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vendredi 21 août 2015
Le redémarrage du réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Sendai, une première au Japon depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011, a été interrompu vendredi 21 août en raison d’un problème de pompe au niveau du système secondaire de refroidissement, a annoncé un porte-parole de la compagnie Kyushu Electric Power.

Experts et régulateurs avaient prévenu que le redémarrage, lancé après quatre ans d’arrêt, pourrait se heurter à des difficultés. Les ingénieurs de Kyushu Electric pensent que le problème a été provoqué par une infiltration d’eau de mer dans l’une des pompes du circuit de refroidissement secondaire, où la vapeur qui entraîne les turbines et produit de l’électricité est refroidie.

Un enjeu politique majeur

Selon les plans initiaux, le réacteur numéro 1 de Sendai devait atteindre sa pleine puissance mardi avant d’entrer en production au début de septembre.

Ce redémarrage est un enjeu politique majeur pour le premier ministre Shinzo Abe, fervent partisan d’une relance du nucléaire dans un Japon où l’opinion publique reste majoritairement hostile à ce mode de production électrique en raison des risques qu’il implique pour la population. Tous les autres réacteurs du pays sont à l’arrêt depuis septembre 2013.

Source © Le Monde



Pas de psychose. Les deux personnes ayant contracté la dengue cet été à Nîmes, dans le Gard, « habitent une même maison et elles sont à ce jour guéries et en bonne santé », indique ce jeudi l’Agence régionale de santé (ARS) de Languedoc-Roussillon.

Ces cas autochtones, c’est-à-dire des personnes ayant contracté la maladie sur le territoire national sans avoir voyagé dans une zone où circule le virus quinze jours auparavant, s’ajoutent aux six cas déclarés en Provence-Alpes-Côte d’Azur ces cinq dernières années.

Surveillance des foyers de moustiques tigre

« Dès le signalement de ces cas, les autorités sanitaires ont renforcé les mesures de surveillance épidémiologique et entomologique - investigation des populations de moustiques et traitement avec insecticide si nécessaire - sur les lieux de vie, de travail ou de loisirs des personnes concernées », a précisé l’ARS.

Ce sont les moustiques tigre, de plus en plus présents en France, qui transmettent la dengue à l’homme en les piquant.

Source © AFP


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Des chercheurs sonnent à nouveau l'alarme: le réchauffement climatique menacerait tout particulièrement les forêts boréales, ces vastes étendues de résineux, de peupliers et de bouleaux qui recouvrent une bonne partie du nord canadien, jusqu'à la taïga du Grand Nord.

Dans une étude publiée jeudi dans un numéro spécial «Forêts» de la revue Science, ces chercheurs soulignent que les températures devraient augmenter davantage et plus rapidement en zone boréale que partout ailleurs sur la planète, et que l'on s'approche du point de non-retour.

Or, ces températures plus élevées devraient apporter en zone boréale du temps plus sec, des maladies et insectes jusque-là inexistants, et des incendies de forêts dans cette vaste «ceinture verte» qui recouvre une bonne partie du nord de la planète, en dessous de l'Arctique.

Les trois chercheurs - du Québec, de Finlande et d'Autriche - rappellent que ces forêts boréales ne peuvent «migrer» assez rapidement vers le nord pour échapper à une hausse aussi rapide des températures.

De plus, les vieilles forêts boréales qui seraient détruites ne devraient pas pouvoir se renouveler dans ces nouvelles conditions, ce qui laisserait une ceinture verte beaucoup plus morcelée.

Source © La Presse Canadienne


Les glaciers des monts Tian, en Asie centrale, ont perdu 27 % de leur masse et 18 % de leur surface au cours des cinquante dernières années. La neige et la glace qui fondent de ces glaciers sont pourtant essentielles à l'approvisionnement en eau de plusieurs pays.

Les monts Tian constituent la plus grande chaîne de montagnes d’Asie centrale. Formant de magnifiques paysages de glace, leurs glaciers jouent un rôle important dans le cycle de l’eau de différents pays : le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et certaines parties de la Chine, où les populations sont très dépendantes de l’eau issue de la fonte des neiges et des glaces pour leur alimentation en eau.

Les glaciers sont de véritables réservoirs qui stockent de l’eau sous forme de glace pendant des décennies et qui restituent l’eau des précipitations de l’hiver pendant les mois d’été grâce à la fonte. Le phénomène est particulièrement important pour les régions arides qui ne reçoivent quasiment pas de précipitations pendant certains mois. Les glaciers permettent aussi d’équilibrer les volumes d’eau entre les années humides et les années sèches.

Dans un article paru en ligne dans Nature Geoscience, une équipe internationale de chercheurs propose une reconstitution de l’évolution des glaciers des monts Tian. Ces travaux ont été menés par le GFZ German Research Centre for Geosciences, en collaboration notamment avec le CNRS de Rennes. Les scientifiques ont étudié la perte de masse du glacier au cours des cinquante dernières années en utilisant trois approches indépendantes : la gravimétrie par satellite, l'altimétrie laser et la modélisation glaciologique. Daniel Farinotti, principal auteur de l’article explique : « De cette façon, nous avons été en mesure de reconstituer l'évolution de chaque glacier unique ».

Le réchauffement responsable de la perte accélérée de glace et de neige

Les résultats de ces trois approches concordent et les chercheurs ont estimé la surface totale de glacier perdue à 2.960 km2. La perte annuelle, depuis les années 1960, serait de 5,4 milliards de tonnes. Pour Daniel Farinotti, « actuellement, les monts Tian perdent de la glace à un rythme qui est à peu près deux fois la consommation annuelle d'eau de l'ensemble de l'Allemagne ».

Le retrait du glacier s’est accéléré entre les années 1970 et 1980. L’étude montre que l’élévation de la température, notamment en été, est un facteur clé de l’évolution du glacier. « Les mois d’hiver dans la région étant très secs et les montagnes hautes, la plupart des chutes de neige sur les glaciers ont lieu en été. Cela signifie qu’une température plus élevée contribue à la fois à augmenter la fonte et à réduire l’alimentation du glacier. »

En utilisant les dernières prévisions sur le climat, qui prévoient un réchauffement de 2 °C supplémentaires des températures estivales entre 2021 et 2050, les auteurs proposent une première vision de l’évolution à venir : environ la moitié du volume du glacier pourrait être perdue dans les années 2050…


Source © Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences




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Juillet et les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds enregistrés à la surface de la Terre depuis le début des relevés de températures, a annoncé jeudi l'Agence américaine Océanique et atmosphérique. 

Le réchauffement climatique est bien en marche. L'Agence américaine Océanique et atmosphérique (NOAA) a annoncé jeudi que le mois de juillet et les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds enregistrés à la surface du globe depuis le début des relevés de températures en 1880. 

Record de chaleur en juillet. Non seulement juillet a battu un record de chaleur sur la Terre pour ce mois depuis plus d'un siècle mais "la température y a également été au plus haut de tous les mois pour la période 1880-2015", a souligné la NOAA dans un communiqué.

Jean Jouzel, climatologue, y voit une bonne piqûre de rappel avant la conférence climat COP21 à la fin de l'année : "c'est un peu un concours de circonstances mais ces données renforcent le message de l'urgence à mettre en œuvre des mesures pour limiter le réchauffement à deux degrés. Il faut tout faire pour éviter cela", a-t-il dit sur Europe1.

En chiffres. La température moyenne combinée à la surface des terres et des océans en juillet 2015 s'est située 0,81°C au-dessus de la moyenne du 20e siècle (15,8°C), surpassant de 0,08 degré le précédent record établi en juillet 1998. 

Juillet qui est normalement le mois le plus chaud de l'année globalement a été cette année, avec une température globale de 16,61°C, le plus chaud de tous les 1.627 mois depuis janvier 1880. La température en juillet augmente actuellement de 0,65 degré C en moyenne par siècle, précise la NOAA.

Source © AFP

jeudi 20 août 2015
Les autorités chinoises ont mis en garde la population sur les très hauts niveaux de cyanure dans les eaux autour du site de l'explosion du port de Tianjin: Ils ont atteints hier jusqu'à 277 fois les niveaux acceptables, tout en déclarant que l'eau potable de la ville restait sûre. 

Un rapport du Bureau de la protection de l'environnement de Tianjin a publié mercredi que les tests menés la veille ont montré des niveaux de cyanure important dans la rivière, la mer et des eaux usées de la zone évacuée entourant le site de l'explosion. A l'embouchure d'un collecteur d'eau de pluie ils ont enregistré des niveaux de cyanure 277 fois supérieures aux normes acceptables.

L'eau potable de Tianjin, cependant, satisfait aux normes nationales, selon une déclaration séparée des autorités sanitaires mardi.

D'autre part les autorités de Tianjin ont annoncé mercredi que après plusieurs jours de recherches, ils avaient déterminé que les entrepôts contenaient 2.500 tonnes de 40 types de marchandises dangereuses, classées en trois catégories, selon l'agence de nouvelles officielle Xinhua.

Il y avait 1.300 tonnes de produits chimiques oxydants potentiellement explosives, y compris du nitrate d'ammonium et du nitrate de potassium, 500 tonnes de produits inflammables, y compris du sodium et du magnésium, et plus de 700 tonnes de poisons mortels, principalement du sodium de cyanure. 

© Nature Alerte


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Paris (XIIe), ce mercredi soir. Une vaste opération de démoustiquage a eu lieu à la nuit tombée au Parc Floral, loin des regards, pour éradiquer les moustiques-tigres et les larves présents sur le site.

Des hommes en combinaisons blanches à bord d’un pick-up pulvérisant des insecticides. Du jamais-vu à Paris. Une grosse opération de démoustiquage a pourtant bien eu lieu ce mercredi à la nuit tombée dans le Parc floral (XIIe), aux portes du bois de Vincennes.

En cause : la présence de moustiques-tigres, des insectes tropicaux particulièrement agressifs pouvant transmettre la dengue et le chikungunya.

« Le moustique-tigre avait déjà été ponctuellement repéré l’an dernier à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis, rappelle Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’Entente interdépartementale de démoustication (EID). Mais il n’y avait pas eu d’implantation. Cette fois, la situation est différente : nous avons trouvé des larves. »

L’insecte mesure moins d’un centimètre

Ce sont des promeneurs qui l’ont signalé, par le site mis en place par le ministère de la Santé (www.signalement-moustique.fr). D’abord fin juillet dans le Parc floral, puis quelques jours plus tard, à quelques kilomètres de là, dans des jardins familiaux de Créteil (Val-de-Marne). Sur place, les spécialistes n’ont pu que confirmer la présence de l’insecte, déjà implanté dans vingt départements, principalement dans le sud de la France.

Pas d’invasion toutefois. « L’implantation est récente et par conséquent très modérée. Elle s’avère localisée aux abords de trois points humides très éloignés des habitations », souligne la mairie de Paris. Aucun autre espace vert de la capitale ne serait touché. L’opération de démoustication menée hier soir « vise surtout à éliminer les sujets adultes afin d’éviter la prolifération », indique Christophe Lagneau, directeur de recherche à l’EID. Dès ce matin, les promeneurs devraient à nouveau pouvoir se balader dans le Parc floral.

Les Parisiens croisés mercredi en début de soirée aux abords du site n’étaient toutefois pas très sereins. « Je me suis fait piquer, c’est peut-être ça », s’inquiète un père de famille en se grattant le bras. Même angoisse dans les jardins familiaux de Créteil. « On en a seulement entendu parler à la télé », explique Zhora. « Pour moi, c’était quelque chose qu’on voit dans les forêts tropicales », lâche sa voisine Lili, affolée à l’idée que des enfants puissent contracter des maladies. Selon l’agence régionale de santé, la probabilité de transmission de la dengue ou le chikungunya reste faible.

Source © Le Parisien
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Le lac Cajititlan n’en est pas à sa première hécatombe. Comme l’année dernière, des tonnes de poissons morts flottent à la surface de ce lac de l’ouest mexicain, proche de la ville de Guadalajara. Les pêcheurs ont ainsi ramassé 40 tonnes d’Algansea popoche, un poisson endémique de la région.

Phénomène naturel ou négligence industrielle ?

Pour les autorités locales, il s’agit d’un phénomène « naturel et cyclique qui se produit tous les ans et ne concerne qu’une espèce ». Certains évoquent aussi une surpopulation de poissons dans le lac due à l’absence de prédateurs et au fait qu’il n’est pas comestible, ou encore des variations de température qui seraient fatales aux poissons.

Toutefois, des doutes pèsent sur une usine de traitement des eaux usées qui rejetterait ses effluents non épurés dans le lac. En septembre 2014, 48 tonnes de poissons étaient morts dans les mêmes circonstances. Et sur toute l’année, ce sont 200 tonnes de « popoches » qui ont fini par flotter sur le dos. L’Etat de Jalisco avait fini par penser que les quatre épisodes de mort subite des poissons étaient liés à une négligence industrielle



Une substance hautement toxique déversée en aval du Pont-du-Centenaire a tué toute la faune. Une enquête est en cours

Des dizaines de poissons morts gisant dans l’eau. C’est la vision d’horreur qu’a eue un promeneur mardi dernier en se baladant au bord de l’Aire, à Onex. En cause: une substance hautement toxique évacuée dans la rivière par le déversoir d’eaux de surface situé 200?mètres en aval du pont du Centenaire. Si la rivière a été débarrassée de ses cadavres, elle n’abrite aujourd’hui plus aucun poisson à partir du lieu de la contamination. «La dernière fois qu’on a constaté une telle mortalité, c’était en 2001 dans l’Allondon», relève, dépité, Christophe Ebener, président de la commission de la pêche. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de la catastrophe.

Alerte lancée tardivement

Mais la tâche n’est pas aisée car l’alerte a été lancée tardivement. De retour de sa promenade, le badaud a eu le réflexe d’envoyer un mail aux garde-faunes, plutôt que d’appeler le 118. «Malheureusement, ces derniers n’en n’ont pris connaissance que le lendemain matin, l’essentiel de la pollution était alors déjà loin», regrette Alexandre Wisard, directeur ad interim de la Direction général de l’eau.

Des prélèvements de poissons et d’eau ont tout de même été réalisés la semaine passée. Les spécialistes tentent désormais de remonter les traces de la substance au sein des canalisations pour trouver la source du déversement. «C’est un long travail, nous devrions avoir les résultats d’ici une semaine ou deux», indique Alexandre Wisard, précisant qu’il ne pouvait en dire plus en raison de l’enquête en cours.

De quelle substance peut-il s’agir? Christophe Ebener n’en a aucune idée. Il relève simplement que compte tenu du niveau très bas des cours d’eau en été – et cet été en particulier – la moindre pollution peut s’avérer fatale. «C’est un simple problème de dilution», résume le président de la commission de la pêche, qui milite depuis plusieurs années déjà pour que les préfectures de France voisine interdisent le pompage à la source des petites rivières, qui capte entre 30 et 50% de leur débit d’étiage.

Si la problématique n’est pas nouvelle, elle pourrait prendre de l’ampleur avec la multiplication des sécheresses en périodes estivales. Des interdictions de pêcher dans certains cours d’eau ont déjà dû être prononcées à deux reprises ces cinq dernières années pour éviter un stress supplémentaire aux poissons, déjà affaiblis par le manque d’eau.

Amende salée

Dans le cas de l’Aire, un repeuplement piscicole de la rivière devra être effectué cet automne. En espérant que les insectes et autres bestioles recolonisent, eux aussi d’ici là, le cours d’eau. «Ça ne sert à rien de réintroduire des poissons s’il n’y a pas de nourriture», note Christophe Ebener.

L’opération pourrait toutefois coûter cher au responsable de la pollution. Si une négligence est avérée, une amende administrative pouvant aller jusqu’à 60?000?francs ainsi que les frais d’enquête et de repeuplement risquent de lui être infligés. «Ce sont des années de travail d’assainissement des eaux et de renaturation qui ont été anéantis en quelques minutes, explique Alexandre Wisard. C’est rageant, surtout que l’Aire est un cours d’eau qui revient de loin.»

Il y a une quinzaine d’années, en effet, l’eau de la rivière était encore très polluée. La baignade et la pêche y étaient formellement interdites. Des efforts considérables ont été entrepris par le Canton et Saint-Julien pour assainir les eaux rejetées dans le cours d’eau. (TDG)

Source © Céline Garcin
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L’alerte a été donnée il y a une semaine lorsqu’une centaine de truites ont été retrouvées mortes dans la rivière qui traverse Camblain-Châtelain, Calonne-Ricouart, Marles-les-Mines et Lapugnoy. 

La Clarence alimente aussi les étangs de Quenehem, à Calonne-Ricouart. Les sapeurs-pompiers étaient intervenus mais les recherches le long du cours d’eau n’ont pas permis de repérer l’origine de la pollution. Des analyses sont en cours.

Jusqu’à nouvel ordre, la pêche est interdite dans La Clarence entre Camblain-Châtelain et Lapugnoy. Et pour cause, une centaine de truites sont mortes.

Dans l’attente des résultats des échantillons prélevés, les quatre communes concernées ont pris des arrêtés d’interdiction de pêche. Ces arrêtés ont été pris le jeudi 13 août. Nous ne manquerons pas d’informer les pêcheurs quand cette interdiction sera levée.
Une plage provisoirement fermée Les autres plages balarucoises restent toutefois ouvertes.

E n cause : une pollution dûe à un dysfonctionnement d'une pompe de relevage à la station de traitement des eaux usées.

Depuis ce mercredi, la première plagette de Balaruc-les-Bains, située entre le restaurant Saint-Clair et la première digue, au bord de l'étang de Thau, est fermée au public. 

En cause : un dysfonctionnement sur une des pompes de relevage de la station de traitement des eaux usées. Les techniciens de Véolia sont rapidement intervenus. En attendant le résultat des analyses, ce jeudi, la plage restera fermée. midi libre

Des centaines, voire des milliers, de poissons sont morts après un incendie dans un entrepôt alimentaire de Winlock. Avec l'incendie de l'huile de cuisson s'est déversé dans l'Olequa Creek Winlock et tué toute vie sur plus de trois kilomètres a confirmé le ministère de l'Ecologie de Washington. 

L'huile végétale a tué des milliers de poissons, des insectes et une multitude d'autres organismes aquatiques dans le ruisseau. 

Pour l'instant rien n'indique que l'huile ait atteint la rivière Cowlitz.

Bill Teitzel, superviseur de la division des services de l'environnement et de la santé du comté de Lewis n'a pour l'instant pas identifié de risques pour la santé humaine. 

© Nature Alerte 
La tempête tropicale Dany menace les Antilles françaises

Un nouveau phénomène  météo au stade de tempête tropicale a été baptisé "Danny" mardi 17 août. 

Contrairement aux précédents phénomènes, Danny devrait atteindre le seuil de l'ouragan et menacerait les terres françaises des Antilles à partir du 24 août.





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L'invasion des arachnides s'explique par l'augmentation du débit d'un cours d'eau après de fortes inondations, dans la province de Buenos Aires.

Des millions d'araignées ont laissé des mètres carrés de toile ces dernières heures, après avoir envahi la ville de Lezama, au sud de Buenos Aires (Argentine). Les badauds sont venus observer le phénomène, qui serait dû à la surélévation d'un cours d'eau qui coule à proximité.

"La bave du diable"

Le phénomène, connu sur place sous le nom de "Las babas del diablo" ("La bave du diable") est une accumulation des toiles d'araignée portées par le vent sur les arbres, arbustes, poteaux, panneaux de signalisation, ou toute autre surface. L'invasion des arachnides s'explique par l'augmentation du débit de la rivière après de fortes inondations qui ont frappé la région ces derniers jours. La rivière en crue pousse les araignées vers des terrains immergés. Elles créent davantage de toile pour se protéger de la pluie.

La municipalité de Lezama, qui a évalué la situation, affirme que les araignées sont inoffensives.

Source © Reuters


mercredi 19 août 2015
Notre civilisation serait condamnée à disparaître. Non, vous n'êtes pas dans un film de science-fiction, c'est la Nasa elle-même qui l'annonce, via une étude qu'elle a financée. 

Des chercheurs ont ainsi montré que plusieurs critères pourraient entraîner la disparition de notre civilisation d'ici une quinzaine d'années. Doit-on craindre ce scénario ? Décryptage de notre contributeur, passionné de sciences et d'histoire.

Les civilisations vont et viennent, l'histoire en est la preuve. L'empire romain, les Han de Chine, Sumer, Babylone, l'Égypte des pharaons et bien d'autres encore, ont disparu. Les causes en sont multiples, certes, mais il est peut-être possible d'en prévoir quelques-unes.

Celle que nous connaissons va-t-elle s'effondrer dans les toutes prochaines décennies? C'est ce qui ressortirait d'une étude menée par une équipe multidisciplinaire, basée sur des travaux de mathématiques appliquées aux sciences humaines, financée par la Nasa, et dont le contenu vient d'être révélé par le site du "Guardian".

Plusieurs facteurs à l'origine du déclin des grandes civilisations

En étudiant les cas précédents, l'équipe menée par le mathématicien Safa Motesharrei a identifié les facteurs à l'origine du déclin des grandes civilisations : la population, le climat, l'eau, l'agriculture et l'énergie. La chute surviendrait lorsque ces facteurs convergent pour provoquer deux éléments cruciaux :


  •  la réduction des ressources due à la pression mise sur la capacité de charge écologique (la taille maximale de population qu'un milieu peut supporter). Traduction : trop de monde sur Terre par rapport aux ressources disponibles (nourriture, eau, matières premières nécessaires pour maintenir la civilisation...)


  •  la stratification de la société entre élites (riches) et masses (pauvres). Ce phénomène aurait joué un rôle central dans la chute dans tous les exemples étudiés sur les derniers 5000 ans. Traduction : un trop grand fossé entre ceux qui contrôlent les richesses et les autres. Cela désigne également le clivage entre pays riches et pays pauvres.


Distribution des ressources et consommation d'énergie

Les chercheurs ont modélisé différents scénarios, qui mettent en avant que les élites (qui ont le monopole des richesses) sont protégées plus longtemps que les gens du commun des désastres environnementaux, et qu'elles sont donc tentées de continuer à vivre comme si de rien était, en dépit des catastrophes prévisibles. Traduction : dans notre cas, cela pourrait signifier par exemple le refus d'admettre la réalité du changement climatique et de prendre les mesures nécessaires avant qu'il ne soit trop tard...

Même s'ils l'estiment "difficile à éviter", ils semblent penser que la catastrophe n'est pas totalement inévitable, à condition de prendre les mesures structurelles nécessaires pour cela...

Les deux solutions-clé étant d'assurer une distribution des ressources plus équitable, et de réduire drastiquement la consommation d'énergie en se basant sur des ressources renouvelables... en réduisant la croissance de la population. Tout cela nous mènerait alors peut-être à une civilisation plus stable.

Des sacrifices nécessaire à la survie de notre civilisation

Alors, on fait quoi ? 

Ce n'est pas la première fois que les inégalités Nord-Sud, l'exploitation à outrance de ressources non renouvelables et la surpopulation sont pointées du doigt. La nouveauté, ici, c'est qu'un modèle mathématique les a décrites comme des causes très probables de la chute de la civilisation actuelle. 

C'est un peu comme pour le changement climatique. Il y a ceux qui mettent en avant les chiffres et le temps, et d'autres qui expliquent par A plus B qu'il n'existe pas. Et ceux qui se foutent du résultat, et ne veulent tout simplement pas changer.

De plus, toute société a ses propres mécanismes de défense et son inertie : ceux qui bénéficient de la situation sont ceux qui ont le contrôle, et donc ceux qui pourraient éventuellement changer les choses de manière "souple".

La question que l'on pourrait tous se poser serait de savoir quels sacrifices nous serions individuellement et collectivement prêts à faire pour que ce changement survienne s'il s'avérait nécessaire à la survie de cette civilisation...


Mise à jour : Au lendemain de la publication initiale de ce billet, le 20 mars 2014, la Nasa a publié un communiqué pour prendre quelques distances vis-à-vis de l'étude. 

Si elle finance effectivement les outils qui ont été utilisés, elle n'est pas son commanditaire, et n'a pas revu les résultats qui sont sous la seule responsabilité des auteurs, tient-elle à préciser. Elle ne remet pas en question l'étude, simplement elle nous dit qu'elle n'a rien à voir là-dedans... à part avoir financé un programme de recherche qui a été utilisé pour l'étude.

Et dans un article très développé publié le 22 mars, The Guardian explique l'implication exacte de la Nasa dans l'étude. L'auteur de l'article détaille le financement de la Nasa au projet, et parle même d'un petit coup de main donné par l'agence spatiale américaine aux chercheurs pour leur modélisation de la planète. D'autre part, il insiste sur le fait qu'il s'agit d'une étude scientifique.

Que la Nasa s'en approprie ou non les conclusions ne change rien à ce fait et à la validité de ses résultats...

Source © Le nouvel obs
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