...

mardi 19 mai 2015
Les fortes pluies de ces derniers jours ont provoqué de grosses inondations en Équateur. Les provinces les plus touchées sont celles de Guayas et Los Rios. 

Les pluies torrentielles ont causé d'importants dégâts, en particulier dans les zones proches de la côte. 

Des rivières ont débordé inondant les rues, comme dans la ville de Machala où de nombreuses maisons et entreprises ont été inondées. 

Des milliers de personnes se sont retrouvées sans domicile. L'armée a été mobilisée pour venir en aide aux sinistrés.

Source © Météo World



Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Vendredi dernier le gouverneur de l'état de Washington, Jay Inslee, a déclaré l'état d'urgence à la sécheresse sur l'ensemble du territoire, en disant que les conditions hydriques en raison du manque de manteau neigeux sont les pires jamais enregistrées dans une région normalement connue pour son climat pluvieux. 

La sécheresse s'est aggravé de façon spectaculaire au cours des dernières semaines et devrait s'aggraver avec l'approche de l'été

Cette déclaration d'urgence permettra de libérer des fonds d'urgences, mais surtout des droits sur l'eau pour aider les comtés les plus dans le besoin. 

Les précipitations dans l'état étaient équivalentes à celles des années antérieures, mais l'apport des eaux du manteau neigeux qui normalement réapprovisionne les lacs et les rivières de l'état, était seulement à 16 % en moyenne. 

"Ce qui nous manqué c'est la neige de l'hiver qui a été bien trop chaud" a déclaré Inslee. Le manteau neigeux des montagnes Californiennes voisines qui fournissent normalement un tiers de l'eau de l'Etat, est à son plus bas niveau jamais enregistré. Des urgences de sécheresses ont également été déclarés dans certaines parties de l'Oregon et du Nevada pour les mêmes raisons. 

Les fonctionnaires de l'État de Washington n'ont toujours pas décidés quelles zones agricoles recevront des ressources en eau supplémentaires ou toutes autres formes de soutien, a indiqué Inslee dit. 

Ce que nous savons en revanche, s'est que dans certaines régions de nombreux ruisseaux sont actuellement à sec, et que des poissons ont été transportés dans des rivières plus abondantes en eaux. du jamais vu auparavant

Les agents de l'État estiment à environ 1,2 milliards de dollars les pertes de récoltes à venir. 

Les conditions de sécheresse signifient aussi une vigilance accrue aux incendies. L'année dernière, l'État de Washington a subi l'une de ses pires saisons d'incendies de forêts 

© Nature Alerte



Au moins 15 personnes ont été tuées suite à la tempête qui a balayé le sud de la Chine pendant les cinq derniers jours, a annoncé lundi le ministère chinois des Affaires civiles.

Cinq autres personnes sont portées disparues, selon le ministère.

Environ trois millions de citoyens originaires de onze provinces ont été touchés par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le sud depuis mercredi. Quelque 38.000 personnes ont été déplacées par les autorités, et 35.000 ont encore besoin d'une aide d'urgence, a précisé le ministère.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
Des chercheurs de l'EPFZ ont trouvé au fond du lac de Neuchâtel de gigantesques cratères dont le diamètre va de 80 à 160 mètres et la profondeur de 5,5 à 30 mètres. Ces travaux sont publiés dans la revue "Geophysical Research Letters".

Doctorante à l'Institut de géologie de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), Anna Reusch n'en a pas cru ses yeux lorsqu'elle a vu apparaître sur l'écran du sonar de son bateau de recherche un contour inhabituel. Par 100 mètres de fond, au large de Chez-le-Bart (NE), se trouvait un cratère de 160 mètres de diamètre pour 10 de profondeur.

"Cela montre que même au 21e siècle en Suisse, des découvertes passionnantes sont possibles", indique la scientifique, citée dans un communiqué de l'EPFZ. Dans le cadre du projet "Dynamite" du Fonds national suisse, elle cherchait en fait des traces d'anciens tremblements de terre mais elle a fait des cratères sa thèse de doctorat.

Au total, quatre de ces formations ont été trouvées, tous sur la côte nord-ouest du lac et à une profondeur de plus de 100 mètres. La plupart se situent dans le prolongement de zones de rupture tectonique connues.

Le plus grand, baptisé "Crazy Crater", est parfaitement circulaire. Au fond se trouve un couvercle de boue sous lequel les chercheurs ont trouvé une cheminée de 60 mètres d'où sort un mélange épais d'eau et de sédiments en suspension. Cette suspension affiche une température de 8,4 degrés, alors que celle de l'eau environnante est de 5,8 degrés.

Des sources

Il est donc vraisemblable que le cratère communique avec le système karstique du Jura voisin et qu'il s'agit là de résurgences, selon Anna Reusch.

Les scientifiques ont également constaté que de temps à autre, la suspension déborde du cratère, comme une éruption volcanique. Depuis la dernière glaciation, cela s'est produit au moins quatre fois, la première il y a 12'000 ans et la dernière il y a 1600 ans, selon les relevés de sédiments.

Pour l'heure, les chercheurs ont fait des relevés au sonar des zones de plus de 30 mètres de profondeur. On ignore si d'autres cratères existent à de plus faibles profondeurs.

Source © ATS


 

Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Des milliers de carpes et autres poissons ont été retrouvé morts dans le lac Khatyng en République de Sakha, la région la plus froide de Russie.

Les sections locales du village de Tulagino accuse très fortement le dynamitage des rivières, qui s'effectue par les autorités pour éviter que la glace cause des dommages aux barrages de la région, d'en être la cause.

Le ministère des situations d'urgence de la république nie en bloc ces accusations

Un porte-parole a déclaré que : "Le 13 mai, nous avons effectivement fait sauter de la glace, mais s'était près du village de Namtsy, à plus de 100 km de Tulagino. Même si nous supposons que ces poissons sont bien morts à cause d'une explosion, il est peu probable qu'elle le soit de notre fait." 

Choqué les habitants ont posté des photos des poissons morts sur les reseaux sociaux 

En attendant de démêler le mystère, les autorités procèdent à des tests sur la qualité des eaux du lac qui sont en cours d'analyse: "Il y a peut être une pollution"

© Nature Alerte


Le sud de l'Europe a vécu une canicule historique cette semaine. 

Les températures ont dépassé les 40°C dans le sud de l'Espagne. L'Espagne détient maintenant le nouveau record mensuel européen de chaleur absolu pour un mois de mai.

Jusqu'à avant ce début mai 2015 exceptionnel autour de la Méditerranée occidentale, le record de chaleur pour un mois de mai en Europe était de 41.7°C à Andujar en Espagne le 17 mai 2006. Mai 2015 a débuté par une première vague de chaleur inédite sur la Méditerranée occidentale : ainsi, le 6 mai dernier, cet ancien record mensuel européen a été battu en Sicile, avec 41.9°C à Catenanuova.

Mais jeudi dernier (14 mai), la chaleur est encore montée d'un cran. De l'air saharien est remonté sur l'Espagne. En conséquence, l'ancien record de chaleur mensuel européen (41.9°C à Catenanuova le 6 mai dernier) a été à nouveau battu dans plusieurs villes espagnoles, qui ont aussi pulvérisé leur précédent record de chaleur pour un mois de mai (voire pour un mois de juin, comme à Lanzarote dans les Canaries). Dans certaines villes les anciens records ont été pulvérisé de 2 à 3°C par rapport aux anciens, et jusqu'à 6°C de plus à Valence (42,6°C contre 36,2°C).

Source © La Chaîne Météo


lundi 18 mai 2015
D'éminents spécialistes avertissent que les forêts de Grande-Bretagne risquent d'être dévastées par une vague invasive d'une nouvelle maladie provoquée par le changement climatique 

Plus de six millions de mélèzes vont être abattus au Pays de Galles pour tenter d'enrayer la propagation d'une maladie mortelle qui touche ces arbres. 

Le Phytophthora ramorum *, dont le nom signifie littéralement "le destructeur usine ", a été découvert au Royaume-Uni dans un jardin dans le Sussex en 2002 et a été découvert au Pays de Galles il y a seulement cinq ans. 

Il n'a pas encore été signalé sur les arbres écossais, mais l'agent pathogène d'un champignon semblable a été détecté dans le sud-ouest du pays. 

En Janvier, des scientifiques ont mis en garde les agents forestiers de Grande-Bretagne que tous les arbres, y compris le chêne, le frêne, le pin sylvestre, le hêtre et le bouleau, pourraient être dévastées par l'invasion d'une nouvelles maladies provoquées par le changement climatique et le commerce mondial des plantes. 

Andy Schofield, responsable des sols pour les ressources naturelles du Pays de Galles, a déclaré au Guardian qu'il était au regret d'annoncer que des millions mélèzes infectés et durement touchés devront être abattus sous peu.

Cependant il a ajouté que cette opération fournirait une occasion de remplacer les mélèzes par une gamme d'arbres résilients, ainsi que plus d'arbres producteurs de bois commerciaux, comme l'épinette." 

Nous avons prévu néanmoins de laisser la nature remplacer les arbres abattus par quelques "plantation d'enrichissement" tel que des chênes, des sorbiers ou encore des hêtres. 

Le site Web de la Commission des forêts met en garde: "Le Phytophthora Ramorum* tue de nombreux arbres, et pourrait avoir de graves répercussions sur les forêts et l'industrie forestière et bouleverser l'environnement au sens large. 

Elle affecte aussi les plantes telles que les myrtilles. La Commission des forêts ajoute qu'elle pourrait infecter les bleuets, un parent de la myrtille. 

Un expert a mis en garde que les forêts de Grande-Bretagne pourraient subir le sort similaire des régions boisées d'une grande partie des États-Unis, où de vastes peuplements d'arbres ont été anéantis par les coléoptères, dont le nombre a explosé avec les températures plus chaudes. 

Le Dr Stephen Cavers, du Centre "for Ecology & Hydrology" près d'Edimbourg, a déclaré au quotidien "The Independent on Sunday": "L’Angleterre est susceptibles de perdre une grande partie de sa biodiversité qui lui était cher. Certaines de nos espèces les plus précieuses, tels que les chênes et les pins associés aux paysages vraiment caractéristiques de nos régions pourraient être prochainement perdus à jamais.

© Nature Alerte



*Phytophthora ramorum

Le Phytophtora ramorum est une espèce de protistes oomycètes de la famille des Peronosporaceae.

Cette espèce, signalée au milieu des années 1990 en Europe puis en Amérique du Nord, est un agent phytopathogène polyphage qui attaque de nombreuses espèces ligneuses (arbres et arbustes), forestières et ornementales. Elle notamment responsable de l'épidémie de la maladie dite « mort subite du chêne » qui décime les chênes dans les forêts de Californie et de l'Oregon.
© Wikipedia
L'Équateur a établi samedi un record mondial en matière de reforestation en plantant 647 250 arbres de plus de 200 espèces différentes en un seul jour sur l'ensemble de son territoire, a annoncé samedi le président de ce pays latino-américain, Rafael Correa.

«Je viens d'être informé que nous avons battu le record du Livre des records Guinness pour la reforestation», a dit le chef de l'État dans son allocution hebdomadaire.

La ministre équatorienne de l'Environnement Lorena Tapia a écrit sur son compte Twitter que 44 883 personnes s'étaient mobilisées pour planter les arbres sur plus de 2000 hectares au total.

Une équipe travaillant avec Guinness était présente pour l'événement à Catequilla, une ville située non loin de la capitale Quito.

Le précédent record a été établi l'année dernière aux Philippines, a précisé Guinness.

Source © AFP
La sécheresse intense qui touche Cuba actuellement affecte plus d' 1 million de personnes, affirme le journal officiel Juventud Rebelde. 

La situation est jugée "critique" à Cuba où les niveaux de précipitations ont été bien insuffisantes pour la période de Février à Avril, rapelle Cecilia Fonseca de l'institut du Météo Climate. 

Les zones les plus touchées par la sécheresse sont les provinces de Pinar del Rio à l'ouest de l'île, celles de Cienfuegos, Villa Clara et Sancti Spiritus situées dans la partie centrale de Cuba, enfin les provinces orientales de Santiago de Cuba, Granma, Camaguey, Ciego de Avila et Las Tunas.

Las Tunas est la province la plus touchée, avec une pluviométrie annuelle moyenne de seulement 1.038 millimètres (0,04 pouces) et des réservoirs à 25 pour cent de leur capacité. 

La saison des pluies qui apportent environ 80 pour cent des précipitations commence, mais les prévisions pour cette année ne sont actuellement pas favorables à une amélioration. 

Le chef de l'Institut national des ressources hydrauliques du Département de Gestion de l'eau Yunior Gonzalez a pour sa part déclaré que le régime des précipitations ont été "assez erratiques" cette année, les réservoirs d'eau en souffre. 

Des camions d'eau ont été déployé d'urgence pour fournir de l'eau potable à certaines des personnes les plus touchées a déclaré Gonzalez. 

© Nature Alerte
Que voulez-vous faire quand vous avez 30 millions de jeunes saumons prêts pour leur grand voyage, et lorsque que la sécheresse et le développement anarchiques des activités humaines, ont totalement asséché tous les lits des rivières de Californie.

Et bien l'État et les organismes fédéraux de la faune sauvage de Californie déploient ce qu'ils disent être le plus gros transvasement d'animaux sauvage dans l'histoire de l'Etat, le déploiement de convois de camions-citernes pour le transport d'une génération entière de saumons (30 millions) depuis leurs écloseries jusqu'à la baie de San Francisco où elles doivent se rendre de toute urgence.

Faut dire que la Californie subit actuellement sa plus grande sécheresse depuis quatre ans, ce qui rend les routes fluviales impraticables sur des centaines de kilomètres et que s'est normalement le chemin qu'empruntent les bébés saumons  pour redescendre jusqu'à la mer, elles sont actuellement trop peu profondes pour leur voyage naturel. 

Alors, Stafford Lehr, chef de la division de la pêche du Département de la "Fish and Wildlife" de Californie, retrousse ces manches et affirme que depuis Février il a été déployé, par un effort massif du gouvernement, de nombreux camions-citernes pour les transporter par les routes jusqu'à la baie de San Francisco, les camions ont fait le plein.

«Nous subissons une sécheresse sans précédent", a dit Lehr. «Nous sommes obligés de prendre des mesures extrêmes." 

Depuis quelques années la sécheresse, les barrages, l'industrie, et l'utilisation abusive de l'eau par les fermes et les villes ont totalement dévasté nos poissons indigènes de Californie . L'année dernière, par exemple, 95 pour cent des "Saumons Quinnats" sont morts. 

Pourtant le poisson est vital pour les industries de la pêche et de toute la chaîne alimentaire de la faune de la Californie. 

Pour la première fois, les cinq grandes écloseries du saumon Quinnat gouvernementales de la vallée centrale de San Joaquin en Californie, l'espèce la plus préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition fédéral, vont être transporté en camion (à propulsion pétrolière bien sur) jusqu'à la baie de San Francisco plutôt que de les libérer dans les rivières pour faire le voyage libérateur.

Le cycle de vie assurée depuis des millions d'années, est désormais sauvé grâce à notre grande ingéniosité. C'est 1 heures ½ de descente par la Highway 99 et le tour est joué. Nous assurerons aussi leur retour aux sources plus tard.

D'ailleurs tout est sous contrôle, tenez en Janvier dernier (histoire vraie), les autorités policières ont interpellé un de nos camionneurs en état d'ivresse au volant, qui après avoir heurté un poteau,  a déversé accidentellement 11 000 saumons juvéniles sur la chaussée, où ils sont tous morts de leur mort naturelle. 

Pour Marin County de la Californie du Nord et biologiste des bassins versants de Preston Brown, c'est peut être aussi la solution à ses recherche concernant le sauvetage du saumon Coho et bien d'autres poissons indigènes de la région. Encore faut il qu'il trouve les fonds nécessaires

Néanmoins en coopération avec les organismes de la faune, ils vont tout de même essayer de sauver ce saumon Coho actuellement coincés dans des trous d'eau des rivières dans 4 ou 5 pouces de profondeur. 

Faut il qu'il recherche un sponsor, et si seulement l'industrie pétrolière pouvait être intéressée, nous pourrions au moins les sauver des ratons laveurs et autres prédateurs en manque de nourriture" , "ils vont mourir" si rien n'est fait urgemment a déclaré Brown à la presse. 

© Nature Alerte


Le Piton de la Fournaise est entré en éruption, dimanche 17 mai, à La Réunion, pour la première fois depuis la fin de la précédente éruption, le 16 février dernier. 

La coulée de lave, qui s'est déclenchée en milieu de journée, a été précédée d'une crise sismique importante en début de matinée. 

La lave coule dans l'enclos, la caldeira centrale du volcan, une zone totalement inhabitée. Elle ne présente donc pas de danger pour la population. L'accès à la partie haute de l'enclos du Piton de la Fournaise a en revanche été immédiatement interdit au public.

Le Piton de la Fournaise avait donné ses premiers signes de réveil mercredi, et des centaines de séismes et d'éboulements avaient été enregistrés par l'observatoire volcanologique de la Plaine des Cafres. 

La dernière éruption du volcan remonte au mercredi 4 février 2015, et avait duré jusqu'au 16 février. 

Source © Francetv info
dimanche 17 mai 2015
Le printemps est déjà bien entamée et pourtant les hirondelles qui sont censées l'annoncer se font rares dans le ciel toulousain et ailleurs. Comme les martinets. Dans un milieu qui leur est de plus en plus hostile.

Les poètes et les amoureux de la nature ont beau lever les yeux au ciel, il est de plus en plus difficile d'apercevoir le vol syncopé des hirondelles ou des martinets et d'entendre leurs cris stridents dans le crépuscule toulousain. Même dans les campagnes, ces oiseaux migrateurs se font de plus en plus rares dans notre région et singulièrement en ce nouveau printemps.

Un phénomène inquiétant, qui en dit long sur notre environnement, mais qui n'est malheureusement pas nouveau. 

«Le déclin des populations d'hirondelles et de martinets est prégnant depuis une trentaine d'années, à Toulouse comme ailleurs. Cela remonte au début des années 80, souligne-t-on à la Ligue de protection des oiseaux. 

Selon les comptages, les hirondelles de fenêtres et les hirondelles rustiques, les deux espèces les plus courantes chez nous, ont vu leur population diminuer de 40 % en trente ans. 

«Après avoir beaucoup baissé, on note maintenant une certaine stabilité des flux, mais nous n'avons pas récupéré les niveaux d'avant», précise Mathieu Horte. 

Les raisons sont clairement identifiées. «Il y a d'abord la destruction des nids. La présence des hirondelles et leurs fientes sont de moins en moins tolérées par les hommes sous les toits de nos maisons et il y a aussi moins de granges occupées en zone rurale», note la Ligue de protection des oiseaux. 

Les nouveaux bâtiments et les crépis plus lisses sont aussi moins propices à la nidification. Les nids, mélanges de paille et de terre, n'accrochent plus. Un sérieux handicap pour les hirondelles qui ont une tendance naturelle à venir réoccuper leurs abris des années précédentes. 

Il y a encore la question de la nourriture. «La pollution, les pesticides utilisés dans l'agriculture détruisent le plancton aérien, les moucherons, les moustiques, et les hirondelles n'arrivent plus à se nourrir», constatent les spécialistes. 

Il y a enfin les facteurs conjoncturels, en clair, la météo. Et cette année, la pluie du mois de mars, accompagnée par un air plus frais a refroidi les ardeurs migratoires. «Il faut un juste milieu, explique La ligue de protection des oiseaux. 

Les hirondelles ont besoin d'eau et de boue pour bâtir leur nid. Une trop grande sécheresse est préjudiciable». Mine de rien, la grande migration du printemps est le fruit d'une sacrée mécanique. Une horlogerie de haute précision. Attention fragile.


La migration est en retard.

En général, c'est au début du mois de mars que les premières hirondelles, venues d'Afrique, pointent le bout de leurs becs dans nos contrées, après avoir traversé le grand désert saharien et la mer Méditerranée au bout de milliers de kilomètres de voyage. 

Cette année, elles n'étaient pas nombreuses au rendez-vous. 

«Elles sont arrivées un peu plus tard sur Toulouse, confirme Mathieu Horte de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). 

Quant aux martinets, ce sont des oiseaux migrateurs plus tardifs. Ils arrivent en principe début mai et repartent beaucoup plus tôt, dès le mois d'août, alors que les hirondelles peuvent attendre la fin septembre». 

Hirondelles et martinets ne viennent pas ici en simples touristes, mais pour se reproduire et ça devient difficile. «Les martinets qui nichent sous les tuiles, ont besoin d'anfractuosités qui sont de plus en plus souvent bouchées», précise Mathieu Horte. Du coup, les migrateurs vont voir ailleurs...

Source © Gilles-R. Souillés / La depeche


Montréal envisage d'interdire les sacs de plastique, ce qui en ferait la première grande ville canadienne à adopter une telle mesure.

Le maire Denis Coderre est en faveur de l'interdiction mais veut que les consultations publiques, qui viennent de débuter, lui permettent d'obtenir une meilleure compréhension de la situation.

«Nous devons penser globalement mais agir localement, et c'est un de ces enjeux qui exigent que l'on se penche sur l'impact sur la planète», a-t-il dit en entrevue.

L'utilisation des sacs de plastique a grandement diminué au Québec grâce à des campagnes de sensibilisation et la vente de sacs au coût de cinq cents chez certains détaillants. Les Québécois utilisent environ un milliard de sacs de plastique par année, ce qui représente moins de la moitié de ce qui était utilisé il y a dix ans. Cette statistique pèsera lourd dans la balance du maire au moment de prendre sa décision, a-t-il dit.

«Je suis ferme sur ma position dans ce débat, mais je suis prêt à écouter. Devrions-nous les interdire totalement ou chercher une solution entre les deux?», a-t-il précisé en entrevue.

L'Association canadienne de l'industrie des plastiques (ACIP), entre autres, aura l'occasion de partager ses inquiétudes avec la mairie au cours des consultations publiques. Selon Pierre Dubois, un consultant en développement durable avec l'ACIP, l'interdiction est «probablement la pire manière de résoudre les problèmes environnementaux» et créerait d'autres problèmes.

Si le consommateur oublie son sac en tissu, par exemple, le magasin devra fournir un sac de papier ou de plastique à l'empreinte énergétique plus grande. Ceux qui utilisent des sacs à emplettes pour leurs déchets devront acheter plus de sacs réutilisables, a-t-il cité en exemple.

«Changer un type de matériau pour un autre n'est pas nécessairement la panacée», a fait valoir M. Dubois, qui se dit en faveur de l'éducation sur le recyclage et la réutilisation.

Selon lui, les statistiques laissent entendre que 59 % des Québécois réutilisent leurs sacs de plastique au moins une fois ou deux, et que plus du tiers les recyclent. Environ sept personnes sur cent les jettent directement à la poubelle.

Les consultations à Montréal se font dans la foulée de débats similaires aux États-Unis. En octobre dernier, la Californie est devenue le premier État américain à adopter l'interdiction sur les sacs à usage unique après une longue bataille, qui est en partie responsable de l'intérêt de Montréal. Le règlement a toutefois été suspendu en février après qu'un groupe de commerce a rassemblé assez de signatures pour obtenir un référendum, en 2016.

Néanmoins, des règlements pour interdire les sacs à usage unique sont en vigueur dans des centaines de villes en Californie, notamment Los Angeles et San Francisco. Ailleurs aux États-Unis, Chicago, Seattle et Austin ont des politiques semblables.

Au Canada, Leaf Rapids, au Manitoba, est devenue la première ville, en 2007, à interdire les sacs de plastique. Toronto a fait une tentative en 2012 qui a ultimement échoué. Des plus petites villes ont réussi, dont les municipalités de Huntingdon et Deux-Montagnes au Québec.

L'une des objections des commerçants à un tel projet concerne les touristes.

«Pour l'instant, ce n'est peut-être pas la solution à privilégier compte tenu de l'objectif de la Ville de Montréal, qui est plutôt de réduire l'enfouissement, a plaidé Nathalie St-Pierre, vice-présidente du Conseil canadien du commerce de détail. Il faut comprendre que (les sacs de plastique représentent) une infime partie de ce qui est enfoui.»

Le maire Coderre a affirmé que la Ville préparait aussi une nouvelle politique en matière de déchets. Il espère notamment la fin de l'enfouissement pour l'année 2020. Il croit que lorsque Montréal adoptera l'interdiction des sacs de plastique, les villes voisines et les banlieues suivront son exemple.

Les consultations continueront jusqu'en juin et des recommandations seront déposées plus tard dans l'année.

Source © La Presse Canadienne
Hier samedi, 26 tornades ont été répertoriées par le National Weather Service aux États-Unis, sur un axe allant du Texas au Minnesota. 

Il n'y avait aucun rapport immédiat des victimes.

Plus de 20 millions d’Américains se trouvent toujours sous la menace de phénomènes météorologiques violents aujourd’hui, pluies, grêle, orages et tornades sont bien au rendez-vous.

De nombreuses maisons ont été endommagées, des lignes électriques et des arbres arrachés, des granges entièrement détruites dans les grandes plaines.

34 wagons de train de marchandises ont déraillé dans le comté de Lyon au Texas.

En Oklahoma, la fête d’une école secondaire a rapidement été interrompue, et les étudiants évacués, en raison de l’arrivée d’une possible tornade.

Source © Meteo World


Des manifestants écologistes ont entouré samedi une plate-forme pétrolière de la compagnie Shell amarrée devant Seattle (nord-ouest des Etats-Unis), avant son départ pour un programme de forage en Arctique, selon des médias locaux.

Des centaines de kayaks, canoës, bateaux à voile ainsi qu'une barge propulsée à l'énergie solaire ont entouré la gigantesque plate-forme jaune et blanche amarrée dans le port de la ville, selon le quotidien Seattle Times.

Les manifestants portaient des drapeaux demandant plus de justice climatique et dénonçant les projets de forage de Shell dans l'Océan arctique.

La manifestation faisait suite à l'autorisation donnée ce mois-ci à Shell par le président Obama pour forer dans l'Arctique, une annonce qui a fait enrager les écologistes.

Ces bateaux minuscules voguant sur l'eau avec en arrière-plan cette plate-forme géante... C'est une occasion de montrer combien les gens sont concernés, a déclaré au journal une manifestante, Amy McKendry.

La plate-forme Shell, haute de 94 mètres, mouille dans le port de Seattle depuis jeudi, selon le quotidien.

C'est l'élément majeur de la flotte de 25 vaisseaux que la compagnie pétrolière maintient sur zone en attendant de reprendre l'exploration de l'Arctique.

Barack Obama a récemment qualifié la production de pétrole d'importante, tout en appelant à une transition vers des énergies plus propres.

Les ONG écologistes s'opposent à ces forages en partie à cause des effets dévastateurs qu'aurait une fuite de pétrole sur la faune vulnérable de l'Arctique.

Shell avait suspendu en 2013 ses projets de forage dans la région suite à des problèmes récurrents sur deux plates-formes pétrolières.

Source © La Presse Canadienne

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.