...

mercredi 18 mars 2015
L'interdiction de la chasse à la baleine est entrée en vigueur depuis les années 1980, ce qui n'a pas été sans conséquence pour les populations actuelles. Selon une nouvelle étude de l'International Whaling Commission, nous avons tué bien plus de cétacés que nous le supposions...

Triste nouvelle en ce début de semaine : nous savions que nos ancêtres n’avaient pas été tendres avec les baleines, mais c’est en fait bien pire que nous le pensions. En effet : nous estimons que près de 2,9 millions de grandes baleines avaient été tuées pendant la période 1900-1999 (276 442 ont été tuées dans l’Atlantique Nord, 563 696 dans le Pacifique Nord, et 2 053 956 dans l’hémisphère sud). Sauf que, comme les chercheurs l’ont précisé :

« Toutefois, les années 1925 à 1939 dans l’hémisphère sud et de 1946 à 1975 dans les deux hémisphères ont été les périodes les plus meurtrières. Les Balaenoptera physalus (baleines) et Physeter macrocephalus (cachalots) ont été décimés avec respectivement à 874 068 et 761 523 prises, soit plus de la moitié du total de toutes les baleines tuées. »

Les précédentes estimations de la chasse à la baleine au 20ème siècle étaient bien en-deçà, notamment du fait des chiffres de l’Union Soviétique, désormais connue pour avoir pratiqué illégalement la chasse à la baleine, même après la seconde Guerre Mondiale. Second point noir, les baleines sont des animaux qui vivent longtemps et se reproduisent lentement et, en raison de leur grande taille, ont naturellement de petites populations qui ont donc du mal à se régénérer.

L’introduction des technologies plus avancées du 20ème siècle, comme l’explosion des harpons et sonars, a accéléré la disparition de nombreux spécimens. Sans parler du fait qu’actuellement, elles sont encore chassées par certaines nations (Islande ou Japon notamment), et toujours sous de nouvelles menaces de sonars militaires, du trafic des navires et du changement climatique. En somme, les humains ont tué près de 3 millions de baleines au siècle dernier



Un épais brouillard alimenté par des incendies volontaires continue de recouvrir les régions nord de la Thaïlande, atteignant des niveaux critiques dans certaines provinces.

Aujourd'hui la mesure de la concentration de particules au Yuparat collège à Chiang Mai était de 299 microgrammes par mètre cube, bien au-dessus du niveau de 120 microgrammes par mètre cube considéré comme la limite acceptable pour la santé publique.

Chiang Mai a enregistré les plus hauts niveaux de pollution avec 299 ug / m3, suivie par Chiang Rai à 279 ug / m3, Mae Hong Son à 273 ug / m3, Phayao à 265 ug / m3, Lamphun à 210 ug / m3 et de Lampang au 202 ug / m3.

Par mesure de précaution, les autorités sanitaires ont mis la population en garde contre la pratique des exercices physqiues en plein air sans masque à poussière dans les régions les plus touchées. Les responsables de la santé ont prévu de distribuer 100 000 masques anti-poussière destinés aux groupes à risque,  au cours des prochains jours.

L'hôpital de Chiang Mai a également signalé des augmentations quotidiennes de patients en consultation pour des maladies respiratoires.

Ces brouillards de fumée apparaissent chaque année à la même période dans la partie nord du pays, pendant les périodes froides et sèches.

Cette pollution atmosphérique est en fait principalement la conséquence de feux volontaires allumés par les agriculteurs pour fertiliser leurs champs (pratique dite de l'écobuage). Après la récolte la façon la plus rapide et facile de nettoyer les terres est de mettre le feu aux résidus qui encombrent les champs.

Cette pratique ancestrale produit d’énormes quantités de fumées qui polluent l’atmosphère, et pas uniquement en Thaïlande comme le montre la carte publiée par le Bangkok Post.

​Une autre cause de ces fumées polluantes, sont les feux d’ordures par manque d’accès à des décharges. Des milliers de villages brulent leurs déchets de cette manière pour s’en débarrasser.

Le smog résultant de ces facteurs, est considéré comme dangereux pour la santé. Il peut provoquer des difficultés à respirer, des picotements des yeux, des toux et même des maux de têtes.

Source © thailande-fr
Le projet de loi sur la biodiversité, actuellement discuté à l’Assemblée Nationale, prévoit d’instituer des « obligations de compensation écologique ». C’est-à-dire la possibilité de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. 

Déplacement des espèces protégées, reconstitution de nouvelles zones humides : tout serait-il « compensable » ? Ce projet généralise la création de banques de biodiversité et donne les clés de la protection de la nature à des entreprises privées, dénoncent des associations. Il institue également un « droit à détruire », facilitant le développement de nouveaux grands projets inutiles, comme à Sivens et Notre-Dame-des-Landes.

La compensation écologique est au cœur des projets les plus destructeurs et controversés, tels que le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, de barrage de Sivens ou de Center Parc en forêt des Chambaran (Isère). Ces projets menacent de détruire des habitats naturels exceptionnels et la biodiversité qu’ils abritent. Pour s’acquitter de ses engagements à enrayer la perte de la biodiversité, l’État exige généralement de l’aménageur qu’il « compense » la destruction prévue par la restauration ou la préservation de nature ailleurs.

De nombreux travaux scientifiques soulignent l’échec de la majorité des mesures compensatoires pour lesquelles nous disposons d’un recul suffisant, et l’impossibilité de recréation de milieux constitués au fil des siècles : on ne remplace pas un arbre vieux d’un siècle par dix arbres âgés de dix ans ou une prairie naturelle ancienne par un pré saturé en nitrates ! Creuser des mares, planter quelques arbres, fabriquer des refuges pour espèces protégées, déplacer les espèces menacées font désormais partie de l’appareillage technico-juridique permettant d’afficher un impact limité sur la biodiversité.

Sivens, Notre-Dame-des-Landes et bien d’autres projets ont donné l’occasion à des naturalistes et des experts scientifiques de démontrer la faiblesse intrinsèque des mécanismes de compensation et leur incapacité à conserver la biodiversité. Pourtant, le projet de loi actuel consacre et généralise la compensation – là où la loi de 1976, sur la protection de la nature, ne faisait que la mentionner sans véritables suites. Avec le risque qu’elle serve de dérivatif facile et généralisé aux étapes visant à éviter et réduire les dégradations écologiques.

Si les conditions d’équivalence entre les dégradations écologiques et les mesures de compensation ne sont pas précisées par le projet de loi, les outils disponibles pour mener cette compensation sont, eux, intronisés, malgré de fortes réserves de la communauté scientifique .

La nature « mise en banque » ?

Le maître d’ouvrage d’un projet pourra réaliser des actions de compensation écologique de sa propre initiative, sur son terrain ou le terrain d’autrui. Il pourra également recourir à un « opérateur de compensation », et/ou contribuer au financement d’une « réserve d’actifs naturels », lui permettant de se libérer de ses obligations en contribuant financièrement à ces opérations. C’est sous l’intense lobbying mené par la CDC Biodiversité, filiale de la Caisse des dépôts et consignations, que l’article 33 C du projet de loi introduit la notion de « réserves d’actifs naturels » dans le droit français.

Ces banques d’un nouveau genre mènent des projets de restauration de biodiversité qu’elles transforment ensuite en « actifs naturels ». Le plus grand arbitraire préside, bien sûr, comme on l’a vu dans le cas de Notre-Dame-des-Landes, aux calculs qui conduisent à compenser des mares et les amphibiens qui y vivent par des prairies artificielles. Pour justifier leurs projets devant les pouvoirs publics, les aménageurs n’ont plus qu’à faire appel à ces banques d’actifs constituées ex ante et leur acheter quelques « actifs » biodiversité.

Ce projet de loi généralise l’utilisation de banques de biodiversité sur le territoire français et donne les clés de la protection de la nature à des entreprises privées, alors que ce modèle est loin d’avoir prouvé son efficacité écologique depuis deux décennies d’existence aux États-Unis .

Un droit à détruire ?

Les banques et multinationales voient la nature qui se raréfie comme un nouvel eldorado à conquérir et à privatiser, et avancent pour cela une double promesse. La promesse, jamais vérifiée, de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. Et la promesse de pouvoir poursuivre la construction de nouvelles infrastructures, tout en préservant la nature, alors qu’un département de terre agricole et naturelle disparaît tous les sept ans.

Mesdames et Messieurs les députés, ne laissez pas la finance et les bulldozers dénaturer nos paysages et notre biodiversité !

Association signataires : Action Nature et Territoire en Languedoc-Roussillon (AcNaT), Aitec, Attac, Fern, Naturalistes en lutte, NAture et CItoyenneté en Crau Camargue et Alpilles (NACICCA).

Source © Bastamag

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



L’agriculture industrielle est la principale cause de la déforestation dans le monde. Une proportion significative de cette déforestation a lieu en toute illégalité. 

Mais rien n’est fait pour limiter le commerce des matières premières agricoles issues de cette déforestation illégale. 

Selon un nouveau rapport de l’ONG Fern, c’est l’Union européenne qui est la plus grosse importatrice mondiale de produits liés à la déforestation illégale, loin devant la Chine et les États-Unis. La France est particulièrement montrée du doigt, en raison de ses importations de soja pour l’élevage industriel.

Selon les données établies par Fern, une ONG spécialisée dans la lutte contre la déforestation et la défense des peuples des forêts, l’Union européenne importe chaque année « l’équivalent de six milliards d’euros de soja, de boeuf, de cuir et d’huile de palme issus de cultures ou d’élevages pratiqués sur des terres déboisées illégalement dans des zones tropicales », soit « 25% du soja, 18% de l’huile de palme, 15% de la viande bovine et 31% du cuir vendus sur le marché international et provenant de la destruction illégale des forêts tropicales ».

Le rapport considère un produit agricole comme teinté d’illégalité, soit parce que les entreprises productrices ont défriché sans permis ou dans des sommes théoriquement protégées, soit parce qu’elles ne respectent pas les conditions d’exploitation qui leur sont imposées par les pouvoirs publics (limites au déboisement, compensation des communautés, etc.). Le Brésil (60%) et l’Indonésie (25%) sont de loin les deux principales sources des importations européennes de produits de ce type.


L’agriculture industrielle, principale menace pour les forêts

Les principaux importateurs européens sont les Pays-Bas (mais les produits sont ensuite souvent réexportés), l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et la France. Ces cinq pays « importent 75% et consomment 63% des produits entachés d’illégalité affluant vers l’UE ». La France est concernée en tant qu’importatrice de soja pour ses élevages industriels de porcs et de volaille. Elle est le plus important importateur européen de soja et, à ce titre, l’agrobusiness français a une responsabilité directe dans les progrès de la déforestation au Brésil.

Ce rapport ne porte que sur les importations directes de ces quatre matières premières (huile de palme, soja, boeuf et cuir), auxquelles il faut ajouter les importations indirectes, via des produits transformés. (Lire aussi à ce propos La majorité des produits vendus en supermarché liés à la déforestation illégale, qui rend compte d’une précédente étude du même auteur, Richard Lawson.)

Fern doit publier à la fin du mois de mars un ensemble de propositions à destination des dirigeants européens pour lutter contre la déforestation illégale à travers une transformation des politiques commerciales de l’Union. Ces politiques pourraient se baser sur le modèle des dispositifs de traçabilité et de license mis en place pour lutter contre les importations de bois illégaux.

« La principale menace qui pèse sur les forêts est en train de changer progressivement. La principale menace aujourd’hui, c’est l’agriculture commerciale, explique Richard Lawson. Ce dont nous avons besoin, c’est de répliquer certains des efforts qui ont été faits en matière de bois illégaux et les appliquer aux matières premières agricoles. »

Source © Olivier Petitjean / Multinationales.org



Plusieurs pêcheurs de la région de Ghannouch, gouvernorat de Gabes, ont manifesté devant une société du gaz de la région pour revendiquer des compensations suite à la pollution occasionnée par l’activité de la société.

Les marins ont bloqué l’entrée de la société avec leurs embarcations. Le président du syndicat des pêcheurs, Abdelfattah Fradj, a déclaré au micro de ShemsFM que les unités de police ont fait usage du gaz lacrymogène pour les disperser.


Source © shemsfm.net

mardi 17 mars 2015
Le bilan des inondations ne cesse de s'alourdir en Haute-Corse. Un couple de quinquagénaires a péri et une troisième personne a été portée disparue mardi en Haute-Corse dans les inondations provoquées par des pluies diluviennes qui ont dévasté le nord de l'île, où la vigilance orange a toutefois été levée dans la matinée, indiquent les pompiers.

Un homme âgé de 56 ans a été retrouvé par les pompiers dans le village d'Oletta, peu avant 3 heures, dans un champ inondé par la brusque montée des eaux d'un ruisseau provoquée par les pluies violentes de la nuit. Le petit cours d'eau longe la route près du lotissement où cette personne résidait, à environ 300 mètres de l'endroit où son corps a été retrouvé. D'importants moyens avaient été engagés pour retrouver cet homme après l'alerte lancée auprès des gendarmes et des pompiers par un témoin qui l'avait entendu crier des appels de détresse.

Les gendarmes, qui s'étaient rendus chez lui pour annoncer son décès à son épouse, avaient trouvé le logement vide. Cette femme, âgée d'une cinquantaine d'années, avait alors été portée disparue et les pompiers avaient encore déployé d'importants moyens pour la rechercher. Son cadavre a été découvert mardi vers 9 h 30 à une centaine de mètres du lieu où s'était noyé son mari. Selon les sauveteurs, la victime aurait pu partir à sa recherche, en dépit des conditions météorologiques très difficiles.

Une troisième personne a été portée disparue. Elle était recherchée dans la matinée à Biguglia, au sud de Bastia. Selon un témoin qui a donné l'alerte, elle avait tenté de franchir, à bord d'un véhicule qui a été emporté par la crue, un pont submersible sur la rivière Bevinco. D'importants moyens de recherches ont été engagés dont un hélicoptère de la Sécurité civile. Lors d'un précédent épisode pluvio-orageux au même endroit, le 18 février, le cadavre d'un sexagénaire avait été découvert dans une voiture emportée par le Bevinco.

Importants dégâts sur les routes

La vigilance orange pour pluie et inondation a été levée mardi matin pour les deux départements de Corse, mais de fortes pluies sont encore attendues, annonce Météo France dans un communiqué. Des précipitations très importantes se sont abattues sur l'île dans la nuit provoquant d'importants dégâts sur les routes où la circulation est très perturbée, selon les pompiers. Des cumuls de pluie de 140 mm et allant jusqu'à 180 mm localement ont été enregistrés.

Les dégâts provoqués par la pluie depuis lundi matin sont considérables, généralement dans le Nord de la Corse et sur la façade orientale. Des routes ont été endommagées, voire coupées par des éboulements et des chutes d'arbres, en particulier dans les secteurs d'Aleria, de Saint-Florent et du Cap corse. D'autres axes ont dû être fermés. Des ouvrages publics ont subi des dégâts, des habitations et champs ont été inondés. De nombreuses équipes de déblaiement ont entrepris de dégager les axes routiers et de tenter de rétablir la circulation.

Sur le littoral, d'importants dégâts ont été provoqués par des vagues submersion atteignant parfois 3 à 4 mètres de hauteur.

Si le réseau EDF a été peu endommagé, le trafic aérien a été perturbé. Plusieurs vols sur Bastia-Poretta ont été suspendus mardi. Dans la nuit des vols avaient été détournés sur Ajaccio.

La préfecture de Haute-Corse a mis en garde dans un communiqué contre le risque de nouvelles inondations en zones habituellement inondables et contre des cumuls importants de précipitations sur de brèves durées entraînant des crues des ruisseaux et fossés.

Elle a renouvelé ses appels de prudence à la population, demandant notamment de ne pas se promener en montagne et sur le littoral, de respecter les déviations routières, de ne pas s'engager à pied ou en véhicule sur une voie immergée, de surveiller la montée des eaux et de placer en sécurité les biens situés en zones inondables.


Source © AFP

La période anticyclonique qui intéresse notre territoire s'éternise et empêche le brassage de l'air. Conséquence, la qualité de l'air se dégrade de nouveau avec l'accumulation des particules en suspension dans l'atmosphère, notamment sur la moitié nord.

Air pollué sur toute la moitié nord

Comme le montre la carte ci-dessous, la qualité de l'air est mauvaise sur la plupart des régions de la moitié nord où les taux de particules en suspension dans l'atmosphère (PM10) dépassent les 64 µg/m3. C'est en région lyonnaise ainsi que sur les Flandres que les concentrations de particules polluantes sont les plus importantes, dépassant 80 µg/m3.

Les régions du sud, davantage concernées par l'instabilité et la survenue d'averses, profitent d'une qualité de l'air meilleure qu'au nord de la Loire, surtout entre le sud du Massif Central et les Pyrénées ainsi qu'en direction de la côte d'Azur.

Nouvelle aggravation dans les prochains jours

Les prochaines journées seront encore et toujours dominées par les hautes pressions et vont marquer la réaffirmation du soleil et d'une douceur très printanière sur les deux tiers nord du territoire. Ces conditions vont entraîner une nouvelle aggravation de la pollution aux particules sur l'ensemble des régions situées au nord de la Loire.

Les taux de pollution devraient atteindre des seuils critiques d'ici à mercredi sur les régions les plus septentrionales (des côtes de la Manche à la Belgique et au bassin parisien). 

Source © Météo Express.

La Mairie de Paris offre mardi une heure d’Autolib’ et un abonnement journée à Vélib’

Afin d’inciter les Parisiens à ne pas utiliser leur véhicule particulier, Paris offre ce mardi une heure d’Autolib’ et un abonnement journée à Vélib’, annonce ce lundi la Mairie dans un communiqué. Et prolonge la gratuité du stationnement résidentiel.

Maintien de la procédure

En effet, AIRPARIF prévoit que l’épisode de pollution atmosphérique aux particules (PM10), qui touche la capitale depuis deux jours, se poursuivra mardi, entraînant le maintien de la procédure d’information du public, mentionne le communiqué de la Mairie.
Des messages de prévention sanitaire seront diffusés sur les panneaux lumineux de la Mairie et sur Paris.fr afin d’inciter les personnes fragiles à limiter leurs activités durant toute la durée de cet épisode de pollution.

...


Pollution sur le bassin de Grenoble: le ticket de transport en commun à l'unité valable toute la journée sur le réseau TAG


Mardi 17 mars, les usagers des transports en commun de l'agglomération de Grenoble n'auront besoin de prendre qu'un seul ticket pour circuler toute la journée. Une opération lancée par le SMTC suite à la nouvelle vague de pollution qui touche les vallées alpines.

La métropole grenobloise est exposée depuis ce lundi à des concentrations de particules fines supérieures à la réglementation européennes (50 microgrammes/m3).

"Afin de sortir au plus vite de cette épisode de pollution", le SMTC explique qu'il lance une offre exceptionnelle pour mardi: après sa validation, un ticket à l'unité, normalement valable une heure, donnera droit à une journée entière de libre circulation sur le réseau TAG.

Par ailleurs, Yann Mongaburu, président du SMTC, a saisi le Préfet de l'Isère "pour la mise en oeuvre de la réduction de vitesse à 70km/h sur l'ensemble du territoire de la métropole grenobloise".

Quant aux automobilistes, il leur est conseillé d'utiliser les parkings relais aux portes de la métropole. Le tarif du titre de transport et du stationnement sera de 1,5 euros par personne! 





Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)





Source uicn
Le choléra aviaire est suspecté dans la mort d'au moins 2 000 oies des neiges qui sont tombées raides mortes du ciel dans l'Idaho aux états unis lors de leur migration vers les aires de nidification de la côte nord de l'Alaska.

Des dizaines d'agents sanitaires accompagnés de  bénévoles ont été mobilisé ce week-end pour récupérer et incinérer les carcasses des oies des neiges retrouvées près d'un plan d'eau dans la partie orientale de l'État , a déclaré le porte-parole de l'agence Gregg Losinski. 

Au premier abord le choléra aviaire serait le coupable de cette hécatombe. Néanmoins les biologistes attendent toujours les résultats d'un laboratoire de l'état pour confirmer que les oiseaux sont bien morts de cette maladie hautement contagieuse causée par des bactéries qui peuvent survivre dans les sols et les eaux pendant au moins quatre mois. 

Près de 20 aigles pygargues à tête blanche ont été observés près des zones où les  les carcasses des oies des neiges jonchaient le sol, et la crainte de la propagation de la maladie suspectée à la faune locale a entrainé la décision de l'incinération rapide des carcasses. Le temps d'incubation rend difficile de savoir si les aigles ont été infectées et si ils pourraient transporter la maladie ailleurs. 

© Nature Alerte

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)





Source uicn




Plus de 6.000 lamantins ont été répertoriés en Floride début 2015, un nombre record qui tend à démontrer que les efforts pour protéger cette espèce en danger produisent des effets, a rapporté lundi l'Agence locale de protection animale (FWC).

Les scientifiques d'une dizaine d'organisations ont décompté en février au total 6.063 lamantins à la fois sur la côte ouest et sur la côte est de la Floride (sud-est des Etats-Unis).

Cela signifie qu'il y a environ un millier de mammifères marins de plus que lors du dernier décompte effectué en 2010, qui était déjà un record.

Le FWC a reconnu que ce décompte effectué pendant l'hiver, lorsque les lamantins se regroupent dans des zones où les eaux sont plus chaudes, n'était pas exhaustif mais qu'il permettait d'évaluer la population de ces animaux placides également appelés vaches de mer.

Cette année, les conditions climatiques ont été particulièrement favorable pour compter ces gros herbivores car les températures sont descendues assez bas.

"Le nombre élevé de cette année montre que nos efforts en matière de protection à long terme fonctionnent", a déclaré Richard Corbett, président du FWC.

Les lamantins, qui peuvent mesurer jusqu'à 3 mètres de long et peser une demie-tonne, sont répertoriés comme une espèce en danger souvent victime de collisions avec des bateaux et de la disparition de leur habitat naturel du fait de la pollution et du développement urbain.

"Ces chiffres sont particulièrement porteurs d'espoir, étant donné les nombreux événements qui ont provoqué en 2013 la mort de plus de 800 lamantins, un nombre inédit", a souligné Gil McRae, l'un des responsables du FWC.


Source © AFP

Le Conseil de Paris a approuvé lundi un projet de plan de prévention du bruit routier, qui a mis au centre des débats les nuisances provoquées par le périphérique. 

Ce projet de plan doit désormais faire l'objet d'une consultation publique pendant deux mois avant d'être définitivement adopté.

Au cours de 34 mesures, ce plan prévoit notamment la création d'un "baromètre de l'environnement sonore à Paris", la couverture du périphérique avec un enrobé phonique sur "l'ensemble des tronçons mitoyens des zones d'habitation" d'ici 2020 (30% des 35km); la réalisation d'ici 2020 d'un "programme de création de nouvelles zones 30 en vue de leur généralisation en dehors des grands axes"; la création de zones à trafic limité, fermées à la circulation automobile à certains horaires.

Le préambule de ce plan indique qu'environ 11% des Parisiens "résident dans un environnement que l'on peut qualifier de bruyant à cause du trafic routier", soit quelques 231.000 personnes.

Source © AFP
Les députés ont apporté une première série de retouches lundi 16 mars au projet de loi sur la biodiversité, examiné à partir de lundi par l'Assemblée nationale. Les six premiers articles du projet de loi sur la biodiversité ont été votés et 23 amendements adoptés.

A l'article introduisant la séquence « Eviter, Réduire, Compenser » et le principe de solidarité écologique dans les principes d'action de code de l'environnement, il a ainsi été ajouté, via un amendement écologiste, le principe de zéro perte nette de biodiversité.

Un amendement de la rapporteure, la socialiste Geneviève Gaillard, a aussi été voté pour souligner que le principe de solidarité écologique doit aussi se comprendre dans sa dimension territoriale, en vertu de laquelle un écosystème peut plus ou moins directement bénéficier à un territoire voisin ou non.

Il a été décidé, entre autres, que, dans un délai de deux ans après la promulgation de la loi, le gouvernement remettra au Parlement un rapport sur l'opportunité d'inscrire le principe de non régression dans le code de l'environnement, au travers d'un amendement UDI auquel la ministre de l'Ecologie a donné un avis favorable.

Mais les députés ont aussi supprimé des articles qui avaient été rajoutés en commission, dont un sur « la restauration » des systèmes aquatiques, des sites et des zones humides et de la biodiversité liée à ces milieux.

Pas de statut pour les animaux sauvages

Plus polémique, un autre article visant à reconnaître un statut aux animaux sauvages a aussi été retiré du texte, par le vote d'amendements identiques de députés UMP, PS, PRG, Front de Gauche. Ségolène Royal était également opposée à cet amendement, dont l'objectif était d'empêcher que les animaux sauvages dotés de sensibilité, vivant à l'état de liberté et n'appartenant pas aux espèces protégées, ne soient intentionnellement blessés, tués, capturés.

Par ailleurs, l'Assemblée a rejetté le principe d'action de groupe en matière d'environnement, souhaité par certains socialistes et par les écologistes. La ministre, défavorable aux amendements tels que rédigés, a notamment jugé que « les réflexions doivent se poursuivre sur cette question, notamment dans les groupes sur la modernisation du droit de l'environnement ».

Dans le chapitre sur la gouvernance de la biodiversité, il a été ajouté une possibilité d'auto-saisine du Comité national de la biodiversité et du Conseil national de la protection de la nature, via un amendement du gouvernement salué par la rapporteure.

Et chaque département d'outre-mer sera finalement représenté au Comité national de la biodiversité (CNB), future instance de décision politique clé en matière de biodiversité, en vertu d'un amendement porté notamment par Serge Letchimy.

La composition du Conseil national de la protection de la nature devra aussi concourir à une représentation significative de spécialistes de la biodiversité ultramarine.

Source © Actu environnement
La préfecture du Nord a annoncé l'organisation lundi soir d'un exercice dans plusieurs villes du littoral "afin de tester la réactivité" des secours, du personnel communal et des habitants en vue de la "marée du siècle" samedi.

"Les maires seront invités à déclencher leur plan communal de sauvegarde (PCS), les sirènes d'alerte vont retentir dans ces communes à 19H00 pour signaler un débordement de la mer", peut-on lire dans un communiqué.

"Il s'agit d'un exercice destiné à vérifier les dispositifs d'alerte mobilisables en cas d'inondation et à tester les conditions d'information préalable de la population", a ajouté la préfecture.

Onze communes du département sont concernées par cet exercice: Bray-Dunes, Coudekerque-Branche, Dunkerque, Fort-Mardyck, Grand-Fort-Philippe, Grande-Synthe, Gravelines, Leffrinckoucke, Loon-Plage, Saint-Pol-sur-Mer et Zuydcoote.

La préfecture précise que ces grandes marées (avec un coefficient atteignant 119 sur une échelle de 120) peuvent "présenter des risques pour les populations riveraines ainsi que pour les touristes attirés par ces événements naturels".

Parmi les recommandations figurent l'importance d'écouter les informations diffusées par les médias, d'éviter de circuler en bord de mer, de fermer "portes et fenêtres, ainsi que les volets en front de mer", ou encore de ne pas pratiquer d'activités nautiques

La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a lancé de son côté un appel à la prudence alors que les grandes marées devraient attirer de nombreux curieux durant tout le week-end.

"Les grandes marées ont pour conséquence d'augmenter le marnage (différence entre la hauteur de la pleine mer et celle de la basse mer) avec un brassage d'eau de mer plus important et donc des courants marins plus forts et une mer plus dangereuse", a-t-elle souligné dans un communiqué.

Source © AFP

Attac France et la Confédération paysanne ont publié un rapport pour dénoncer « l'agriculture climato-intelligente » ainsi que l'Alliance internationale qui accompagne ce concept, à l'occasion de la 3ème Conférence scientifique mondiale sur ce sujet qui se tient à Montpellier du 16 au 18 mars.

L'ONG et le syndicat agricole voient dans l'agriculture climato-intelligente « une agriculture qui fait disparaître les paysan-ne-s en les dépossédant de leurs terres, de leurs pratiques et savoir-faire. ». Ils ajoutent que cette vision de l'agriculture « reprend les arguments, vieux d'un demi-siècle, sur la "modernisation" agricole, dont l'objectif était de faire de l'agriculture un secteur industriel comme les autres ».

Des fabricants d'engrais et d'OGM au sein de l'Alliance

Le rapport insiste également sur les membres qui forment l'Alliance internationale de l'agriculture climato-intelligente, et dans lesquels il est possible de trouver Yara, Monsanto et Syngenta, mais aussi Danone et Mc Donald's.

Pour les auteurs, les 10 « succès stories » de l'agriculture climato-intelligente présentées par la FAO comme base au développement de celle-ci, n'excluent pas « l'usage d'intrants chimiques (engrais, pesticides, herbicides...) et d'organismes génétiquement modifiés » et encourageraient plutôt « la mise au point de variétés à hauts rendements, y compris à travers les biotechnologies et le génie génétique ».

Une manière de « poursuivre et d'accélérer l'industrialisation de l'agriculture »

Attac France et la Confédération paysanne rappelle l'échec, selon eux, de ces politiques agricoles dans les pays du Nord et voient à travers l'agriculteur climato-intelligente une manière de « poursuivre et d'accélérer l'industrialisation et la financiarisation de l'agriculture ».

Ils reviennent à plusieurs reprises sur l'absence de l'agro-écologie, projet phare du ministre de l'Agriculture français, dans les projets de l'Alliance internationale pour l'agriculture climato-intelligente.

Face à ce constat ils demandent au gouvernement français de quitter cette alliance avant la conférence sur le climat qui se tiendra au Bourget à la fin de l'année.


Source © la france agricole

Ben oui... 

"L'intelligence c'est la faculté de reconnaître sa sottise" Paul Valery

En 2010, 800 000 ha de cultures sur pied ont été balayées par les inondations dans la province de Sindh (Pakistan)

Près d'un quart des dégâts causés par les catastrophes naturelles dans le monde en développement sont assumés par le secteur agricole – une part plus importante que prévu – selon les premiers résultats d'une nouvelle étude de la FAO parue aujourd'hui à la Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophes.

L'Organisation a également annoncé le lancement d'un mécanisme spécial destiné à aider les pays à mieux équiper leurs secteurs de production vivrière pour réduire l'exposition aux risques, limiter les impacts et être mieux préparés à affronter les catastrophes.

C'est le secteur agricole qui concentre 22 pour cent de tous les dégâts dus aux risques naturels tels que sécheresses, inondations, tempêtes ou tsunamis, comme le montre l'analyse de la FAO de 78 évaluations des besoins après la catastrophe dans 48 pays en développement sur la période 2003-2013.

Ces dommages et pertes affligent souvent les communautés rurales et semi-rurales pauvres dépourvues d'assurance et manquant des ressources financières nécessaires pour rebâtir leurs moyens d'existence détruits. Pourtant, seulement 4,5 pour cent de l'aide humanitaire après la catastrophe durant la période 2003-2013 ciblait l'agriculture.

Ce chiffre de 22 pour cent ne représente que les dégâts constatés par le biais des évaluations de risque post-catastrophe, aussi ne donne-t-il qu'une indication de l'ampleur, l'impact réel étant vraisemblablement plus élevé. Pour obtenir une estimation plus proche du véritable coût financier des catastrophes pesant sur l'agriculture du monde en développement, la FAO a comparé les baisses de rendements durant et après les catastrophes avec les tendances de rendement dans 67 pays frappés par au moins un phénomène de moyenne ou de grande envergure entre 2003 et 2013.

Bilan final: 70 milliards de dollars de dommages aux cultures et à l'élevage pendant cette période de 10 ans.

L'Asie a été la région la plus touchée, avec des pertes estimées à 28 milliards de dollars, suivie de l'Afrique avec 26 milliards.

"L'agriculture et tout ce qu'elle englobe est non seulement déterminante pour nos approvisionnements alimentaires, mais elle demeure aussi une source principale de moyens de subsistance un peu partout dans le monde. Si le secteur est à risque, l'agriculture peut néanmoins constituer le fondement sur lequel bâtir des sociétés plus résilientes et mieux équipées face aux catastrophes", a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.

«C'est pourquoi une des priorités absolues de la FAO consiste à renforcer la résilience des moyens d'existence aux menaces et aux crises", a -t-il ajouté.

Nouveau mécanisme de réduction des risques dans l'agriculture

Afin d'aider les pays à mieux se préparer et intervenir en cas de catastrophe touchant le domaine agricole, la FAO a lancé aujourd'hui un nouveau dispositif visant à acheminer un appui technique là où il s'avère le plus nécessaire et qui consistera à intégrer la réduction des risques dans l'agriculture à tous les niveaux par des activités diverses.

"Avec ce nouvel effort, nous comptons limiter l'exposition des populations aux risques, conjurer ou atténuer les impacts le cas échéant, et renforcer la préparation afin d'intervenir rapidement en cas de catastrophe", a souligné M. Graziano da Silva.

Des études ont montré que chaque dollar dépensé au profit de la prévention des catastrophes permet d'économiser au moins quatre dollars en termes d'impacts évités ou diminués, a-t-il fait remarquer.

Les travaux de ce nouveau mécanisme seront encadrés par le Programme-cadre de la FAO sur la réduction des risques de catastrophes pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

L'agriculture demeure un secteur clé

A l'échelle mondiale, 2,5 milliards de personnes dépendent de l'agriculture pour vivre. Ces petits agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et communautés tributaires de la forêt génèrent plus de la moitié de la production agricole mondiale et sont particulièrement exposés aux catastrophes qui détruisent ou endommagent récoltes, matériels, fournitures, animaux, semences, cultures et aliments stockés.

Au-delà des conséquences évidentes sur la sécurité alimentaire des populations, les économies et les trajectoires de développement de régions et de nations entières peuvent être bouleversées si l'agriculture est victime d'une catastrophe. Le secteur représente 30 pour cent du PIB national dans des pays tels que le Burkina Faso, le Burundi, l'Ethiopie, le Kenya, le Mali, le Mozambique, le Niger, la République centrafricaine ou le Tchad.

Il faut compter également des pertes induites dans des sous-secteurs dépendant de l'agriculture, avec d'importantes conséquences pour les échanges commerciaux. Les pays analysés ont affiché une hausse des importations agricoles à raison de 18,9 milliards de dollars et un fléchissement des exportations agricoles de 14,9 milliards suite à des catastrophes naturelles entre 2003 et 2013.

Quelques faits et chiffres 

De l'analyse des dégâts signalés par les évaluations de besoins

En cas de sécheresse, l'agriculture absorbe jusqu'à 84 pour cent de tous les impacts économiques.
Au sein du secteur agricole, ce sont les cultures qui essuient 42 pour cent des pertes estimées (13 milliards de dollars) – avec les inondations en tête de liste (responsables de 60 pour cent des dégâts aux cultures), suivies des tempêtes (23 pour cent).

L'élevage est le deuxième sous-secteur le plus touché après celui de l'agriculture, comptant 36 pour cent de tous les dégâts et pertes, pour un total de 11 milliards de dollars durant la période 2003-2013.

Sur les 78 catastrophes recensées, 45 concernaient le sous-secteur des pêches (1,7 milliard de dollars, soit 6 pour cent de tous les dégâts causés au secteur agricole). La part du lion (70 pour cent) revient aux tsunamis, des phénomènes généralement peu fréquents. Les tempêtes comme les ouragans et les typhons représentent environ 16 pour cent de l'impact economique sur les pêches, suivies des inondations (10 pour cent).
Le secteur forestier a subi 737 millions de dollars de dégâts et pertes, représentant 2,4 pour cent du total du secteur agricole.

De l'analyse étendue de la FAO

La FAO a comparé les baisses de rendements durant et après les catastrophes avec les tendances de rendement relevées dans 67 pays touchés par au moins un phénomène de moyenne ou de grande ampleur entre 2003 et 2013.

Les pertes et dommages aux cultures et à l'élevage ont été estimés à 70 milliards de dollars durant cette période.
82 pour cent des pertes de production étaient causées par la sécheresse (44 pour cent) et les inondations (39 pour cent).

L'Asie était la région la plus touchée, avec des pertes estimées à 28 milliards de dollars, suivie de l'Afrique avec 26 milliards de dollars.

En Afrique, entre 2003 et 2013, 61 épisodes de sécheresse ont affecté 27 pays et 150 millions de personnes en Afrique subsaharienne. La FAO estime que 77 pour cent de toutes les pertes de production agricole dues à la sécheresse essuyées dans le monde ont eu lieu dans ces 27 pays d'Afrique subsaharienne, avec des pertes s'élevant à 23,5 milliards de dollars.


Source © fao.org
lundi 16 mars 2015
Le président du Vanuatu a appelé à l'aide la communauté internationale lundi après le passage dévastateur du cyclone Pam sur cet archipel du Pacifique Sud où les associations humanitaires éprouvaient les pires difficultés pour secourir les habitants.

Baldwin Lonsdale, président de ce pays parmi les plus pauvres du monde, a expliqué, la voix étranglée par l'émotion, que les besoins étaient immenses.

Le cyclone de catégorie 5 - la plus élevée - a ravagé l'archipel de 270.000 habitants vendredi, accompagné de rafales de vent supérieures à 320 km/h.

"Dans l'immédiat, il nous faut un soutien humanitaire, à plus long terme nous avons besoin d'une aide financière et d'assistance pour commencer à reconstruire nos infrastructures. Nous avons tout à reconstruire", a dit le chef de l'Etat à l'AFP au moment de quitter le Japon, où il participait à une conférence des Nations unies sur la prévention des catastrophes naturelles. "C'est un coup dur pour l'ensemble du pays".

Plusieurs pays ont d'ores et déjà répondu présent, tandis que des avions militaires français, australien et néo-zélandais ont débarqué dans l'archipel chargés de vivres.

Le bilan officiel fait état de six morts et plus de 30 blessées, toutes à Port-Vila, capitale de cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides. Mais les autorités craignent qu'il ne s'alourdisse tandis que l'étendue exacte des dégâts et besoins dans les plus de 80 îles qui constituent l'archipel est difficile à mesurer.

Les associations internationales expliquaient n'avoir aucun moyen de distribuer les vivres dans les îles les plus reculées. Il faudra des jours, disent-elles, pour réussir à atteindre chaque village rasé par la tempête et elles craignent désormais la propagation de maladies.

Il faut évaluer rapidement les besoins en eau potable, en toilettes portatives, en pastilles de purification de l'eau, a expliqué le directeur de l'ONG Oxfam pour le Vanuatu, Colin Colette.

En première ligne du changement climatique

"La première urgence, c'était le cyclone, la deuxième urgence, ce sera les maladies si l'eau potable et les conditions d'hygiène sont insuffisantes", a-t-il dit. "Il y a vraisemblablement 100.000 sans abris, les écoles sont détruites, les centres d'hébergement sont pleins, les cliniques et la morgue sont endommagées".

Pour le directeur de l'ONG Save the Children, Tom Skirrow, les conditions sont pires qu'après le super typhon Haiyan, qui a ravagé les Philippines en novembre 2013, faisant plus de 7.350 morts et disparus.

"J'étais là pour Haiyan et je peux vous dire à 100% que la logistique est bien plus problématique ici", a-t-il dit à l'AFP.

D'après Tom Skirrow, 15.000 habitants ont perdu leur logement dans la seule capitale. Le survol d'îles les plus excentrées a confirmé des dégâts mais les ONG ne savent pas où en sont les habitants. "Je suis absolument certain qu'au moins 150.000 personnes ont été touchées de manière significative, et parmi elles, 75.000 sont des enfants".

Charlotte Gillan, une soignante australienne qui habite le village de Tango, près de Port-Vila, a expliqué que sa maison s'était partiellement effondrée, ajoutant craindre les épidémies. "Avec toute cette pluie et les détritus qui abondent, il va y avoir la malaria et la dengue, la contamination de l'eau va provoquer diarrhées et vomissements. Les gens dépendent de leur potager pour manger, mais tout ça a disparu", a-t-elle expliqué à l'Australian Associated Press.

Les associations préparent des vivres mais il faudra vraisemblablement trois jours pour nettoyer les aéroports des îles reculées et pouvoir les distribuer.

Les pays du Pacifique se considèrent en première ligne du changement climatique, les îles océaniques étant particulièrement exposées à la montée des eaux.

Le président Lonsdale a estimé que le "changement climatique" avait "contribué au désastre". "Nous assistons à la montée du niveau de la mer, à la modification des schémas météorologiques", a-t-il dit. "Cette année, nous avons eu plus de pluie que les années précédentes".

Les communications étaient toujours impossibles sur une grande partie de l'archipel même si l'aéroport de Port-Vila était de nouveau ouvert aux vols commerciaux lundi.

D'après le Bureau des Nations unies de la coordination des affaires humanitaires (BCAH), neuf pays du Pacifique ont été secoués par le cyclone à des degrés divers, parmi lesquelles -- outre le Vanuatu -- les îles Salomon, Kiribati, Fidji, Tuvalu et la Papouasie-Nouvelle Guinée.

L'ONU avait évoqué la mort non confirmée de 44 personnes dans l'une des six provinces du Vanuatu.

Le Royaume-Uni a promis deux millions de livres (2,8 millions d'euros), l'Union européenne un million d'euros, la Nouvelle-Zélande 730.000 dollars. L'Australie a annoncé une aide de cinq millions d'AUD (3,6 millions d'euros).

Le Fonds monétaire international s'est dit prêt à aider d'urgence l'archipel et à "reconstruire l'économie dans les mois qui viennent".

Source © 2015 AFP




Au secours du Vanuatu, dévasté par le cyclone Pam par francetvinfo

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)





Source uicn

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.