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samedi 1 août 2015
Dans le Sud-Ouest de l'Ontario, des scientifiques prédisent une des plus grandes éclosions d'algues bleues de l'histoire de la région de Windsor-Essex.

Les dernières images satellites du lac Érié montrent une progression de la plante du sud vers le nord.

On peut notamment l'apercevoir près du parc national de la Pointe-Pelée près de Leamington.

« Les conditions parfaites sont réunies pour favoriser la prolifération des algues », selon Raj Bejankiwar, qui surveille la situation des Grands Lacs pour la Commission mixte internationale.

Le développement de la plante est favorisé par les températures chaudes, les journées ensoleillées et la grande quantité de nutriments dans l'eau.

Ces nutriments s'expliquent en partie par la quantité record de pluie tombée ce printemps, selon Katie Stammler, scientifique pour la Société de la protection de la nature de Windsor-Essex.

Les précipitations ont entraîné une grande quantité de phosphore dans l'eau, un produit utilisé principalement en agriculture.

L'éclosion pourrait poser des risques pour la santé des résidents, selon le Dr Wajid Ahmed, du Bureau de santé publique de Windsor-Essex.

« Les risques que nous anticipons sont principalement liés au contact direct avec les algues. »
— Dr Wajid Ahmed, Bureau de santé publique de Windsor-Essex

Les plantes peuvent irriter la peau et les yeux des baigneurs.

La consommation d'eau contaminée, parfois involontaire pendant baignade, peut aussi endommager des organes vitaux, comme le foie.

Pour éviter ces problèmes, des échantillons d'eau des plages de la région sont amassés et testés toutes les semaines.

Le Bureau de santé publique demande aussi aux résidents de faire preuve de prudence.

L'an dernier, une toxine produite par les algues, la microcystine, s'est infiltrée dans le réseau d'eau potable de Toledo en Ohio et a privé 400 000 résidents d'eau pendant plusieurs jours.

Cette molécule n'a jamais été détectée dans les usines de traitement d'eaux usées en Ontario.

Plus tôt ce mois-ci, des chercheurs ont prédit que l'ensemble du lac Érié connaîtrait une des pires éclosions d'algues bleues des dernières années.

L'Ohio, le Michigan et l'Ontario se sont entendus en juin pour en réduire l'utilisation du phosphore, qui aide à la prolifération de la plante. Il faudra toutefois plusieurs années avant d'en ressentir les effets.

Source © Édith Drouin / ici radio canada






Les glissements de terrain survenus jeudi au Népal à la suite de fortes pluies ont fait 36 morts, selon un nouveau bilan vendredi des autorités établi après la découverte de sept autres corps.

Les services de secours étaient en outre toujours à la recherche de six personnes portées disparues après les glissements de terrain qui ont dévasté jeudi des villages dans le district de Kaski (ouest) dans les contreforts de l'Himalaya, à quelque 150 kilomètres à l'ouest de la capitale Katmandou, selon la police. 

"Le nombre de morts est monté à 32 dans notre district", a déclaré le chef de la police de Kashi, Kedar Rajaure. 

Quatre autres personnes ont trouvé la mort dans trois glissements de terrain dans les districts voisins de Myagdi et Baglung ainsi qu'à Chitwan, une localité touristique, selon les autorités. 

De nombreuses personnes périssent chaque année au Népal pendant la mousson en raison de glissements de terrain et des inondations. 

En juin, 35 personnes avaient perdu la vie dans un glissement de terrain qui avait dévasté des villages dans le nord-est du Népal. 

Les pluies de mousson entravent également l'acheminement de l'aide aux villages ravagés par les deux séismes qui avaient fait quelque 8.800 morts le 25 avril au Népal. 

Source © AFP
C’est une réelle catastrophe qui s'abat sur la Russie, une véritable armée de criquets ravage tout sur son passage, détruisant des milliers d’hectares de culture sur son chemin. La Bachkirie et la région d’Orenbourg sont les plus touchées.

Les criquets sont partout, ils foisonnent dans les hautes herbes, s’agglutinent aux arbres et arbrisseaux et envahissent les chemins de campagne. Cette armée brune a envahie un territoire comparable à celui de certains Etats européens –300 kilomètres carrés par exemple dans la région d’Astrakhan. Des hordes voraces, dont le nombre se compte en millions, avancent rapidement et menacent de détruire tous les végétaux qu’ils rencontrent, dont les champs et potagers des habitants des zones concernées.

Le premier but des équipes d’intervention est d’éviter que les insectes ne passent à travers les zones les plus densément peuplées. Les secouristes luttent jour et nuit depuis déjà deux semaines.

Dès le matin, les criquets encore au sol subissent des raids aériens toxiques : des avions pulvérisent à basse altitude des produits chimiques. Pour que le traitement soit le plus efficace, les pilotes doivent effectuer leur manœuvre le plus bas possible. Mais quand les insectes commencent à s’envoler, l’aviation devient impuissante.

Il est facile de voir par où sont passés les insectes, ils laissent dans leur sillage des terres désolées et les cadavres de leurs congénères. Face à l’ampleur du fléau, la Bachkirie et la région d’Orenbourg ont même déclaré l’état d’urgence.

La superficie provisoire des terres ravagées pour le gouvernement local et les fermiers s’élève à 60 hectares de champs de blé, soit environ 600 000 roubles de pertes. Et ce n’est que pour la région d’Orenbourg. Les autorités dépensent des millions de roubles pour lutter contre ces insectes malfaisants, mais la victoire finale reste lointaine.

Là où la terre n’est pas traitée, les insectes se multiplient et s’en prendront aux champs l’année suivante. Et pour éradiquer le fléau, les habitants des campagnes doivent non seulement prendre des mesures chimiques, mais aussi juridiques, pour forcer un maximum de propriétaires terriens à traiter leurs champs afin de rendre efficace le combat contre l’insecte nuisible.

Source © RT




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110 hectares de pins et de garrigues des Cévennes gardoises ont déjà été ravagés par les flammes vers Saint-André-de-Valborgne, aux confins du Gard et de la Lozère. Il a fallu 24 heures d'intervention des pompiers, dans un site quasi-inaccessible, pour contenir l'incendie.

220 sapeurs-pompiers et 65 véhicules provenant des centres de secours de l’ensemble du Département du Gard, de la Lozère, du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et de l’Ardèche, appuyés par 5 avions bombardiers d’eau de la sécurité civile sont toujours à pied d’oeuvre pour lutter contre ce feu. Il y a eu 40 largages vendredi.

A 19h, ce vendredi, le feu avait détruit environ 110 à 120 hectares de pins, de châtaigniers et de garrigues. Les pompiers étaient soulagés car l'incendie était enfin sous contrôle et donc quasi-maîtrisé, comme l'a confirmé Sébastien Paletti du SDIS du Gard, en direct, dans le 19/20 de France 3 Languedoc-Roussillon.

La zone inaccessible, rend difficile l’action des sapeurs-pompiers. 5 kilomètres de tuyaux ont dû être déployés pour pouvoir traiter le contour du feu et protéger plusieurs hameaux ou maisons isolées.

Aucun blessé n’est à déplorer, ni aucune habitation touchée.

Source © FRANCE 3 LANGUEDOC-ROUSSILLON
L'eau du réseau de Morgins en Suisse est impropre à la consommation à la suite d'une pollution à la matière fécale.

Les habitants de Morgins doivent impérativement bouillir l'eau du robinet avant de la boire. L'eau du réseau est impropre à la consommation à la suite d'une pollution d'origine fécale. 

Le service des eaux a commencé à nettoyer le réseau et à procéder à une chloration, indique la commune dans un communiqué. De nouvelles informations seront communiquées dès que la situation sera rétablie.
Ils sont Bunongs, issus d’un peuple autochtone de la région du Mondol Kiri, à l’est du Cambodge, à la frontière avec le Vietnam. En 2008, leur terre ancestrale a été concédée à Socfin-KCD, filiale cambodgienne du groupe Bolloré, pour un vaste projet de plantation d’hévéas, ces arbres dont on extrait le caoutchouc naturel. 

Sept ans après de vaines batailles pour faire valoir leurs droits, ils ont décidé d’assigner en justice la société mère. Vendredi 24 juillet 2015, leur avocat Fiodor Rilov a saisi en leur nom le tribunal de grande instance de Nanterre dans le cadre d’une action en responsabilité contre le groupe de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré. 

Dans cette action intentée au civil, les Bunongs réclament une réparation en nature, espérant récupérer leur terre, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts chacun.

La situation des Bunongs avait été déjà dénoncée en 2011 dans un rapport « Cambodge, terrains défrichés, droits piétinés » où la Fédération des droits de l’homme (FIDH) invitait « instamment » Socfin-KCD à « suspendre toutes ses opérations jusqu’à ce que les différends en cours [avec les Bunongs], portant sur les terres en jachère, l’indemnisation, les réinstallations, les conditions de travail soient réglés ».

Il y a 7 ans, le Cambodge a accordé une concession foncière de 7 000 hectares, située à Bousra, commune de la région de Mondol Kiri, pour l’exploitation industrielle de l’hévéa, au groupe Khaou Chuly (KCD). Cette société de construction cambodgienne avait conclu, un an plus tôt, une joint-venture avec Socfin Asia, détenu principalement par le groupe industriel français Bolloré et les familles belges Ribes et Fabri.

Expropriations et maigres compensations

Présents dans la région depuis des siècles – abstraction faite de la période des Khmers rouges au cours de laquelle certains ont dû fuir avant de revenir –, les Bunongs vivent d’une agriculture traditionnelle et itinérante ainsi que de la cueillette de produits forestiers. La terre est le maillon central de leur organisation sociale et de leur identité. Ils suivent un système de croyances animistes fondé sur la protection des forêts sacrées et des lieux de sépultures de leurs ancêtres.

La législation cambodgienne prévoit une reconnaissance juridique des communautés autochtones et protège leur droit à la propriété collective. Mais la concession à Bousra a été accordée sans que ne soit menée une étude d’impact social et environnemental. Les populations n’ont pas non plus été consultées, comme une telle étude l’exigerait pourtant. Sitôt la concession accordée, Socfin-KCD lançait des opérations de défrichage et de plantation, affectant plus de 850 familles. L’entreprise les mettait devant le fait accompli. Parfois, elle proposait à certains habitants une indemnisation de la perte de leur parcelle de terre. A d’autres, elle offrait un nouveau terrain hors de la concession, en compensation.

Expropriés, privés de leur outil de travail, les Bunongs n’ont eu d’autres choix que d’accepter les 200 dollars par hectare que la compagnie leur offrait. Une maigre compensation, vite épuisée. « Nous ne savions pas quel était le bon prix de vente parce que nous n’avions jamais été amenés à vendre des terrains de notre terre ancestrale pour faire du business », témoigne Blang Sinn, un des 80 Bunongs ayant décidé d’assigner en justice le groupe Bolloré. Les champs de la concession représentant tout pour eux – leur outil de travail, leur habitation, leurs lieux de culte –, rares sont ceux qui ont choisi d’aller vivre ailleurs. Quitte pour certains à se retrouver sans rien.

Blang Sinn raconte comment ils sont aujourd’hui embarqués dans un système où ils n’ont pas leur mot à dire : « La compagnie nous a proposé des emplois sur la concession pour y cultiver l’hévéa. Elle paye 5 dollars par jour et si un ouvrier arrive en retard, il n’est pas payé. Il faut se lever à 5 heures pour faire cuire le riz et préparer notre repas du midi à emporter et on ne rentre pas chez soi avant 19 heures 30. » Et d’insister : « Notre vie dépend de la terre et des ressources naturelles. Aujourd’hui, beaucoup de ménages n’ont plus de terrain à cultiver, certains sont obligés de travailler pour d’autres familles. Et nos activités traditionnelles, la chasse, la pêche, la collecte de produits forestiers, tout cela, c’est fini. »

Le groupe Bolloré se défend

Le groupe Bolloré dément toute interférence dans la gestion de Socfin-KCD. « C’est Socfin qui a pris les décisions d’acquisitions des terres et gère les plantations. Présent dans à hauteur de 38 %, le groupe Bolloré n’est pas du tout majoritaire dans Socfin. Aucun collaborateur du groupe n’a de compétence de gestion dans la plantation. Nous n’avons qu’une responsabilité d’administrateur », soutient-on dans l’entourage de Vincent Bolloré.

Pour Fiodor Rilov, il s’agit de démontrer au tribunal que « la question n’est pas de savoir si Bolloré est actionnaire majoritaire ou non, mais quel contrôle il exerce sur les structures. L’intervention de la société de tête dans les activités des filiales est un fait accompli, soutient l’avocat dans son assignation. Un certain nombre de dispositions dans les statuts du groupe mentionne la culture d’hévéas. »

Il n’y a pas qu’au Cambodge que des populations autochtones sont aux prises avec des plantations industrielles dirigées par Socfin ou du moins par ses filiales sur le terrain. En décembre 2010, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a été saisie par quatre ONG (deux camerounaises, une française et une allemande) concernant les activités de Socapalm, pendant de Socfin-KCD au Cameroun. Dans son rapport remis en juin 2013, l’OCDE constate que les activités de Socapalm avaient contrevenu aux principes directeurs sur l’emploi, les relations professionnelles et l’environnement établis par l’instance internationale. Et elle considère qu’en dépit de sa position d’actionnaire minoritaire dans Socapalm, le groupe Bolloré entretient une « relation d’affaire » avec sa filiale, et souligne même que celui-ci « déclare vouloir assumer ses responsabilités et user de son influence » pour faire respecter ses principes directeurs.

Lacunes du droit international

« Une reconnaissance de responsabilité, si elle n’est pas impossible, reste difficile pour plusieurs raisons qui tiennent notamment à la preuve de l’influence réelle des multinationales sur leurs partenaires, ainsi qu’à la preuve d’une faute de leur part qui serait en lien direct avec les dommages subis par les populations concernées. Surtout qu’en l’état du droit il n’existe pas de texte contraignant à l’échelle nationale ou internationale qui consacre un principe de responsabilité des entreprises transnationales », analyse Laurent Neyret, professeur de droit, spécialiste de l’environnement. Pour le juriste, le drame du Rana Plaza au Bangladesh en 2013 a favorisé le développement d’un mouvement en faveur d’une responsabilisation, morale et juridique des entreprises transnationales à raison des dommages causés par leurs filiales ou par les entreprises qui se trouvent dans leur sphère d’influence.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) cherche aujourd’hui à combler les lacunes du droit international sur la responsabilité des entreprises transnationales. En juin 2014, il s’est prononcé en faveur d’une résolution proposée par l’Equateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer une convention sur la responsabilité des sociétés transnationales en matière de droits humains. « Cette résolution, souligne Laurent Neyret, soutenue par de nombreux pays du Sud, a été adoptée malgré l’opposition des Etats-Unis, de l’Union européenne, de l’Allemagne et de la France. La France qui, pourtant, votait le 30 mars dernier une proposition de loi – non encore définitive – visant à instaurer un devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre de plus de 5 000 salariés à l’égard de leurs filiales, de leurs sous-traitants et de leurs fournisseurs. »

Source © Laetitia Van Eeckhout  / Le Monde

Depuis le début de l'année, neuf bélugas ont été retrouvés morts dans le fleuve et l'Estuaire du Saint-Laurent, dont trois au cours de la dernière semaine dans l'Est-du-Québec.

Le dernier en lice a été retrouvé mercredi à Sainte-Flavie, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Rimouski.

Statistiquement, ce nombre de mortalités recensées n'est pas anormal. Chaque année, entre cinq et dix bélugas morts sont repêchés, sauf en 2012, où 17 carcasses de ce mammifère ont été retrouvées sur les berges.

Ce qui est inquiétant, selon les spécialistes du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins, c'est la présence importante de nouveau-nés et de femelles parmi ces morts. Un phénomène observé ces dernières années qui démontre avec force la fragilité de l'espèce.

Il resterait moins de 1000 bélugas dans le fleuve Saint-Laurent.

Une population en déclin

La recherche se poursuit pour comprendre le déclin de la population de bélugas du Saint-Laurent. Les spécialistes de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal ont réalisé cinq nécropsies de carcasses de bélugas morts depuis le début de l'année.

Chaque cas leur permet d'en apprendre un peu plus sur ce qui provoque la mort des bélugas. La pollution, notamment par de nouveaux contaminants, demeurerait l'une des causes majeures de mortalité.

Le dérangement par le bruit en raison du trafic maritime est une autre explication envisagée, tout comme la modification de l'écosystème de cet animal qui aurait plus de difficulté à s'alimenter.

C'est pourquoi toutes les carcasses récupérées sont importantes, car elles permettent aux chercheurs d'en savoir un peu plus. Les carcasses de bélugas morts sont récupérées depuis le début des années 1980 à des fins scientifiques.

Source © Journal de Montreal
La compagnie pétrolière publique uruguayenne Ancap et la française Total comptent commencer à perforer à partir de mars 2016 le puits de pétrole off-shore le plus profond au monde, a indiqué vendredi à l'AFP un responsable du projet.

Il s'agit d'un percement à 3.410 mètres sous le niveau de la mer et on ne voit pas venir d'autres projets de cette nature dans les prochains mois, a déclaré Hector de Santa Ana, directeur de l'exploitation et de la production chez Ancap.

Il s'agira d'un puits d'exploration. L'investissement initial s'élèvera à entre 250 et 290 millions de dollars.

Si l'exploration permettait de déceler la présence de brut, une trentaine de puits pourraient être creusés, pour un investissement total pouvant atteindre 10 milliards de dollars, voire plus encore si le pétrole éventuel était mélangé avec du gaz, renchérissant les coûts d'exploitation.

Ce puits, le premier percé en haute-mer par Total en Uruguay, sera situé à 400 km de Montevideo.

Actuellement, le puits off-shore le plus profond se trouve en Inde, selon M. Santa Ana, à 3.150 mètres de profondeur.

L'Uruguay importe tout le pétrole qu'il consomme. Néanmoins, la découverte en 2011 de traces de brut dans le sous-sol ont fait naître l'espoir de découvrir des réserves exploitables, comme c'est le cas chez ses voisins argentin ou brésilien.


Source © AFP 

"......Quand j'avais fait le plein j'voyais le pactole, et les connaisseurs trouvaient ça curieux...- extrait:  La chanson de Margaret- Mac Orlan "
vendredi 31 juillet 2015
Depuis mi-juillet, plusieurs attaques ont été recensées. Et tournent au débat politique.

L'affaire qui n'est pas sans rappeler l'une des plus célèbres fictions de l'histoire du cinéma fait grand bruit en Grande-Bretagne. Depuis mi-juillet, plusieurs stations balnéaires des Cornouailles et du nord du pays ont été le théâtre d'attaques de goélands, sur des animaux et des êtres humains.

La première alerte a été donnée en mai lorsqu'un bébé chihuahua était tué par un volatile. Quelques semaines plus tard, un pianiste du Royal Liverpool Philharmonic Orchestra était quant à lui blessé après une attaque. D'autres faits similaires sont survenus depuis lors. Outre le décès d'un yorkshire et d'une tortue domestique, une sexagénaire de Helston a été grièvement blessée à la tête et un enfant de quatre ans, blessé à un doigt. 

Sur les réseaux sociaux, de nombreuses photos attestent de la férocité des animaux, l'une d'elles montrant un étourneau dévoré tout cru. Devenue la cible des médias britanniques, l'affaire des goélands a dépassé le cadre des faits-divers et est désormais une question politique. David Cameron, le Premier ministre, s'est borné à émettre l'idée d'un grand débat après avoir rencontré, il y a une dizaine de jours, des élus locaux. 

"Je crois que c'est un sujet très complexe et dangereux. Un Premier ministre ne doit pas se lancer et sortir de son chapeau une réponse à la va-vite (...) Nous avons besoin d'un grand débat sur ce sujet, et nous devons écouter les personnes qui sont véritablement au fait de ce problème dans les Cornouailles et de ses effets potentiels". Car, depuis 1981, les goélands sont protégés par le Wildlife and Countryside Act. 

De nombreuses voix réclament désormais son abolition. Ironie de l'histoire, le Telegraph rappelle la décision de l'administration Cameron de supprimer le budget visant à étudier le comportement des goélands agressifs en ville. Un dossier non-prioritaire qui le devient désormais.

Source © AP


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La grave sécheresse qui frappe la Californie depuis quatre ans a forcé l'État à adopter une loi pour la gestion durable des nappes phréatiques. Cette loi a été mise en vigueur en janvier 2015. En juin dernier, des restrictions ont aussi été imposées aux agriculteurs pour protéger les eaux de surface. Malheureusement, ces mesures arrivent bien tard…

Alors qu’autrefois, 30 % de l’eau potable utilisée par les Californiens provenait des eaux souterraines, cette proportion a grimpé à 66 % depuis la sécheresse, selon l’US Geological Survey. 

Cet organisme gouvernemental a aussi constaté que 20 % des eaux souterraines renferment de fortes teneurs en nitrates, en arsenic et en uranium. L’augmentation de la teneur de l’eau potable en nitrates, imputable à l’emploi des engrais azotés, ne surprend personne. 

Par contre, on peut s’étonner du fait que des éléments naturellement présents à l’état de trace dans le sol — comme le manganèse, l’arsenic et l’uranium — se retrouvent en forte concentration dans l’eau potable plus souvent que les nitrates. Au fil des ans, les pratiques agricoles auraient repoussé ces éléments profondément dans le sol jusqu’à ce qu’ils atteignent la nappe phréatique, expliquent les experts.

Quels sont les dangers de ces contaminants pour la santé humaine? Lorsque la quantité de nitrates dans l’eau potable dépasse la limite de 10 parties par million, cet élément risque de nuire au transport de l’oxygène dans le sang et d’augmenter les risques d’anomalies congénitales et de cancers des ovaires et de la thyroïde. Quant à l’ingestion à long terme d’eau contaminée à l’uranium, elle est susceptible d’augmenter les risques de cancers et de problèmes rénaux.

Malheureusement, les climatologues prévoient que les précipitations se feront encore plus rares en Californie au cours des prochaines années. Selon Juliet Christian-Smith, spécialiste du climat vivant à Oakland (Californie), « ce qu’on vit aujourd’hui comme une sécheresse extrême, sera, d’ici la fin du siècle, considéré comme une année normale ». Les résidents et les agriculteurs californiens sauront-ils s’adapter à cette dure réalité?

Source © Le Monde



En partenariat avec Aclima, le géant de l'informatique Google va lancer la deuxième phase de son projet de détection de la pollution. Le but : proposer aux utilisateurs une carte de la qualité de l'air des villes par rues et quartiers, et ce en temps réel.

L'opération permettrait à terme de mieux cibler les politiques gouvernementales pour la protection de l'environnement. 

Après un mois de tests à Denver en Arizona, la compagnie a annoncé le succès de la première phase de tests mardi. Dès l'automne, les deux compagnies vont donc lancer une nouvelle phase du projet dans le centre de San Francisco.

En partenariat avec Aclima, une start-up californienne, le géant du web travaille sur une géolocalisation de différentes sortes de pollution. Le but : équiper ses «streetview cars», qui sillonnent nos villes armées de leurs caméras, de détecteurs de particules fines pour traquer monoxyde de carbone, méthane, et autres polluant très néfastes pour notre organisme. 

Ces données seront alors transposées dans Google Maps pour permettre aux usagers de repérer si nos rues sont victimes ou non de pollution, et à quelle heure il est le plus sain de sortir faire un jogging, par exemple.

VIDEO. Aclima et Google Map expliquent le procédé


Si cette nouvelle innovation n'a pas d'effet réel de réduction de la pollution de l'air, Aclima espère que ces données précises pourront orienter des politiques de lutte plus ciblées. Car en ville, la pollution s'accumule dans la rue comme une épaisse couche de moquette, proche du sol. Mieux identifier les lieux de rétentions de monoxyde peut mener à des mesures plus concrètes. 

«Une fois les zones polluées identifiées, les possibilités sont infinies. Par exemple, nous savons que les arbres absorbent la pollution, le dioxyde d'azote notamment. Si nous savons où se situent les points les plus problématiques en ville, nous saurons où placer des espaces verts.» 
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Une tornade a touché le sol pendant trois heures lundi soir dans le sud-ouest du Manitoba en raison de vents et d'orages violents qui ont frappé cette région de la province.

Environnement Canada a confirmé que la tornade a touché terre dans la petite communauté de Melita située à environ 340 kilomètres au sud-ouest de Winnipeg vers 20 h 30, sans faire de dégâts considérables. Elle s'est ensuite déplacée vers la localité de Tilston à 21 h 25 et a continué son trajet vers le nord-ouest du village de Virden à 22 h 55.

Le météorologue d'Environnement Canada Mike Macdonald a expliqué que ce genre d'évènement est plutôt rare, car c'était la même tornade pour la durée du trajet d'environ trois heures. Au Canada, les tornades s'essoufflent au bout de quelques minutes, a-t-il dit.

« Que la tornade ait duré pendant 2 h 30, presque 3 h, c'est un exploit phénoménal. Qu'elle soit passée à côté de trois communautés et n'ait pas causé d'importants dommages, là, c'est vraiment un miracle ! »
— Mike Macdonald, météorologue

Environnement Canada a émis ses premiers avertissements de tornade peu après 20 h pour les municipalités rurales de Pipestone, Wallace, Albert et Edward, toutes situées dans le sud-ouest du Manitoba.

Les communautés visées par les avertissements ont ensuite été élargies pour inclure notamment les municipalités de Shoal Lake, Birtle, Blanshard, Hamiota, Harrison, Miniota, Saskatchewan, Strathclair, Daly, Wallace et Woodworth.

L'agence fédérale a levé les avertissements et les veilles de tornade dans ces communautés à 00 h 30 mardi, mais les avertissements d'orages violents sont restés en vigueur.

Le gouvernement manitobain a affirmé que l'autoroute 259 à l'ouest de Melita, entre les autoroutes 445 et 345, est fermée en raison d'un pont qui a été endommagé par les orages.

La tornade aurait également causé des dégâts à une exploitation agricole près de Tilston, selon Environnement Canada.

L'agence fédérale a également dit qu'une autre tornade aurait possiblement touché le sol près de Gainsborough, situé à 300 kilomètres au sud-est de Regina en Saskatchewan.

La dernière vague de chaleur et de fortes concentrations d'ozone a entrainé un pic de mortalité en Belgique, indique vendredi l'Institut de santé publique (ISP). Quelque 410 personnes supplémentaires sont décédées, comparé à une situation habituelle. 

Il s'agit d'une surmortalité de 26%, le chiffre le plus élevé des dix dernières années.

La Belgique a subi une vague de chaleur du 30 juin au 5 juillet, avec des températures élevées et d'importantes concentrations d'ozone dans l'air. "Nous enregistrons un pic bref et intense dans le taux de mortalité, qui s'est fait ressentir dans tous les groupes d'âge", explique l'ISP. Les plus de 85 ans ont été les plus touchés, avec un taux de mortalité supplémentaire de 33%.

Ce pic est aussi plus important que lors d'épisodes similaires dans le passé. "À part en 2006, où la surmortalité avait atteint 23% pendant une période prolongée de fortes chaleurs, ce taux n'a pas dépassé les 18% au cours de la dernière décennie."

En cas de chaleur intense, la plupart des décès surviennent généralement chez les personnes déjà affaiblies. L'ISP n'exclut donc pas que cet excès de mortalité soit éventuellement compensé par une mortalité plus faible au cours des prochains mois. 

Source © Belga


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Une pré-étude scientifique, non encore rendue publique, menée par le CNRS et l'université de la Rochelle révèle des taux de contamination au mercure très élevés dans les six communautés d'oiseaux de la seule aire marine protégée du plateau des Guyanes.

Il s'agit de la première campagne de prélèvements de ce genre en Guyane, réalisée sur les colonies aviaires de la Réserve naturelle de l'île du Grand Connétable, située à 15 km au large de l'Est de la Guyane. Cette île de 3 hectares est la seule colonie d'oiseaux marins sur plus de 3.000 km de côtes.

"On a mesuré les taux de mercure et là on a été surpris. On fait les mêmes travaux en Arctique, dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), aux Seychelles et à la Réunion et on s'est aperçus très vite que globalement, toutes espèces confondues, les taux de mercure étaient importants et que certaines espèces sont très, très chargées", explique Olivier Chastel, un chercheur du CNRS .

Deux groupes apparaissent : "ceux vraiment contaminés comme la frégate, la mouette atricille et la sterne royale et les modérément contaminés que sont le noddi brun, la sterne de Cayenne et la sterne fuligineuse", a précisé le scientifique. "Quand on compare les résultats du noddi brun avec l'étude aux Seychelles, il est deux fois plus contaminé. On est proche des niveaux en Terre Adélie, où les niveaux ne sont pas neutres. Pour les frégates, c'est trois fois plus fort."

Les raisons de ces taux élevés ne sont pas encore expliquées. Olivier Chastel ne confirme pas l'éventualité d'une contamination par le mercure utilisé par les orpailleurs (chercheurs d'or) le long des fleuves pour amalgamer l'or. Mais rien n'écarte cette hypothèse. 

Les deux campagnes d'échantillonnages ont été menées en juin et juillet 2013.

Source France 3 / AFP
Des milliers d'araignées de mer mortes se sont échouées sur les plages de Port Monmouth dans le parc de Waterfront Bayshore dans le New Jersey. 

Elles ont été retrouvé tout le long de la côte de la région, l'odeur de leur décomposition est devenue insupportable. Elles proviennent probablement de la baie de Raritan. 

Un porte-parole du ministère de la protection de l'environnement a confirmé que cette hécatombe mystérieuse remonte probablement à au moins deux semaines, une enquête est en cours pour tenter d'en déterminer l'origine. 

© Nature Alerte



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