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vendredi 31 juillet 2015
Des milliers de truites mortes dans la rivière la Dunière et le flou total

C’est un bien triste spectacle qui a été découvert dès mardi dans la rivière la Dunière. Partout, des poissons ont été retrouvés morts.

« Il y a des milliers de truites décédées, même des truitelles de cette année », explique Lucien Giraudon, président de l’AAPPMA Les Amis des deux eaux, à Sainte-Sigolène. Le désastre démarre entre « Vaubarlet » et « Latour » et on ne sait pas où cela s’arrête, en aval.

Pour l’heure, si des prélèvements ont été effectués pour être analysés, aucune piste n’est privilégiée. Surtout, tout le monde est dans l’inconnu concernant le produit meurtrier et son origine. Plusieurs hypothèses sont envisagées pour expliquer les faits mais rien n’est certain.

Un acte de vandalisme, un rejet venu d’une station d’épuration ou d’une société ou encore l’écoulement des produits retardants utilisés pour combattre le feu qui a ravagé 25 hectares dans les gorges du cours d’eau en ce début de semaine. 

«Mais cela est peu plausible», selon Antoine Lardon, président de la fédération départementale de pêche. Des investigations et des analyses permettront sans doute d’en dire plus prochainement.


Source © Le Progres


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Ce matin, les sapeurs-pompiers sont intervenus en nombre à l’étang de pêche du Paradis, à Auby (Douaisis), pour tenter de contenir une pollution de l’eau.

Ce vert-là n’a rien de naturel. Ou alors André Plichon, le président de l’association des Pêcheurs du Paradis (trois cents licenciés), ne s’y connaît plus : « Pour moi, c’est de la peinture ». Après en avoir détecté « une petite nappe » mercredi soir, le président et son garde-pêche Daniel Quenet ont pris leurs « responsabilités » ce jeudi matin en appelant les sapeurs-pompiers : « Je ne pouvais pas prendre le risque qu’un gars mette la main dedans sans savoir ». D’autant plus que les poissons morts remontaient par dizaine à la surface.

Les sapeurs-pompiers se sont ployés en nombre autour de l’étang vers 10 h 30. Aux centres de secours d’Auby et Douai se sont jointes les unités anti-pollution d’Haumont et Tourcoing. Car la nappe s’est largement étendue sur le plan d’eau d’1,2 hectare. Au moyen de trois barrages, les sapeurs-pompiers ont contenu la pollution aux proximités de la berge. Après quatre heures de présence sur place, une entreprise privée, la société Theys, a été mandatée par la mairie, propriétaire de l’étang, pour pomper le polluant.

Reste à en déterminer avec précision la nature. Si André Plichon penche pour de la peinture, une enquête de police a été ouverte et des prélèvements effectués. Des représentants de l’usine Nyrstar, dont un bassin de décantation est voisin de l’étang, étaient également sur les lieux au cas où la pollution proviendrait de leurs activités.

Source © la voix du nord
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Une nouvelle prolifération d'algues a été constatée ce matin sur le lac : toutes les activités ont donc été interdites, notamment la baignade et la pêche.

C'est l'ARS, l'Agence Régionale de Santé, qui a communiqué sur cette nouvelle pollution constatée ce matin au lac de Vaivre-et-Montoille, très fréquenté par les Vésuliens et les habitants des alentours.

Une nappe de couleur verte, contenant des cyanobactéries, et du plus mauvais effet a été repérée. On appelle aussi cette pollution un "bloom algue" ou efflorescence algale. Avec les pollutions qui se multiplient à cause de la sécheresse, on commence à connaître ces noms barbares !

En cas de contact, on peut avoir des irritations de la peau, du nez, de la gorge et des yeux. Si l'eau est bue, la personne peut être victime de maux de ventre, de diarrhées, de nausées et de vomissements.

Compte tenu de ces désagréments, vous comprendrez que l'ARS a décidé de faire des prélèvements et de les analyser. En attendant, elle a interdit de s'y baigner, d'y pratiquer une activité nautique, de consommer des poissons qui y auraient été pêchés et d'y laisser boire ses animaux.

Source © FRANCE 3 FRANCHE-COMTÉ
Les deux plages de Dinard sont de nouveau interdites à la baignade jusqu'à vendredi 31 juillet à 8h. En cause : un taux de bactéries anormalement élevé.

On prend les mêmes et on recommence. Les plages de Saint-Enogat et de Port-Riou à Dinard sont de nouveau interdites à la baignade depuis jeudi 30 juillet à 12h jusqu'au 31 juillet à 8h.

Un taux de bactéries élevé

Est en cause un taux de bactéries anormalement élevé. Un épisode similaire avait déjà touché ces deux plages lors du week-end du 14 juillet.

Après enquête des service techniques de la Ville, la mairie avait révélé que la pollution venait d'une fosse septique et d'une canalisation ensablée. Des travaux avaient été entrepris à ces deux endroits.

Source © Ouest France
La plage des Dames et la plage de Pors Cad sont de nouveau fermées à la baignade. Toujours en cause, une trop forte pollution bactériologique.

Hier après-midi, deux nouveaux arrêtés municipaux d'interdiction de baignade ont été pris à Douarnenez. Ils concernent la plage des Dames et, juste à côté, la plage de Pors Cad. 

Les résultats des autocontrôles quotidiens des eaux de baignade effectués par la ville de Douarnenez révèlent en effet une qualité bactériologique non-conforme aux normes réglementaires. 

En conséquence, il est interdit de s'y baigner. Un arrêté municipal de levée d'interdiction sera pris dès lors que les résultats seront estimés satisfaisants. Ceux des contre-analyses effectuées devraient être divulgués demain.

Deuxième fois en un mois 

Ces deux arrêtés municipaux concernant les plages de Pors Cad et des Dames ne sont pas des cas isolés ce mois-ci.

Ces deux plages avaient en effet déjà été sujettes à des interdictions de baignade, respectivement les 21 et 22 juillet dernier. Elles avaient été rouvertes à la baignade les 22 et 23 juillet. 

Source © Ouest France
Suite à une pollution accidentelle, mardi, la pêche aux coquillages est interdite en baie de Lancieux.

Mardi, un incident sur le chantier de construction de la station d’épuration de Ploubalay a causé une pollution du Floubalay, qui se jette dans la baie de Lancieux.

En fait, un câble électrique alimentant l’actuelle station a été sectionné par erreur ; elle est donc restée hors-service une partie de l’après-midi, jusqu’à ce qu’un groupe électrogène prenne le relais.

“200 m3 d’effluents bruts ont été déversés dans le Floubalay”, nous indique-t-on à la DDTM22.

D’où la décision d’interdire la pêche à pied dans toute la baie de Lancieux.

Cette interdiction porte sur la pêche, le ramassage et l’expédition de coquillages fouisseurs (coques, palourdes…) ainsi que le pompage d’eau de mer sur l’ensemble de la baie (communes de Saint-Jacut, Lancieux, Ploubalay et Trégon).

L’Ifremer a procédé à des prélèvements, hier après-midi. La décision de prolonger ou non l’interdiction sera prise en fonction des résultats.

Cet incident tombe mal, en pleine période estivale et  juste avant un week-end grandes marées…


Le Piton de la Fournaise, volcan sur l'île française de La Réunion, est entré en éruption vendredi, a annoncé la Préfecture, ajoutant qu'"une reconnaissance est en cours pour préciser la localisation de l'éruption".

"Après l'augmentation de l'activité sismique constatée cette nuit, le Piton de la Fournaise est entré en éruption ce vendredi 31 juillet, à 10h00", a indiqué la Préfecture de La Réunion dans un communiqué. "D'après les renseignements fournis par l'observatoire volcanologique, l'éruption a lieu dans le Cratère Faujas, au nord est de Dolomieu", a-t-elle précisé. 

L'accès du public et le poser d'hélicoptère dans la zone du volcan sont strictement interdits, a encore indiqué la Préfecture. 

Le Piton de la Fournaise avait été placé jeudi matin en alerte "éruption probable ou imminente" et l'"enclos", la caldera centrale du volcan, avait été évacué immédiatement après le déclenchement de l'alerte. 

Deux éruptions ont déjà eu lieu cette année en février et en mai. Elles ont duré quelques jours à chaque fois. Le volcan est situé dans une zone inhabitée.
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Le Popocatepetl, l'un des volcans les plus actifs du Mexique, a connu un épisode pour le moins explosif ce lundi. Le volcan a projeté une gigantesque spirale de fumée, de cendres et de vapeurs de deux kilomètres de haut dans le ciel.

Moins d'un an après sa dernière éruption, le volcan Popocatepetl fait à nouveau parler de lui. Le 27 juillet dernier, le volcan situé à seulement 70 kilomètres de Mexico, la capitale du Mexique, a en effet connu une nouvelle éruption. Il a craché une impressionnante colonne de cendres, de fumée et de vapeurs dans le ciel dont la hauteur a atteint deux kilomètres. Une explosion aussi puissante que courte, puisque cette dernière n'a duré que deux minutes seulement.

Ce volcan est l'un des plus actifs du Mexique. Ce nouveau réveil n'a donc pas étonné les autorités qui surveillent étroitement l'activité de la montagne. L'explosion de la vidéo ci-dessus fait partie d'un enregistrement, d'une durée de 24 heures, ayant démarré lundi à onze heures, alors que le volcan entrait en éruption.

Selon le centre national de prévention des désastres (CENAPRED), ce regain d'activité a été accompagnée de 36 émanations légères de gaz volcaniques et de vapeur d'eau, ainsi que de plusieurs explosions.

Ne pas s'approcher

Suite à l'éruption, les autorités ont conseillé aux habitants de rester éloignés du cratère du volcan. Et à voir ces images, on comprend mieux pourquoi. Le Popocatepetl est un pic impressionnant, de 5.426 mètres d'altitude et est considéré comme la deuxième montagne la plus haute du pays. Bien que faiblement explosives et généralement localisées, ses éruptions menacent les millions de personnes vivant à proximité, à Mexico et à Puebla notamment.

Plus de peur que de mal cependant cette fois-ci, puisque cette impressionnante éruption n'a donné lieu qu'à un dégagement de cendres qui a tout de même atteint les villes situées à soixante kilomètres de Mexico. La dernière éruption meurtrière du Popocatepetl a eu lieu en 1996, elle a conduit à la mort de cinq alpinistes et à l'évacuation de 75.000 personnes.

Les fortes pluies de mousson touchent depuis plusieurs Jours une grande partie du centre et du Nord de l’Inde, mis aussi le Bangladesh, le Pakistan et le Népal.

En Inde, il est tombé 432 mm en l’espace de 48h à Bhuj, soit un cumul bien supérieur à la moyenne annuelle qui est de 373 mm.

Un glissement de terrain meurtrier a eu lieu dans le nord du Népal à 125 km à l’Ouest de Katmandou. Certains villages dans le district de Kaski, à proximité du massif de l'Annapurna, ont été couverts par la boue Les autorités annoncent pour le moment un total de 23 morts. Trois personnes sont toujours portées disparues tandis que plusieurs autres ont été blessées.

Au Pakistan, un fort risque d'inondation est en cours, y compris pour Karachi et Hyderabad, où la pluie tombe de façon soutenue.

Source © Meteo World

La ville de Kalachi (Kazakhstan) où plusieurs habitants souffrent de brusques pertes de conscience. Ils s'endorment soudainement et ne se réveillent qu'après plusieurs heures, voire plusieurs jours. Les habitants de Kalachi, une petite bourgade située au nord du Kazakhstan, sont touchés depuis 2010 par une "épidémie du sommeil" inexpliquée. 

Ces étranges pertes de conscience sont, en réalité, dues à la haute concentration d'hydrocarbone et de monoxyde de carbone qui ne cesse de progresser dans ces plaines, indiquait le Siberian Times, mercredi 15 juillet. 

Des dizaines de familles relogées 

Le phénomène, qui s'était accru depuis mars 2013, était jusqu'ici resté inexpliqué. 
Mais le mystère a fini par être levé. La mine d'uranium, située dans la ville fantôme de Krasnogorsk, voisine de Kalachi, a été identifée comme étant la source du problème. "La mine d'uranium a été fermée après l'effondrement de l'Union soviétique, a expliqué le Premier ministre Berdybek Saparbayev, cité par le Siberian Times. Elle a pourtant encore des répercussions négatives sur l'atmosphère. Nous avons effectué des examens médicaux sur tous les habitants et nous avons reçu la confirmation, par les laboratoires, que la cause principale de la maladie de Kalachi est le monoxyde de carbone." 

Quand le taux de monoxyde de carbone augmente, le niveau d'oxygène baisse, ce qui provoque ces brusques pertes de conscience. Depuis que la source du problème a été identifiée, 68 des 223 familles ont été relogées, indique le journal russe. Les autres devraient l'être d'ici à la fin de l'année. 

Toutefois, des experts, interrogés par le magazine Wired, ne se disent toujours pas convaincus à 100% par les explications d'Astana, rapporte Le Monde. Comment se fait-il qu'il y ait tant de monoxyde de carbone alors que la mine est inactive depuis si longtemps ? Comment a-t-il pu s'échapper de l'ancienne mine en si forte quantité ?

Commentaire : Par hydrocarbone, il faut comprendre hydrocarbure. Les dégazages sont de plus en plus fréquents comme on peut s'en rendre compte dans la série Résumé SOTT - Météorologies extrêmes et bouleversements planétaires

Source © France tv Info
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jeudi 30 juillet 2015
Les athlètes qui prendront part aux Jeux olympiques d’été à Rio, l’an prochain, nageront et navigueront dans des eaux tellement contaminées de coliformes fécaux qu’ils risqueront de tomber gravement malades et de ne pas pouvoir participer aux compétitions, selon ce qu’a révélé une enquête de l’Associated Press.

Une analyse de la qualité de l’eau effectuée sur les sites de compétions olympiques et paralympiques a révélé des niveaux élevés de virus et de bactéries provenant des eaux usées. Ces résultats ont alarmé les experts internationaux et consterné les athlètes s’entraînant à Rio, dont certains ont déjà souffert de fièvre, de vomissements et de diarrhée.

Il s’agit de la première analyse indépendante réalisée sur les sites olympiques.

Les autorités brésiliennes ont assuré que l’eau serait sécuritaire pour les athlètes olympiques. Le gouvernement ne mène cependant pas d’analyses pour cibler les virus.

La pollution extrême de l’eau est chose commune au Brésil, où la majorité des eaux usées n’est pas traitée. Les déchets se retrouvent donc dans les cours d’eau et les rivières qui alimentent les sites de compétition.

Les athlètes olympiques sont ainsi presque assurés de se retrouver en contact avec des virus qui sont présents en quantité démesurée, parfois jusqu’à 1,7 million de fois plus élevé que ce qui serait considéré comme dangereux sur une plage de la Californie.

Malgré les promesses des autorités, la puanteur des eaux usées accueillent toujours les voyageurs à l’aéroport international de Rio. Les plages les plus populaires sont désertées puisque le sable est couvert de boue putride et des vagues de décès touchent le lac olympique, Rodrigo de Freitas, laissant de nombreux poissons morts à la surface.

Source © Metro
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Elle mesure moins de 3,5 mm. Une petite taille. Et pourtant Drosophila suzukii représente une vraie menace pour les fruits qu’elle cible. Pour combattre ce nuisible venu d’Asie, les paysans, déjà économiquement fragilisés, semblent démunis. Sauf à utiliser un insecticide très puissant.

Depuis quelques années, les cerises d’Emmanuel Aze étaient de plus en plus attaquées. « J’ai cru à une recrudescence de la mouche de la cerise », se rappelle cet arboriculteur du Tarn-et-Garonne. Mais les moyens de lutte habituels n’étaient pas efficaces. Puis il a entendu parler d’une petite mouche asiatique, étudiée pour la première fois au Japon dans les années 1930, Drosophila suzukii : « Là, j’ai compris. »

Cela fait deux ans qu’Emmanuel Aze perd entre 80 et 90 % de sa récolte de cerises. « Je ramasse mes fruits mûrs sur l’arbre et je vends en direct, raconte-t-il. C’est ce qui me distingue dans le commerce et me permet de vivre. Or, la drosophile suzukii attaque les fruits les plus avancés dans leur maturité. J’y suis donc particulièrement exposé. »

Cette petite mouche préfère, comme nous, les fruits quand ils sont pile bons à manger. Elle y pond ses œufs. Puis les larves se développent en se nourrissant de la pulpe. « Les larves liquéfient la chair. En quelques jours, la cerise devient un petit sac qui contient une liqueur acide », observe le paysan. 

Pire, les cerises sont loin d’être les seuls fruits prisés par le ravageur : l’année dernière, les drosophiles se sont aussi attaquées aux abricots, aux pêches et aux nectarines d’Emmanuel Aze, certaines de ses variétés étant elles aussi détruites à 80 %. Ce goût de la drosophile suzukii pour de nombreux fruits est confirmé par le Centre technique au service de la filière fruits et légumes (CTIFL), qui souligne que fraises, framboises, mûres et myrtilles ont elles aussi subi d’importants dégâts. « Dans une moindre mesure, les pêches, les abricots, les figues, le raisin, les kiwis et les kakis peuvent être attaqués », ajoute le document, qui conseille même de surveiller les tomates.

Répandu à une vitesse éclair en Europe

La principale force de cet insecte, c’est donc qu’il mange de tout. « Il est capable de se reproduire dans beaucoup de fruits », explique Jean-Luc Gatti, chercheur à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique). Autre avantage pour lui, il se multiplie très rapidement : jusqu’à une génération toutes les deux semaines, selon le CTIFL. Enfin, cette mouche n’a pas de prédateurs en Europe, et « elle s’acclimate très bien à différentes températures », poursuit le scientifique.

Résultat, le ravageur s’est répandu à une vitesse éclair sur le continent. « Les premières observations ont été faites en Italie et en Espagne en 2008, détaille le chercheur de l’INRA. Puis en 2010 dans le sud de la France. Aujourd’hui, on trouve la mouche suzukii jusqu’à l’Est de l’Europe, comme en Hongrie, et dans le nord, aux Pays-Bas. On a même commencé à l’observer au Royaume-Uni. »

Comment est-elle arrivée ? « On ne sait pas, avoue Jean-Luc Gatti. On peut juste dire que les zones de productions avec beaucoup d’arbres fruitiers facilitent son implantation, et que les échanges de fruits très complexes facilitent sa dispersion. »

Pour lutter, un insecticide très puissant

Reste que dans une filière française déjà dévastée par la concurrence espagnole, la lutte contre ce nouveau ravageur est devenue une priorité.

Dans son verger, Emmanuel Aze multiplie les « pièges » : des bouteilles de plastique remplies d’un mélange qui attire les insectes. « Cela retarde le problème », estime-t-il. Il nettoie systématiquement son verger de tous les fruits pourris qui pourraient contenir des larves. Pour lui, l’idéal serait d’installer des filets à insectes. « Mais cela coûte trop cher », déplore-t-il.

Reste l’arme réputée la plus efficace contre cette drosophile : un insecticide, le diméthoate. « Il est réputé très dangereux donc très efficace. Et en plus c’est le traitement le moins cher », reprend Emmanuel Aze. La molécule était presque interdite en Union Européenne en raison de sa haute toxicité,mais avec l’arrivée du ravageur, la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) a demandé des dérogations.

Le diméthoate, un insecticide très puissant

« C’est la seule molécule qui tue à la fois les adultes et les larves, justifie Luc Barbier, président de la FNPF. On voudrait surtout avoir la possibilité de traiter après la récolte, pour ramener au plus bas possible la population de drosophiles avant l’hiver. Il faudrait que ce soit rendu quasi obligatoire sur l’ensemble des fruits qui permettent de nourrir la drosophile suzukii, sinon cela ne fonctionnera pas. C’est le principe de la vaccination. »
Emmanuel Aze, lui, a refusé de traiter avec ce produit. En charge du dossier de la drosophile suzukii pour la Confédération paysanne, il s’est battu pour limiter l’utilisation du diméthoate. Finalement, un seul traitement, sur les cerises, à demi-dose, jusqu’à quatorze jours avant la récolte, a été autorisé.
Mais il s’inquiète : « L’an dernier, il y a eu des rumeurs convergentes et persistantes selon lesquelles certains producteurs traitaient tous les trois jours. Sur les marchés, entre paysans, il se disait qu’il ne faut pas manger de cerises, qu’elles étaient toxiques... » La Confédération paysanne a demandé plus de contrôles pour éviter les excès, une requête restée sans réponse.

« Production française en péril »

La FNPF ne confirme pas cette pratique, mais elle ne la nie pas non plus. « Je ne peux pas vous garantir que certains ne jouent pas avec les règles, lâche Luc Barbier. On est coincés par l’incapacité du politique à décider. On a tiré la sonnette d’alarme en septembre, et l’autorisation pour le diméthoate n’a été donnée que début juin. Certains ont peut-être anticipé la réglementation... »

Pour le président de la FNPF, il n’y a pas d’autre choix. « On est en période transitoire. Avant que les recherches aboutissent, on doit attendre entre cinq et dix ans. On a besoin de moyens de lutte efficaces et viables pendant cette période, c’est la production française de fruits qui est en péril ! »

A la Confédération paysanne, on ne minimise pas les difficultés économiques du secteur, bien au contraire. Ce sont d’ailleurs ces difficultés qui rendent les filets de protection inabordables pour la majorité des producteurs. « Les cerises sont achetées à un prix très inférieur au coût de production, il y a un sentiment d’injustice, certains paysans jouent la survie de leur exploitation. Dans ce contexte, comment voulez-vous demander à ces producteurs de s’approprier les constructions collectives comme les règles sanitaires ? » s’interroge Emmanuel Aze.

A l’INRA, on confirme que les recherches lancées avec des partenaires européens ne donneront de résultats que dans quelques années. Trouver un prédateur à Drosophila suzukii est une des pistes suivies. Mais ceux qui existent au Japon ne supportent pas le climat européen, et il faut tester les conséquences de l’introduction d’une nouvelle espèce sur la biodiversité. Autre possibilité étudiée : « Des lâchers de mâles stériles, pour exercer une pression continue sur la population », explique Jean-Luc Gatti. « On cherche aussi d’autres produits moins nocifs que les traitements pesticides utilisés actuellement », ajoute-t-il.

Source © Marie Astier / Reporterre








Les Gardes côtes américains enquêtent actuellement sur l'apparition subite d'une nouvelle et  importante nappe de pétrole qui est apparue au large de la côte ouest de Santa Barbara en Californie du Sud ce mercredi, non loin du site de la fuite précédente d'un pipeline en mai dernier, ont indiqué les autorités américaines. 

La nappe, couvrant environ 8 km carrés, est située à environ 1.000 mètres au large, elle a été repéré au large du Goleta State Beach, mais son origine reste inconnue, a déclaré la porte-parole des Gardes côtiers Sondra-Kay Kneen. 

Une équipe de surveillance par hélicoptère, a décrit cette marée noire comme une mince couche d'huile qui devrait se dissiper naturellement. 

En mai dernier, plus de 2400 barils de pétrole brut s'était déversés sur une plage à environ 25 km à l'ouest de Goleta après la rupture d'un gazoduc le long de la côte. Rien ne permet actuellement de lier les deux incidents. 

Aucune plage n'a été fermé mais les autorités exhortent le public à rester à l'écart de la nappe.

Le détroit de Santa Barbara est parsemé de quelques deux douzaines de plates-formes de forage en mer; Les trois compagnies pétrolières qui possèdent et exploitent des plates-formes offshore dans la zone, Exxon Mobil Corp, Chevron Corp, et Venoco Inc ont tous niés que la nappe provenait de leurs opérations, comme l'avait d'ailleurs fait longtemps Plains All American, la compagnie dont le gazoduc a rompu en mai. 

© Nature Alerte


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Les analyses faites à Viège montrent que la pollution au mercure s'étend à d'autres parcelles. Avec des taux extrêmes pour deux d'entre elles.

L'élargissement de la zone d'investigation de la pollution au mercure à Viège montre des taux de mercure extrêmes sur deux des 106 parcelles analysées. Les propriétaires en ont été informés.

La concentration de mercure sur ces deux parcelles atteignent respectivement 250 et 120 milligrammes par kilo de terre, largement supérieure au seuil d'assainissement de 2 mg par kilo. La terre pourrait provenir de matériau d'excavation du site industriel de la Lonza, communique mercredi l'Etat du Valais.

Les investigations des matériaux de remblai à proximité du pont de Baltschieder n'ont, en revanche, pas révélé de trace de mercure. Des analyses se poursuivent dans les zones d'habitation de Viège et du village voisin de Turtig pour clarifier l'extension verticale de la pollution dans les sols.

Mercure mis à jour en 2010 et 2011

Le périmètre d'investigation avait été élargi en novembre de l'année dernière après la découverte de sols contaminés dans une zone d'habitation au sud de la gare de Viège. Une partie de la zone d'habitation de Turtig et des champs alentour sont également contaminés.

La pollution trouve son origine dans une accumulation de mercure sur le site de la Lonza et dans les sédiments d'un canal d'évacuation du site entre 1930 et le milieu des années 1970. Une cinquantaine de tonnes de mercure pourraient ainsi avoir été dispersées dans l'environnement. Les premiers signes de présence du métal ont été constatés en 2010 et 2011 lors des travaux préparatoires du chantier de l'autoroute.

Source: © ATS
Les étés se suivent et se ressemblent depuis la fin du siècle dernier. Le triste rituel est reconduit chaque année, à de rares exceptions près, depuis 1997. Par ces dernières températures caniculaires, la préfecture audoise a reconduit l'arrêté qui interdit les produits victimes de la pollution de Salsigne. 

Comme ses prédécesseurs, le préfet a sacrifié à la «tradition» estivale qui veut que chaque été un arrêté proroge d'une année la suspension de la mise sur le marché, à titre gratuit ou onéreux, des légumes feuilles, racines, poireaux cultivés sur les terrains inondables, irrigués ou arrosés par les eaux en provenance des affluents de l'Orbiel (Grésillou, Russec, Gourg Peyris, ruisseau de Villanière), ainsi que thym, escargots ramassés dans la vallée de l'Orbiel, ou dans les environs du site industriel de Salsigne. 

Les communes concernées sont : Villanière, Salsigne, Conques, Lastours, Villalier pour les légumes, auxquelles s'ajoutent Fournes-Cabardès et Limousis pour le thym et les escargots. 

L'arrêté préfectoral daté du 6 juillet 2015 se réfère aux multiples analyses opérées de 1997 à 2007 qui ont révélé des concentrations en plomb, arsenic, cadmium, mercure, supérieures aux teneurs au-delà desquelles la sécurité des populations ne peut être garantie. «Les concentrations observées ne semblent pas évoluer au cours du temps», avait conclu l'étude de 2010. Une illustration de plus des dommages sur le long terme qu'aura causés l'exploitation de la mine d'or de Salsigne.

Source © La Dépêche du Midi


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