade de la Grande poste au coeur de la capitale où les manifestations sont interdites.

Une trentaine de manifestants, qui brandissaient des pancartes disant non à l'exploitation du gaz de schiste ou nous sommes tous des In Salah (premier site d'exploration dans le Sahara algérien), se sont heurtés au dispositif anti-émeutes qui leur barrait l'accès à l'esplanade. 

Plusieurs d'entre eux ont été interpellés de manière musclée par les forces de l'ordre. 

Des formations de l'opposition avaient appelé à ces manifestations en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes où des forages expérimentaux sont réalisés par la compagnie publique Sonatrach avec des partenaires étrangers.

Notre action est un grand succès car nous avons réussi à briser le silence, a déclaré le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamiste) Abderezak Mokri qui a appelé, lors d'une conférence de presse, à la libération des manifestants interpellés.

Il faut un large débat sur le gaz de schiste qui concernera à la fois le peuple et les institutions, a affirmé lors de cette même conférence de presse Ali Benflis, l'adversaire malheureux d'Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle de 2014.

Le président Abdelaziz Bouteflika, qui a donné en 2014 son feu vert à l'exploitation du gaz de schiste, a appelé mardi à mettre en valeur toutes les sources d'énergie tout en veillant à protéger la santé de la population et l'environnement, dans un message lu en son nom par un de ses conseillers à Arzew (Oran).

Le pétrole, le gaz conventionnel et de schiste, les énergies renouvelables sont des dons de Dieu. Il nous incombe (...) d'en tirer profit, pour nous et pour les générations futures, en veillant scrupuleusement à assurer la sauvegarde de la santé de la population et la protection de l'environnement, indique le chef de l'Etat.

Lundi, le ministre de l'Energie Youcef Yousfi avait annoncé la création prochaine d'un observatoire national de prospection du gaz de schiste qui aura pour mission le suivi et le contrôle des opérations de prospection. 

Cet observatoire autonome regroupera toutes les parties y compris des représentants de la société civile, avait précisé le ministre.

A In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations ont lieu sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l'arrêt des explorations.

Selon des études internationales, l'Algérie possède les quatrièmes réserves mondiales récupérables de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine.


Source ©AFP

lundi 23 février 2015
Le littoral des départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques a été placé en vigilance orange "vagues-submersion" pour la matinée de mardi, a indiqué lundi Météo-France.

"Le déferlement de puissantes vagues est attendu sur le littoral du sud de l'Aquitaine" pour la matinée de mardi de 06h00 à 11H00, au moment de la pleine mer, indique Météo-France dans son bulletin de vigilance.

C'est dans un contexte de grandes marées que cette vigilance a été déclenchée. Elle résulte d'une "profonde dépression qui circule sur le nord des îles britanniques et génère du vent fort et de puissantes vagues se propageant sur les côtes atlantiques et de la Manche".

Selon Météo-France, "cet épisode de vigilance vagues-submersion orange est principalement motivé par la hauteur et la puissance des vagues" de sept à huit mètres de hauteur.

Les littoraux de la Gironde, du Morbihan, du Finistère, des Côtes-d'Armor et du Pas-de-Calais ont été placés en vigilance jaune vagues-submersion.

Météo-France souligne que "les submersions marines peuvent provoquer des inondations sévères et rapides du littoral, des ports et des embouchures de fleuves et rivières. Les vagues peuvent, quant à elles, endommager des infrastructures côtières par effet mécanique et provoquer des envahissements d'eau par projection. Ces deux phénomènes, lorsqu'ils sont simultanés, sont particulièrement destructeurs".

Source © AFP


Selon le ministère de l'écologie, seulement près d'un quart des écosystèmes rares ou menacés sont en bonne voie de conservation. Voici les tops et les flops du dernier bilan scientifique. 

 Les espèces et habitats considérés comme rares ou menacés par l'Union européenne sont globalement mal en point en France, en particulier les écosystèmes marins et aquatiques, selon le ministère de l'Ecologie. 

"La part des habitats et des espèces d'intérêt communautaire en état de bonne conservation en France est faible", écrit-il sur son site internet, avec seulement 22% des habitats et 28% des espèces jugés en bon état de conservation. 

Cette estimation est le résultat d'un minutieux travail coordonné par le Muséum national d'histoire naturelle portant sur la période 2007-2012. Il s'inscrit dans le cadre de la directive "Habitats" de 1992 qui prévoit que chaque Etat membre procède à ce type d'évaluation tous les six ans.

Un bilan plutôt négatif

La France compte 312 espèces et 132 habitats considérés comme rares ou menacés par l'Union européenne.

"Des tendances positives" sont perceptibles pour certaines espèces grâce aux mesures de protection dont elles bénéficient, relève le ministère, mais "elles restent moins nombreuses que les tendances négatives". 

Globalement, les forêts sont en bien meilleur état que les prairies et les landes, et surtout que les écosystèmes marins et aquatiques qui sont les plus dégradés. L'état de la biodiversité des forêts est jugé meilleur surtout grâce aux espèces (38% dans un état favorable), qui ont bénéficié de la loi de protection de la nature de 1976. Certaines chauve-souris, le loup, le lynx, le chat sauvage, la genette, la martre, le chamois, l'isard et le castor sont ainsi considérés dans "un état favorable" selon un bilan global, même si localement il existe des inégalités.

La loutre, qui se nourrit de poissons, reste menacée en raison de la pollution des cours d'eau et l'assèchement des zones humides, mais la tendance la concernant est positive. Il y aurait aujourd'hui entre 1.000 et 2.000 loutres dans l'Hexagone, contre 50.000 au début du 20e siècle.

C'est dans la région alpine (les Alpes et les Pyrénées) que les prairies, les landes et les fourrés sont les mieux conservées, avec comme conséquence une raréfaction, voire une disparition, des espèces dans certains lieux marqués par l'urbanisation ou l'agriculture intensive. Dans ces cas là, les papillons constituent de bons indicateurs de l'évolution de la biodiversité.

Les écosystèmes de l'eau sont les plus dégradés

Parmi les écosystèmes marins, littoraux, humides et aquatiques, "les habitats côtiers méditerranéens ainsi que les habitats dunaires, quelle que soit leur situation biogéographique (aires alpine, méditerranéenne, atlantique et continentale) sont particulièrement touchés", indique le ministère en mettant en avant "la forte urbanisation des côtes et une fréquentation touristique localement élevée". 

À l'intérieur des terres, lacs, cours d'eau et zones humides sont très fragiles, tout comme les tourbières, marais et prairies humides. Une observation également valable pour les espèces aquatiques, surtout pour certaines espèces migratrices de poissons (saumon atlantique, lamproie, esturgeon d'Europe notamment), l'écrevisse à pieds blancs ou les mollusques vivant dans ces habitats aquatiques. "Les fortes pressions" liés à "l'aménagement des vallées alluviales, le drainage des zones humides et les modifications des milieux aquatiques" sont mises en cause.

Face à ce constat globalement négatif, Denez L’Hostis, président de France nature environnement, estime qu'il faut notamment "voter au plus vite le projet de loi pour la biodiversité", "finaliser et mettre en œuvre la trame verte et bleue" et "relancer la stratégie de création d’aires protégées avec des moyens humains et financiers accrus".

Source ©YVES LANCEAU / BIOSPHOTO / AFP

Fermez les yeux, et imaginez plus d’un million de volailles entassées dans une seule exploitation. 11 000 porcs serrés les uns à côté des autres. 120 000 agneaux engraissés dans un même lieu. Non, ce n’est pas un cauchemar, mais les différents visages de l’industrialisation de notre agriculture. Voici la carte qui recense ces dérives industrielles.

La Confédération paysanne publie aujourd’hui une carte de France de ce phénomène sans précédent. Le syndicat recense une trentaine de « projets phares », témoins d’un dévoiement dangereux du modèle productiviste. « C’est une agriculture destructrice d’emplois, incompatible avec la préservation de notre environnement et prédatrice d’une agriculture à taille humaine », explique le syndicat paysan.

Que nous révèle cette carte ? « Nous avons voulu montrer une dérive lourde du système actuel, dont le symbole est la ferme-usine », explique Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. La ferme des 1000 vaches dans la Somme n’est qu’un des avatars de cette industrialisation tous azimuts. Une tendance à la concentration et à l’hyper-spécialisation qui touche tous les types d’élevages, mais aussi les cultures maraîchères.

Comme ces 25 ha de serres de tomates hors sol à Echillais (Charente-maritime), chauffées par un méga incinérateur... pour produire 50 tonnes de tomates par jour. Un phénomène souvent porté par des grands groupes industriels, mais aussi par des agriculteurs. « En Aveyron, un paysan engraisse plus de 120 000 agneaux, et nous ne cautionnons pas cette pratique juste parce qu’elle est portée par un paysan », précise Laurent Pinatel.

Une tendance nocive ? Le gouvernement ne semble pas de cet avis. « Ceux qui disent qu’on peut se passer d’une agriculture industrielle se mentent à eux-mêmes. » Mercredi 17 février, Stéphane Le Foll a une nouvelle fois mis les pieds dans le plat. « Pas de faux débats », a-t-il précisé à nos confrères du Parisien. « On a besoin d’une industrie agroalimentaire, et on a aussi besoin, pour la production de certains aliments, d’une production suffisamment industrialisée pour qu’elle soit accessible. » Alors qui a raison ?

Qu’entend-on par industrialisation de l’agriculture ?

« Il s’agit d’appliquer à l’agriculture des processus qui ont fait leurs preuves dans l’industrie : produire toujours à plus grande échelle pour produire au moindre coût monétaire », explique l’agronome Marc Dufumier. Mécanisation, robotisation, augmentation de la taille et concentration des exploitations.

Pourtant, « l’idée que l’on va faire des économies d’échelle avec des grands troupeaux est fausse », dit André Pfimlin, spécialiste des élevages laitiers. « Aux États-Unis, des chercheurs ont montré que ces grands troupeaux, nécessitant des équipements nouveaux, avaient des coûts par tonne de lait plus élevés et étaient plus vulnérables aux variations du prix du lait et de l’aliment. Leur rentabilité provenait du recours à de la main d’œuvre bon marché, souvent immigrée. »


Malgré tout, la marche de l’agriculture vers l’industrialisation se poursuit, poussée par les grands groupes agro-industriels. Pour la Confédération, « ce sont eux qui captent la valeur ajoutée, et on les retrouve derrière la plupart des projets de ferme-usine. » Reporterre a mené l’enquête sur le plus tentaculaire de ces groupes : Avril-Sofiprotéol


Cette industrialisation est-elle inévitable ?

Pour André Pfimlin, l’élevage industriel est inacceptable : « Ces feedlots sont en compétition directe avec l’alimentation humaine car gros consommateurs de grains… Ils sont destructeurs de l’environnement, parce qu’ils sont en partie responsables de la déforestation pour faire de la monoculture industrielle de maïs ou de soja, et ils sont de gros producteurs de gaz à effet de serre. »

Surtout, ces méga-projets détruisent des emplois, des marchés locaux et la vie rurale. « Dans un contexte de chômage massif et de désertification de nombreuses régions rurales, l’industrialisation de l’élevage est injustifiable, même sur le seul plan socio-économique », conclut-il.

Un avis partagé par Pablo Servigne, chercheur agronome : « L’agriculture industrielle est un modèle toxique, qui se coupe l’herbe sous les pieds, en détruisant les écosystèmes. » Un système nocif et condamné. « Comme il dépend du pétrole, des minerais et d’autres ressources fossiles, c’est un système déjà mort. »

Un mort-vivant alors, car les fermes-usines sont en plein essor. « Il y a une grande inertie du système », affirme Pablo Servigne. En cause, le verrouillage socio-technique : « Nous héritons de techniques inventées dans le passé, comme les pesticides, les OGM, qui ne sont plus efficaces, mais qui sont très intégrées dans nos usages et nos modes de pensée. » Lui appelle donc à de « grands déclics imaginaires », pour changer de paradigme.

« Nous sommes au moins d’accord avec la FNSEA sur un point », admet Laurent Pinatel. « Le système actuel est à bout de souffle. Eux proposent d’y remédier par les fermes-usines, nous par l’agriculture paysanne, orientée vers un marché local. » Agroécologie, circuits courts, culture biologique. D’autres modèles existent.

« Partout dans nos campagnes, il y a des paysans qui sont déjà entrés dans l’ère post-pétrole », estime Pablo Servigne. « L’exode urbain a déjà commencé, les néo-ruraux sont de plus en plus nombreux, c’est un énorme mouvement qui n’a pas encore conscience de lui-même. » Chercheur agronome de formation, il s’est lui-même installé en Ardèche et formé à la permaculture. « L’effondrement inéluctable de la civilisation industrielle va permettre l’épanouissement de nouvelles pousses », dit-il. « Et ces jeunes pousses sont déjà là. »

Source © Reporterre



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Dans un communiqué daté du vendredi 20 février 2015, la préfecture de Saône-et-Loire indique une restriction d'usage de l'eau destinée à la consommation sur le réseau du Charbonnat.

Un contrôle sanitaire a, en effet, montré un dépassement des valeurs limites de qualité fixées par le code de la santé publique.

Il a été détecté une présence de germes témoins de contamination fécale (9 UFC Escherichia-coli/100ml ).

L'eau du robinet ne doit donc pas être utilisée "pour la boisson, la préparation des aliments et l’hygiène dentaire sauf après ébullition pendant au moins 5 minutes", détaille le communiqué des autorités qui annoncent que des mesures correctives et de nouvelles analyses sont en cours.

Les communes concernées sont :  


  • La Boulaye
  • Saint-Nizier-sur-Arroux
  • Thil-sur-Arroux
  • La Tagnière (partie Souve-Montfeurton)
  • Saint-Eugène (partie nord)
  • Dettey
  • Charbonnat


A Gaza, certains endroits du territoire palestinien sont sous les eaux. Des centaines d'habitants ont dû quitter leur maison. Si la tempête qui a récemment frappé la région est en cause, les autorités palestiniennes, elles, accusent Israël. L'Etat hébreu aurait ouvert les vannes d'un barrage qui aurait fait déborder le fleuve qui traverse l'enclave palestinienne.

L'eau est montée jusqu'à trois mètres dans certains endroits. Une crue soudaine du fleuve qui traverse Gaza a obligé plusieurs centaines de Palestiniens à quitter leurs maisons ce dimanche. La route principale de l'enclave palestinienne était même partiellement bloquée à cause de ces inondations.

Le ministère de l'Intérieur à Gaza affirme, dans un communiqué, qu'Israël a ouvert les vannes d'un barrage qui retient habituellement l'eau afin de la déverser dans la Méditerranée. Cette manœuvre n'est pas exceptionnelle, elle a lieu deux à trois fois par an. Mais cette fois, les quantités d'eau étaient trop importantes après plusieurs épisodes de pluies et de neige ces derniers jours.

Les autorités palestiniennes accusent Israël de n'avoir pas prévenu sa population qui a été surprise par cette brusque élévation du niveau l'eau dans la vallée de Gaza.

Israël n'a pas répondu à ses accusations dans l'immédiat. Six mois après la fin de la dernière guerre à Gaza, l'enclave palestinienne est encore dans une situation très fragile. Le blocus imposé par l'Etat hébreu perdure et la plupart des sommes promises par la communauté internationale pour la reconstruction n'ont pas été versées.

Source © Reuters

Le Sanctuaire marin de Gahirmatha dans le quartier de Kendrapara à Odisha, est considéré comme la plus grande réserve de colonies de tortues en voie de disparition en Inde et en particulier des tortues olivâtres. 

Ces derniers jours toute la région s'est transformé en un véritable cimetière de tortues et ce en pleine période de nidification. Au moins 800 tortues olivâtres ont été retrouvés mortes le long des plages de Barunei, de Pentha, de Satabhaya, de Gahirmatha, de Babubali et dans toute l'embouchure de la rivière .

Toutefois, ces estimations restent non officielles, et le nombre pourrait atteindre plus de 5000, suscitant l'extrême inquiétudes des écologistes. 

Rajnagar Mangrove, responsable de la Division de la faune a affirmé à la presse que plusieurs rapports d'agents officiels de ces derniers jours confirment que des centaines de tortues olivâtres ont bien été retrouvés mortes le long des plages de la région. 

Les militants écologistes accusent depuis toujours la pêche au chalutage totalement illégale dans la région et qui continue de sévir dans la région. Même si à Gahirmatha les agents forestiers et la marine nationale ont peu de moyen pour vérifier les prises des pêcheurs dans la zone interdite, ils ont néanmoins confirmés que 25 chalutiers ont été saisis et qu'au moins 189 pêcheurs ont été arrêtés pour pêche illégale au chalut dans les régions interdites pendant la saison de nidification cette année. 

Malgré l'interdiction de pêche à moins de 20 km des côtes, les agent confirment la présence de centaines de chalutiers ces derniers jours dans les zones réglementées près de Satabhaya. 

Des tortues ont également été retrouvés le long de l'embouchure de la rivière à Devi Astaranga et à Kushabhadra et ce pour les mêmes raisons, la pêche illégale au chalut.

Pour rappel, après octroi du statut de sanctuaire marin, la région d'Odisha a été déclaré une zone interdite à la pêche en 1993. La loi interdit la pêche à moins de 20 km de la côte pendant la période de nidification. En outre, sept lois autres lois ont été depuis adoptées pour mieux encadrer la préservations des éspéces menacées de la région par la Cour suprême de l'Inde.


© Nature Alerte 


En Corée du Nord onze personnes ont été tués et 30 autres blessés quand la terre qu'ils labouraient s'est effondré sous eux.

Ces travailleurs avaient été mobilisés pour labourer les terres de la ferme de Jonghap  dans la province de Yanggang le long de la frontière avec la Chine, le 3 février dernier dans le cadre d'une offre publique du régime.

En effet le régime de Kim Jong tente actuellement d'améliorer la qualité des sols trop acides pour l'agriculture, confirme un résident sous couvert d'anonymat. 

En raison des basses températures pendant l'hiver, une grande partie des terres agricoles se sont transformées en glace, et les travailleuses avaient reçu l'ordre de creuser jusqu'à ce qu'ils trouvent un sol non gelé. Cependant, un gouffre s'était développée sous la glace et quand les travailleurs ont percé la couche gelé, le sol s'est effondré en les enterrant vivants.

"L'accident a fait 11 morts et environ 30 blessés, presque tous étaient des femmes ". 


© Nature Alerte

Dimanche matin, Une importante doline s'est ouverte au beau milieu d'une rue de Naples, en Italie. Elle a été probablement causé par la rupture d'une conduite d'égout.

Le gouffre a avalé une voiture en stationnement ,mais aucun des bâtiments environnants montrent pour l'instant des signes de dommages. 

Néanmoins les quatre immeubles autour du cratère ont été évacués dimanche par les responsables de la ville, 380 habitants ont été déplacé

© Nature Alerte





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D'importantes pluies sont tombé sur la République Dominicaine . En 24 h il est tombé 70 mm à Savana de la MAr, 53,7 mm à Puerto Plata et 58,9 mm Santo Domingo. 

20 000 personnes ont dû être évacuées.

Un pont et de nombreuses routes ont été emportés. 

3979 habitations ont été sinistrées , 20 complètement détruites. Une trentaine de localités ont été complètement isolées.

Source : AP
vendredi 20 février 2015
Ce cyclone de catégorie 5  donc de force maximale, s'est abattu sur les côtes du centre du Queensland en Australie tôt ce vendredi matin (8h), à 70 km au nord de Yeppoon et à 700 km au nord de Brisbane. Les vents atteignent près de 290 km/h, Marcia va donc faire de gros dégâts.

Le cyclone a déjà détruit des maisons, arraché des arbres, et coupé des lignes électriques

"C'est un désastre, la situation est désespérée", ce sont les mots du chef de la police du Queensland, Ian Stewart. 

Les aéroports et 140 écoles sont fermées. 1000 personnes, qui ont du évacuer leurs habitations en zones inondables, se sont réfugiées dans des abris publics à Yeppoon tôt ce matin quand l'oeil du cyclone est arrivé. Les habitants doivent se terrer dans leurs maisons, dans la pièce la plus solide généralement la salle de bains. Mais certains ignorent le danger. Des personnes circulaient encore en voiture dans les rues de Yeppoon ce vendredi matin - pour "admirer" le spectacle. Mauvaise idée, car les membres de la sécurité civile du Queensland non plus, ne peuvent pas sortir pour secourir les habitants. Et ce n'est qu'un début... après les vents ultra violents - jusqu'à 285 km/h, il y aura les inondations.

Cette région du Queensland va recevoir 500 millimètres de pluie en 24 heures. Et il y a de grandes marées, jusqu'à 2.50 mètres au-dessus de la normale. Marcia poursuit sa course vers le sud, dans l'intérieur des terres, elle arrivera cet après-midi à Rockhampton, où elle rétrogradera en catégorie 3. C’est le parcours de l’oeil du cyclone, mais Marcia est précédée de fortes pluies. Ainsi à Brisbane, à 700 km au sud de l’oeil du cyclone, les habitants se préparent à de fortes inondations: 100 000 sacs de sable ont été distribués depuis jeudi soir, pour ériger des digues.Une partie de la capitale du Queensland est fortement inondable, les berges de la rivière sont couvertes de bâtiments. La ville se remet à peine des plus violentes inondations de son histoire – en janvier 2011.

Pendant ce temps là, un autre cyclone frappe l’Australie, en Terre d’Arnhem à l’extrême nord du Territoire du Nord. Lam est arrivé sur les côtes dans la nuit de jeudi à vendredi. Il a faibli, et a été rétrogradé en catégorie 2. Des lignes électriques ont été coupées, des toitures endommagées, et la pluie va causer des inondations ce vendredi.

Source © Caroline Lafargue, ABC.





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Attention, le système sanitaire pourrait se gripper. En réaction à l'appel du Samu-Urgences de France et de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui ont dénoncé jeudi une «situation sanitaire critique» dans les hôpitaux, surchargés en raison de l'épidémie de grippe, la ministre de la Santé Marisol Touraine a déclenché à l'échelle nationale le plan ORSAN.

Ce plan prévoit une meilleure organisation de l'offre de soins en situations sanitaires exceptionnelles pour répondre à l'ampleur de l'épidémie de grippe saisonnière. Marisol Touraine, qui s'est rendue dans la soirée à l'hôpital Lariboisière à Paris, a par ailleurs «salué le travail des professionnels de santé et rappelé l'importance de la vaccination, en particulier pour les personnes âgées», a précisé le ministère à l'AFP.

«Sur-saturation comparable à celle de l'été 2003»

La ministre a donné des instructions aux agences régionales de santé pour la mise en oeuvre du plan ORSAN, a ajouté le ministère.

La «sur-saturation des services d'urgence est comparable à celle de l'été 2003», où la canicule avait fait 15.000 morts, a estimé auprès de l'AFP le président du Samu-Urgences de France François Braun. «L'épidémie de grippe et les habituelles pathologies hivernales, particulièrement virulentes cette année, entraînent un afflux massif de patients, âgés, vers les hôpitaux», a détaillé l'association dans un communiqué.

Déjà plus de deux millions de personnes touchées

Le Samu-Urgences de France a ainsi réclamé à la ministre de la Santé Marisol Touraine «le déclenchement du plan ORSAN à l'échelle nationale». Selon l'association, ce plan doit permettre «de renforcer les soins de premier recours et de libérer des lits d'hospitalisation dans les services par réaffectation et/ou déprogrammations d'activités».

«Nous demandons que les hôpitaux rouvrent des lits immédiatement et que la qualité des soins soit la meilleure possible pour gérer cette situation hivernale», a par ailleurs déclaré l'Amuf dans un communiqué, dénonçant «la situation sanitaire catastrophique» des services d'urgences. «Il faut que la classe politique dans son ensemble se rende compte des difficultés que les professionnels de santé comme les malades rencontrent aujourd'hui», a-t-elle estimé.

La grippe saisonnière a déjà touché plus de 2 millions de personnes depuis le début de l'épidémie, parmi lesquelles les plus de 65 ans sont les plus sévèrement touchés, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Source © AFP

La Société nationale des forêts Chilienne (CONAF) a déclaré jeudi que le pays est actuellement touché par 52 feux de forêt actifs sur son territoire. Plus de 11 000 hectares sont déjà partis en fumées, les communes les plus touchées sont Araucanie et Biobío. 

Le Bureau national d'urgence (ONEMI) a ordonné le transfert de 60 brigades de pompiers de Santiago vers les foyers les plus actifs. Les troupes seront transportés par la Force aérienne chilienne. Plusieurs maisons ont déjà été détruites par les flammes.

© Nature Alerte
Ce n'est pas la « marée du siècle », mais presque. Les communes du littoral de l'ouest de la France se préparent à affronter, vendredi 20 février, une forte marée, de coefficient 118 sur une échelle dont le maximum est de 120. L'impact de cette marée dépendra de la météo, en particulier des vents, mais elle fait craindre des submersions sur toute la côte. 

Jeudi, Météo France a mis en garde contre ces risques. « La plupart des départements côtiers de l'Atlantique et de la Manche ont été placés en vigilance jaune vagues-submersion », note l'agence météorologique, qui souligne toutefois des conditions météorologiques « pas particulièrement défavorables ». 

La préfecture de la Manche a lancé un appel à la vigilance pour vendredi après-midi, invitant notamment à ne pas prendre la mer et à s'éloigner du bord de l'eau. Le service hydrologique et océanique de la marine (Shom) a également appelé à la prudence appelle à la plus grande vigilance, conseillant aux promeneurs et pêcheurs de « ne pas s'aventurer trop loin », car la mer devrait monter « plus vite qu'un homme qui court ».

De nombreuses communes du littoral ont disposé des sacs de sable le long de leurs zones les plus fragiles, comme Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-le-Thomas ou Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).

Sur l'île d'Oléron, en Charente-Maritime, c'est un barrage gonflable de 700 mètres de long qui a été mis en place le long d'un chenal.

La ville de Bordeaux est, elle, placée en alerte inondations jusqu'au 23 février, craignant que la Garonne ne sorte de son lit sous l'effet de la montée des eaux.

Dans la baie du mont Saint-Michel, le niveau de l'eau devrait monter samedi de près de 15 mètres et le Mont sera inaccessible à pleine mer indique Ouest France.

Cette marée est surtout la première d'un cycle qui ne revient que tous les dix-huit ans, et que s'apprêtent à affronter les communes côtières en 2015. Le coefficient de marée va ainsi monter à 119 le 21 mars. Au total, le coefficient sera supérieur à 100 pendant quarante jours en 2015.

C'est cette répétition qui fait craindre le pire pour les communes littorales. La côte ouest du département de la Manche notamment est l'une des plus fragiles de France en termes d'érosion, selon l'université de Caen, surtout quand de fortes marées se succèdent plusieurs jours de suite.

Source © Le Monde



Le gouvernement allemand a présenté une proposition de loi autorisant la fracturation hydraulique. Les organisations de défense de l'environnement qualifient la proposition de fragmentaire et de dangereuse. 

Après un long débat sur l'utilisation des techniques de fracturation hydraulique, le gouvernement fédéral allemand a rédigé une proposition de loi autorisant le procédé, très controversé, dans certains cas isolés et sous certaines conditions. La fracturation hydraulique est une méthode permettant d'extraire du gaz, et notamment du gaz de schiste.

La ministre allemande de l'Environnement, Barbara Hendricks, fait tout son possible pour rassurer les Allemands quant à cette technique d'extraction. « Avec cette proposition, nous appliquerions les règles les plus strictes de l'histoire de l'industrie de la fracturation », affirme ainsi la ministre, du parti social-démocrate.

Elle explique que ce procédé ne sera autorisé que sous des conditions très strictes, garantissant la protection de l'environnement et de l'eau potable. Elle ajoute qu'il sera en outre impossible de commencer à extraire avant au moins 2019, parce que des essais de forage doivent être réalisés au préalable, afin de récolter les informations nécessaires sur la technologie en question.

Une nouvelle loi plus laxiste

Cette proposition est plus laxiste que celle soutenue par le ministère de l'Environnement et de l'Économie l'été dernier. Ce dernier proposait alors l'interdiction pure et simple de l'extraction non conventionnelle du gaz de schiste, à l'exception de forages à des fins de recherche, et ce jusqu'en 2021. Après la période d'interdiction, les restrictions pourraient être réévaluées sur la base de nouvelles données scientifiques. C'est pourquoi nombre de défenseurs de l'environnement demeurent sceptiques.

« La fracture hydraulique dans les réservoirs comme les bancs de houille ou de gaz de schiste est liée à des risques très importants pour la nappe aquifère et pour la stabilité des sous-sols. Il est incompréhensible de l'autoriser », estime Sascha Müller-Kraenner, directeur général de l'organisation de protection de l'environnement Deutsche Umwelthilfe.

Sascha Müller-Kraenner juge la proposition de loi présentée par Barbara Hendricks et Sigmar Gabriel, le ministre de l'Économie, fragmentée et juridiquement bancale. Les risques d'ores et déjà prévisibles sont disproportionnés par rapport au bénéfice de la fracturation hydraulique pour l'industrie de l'énergie, indique-t-il.

« Au lieu de soutenir l'extraction et la recherche liée aux énergies fossiles en Allemagne, le gouvernement devrait se concentrer sur l'application de l'Energiewende [transition énergétique] », estime le spécialiste.

L'indépendance douteuse de la commission d'experts

La proposition de loi autorise la fracturation hydraulique pour le gaz de schiste ou le charbon dans les fonds rocheux, à moins de 3 000 mètres sous terre, mais également au-delà de 3 000 mètres pour des essais.

Une commission de six spécialistes sélectionnés par le gouvernement allemand décidera si les risques engendrés par la fracturation au-delà de 3 000 mètres sont gérables et si cette technique pourrait être autorisée à des fins commerciales.

Selon l'organisation Deutsche Umwelthilfe, l'exécutif allemand délègue la responsabilité de protection de l'État à une commission dont la neutralité est douteuse et qui n'a aucune légitimité démocratique. Trois des six institutions qui composent cette commission se sont déjà déclarées favorables à la fracturation hydraulique.

L'organisation est encore plus critique vis-à-vis de la fracturation hydraulique du grès, autorisée elle aussi par la proposition. « Nous sommes loin d'en savoir assez sur les conséquences pour l'environnement. C'est pourquoi il faut des règles plus strictes et concrètes en ce qui concerne la fracturation du grès », assure Cornelia Nicklas, de Deutsche Umwelthilfe.

Selon elle, le projet de loi devrait interdire la fracturation hydraulique dans les zones d'approvisionnement public ou privé en eau et définir des critères précis quant à la gestion des réservoirs d'eau et aux fluides utilisés dans le processus.

Un danger pour l'eau potable

De son côté, l'association des installations municipales allemande a félicité l'initiative législative, mais appelle à des règles claires quant à la fracturation. Les membres de cette association fournissent près de 80 % de l'eau potable utilisée en Allemagne. Ils estiment important de protéger l'eau potable des risques liés à la fracturation.

« Il faut une loi protégeant l'eau potable, notre ressource la plus importante. Une loi sans 'mais', sans 'ou', sans 'si' », souligne Michael Beckereit, de l'organisation. Cela signifie avant tout que la fracturation ne devrait pas être autorisée à proximité des installations liées à l'eau potable.

L'association souhaite aussi voir la proposition de loi améliorée en ce qui concerne le traitement des réserves d'eau et du refoulement d'eau. « Si l'eau de retenue est évacuée comme eau usée, cela ne devrait arriver que dans des installations appropriées, selon les technologies actuelles », ajoute Michael Beckereit.


Source © EurActiv Allemagne.

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