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jeudi 7 mai 2015
Des pluies torrentielles sont attendues dans le sud de la Chine, alors que des orages et des chutes de grêle frapperont les régions centrales à partir de jeudi, prévoit le Centre national de météorologie (CNM).

Selon l'observatoire, des orages toucheront à partir de jeudi certaines parties de la région autonome Zhuang du Guangxi, de la province du Guizhou ainsi que des régions au sud du fleuve Yangtsé.

Des vents violents, des éclairs et des tempêtes de grêle frapperont les régions centrales, dont les provinces du Henan et du Hubei, ainsi que les provinces orientales du Shandong, du Jiangsu et de l'Anhui, a-t-il indiqué.

Ce cycle de pluies torrentielles devrait durer jusqu'à vendredi, a-t-il expliqué.

Le centre a ajouté que les zones sinistrées par le séisme au Tibet à la frontière avec le Népal connaîtraient des chutes de neige et de pluie occasionnelles au cours des trois prochains jours.






Lundi, Total annonçait en fanfare le début de ses forages exploratoires de gaz de schiste au nord du Danemark, malgré une vive opposition locale. 

La foreuse allait commencer à creuser le puits d’exploration. Deux jours plus tard, le gouvernement danois lui a interdit de poursuivre ses opérations. En cause, le non-respect par Total des conditions de forage : 

« Ils ont utilisé un produit qui ne faisait pas partie de ceux autorisés », indique à l’AFP un porte-parole de la Direction danoise de l’énergie. 

Un produit appelé Null Foam, agent chimique anti-mousse jugé dangereux pour l’environnement, selon une télévision publique danoise. « Nous n’accepterons pas ce genre de violation », s’indigne le responsable des questions environnementales au Conseil de la ville de Frederikshavn, Anders Brandt Sørensen, que ce non-respect par Total « met en colère ». L’entreprise française se défend en affirmant que l’utilisation de ce produit a été discutée dès le départ.

Ce projet d’exploration de gaz de schiste – dans le cadre du permis « de Nordjylland » – est loin de faire l’unanimité chez les riverains. Des citoyens ont longuement bloqué l’accès au site de forage de Total ces dernières semaines . Une occupation, qui, selon Total, a coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros chaque jour à l’entreprise. 

L’arrêt du chantier par les pouvoirs publics danois est un nouveau coup dur pour le géant français. Ses projets danois représentent l’une des dernières chances de prouver la possibilité d’exploiter le gaz de schiste sur le continent européen dans des conditions acceptables. Aucune date de reprise des opérations n’a été donnée.


Source © basta mag

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La superficie du plus grand lac intérieur d'eau salée de Chine s'est étendue pendant la dernière décennie, en raison de l'augmentation des chutes de pluie et la hausse des températures, a annoncé mardi le bureau météorologique de la province du Qinghai, dans le nord-ouest de la Chine.

La superficie du lac Qinghai, sur le plateau Qinghai-Tibet, a progressé pour atteindre 4.389,31 kilomètres carrés, une augmentation de 9,08 kilomètres carrés par rapport à l'année dernière. Il s'agit de la dixième expansion annuelle consécutive, selon Liu Baokang de l'Institut de la Science météorologique du Qinghai.

L'année dernière, l'hiver a été relativement humide et plus chaud, apportant dans le lac davantage d'eau provenant de la neige fondue, a-t-il expliqué.

Le lac Qinghai joue un rôle important dans la sécurité écologique du plateau Tibet-Qinghai. Le lac diminuait depuis les années 1950, mais la conservation et les changements climatiques dans la région ont renversé la tendance en 2005.

Source © Chine Nouvelle

mardi 5 mai 2015
Une alerte au tsunami a été lancée mardi dans le Pacifique après un séisme de magnitude 7,4 survenu au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sans faire de dégâts apparents, ont annoncé des agences sismologiques.

Le séisme s'est produit à 133 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kokopo, sur l'île de Nouvelle-Bretagne, à une profondeur de 63 kilomètres, selon l'institut américain de géophysique (USGS).

Une réplique de magnitude 5,9 a été enregistrée à une centaine de kilomètres de Kokopo, ville de 20.000 habitants.

Le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a mis en garde contre des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l'épicentre. Le centre a ensuite publié un communiqué dans lequel il dit craindre des vagues de 30 centimètres à un mètre.

Il y une possibilité de tsunami local dans la zone, a confirmé à l'AFP Jonathan Bathgate de l'institut australien de sismologie, Geoscience Australia.

L'alerte au tsunami a été levé quelques heures plus tard 

Aucun dégât matériel n'a été immédiatement rapporté après le tremblement de terre. Nous ne nous attendons pas à un impact particulièrement catastrophique, a indiqué le géophysicien Barry Hirshorn sur Skynews.

C'était effrayant, nous nous sommes tous précipités à l'extérieur mais tout va bien, il n'y a pas de dégâts, a témoigné Zenia Lopez, une habitante de Kokopo.

Des objets sont tombés des étagères, a indiqué de son côté Mathew Moihoi, sismologue en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La région a été très active ces derniers mois, la dernière secousse notable, de magnitude 7,7, le 30 mars, ayant généré de petites vagues localement, a rappelé Jonathan Bathgate.

Deux séismes de magnitude 6,8 et 6,7 ont été enregistrés ces derniers jours au large de Kokopo.

Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, située sur la Ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique.

En 2013, un séisme de magnitude 8 avait fait dix morts et détruit des centaines d'habitations sur les Salomons.


Source © AFP 

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Les autorités népalaises ont annoncé lundi que les corps d'une centaine de villageois et de trekkeurs avaient été retrouvés dans un village sous une avalanche déclenchée par le séisme du 25 avril. Les équipes de secours poursuivent leur mission dans le pays.

Le village de Langtang, à une soixantaine de kilomètres au nord de Katmandou, a été entièrement dévasté par l'avalanche. Il se trouve sur l'un des itinéraires de trekking les plus fréquentés du pays et totalisait avant la catastrophe quelque 55 pensions et refuges.

"Les volontaires et les policiers creusent à la pelle la couche de neige à la recherche d'autres corps", a déclaré un responsable de l'administration locale, Gautam Rimal. Parmi la centaine de corps découverts samedi et dimanche figurent au moins sept étrangers, dont deux seulement ont été identifiés.

Des fonctionnaires locaux estiment que 120 cadavres se trouveraient toujours sous l'épaisse couche de neige et de blocs de glace qui a balayé le village.

"Tout ce qui reste, ce sont des effets personnels éparpillés, comme des sacs et des vêtements. Toutes les maisons ont été emportées dans la pente. Il ne reste rien. Je ne pense pas que quelqu'un ait pu survivre à ça", soulignait ce week-end Ganga Sagar Pant, directeur de l'Association népalaise des agences de trekking, dont un représentant se trouve dans la région.

Quelque 7300 tués

Au total, neuf jours après le tremblement de terre qui a frappé le Népal, le bilan dressé par les autorités s'est alourdi lundi matin à 7276 tués (plus de 7300 selon d'autres sources) et plus de 14'300 blessés. Dimanche, trois survivants avaient été sortis des décombres de leur maison dans le district de Sindhupalchpowk, au nord-est de Katmandou. 

Une soixantaine de ressortissants de pays de l'Union européenne sont toujours portés manquants, a indiqué l'UE.

Six cent mille habitations ont été détruites ou endommagées à travers le pays, selon les Nations unies. Huit des 28 millions de Népalais sont touchés à des degrés divers par le tremblement de terre. Au moins deux millions d'entre eux ont besoin de tentes, d'eau potable, de vivres et de médicaments pour les trois mois à venir, dit l'ONU.

De nombreux Népalais continuent de dormir à la belle étoile et les rescapés ont peur de regagner leur logis en raison des violentes répliques.

Des hélicoptères de l'armée américaine ont entamé lundi des missions de reconnaissance au Népal pour évaluer les besoins dans des zones reculées du pays. Ces appareils doivent acheminer des équipes de secours et de l'approvisionnement dans ces régions jusque-là hors d'atteinte.


Source © ATS 




Le dérèglement d'un système automatisé d'alimentation animale a provoqué le décès de 80 vaches laitières d'une exploitation de Bussy-Albieux (Loire), a-t-on appris ce lundi.

«L'ensemble de notre troupeau a été décimé à partir de dimanche, à la suite du déboîtage d'un tuyau de distribution de concentré d'aliments de notre troupeau de prim'holsteins, qui a entraîné le déversement au sol d'une grande quantité de compléments énergétiques à base de céréales broyées», a expliqué l'exploitant de cette ferme du Forez.

«Acidose aiguë»

«Les animaux, qui en ont consommé une grande quantité, au lieu de leur ration habituelle de quatre kilos par tranche de 24 heures, sont décédés d'une acidose aiguë», a-t-il précisé.

Le jeune exploitant, qui exerce par ailleurs la profession de nutritionniste, s'est dit ainsi que son épouse «très éprouvés» par cet accident, mais vont toutefois s'employer à «redémarrer une nouvelle exploitation laitière».


Source © 20 minutes
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Les "zones mortes" récemment détectées au milieu de l'Océan Atlantique se forment dans des tourbillons analogues à celui ci, en bleu. 

Des chercheurs ont découvert dans l'Océan Atlantique l'existence de zones se caractérisant par des taux d'oxygène si bas qu'ils y interdisent toute forme de vie. D'une superficie dépassant les 100 km2, ces "zones mortes" se forment dans les tourbillons océaniques.

Pour la première fois, des "zones mortes" ont été découvertes au coeur de tourbillons océaniques, au milieu de l'Atlantique. Des "zones mortes" ? Il s'agit de régions océaniques caractérisées par des niveaux d'oxygène nuls ou très faibles, conduisant la plupart des animaux marins s'y trouvant (poissons, crabes...) à disparaître.

Jusqu'ici, quelques "zones mortes" avaient déjà été détectées, comme celle qui se forme chaque année dans le Golfe du Mexique. Mais ces dernières étaient situées près des côtes. Et surtout, elles n'apparaissaient pas au cœur des tourbillons océaniques, comme c'est le cas pour les zones mortes nouvellement découvertes...

De fait, c'est bel et bien au coeur de tourbillons océaniques que l'océanographe Johannes Karstensen (GEOMAR, Helmholtz Centre for Ocean Research à Kiel, Allemagne) et ses collègues ont détecté l'existence de plusieurs zones mortes, au large des côtes africaines. Rappelons que les tourbillons océaniques sont de gigantesques masses d'eau, de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre, tournoyant sur elles-mêmes du fait des mouvements de la Terre.

Comment expliquer la présence de ces zones mortes ? Elles seraient causées par la présence de très grandes quantités de végétaux océaniques situés à la périphérie de ces zones mortes : la décomposition de ces végétaux par les bactéries consommerait de l'oxygène, ce qui aurait pour effet de vider progressivement de ce dernier les eaux situées à l'intérieur de cette ceinture de végétaux.

D'après les mesures réalisées par les scientifiques, les concentrations en oxygène seraient comprises entre 0 et 0.3 millilitres par litre d'eau. Soit des taux interdisant à la plupart des organismes marins d'y survivre.

Selon les auteurs de la découverte, ces zones mortes se déplacent lentement, à raison de 4 à 5 kilomètres par jour. Une dérive qui inquiète les scientifiques, car certaines de ces poches d'eau dénuées d'oxygène pourraient se rapprocher des îles du Cap Vert. Ce qui aurait un impact dramatique sur les activités de pêche de ses habitants.

Cette étude a été publiée le 30 avril 2015 dans la revue Biogeosciences, sous le titre "Open ocean dead zones in the tropical North Atlantic Ocean".

Source © journal de la science
Le volcan japonais Hakoneyama est entré en activité et a commencé à émettre des fumerolles dans la région de Hakone, une station thermale proche de Tokyo, a averti l'agence météorologique japonaise qui a décidé mardi de limiter l'accès au site.

Deux mini-séismes, de magnitude 2 et 2,4, ont été enregistrés mardi matin au mont Hakone, au sud-ouest de la capitale, a indiqué l'agence. "L'activité à Hakone est incertaine à prédire. Il se peut qu'une petite éruption survienne soudainement", a-t-elle précisé, exhortant les touristes à "ne pas pénétrer dans des zones dangereuses". 

Hakone, au coeur d'une région volcanique, est l'une des stations thermales les plus célèbres du Japon. Ce site attire 20 millions de visiteurs chaque année, y compris des étrangers, et le réveil du mont Hakone est susceptible d'affecter la saison alors que les Japonais sont en pleine "Golden Week", série de jours fériés propice au tourisme. 

Le Japon est situé dans la "ceinture de feu du Pacifique", une zone de séismes et de volcans. En septembre dernier, un volcan du centre du Japon, le mont Ontake, était entré violemment en éruption et avait pris par surprise des promeneurs, faisant 57 morts et 6 disparus.

 Source: © Belga

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Le volcan Turrialba est à nouveau entré en éruption lundi 4 mai au Costa Rica, propulsant des cendres jusqu'à la capitale située à une soixantaine de kilomètres, a indiqué l'Observatoire volcanologique et sismologique.

L'éruption s'est produite en milieu d'après-midi avec l'expulsion d'une colonne de gaz et de cendres qui a atteint 2,5 kilomètres d'altitude, a indiqué à la presse le vulcanologue Javier Pacheco. 

Le volcan a également expulsé des pierres pesant jusqu'à quatre kilos, qui sont tombées dans un rayon d'un kilomètre autour du cratère.

Activité accrue

A San José et dans les communes avoisinantes, les retombées de cendres étaient perceptibles, accompagnées d'une odeur de soufre plusieurs heures après l'éruption principale qui a duré environ 30 minutes.

L'activité du Turrialba, qui culmine à 3 340 mètres, s'est accrue depuis le 12 mars. Les autorités ont ordonné par précaution la fermeture du parc national situé sur ses flancs. Ces derniers mois, l'aéroport international Juan Santamaria, situé à 17 kilomètres à l'ouest de la capitale, a été fermé à deux reprises en raison du manque de visibilité provoqué par le dégagement de cendres.

Source © Le Monde

La tempête tropicale Noul actuellement sur l’île de Yap, devrait devenir un typhon et pourrait éventuellement menacer les Philippines le Week-End prochain.

Noul est le sixième typhon de l’année dans le bassin du Pacifique.

Ce matin Noul était localisé à environ 780 km au Sud-Ouest de Guam, par les points 9.4° de latitude nord et 138.8° de longitude Est.

Noul se déplace en direction de l’Ouest Sud-Ouest très lentement, les vents soufflent à 101 km/h en moyenne et jusqu’à 129 km/h en rafale près du centre. La pression est estimée à 982 hPa.

Noul devrait atteindre le stade cyclonique très bientôt au Nord de Yap où une alerte cyclonique a été lancée.



Source © Meteo World

Une forte houle s’est abattue sur la côte Pacifique, entre le Mexique et le Chili. A l’heure actuelle, les autorités signalent la mort de 3 personnes et 1 disparu, des centaines de personnes ont également été évacuées.

Une personne est morte noyée au Mexique, les 2 autres ont été emportées par l’océan au Panama et au Chili.

Un enfant âgé de 14 ans est porté disparu à El Salvador.

Cette vague de mauvais temps est prévue de durer encore au moins jusqu'à mardi soir. 
Des vagues de 4 à 6 mètres de haut sont enregistrées le long de la côte du Mexique.

Source © meteo world
lundi 4 mai 2015
Un rapport de l’ONU a récemment été publié sur le thème des déchets électroniques. Au niveau mondial, les déchets électroniques représentent 46 millions de tonnes. Quelle évolution a-t-on pu constater sur leur quantité, et savons-nous les traiter convenablement ?

Francis Demoz : Les e-déchets ne sont pas des déchets comme les autres. Leur empreinte environnementale est particulièrement forte et leur volume croit deux fois plus vite. En 2014, les déchets électriques et électroniques ont donc représenté un nouveau record historiques, ils se sont élevés, selon le rapport de l'Université des Nation Unis, à 41.8 millions de tonnes, contre 39,8 millions de tonnes en 2013. Autrement dit, la planète rejette 75 tonnes déchets électroniques par minute!  Ces déchets qualifiés d’e-déchets sont en fait de natures très diverses.

60% des déchets retrouvés correspondent à des équipements de cuisine ou  de salle de (lave-linges, fours à micro-ondes,  réfrigérateurs). D’autres, de tailles plus petites, comme les téléphones portables, les ordinateurs portables, ou encore les imprimantes, représentent 7% des déchets produits.

De nombreux facteurs expliquent cette hausse rapide et inquiétante du nombre d’e-déchets. La vraie problématique est celle de leur durée de vie, trop courte : leur temps d’utilisation réduit toujours plus. On assiste en fait à une obsolescence généralisée et accélérée, tant de la part des producteurs (qui proposent des produits destinés à ne pas durer) que des usagers qui, pris dans une folle course à la consommation, éprouvent le besoin d’en changer très rapidement. Face aux innovations technologiques attendues, (on estime, par exemple, que le nombre d’objets connectés à travers le monde pourrait atteindre les 89 milliards en 2020), le volume de déchets électroniques devrait donc continuer de croître de manière vertigineuse pour atteindre les 50 millions de tonnes en 2018. Sauf à changer nos comportements, l’enjeu est celui du recyclage.

La plupart des déchets cités par le rapport (téléphones, ordinateurs, imprimantes, machine à laver..) sont tout à fait recyclables. Comment se fait-il qu’on en arrive à un tel gaspillage ?

Le recyclage est tout simplement insuffisant et peu efficace. Selon ce rapport, un sixième seulement des ces e-déchets est recyclé. Pourtant ces déchets sont autant de ressources. Ils contiennent en effet de nombreux matériaux réutilisables tel que l’or, l’argent ou l’aluminium. L’ONU estime que tous ces appareils mis à la poubelle en 2014, contenaient pour 48,4 milliards d'euros de matériaux réutilisables. La chaîne du recyclage est elle même très complexe et dépend beaucoup des lois en vigueur sur un territoire donné. En fait, une grande majorité de ces déchets disparaissent des circuits officiels de recyclage. Ils échouent illégalement dans les pays en voie de développement, qui tentent de les recycler, sans véritable expertise face aux risques sanitaires et environnementaux qu’ils comportent. Il est donc urgent de développer de véritables stratégies de valorisation des déchets.

Si l’ONU tire la sonnette d’alarme on image que c’est parce que ces déchets sont polluants. A quel point ? Représentent-ils un "danger" pour l’environnement ?

Ces déchets sont intrinsèquement toxiques car ils contiennent des composants dangereux comme le mercure, le cadmium ou le chrome. Les 41.8 millions de tonnes de déchets comptabilisés en 2014, contenaient aussi 2,2 millions de tonnes de composants néfastes pour l’environnement. Ce sont surtout les produits chimiques contenus à l'intérieur des batteries qui posent problème. Ils sont difficiles à atteindre, mais amoncelés dans une décharge, les eaux de pluie, les distillent peu à peu dans l'environnement.

Ils polluent donc directement les sols, mais petit à petit se diffusent également dans les cours d'eau.  Les déchets doivent être gérés avec attention, y compris dans leur phase de recyclage, car ils peuvent être aussi nocifs pour la santé. Avant même d’être jetés, ces équipements ont, de toutes les manières, une empreinte environnementale forte, depuis leur conception jusqu'à leur fin de vie, en raison des importantes quantités de ressources et de métaux qu’ils nécessitent. 

Comment se fait-il que le gaspillage des ménages soit tel, alors qu’un certain nombre de lois encadrent ce type de gaspillages ? Quels solutions peut-on entrevoir pour y mettre un terme ? 

Mais qui peut dire précisément ou déposer un vieil ordinateur ? Les dispositifs en place sont peu lisibles, et les opportunités de recyclage mal connu. Les pouvoirs publics ont devant eux un chantier colossal. 

L’une des solutions, passe par l’accélération du développement de l’économie circulaire qui, seule permettra de donner une seconde vie à ces déchets. Il faut considérer le produit dans une approche globale dans toutes les étapes de sa vie, le recyclage du produit doit être conçu dès sa conception, pour que les déchets deviennent ensuite des ressources comme les autres.

L’autre solution, repose sur le changement indispensable de nos comportements  Est-on prêt à utiliser un produit plus longtemps ? Est-on prêt à le réparer, plutôt que de le jeter? Nous sommes sans doute au cœur de ce changement de paradigme. L’émergence de la société dite collaborative, ou de partage, rendue possible par la révolution numérique donne, en ce sens, de nombreux signes positifs. Un nouveau type de consommateur est en tain de naître. Ultra connecté et responsable,  il prône des modèles de consommation ou l’usage prime sur la propriété, il fréquente les Fab labs, dans lesquels il va réparer son produit électronique pour l’utiliser plus longtemps, il défend la co-créativité à travers des plateformes de libre design et d’open source. Adepte du partage, il est prêt à donner son objet, plutôt qu’à le garder s’il n’en a plus l’utilité.

Source © Atlantico


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Plus de 1 600 milliards de dollars (1 400 milliards d’euros) : c’est ce que coûte chaque année aux économies européennes les quelque 600 000 décès prématurés et pathologies engendrés par la pollution de l’air. Voilà la conclusion édifiante d’une évaluation publiée mardi 28 avril par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), portant sur 53 pays de la région Europe.

Une facture qui, pour la France, pourrait être encore alourdie par le nouvel avertissement adressé par la Commission européenne, mercredi 29 avril. Bruxelles menace l’Hexagone d’un renvoi en justice s’il ne prend pas « dans un délai de deux mois » des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris et Lyon. Ce rappel à l’ordre n’est pas le premier. En 2011, la Commission avait déjà tiré la sonnette d’alarme menaçant la France d’une amende pouvant théoriquement aller de 10 à 30 millions d’euros.

600 000 décès prématurés

En 2012, dans les 53 pays européens, allant de l’Islande au Kazakhstan, étudiés par l’OMS et l’OCDE, la pollution atmosphérique a entraîné 482 000 décès prématurés. Une surmortalité provoquée par des maladies cardiaques et respiratoires, des maladies coronariennes, des accidents vasculaires cérébraux ou encore le cancer du poumon.

Il faut encore ajouter 117 200 décès entraînés par la pollution de l’air intérieur, essentiellement dans les pays à revenus faibles et moyens où les foyers ouverts, encore souvent utilisés à l’intérieur des habitations, émettent de nombreux polluants. Au total, la pollution de l’air extérieur et intérieur a causé quelque 600 000 décès prématurés. Si ce nombre tend légèrement à reculer – il était de 663 000 en 2010 et de 786 000 en 2005 –, son coût économique croît.

Coût « exorbitant »

A lui seul, le coût de ces décès atteignait en 2010 plus de 1 431 milliards de dollars (1 299 milliards d’euros) soit 13,7 % de plus qu’en 2005. Si cette hausse s’explique par une meilleure prise en charge des personnes affectées, ce coût n’en reste pas moins « exorbitant ».

D’autant qu’à ce coût des décès prématurés s’ajoute celui du traitement des maladies provoquées par la pollution, ce qui porte le bilan annuel total de l’impact sanitaire de la pollution de l’air à 1 600 milliards de dollars (1 400 milliards d’euros). Un montant qui pèse lourdement sur l’économie des pays.

Dans nombre des 44 pays européens où l’OMS et l’OCDE ont pu recueillir les données nécessaires, ce coût représente entre 1 % et 10 % du produit intérieur brut (PIB) national. En France, ce montant, évalué à 53 295 millions de dollars (48 378 millions d’euros), s’élève à 2,3 % du PIB national ; au Royaume-Uni, à 3,7 %, et en Allemagne, à 4,5 %.

Dans une dizaine de pays (l’Ukraine, la Serbie, la Moldavie, la Géorgie, la Bulgarie notamment), il atteint même plus de 20 %. La Suède, la Norvège, l’Islande et la Finlande sont les seuls pays où le coût des décès et maladies dus à la pollution de l’air pèse moins de 1 % du PIB national.

« Raison impérieuse d’agir »

« L’impact sanitaire de la pollution pèse aussi sur les budgets des administrations publiques, des hôpitaux et des ménages », soulignent les auteurs de l’étude, tout en rappelant que les conséquences délétères de ce fléau ne se limitent pas à la santé mais ont aussi un impact sur la productivité agricole et l’environnement.

« Les données factuelles dont nous disposons donnent aux décideurs une raison impérieuse d’agir, insistait mardi la docteure Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe, à l’ouverture d’une réunion de trois jours des 53 pays de la région Europe de l’organisation onusienne, à Haïfa (Israël). Si différents secteurs s’unissent pour atténuer les effets de la pollution de l’air sur la santé, nous sauverons des vies, mais nous réaliserons aussi de substantielles économies. »

Source © Le Monde
Un navire transportant des produits chimiques a sombré au large du Costa Rica. Les autorités ont lancé une alerte environnement. Il est actuellement interdit de pêcher ou de nager dans le Golfe de Nicoya.

Le bateau a sombré au large de Puntarenas, une important cité touristique. Environ 200 tonnes de nitrate d'ammonium, un produit chimique utilisé notamment pour les engrais et explosifs, se trouvaient à bord du navire. 

Il est désormais interdit de pêcher ou de nager dans une zone de 100 km. Cette interdiction touche des ports importants du pays. Cette interdiction est surtout une "mesure préventive", selon les autorités qui vont prélever des échantillons pour analyses. 

Le Costa Rica est une importante destination pour l'écotourisme.

Source © AFP



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Le nettoyage dans le delta du Niger suite à la pollution causée en 2008 par le groupe pétrolier Shell commencera en août prochain. C'est peut-être la fin du cauchemar pour les populations riveraines.

L'accord est enfin conclu avec le pétrolier Shell pour nettoyer les conséquences des fuites intervenues en 2008 dans le delta du Niger, au sud du Nigeria, à cause d'un oléoduc mal entretenu. Les travaux de dépollution qui commenceront en août prochain seront effectués par l'entreprise qui s'est déjà chargée du nettoyage dans le golfe du Mexique suite à la pollution causée par BP en 2010.

Les représentants des pécheurs Bodo, la communauté locale, ont finalement obtenu satisfaction. A l'issue de trois ans de bataille juridique, la filiale au Nigeria du groupe anglo-néerlandais Shell s'est engagée en janvier dernier à payer 70 millions d'euros aux pêcheurs dont l'activité a été anéantie. Cela représente 2 800 euros pour chacun des 15 600 riverains, soit trois ans de salaire minimum nigérian. A cela s'ajoutent 25,5 millions d'euros pour l'ensemble de la communauté Bodo.

Les ONG parties prenantes aux négociations regrettent qu'il ait fallu aussi longtemps pour aboutir à un accord. Le Nigeria est le plus gros producteur de pétrole en Afrique et exporte environ deux millions de barils par jour.

Source © RFI

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