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vendredi 17 avril 2015
Les météorologues et les biologistes Norvégiens sont totalement déroutés par une nouvelle pluie de vers de terre qui est tombé du ciel dans le sud du pays. Selon le quotidien norvégien The Local, le phénomène a été découvert par le professeur de biologie Karstein Erstad alors qu'il skiait dans les montagnes. 

«J'ai vu des milliers de vers de terre sur la neige" at-il dit. «ils semblaient morts, mais quand je les ai mis dans ma main j'ai remarqué qu'ils étaient encore en vie."

On a d'abord pensait qu'ils avaient  traversaient la couche de neige, mais on a rejeté cette idée, car la neige à cet endroit était épaisse de plus de 50 centimètres. 

Ce n'est pas la première fois que le phénomène est signalé en Norvège. D'autres cas ont été signalés prés de Molde et de Bergen, toujours dans le sud du pays, ces dernières années. Selon Erstad, le phénomêne n'est pas nouveau, nos archives signalent des pluies de vers de terre dans la région en 1920. 

Les pluie de vers n'est pas limitée à la Norvège, d'autres cas similaires ont été rapporté dans une école secondaire en Ecosse en 2011.( voir notre article d'Avril 2011: http://naturealerte.blogspot.fr/2011/04/07042011ecosse-une-pluie-de-vers-de.html

Néanmoins le phénomène reste un mystère total.

© Nature Alerte






Source uicn
Dimanche dernier aux Canaries, un navire de pêche russe après avoir pris feu et a été remorqué hors du port de Las Palmas vers le large en libérant une importante fuite de pétrole.

Greenpeace affirme que le naufrage de ce navire constitue une menace importante pour la faune marine de la région.

Les garde-côtes se battent actuellement pour contenir une nappe de pétrole longue de 10 kilomètres au large des plages des îles Canaries. Le navire russe transportait 1409 tonnes de carburant. 

Finalement le Oleg Naydenov a coulé à 15 miles nautiques au sud de Gran Canaria. Les images de télévision ont montré une importante nappe de pétrole flottant sur l'eau. 

L'Espagne a envoyé trois remorqueurs et deux avions légers pour contrôler la fuite.  Les experts tentent actuellement de localiser le point de fuite avec un robot à 2,4 km de profondeur pour inspecter l'épave. 

Le procureur de la République pour les îles Canaries a ouvert une enquête sur les circonstances du naufrage.

Le porte-parole du gouvernement a déclaré. "Les eaux situées au sud des îles sont peuplées de tortues et de dauphins, nous craignons pour leur survies. 

"La coque et les citernes du navire sont en si mauvais état qu'elles pourraient se disloquer sous la pression à de telles profondeurs" a indiqué le groupe greenpeace dans un communiqué. 

Pour sa part le Fonds mondial pour la nature rappelle que la zone où le navire a coulé est justement un zone de coraux de haute mer où vie une importante population de dauphins à gros nez . 

© Nature Alerte


Après un séisme de magnitude de 6,1 en Grèce (Crète), c'est une alerte au tsunami, émise par le Centre sismique euroméditerranéen, qui a, ce jeudi soir, vers 21 heures, fait trembler la Corse et Bastia, plus précisément. 

Vite levée, peu après 22 heures, l'alerte a tout de même entraîné l'évacuation, par précaution, selon Corse-Matin, des cafetiers des ports de Bastia par la police et les CRS, sur ordre de la préfecture de Haute-Corse, prévenue par la préfecture de zone de Défense après l'alerte du Centre sismique euroméditerranéen. Au total, cette mesure a concerné une vingtaine de bars, cafés et restaurants.

La crainte d'une vague d'un mètre de haut «Pour le Centre sismique euroméditerranéen, cela (le séisme en Crète) pouvait entraîner une vague d'un mètre de haut, ce qui est assez considérable», a indiqué le préfet de Haute-Corse, Alain Rousseau, au micro de France Bleu RCFM. Vu la teneur de l'annonce, plutôt alarmante, quelques Bastiais, affolés, se sont donc rapidement éloignés du rivage pour gagner les hauteurs, dixit Corse Matin. Les pompiers du département auraient d'ailleurs reçu près de 500 appels en une heure. 

Et ce n'est que trente minutes plus tard que le Centre sismique euroméditerranéen a envoyé une nouvelle estimation de la magnitude du séisme. Celle-ci révélait que «l'événement était moins important que prévu (4,9 sur l'échelle de Richter) et qu'il n'entraînerait plus un phénomène de tsunami. Donc immédiatement, l'alerte a été levée», a précisé le préfet.
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Source uicn
Un séisme de magnitude 6,1 s'est produit jeudi soir en Méditerranée, à l'est de l'île grecque de la Crète, a indiqué l'Institut géologique américain (USGS).

L'épicentre du tremblement de terre se trouvait à environ 20 km sous la surface de la mer, à 50 km de la zone où se rejoignent les plaques africaine et eurasiatique, selon l'observatoire géologique américain (USGS).

L'Observatoire géophysique d'Athènes a indiqué que l'épicentre du tremblement de terre, qui a eu lieu à 19h21 HB, est situé à environ 14 km au large de la petite île de Kassos, dans le nord-est de la Crète où le séisme a été fortement ressenti.

"Au début je n'ai pas compris ce qui se passait, j'ai senti un certain malaise, le séisme a duré longtemps", a indiqué un journaliste de l'AFP à Héraklion, chef-lieu de l'île. "J'ai sauté de la chaise. La terre a tremblé au moins cinq minutes", a indiqué pour sa part Aglaia Terzakis, qui habite dans le village de Rotassi, à une heure et demi de Héraklion. "Je n'ai pas vu de dégâts matériels mais il fait nuit et c'est difficile de voir ce qui s'est passé", a-t-elle ajouté.

Les séismes en Grèce, pays situé aux confins du sud-est de l'Europe et de la Méditerranée, sont fréquents. 
La commission environnementale du Parlement européen a adopté mardi un accord qui prévoit de plafonner la production de biocarburants traditionnels et d'accélérer le passage à d'autres sources (résidus, algues, etc.) afin de palier au problème de changement d'affectation des sols.

D'après le communiqué, le compromis approuvé indique que les biocarburants de première génération (à partir de cultures sur les terres agricoles) ne devraient pas dépasser 7 % de la consommation énergétique finale dans les transports d'ici à 2020.

Un rappel : la législation actuelle exige que les États membres de l'UE veillent à ce que les énergies renouvelables représentent au moins 10 % de la consommation énergétique dans les transports d'ici à 2020.

Par ailleurs, les États membres devront fixer un objectif national, au plus tard 18 mois après l'entrée en vigueur de la directive, pour les biocarburants avancés, par exemple provenant de certains types de déchets et de résidus et de nouvelles sources telles que les algues. 

Le projet législatif prévoit un objectif indicatif de 0,5 % d'énergie produite à partir de biocarburant « avancé ». Les États membres peuvent fixer un objectif inférieur pour certains motifs, tel qu'un potentiel limité pour la production, des contraintes techniques ou climatiques, ou l'existence de politiques nationales qui consacrent déjà un financement adapté à des mesures d'incitation en vue de renforcer l'efficacité énergétique et le transport électrique.

Le texte de l'accord sera soumis à un vote en plénière lors de la session plénière du 27 au 30 avril à Strasbourg. Les États membres devront adopter la législation d'ici à 2017.

Source © Cl.F. / La France Agricole


Des Inondations par fonte des neiges subites dans la ville de Karaganda et sa région au Kazakhstan continuent de faire des ravages et ont forcé les autorités à évacuer des milliers de personnes et de déclarer l'état d'urgence. 

1760 maisons ont été inondées dans 35 villages. 340 têtes de bétail ont péri. 

Une forte augmentation de la température à plus de 20 degrés Celsius entre le 23 et le 29 Mars puis depuis le 6 avril ont intensifié la fonte des neiges et provoquées de nombreuses inondations dans les villages des districts de Semey et d'Ayagoz dans le Kazakhstan oriental. 

138 soldats ont contribué aux opérations de sauvetage. Le ministère des Situations d'urgence a ajouté que de nombreuses routes de la région ont été totalement inondé en particulier dans les basses terres du Zhanaarkinskyi Abai districts. 

Le renforcement et la construction de digues est en cours dans toutes les régions touchées. Des postes d'observation ont été mis en place pour surveiller la situation en temps réel. 

© Nature Alerte 
 Des millions de méduses ont fait leur apparition au large des côtes britanniques  apparemment attirés par les températures devenues plus élevées en mer. 

Des milliers de méduses de la taille d'un couvercle de poubelle ont été pêché à sur les côtes du Devon et des Cornouailles ces derniers jours. Les gardes cotes ont signalé aux autorités des dizaines d'observations de bancs importants .

Mercredi, les passagers d'une croisière ont été stupéfaits de traverser un gigantesque essaim de milliers et de milliers de méduses sur plus d'un mile marin. Keith Leeves, capitaine du AK Wildlife Cruises affirme n'avoir jamais vu quelque chose de pareil de toute sa carrière.

Les experts avertissent les nageurs qu'il est préférable de ne pas les toucher. 

© Nature Alerte
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Source uicn
De nombreux puits pétroliers et gaziers continuent d'être creusés en plein coeur de l'habitat du caribou en Alberta, alors que la date butoir pour la présentation d'un plan de restauration de ce territoire approche.

Un scientifique de l'Université du Montana soutient, en se fiant à une base de données de l'industrie des hydrocarbures, que les forages se poursuivent même dans des secteurs considérés comme étant déjà totalement perturbés et où toute nouvelle exploration est interdite.

Mark Hebblewhite affirme que le dérangement dans presque toutes ces zones dépasse déjà largement les cibles suggérées par Ottawa.

Il ajoute que ces activités industrielles supplémentaires compliqueront la vie des responsables de l'Alberta chargés de développer les plans de rétablissement qui seront requis en vertu de la législation fédérale à partir de 2017.

Le ministère de l'Environnement de la province indique, de son côté, que l'industrie prend de l'expansion en respectant des règles strictes ayant été établies pour minimiser les impacts sur les troupeaux de caribous, dont plusieurs sont considérés comme étant en danger imminent d'extinction.

Source © La Presse Canadienne

jeudi 16 avril 2015
Mercredi, la Ville de Pointe-Claire prés de Montréal au Canada pompait la substance inconnue pour une troisième journée consécutive.

La Ville de Pointe-Claire a pompé depuis lundi après-midi l’équivalent de 23 000 litres d’une substance de couleur noire qui a été déversée mystérieusement dans le lac Saint-Louis, dont les résultats d’analyse d’échantillons sont attendus jeudi.

«On ne sait pas d’où ça vient et jusqu’à quel point ça va affecter l’eau, a exprimé Suzanne Foster, une résidente du coin. Je viens me promener ici tous les jours avec mes chiens. Vais-je pouvoir continuer à les laisser boire l’eau du lac?».

Lors du passage de TC Media mercredi après-midi, une forte odeur d’huile était toujours présente dans l’air. Des employés de RSR-Environnement, une firme externe embauchée par la municipalité, s’affairaient à extraire le produit avec de gros boyaux verts.

La substance qui aurait l’apparence d’un hydrocarbure se trouve sur le bord de la rive aux limites de Dorval et de Pointe-Claire à la hauteur du boulevard des Sources. Elle longe la berge sur environ 200 mètres vers l’avenue de l’Église.

«Nous surveillons la situation de près, a mentionné la porte-parole de Pointe-Claire, Marie-Pierre Paquette-Séguin. Le ministère de l’Environnement a pris des échantillons. Nous aurons les résultats des analyses jeudi, ce qui va nous permettre d’être fixés sur l’origine du déversement.»

Catherine Vallière a été la première lundi à alerter la municipalité de la présence de ce produit toxique.

«J’espère que les autorités ne vont pas cesser de pomper cette huile, dit-elle. Il faut enlever ça avant que ça coule au fond de l’eau.»

Ce n’est pas la première fois que Pointe-Claire est aux prises avec un cas de pollution. En mars 2013, la présence d’huile et d’eau contaminée avait été constatée dans le réseau d’égout de la municipalité. Le déversement de milliers de litres de liquides contaminés aux BPC provenait de réservoirs de l’entreprise Reliance.

Source © Véronique Leduc / TC Média




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Source uicn
Depuis dimanche dernier plus de 100 000 personnes sont toujours privées d'eau potable dans le sud du Mexique après que plusieurs rivières aient été contaminés par un important déversement de pétrole déclenché par le sabotage d'un pipeline. 

Les autorités ont rouvert hier deux des quatre usines de filtration d'eau qui privaient initialement d'eau potable un demi million de personnes dans la ville de Villahermosao.  les deux autres installations de filtration ne seront pas ouvertes avant vendredi.

Les écoles de la ville ont été fermées mercredi pour éviter tout problème de santé.

Le sabotage d'un oléoduc exploité par la société énergétique d'Etat Pemex dimanche, a provoqué une marée noire qui a touché les rivières locales. 

Le gouvernement de l'État de Tabasco  estime qu'il faudra encore 72 heures pour nettoyer complètement les dêgats.

Le vole de pétrole est devenu une activité trés lucrative au Mexique obligeant même la société Pemex à cesser de transporter ses carburants à travers ses pipelines après la découverte que plus de 3600 vannes illégales avaient été instalés sur son reseau l'année dernière.

Ces sabotages auraient déjà causé d'autres catastrophes environnementales dans le passé dont une explosion mortelle en Décembre 2010.

© Nature Alerte




Un plant de caféier originaire d'Amérique centrale, porteur de la bactérie tueuse d'oliviers Xylella fastidiosa, a été intercepté au marché de Rungis, près de Paris, a annoncé le ministère de l'agriculture, mercredi 15 avril, qui a indiqué que les plants avaient été saisis à une date non précisée chez un revendeur du premier marché de gros européen. 

« Ils ont été introduits dans l'Union européenne via les Pays-Bas » et proviendraient « d'Amérique centrale », a-t-il précisé.

Cet itinéraire est le même que celui suivi par la bactérie qui décime depuis 2013 les oliveraies des Pouilles, dans le sud de l'Italie. Selon l'Institut agronomique méditerranéen, sis à Bari, la bactérie est arrivée dans le pays par des plants de caféiers ornementaux en provenance du Costa Rica. Depuis, elle a attaqué des milliers d'oliviers de cette région nichée dans le talon de la Botte, l'une des premières productrices d'huile d'olive au monde, également riche en vignes et en fruits. Aucun remède n'a été trouvé à ce jour pour sauver les arbres malades ni empêcher la propagation de l'épidémie. Dans ces conditions, la solution recommandée est l'arrachage des arbres.

Campagne de surveillance en France

« Une enquête est en cours pour déterminer leur origine exacte », a ajouté le ministère, qui attend d'en savoir plus pour déterminer s'il y a lieu de prendre d'autres mesures pour d'autres végétaux « sensibles qui auraient pu être exposés au risque de contamination ».

La France a entamé une campagne de surveillance et de prévention depuis le début du mois d'avril pour se protéger et interdit unilatéralement l'importation de végétaux en provenance des zones infestées.

Paris a réclamé à Bruxelles la mise en place de mesures sur le plan européen, afin de prévenir le risque d'introduction de la bactérie Xylella fastidiosa. Celles-ci devraient être décidées à la fin du mois lors de la réunion du comité phytosanitaire de la Commission européenne.

Source © Le Monde
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Union sacrée mardi soir des associations écologistes APRA le Chabot, France Nature Environnement et le Comité Écologique Ariégeois lors de la conférence de presse sur la thématique de la pollution des nappes phréatiques en Ariège. 

Un sujet dévoilé du bout des lèvres l’an passé par ces mêmes associations, mais dont les informations récentes n’ont fait que conforter les positions.

Pollution des eaux souterraines de Foix au tétracholoéthylène

Depuis trois ans à présent une importante pollution souterraine touche la commune de Foix et rend inutilisable son puits principal à l’Ayroule (on se souvient à l’été 2011 de l’épisode du traitement de l’eau par un système de charbon actif avant le captage d’une nouvelle source, celle du Soubidou voir notre article du 7 juillet 2011). 

Cette pollution de l’eau à Foix qui a d’ailleurs accéléré l’adhésion de la commune au SMDEA, reste toujours sans réponse et selon Henri Delrieu du Chabot, cette pollution aux portes du Plantaurel, risque d’impacter les puits en aval qui alimentent Crampagna, St Jean de Verges, Loubière ainsi que l’hôpital du CHIVA.: «le panache de pollution dans la nappe d’accompagnement de la rivière Ariège a fait l’objet d’inquiétudes partagées lors d’une réunion qui s’est tenue le 17 septembre 2014 entre les services de police de l’eau de la DDT et notre association. Les dernières analyses datent de 2012 et font apparaitre des concentrations de pollution inquiétantes. Depuis plus rien. 

Malgré la plainte déposée contre X par la mairie de Foix, l’enquête est en panne. Aussi nos trois associations réunies ont décidé ce jour de déposer une nouvelle plainte».

D’après leurs recherches, le tétracholoéthylène bien que liée à l’industrie textile n’est pas un produit typiquement ariégeois : on le trouve dans l’agglomération toulousaine à proximité de Blagnac, dans le Tarn-et-Garonne à proximité des industries de Castelsarrasin ou dans le Lot pas loin de Figeac. 

«Certes le Pays d’Olmes est loin de Foix, mais on peut imaginer des fûts baladeurs et des déversements malveillants pour échapper aux circuits couteux de traitement et d’élimination».

Pour les associations environnentales, le captage d’une source du Scios n’est pas pérenne: «la consommation en eau d’une ville comme Foix représente 3000 m3 par jour. 

C’est par une procédure d’urgence de déclaration d’utilité publique (DUP) qu’a été mis en place ce captage qui, ce faisant, devient permanent et place le cours d’eau en situation de stress hydrique en période d’étiage. 

L’abandon de ce captage de l’Ayroule ne nous satisfait pas, car il détruit toute la capacité d’eau potable de ce bassin pour les générations futures. Les opérations qui ont suivi (traitement au charbon actif, ouverture d’un nouveau captage) ont un cout que le citoyen a payé».

Henri Delrieu demande tout simplement que les associations environnementales siègent au comité de suivi de ce dossier initié par l’Agence de l’eau Adour-Garonne: «nous avons appris que l’agence de l’eau Adour-Garonne allait lancer un appel d’offre pour le suivi et l’évolution de cette pollution. 

Nos associations ont demandé à madame le Préfet de bien vouloir nous intégrer à ce comité de pilotage. Aucune réponse n’a été à ce jour apportée à notre demande qui date pourtant de novembre 2014». 

L’Agence de l’Eau est prête à financer la surveillance et l’évolution de cette pollution de nappe sous-terraine mais le fond du problème demeure: à savoir trouver l’origine de la pollution. 

Le SMDEA se porterait partie civile dans cette action en justice, car il lui en a couté plus de 3 millions d’euros pour raccorder Foix au Soubidou. 

Enfouissement des déchets du BTP en Basse-Ariège: une menace de pollution de la nappe qui s’étendrait jusqu’aux portes de Toulouse

Il s’agit de l’enfouissement de milliers de tonnes de déchets dits «inertes» dans la grande nappe phréatique de la Basse-Ariège pour remblayer les carrières. 

Des pratiques autorisées par le préfet Valette en son temps, mais qui faute de moyens de contrôle, feraient courir un risque majeur de pollution grave et massive de cette réserve d’eau. 

Henri Delrieu s’en explique: «c’est chez Denjean Granulats (ce n’est pas de l’acharnement de notre part, mais force est de constater que les prescriptions qui lui on été annoncées ne sont pas respectées) que les premiers résultats tombent notamment lors des contrôles inopinés de la DREAL». 

Et le responsable de l’association le Chabot développe: «les contrôles des matériaux noyés dans la nappe se font de visu, mais encore faut-il qu’il y ait quelqu’un pour les faire. 

Denjean nous avait annoncé la création de 19 emplois, il y en a tout juste deux. Et lors du contrôle inopiné, les camions déchargeaient seuls en toute indépendance… Sur les déchets dits incontrôlés enfouis, beaucoup proviennent de réfection de routes ou de parking, contenant des bitumes et des goudrons. 

Il faut un produit spécial permettant de révéler la différence entre ceux qui sont enfouissables ou non. 

Le jour du contrôle, ledit produit n’était pas accessible et le personnel ne connaissait ni les procédures d’utilisation, ni les moyens de s’en servir, pire encore il n’y avait pas de bordereau de refus ce qui signifie que tous les déchets qui arrivent de la région toulousaine sont censés être conformes. On a du mal à le croire !» 

Premières analyses de l’eau préoccupantes

«Malgré le financement des opérations de l’Agence de Bassin qui depuis des années se préoccupe de la qualité de l’eau en basse Ariège (notamment en finançant des programmes de réduction des pesticides et des engrais nitratés avec les exploitants agricoles pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement), la nappe de Saverdun comporte des traces d’hydrocarbure. 

La dernière analyse du laboratoire agrée de Haute-Garonne trouve 0,18 gramme par litre d’eau d’hydrocarbures taux. 

C’est encore peu, sauf que c’est déjà 23 fois plus que la norme admise pour les eaux potables et ce n’est qu’un début, Denjean vient d’étendre sa surface d’enfouissement de 2 hectares !» 

Rappelons que cette nappe (qui approvisionne 450 000 habitants et 213 captages jusqu’à Toulouse) est classée par le SDAGE Adour-Garonne comme zone à alimentation d’eau à préserver.

Les associations environnentales regrettent d’autant plus qu’une filière de transport des déchets du BTP soit organisée vers l’Ariège (à terme 50 millions de tonnes de déchets stockés) avec un enfouissement banalisé et non contrôlé. 

«Captage après captage, la ressource issue des grandes nappes phréatiques est abandonnée au seul profit de quelques lobbys industriels, c’est dommage, car il en va de l’avenir de la ressource»

Source © © Midinews 
Suite aux fortes chaleurs de ces derniers jours, la préfecture de la Gironde a décidé de mettre en place une vigilance particulière autour des risques d'incendie dans le département. D'autant que cinq départs de feu conséquents ont dû être combattus ces derniers jours.  
Malgré les orages annoncés ce jeudi, les températures qui devraient chuter vendredi, et de la pluie annoncée pour les jours à venir, les autorités ont préféré lancer l'alerte en prévention de risque.

Le préfet de la Gironde, Pierre Dartout, "appelle chacun au plus grand respect des consignes édictées sur la proposition de l'association régionale de défense des forêts contre les incendies" est-il indiqué dans un communiqué.

Pierre Dartout "vient également d'adresser une circulaire aux maires du département pour leur rappeler les termes du règlement départemental de protection de la forêt contre les incendies".

Petit rappel des règles de prudence que chacun doit observer:

• interdiction de tout emploi de feu du 15 mars au 30 avril, en particulier l'interdiction de toute incinération de déchets verts 

• à pied, en voiture : ne fumez pas en forêt, ne faites pas de feu en forêt (barbecue notamment), ne jetez pas de cigarette par la vitre de votre voiture, ne laissez pas de bouteille vide ou de détritus, ne circulez pas sur les pistes forestières et les pare feu avec vos véhicules, stationnez sur des surfaces non combustibles, bitumées ou empierrées, non herbeuses (pour éviter les risques de mise à feu par contact avec le pot d'échappement), ne comblez pas les fossés, laissez les accès libres.

• autour de votre habitation : prenez connaissance du risque feu de forêt et des consignes préventives s'y afférant, maintenez votre parcelle et vos chemins d'accès à votre habitation en état débroussaillé, ne faites pas d'incinération sans autorisation, évitez le stock de bois à proximité de votre habitation.

• à proximité d'un incendie de forêt/circulation routière : ne vous approchez jamais d'un feu de forêt et éloignez-vous de la zone.

En cas de fumées, allumez vos feux de croisements, fermez les fenêtres et aérations, roulez à vitesse réduite. Ne pas stationner sur les pistes DFCI.

• en cas d'incendie, appelez le 18 ou le 112 : informez les sapeurs pompiers sur la localisation précise et faites une description des abords (personnes présentes, habitations à proximité, direction prise par le feu, etc...).

Source © France 3 Aquitaine
L’île de Chypre a été secouée mercredi par un séisme, le plus puissant en 16 ans, qui a poussé des employés à fuir leurs bureaux dans la rue mais n’a pas fait de victime, selon les autorités.

Le séisme d’une magnitude de 5,6 a frappé à 11H25 locales (08H25 GMT) et a été suivi de 10 répliques, selon l’Institut géologique chypriote.

L’épicentre a été localisé au large de la ville côtière de Paphos (sud-ouest) mais le séisme a été ressenti jusque dans la capitale Nicosie, à plus de 100 km de Paphos.

La police a reçu des informations sur une chute de débris et tentait d’évaluer la situation.

Chypre, située en Méditerranée orientale, se trouve dans une zone d’intenses activités sismiques.

Le tremblement de terre de mercredi était le plus puissant depuis celui de 1999 (magnitude 5,6).

Le séisme le plus important à Chypre, d’une magnitude de 6,5, a été enregistré en octobre 1996: deux personnes avaient péri et des dégâts avaient été occasionnés dans les villes côtières de Paphos et Limassol.

Source © AFP

Environ 53 000 tortues marines meurent chaque année dans le golfe du Mexique et dans l'océan Atlantique à cause de l'activité des pêcheurs à la crevette.

L'organisation de défense de l'environnement Oceana a lancé mercredi 15 avril des poursuites contre le gouvernement américain, estimant que le nombre de tortues marines tuées car piégées dans les filets au cours de la pêche à la crevette était trop élevé. Les tortues de mer sont une espèce menacée.

Selon Oceana, l'industrie de la pêche à la crevette au chalut dans le sud-est — la plus importante aux Etats-Unis — tue environ 53 000 tortues marines chaque année dans le golfe du Mexique et dans l'océan Atlantique. Soit davantage que toutes les autres industries de la pêche américaines cumulées, a-t-elle souligné.

La pêche « pas » contrôlée

Elle explique dans un communiqué avoir lancé ces poursuites car elle estime que le Service national des pêches marines « n'a pas respecté la loi sur les espèces menacées en ne déterminant pas si la pêche à la crevette dans cette région menace ou non les tortues marines d'extinction ».

Le Service a, ajoute Oceana, également enfreint cette législation « en ne contrôlant pas l'impact de la pêche sur les tortues marines et en ne fixant pas de quota sur le nombre de tortues marines pouvant être capturées et tuées ».

Oceana en a profité pour plaider pour la généralisation des dispositifs d'exclusion des tortues (TED), qui peuvent être adaptés sur les chaluts et qui permettent aux tortues de s'échapper indemnes des filets. « Les études ont montré que les TED sont 97 % plus efficaces pour éviter la mort des tortues marines lorsqu'ils sont utilisés correctement, pourtant le Service des pêches ne fait pas appliquer leur utilisation, et ne requiert même pas de TED sur tous les navires pouvant les utiliser », a commenté Eric Bilsky, conseiller général adjoint d'Oceana.

Les poursuites visent nommément Penny Pritzker, ministre américain du commerce, l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et le Service national des pêches marines, qui dépend de la NOAA. Une porte-parole de la NOAA a refusé de commenter une procédure en cours.

Source © Le Monde

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