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mardi 14 avril 2015
L'exploitant de la centrale accidentée de Fukushima a présenté lundi soir pour la première fois des images de l'intérieur de l'enceinte de confinement primaire du réacteur 1 où règne une radioactivité phénoménale.

La vidéo et les photos rendues publiques, assez indéchiffrables par le commun des mortels, ont été prises par un robot en forme de serpent qui a été introduit vendredi dans le réacteur, l'un des six du complexe Fukushima Daiichi ravagé par le tsunami du 11 mars 2011. Le robot en question a permis de récolter ces données, jugées précieuses, avant d'interrompre son inspection et de renoncer à répondre aux instructions. Tokyo Electric Power (Tepco) a finalement décidé dans la nuit de dimanche à lundi de l'abandonner à son triste sort. 

Outre les images qu'il a laissées, il a quand même permis de mesurer la radioactivité à l'intérieur de l'enceinte de confinement qui va, sur les visuels montrés, de quelque 6 sieverts par heure à près de 25 sv/h, mais ne dépasse pas 10 sv/h aux points cruciaux de mesure définis par Tepco. Il s'agit cependant dans tous les cas de doses mortelles en moins d'une heure pour un humain, d'où l'obligation de n'y dépêcher que des robots. 

"Une caméra peut cependant résister pendant environ 2/3 jours" dans un tel environnement, a précisé Tepco. La température à l'intérieur de l'enceinte, elle, tourne autour de 20° Celsius. "Nous avons aussi confirmé qu'il existait une voie d'accès et n'avons pas repéré de dégâts majeurs des principaux équipements", a indiqué Tepco lors d'une conférence de presse. 

Reste néanmoins beaucoup d'investigations à opérer pour comprendre précisément où est tombé le combustible fondu du coeur des réacteurs un à trois, et décider ainsi des techniques qui seront nécessaires pour le récupérer, une opération qui s'annonce extrêmement délicate et qui exigera des décennies. Le robot utilisé cette fois a été développé entre autres par le conglomérat Hitachi avec l'aide de l'Irid, une structure spéciale de recherche et développement de technologies spécifiques pour les interventions nécessaires à Fukushima Daiichi.

Source © AFP

Des milliers de chasseurs maltais ont fêté dimanche soir leur victoire à une étroite majorité dans le referendum sur le maintien de chasse au printemps. Cette pratique reste décriée par les défenseurs des oiseaux migrateurs.

Selon les derniers résultats le camp du oui ne l'a emporté que par 2200 voix. La saison de printemps ouvrira d'ici le 30 avril à Malte.

"Nous n'avons rien gagné. Nous n'avons simplement rien perdu", a déclaré le président de la fédération des chasseurs Joe Percici Calascione. "Nous nous battions pour maintenir notre droit de chasser au printemps et les gens ont compris la campagne que nous avons menée" a-t-il ajouté. Il a appelé les chasseurs à garder leur calme et à s'abstenir de tirer en l'air pour exprimer leur joie.

De leur côté les opposants à la chasse ont déclaré par la voix de Saviour Balzan, qu'ils "respecteraient la décision de la majorité. Ils soulignent toutefois qu'ils vont continuer à travailler à la défense de l'environnement".

En 2009, Malte avait été condamné par la Cour européenne de justice pour avoir maintenu la saison de chasse de printemps interdite par une directive européenne. Le printemps est la période de reproduction et de retour vers le nord des oiseaux migrateurs, lesquels survolent chaque année le petit pays méditerranéen.

Chasse à la tourterelle

La cour avait cependant permis à Malte d'autoriser une courte saison de printemps pour la chasse à la tourterelle et à la caille, pour lesquelles la saison d'automne n'est pas appropriée. Mais les gouvernements successifs et les quelque 14'000 chasseurs licenciés du pays se sont saisis de cette petite fenêtre pour maintenir l'ensemble de la saison de printemps.

Près de 340'000 électeurs étaient appelés samedi à participer au 7e référendum en 145 ans à Malte. Plus de 10% des inscrits avaient signé une pétition réclamant le vote sur ce sujet qui suscite les passions dans l'île depuis des années.


Source © ATS



Besakay est perché sur les hautes terres centrales de Madagascar, étouffé par une forêt dense et épaisse qui l’isole de tout. Deux heures de marche sont nécessaires pour atteindre ce village situé à 1 300 mètres d’altitude et constitué d’une trentaine de cases en bois recouvertes de feuilles de sisal séchées. Environ 150 personnes y vivent, dont une majorité d’enfants. Tous se nourrissent de riz et de produits de la pêche issus des sources d’eau douce qui coulent en contrebas de la montagne.

Dans cette zone dépourvue du moindre centre de santé, une femme enceinte ainsi que son mari et un enfant sont décédés en janvier, emportés par la peste, une maladie endémique qui réapparaît chaque année dans l’île depuis une trentaine d’années, entre octobre et avril, lorsque surviennent les pluies. Toujours en janvier, une dizaine d’autres cas de peste ont été enregistrés à Amparafaravola, un district proche de Besakay.

« Au début, cela ressemblait à des crises de paludisme à répétition que nous soignions comme nous pouvions jusqu’à ce qu’un technicien de santé vienne nous expliquer qu’il s’agissait bien de la peste », témoigne Finiavana, la voix étranglée par l’émotion. Ce paysan de 43 ans, père d’une famille de cinq enfants, s’inquiète d’apprendre que son village est situé dans une importante zone pesteuse, où les habitants sont en contact fréquent avec les rats contaminés par la bactérie Yersinia pestis, à l’origine de la maladie.

Deux décès à Antananarivo depuis septembre 2014 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 263 cas dont 71 sont morts ont été recensés depuis septembre 2014, la moyenne annuelle étant de 500 contaminations. La capitale, Antananarivo, n’a pas été épargnée puisque deux décès sont survenus au cours de cette période. La Grande Ile est aujourd’hui le pays le plus touché au monde.

« La peste bubonique est la forme la plus fréquente de la maladie. Elle est transmise par des puces qui se dégagent des rats eux-mêmes infectés. Cela occasionne la formation de bubons, qui sont de gros ganglions. Si le patient tarde à être pris en charge par des antibiotiques, la bactérie migre vers les poumons, ce qui entraîne la mort en quarante-huit heures », détaille le Dr Minoarisoa Rajerison, directrice d’une unité spécialisée de l’Institut Pasteur de Madagascar qui a lancé un projet de recherche sur les risques d’infections zoonotiques dans la région de Moramanga, dans le centre de l’île, l’un des endroits les plus touchés. L’objectif est d’améliorer la connaissance de cette maladie, apparue sur l’île à la fin du XIXe siècle, et de mieux informer les populations souvent abandonnées à elles-mêmes.

« Le problème de la peste à Madagascar est d’abord un problème de pauvreté. Les populations manquent de tout et vivent dans des conditions d’hygiène et de salubrité déplorables, estime le Pr Christophe Rogier, directeur de l’Institut Pasteur de Madagascar. Les habitations manquent d’aération et d’étanchéité, la gestion des déchets est absente et l’offre de santé ne correspond pas aux besoins quand elle n’est pas simplement inexistante. »

4 000 médecins pour 22 millions d’habitants

Les autorités malgaches entendent faire de la lutte contre « cette maladie du Moyen Age » une de leurs priorités. Elles déclarent avoir mis en place, dans douze des vingt-deux régions du pays, des brigades anti-rats (BAR). Il s’agit de plusieurs équipes de techniciens censées traquer les rongeurs et sensibiliser les populations aux méthodes de prévention de la maladie et de désinsectiser les zones à risques.

A Besakay, les villageois affirment n’avoir jamais reçu la visite des BAR et ils continuent de tuer les rats chaque fois qu’ils en croisent. « C’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, souligne le Dr Damoelar Randriantsimaniry, le secrétaire général du ministère de la santé. Il vaut mieux utiliser des pièges qui maintiennent les rats vivants et ensuite les transmettre aux BAR qui les tueront dans de meilleures conditions de sécurité. »

« LA GESTION DES DÉCHETS EST ABSENTE ET L’OFFRE DE SANTÉ NE CORRESPOND PAS AUX BESOINS », EXPLIQUE LE PROFESSEUR CHRISTOPHE ROGIER, LE DIRECTEUR DE L’INSTITUT PASTEUR DE MADAGASCAR

Le responsable annonce l’ouverture avant juin d’une centaine de centres de santé supplémentaires afin de rapprocher les populations des hôpitaux. Seuls 4 000 médecins sont en activité dans le pays pour 22 millions d’habitants. Les autorités prévoient aussi de généraliser la distribution gratuite des tests de diagnostics rapides développés avec l’appui de l’Institut Pasteur de Madagascar.

« Il est possible de faire en sorte que la peste ne soit plus un problème de santé publique à Madagascar, soutient le Pr Christophe Rogier. Depuis une dizaine d’années, la connaissance de la maladie s’améliore, même s’il y a encore peu de financements pour la recherche. Les traitements et les moyens de contrôle existent. Le problème, c’est que la peste reste une maladie négligée dans un pays abandonné de tous. »

Pourtant, en février, la Banque africaine de développement (BAD) a accordé une subvention d’un montant d’un million de dollars (940 000 euros) pour aider à endiguer l’épidémie. La BAD affirme qu’avec cette enveloppe, le pays a de quoi s’armer pendant plusieurs années contre les émergences de peste. La subvention de la Banque africaine de développement doit permettre au pays d’améliorer la logistique dans les centres de santé et de s’approvisionner en intrants comme les insecticides, les nasses pour attraper les rats, les tests de diagnostic rapide et les médicaments.

« L’objectif est réalisable à la seule condition que cet argent soit bien géré, laisse entendre un haut responsable du ministère de la santé chargé du dossier. Ce dont les populations souffrent le plus, ce n’est pas la peste. Mais davantage d’une crise sociale et de gouvernance. »

Source © Le Monde



Le 10 Avril dernier, Huizhou Tong Hu Zhen Zhong Kai a retrouvé toutes sa production de poissons flottant morts ventres à l'air dans les étangs de sa pisciculture. Ce sont des centaines de milliers de poissons qui sont morts subitement sans explication apparente.

Jamais une telle surface de poissons morts n'avait jusqu'ici été enregistré dans la région, c'est plus de 92 acres de poissons morts que les autorités sanitaires ont dû nettoyer, la perte est phénoménale

© Nature Alerte



Des chercheurs de l'université Murdoch en Australie, étudient actuellement la menace que représentent des poissons rouges géants sur les espèces endémiques des écosystèmes aquatiques au nord-ouest du pays. 

Lorsque l’on parle de menace des écosystèmes aquatiques, la première chose qui vient à l’esprit est sans doute la pollution des eaux. Il existe toutefois un autre danger tout aussi redoutable mais plus insidieux : l’introduction d’espèces invasives et parfois ce ne sont pas celles auxquelles on s'attend.

Dans les rivières de l’ouest de l’Australie, ce sont les poissons rouges et les carpes koï qui préoccupent les chercheurs. Ces spécimens envahissants, étudiés par des scientifiques de l'université Murdoch sont même devenus la cause principale de la destruction des écosystèmes.

Pourtant à les voir nager paisiblement dans leur aquarium, ces poissons semblent tout à fait inoffensifs. Du moment qu'ils restent cloitrés dans un bocal ces petits animaux de compagnie ne représentent en effet aucun danger. C’est lorsqu’ils sont relâchés dans les cours d’eau par leurs propriétaires peu scrupuleux qu’ils commencent à faire des ravages.

Une croissance exponentielle 

Dans ces nouveaux environnements sans limite, ils grandissent de manière exponentielle. Un poisson mesurant 10 centimètres dans un aquarium peut ainsi atteindre un mètre de long. 

Si les poissons rouges peuvent atteindre les 30 centimètres, en liberté, ils vont bien au-delà. Les scientifiques expliquent avoir capturé une carpe koï d'un mètre de long pour 8 kilogrammes quand ces poissons mesurent en aquarium une dizaine de centimètres. Or, plus les poissons se développent, plus leur appétit augmente.

Ils deviennent aussi bien plus agressifs quand il s'agit de rechercher de la nourriture et cela se fait au détriment des espèces endémiques avec lesquelles ils partagent les même ressources alimentaires. "Ils mangent les ressources et utilisent l'habitat que nos poissons natifs devraient normalement utiliser", explique à ABC Jeff Cosgrove du Swan River Trust.

Des vecteurs de maladie 

"Dans le sud-ouest de l'Australie occidentale, 90% des poissons et 100% des écrevisses ne se trouvent qu'à cet endroit, donc les rivières sont des refuges pour les poissons natifs et quand ils sont forcés à co-exister avec des espèces introduites, cela ne se passe pas très bien", a indiqué au Daily Mail le Dr David Morgan, de la Murdoch University.

Comme si cela ne suffisait pas, les spécimens sont également des vecteurs de maladies et de parasites. En d’autres termes, les chercheurs se retrouvent face à de véritables espèces nuisibles. Il est pourtant difficile de trouver une solution pour les éradiquer. En effet, les poissons rouges et carpes koï sont des spécialistes en matière de survie et se reproduisent très rapidement. 

"Une fois que le poisson est dans le cours d'eau, ils sont extrêmement difficiles à éradiquer. Ceci est une pression supplémentaire, au sommet de toutes les autres pressions auxquelles la vie aquatique fait face", a conclu le Dr Cosgrove. 

Source © Maxiscience
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Source uicn
La découverte d'une femelle de dauphin de l'Irrawaddy morte sur l'île de Cheutal Touch au Cambodge - à deux pas de la frontière laotienne - rappelle une nouvelle fois la situation de ce cétacé, inscrit par l'UICN sur la liste des espèces en danger critique d'extinction. 

Il ne reste plus que 5 individus de ces grands dauphins au Laos. Aussi, WWF presse le Laos et le Cambodge de trouver ensemble des solutions pour sauver l'une des espèces les plus emblématiques et l'une des principales sources de revenus touristiques pour la région.

La population locale a repéré le dauphin sur la plage de l'île mercredi dernier et a immédiatement alerté les autorités référentes pour transférer l'animal à Kratie au Cambodge pour inspection. Bien que la cause du décès soit indéterminée, les cicatrices présentes sur le corps de la femelle indiquent qu'elle était âgée.

« C'est une terrible nouvelle pour la population décroissante de ces dauphins dans la région », explique Thomas Gray, Directeur du Programme des espèces du Grand Mékong au WWF. « Il n'existe plus aujourd'hui que 5 individus de ce type au Laos. Il s'agit d'un nouveau seuil d'alerte pour cette espèce en voie d'extinction dans le pays comme dans tout le Mékong ».

La survie des dauphins de la rivière de Wang Paa Khaa est menacée depuis quelques dizaines d'années par la pause de filets et l'utilisation de méthodes de pêche illégales comme les explosifs ou les poisons réduisant de manière drastique les populations des cétacés. Méthode de plus en plus courante chez les pêcheurs locaux, la pause de filets provoque de nombreux emprisonnements et constitue la première cause de mortalité des dauphins de la rivière au cours des dernières années.

Si le Cambodge a interdit cette méthode de pêche dans la totalité de ses eaux et aux alentours de son côté de la frontière, le Laos n'a, quant à lui, interdit l'utilisation de filets qu'en eaux profondes sur son territoire.

Une autre grande menace pesant sur la population de ces dauphins réside dans la construction du barrage hydroélectrique de Don Sahong à 3 km en amont du bassin. Cette construction nécessitera l'usage d'explosifs pour extraire des millions de tonnes de roche avec le risque d'altérer grièvement l'ouïe sensible des dauphins alentours.

« La faible population et le très fort taux de mortalité des plus jeunes de ces dauphins soulignent l'avenir incertain de l'espèce mais nous avons encore l'espoir d'une collaboration primordiale entre les deux pays concernés. » souligne Teak Seng, Directeur du Programme des espèces du Grand Mékong au WWF. « Il est désormais largement temps de stopper l'utilisation de tout matériel de pêche illégal et de légiférer sur l'usage des filets et la circulation des bateaux. Avancer sur ces dossiers est la seule solution à long terme pour la survie des dauphins au Laos et dans le Grand Mékong. »

Source © WWF - World Wide Foundation
Un spécimen rare de rorqual d'Omura s'est échoué sur une plage australienne, à la grande joie des scientifiques qui en savent très peu sur l'espèce, ont annoncé les autorités mardi.

C'est la seconde fois seulement qu'une de ces baleines, dont l'espèce n'a été identifiée qu'au début des années 2000, est aperçue en Australie. Le spécimen a été retrouvé sur une plage isolée près d'Exmouth, à près de 1.300 km au nord de Perth, après le passage le mois dernier sur la région du cyclone tropical Olwyn. 

"Cette découverte est très importante pour les spécialistes des baleines de l'Etat d'Australie-Occidentale et pour les chercheurs du monde entier car le rorqual d'Omura a été si peu observé qu'on ne sait que très peu de choses sur lui", a commenté le ministre de l'Environnement de cet Etat, Albert Jacob. "Le rorqual d'Omura n'a été décrit dans un journal scientifique pour la première fois qu'en 2003", a-t-il poursuivi, ajoutant que ce cétacé n'évoluait apparemment que dans les eaux tropicales ou subtropicales. 

Les rorquals sont des baleines à fanons (par opposition aux baleines à dents), dont la gueule est dotée de lames cornées qui forment une espèce de store suspendu à leur mâchoire supérieure. Grâce à elles, elles "piègent" leurs proies, de petits crustacés, avant de recracher les grandes quantités d'eau avalées en même temps. 

La Balaenoptera omurai, ou rorqual d'Omura, présente outre son patrimoine génétique spécifique, des particularités entre autres au niveau du crâne. Elle possède, par rapport aux autres, un plus petit nombre de lames de fanon. "Les connaissances que nous pourrons tirer de ce spécimen nous aideront à mieux comprendre la distribution régionale de l'espèce", a ajouté le ministre. 

D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature, seule une poignée de ces cétacés ont été observés, en mer du Japon et en mer des Salomon. Ce que les scientifiques ne savent pas sur ce rorqual pourrait remplir des bibliothèques: ils ignorent en particulier tout de son mode de reproduction. La baleine retrouvée en Australie est une femelle juvénile de 5,68 mètres de long. Elle a été identifiée grâce à des tests ADN.

Source © Belga

Le réchauffement des mers pourrait signer l'arrêt de mort du célèbre plat traditionnel britannique "fish and chips", associant des filets panés d'aiglefin à des frites, ont indiqué lundi des chercheurs.

Le nombre d'aiglefins, de plies ou encore de limande-soles accuseraient une nette diminution en mer du Nord avec une augmentation attendue de 1,8 degré de la température de l'eau d'ici 50 ans, selon une étude menée par des scientifiques de l'Université d'Exeter (sud de l'Angleterre).

L'article, intitulé "La répartition future des poissons contrainte par la profondeur dans des mers plus chaudes", a été publié dans la revue scientifique "Nature Climate Change".

"Selon nos calculs, nous devrions proportionnellement moins voir certaines des espèces que nous mangeons le plus étant donné qu'elles luttent pour leur survie face à un réchauffement de la mer du Nord", a indiqué l'une des chercheuses, Louise Rutterford.

La mer du Nord, partie de l'océan Atlantique qui s'étend entre la Grande-Bretagne, la Norvège, le Danemark et l'Allemagne, s'est réchauffée quatre fois plus vite que la moyenne mondiale au cours des quatre dernières décennies.

Les chercheurs ont alors mesuré l'effet attendu du réchauffement océanique sur des espèces de poissons populaires susceptibles d'être évincées car ne pouvant prospérer que dans des habitats, profondeurs et températures particulières de l'eau.

Certaines espèces de poissons ne seront alors pas en mesure de migrer vers les eaux plus froides du nord étant donné que les profondeurs auxquelles elles sont adaptées ne sont pas disponibles là-bas.

"Selon nos projections scientifiques, les espèces vivant dans l'eau froide seront évincées et devraient être remplacées par des espèces vivant dans des eaux plus chaudes", a ajouté un autre co-auteur de l'étude, Steve Simpson, maître de conférences en biologie marine et spécialiste du changement climatique.

"Pour maintenir une pêche durable au Royaume-Uni, nous avons besoin de nous passer de l'aiglefin accompagné de ses frites (le "fish and chips", ndlr) et de regarder vers l'Europe du Sud pour nous inspirer d'une autre gastronomie".

Source © AFP



...bon ben ok ...la raison des alertes changent...avant c'était plutôt ça...

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Source uicn
La commission baleinière doute de l’aspect scientifique du plan de chasse japonais.

La Commission internationale baleinière remet en cause le plan de chasse présumé “scientifique” du Japon dans l’Antarctique. Un plan déjà contesté l’année dernière par la Cour internationale de justice. D’après les experts, Tokyo poursuit des objectifs commerciaux sous des prétextes scientifiques.

Le pays du Soleil-Levant a tué 251 baleines de Minke en Antarctique pendant la saison 2013-14, bien loin de ses objectifs de départ en raison des actions d’une ONG pro-environnement, Sea Shepherd.

La Norvège est, avec l’Islande, le seul pays au monde à autoriser la chasse à la baleine, harponnant plusieurs centaines de cétacés chaque année.

Source © AFP


La plage de la Baie des Citrons reste fermée au public. Les dernières analyses réalisées par les services de la mairie de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, ne permettent pas sa réouverture au public.

Les dernières analyses des eaux de la Baie des Citrons, effectuées par le Service d’inspection et de prévention des risques sanitaires de la mairie, le SIPRES, ont été communiquées mardi dans la journée. Par mesure de précaution, la Baie demeure fermée à la baignade.

Une alerte à la pollution, conséquente à un bouchon graisseux dans le réseau sanitaire, avait eu lieu samedi. Des eaux usées provenant des immeubles voisins et des centres commerciaux se sont en effet déversées en quatre points de la plage de la baie des Citrons.

La mairie avait appliqué le principe de précaution en faisant interdire la baignade, tandis que le SIPRES prélevait des échantillons pour en analyser les taux bactériologiques.

Les résultats de ces analyses, communiquées mardi, ne permettent pas d'autoriser la baignade à la Baie des Citrons, qui demeure interdite. De nouveaux prélèvements ont été effectués par le SIPRES.

Fin mars, les taux bactériologiques relevés par la Direction des affaires sanitaires et sociales de Nouvelle-Calédonie (DASS NC), chargée du contrôle de la qualité des eaux, s’étaient également révélés non conformes. La baignade avait été interdite durant plusieurs jours.

Une enquête est diligentée par le SIPRES et par un expert du tribunal, mandaté par la Ville, pour déterminer l’origine de ces pollutions récurrentes.
Depuis le 13 avril, la mise sur le marché des lampes à vapeur de mercure énergivores et de certaines lampes sodium haute pression n'est plus autorisée, en application d'une directive européenne qui concerne l'éclairage extérieur et celui à l'intérieur des bâtiments municipaux.

D'abord, un chiffre : sur les 9 millions de points lumineux parsemant le pays, il resterait 900 000 lampes à décharge. Soit 10% du parc d’éclairage extérieur. 

Ces matériels sont considérés comme étant obsolètes et énergivores : la sous-efficacité de la lampe à vapeur de mercure a maintes fois été prouvée. Or elle a longtemps équipé en masse les luminaires de type boule, visibles un peu partout et réputés à raison pour mieux éclairer le ciel que la terre. 

Économies d'énergies en vue, la rénovation du parc d’éclairage s'est accélérée ces dernières années. A la clé aussi, une réduction à la fois des nuisances lumineuses et de la pointe d’appel d’électricité. L'Association française de l'éclairage (AFE) cite à ce titre la ville de Bordeaux qui, de 11 000 « ballons fluos » - soit un tiers de son parc lumineux - est passé en huit ans à une centaine de points lumineux de ce type, avec à la clé une réduction de moitié à parc constant des consommations d’énergie liées à l’éclairage public. Nantes Métropole a aussi retiré 10 000 luminaires de ce type, avec en moyenne 40 % de gains énergétiques. Soit 120 000 euros d'économies par an à partir de 2017.
lundi 13 avril 2015
"2015, Année internationale des sols" : l'ONU pose le problème de la dégradation des sols dans le monde. Une dégradation qui va nous poser de vrais problèmes, et pas forcément ceux auxquels on pense.

L'ONU a décrété "2015, Année internationale des sols". Selon les derniers chiffres, 45% des sols européens seraient "épuisés", leur stock de matière organique fertile étant très bas.  Comment expliquer cette destruction et cet appauvrissement des sols en Europe, en France et dans le monde ?

Jean-Claude Marcus : Les sols sont au cœur des grands enjeux planétaires : la sécurité alimentaire, la qualité des masses d’eau souterraines et superficielles, la qualité de l'air, le changement climatique ou la biodiversité. 

Le sol est une ressource naturelle qu’il faut protéger et utiliser durablement. Sa formation est très lente et sa destruction peut être rapide et quasi irréversible. C’est en ce sens que l’on peut qualifier les sols de ressources non renouvelables. 

Or ils subissent partout une réduction très rapide en quantité disponible (surface, épaisseur, volume) et en qualité utile pour les grands cycles de la biosphère : air, eaux, biodiversité, climat, croissance et maintien de la couverture végétale. 

La liste des destructions totales ou des dégradations le plus souvent irréversibles que les sols subissent dans le monde est impressionnante, d'autant plus qu'une atteinte peut en entraîner ou en faciliter une autre: l’imperméabilisation sous l’effet de l’étalement urbain et de celui des infrastructures, l’érosion par la pluie, le vent ou les travaux aratoires, la baisse des teneurs en matière organique et des stocks de carbone des sols (facteur clef si l'on veut absorber le gaz carbonique émis), la contamination diffuse ou ponctuelle, le tassement par les engins agricoles ou forestiers, la baisse de la biodiversité et du patrimoine génétique des organismes du sol, les inondations et les glissements de terrain, la salinisation, l’acidification, sous l’effet de phénomènes naturels ou d’origine humaine.

Quelle est la part de responsabilité de l'urbanisation et la construction de masse dans cette problématique ? 

A l’échelle du territoire français, l'imperméabilisation et l'érosion des sols sont les facteurs les plus préoccupants. A l’échelle mondiale, s’y ajoute en particulier la contamination, très forte dans les grands pays émergents, dont la Chine et l’Inde. 

Quelques chiffres pour l'ordre de grandeur : chaque seconde, en France métropolitaine, 27 m2 de sol disparaissent par imperméabilisation. Chaque seconde dans le monde, ce sont 6350 m2 de terres agricoles qui disparaissent chaque année dans le monde, 24 milliards de tonnes de sol sont emportées par l’érosion, soit environ 3,4 tonnes par être humain et par an. 

100 millions d’hectares sont affectés par la salinisation dans le monde, soit environ 5 fois la superficie cultivée de la France. En plus du changement climatique et de l’augmentation des surfaces touchées par l’aridité, la désertification est accentuée par des dégradations des sols d’origine naturelle ou humaine : érosion, surpâturage, salinisation.

Quelles sont les conséquences d'un tel constat à court terme et à long terme ?

La première conséquence, qui transforme le court terme insouciant en long terme menaçant, celle qui devrait enfin ressortir de la conférence  climatique COP 21 c’est la contribution de la destruction et de la dégradation des sols à l’emballement climatique sous l’effet de deux facteurs : la perte du puits à carbone des sols et l’usage des sols qui les rendent émetteurs de gaz à effet de serre au lieu d’être capteurs de gaz carbonique et de le séquestrer durablement.

De quoi s’agit-il ?

Une augmentation relative de 4 pour mille par an des stocks de matière organique des sols suffirait à compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Inversement, une diminution relative de 4 pour mille doublerait nos émissions. Il est donc primordial de protéger ces stocks. Cependant nous faisons l’inverse : globalement nous diminuons la capacité du puits à carbone des sols et nous augmentons nos usages des sols émetteurs de gaz à effet de serre alors qu’il ne serait pas si difficile d’en venir à inverser ces tendances.

La deuxième conséquence est la perte de biodiversité des sols : une cuillère à soupe de sol (en bon état) contient plus de micro-organismes qu’il y a d’humains sur la planète. Il a fallu plus de 4 milliards d’années pour parvenir à une biodiversité favorisant la résilience. Les dernières recherches prouvent que plus il y a d’espèces dans un sol et d’individus par espèce dans un même volume de ce sol plus celui-ci a des fonctions écologiques, plus il est fertile et plus il devient résilient (il revient à son état initial après une perturbation). Par exemple nous tablons de plus en plus sur la réserve de biodiversité des microorganismes des sols pour y puiser des ressources qui traiteront les infections issues de souches devenues résistantes à nos antibiotiques.

La troisième conséquence est la perte d’autonomie alimentaire qui s’accroit pour toutes les populations du monde : les plus riches détruisent plus de sols et vont en acquérir chez les plus pauvres, c’est ce qu’on appelle l’accaparement des terres qui est de fait un néocolonialisme exercé par la minorité la plus gaspilleuse des ressources sur la majorité des êtres humains, vivant en économie de subsistance, le plus souvent par l’agriculture familiale. 

Pourtant il n’y a que 22% des terres émergées qui sont considérées comme cultivables, dont 60% sont atteintes par des dégradations. Entre 250 millions et 1 milliard de personnes sont menacées par la progression de la désertification. La montée du niveau des mers accroitra encore les migrations que l’on qualifie de climatiques par leur cause mais qui seront de famine ou de survie par leur motivation.

Existe-t-il des solutions pour enrailler le problème ? 

Oui et elles sont nombreuses, la plupart du temps peu coûteuses et pouvant se renforcer l’une l’autre selon les sols et selon les climats : favoriser la couverture végétale permanente des sols, diminuer les tassements, apporter ou rapporter plus de matières organiques (pensons à tous nos déchets végétaux qui seront incinérés au lieu d’être compostés ou méthanisés), manger moins de viande dans les pays où l’on en mange déjà beaucoup trop, planter des arbres, des haies, varier les cultures dans le temps, combiner les cultures dans la parcelle (agriculture complantée dont agroforesterie), veiller à réduire ou à supprimer les intrants produisant par leur fabrication et par leur épandage des gaz à effet de serre et des micro particules (30% du fond de pollution de l’air parisien provient de l’agriculture industrielle d’Ile-de-France), supprimer au plus vite les biocides qui affectent la biodiversité des sols et les substances qui, s’accumulant, rendent la résilience impossible ou trop lente pour être tentée, apporter des bonifications dans les sols tropicaux (le plus souvent les déchets gaspillés dans les agglomérations pourraient suffire s’ils étaient compostés), éduquer en priorité les femmes par qui passent la culture, la nourriture et le souci de l’avenir des enfants dans tous les pays du monde, favoriser partout les circuits courts et l’alimentation locale et saisonnière, etc.

Les instances internationales ont-elles réellement pris conscience du problème ? Qu'attendez-vous concrètement de cette "Année internationale des sols" ? 

Depuis plusieurs années l’ONU lance ses alertes et accroit ses dispositifs, avec notamment la FAO, qui a créé le partenariat mondial sur les sols, mais aussi avec le PNUD (programme des nations unies pour le développement), l’UNESCO, le HCR, l’OMS puisque le slogan de 2015, Année internationale des sols est : « un sol sain pour une vie saine ».

En Europe la commission européenne, son centre de recherches, ont lancé des études qui alertent sur la situation et préconisent un large éventail d’améliorations réalisables. Par exemple en publiant en plusieurs langues l’Atlas Européen de la biodiversité des sols.

En France plusieurs instituts suivent l’état des sols mais il manque deux dispositions législatives urgentes. D’abord faire entrer les sols, leurs fonctions écologiques et les services qu’elles peuvent nous fournir, dans l’analyse environnementale qui devrait présider à tout changement d’affectation d’un sol. C’est ainsi que la région Nord-Pas-de-Calais a commencé de tenir compte des usages des sols pour son schéma climat-air-énergie selon que ces usages sont émetteurs ou bien capteurs de carbone. Ensuite imposer pour tout projet de changement d’affectation d’un sol la cartographie des sols à l’échelle du projet et de ses variantes. C’est ainsi que la Basse Normandie a diminué des 2/3 la consommation destructrice des sols en préservant mieux les plus « intéressants » et en réduisant le plus possible la consommation des autres. 

Source © Atlantico 


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Source uicn
En Russie, une quinzaine de personnes ont trouvé la mort ce week-end dans de violents feux de prairies. Ces incendies touchent la république de Khakassie, en Sibérie du sud. Il y a également des centaines de blessés, certains souffrant de graves brûlures.

Des villages entiers ont été détruits. Les sinistrés ont été relogés dans des centres d’hébergement. L‘état d’urgence a été décrété dans toute la région.

D’après les autorités locales, ces feux ont été déclenchés par des habitants voulant faire brûler de l’herbe.
Sous l’effet du vent et de la sécheresse, les flammes se sont propagées rapidement.

A présent, les secouristes affirment que les feux sont sous contrôle.

A l‘été 2010, c’est la région de Moscou qui avait été touchée par de graves feux de forêt, attisés par les températures alors caniculaires (voir ici). Une soixantaine de personnes avaient trouvé la mort.


La ministre de la Santé Maggie De Block (Open Vld) et certains experts craignent que le moustique-tigre, originaire d'Asie, s'établisse en Belgique, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad lundi. 

L'insecte, vecteur de la dengue et de la fièvre jaune, est apparu il y a quelques années dans nos contrées. Depuis 2013, on le retrouve régulièrement dans les chargements qui entrent en Belgique via les ports ou les aéroports, avertit l'Institut de médecine tropicale d'Anvers.

Les experts craignent que ce moustique finisse par s'établir en Belgique. S'il sera probablement difficile d'y échapper, un bon suivi pourra néanmoins retarder son installation, selon une réponse de Maggie De Block à une question parlementaire. 

L'Institut de médecine tropicale d'Anvers surveille la progression de l'insecte. "Pour l'instant, nous avons l'impression que les moustiques-tigres ne survivent pas aux températures hivernales belges. Mais ils sont déjà présents ailleurs en Europe. Raison pour laquelle nous nous inquiétons", explique Maxime Madder, de l'Institut de médecine tropicale. 

Le réchauffement climatique est propice à la prolifération de ce type de moustique en Europe.


Source © 7/7



Le projet Lamant-Coutant, prévoyant la création de 99 logements à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), a été retardé d'un mois pour permettre l'évacuation en douceur d'une troupe de hérissons.

Ce report raconté par Le Parisien a été déclenché par un avertissement des riverains. Danielle, une habitante, remarque la présence discrète des petits mammifères: «Ils sortent à la nuit tombée et mangent les escargots sur les trottoirs». Elle demande alors l'aide de la Fondation Assistance aux Animaux qui prévient la mairie d'Ivry, sans résultat.

L'association Stéphane Lamart, spécialisée en droit des animaux, est alors contactée et le 10 mars, la société à l'origine du projet immobilier se voit indiquer que «la loi interdit la perturbation intentionnelle des hérissons dans le milieu naturel».

L'entreprise a répondu favorablement à cet appel et a repoussé le démarrage du gros œuvre. La dizaine de hérissons pourra ainsi être recueillie puis placée dans le Sanctuaire des Hérissons de la ville, où elle devrait vivre paisiblement.


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