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jeudi 26 mars 2015
Selon l'Isaaa (International service for the acquisition of agri-biotech applications), en 2014, les surfaces mondiales d'OGM ont atteint 181,5 millions d'hectares (Mha), soit plus de 6 Mha d'augmentation depuis 2013.

Un total de 28 pays (20 en développement et de 8 industrialisés) auraient mis en culture des récoltes biotechnologiques au cours de l'année 2014. Le rapport indique que les États-Unis restent en tête de la production avec 73,1 Mha. Avec près de 3 Mha, soit une croissance de 4 %, depuis 2013, ce pays a enregistré l'accroissement le plus élevé, surpassant le Brésil, lui-même détenteur de l'accroissement annuel le plus élevé au cours des cinq dernières années. Le Brésil détient donc la seconde place avec 42,12 Mha, ceci représente un accroissement de 5 % par rapport à 2013.

Un gain de 133 milliards de dollars

En Asie, la Chine et l'Inde sont toujours en tête des pays en développement, avec un accroissement respectif des cultures biotechnologiques de 3,9 Mha et de 11,6 Mha plantés en 2014. En 2014, l'Afrique du Sud, avec 2,7 Mha cultivés, est en tête des pays en développement pour les cultures biotechnologiques en Afrique.

L'Isaaa estime que, « de 1996 à 2013, les cultures biotechnologiques ont augmenté la production agricole d'une valeur évaluée provisoirement à 133 milliards USD, ont aidé à réduire la pauvreté pour plus de 16,5 millions de petits agriculteurs et leur famille, c'est-à-dire collectivement plus de 65 millions de personnes, comptant parmi les populations les plus pauvres du monde, et ont diminué l'impact environnemental de la production alimentaire et de plantes fibreuses en réduisant l'utilisation des pesticides, en augmentant l'économie du sol et en réduisant les émissions de CO2. »


Source ©
Trente villes européennes devaient s'engager jeudi en fin de matinée à Paris à réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, selon une déclaration qui sera adoptée vers 13H00 à l'Hôtel de Ville.

«Nous, maires des capitales et grandes villes européennes (...) nous engageons (...) à amplifier nos politiques actuelles et à nous efforcer, avec l'ensemble des partenaires de nos territoires, à réduire d'au moins 40% nos gaz à effet de serre d'ici 2030», dit cette déclaration que doivent adopter les maires et représentants des villes réunies à l'invitation de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), en présence du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et du commissaire européen à l'Energie, Miguel Arias Canete.

Pour mettre en oeuvre cet engagement, les Villes s'engageront à initier des commandes publiques groupées, «pour acheter de manière groupée ou investir ensemble dans des biens publics et des services "verts" au profit de nos collectivités».

Ces commandes publiques groupées pourront concerner les bennes électriques, l'achat de véhicules électriques et hybrides, l'achat d'électricité vert, a précisé à l'AFP l'entourage de la maire de Paris.

«La Ville a travaillé avec la commission européenne pour rendre possible le groupement de commandes de villes européennes, sur le même principe que ce qui existait déjà pour les zones transfrontalières», a expliqué cette source. Les maires de Rome, Athènes, Bruxelles, Bucarest, Genève, Lisbonne, Madrid, Sofia, Stockholm, Varsovie, Vienne, Lyon et Bordeaux étaient notamment présents.

Source © AFP
L'éléphant d'Afrique risque de disparaître d'ici une dizaine d'années si le trafic d'ivoire n'est pas contrôlé. 

Si des mesures très énergiques ne sont pas prises immédiatement, l'éléphant d'Afrique pourrait à court terme disparaître à l'état sauvage, victime du braconnage pour l'ivoire, ont averti des experts réunis le lundi 23 Mars 2015 au Botswana pour tenter de sauver cet emblématique géant.

 "Dans cinq ans, il sera peut-être trop tard pour sauver cet animal magnifique", a déclaré devant des délégués d'une vingtaine d'ONG et d'autant de gouvernements Dune Ives, chercheuse à la fondation philanthropique Vulcan du milliardaire américain Paul Allen, venue présenter les résultats des derniers recensements d'éléphants. 

"Cette espèce risque l'extinction dans le courant de notre vie si la tendance n'est pas inversée. (...) D'ici une à deux décennies". - explique Dune Ives

Elle a ajouté que "Cette espèce risque l'extinction dans le courant de notre vie si la tendance n'est pas inversée. (...) D'ici une à deux décennies". Comme pour illustrer ses propos, le Parc national de la Garamba, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a annoncé ce lundi 23 mars 2015 que trente éléphants y avaient été abattus en à peine deux semaines.

Un taux de mortalité supérieur aux taux de natalité

Le comptage des éléphants sur un continent gigantesque n'est pas une science exacte, mais il restait 470.000 individus à l'état sauvage en 2013, selon les chiffres présentés à la conférence de Kasane. Contre 550.000 en 2006. Au rythme de 25 à 30.000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal, qui n'a qu'un petit à la fois, après une gestation de 21 mois. Autrement dit, si la courbe ne s'inverse pas, l'éléphant d'Afrique est condamné à mort. Pour alimenter le marché de l'ivoire, essentiellement chinois. Le déclin est déjà particulièrement net en Afrique de l'Est, au Kenya et en Tanzanie.

La Chine pointée du doigt

"Au bout du compte, qu'on le veuille ou non, la solution et le résultat final sont entièrement entre les mains de la Chine", a d'ailleurs noté le ministre botswanais du Tourisme et de la Vie Sauvage, Tshekedi Khama. Durant la session à huis-clos, un représentant chinois est intervenu pour demander qu'on arrête de placer son pays sur le banc des accusés, et qu'on le considère comme un partenaire, ont rapporté à l'AFP des participants. La Chine, a plaidé ce délégué, aide financièrement des pays africains à former leurs équipes anti-braconnage et renforce sa propre législation pour éradiquer le trafic illégal d'ivoire. "Nous sommes au début (des efforts), tout ne va pas se faire en un an (...) mais nous allons dans la bonne direction", a commenté Kelly Landen, représentante de l'ONG Eléphants Sans Frontières. "Les éléphants ne connaissent pas les frontières, ils passent d'un pays à l'autre, d'une zone protégée à une zone à risque, c'est cela qu'il faut améliorer"

Source © AFP


jeudi 19 mars 2015
Demain l'éclipse du Soleil sera visible partiellement depuis la France où en moyenne 80% du disque solaire sera occulté. Comment regarder l'éclipse ? À quelle heure ?

Du sud-est au nord-ouest du pays, de près de 60 % à plus de 80 % du disque solaire seront occultés par la Lune, avec un maximum situé vers 10 h 30. Tous les horaires de cet article sont donnés en heure française.






1. La bande où l’éclipse sera vue comme totale (bande de totalité) est indiquée en bleu. La progression de la tâche d’ombre est présentée toutes les dix minutes.

2. Les courbes en vert relient les lieux où l'éclipse sera maximale, respectivement à 9 h 30, 10 h, 10 h 30, 11 h, 11 h 30 et 12 h.

3. La courbe en bleu ciel montre la limite australe de l'éclipse.

4. Les courbes en rose montrent les lieux des commencements, maxima et fins d’éclipse au lever et au coucher du Soleil.

La bande de totalité prendra naissance au sud du Groenland à 10 h 9, traversera la mer de Norvège et la mer du Groenland pour prendre fin tout près du pôle Nord à 11 h 21. Les seules terres traversées par la bande de totalité seront les îles Féroé et l’archipel du Svalbard. Le lieu depuis lequel la phase totale de l’éclipse sera la plus grande (2 min 50 s) se situera à 330 km à l’est des côtes de l’Islande. Il est désigné par le point rouge au centre de la carte.

L’éclipse sera vue comme partielle dans une région beaucoup plus vaste comprenant le nord de l’Afrique, l’Europe et le nord-ouest de l’Asie. L’éclipse sera d’autant plus forte que l’on sera proche de la bande de totalité.




Circonstances locales

Le tableau suivant donne les heures de début, du maximum et de fin de l’éclipse dans quelques préfectures de notre pays, choisies pour obtenir un maillage optimal du territoire. À l’instant du maximum, on donne également le degré d'obscuration obs., qui est le pourcentage de la surface du disque solaire occulté par la Lune et h, la hauteur du Soleil.







Précautions indispensables

Pour voir le phénomène sans danger (le danger en question n’étant pas le phénomène éclipse mais bien l’éclat du soleil), la seule protection sûre est l’utilisation de lunettes spécial éclipses, certifiées "CE" et disponibles auprès de revendeurs spécialisé ; 

Si vous en possédez déjà, ne les utilisez pas une seconde fois, achetez en une nouvelle paire car les filtres utilisés se détériorent avec le temps. N’utilisez rien d’autre que ce type de lunette : pas de radiographie, de pellicules photo ou autres paires de lunettes de Soleil superposées. Les risques sur la santé sont réels, et insidieux, car les rayons UV ne génèrent pas de brûlures immédiates. Pourtant, les dégâts qu'ils provoquent sur nos yeux sont définitifs !

Sinon voici une petite astuce




Pour une observation indirecte, à l'aide de jumelles ou d'un appareil photo, là encore, il est nécessaire de disposer d'un filtre spécial, à placer "devant l'instrument d'observation", comme l'expliquent nos confrères de Focus Numérique dans leur article consacré à la prise de vue de l'éclipse. Ce filtre devra être au minimum UV et partiellement occultant. Si vous avez toute une collection de filtres ND, ce sera aussi l'occasion de les ajouter : photographier le soleil de face va mettre à mal la vitesse d'obturation maximale de votre APN et ces filtres ND, en diminuant la quantité de lumière arrivant jusqu'au capteur, devraient fournir un coup de pouce bienvenu et vous permettre de rester dans les clous. Mais attention : utilisés seuls, ils sont insuffisants. Il vous faut au grand minimum un ND1000, et si possible en associer plusieurs (par exemple deux ND1000, ou un ND1000 et un ND16 ou 32).

Côté équipement, il est recommandé d'utiliser une longue focale de 200 mm, minimum. Une focale inférieure ne permettra pas de délivrer un cliché mémorable. Focus Numérique souligne en outre que ce moment magique, mais fugace, peut être l'occasion de composer des images singulières, en s'appuyant sur l'environnement proche. Côté exposition, si vous le pouvez, optez pour le mode "Mesure Spot", dont Focus Numérique vous a également expliqué l'usage la semaine dernière. Enfin, pour obtenir un soleil bien orange et pas blanc, n'hésitez pas à faire plusieurs vues en essayant plusieurs réglages de balance des blancs.

Sources

Les données proviennent du document Calcul des circonstances de l'éclipse partielle de Soleil du 20 mars 2015, rédigé par Patrick Rocher (IMCCE, Observatoire de Paris), disponible ici. La carte générale de l’éclipse s'inspire de celle de Fred Espenak (NASA).

- Eclipse à Ajaccio :
Heure début 9 h 19, heure de fin 11 h 37
Maximum à 10 h 26 : 58% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Angoulême :
Heure début 9 h 16, heure de fin 11 h 32
Maximum à 10 h 22 : 74% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Annecy :
Heure début 9 h 21, heure de fin 11 h 41
Maximum à 10 h 29 : 69% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Bastia :
Heure début 9 h 21, heure de fin 11 h 40
Maximum à 10 h 28 : 59% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Bordeaux :
Heure début 9 h 14, heure de fin 11 h 30
Maximum à 10 h 20 : 73% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Belfort :
Heure début 9 h 25, heure de fin 11 h 44
Maximum à 10 h 33 : 72% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Châlons-en-Champagne :
Heure début 9 h 24, heure de fin 11 h 43
Maximum à 10 h 32 : 76% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Châteauroux :
Heure début 9 h 19, heure de fin 11 h 36
Maximum à 10 h 25 : 75% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Clermont-Ferrand :
Heure début 9 h 18, heure de fin 11 h 36
Maximum à 10 h 25 : 72% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Digne :
Heure début 9 h 19, heure de fin 11 h 38
Maximum à 10 h 26 : 65% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Dijon :
Heure début 9 h 23, heure de fin 11 h 41
Maximum à 10 h 23 : 73% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Grenoble :
Heure début 9 h 20, heure de fin 11 h 39
Maximum à 10 h 27 : 68% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Laon :
Heure début 9 h 25 , heure de fin 11 h 43
Maximum à 10 h 32 : 78% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse au Mans :
Heure début 9 h 19, heure de fin 11 h 36
Maximum à 10 h 26 : 78% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Lille :
Heure début 9 h 26, heure de fin 11 h 44
Maximum à 10 h 26 : 80% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Lons-le-Saunier :
Heure début 9 h 22, heure de fin 11 h 41
Maximum à 10 h 29 : 71% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Lyon :
Heure début 9 h 20, heure de fin 11 h 39
Maximum à 10 h 27 : 70% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Marseille :
Heure début 9 h 17, heure de fin 11 h 35
Maximum à 10 h 24 : 64% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Montpellier :
Heure début 9 h 16, heure de fin 11 h 34
Maximum à 10 h 23 : 66% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Nancy :
Heure début 9 h 26, heure de fin 11 h 45
Maximum à 10 h 26 : 74% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Nantes :
Heure début 9 h 17, heure de fin 11 h 33
Maximum à 10 h 22 : 78% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Nevers :
Heure début 9 h 20, heure de fin 11 h 38
Maximum à 10 h 20 : 74% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Nice :
Heure début 9 h 20, heure de fin 11 h 39
Maximum à 10 h 27 : 63% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Niort :
Heure début 9 h 16, heure de fin 11 h 33
Maximum à 10 h 22 : 76% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Paris :
Heure début 9 h 22, heure de fin 11 h 40
Maximum à 10 h 29 : 78% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Pau :
Heure début 9 h 12, heure de fin 11 h 28
Maximum à 10 h 17 : 70% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Perpignan :
Heure début 9 h 14, heure de fin 11 h 31
Maximum à 10 h 20 : 66% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Privas :
Heure début 9 h 18, heure de fin 11 h 37
Maximum à 10 h 25 : 68% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Orléans :
Heure début 9 h 21, heure de fin 11 h 38
Maximum à 10 h 27 : 77% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Quimper :
Heure début 9 h 16, heure de fin 11 h 31
Maximum à 10 h 21 : 82% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Rennes :
Heure début 9 h 18, heure de fin 11 h 34
Maximum à 10 h 24 : 80% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Rodez :
Heure début 9 h 16, heure de fin 11 h 33
Maximum à 10 h 22 : 69% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Rouen :
Heure début 9 h 22, heure de fin 11 h 39
Maximum à 10 h 29 : 80% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Saint-Lô :
Heure début 9 h 20, heure de fin 11 h 36
Maximum à 10 h 20 : 81% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Saint-Brieuc :
Heure début 9 h 18, heure de fin 11 h 33
Maximum à 10 h 23 : 81% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Strasbourg :
Heure début 9 h 27, heure de fin 11 h 47
Maximum à 10 h 27 : 72% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Toulouse :
Heure début 9 h 14, heure de fin 11 h 31
Maximum à 10 h 20 : 69% du Soleil occulté par la Lune

- Eclipse à Tulle :
Heure début 9 h 16, heure de fin 11 h 34
Maximum à 10 h 23 : 72% du Soleil occulté par la Lune

Et l'autre spectacle c'est samedi la marée dite du siècle




Amnesty International a annoncé jeudi que deux grands groupes pétroliers opérant au Nigeria, Shell et ENI, avaient rapporté 553 cas de pollutions pétrolières en 2014, un nombre sérieusement alarmant qui constitue une urgence nationale.

L'organisation internationale a précisé que l'analyse des derniers chiffres révélés par les deux groupes montrait que Shell avait annoncé 204 cas de pollutions pétrolières au Nigeria l'année dernière alors que la compagnie italienne ENI en admettait 349.

Ces chiffres sont sérieusement alarmants. L'ENI a clairement perdu le contrôle sur ses opérations dans le delta du Niger, la région du sud du pays productrice de pétrole brut, a affirmé Audrey Gaughran, directrice des affaires mondiales d'Amnesty International.

Et malgré toutes ses promesses, Shell n'a pas fait de progrès dans la manière d'aborder le problème des pollutions pétrolières, a-t-elle ajouté.

Amnesty a indiqué par contraste que seuls 10 cas de pollutions pétrolière avaient été rapportés dans toute l'Europe entre 1971 et 2011.

Dans n'importe quel autre pays, les chiffres des pollutions pétrolières au Nigeria constitueraient une urgence nationale, a poursuivi Audrey Gaughran. Au Nigeria, cela apparaît comme un mode d'opération standard pour l'industrie pétrolière, a-t-elle ajouté.

L'organisation s'est également interrogée sur la véracité des chiffres fournis par les compagnies sur le montant total du pétrole répandu à la suite des 553 incidents signalés.

Les 30.000 barils, ou 5 millions de litres, annoncés relèvent certainement d'une importante sous-estimation, selon Amnesty, qui estime qu'une bonne partie des pollutions dans le delta du Niger ne sont pas rapportées.

Le delta du Niger est dévasté depuis des décennies par des pollutions liées à l'extraction de pétrole.

Ces pollutions répétées créent un ressentiment dans la population du delta, qui est par ailleurs largement oubliée dans la répartition des bénéfices de l'immense richesse énergétique du Nigeria, en raison de la corruption.

Shell a souvent affirmé que la plupart des pollutions pétrolières étaient à mettre sur le compte de gangs locaux qui vandalisent les pipelines pour siphonner le pétrole et le revendre au marché noir.

Amnesty conteste cependant cette explication, appelant sans cesse Shell et les compagnies étrangères à investir dans les travaux de réparation nécessaires.

Le Nigeria, plus gros producteur de pétrole brut d'Afrique, doit tenir des élections présidentielle et législatives le 28 mars prochain.

Le président en exercice Goodluck Jonathan est originaire du delta du Niger, mais ses détracteurs affirment qu'il n'a pas fait assez pour mettre fin à la corruption et redistribuer les revenus du pétrole parmi la population de la région.


Source ©AFP 



Pic de pollution en cours sur la moitié nord

Le pic de pollution se poursuit ce jeudi sur toutes les régions de la moitié nord de la France où les quantités de particules polluantes (PM10) en suspension dans l'atmosphère dépassent généralement les 80 µg/m³. Des seuils critiques sont même atteints dans la région Bruxelloise avec autour de 125 µg/m³, soit des quantités de polluant particulièrement conséquentes.

Avec cette très mauvaise qualité de l'air, de nombreuses mesures sont prises afin d'essayer de limiter l'émission des particules polluantes. Il est vivement déconseillé de pratiquer une activité physique en extérieur (course à pied) en raison de l'omniprésence des particules polluantes dans l'atmosphère, lesquelles sont nuisibles pour la santé. Si vous avez des problèmes respiratoires (asthme), il est fortement recommandé de ne pas sortir de votre domicile et de maintenir les fenêtres fermées.

La ville de Paris va demander à l'Etat la mise en place de la circulation alternée pour la journée de vendredi 20 mars en raison de la pollution aux particules sévissant actuellement dans la capitale, comme le lui permet la réglementation en cas de persistance plus de trois jours d'un épisode de pollution, alimentée par le trafic routier et les industries.

L'amélioration du week-end plus limitée qu'annoncée

Selon toute vraissemblance, la dégradation des conditions météorologiques prévue pour le week-end sera moins importante qu'initialement annoncée. Les pluies de samedi devraient rester faibles et rares et les éclaircies reviendront dès dimanche. Cette dégradation sera trop limitée pour balayer l'imposante pollution qui nous concerne. L'épisode devrait donc se poursuivre en ne s'atténuant que légèrement au cours du week-end. L'air pur est encore assez loin...

Source © meteo express



Le cyclone Nathan qui circule au large de l’Australie depuis plusieurs jours se renforce actuellement et va toucher le Queensland durant la journée.

Le cyclone Nathan est né il y a plus d’une semaine dans la zone où il se trouve actuellement au large de l’Etat du Queensland au nord-est de l'Australie. Demeuré peu actif et peu mobile en mer de Corail pendant plusieurs jours, il a pris de l’ampleur ces dernières heures pour redevenir un cyclone, de catégorie 3.

Il se dirige maintenant vers l’ouest, en direction de la côte qu’il touchera dans les heures à venir en catégorie 3 à 4, avec des vents destructeurs compris entre 220 et 260 km/h, en plus de la pluie très intense. C’est la région située entre le Cap Melville et Cooktown qui sera la plus impactée. Des consignes d’évacuation ont déjà été données, notamment pour les personnes habitant dans les zones littorales pouvant être endommagées par les vagues particulièrement destructrices

Par la suite, le cyclone s’affaiblira en rentrant dans les terres, au nord du Queensland, redevenant une tempête tropicale. Le système ne disparaitra pas pour autant. Il reprendra même de la vigueur en passant de nouveau au-dessus des eaux surchauffées du Golfe de Carpentaria, redevenant de ce fait de nouveau un cyclone (de catégorie 1). Celui-ci pourrait ensuite toucher la côte de la province des Territoires du Nord en début de semaine prochaine.

Source © Actu Meteo



L’éclipse partielle du 20 mars prochain pourrait bien être un test important pour les gestionnaires de réseaux européens et pour la coordination entre ces derniers. En effet, l’éclipse partielle de vendredi prochain entraînera un brusque changement de la production photovoltaïque (baisse puis augmentation rapide de la production) risquant de perturber l’équilibre du réseau électrique européen.

Une éclipse partielle impactant la production photovoltaïque

Le 20 mars prochain, une éclipse solaire traversera l’Europe entre 8h00 et 11h00 UTC. Elle sera totale au nord-ouest de l’Europe, au large des côtes du Royaume-Uni et de la Norvège et partielle (80% de taux d’occultation à Paris ) sur le reste de l’Europe.

Cette éclipse, une des plus importantes depuis 1999, a fortement attiré l’attention des gestionnaires de réseaux électriques européens notamment en raison de la forte augmentation des installations photovoltaïques dans plusieurs pays européens et des connexions entre réseaux nationaux.

Coordination européenne et impact en France

L’ENTSO-E, représentant de nombreux gestionnaires de réseaux en Europe, a publié en février dernier(3) une étude sur l’impact de l’éclipse. Les résultats présentés montrent que, par ciel dégagé, la production européenne chuterait d’environ 20 GW pendant la première heure de l’éclipse et augmenterait de plus de 35 GW pendant la dernière heure.

En France métropolitaine, la puissance photovoltaïque installée est évaluée à 5,3 GW au 31 décembre 2014. Cette puissance est relativement faible comparée aux 39,7 GW installés en Allemagne.

Cependant, le photovoltaïque joue aujourd’hui un rôle important dans les prévisions nationales effectuées par les gestionnaires de réseaux de transport et de distribution. Par ailleurs, un changement brutal de la production photovoltaïque pourrait avoir un impact important sur le réseau localement, dans les zones où sont concentrées de nombreuses installations photovoltaïques.

Au niveau national, on attend une baisse de production au maximum de l’éclipse entre 800 MW et 1,7 GW, en fonction des conditions météorologiques

Autres effets sur le secteur électrique dus à l’éclipse

Le retour d’expérience de l’éclipse de 1999 amène les gestionnaires de réseau à être également attentifs aux fluctuations de consommation électrique lors de l’éclipse. D’une part, il est possible qu’une part importante de la population suspende ses activités habituelles pour observer l’éclipse. Ce comportement entrainerait une chute de la consommation lors de l’éclipse, contrebalançant alors en partie le manque de production photovoltaïque. L’étude de l’ENTSO-E évoque même que ces impacts seraient, au Royaume-Uni, plus impactant que la chute de production photovoltaïque. D’un point de vue comportemental, l’éclipse pourrait également influencer la population à allumer les lumières pour compenser la perte de luminosité.

D’autre part, l’éclipse de 1999 avait eu un impact sur les températures extérieures : de -3 à -5°C au moment de l’éclipse et -1°C jusqu’à 12h après la fin de l’éclipse(6). Ainsi, connaissant l’influence de la température sur les consommations électriques, en particulier en hiver, il pourrait également y avoir un impact sur les consommations dans les heures suivant l’éclipse.

Source © Pierre Leplatois et Nicolas Taillard


Un très grand nombre de poissons et un dauphin se sont échoués sur les plages des Outer Banks en Caroline du Nord au cours de ces derniers jours. Les autorités sanitaire ont confirmé que les poissons échoués s'étendait sur au moins 5 kms dans la région de Corolla. 

Un dauphin a été retrouvé parmi eux, Une autopsie sera effectuée pour déterminer la cause exacte de sa mort qui ne présentait aucune trace de blessure récente. .

Les autorités locales ont confirmé que des examens sont en cours pour tenter de déterminer la cause de cette catastrophe actuellement inexpliquée.

© Nature Alerte
mercredi 18 mars 2015
Certains fruits et légumes produits sur le sol européen contiendraient jusqu'à 84 sortes de pesticides différents. C'est ce que révèle le rapport annuel de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié jeudi 12 mars son rapport annuel 2013 sur les résidus de pesticides dans les aliments. Les résultats portent sur l’analyse de près de 81 000 échantillons alimentaires transformés ou non transformés, originaires des 27 États membres de l’Union européenne, d’Islande et de Norvège.

L’examen des produits a été mené selon deux programmes. Un premier programme national, établi par le pays concerné, et un autre commun aux 29 États soumis, qui imposait l’analyse de 12 produits : pommes, choux pommés, poireaux, laitues, pêches, seigle, avoine, fraises, tomates, lait de vache, viande de porc et vin rouge ou blanc. 68 % des échantillons analysés ont été produits sur le sol européen, précise le rapport d’étude. 

Dans 99,1 % des cas, les échantillons présentaient des résidus de pesticides situés dans les limites autorisées. Et 53 % du total des produits à l’examen étaient dépourvus de résidus mesurables. De manière générale, l’EFSA note que les produits originaires d’Europe dépassant les seuils de pesticides admissibles sont moins nombreux que les produits importés (1,4 % contre 5,7 %).

Bien qu’ils ne dépassent pas les limites légales, la laitue, les pèches, les fraises et les tomates présentent le plus grand nombre de résidus chimiques. Les fraises sont en tête, avec 84 sortes de pesticides dont 15 pour un même échantillon. C’est à peine moins pour les tomates et les pèches, avec respectivement 82 et 80 types d’intrants.

Parmi les fruits et légumes sélectionnés, le chou et le poireau sont les plus épargnés, avec respectivement 76 % et 67 % des échantillons ne présentant pas de traces de pesticides décelables.

Le bilan est un peu différent pour ce qui est du lait de vache et de la viande de porc. Contrairement aux végétaux analysés, ces produits présentent des traces de POP, à savoir des polluants organiques persistants, pour la plupart interdits en Europe, mais dont on trouve encore des traces dans les sols.


Source © bioalaune.com

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Source uicn
Paris réclame la circulation alternée

Tout le nord de la France, de Lille à Troyes en passant par Paris ou Reims, est concerné par un pic de pollution aux particules fines.

Un épais brouillard a envahi le ciel du nord de la France. Depuis, tout le nord de la France, au dessus de la ligne Nantes-Belfort, incluant Lille, Boulogne-sur-Mer, Douai, Amiens, Reims ou encore Troyes, est victime d'un pic de pollution aux particules fines. Sur une échelle de 1 à 10, le niveau 9 est atteint dans ces villes.

Mais c'est la capitale qui est le plus touché par cet épisode de pollution, le premier de grande ampleur depuis le début de l'année. 

A Paris, dans la journée de mercredi, la concentration moyenne de particules fines pourrait dépasser les 80-90 microgrammes par mètres cube. Si l'épisode doit se poursuivre et le niveau d'alerte être maintenu, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a déjà annoncé qu'elle demanderait au gouvernement la mise en place de la circulation alternée pour la journée de jeudi. Une mesure qui avait déjà été appliquée il y a un an.

Le stationnement résidentiel est déjà gratuit pour mercredi.

Alors qu'Airparif doit donner ses prévisions mercredi à 17 heures, les autorités rappellent les précautions d'usage à prendre en cas d'alerte à la pollution. Les personnes vulnérables ou sensibles sont invitées à éviter toute activité physique et sportive en plein air ou en intérieur. Les particules fines sont particulièrement dangereuses et affectent les systèmes respiratoires et cardiovasculaires.

Source © FranceTvInfo


En chine un aveugle et son ami amputé des mains plantent 10.000 arbres en 10 ans

L'histoire de ce couple d'amis chinois est peu commune. Jia Haixa, un aveugle et Jia Wenqi, amputé des deux mains, ont travaillé ensemble pendant 10 ans pour planter plus de 10.000 arbres.

Les deux compères handicapés ont débuté leur collaboration en 2001 alors qu'ils ne trouvaient pas de travail. Ils ont alors décidé de travailler ensemble et ont fini par transformer trois hectares de friche en champs d'arbres dans le village de Yeli de la province du Hebei

Cette idée leur est venue après qu'un jour, le fils de Jia Haixia ait dit à son père : « Papa, j'ai senti une orange lorsqu'un enfant l'épluchait et c'était comme si je pouvais la goûter ». Jia qui s'est alors senti triste de ne pas avoir les moyens de donner à son fils la possibilité de savourer une simple orange, a repris le goût de vivre pour celui-ci et a décidé de se lancer dans la plantation d'arbres afin de gagner de l'argent et pour le bénéfice des générations futures.

C'est le long de la rivière locale qu'ils ont commencé à planter des arbres, sans l'autorisation du gouvernement local. Cependant, considérant leur état de pauvreté, ce dernier a décidé d'exempter les deux hommes de payer les taxes et la location du terrain.

Ainsi, chaque jour, les deux amis nettoient les rives de la rivière et plantent ensemble de nouveaux arbres malgré leur handicap. Et si le travail est évidemment lent, le duo a tout de même déjà réussi à planter une dizaine de milliers d'arbre depuis ses débuts et ne compte pas s'arrêter là.

« Je suis entre ses mains, il est mes yeux, » témoigne Jia Haixa. L'homme de 53 ans est né avec une cataracte congénitale. Jia Wenqi, d'autre part, a perdu ses deux bras dans un accident alors qu'il n'avait que trois ans.

« Nous nous tenons debout... Le fruit de notre travail a un goût plus sucré !, » ajoute Jia Wenqi.

Source © Chine Information




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Dernièrement, l'agence américaine de protection de l'environnement diffusait une alerte pollution pour le fleuve Mississippi en raison d'un important déversement de pétrole à cause du déraillement dans l'illinois d'un train transportant 103 voitures de pétrole brut . 17 voitures portant chacune environ 100000 litres de pétrole brut qui se sont déversés dans la nature. Jusqu'à aujourd'hui les responsables de l'EPA n'ont jamais indiqué la quantité de pétrole qui s'est déversée dans le fleuve , mais il reste à noter qu'une zone humide saisonnière a été gravement affectée et que l'agence indiquait alors que le haut Mississipi risquait une contamination... Depuis... silence radio.

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un des fleuves les plus importants d'Amérique du Nord soit touché de plein fouet par une marée noire. 

En effet rien qu'en un an , le Mississippi, le Yellowstone, le Missouri, l'Ohio et de nombreuses rivières affluentes ont été contaminés par du pétrole brut en fuite. Déraillements de trains , accidents de barges et nombreuses ruptures de pipelines les ont salement et gravement pollués. 

Et ceci n'est que la partie haute de l'iceberg, voici pour rappel les incidents les plus importants qui ont touchés les fleuves américains ces dernières années. 

Sur le Mississippi 

En plus de la marée noire qui l'a souillé ce mois ci, le Mississippi a déjà souffert d'une fuite de quantité inconnue d'éthanol le mois dernier, après qu'un train de marchandises ait déraillé et glissé sur la rivière gelée dans l'état de l'Iowa. 

En 2014 un incident beaucoup plus grave déversait plus de 500 000 litres de brut léger dans le fleuve en Louisiane après qu'une barge transportant du pétrole se soit heurté à un remorqueur entre Baton Rouge et la Nouvelle Orléans. Plus de 100 kilomètres de la rivière avait dû être fermé à la circulation navale après l'incident pour permettre le nettoyage. 

En 2013, une autre barge transportant plus de 300 000 litres de pétrole s'écrasait sur le pilier d'un pont ferroviaire, provoquant une marée noire visible sur plus de 5 kms. 

En 2012, c'est encore une barge pétrolière accidentée qui déversait 10.000 litres de pétrole dans le fleuve. 

En 2008, environ 1 millions de litres s'y sont déversés quand une barge s'est brisé en deux après une collision. 

Ça commence a faire beaucoup ne trouvez vous pas? ...Mais attendez donc de lire la suite

La rivière Yellowstone n'est pas en reste

La rivière Yellowstone été victime de l'un des plus graves et plus tragiques incidents liés au pétrole en 2015. 

En Janvier dernier, un pipeline passant sous la rivière s'est rompu, laissant s’échapper dans ses eaux plus de 200 000 litres de pétrole brut. Des milliers de résidents du Montana furent touchés en raison de la contamination potentielle des eaux potables. Le nettoyage s'est avéré très difficile, la rivière était si gelée que le pétrole est resté confiné sous d'épaisses couches de glace. 

Déjà en Juillet 2011, 240 000 litres de brut se déversaient dans la rivière à environ 300 kilométres en amont de cet incident. 

La rivière Ohio n'est pas en reste non plus

En Aout 2014 une fuite de 30 000 litres de diesel touchait la rivière Ohio. Le département de l'eau de Cincinnati a été contraint alors de fermer temporairement les vannes de pompages des eaux pour la distribution, et plus de 20 kilométres de la rivière restaient fermé au transport. 

Quelques mois auparavant, environ 6000 litres d'un lubrifiant extrêmement toxique à base d'huile se déversaient dans un affluent de la rivière, après une défaillance de l'équipement d'un puits d'extraction de gaz de schiste. 

Et le Missouri alors me direz vous

Eh bien figurez vous qu'en Janvier dernier il a été touché par le plus important déversement jamais enregistré dans le Dakota du Nord et ce à cause d'une méga fuite de déchets de forage d'eau salée. Près de 12 millions de litres de déchets huit fois plus salée que l'eau de mer, et donc totalement mortelles pour la végétation, s'y sont déversées lors de la rupture d'un pipeline. Karl Rockeman, le directeur de la qualité de l'eau au ministère de la Santé du Dakota du Nord, a déclaré au Herald que des "niveaux" élevés de contamination ont été retrouvés tout le long de la rivière Muddy, un affluent du Missouri. depuis ...silence radio ...

...bon...ok 

ET sinon qu'en est il du reste des rivières du pays, et bien voici quelque petites explications qui vous éclaireront pour comprendre la carte jointe ci-dessous


  • 1. la San Joaquin 

La mauvaise gestion de l'eau et les dérivations excessives ont totalement asséché la rivière sur de nombreux tronçons, menaçant ainsi la qualité de l'eau, les poissons et la faune sauvage, l'agriculture et laissant désormais les communautés environnantes vulnérables en approvisionnement en eau.

  • 2. le haut bassin du Colorado 

La santé des riverains, les poissons, la faune, la flore, l'agriculture et les loisirs sont désormais menacés par de nouveaux détournements proposées à cause de la demande croissante d'eau. 

  • 3. Sur le Mississippi moyen

Aujourd'hui un projet de digues essayent de sauver le fleuve dans sa partie moyenne. Selon les autorités les digues tenteraient de réguler la rivière à travers les plaines inondables et de fournir un habitat vivable pour les populations de poissons et la faune actuellement en chute libre. 

  • 4. La rivière Gila 

Un détournement totalement inutile de l'eau et les nombreux pipelines qui la traversent sont nocifs pour les poissons et la faune, la santé de la rivière est gravement atteinte malgré que l'économie locales est entièrement tributaire des activités récréatives en plein air et le tourisme. 

  • 5. la San Francisquito Creek 

Le barrage de Searsville menace l'habitat en amont, diminue la qualité de l'eau, et pose des risques d'inondation pour les communautés locales. 

  • 6. la South Fork River Edisto 

Les puisements agricoles excessifs en amont menacent désormais gravement la santé de la rivière et les utilisateurs d'eau en aval, y compris les autres agriculteurs. 


  • 7. la White River dans le Colorado 

15000 nouveaux puits de gaz de schiste dans la région menacent de ruiner totalement la rivière, l'eau potable, les poissons et l'habitat faunique. 

  • 8. La White River dans le Washington 

Les populations de saumons, des truites arc en ciel, ont pour ainsi dire disparu de la rivière, en cause le barrage de Buckley . 

  • 9. le Haw River 

Les nombreuses zones de loisirs visitées par plus d'un million de personnes sont aujourd'hui gravement polluées par les eaux de ruissellement et les eaux usées. 

  • 10. les Rivers Clearwater / Lochsa 

Les eaux vives des ces rivières pittoresques sont aujourd'hui menacées par l'industrialisation et le transport des sables bitumineux canadiens sur les routes étroites des rives de ces rivières.

...

Bon soyons réaliste la pollution par marées noires des eaux de notre planète n'est finalement qu'un épiphénomène, n'est ce pas, et  qui ne mérite surement pas l'attention toute particulière que lui consacre la plupart de nos grands médias favoris, n'est ce pas?

...bon alors chut...hein...chut..chut...

Chers amis retournons vite à notre activité favorite, dormir, ça facilite les rêves...et enfin quoi, la consommation.

© Nature Alerte



Allez d'autres cartes ça fait joli

Pétrole

Agriculture





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Une équipe plurinationale de recherche placée sous la direction de l'Eawag, l'institut de recherche sur l'eau, de l'Université de Berne et du Musée d'histoire naturelle de Berne a étudié les lacs alpins et périalpins en allant littéralement au fond des choses. Dans le « Projet Lac », les populations de poissons, comme celles des lacs de Sils ou de Poschiavo, ont été inventoriées pour la première fois de façon systématique et scientifique.

Vingt-six lacs périalpins ont été étudiées entre 2010 et 2014 dans le cadre du « Projet Lac ». Au total, plus de 60 espèces de poissons ont été recensées. En 2012, une coopération avec le service de la chasse et de la pêche du canton des Grisons a permis d'inclure les lacs de Sils en Engadine et de Poschiavo dans cette étude. 

Les résultats, aujourd'hui disponibles, révèlent que ces deux lacs abritent des communautés de salmonidés très intéressantes sur le plan halieutique. Leur faune d'origine, telle qu'elle est décrite dans les sources historiques, a cependant été fortement influencée par l'introduction de poissons en provenance d'autres bassins versants, notamment des ombles chevaliers, des cristivomers (ombles du Canada) et des truites fario. Les analyses génétiques ont montré que ces poissons introduits s'étaient croisés avec les poissons indigènes, causant de lourdes pertes de biodiversité. 

Ainsi, la truite lacustre autochtone du lac de Poschiavo a quasiment perdu toute sa spécificité et les truites marbrées (Salmo marmorata) et adriatiques (Salmo cenerinus) trouvées dans ce lac seront sans doute bientôt les dernières de leur espèce en Suisse. Une lueur d'espoir cependant : au lac de Sils, la population autochtone de truites danubiennes (Salmo labrax) a pu se maintenir tant bien que mal malgré les alevinages effectués avec des truites de souche atlantique. Pour elles aussi, ce lac est le dernier habitat connu en Suisse.


Pêcheurs et chercheurs : des approches et des résultats différents

Selon le constat des pêcheurs, les captures d'ombles chevaliers ont fortement chuté ces dernières années dans le lac de Sils cependant qu'elles augmentaient de façon spectaculaire dans le lac de Poschiavo suite à son apparition dans ce dernier au début des années 2000. Aujourd'hui, les captures sont ainsi cinq fois plus nombreuses dans le lac de Poschiavo que dans celui de Sils. L'un des objectifs du projet était donc d'identifier les zones occupées par les ombles dans le lac de Sils et de déterminer la cause du déclin apparemment si dramatique de leur population. Fait surprenant, les résultats des pêches au filet effectuées de façon standardisée par les scientifiques ont livré une image toute différente : ils indiquent ainsi qu'à l'heure actuelle, la densité d'ombles chevaliers du lac de Sils est comparable à celle du lac de Poschiavo. Le manque de captures ne semble donc pas être entièrement dû à une baisse d'effectifs. De même, les ombles des deux lacs étaient de taille comparable, ce qui semble exclure un problème de croissance. L'explication la plus vraisemblable serait donc une plus grande difficulté de capture des poissons. Celle-ci pourrait par exemple être due à des différences de comportement vis-à-vis de la prise et de la recherche de nourriture.

Une référence pour pouvoir suivre les évolutions futures

L'inventaire systématique et standardisé effectué dans le cadre du projet Lac pourrait servir de référence pour l'avenir. L'effet d'une modification des paramètres écologiques, suite par exemple à une utilisation des lacs pour la production d'électricité par pompage-turbinage, peut ainsi être mesuré a posteriori sur les populations de poissons. Au lac de Poschiavo, les pêches représentatives montrent que les truites sont principalement capturées à proximité des rives, en eau peu profonde, alors que les ombles privilégient les profondeurs situées entre 20 et 40 m. Les deux espèces les plus importantes pour la pêche affectionnent donc les milieux les plus susceptibles d'être affectés par une utilisation du lac à des fins de pompage-turbinage : les zones proches de rives s'assècheraient de façon récurrente suite à la montée et à la baisse du niveau de l'eau et, entre 20 et 40 m de profondeur, les eaux du lac subiraient un réchauffement pouvant atteindre 4 °C. Il est donc fort probable qu'une telle exploitation du lac de Poschiavo se répercute sur la taille de ses populations de poissons.

L'intérêt d'un inventaire piscicole

Conformément à la loi sur la pêche, la dissémination des espèces de poissons en Suisse doit être suivie et documentée avec précision. La directive-cadre sur l'eau de l'Union Européenne comporte une prescription similaire. Les experts doivent établir des statistiques montrant quelles espèces sont particulièrement menacées et doivent de ce fait être protégées. On connaît cependant encore mal les espèces vivant dans les grands lacs d'Europe. Dans la plupart des cas, les seules données disponibles sont les statistiques de la pêche. On sait quelles espèces et combien de poissons sont capturés et combien sont relâchés, mais l’étendue réelle de leur diversité est inconnue.

C'est pour cette raison que le projet Lac a été lancé - en 2010, l'année internationale de la biodiversité. Grâce à lui, l'Eawag, l'université de Berne et le Musée d'histoire naturelle de la commune bourgeoise de Berne veulent contribuer à faire un peu de lumière sur les sombres profondeurs des lacs. Les grands lacs font l'objet d'une pêche systématique, les espèces trouvées sont identifiées, mesurées et photographiées et les statistiques des captures sont analysées. « Nous établissons ainsi pour la première fois le degré réel de l’actuelle biodiversité des poissons dans les lacs », déclare le directeur du « Projet Lac », le professeur Ole Seehausen de l'Eawag et de l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution de l'Université de Berne. « En outre, ce projet doit nous aider à découvrir pourquoi la diversité des espèces et la composition de la biocénose varient parfois tellement d'un lac à l'autre et quelles raisons écologiques entraînent l'apparition ou la disparition d'espèces. »

Mieux connaître l'histoire des espèces pour mieux les protéger

Ole Seehausen est convaincu que les données fournies par le projet, dont le coût s'élève à près de 2,4 millions de francs, encourageront à protéger la biodiversité des poissons : « Nos résultats donneront par exemple des pistes sur la manière dont la revitalisation des berges et la valorisation des zones d'eau peu profonde doivent être exécutées pour avoir les plus grandes chances possibles de réussite. »

Le projet réunit des experts de différents pays voisins, car au final, l'enjeu n'est pas seulement d’acquérir des connaissances scientifiques, mais aussi de conserver les populations de poisson des lacs alpins et périalpins dans le futur. Au Musée d'histoire naturelle de Berne, une vaste collection de poissons et d’échantillons de tissus est constituée ; elle pourra servir de référence pour de futures recherches, et ce, bien au-delà des frontières.


Source © news.admin.ch

A Morlaix, le ruisseau de Kerchonvel subit une pollution catastrophique mais à l’origine mystérieuse. Peut-être les échalotes ?

La manifestation des producteurs d’échalotes, à Morlaix le 14 janvier dernier, pourrait être à l’origine de la pollution d’un ruisseau morlaisien. 

Avec sa source en contrebas de la voie rapide où 3 500 tonnes avaient été déversées, le ruisseau de Kerchonvel subit une importante prolifération bactérienne depuis début mars.

Les autres formes de vie asphyxiées…

"Cela ressemble beaucoup à la pollution observée dans les Côtes-d’Armor, en aval d’un dépôt de ces mêmes échalotes, confirme Guy Pennec, le président du syndicat mixte du Trégor (SMT). Mais l’hypothèse est à confirmer sur le terrain." Car s’il n’y a plus d’échalote en bordure de la RN12 depuis plusieurs semaines, du jus aurait pu s’écouler, peut-être au moment de l’évacuation.

Quelle qu’en soit l’origine, des analyses sont en cours pour déterminer l’ampleur de la pollution. "Déjà, au niveau du ruisseau, la prolifération bactérienne a totalement asphyxié les autres formes de vie", continue Guy Pennec. Il s’agit également de déterminer l’impact sur l'aval du ruisseau.

"Il s’agit d’une pollution catastrophique", reprend à son tour le technicien du même SMT, qui a constaté les dégâts lundi matin après qu’un riverain se soit inquiété pour son puits.

Source © Ouest France

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