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mercredi 19 août 2015
Le volcan Sakurajima, situé dans la préfecture méridionale de Kagoshima (sud-ouest du Japon), est entré en éruption dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé l'agence nationale de météorologie.

Le niveau d'alerte du volcan a été porté le 15 août à 4 (sur une échelle de 1 à 5), en raison d'une soudaine recrudescence de séismes volcaniques (1.023 le 15 août). 

"La probabilité d'une éruption à grande échelle augmente", a écrit l'agence sur son site internet, demandant aux habitants les plus proches de se préparer à partir. 

Quelques dizaines d'entre eux ont déjà rejoint des refuges, selon les médias. 

L'île volcanique Sakurajima, qui culmine à 1.117 mètres, se situe au large de Kagoshima, une cité portuaire de plus de 600.000 habitants, à près d'un millier de kilomètres au sud-ouest de Tokyo. 

A quelque 50 km de Sakurajima se trouve la centrale nucléaire Sendai (à ne pas confondre avec la ville homonyme du nord-ouest). Un des réacteurs de ce site a été remis en exploitation le 11 août, quatre jours seulement avant le relèvement du niveau d'alerte du volcan, une coïncidence qui a fait redoubler la colère des antinucléaires. 

Sendai 1 est actuellement le seul des 48 réacteurs du Japon en fonctionnement, après avoir obtenu tous les feux verts politiques et techniques.
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Quatre résidents d'un village en Alaska sont portés disparus depuis mardi après que des fortes pluies aient causé plusieurs glissements de terrain ont déclaré à la presse les équipes d'urgence à CBS. 

La recherche des personnes portées disparues à Sitka étaient tous dans le même quartier touché par l'un des trois glissements de terrain qui ont été signalés mardi matin après que des trés fortes pluie soient tombées sur la région. Une doline a également été signalé.

Sitka est situé à environs 1000 kms au sud-est d'Anchorage. 

"Les terrains détrempés de la région sont trés instables", a déclaré Peterson KTVA. 

Un immeuble de bureaux a été évacué à mardi matin. La pluie a également endommagé une passerelle et des sentiers.

© Nature Alerte
Le service d'urgence  de la Sistema Nacional de Emergencias (Sinae) en Uruguay, rapportent que 4.158 personnes ont été déplacées par les inondations au cours des derniers jours. 

Des inondations ont été signalées dans les départements de Treinta y Tres, Soriano, Tacuarembó et Durazno. Les déplacés sont hébergés dans des abris temporaires dans un stade  et une usine locale. 

Les inondations ont endommagé plusieurs routes

Les fortes précipitations au cours des derniers jours a augmenté les niveaux des cours d'eau, et en particulier ceux de la rivière Yi à Durazno. Selon l'OMM, 52 mm de pluie sont tombés en 24 heures à Salto entre le 16 et 17 Août 2015. 

Des fortes précipitations ont aussi signalé en Argentine, dont certaines parties souffrent déjà d'importantes inondations depuis la semaine dernière. En 24 heures, 99 mm de pluie sont tombés à Reconquista et Santa Fe

Dans l'extrême ouest de l'Argentine, la province de Neuquén a vu 291,2 mm de pluie tombées en 24 heures. De fortes pluies ont également affecté certaines régions du sud du Chili.

© Nature Alerte
La pluie qui tombait mardi sur le site dévasté par des explosions dans la métropole portuaire de Tianjin, dans l’est de la Chine, ravivait les craintes de contamination par des substances toxiques au moment où était rendu hommage aux 114 morts de la catastrophe.

Environ 700 tonnes de cyanure de sodium, un produit chimique hautement toxique, étaient stockées dans l’entrepôt du port de Tianjin touché par deux déflagrations mercredi soir, d’après des sources officielles.

La pluie pourrait faire réagir les produits chimiques et les diffuser plus largement dans l’environnement, qu’il s’agisse de l’air, du sol ou de l’eau.

La colère et l’inquiétude restaient vives parmi les habitants tandis qu’une enquête a été ouverte sur un haut responsable chinois chargé de la sécurité au travail.

Les autorités assurent que l’air et l’eau ne présentent pas de danger pour la population, mais les habitants se montrent de plus en plus inquiets et sceptiques. Des associations comme Greenpeace ont appelé Pékin à la transparence.

Sur des échantillons d’eau prélevés en 40 points de la zone interdite au public, huit ont révélé une présence excessive de cyanure lundi, dépassant jusqu’à 28,4 fois les niveaux recommandés pour l’un d’entre eux, a expliqué Bao Jingling, ingénieur en chef du Bureau municipal de protection de l’environnement. Du cyanure en plus faible quantité a été détecté dans 21 autres échantillons.

Pour éviter l’écoulement de produits chimiques, les autorités ont construit un barrage de sable et de terre délimitant une zone de 100.000 m2 autour du site des explosions, a dit Bao Jingling. Des cuves et des canalisations ont été vidées pour laisser la place à la pluie.

Le cyanure de sodium, qui se présente sous forme de poudre cristalline, libère sous certaines conditions du cyanure d’hydrogène, un « gaz hautement toxique asphyxiant », qui peut s’avérer « rapidement mortel » selon le Centre américain pour le contrôle des maladies.

Météo suivie de près

« Nous faisons très attention aux prévisions de pluie pour les prochains jours », a ajouté l’ingénieur. « Nous nous préparons au traitement de dizaines de milliers de tonnes d’eau contaminée, dans le cratère de la zone principale. »

Il a promis que l’air serait « étroitement contrôlé » en 18 points différents et que le public serait alerté rapidement si des niveaux excessifs de cyanure ou d’autres produits étaient découverts.

« Comment peut-on dire que l’environnement est propre ? », a réagi Chen Xingyao, qui habitait près du site des explosions. « Et si seul le gouvernement teste l’environnement, on ne pourra pas savoir si ça va ou non. »

Les médias chinois, qui sont étroitement contrôlés par les autorités, ont pointé un doigt accusateur sur les responsables locaux et l’entreprise gérant l’entrepôt d’où est partie la catastrophe, plutôt que sur les défaillances systémiques du régime communiste.

L’entreprise en question, Ruihai International Logistics, était autorisée à manipuler des substances chimiques dangereuses mais des questions se posent sur ses certifications, d’après Chine Nouvelle.

Dix membres de la direction de Ruihai ont été arrêtés par la police, selon les médias.

Et Yang Dongliang, directeur de l’administration d’Etat chargée de la sécurité au travail, fait l’objet d’une enquête pour « violations graves présumées de la discipline et de la loi », a annoncé la Commission d’inspection disciplinaire du Parti communiste chinois (PCC).

Cette terminologie désigne habituellement des faits de corruption.

D’après la chaîne publique CCTV, qui cite un haut responsable du service de la lutte contre les incendies, il y avait au total sur le site 3.000 tonnes de produits chimiques dangereux. En plus du cyanure de sodium s’y trouvaient du nitrate d’ammonium et du nitrate de potassium.

La Chine en deuil

Une minute de silence a été observée lors de plusieurs cérémonies de commémoration. Des responsables en chemise blanche, des personnels de secours ou des militaires en uniforme ont baissé la tête en hommage aux victimes.

Le désastre a fait 114 morts tandis que 57 personnes sont portées disparues. Trente et un corps n’ont pas été identifiés.

Des sirènes ont retenti et des fleurs blanches – la couleur du deuil en Chine, où le septième jour suivant un décès est un jour de commémoration traditionnel – ont été déposées.

Devant l’hôtel où se tiennent les conférences de presse officielles, une dizaine de propriétaires immobiliers sont venus réclamer des compensations pour leurs appartements endommagés tout en arborant des chrysanthèmes, la fleur du deuil.

Source © Le soir.be


Les autorités traite l'eau polluée sur le site du drame de Tianjin


Les autorités chinoises sont en train de traiter les milliers de tonnes d'eau polluée dans le port de Tianjin, qui a été ravagé la semaine dernière par les explosions d'un entrepôt.

L'eau située dans le cratère et les pipelines du site sera traitée et drainée afin de faire place aux effets des prochaines pluies, a annoncé mardi matin Bao Jingling, ingénieur en chef du bureau de la protection de l'environnement de Tianjin.

Le responsable de l'environnement a estimé à "des dizaines de milliers de tonnes", le volume de l'eau polluée dans le cratère.

Il a exprimé ces remarques alors que la ville du nord a connu mardi matin des pluies, craignant que les efforts de secours soient perturbés et que la pollution se propage sur le site où ont été stockées des centaines de tonnes de cyanure toxique.

Un barrage provisoire sur le site sera renforcé en préparation des pluies torrentielles, a ajouté M. Bao. La digue a été construite autour de la zone centrale de 100.000 m2 du lieu des explosions dans le but d'empêcher une fuite d'eau contaminée durant la saison des pluies.

Les autorités exercent également un contrôle étroit de la qualité de l'air, car elles craignent que l'eau de pluie puisse déclencher des réactions chimiques avec les produits dispersés et libérer des gaz toxiques dans l'air, a-t-il expliqué.


Un total de 114 personnes ont trouvé la mort et 57 autres sont toujours portées disparues après deux gigantesques explosions survenues avant minuit le 12 août dans un entrepôt de produits chimiques dangereux. Selon des responsables, environ 700 tonnes de cyanure de sodium étaient présentes sur les lieux des explosions, mais restent essentiellement intactes.

Un dépôt blanc laissé par la pluie provoquerait des démangeaisons et des irritations de la peau. Les habitants craignent une contamination par des produits toxiques.

Suite aux explosions qui ont secoué Tianjin, les habitants craignent une contamination par des substances toxiques. Il faut dire que la pluie laisse un dépôt blanchâtre inquiétant dans les rues de la ville. Certaines personnes disent avoir été en contact avec cette mousse blanche et souffrir de démangeaisons et de brûlures. 

Les autorités tentent de rassurer les habitants en affirmant que l'eau et l'air ne présentent aucun danger pour eux. Mais les personnes vivant dans la zone sont de plus en plus inquiètes: la pluie pourrait étendre la pollution chimique. En effet, les autorités avaient indiqué que la pluie pourrait déclencher des réactions chimiques au contact de certaines substances. 

L'entrepôt de Tianjin contenait, entre autres, près de 700 tonnes de cyanure de sodium au moment de l'explosion. Ce produit est hautement chimique et potentiellement mortel.







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Le réveil du volcan Cotopaxi en Equateur, dès vendredi a entraîné l'évacuation des habitants des localités les plus exposées. Les autorités ont annoncé samedi 15 août, leur intention de déclarer «l'état d'exception» entraînant une censure de la presse. 

Le volcan Cotopaxi s'est réveillé ce week-end, les autorités ont déplacé environ 15000 personnes se situant à dans des zones menacées par les potentielles avalanches provoquées par la fonte de la neige.

Les autorités équatoriennes ont émis une «alerte jaune», signe de stabilisation de l'activité volcanique du Cotopaxi. Elles ont instauré l'état d'exception pour pouvoir déployer les moyens humains et matériels nécessaires aux évacuations de populations menacées. Cependant, le gouvernement de Rafael Correa, sous couvert de risques de désinformation, a établit une censure des médias sur les aspects liés à l'éruption.

La zone de risque entourant le volcan enneigé, situé à 45 km au sud de Quito, recouvre en partie trois régions du centre et du nord du pays Cotopaxi, Napo et Pichincha, a expliqué lors d'une conférence de presse la ministre de Gestion nationale des risques, Maria del Pilar Cornejo. «Dans la zone affectée de la région de Cotopaxi, nous estimons à 110.000 personnes (ndlr : la population pouvant être touchée). Dans la zone de Pichincha, 80.000 à 200.000, et dans la région de Napo, autour de 15.000 personnes», a-t-elle indiqué, soit un total potentiel de 325.000 personnes environ, qui «pourraient être affectées par le flux de lave».

Cette lave, en faisant fondre la neige, pourrait déclencher de dangereuses avalanches, craignent les autorités. «Nous avons noté une légère augmentation du débit des rivières (ndlr : en contrebas du volcan), ce qui pourrait être dû au dégel survenu dans la partie haute du volcan», a indiqué le ministre coordinateur de Sécurité, César Navas, précisant toutefois que, depuis samedi, «il n'y a pas eu de projection de flux pyroclastique (ndlr : matériel incandescent), donc il n'y a pas de présence de coulées de lave». 

Considéré comme l'un des plus dangereux du monde, le volcan, qui culmine à 5.897 mètres d'altitude, a été secoué depuis vendredi par de nombreuses explosions, dégageant d'imposantes colonnes de cendres ainsi que des fragments solides et incandescents. L'éruption, la première depuis 1877, a entraîné l'instauration de l'état d'exception par le gouvernement et l'évacuation de 505 personnes des localités voisines. 

«L'activité interne du volcan ces 24 dernières heures est restée élevée, c'est-à-dire qu'il y a des preuves de mouvements de fluides à l'intérieur du volcan, de gaz et de magma», a indiqué lundi César Navas. A l'extérieur, a précisé César Navas, l'activité est modérée, avec «des émissions de cendres volcaniques très légères, très faibles».

Censure préventive des médias par le gouvernement

Depuis l'entrée en éruption du volcan Cotopaxi, le gouvernement a établi la censure préventive de toute information à son sujet, une mesure immédiatement critiquée comme une attaque à la liberté de la presse. «Afin de garantir la sécurité des citoyens, la censure préalable est décrétée concernant l'information sur le processus éruptif du volcan Cotopaxi émise par les médias de communication», énonce le décret instaurant l'état d'exception. Une décision qui survient à un moment où le président socialiste Rafael Correa affronte un vaste mouvement de protestation.

«Dans ces cas-là, l'information est très importante», a déclaré Rafael Correa, mettant en garde contre le risque «de créer des rumeurs, que n'importe qui lance sur Twitter une énormité qui provoque la panique». L'état d'exception sera en vigueur pour 60 jours maximum et durant cette période, les Equatoriens «ne pourront s'informer que par les bulletins officiels émis sur le sujet par le ministère coordinateur de la sécurité, avec l'interdiction de diffusion de toute information non autorisée par un média de communication, qu'il soit public ou privé, ou via les réseaux sociaux».

En témoignent ces messages sur Twitter de l'agence gouvernementale de l'Environnement, qui tente de répondre aux questions posées par les internautes. Ici, on explique que la censure en cours permet de contrôler les informations susceptibles de générer le chaos parmi la population autour de la question du volcan.

La mesure a crispé les médias équatoriens, déjà régulièrement critiqués par Correa pour leurs liens supposés avec l'opposition.

«Le président argue que c'est pour éviter la panique avec des informations alarmistes. On part du principe que les journalistes et les citoyens sont alarmistes, il y a ce préjugé implicite», critique Diego Cornejo, directeur de l'Association équatorienne d'éditeurs de journaux (Aedep). Pour le journaliste, cette censure est «disproportionnée, inopportune, car elle arrive justement dans un moment de mobilisation sociale».

Jeudi dernier, des heurts ont opposé les partisans du président de la République, et ceux de l'opposition. Cette dernière taxe l'éxecutif d'autoritarisme, Rafael Correa souhaitant modifier la constitution pour s'autoriser l'exercice d'un quatrième mandat. 

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C'est la première fois depuis 2008 que des permis ont été proposés pour rechercher du pétrole et du gaz de schiste dans le pays.

Les autorités britanniques ont retenu mardi 18 août les entreprises sélectionnées pour 27 nouveaux permis d'exploration d'hydrocarbures conventionnels et de schiste, pour la première fois depuis sept ans concernant cette source d'énergie controversée mais soutenue par le gouvernement Cameron.

La Oil & Gas Authority (OGA), le régulateur national du secteur, a indiqué avoir retenu notamment les groupes britanniques Cuadrilla et IGas (ce dernier allié à Total), le français GDF Suez (Engie) ou encore le suisse Ineos pour un total 27 blocs terrestres d'exploration dans le centre et le nord de l'Angleterre.

C'est la première fois depuis 2008 que des permis ont été proposés pour rechercher du pétrole et du gaz de schiste dans le pays. Les licences doivent encore être formellement attribuées aux entreprises sélectionnées au cours de l'année. Elles ne le seront qu'après la finalisation d'études environnementales plus poussées pour un second groupe de 132 blocs d'exploration à travers le pays, qui devraient être proposés ultérieurement.

64.000 emplois à la clé ?

"Il est important que nous continuions dans cette voie et faisions avancer le schiste, tout en maintenant de solides contrôles environnementaux. L'investissement dans le schiste pourrait atteindre 33 milliards de livres (46,5 milliards d'euros) et soutenir 64.000 emplois", a souligné Nicholas Bourne, secrétaire d'État à l'Énergie.

Le Premier ministre conservateur David Cameron est un soutien très enthousiaste du développement du gaz de schiste, y voyant potentiellement une source d'énergie bon marché et abondante, malgré l'opposition de certains riverains et associations de défense de l'environnement qui s'inquiètent des conséquences de l'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique.

Alors que les forages sont au point mort depuis 2011, quand un puits de Cuadrilla avait causé de légères secousses sismiques dans le nord de l'Angleterre, le gouvernement britannique a pris des mesures pour tenter d'accélérer le développement du schiste. Il a ainsi annoncé la semaine dernière qu'il pourrait désormais délivrer directement les autorisations nécessaires pour exploiter les sites, afin de contourner des autorités locales jugées trop lentes ou réticentes.

Opposition des riverains

L'association environnementale Les amis de la Terre a jugé mardi que les nouvelles licences allaient "provoquer colère et de controverses parce que partout où la fracturation hydraulique a été proposée, elle s'est heurtée à l'opposition des riverains".

Les opposants à cette technique - qui consiste à créer des fissures souterraines et à y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques pour permettre l'extraction d'hydrocarbures prisonniers de la roche - craignent notamment la pollution des réserves d'eau potable.

Source © AFP






Un groupe international de chercheurs a mis en évidence un refroidissement de la surface des océans au cours de la période allant du Ier au XVIIIe siècle. Des éruptions volcaniques seraient vraisemblablement à l’origine de ce refroidissement pour les 1000 dernières années de cette période. Les températures les plus froides ont été celles de la période connue sous le nom du Petit Âge de Glace, avant que le réchauffement lié aux activités humaines ne vienne interrompre cette tendance.

Ce travail de recherche publié le 17 août 2015 par le groupe de travail du programme international "Past Global Changes-Ocean 2k" dans la revue Nature Geoscience suggère que le nombre et l’intensité des éruptions volcaniques tropicales des derniers siècles auraient été la principale cause de ce refroidissement. 

"Les fortes éruptions volcaniques ont pour effet un refroidissement de l’atmosphère durant quelques années, mais nos résultats montrent que lorsqu’elles deviennent plus fréquentes, elles induisent un refroidissement à long terme de la surface des océans", explique le Dr Helen McGregor, de l’université de Wollongong, en Australie, premier auteur de cet article. 

"L’analyse des sédiments marins nous apprend en effet que les températures de surface de l’océan global ont régulièrement diminué entre le 1er et le début du XVIIIe siècle, une tendance qui selon les simulations du climat du dernier millénaire, serait imputable, entre 801 et 1800 années après JC, au volcanisme", détaillent Guillaume Leduc, chercheur CNRS au Centre européen de recherche et d'enseignement de géosciences de l'environnement (CEREGE – CNRS/AMU/IRD/Collège de France), et Marie-Alexandrine Sicre, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN – CNRS/UPMC/MNHN/IRD). 

"Cette évolution de la température des océans sur presque deux millénaires a pris fin au début de l’ère industrielle, supplantée par le réchauffement global lié aux activités humaines", poursuivent-ils. 

Ces travaux montrent également que le Petit Age de Glace, période particulièrement froide de notre ère sur les continents entre le 15e et le XVIIIe siècle, coïncide avec cette diminution des températures de surface de l’océan, suggérant le caractère global du Petit Age de Glace. 

Ces résultats mettent en évidence la manière dont l’océan agit comme mémoire du système climatique. "Il est important de comprendre comment l’océan module les variations naturelles induites par le volcanisme car il peut absorber ou relâcher des quantités de chaleur extraordinaire par rapport à l’atmosphère. Grâce à ce travail, nous avons désormais une vision rétrospective des changements à l’échelle des derniers siècles, avant les perturbations majeures induites par les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines" ajoute le Dr Helen McGregor. 

Les conclusions de cette étude s’appuient sur 57 séries temporelles reconstruisant les variations passées de température de surface à partir de divers enregistrements issus de tous les océans du globe, depuis les tropiques jusqu’à proximité des pôles. La synthèse et l’analyse de ces reconstructions, impliquant la collaboration de nombreux scientifiques, se sont faites dans le cadre du programme "Past Global Changes-Ocean 2k", coordonné par Michael Evans, professeur associé à l’université du Maryland (USA). Les données ont été moyennées par intervalle de 200 ans afin d’observer les tendances à long terme. "Quelle que soit la manière d’analyser ces données, ce refroidissement apparaît comme une tendance robuste" explique le Dr. Helen McGregor. 

Pour mettre à jour les causes de cette diminution des températures océaniques, les chercheurs ont eu recours à la modélisation. "Nous avons examiné l’impact des changements de la position de la terre par rapport au soleil, de l’irradiance solaire, de l’utilisation des sols, du volcanisme et des gaz à effet de serre sur les températures de surface. Seul le forçage volcanique a été en mesure de produire de manière convaincante le refroidissement observé dans les données" précise Hugues Goosse, professeur à l’université de Louvain (Belgique) et maître de recherche au F.R.S-FNRS. 

Cette comparaison modèles-données constitue un test concluant pour la validité des modèles climatiques utilisés pour prédire les changements futurs. De plus, la compréhension du rôle des différents facteurs impliqués dans les changements de température de l’océan ouvre des voies nouvelles : "Une grande partie de l’énergie accumulée dans le système climatique suite au réchauffement global est absorbée par les océans. 

L’augmentation récente des températures de surface préfigure le réchauffement additionnel à venir, de la même manière que le refroidissement était la réponse à long terme aux épisodes volcaniques plus intenses et fréquents", souligne le professeur Evans. 

"Nous avons encore beaucoup à apprendre sur la manière dont l’océan réagit aux variations climatiques. La poursuite des recherches croisant les données et la modélisation du climat passé devrait nous permettre d’améliorer nos connaissances" conclut le professeur Evans. 

Ces recherches ont été financées, au sein du programme PAGES (Past Global Changes), par la Fondation nationale américaine pour la science (NSF), l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) ainsi que grâce à plusieurs autres financements dont le programme LEFE de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS.

Source © CNRS

cnrs
Les Etats-Unis ont donné leur accord définitif à la compagnie pétrolière Royal Dutch Shell pour que commencent des forages exploratoires dans l’océan Arctique, un projet contre lequel des associations de défense de l’environnement se sont battues et qu’elles avaient réussi, un temps, à faire reporter.

Le programme d’exploration de Shell en Alaska a pris plusieurs années de retard à la suite d’une série de problèmes techniques. Le dernier en date concerne des réparations sur un brise-glace indispensable aux activités d’exploration dans la zone pétrolière de la mer des Tchouktches.

Après avoir obtenu des concessions dans la mer des Tchouktches en 2009, sous la présidence de Georges W. Bush, Shell avait été autorisée une première fois à forer dans cette région en février 2012. La compagnie avait déjà investi quelque 7 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) avant cette date, quand elle avait dû suspendre ses opérations six mois plus tard après une série de revers, parmi lesquels la perte de contrôle d’une énorme plate-forme, sur laquelle dix-huit ouvriers avaient dû être secourus par des gardes-côtes.

En 2013, le gouvernement de Barack Obama avait retiré son autorisation, exigeant que tous ces problèmes soient résolus. Finalement, le 11 mai, Washington annonçait qu’il autorisait sous condition le pétrolier à reprendre ses campagnes d’exploration.

Shell avait débuté ses opérations de forage en juillet, mais le Bureau américain de la sécurité et de l’environnement (BSEE) lui interdisait jusqu’alors de creuser dans les couches pétrolifères sous-marines, en l’absence d’un navire équipé d’un système permettant de fermer le puits en cas de besoin. Ce navire étant arrivé au large de la zone de forage, l’agence américaine a levé ses restrictions sur l’un des puits.

Ressources considérables

Les ressources de la partie américaine des mers de Tchouktches et de Beaufort sont considérables. Selon une estimation du département de l’intérieur elles s’élèveraient entre 22 et 26 milliards de barils de brut techniquement récupérables et 2,6 milliards de mètres cubes de gaz.

L’ensemble de la zone arctique recèle 22 % des ressources en hydrocarbures encore à découvrir sur la planète, selon l’United States Geological Survey, et toutes les sociétés, outre Shell, s’y intéressent : ExxonMobil, le britannique BP, l’italien ENI et les russes Rosneft ou Gazprom.

Des associations environnementales mettent en garde contre les conséquences d’un accident dans les eaux gelées de l’Arctique. Selon elles, il aurait un impact encore plus grand que celui de 2010 dans le golfe du Mexique, lorsque l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par BP, avait entraîné la mort de onze personnes et le déversement de 4,9 millions de barils de brut dans la mer.

Malgré un bilan environnemental qualifié de positif par plusieurs ONG, le président américain Barack Obama est critiqué pour cette décision. « C’est un très mauvais signal envoyé au reste du monde. Les Etats-Unis utilisent des ressources publiques pour promouvoir ce type de développement », a déclaré à l’agence Associated Press Niel Lawrence, du Natural Resources Defense Council.

M. Obama avait déclaré dans un discours en début d’année qu’il était bien conscient des dangers des forages en pleine mer, tout en soulignant l’importance de l’indépendance énergétique des Etats-Unis.

« Je préférerais que, tout en respectant les procédures de sécurité que nous avons, nous produisions notre combustible et notre gaz plutôt que de l’importer. »
Hasard du calendrier, le président américain doit se rendre dans les prochains jours en Alaska pour y prononcer un discours sur le réchauffement climatique.

Source © Le Monde


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Du 1er mai au 14 août 2015, 486 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés Métropole. Parmi les 60 cas avérés, aucun n'est autochtone.

Selon le bulletin de l'Institut national de veille sanitaire (InVs) publié ce lundi, la menace liée au moustique tigre progresse dans l'Hexagone. L'insecte est désormais implanté et actif dans 7 régions de la métropole, particulièrement en Provence-Ales-Côte d'Azur et en Languedoc-Roussillon. 

486 cas sont supectés par les autorités mais seulement 44 cas de dengue et 16 cas chikungunya sont, pour l'instant, avérés. Aucun cas autochtone n'a été signalé à ce jour. Il s'agit d'une personne qui a contracté la maladie en métropole et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents. C'est ce type de cas qui inquiète  les autorités sanitaires, comme l'expliquait un récent Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). 

Cette menace a conduit l'InVs à inviter la popualtion à participer à la surveillance sanitaire du moustique tigre.

Source : InVS 



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Les militants écologistes qui occupent depuis deux ans et demi la ferme des Bouillons, près de Rouen, pour lui conserver son caractère agricole, ont été évacués mercredi matin par les forces de l’ordre, annonce l’AFP de source préfectorale.

L’évacuation, autorisée par une décision de justice jusqu’ici jamais appliquée, a commencé à l’aube pour les quelques dizaines de militants qui occupent les lieux.

Lundi la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) de Haute-Normandie a donné sa préférence au projet d’une SCI qui veut pratiquer du maraîchage bio sur ce site agricole, écartant la possibilité de préempter le terrain pour y mettre en concurrence un autre projet de culture bio soutenu par les zadistes.

Auchan renonce à la zone commerciale

Cette parcelle agricole de 4 hectares de terres cultivables, à Mont-Saint-Aignan, est la propriété d’Immochan, branche immobilière du géant de la distribution Auchan qui avait un projet - supposé - d’implantation d’une zone commerciale.

Début août Immochan a renoncé à cette parcelle et a signé un compromis de vente pour 150.000 euros avec des experts paysagistes qui ont formé une SCI familiale.

Ce projet de SCI « s’inscrit au premier rang des priorités en matière d’installation agricole », selon la Safer. Il s’agit d’un jeune agriculteur « disposant de la capacité professionnelle » et « souhaitant développer l’agriculture biologique ».

En réponse à ce projet bio sur le site qu’ils occupent, les zadistes normands avaient soutenu un autre projet de maraîchage bio, soupçonnant la SCI familiale d’être prête à céder ses parts au groupe Auchan dans quelques années.

Pour éviter que ce cas se présente, la Safer a obtenu qu’un cahier des charges soit inséré à l’acte de vente entre la SCI et Auchan, mentionnant notamment « le maintien d’une activité agricole pendant 25 ans au moins » ou encore l’engagement d’y pratiquer une agriculture biologique inscrite dans le bail.

Quant au projet de l’autre jeune agriculteur, soutenu par les zadistes, la Safer lui propose de le rencontrer pour envisager de lui trouver un autre terrain, toujours en périphérie rouennaise.

Source © AFP





Les habitants de 27 communes des Bouches-du-Rhône sont invités à partir de lundi à donner leur avis, lors d'une enquête publique, sur le renouvellement de l'autorisation de rejets des déchets de l'usine d'alumine de Gardanne qui déverse depuis des dizaines d'années des "boues rouges" issues du traitement de la bauxite au large des calanques.

Cette enquête doit se dérouler jusqu'au 25 septembre dans les 27 communes traversées par la conduite d'évacuation des effluents, qui débouche dans la fosse de Cassidaigne, à 7 km au large de Cassis par 320 m de fond. Durant cette période, le dossier de la demande d'autorisation et des synthèses des principaux éléments sont mis à la disposition du public qui peut déposer des observations. Des réunions publiques sont également organisées.

Depuis près de cinquante ans, l'usine de Gardanne - un ancien site de production d'alumine de Péchiney, acquis en 2012 par le fonds d'investissement américain HIG et renommé Alteo - bénéficie d'un droit à expédier en mer ces résidus au milieu du Parc national des calanques, qui expire au 31 décembre 2015.

Depuis l'annonce en septembre 2014 de la décision du conseil d'administration du Parc national de prolonger de trente ans la dérogation accordée à l'industriel pour rejeter en mer des résidus liquides, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal et l'industriel Alteo se livrent à une bataille d'expertises et de communication sur la nocivité des "boues rouges".

L'usine emploie 700 personnes et est dédiée aux alumines de spécialité, notamment pour les applications de haute technologie (écrans plats, LCD).

Une fois l'alumine extrait, les autres constituants de la bauxite, dont divers métaux, majoritairement du fer (qui donne sa couleur, généralement rouge, à la bauxite), ainsi qu'une partie de la soude dans laquelle est dissoute l'alumine dans le procédé, forment les boues rouges.

Contraint par les engagements internationaux de la France, Alteo s'est engagé à stopper, au 31 décembre, tout rejet solide dans la Méditerranée. Mais l'industriel a demandé à poursuivre les rejets liquides - inévitables selon lui -, par la même conduite qui lui sert aujourd'hui à évacuer ses boues rouges.

La préfecture avait programmé une première enquête publique au printemps sur ce sujet sensible avant de faire machine arrière et d'ordonner des études complémentaires sur le milieu à la demande du ministère de l'Ecologie.

Après clôture de l'enquête publique et remise du rapport de la commission d'enquête, le dossier sera soumis à l'avis du conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CoDERST) ainsi qu'au conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT), avant décision du préfet des Bouches-du-Rhône.

Source © AFP


Au 18 août, 139 arrêtés de restriction des usages de l'eau ont été pris par les préfets de 69 départements.

Plus précisément, 32 départements sont en crise, majoritairement dans le Centre, le Centre-Ouest et le Sud-Ouest, Les départements concernés connaissent un arrêt des prélèvements non prioritaires, y compris des prélèvements à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité).

Onze départements sont en alerte renforcée, avec une réduction des prélèvements à des fins agricoles supérieure ou égale à 50 % (ou interdiction supérieure ou égale à 3,5 jours par semaine), limitation plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts, golfs, lavage des voitures... jusqu'à l'interdiction de certains prélèvements.

Vingt-six départements sont en alerte (essentiellement dans l'est de la France), et connaissent une réduction des prélèvements à des fins agricoles inférieures à 50 % (ou interdiction jusqu'à trois jours par semaine), mesures d'interdiction de manœuvre de vanne, d'activité nautique, interdiction à certaines heures d'arroser les jardins, espaces verts, golfs, de laver sa voiture...

Enfin, 7 départements sont en vigilance, avec information et incitation des particuliers et des professionnels à faire des économies d'eau.

Source ©  la france agricole

Le plus long fleuve de Pologne, la Vistule, a atteint mardi son plus bas niveau historique depuis le début des relevés il y a 200 ans en raison d'une sécheresse qui ravage le pays. 

Son niveau à Varsovie est tombé à 50 centimètres, le plus bas depuis le début des relevés en 1789, selon Grzegorz Walijewski un hydrologue l'institut IMGW polonais.Le niveau habituel moyen se situe normalement à environ 237 centimètres dans la capitale, il a atteint le record de 787 centimètres en 1960.

La baisse actuelle risque de s'empirer dans les prochains jours. 

La Vistule est le plus long fleuve Europe avec ses plus de 1.000 kilomètres long, il divise le pays en deux pour se jeter dans la mer Baltique. 

© Nature Alerte



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Les autorités locales hongroises ont indiqué que plus de 40 000 foyers étaient privés d’électricité en raison des fortes pluies orageuses qui ont traversé la capitale Budapest dans la nuit de lundi à mardi.

Il est tombé plus de 80 mm de précipitations dans certains quartiers de la capitale la nuit dernière, plus que la moyenne mensuelle qui se situe entre 55 et 60 mm pour un mois d’août.

Des passages souterrains, ainsi que des centres commerciaux et un hôpital ont été inondés. De nombreux automobilistes ont été pris au piège et ont dû être secourus par les pompiers.


Les habitants des provinces du Centre du Vietnam doivent faire face à une sécheresse prolongée. Alors que le bilan des dommages s’alourdit, il est urgent de trouver des solutions.

Coup de chaud sur les cultures. Les fortes chaleurs et la sécheresse accompagnées d’un vent d’ouest venu du Laos sévissent dans le Centre depuis quelques mois. L’inquiétude grandit chez les agriculteurs qui voient leurs cultures souffrir du manque d’eau.

Environ 150.000 habitants affectés

Les rivières, ruisseaux et lacs de la province de Nghê An s’assèchent un à un, tandis que les rizières d’hiver–automne fanent. L’eau manque aussi pour les besoins quotidiens des habitants, notamment dans les districts montagneux de Thanh Chuong, Con Cuông ou encore Quy Hop et Tuong Duong. 

Des hectares de forêts des districts de Nam Dàn, de Dô Luong et de Con Cuông disparaissent sous les flammes des incendies à répétition.

Dans la province de Nghê An, il est prévu de planter 55.000 ha de riz d’été-automne, selon le service de l’agriculture et du développement rural. Cependant, plus 14.000 ha de terres manquent d’eau.

En raison de la canicule, le niveau de la rivière Lam est passé sous la barre de 0,4 m. Les stations de pompage des districts de Thanh Chuong et Nam Dàn ne fonctionnent plus.

La situation n’est guère plus reluisante dans la province de Ninh Thuân, qui souffre elle aussi d’une canicule inédite en 20 ans. Les lacs sont presque à sec et plus de 10.000 ha de cultures manquent d’eau. Environ 1.500 animaux d’élevage n’ont pas survécu à l’absence de pluie et au manque de nourriture. Face à ce constat, le Comité populaire de la province de Ninh Thuân a décrété le 1er janvier 2015 l’état d’urgence.

Le Département de la culture a informé que dans les provinces de Nghê An, Quang Tri, Ninh Thuân, Binh Thuân et Khanh Hoà, près de 55.000 ha de culture ont été détruits et 1.810 animaux d’élevage - essentiellement des chèvres, des moutons, des buffles et des bœufs - sont morts. La province de Ninh Thuân est la plus touchée.

Depuis le début de l’année, près de 150.000 habitants sont affectés par cette pénurie d’eau, notamment à Binh Thuân qui est la plus frappée avec 119.350 personnes concernées.

Selon le Centre de prévisions météorologiques et d’hydrologie, la sécheresse devrait se prolonger dans le Centre  jusqu’au milieu du mois de septembre. De plus, la montée du niveau de la mer pourrait provoquer une inondation des  régions de l’estuaire ou du littoral par l’eau salée.

La sécheresse a également des conséquences sociales telles qu’un mouvement d’exode rural. Le gouvernement a octroyé une aide financière pour les victimes du phénomène météorologique afin de les aider à affronter ces difficultés. Une somme de 172 milliards de dôngs a notamment été versée à Ninh Thuân. Il ne s’agit là, en revanche, que d’une solution provisoire.

Construction d’ouvrages hydrauliques

Plusieurs agriculteurs de la province de Phu Yên remplacent le riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse. Photo: Thê Lâp/VNA/CVN

Selon le chef du Département de l’hydraulique, Nguyên Van Tinh, la restriction d’eau reste la première solution, dans l’immédiat. À long terme, il faudra remplacer les cultures de riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse comme le maïs, les haricots ou les pommes de terre. La culture du  riz à court terme, permise par des variétés dont le temps de production est réduit, peut également représenter une solution. Les localités n’en ont toutefois pas à leur disposition. Le Département de l’hydraulique devrait alors coopérer avec le groupe Électricité du Vietnam pour assurer l’approvisionnement en eau des basses régions.

En outre, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural doit maintenant étudier la production de chaque région afin d’y apporter des solutions adaptées. Les éléments à prendre en compte dans la mise en place d’une politique de restructuration de l’agriculture sont divers. La question du changement climatique est au coeur de la crise. De plus, les mesures prises doivent être en adéquation avec la culture locale et les caractéristiques géographiques de chaque région.

La priorité doit maintenant être accordée à la construction d’ouvrages hydrauliques afin de créer des réserves d’eau. Enfin, il est essentiel de renforcer les mesures de protection des forêts et de leur reboisement.


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