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lundi 6 juillet 2015
Une vingtaine de chercheurs internationaux regroupés sous le nom "Oceans Initiative 2015" ont publié le 3 juillet une étude, dans la revue Science, qui évalue et compare, pour deux scénarios contrastés d'émission de CO2, les risques d'impacts sur les écosystèmes marins et côtiers et les services éco-systémiques rendus par les océans d'ici à 2100. 

L'Initiative Océans 2015 est coordonnée par les chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l'Institut du Développement durable et des relations internationales (Iddri) et de l'université Pierre-et-Marie-Curie. "Les mers et océans n'ont pas été jusque-là considérés à leur juste valeur dans les négociations climatiques. Notre étude avance des arguments incontestables pour que cela change dès la COP21", a indiqué Jean Pierre Gattuso, directeur de recherche au CNRS, auteur de l'étude. Les représentants de 196 Etats vont se retrouver à la Conférence Paris Climat (COP21) en décembre avec pour objectif de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le changement climatique d'ici la fin du siècle.

Les chercheurs montrent que même le scénario à faibles émissions, qui correspond à l'objectif de 2°C en 2100, comporte "des risques de dommages majeurs, notamment sur les coraux tropicaux et les bivalves des latitudes moyennes". Le risque d'impacts sur d'autres organismes et écosystèmes "restera modéré dans le cas d'un tel scénario".

Depuis le début des années 1970, l'océan a absorbé "plus de 90% de l'excès de chaleur liée à l'augmentation de l'effet de serre, limitant ainsi la température de l'air mais réchauffant l'eau et augmentant le niveau de la mer", soulignent les chercheurs. L'océan a également absorbé "plus du quart des émissions de CO2 d'origine anthropique depuis 1750", ce qui acidifie l'eau de mer. 

Selon l'étude, la température de surface des océans pourrait augmenter de 0,7 (scénario à -2°C : atténuation élevée) à 2,7°C (scénario aux émissions de CO2 élevées), et le pH diminuer de -0,07 à -0,33 unités en 2100 par rapport à 2000. Dans un scénario aux émissions élevées, 69% de la surface des océans "dépasseraient +1,5 °C et -0,2 unités pH en 2100 par rapport à l'ère préindustrielle" (1870-1899). "Cette proportion tombe à moins de 1%", dans un scénario limitant la hausse de température à 2°C.

"De nombreuses régions auront à faire face à des risques élevés bien avant 2100, même dans le cas d'une trajectoire d'émission bas carbone", préviennent les chercheurs."Des efforts immédiats de réduction des émissions de CO2 sont donc plus que jamais indispensables pour prévenir le risque de modifications brutales et irréversibles des écosystèmes marins et les services qu'ils nous fournissent. Un accord global sur le climat qui ne minimiserait pas les impacts sur l'océan serait incomplet et inadéquat", ont-ils averti.

 Source © Rachida Boughriet / Actu-Environnement
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En 2008, la directive cadre sur la stratégie marine de l’Union européenne se donnait trois buts essentiels : avoir des zones côtières "productives", "propres" et "en bonne santé". 

7 ans plus tard, le rapport de l’agence européenne de l’environnement dresse un constat sévère sur l’efficacité de la politique européenne sur ses treize zones marines, de la mer de Barents au nord de la Norvège à la mer Egée et la mer Noire. 

Si ces étendues sont encore productives, elles ne peuvent être considérées ni en bonne santé, ni propres. 

La première cause, c’est le voisinage étroit des hommes avec ces milieux fragiles. En 2011, note le rapport, 206 millions d’Européens vivaient dans des régions côtières, mais en incluant les populations vivant près des rivières et fleuves, ce sont près de 660 millions de personnes vivant dans et hors de l’Union qui influent sur la qualité des eaux littorales à travers les dépôts de détritus, les déversements d’eaux usées, les rejets d’azote et de phosphore.

Des mers riches trop exploitées

SURPÊCHE. La productivité des zones marines reste importante. Les usages sont très nombreux : extractions de sables et de matières premières, plateformes pétrolières, éoliennes offshore, pêche, activités de tourisme (baignades, voile). Il faut y ajouter des services globaux comme la captation des gaz à effet de serre, les océans absorbant 30% du CO2 émis en excès par l’homme. Les mers rendent donc d’énormes services qui sont menacés par une exploitation excessive. 

Le cas de la surpêche est aujourd’hui bien connu. 58% des stocks commerciaux de poissons ne sont pas dans un état environnemental qualifié de "bon" alors que 40% des prises de bateaux européens restent mal évaluées. 

Malgré une politique commune de pêche fonctionnant sur un système de quotas destinés à préserver la ressource, la surpêche continue à vider des mers qui sont pourtant riches de plus de 660 espèces de poissons. 

Sur les 363 espèces de poissons dont le nombre est évaluée par les Etats membres, 21% sont considérés en bonne santé, 26% sont défaillants, et le reste est inconnu. 

Conséquence : le total des prises des pêcheries européennes décline depuis le début du siècle et l’Union européenne dépend de plus en plus d’importation de poissons d’autres régions du monde. Les 28 Etats membres importent ainsi pour 5,6 millions de tonnes de produits de la mer tous les ans.

Préserver les écosystèmes rapporte 

En matière de biodiversité, les écologues distinguent 9 habitats marins différents (vasières, herbiers, canyons sous-marins, etc.). L’évaluation de ces milieux entre 2001 et 2006 indiquait que 9% seulement de ces habitats étaient en bonne condition écologique et 40% en situation défavorable. 

La situation s'est depuis dégradée puisque l’évaluation 2007-2012 ne donne pas de changement pour les milieux en bonne santé, mais révèle que désormais c’est 66% des habitats qui ne sont pas en bonne condition environnementale. 

Le rapport pointe le lien entre la qualité des habitats marins et l’état de la ressource de pêche. Ainsi, les herbiers de posidonies de Méditerranée qui servent de nurserie pour bon nombre d’espèces de poissons, contribuent pour 4% à la valeur commerciale des débarquements de poissons, soit une somme de 78 millions d’euros. Pour stopper ces tendances délétères, l’Union européenne prône une approche écosystémique des milieux marins. Les activités humaines doivent s’avérer compatibles avec une gestion environnementale qui assure le maintien voire l’amélioration des biens et services issus de la mer pour les léguer aux générations futures. Ce que proclame le rapport de l’agence, c’est que ce n’est pas aujourd’hui le chemin emprunté.

Après des mois de températures souvent supérieures à la moyenne, plus de 600 incendies ont déjà brûlé plus de 800 000 hectares de vastes régions boisées et de landes en Alaska rappelle le Centre de coordination inter-agences 

Les incendies ont causé de nombreuses évacuations, des fermetures de routes et de ponts ferroviaires. Plus de 350 structures ont été endommagés, dont environ 70 maisons.

Selon la Nationale Interagency Fire Center, il y a toujours actuellement 26 grands feux en cours en Alaska.*

© Nature Alerte
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Un incendie qui s'est déclaré samedi après-midi en Aragon, dans le nord-est de l'Espagne, a déjà brûlé quelque 8000 hectares de pins et broussailles, selon une estimation de l'administration locale.

L'incendie s'est déclaré non loin de la localité de Cinco Villas. Il n'était toujours pas maîtrisé dimanche à la mi-journée. «Les experts indiquent qu'il concerne une zone de quelque 13'000 hectares et qu'il pourrait avoir déjà calciné 8000 hectares», a déclaré un représentant de l'administration territoriale, Antonio Suarez, à la télévision publique.

Le feu a pris de la force en raison du vent et des fortes températures. L'Espagne traverse une nouvelle vague de chaleur qui doit encore durer plusieurs jours. Des seuils d'alerte dans une trentaine de provinces sur cinquante ont été déclenchés.

Massif forestier dense

Quelque 500 secouristes et pompiers étaient mobilisés pour tenter de contrôler les flammes, de même que 26 avions et hélicoptères, selon le gouvernement de la région d'Aragon.

«Le flanc droit de l'incendie est le plus dangereux, car il concerne un massif forestier dense, en grande partie composé de pins», a déclaré le gouvernement dans un communiqué. Samedi quelque 1500 personnes ont été évacuées. La plupart ont pu rentrer chez elles dimanche.

Source © ATS
Solution à une sécheresse historique ou pacte avec le diable ? En Californie, des dizaines d'agriculteurs arrosent leurs vergers avec de l'eau provenant de l'extraction pétrolière, au grand dam des défenseurs de l'environnement.

En arrivant près de Bakersfield, au centre de cet Etat de l'ouest américain, on réalise à quel point les industries pétrolière et agricole y sont liées. Sur les routes de campagne, on voit tour à tour des vergers et des champs pétroliers à perte de vue: 80% de la production pétrolière et 45% de l'industrie agricole de Californie se situent dans ce même comté, remarque Madeline Stano, de l'association Center on Race, Poverty and the Environment.

Dans cette contrée où les températures dépassent fréquemment 40°C l'été, l'eau se fait rare. Après quatre années d'une sécheresse record, les fermiers ne peuvent plus pomper les rivières dont le niveau baisse dangereusement.

Reste aux agriculteurs l'eau des nappes phréatiques, mais celles-ci sont sous pression: déjà plus de 1.000 puits sont asséchés dans la région.

Pour diversifier son approvisionnement, l'agence de distribution d'eau Cawelo Water District, une coopérative financée par les agriculteurs locaux, achète depuis déjà vingt ans de l'eau usée provenant des usines pétrolières.

Abby Auffant, porte-parole de l'usine de Kern River du géant énergétique Chevron, explique que le pétrole foré est mêlé à de l'eau, dont il doit être séparé. Un tiers de ces eaux usées est recyclé en vapeur nécessaire à l'extraction d'or noir, un quart injecté à très grande profondeur, une procédure coûteuse et accusée par les militants pro-environnement de polluer les nappes phréatiques.

C'est un casse-tête pour l'industrie pétrolière donc c'est tout bénéfice pour eux de la revendre, remarque Mme Stano.

Chevron Kern River vend 500.000 barils d'eau usée par jour (81.409 m3) à l'agence de distribution d'eau de Cawelo, soit 50% de l'approvisionnement de cette dernière.

L'eau est nettoyée par sédimentation et filtrage et envoyée par oléoducs vers un bassin, où elle est mélangée aux liquides d'autres usines pétrolières voisines, avant d'être mixée à de l'eau fraîche puis acheminée par un canal vers 90 exploitations agricoles ou vignobles clients.

- Une pratique légale -

Les fermiers achètent cette eau à prix coûtant: 33 dollars pour 1.233 mètres cubes (1 acre foot) alors que le prix de l'eau fraîche a récemment bondi pour atteindre jusqu'à 1.500 dollars pour la même quantité, indique David Ansolabehere, le patron de l'agence de distribution d'eau.

La pratique est légale: Chevron et ses concurrents comme Occidental disposent d'un permis pour vendre cette eau aux agriculteurs. Ils la font tester par une société tiers et fournissent les rapports au Conseil de contrôle de la qualité de l'eau du centre de Californie.

Nous respectons tous les critères fixés par le Conseil, il y a des limites de produits pétrochimiques dans notre permis et nous avons toujours été en-dessous, assure Abby Auffant.

Les militants pro-environnement ne l'entendent pas de la même oreille. C'est une expérimentation menée sans l'accord du consommateur, dénonce Madeline Stano.

Un récent rapport de Chevron sur des tests menés sur l'eau trouve du benzène et de l'acétone, des produits cancérigènes dans l'eau vendue aux agriculteurs, relève-t-elle, estimant par ailleurs que les tests menés omettent d'autres particules chimiques dangereuses.

Trop de pouvoir est donné aux groupes pétroliers et aux agriculteurs qui sont en charge eux-mêmes des tests, sans que les pouvoirs publics ne mènent leurs propres tests indépendants, assène-t-elle.

Scott Smith, de l'association Water Defense, fondée par l'acteur Mark Ruffalo, critique lui aussi les méthodes de tests qu'il qualifie notamment de dépassées car ne correspondant pas selon lui aux méthodes actuelles d'extraction, et souhaite que les associations pro-environnement puissent mener librement leurs propres évaluations.

Amandes, raisins et autres agrumes produits dans la région ne sont par ailleurs pas évalués, à part pour leurs contenus en pesticides, reconnaît David Ansolabehere.

D'après lui, les autorités sanitaires de Californie, à la suite du rapport Chevron faisant part d'un niveau de salinité de l'eau un peu élevé et de la présence de produits pétrochimiques, ont formé un groupe de travail pour décider éventuellement de faire tester les produits agricoles eux-mêmes.

Tom Frantz, cultivateur et militant pro-environnement, insiste: si une seule personne tombe malade à cause d'un (fruit) de la région, la réputation de tous les agriculteurs locaux sera ruinée.

Sans oublier les risques pour la fertilité de la terre: si le sel s'accumule, on ne peut plus rien faire pousser.

Source © AFP  

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La justice annule les AMM du Cruiser 350 et du Cruiser OSR pour violation par l'Anses et le ministre de l'Agriculture de la méthode légale d'évaluation des risques.

« L'annulation le 30 juin 2015 des AMM (autorisation de mise sur le marché) du Cruiser 350 et du Cruiser OSR pour violation par l'Anses et le ministre de l'Agriculture de la méthode légale d'évaluation des risques pour les abeilles tombe à point pour souligner les faux semblants du prétendu plan de développement durable de l'apiculture », estime l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française) dans un communiqué du 2 juillet.

Ainsi, par deux jugements, le Tribunal administratif de Versailles, qui est désormais compétent à la place du Conseil d'Etat auquel ces contentieux ont été retirés, vient de décider que l'Anses « n'a pas respecté la méthodologie des quotients de dangers prescrites » et que « l'appréciation à laquelle s'est livrée l'Anses et sur le fondement de laquelle le ministre a pris la décision contestée repose sur une méthode d'évaluation du risque qui n'est pas conforme à celle qu'exige la réglementation ».

Ces jugements annulent les AMM et condamnent l'Etat à payer des indemnités à l'Unaf. « L'Anses et le ministre de l'Agriculture ont en effet frontalement refusé d'appliquer la méthode légale pour parvenir à des autorisations qui n'auraient jamais dû être accordées », constate le syndicat apicole.

« Ces jugements, qui sanctionnent des évaluations délibérément illégales de l'Anses, interviennent au moment même où la loi d'avenir pour l'agriculture décide de réunir, dans ses mains seules, les pouvoirs d'évaluation et d'autorisation des pesticides agricoles sur le territoire national en déchargeant le ministre de toute décision politique. On voit vers quelles dérives la fuite du politique devant ses responsabilités en donnant le pouvoir à une simple « agence » ouvertement sanctionnée par la justice, risque de nous conduire », s'inquiète l'Unaf.



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La ferme des « 1 000 vaches », située à Drucat dans la Somme, devrait revenir à un troupeau de 500 têtes. 

C’est en tout cas le sens de la mise en demeure prononcée par Nicole Klein, la préfète de la Somme. Signé mardi 1er juillet, l’arrêté donne 15 jours à l’exploitant pour se mettre en conformité, à compter de sa notification vendredi 3 juillet.

S’il ne se conforme aux dispositions de cette mise en demeure, le propriétaire s’expose à des sanctions administratives, soit une amende maximale de 15 000 euros et une astreinte journalière maximum de 1 500 euros. Ceci en dehors des poursuites pénales susceptibles d’être engagées comme le précise la Préfecture dans un communiqué publié jeudi 2 juillet.

Dépassement non autorisé

Cette décision de la préfecture fait suite à un contrôle diligenté le 9 juin dans la ferme de l’homme d’affaires Michel Ramery. Les inspecteurs avaient constaté un dépassement du nombre de vaches laitières autorisées.

Ils avaient dénombré 796 bêtes, alors que l’arrêté préfectoral délivré le 1er février 2013 fixait le seuil à 500 vaches. Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, avait immédiatement réagi en affirmant que des sanctions devaient être appliquées.

Suite à l’envoi du rapport et du projet d’arrêté de mise en demeure, l’exploitant avait fait part de ses observations, dans un courrier adressé le 17 juin aux services de l’Etat.

Source © Le Monde

BP a conclu jeudi un accord avec la justice américaine pour verser 18,7 milliards de dollars afin de compenser la marée noire dans le golfe du Mexique en 2010, ce qui porte à 54 milliards de dollars sa facture pour la pire catastrophe environnementale de l'histoire des États-Unis.

S'il va à son terme, ce compromis de principe, qui doit encore recevoir l'assentiment des tribunaux américains, serait le plus gros accord jamais conclu avec une entreprise dans l'histoire américaine, a salué la ministre de la Justice américaine, Loretta Lynch.

Il aiderait à réparer les dommages causés à l'économie du golfe (du Mexique), l'industrie de la pêche, les zones humides côtières et la faune, a-t-elle assuré.

En avril 2010, une plate-forme pétrolière de BP, Deepwater Horizon, explosait dans le champ pétrolier Macondo au large du sud-est des États-Unis, tuant 11 personnes et entraînant la plus grave catastrophe environnementale de l'histoire du pays.

La géante pétrolière britannique fait face depuis à une avalanche de demandes d'indemnités et de plaintes en justice de particuliers, d'entreprises, d'autorités locales, mais aussi des États et de l'État fédéral, pour régler le montant du nettoyage des côtes, faire face aux conséquences pour l'environnement et compenser les pertes économiques des régions touchées.

Aujourd'hui je suis heureuse de dire qu'après des discussions productives avec BP lors des dernières semaines, nous sommes parvenus à un accord de principe qui résout de façon équitable et complète les plaintes de l'État fédéral et des États dont celles sur les dommages causés aux ressources naturelles, a souligné Mme Lynch dans un communiqué.

L'accord est censé mettre fin aux poursuites intentées par l'État fédéral, par cinq États touchés (Alabama, Floride, Louisiane, Mississippi et Texas) et par plus de 400 autorités locales.

Il comprend 5,5 milliards de dollars de pénalité civile au titre d'une loi de protection des eaux et 7,1 milliards de dollars payés à l'État fédéral et aux cinq États concernés pour les dommages à l'environnement (plus 232 millions pour couvrir d'éventuels dommages encore inconnus).

Le compromis prévoit 4,9 milliards de dollars supplémentaires dus par le géant pétrolier pour compenser les conséquences économiques négatives de la marée noire et un milliard de plus pour faire face aux demandes des autorités locales.

Le paiement de ces montants sera étalé sur 15 à 18 années.

- La faune souffre encore -

Cet accord intervient trois jours après un revers essuyé par BP devant la Cour suprême des États-Unis. Lundi, la haute instance avait rejeté la requête du groupe qui voulait circonscrire les demandes d'indemnisations après un verdict d'instance de 2012.

Avec ces nouveaux versements prévus désormais, la facture totale de cette marée noire pour BP s'élève désormais à quelque 53,8 milliards de dollars. Le géant pétrolier a dû céder des dizaines de milliards de dollars d'actifs depuis la catastrophe pour être capable d'assumer la totalité de ces coûts.

Il y a cinq ans, nous avions promis de permettre le rétablissement de l'économie du golfe et de son environnement, et nous avons travaillé depuis pour y parvenir, a expliqué le président de BP, Carl-Henric Svanberg.

Nous avons depuis accompli des progrès importants, et avec cet accord nous entrevoyons le bout du tunnel pour BP et pour le golfe. Il résout le plus gros de l'exposition de l'entreprise aux risques légaux, apporte de la clarté sur les coûts et certifie le montant des versements pour toutes les parties, a-t-il ajouté.

Certaines actions judiciaires intentées par des particuliers, des entreprises ou en nom collectif sont toutefois encore en cours d'instruction.

L'action BP bondissait à la Bourse de Londres après ces annonces, prenant 4,56% à 438,25 pence vers 14H35 GMT.

Cet accord devrait finalement tirer un trait sur l'accident de Macondo pour BP, ce qui devrait se traduire par un intérêt renouvelé de la part des investisseurs pour l'entreprise, a expliqué Biraj Borkhataria, analyste de la Banque royale du Canada (RBC).

Cinq ans après la catastrophe, la faune dans la région continue de souffrir de la marée noire, les dauphins, les tortues et les thons paraissant particulièrement affectés, avait relevé l'organisation écologiste américaine National Wildlife Federation en avril.

Source © AFP 




Au moins 250 000 personnes sont toujours bloquées dans une centaine de villages totalement immergés par les inondations qui frappent le Bangladesh.

Des crues soudaines et des glissements de terrain meurtriers ont totalement noyé des centaines de villages dans les zones basses du Bangladesh. Les districts du sud-est de Cox Bazar, Chittagong et Bandarban sont touchés, détruisant des dizaines de maisons et bloquant environ 250.000 personnes depuis le 24 Juin derniers. 

Au moins 20 personnes ont perdu la vie et beaucoup d'autres sont blessées. 

Les victimes sont désormais confrontées à des pénuries alimentaires ainsi qu'à un grave manque d'eau potable, mais l'ont craint surtout désormais la propagation de maladies.

© Nature Alerte
Les agents forestiers ont récupéré les carcasses d'environ 5000 animaux sauvages, y compris neuf lions, 20 cerfs axis dans trois districts du talukas en Inde. Tous ces animaux avaient été emporté dans la crue subite de la rivière Shetrunji la semaine dernière. 

Le département des forêts de Bhavnagar a publié vendredi une déclaration donnant tous les détails des animaux sauvages qui est morts dans les inondations. 

"Nos 30 équipes ont fouillé les boues pendant une semaine. Nous avons retrouvé les corps de 1255 animaux sauvages, y compris quatre lions asiatiques qui ont été emportés dans les eaux en crues de la rivière Shetrunji dans la région de Bhavnagar, a déclaré GS Singh, conservateur adjoint des forêts. 

© Nature Alerte

Hier une chaleur intense a touché l’Allemagne avec un record national relevé à la station météorologique de l’université de Karlsruhe avec 40.8°C ! (Pour information, la température moyenne pour un mois de juillet est de 25°C).

On relevait aussi 38.8°C à Frankfort, 36.6°C à Berlin.

La fournaise continue aussi en Espagne avec :

42.6°C à Grenade, 41.3°C à Gérone, 41.2°C à Cordoba, 40.3°C à Séville, 40.3°C à Zaragoza, 37.6°C à Madrid.
mercredi 1 juillet 2015
Une pollution de couleur laiteuse se déverse en très grande quantité dans l'Odet. De toute évidence, cette pollution est déversée par le Frout, l'un des affluents de l'Odet, au niveau du pont de la Poste, à Quimper.

Les services de la Ville sont sur le pont pour tenter de comprendre ce qui pollue en très grande quantité l'Odet et d'où ça provient.

Source © Ouest France
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Des glissements de terrain déclenchés par de fortes pluies ont tué au moins 18 personnes dans la région indienne de Darjeeling, réputée pour ces plantation de thé, a annoncé mercredi la police qui craint de retrouver d'autres corps sous les amas de boue.

Les sauveteurs fouillaient dans les gravats des maisons emportées dans la nuit par ces glissements de terrain et qui étaient situées sur les collines des villes de Mirik, Kalimpong et Darjeeling dans l'Etat du Bengale occidental (est). "Au moins 18 corps ont été retrouvés dans les débris à Mirik, Kalimpong et à Darjeeling. Plus de 20 personnes ont été blessées", a déclaré un haut responsable policier de l'Etat, Anuj Sharma.

Selon l'agence Press Trust of India, le bilan est de 18 morts et de nombreuses routes et lignes téléphoniques sont coupées. Des inondations et glissements de terrain se produisent chaque année lors de la mousson en Asie du sud. Dans l'Etat du Gujarat (ouest), les inondations ont causé la mort d'au moins 55 personnes la semaine passée.

Source © afp
Hier Le président du Costa Rica, Luis Guillermo Solis, a décrété l'état d'urgence nationale pour faciliter les indemnisations des dommages engendrés par les fortes pluies qui se sont abattues sur la côte caraïbe du pays au cours des dernières semaines.

Les pluies torrentielles ont provoqué des débordement de rivières et d'importantes inondations dans 216 communautés des régions du Nord et des Caraïbes. 1585 maisons ont été touchées et plus de 650 personnes ont dû se réfugier vers des abris provisoires de la Commission nationale des gestions d'urgences.

Au moins 11 ponts, 7 aqueducs, 3 barrages et 23 routes ont été détruits ou gravement endommagés.

Les dommages sur les cultures dans la région sont considérables.

Les autorités appellent la population à rester vigilante pour les prochains jours, de fortes pluies sont attendues dans la province de Limón.

© Nature Alerte

mardi 30 juin 2015
Ce mardi, quatorze nouveaux départements sont passés en vigilance orange à la canicule, annonce Météo-France. Au total, quelque 40 départements sont donc placés en alerte.

L’alerte a commencé mardi à 16h et s’étend jusqu’à mercredi 16 h. Outre l’Ile-de-France, le Centre et le sud-Ouest les nouveaux départements sont les quatre départements de Franche-Comté, ainsi que l’Aisne, l’Aube, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Nord, les Vosges, le Cantal et la Haute-Loire.

Aujourd’hui mardi, de l’air très chaud remonte d’Espagne, il continuera sa progression vers le nord et le nord-est du pays. A partir de cet après-midi (mardi), sur ces régions, « les températures atteignent des valeurs caniculaires », indique Météo-France dans un communiqué, précisant que les maximales en fin d’après-midi avoisineront souvent les 35 degrés. Le seuil des 40 degrés, ajoute l’établissement public, devrait être dépassé localement dans le Sud-Ouest.

Présenté comme «un épisode caniculaire précoce, durable et d’intensité significative nécessitant une vigilance particulière», la canicule qui s’installe sur une bonne partie de la France devrait se prolonger jusqu’en fin de semaine.




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