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lundi 31 août 2015
Des analyses de la qualité de l'air dans l'une des plus grandes régions pétrochimiques du Canada ont révélé la présence de nuages toxiques éphémères mais concentrés.

Effectuées par un laboratoire récipiendaire d'un prix Nobel à l'université de la Californie, le laboratoire Irvine, ces analyses reflètent les résultats déjà obtenus sur la présence de substances cancérigènes dans le nord-est d'Edmonton.

Bien que ce ne soit qu'un échantillon, les résultats ne sont «pas dus au hasard», selon le chef du laboratoire, Donald Blake.

Les chercheurs ont visité en juin 2012 la région surnommée le «coeur industriel de l'Alberta», qui comprend plus de 40 entreprises pétrochimiques. Ils ont collecté 96 échantillons d'air dans les environs et dans des régions rurales en amont du vent.

La majorité des résultats se situent en-deçà des limites sécuritaires pour l'Alberta. Mais entre le 8 et le 12 juillet cette année-là, les chercheurs ont détecté sur trois jours des augmentations importantes des niveaux de benzène, une substance cancérigène qui n'a pas de niveau sécuritaire.

Un échantillon a indiqué la présence de 11 parties par milliard (ppb) de benzène, un autre, de 24 ppb, et un troisième, de 156 ppb.

L'Alberta recommande que le taux de benzène ne dépasse pas une moyenne sur une heure de 9 ppb. L'agence chargée de la surveillance de la qualité de l'air de la région n'a rapporté qu'un seul excès en 2012.

Selon M. Blake, les pics détectés par son équipe pourraient avoir disparu en calculant la moyenne sur une heure.

«Si c'est quelque chose que le vent apporte dans une maison et qu'elle reçoit de cinq à 20 parties par milliard de benzène tout le temps, ça commence à m'inquiéter», a-t-il dit.

C'était la troisième visite du laboratoire dans le coeur industriel de l'Alberta. En 2008 et en 2010, les résultats, révisés par des pairs et publiés, révélaient la présence dans l'air de substances chimiques qui causent des smogs à des niveaux comparables - et même parfois supérieurs - à ceux des plus grandes villes et des plus gros centres industriels du monde. Au moins 10 des produits toxiques détectés dans les nuages étaient des substances cancérigènes soit connues, soit soupçonnées.

Les chercheurs ont également découvert que la prévalence du cancer du sang chez les hommes entre 1997 et 2006 dans les trois comtés entourant la région était significativement plus élevée que dans les comtés voisins. Aucun lien n'a cependant été établi.

Une porte-parole du ministère albertain de l'Environnement a affirmé que les recommandations pour la qualité de l'air suivies par l'agence de surveillance du coeur industriel étaient établies par un groupe formé de représentants du gouvernement et de l'industrie et d'environnementalistes. Elle a toutefois refusé de commenter les résultats du laboratoire californien.

Source © la presse canadienne

Le biologiste et environnementaliste brésilien Mario Moscatelli a déclaré que les eaux usées avaient tué au moins une tonne de poissons dans une baie située à proximité du parc olympique où auront lieu de nombreuses épreuves des Jeux de Rio en 2016.

Moscatelli a indiqué samedi que les carcasses de milliers de tilapias, bars et mugilidaes étaient apparues sur les rives de la baie de Jacarepagua à Rio de Janeiro vendredi. Il a confié que ce phénomène pourrait se reproduire pendant les JO l'an prochain.

Cette baie n'accueillera pas d'épreuves olympiques, mais elle est située à proximité du parc olympique, a rappelé Moscatelli.

Il a expliqué que ces poissons étaient probablement morts à cause du manque d'oxygène attribuable au déversement de substances polluantes et des eaux usées dans la baie provenant des condos et des bidonvilles environnants.



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La police des frontières dans le sud de la Chine a saisi 620 tortues, dont 510 relevant d'espèces sous protection de l'Etat, passées en contrebande du Vietnam.

La police a indiqué qu'elle avait entendu des "sons larvés" en inspectant un camion censé transporter des fruits de mer gelés, le 24 août dans la ville de Fangchenggang, de la région autonome Zhuang du Guangxi (sud-ouest).

La police a découvert quinze cartons à bord du camion contenant des espèces menacées d'extinction, incluant des tortues-boîtes indochinoises et des tortues à tête jaune. Elles étaient transportées à destination du Guangdong, province où des tortues menacées sont vendues sur le marché noir comme mets gastronomiques.

La police a remis ces tortues aux autorités forestières.

Source © Xinhua
A l'approche de la conférence de décembre sur le climat (COP21) à Paris, les fabricants de matériaux de construction, parmi les industries les plus polluantes au monde, montrent leurs efforts pour réduire leur empreinte énergétique mais peuvent mieux faire selon les ONG, qui attendent plus d'actes.

Au milieu d'une industrie qui représente environ 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, la cimenterie est l'une des plus polluantes.

Composant essentiel du béton, le ciment est l'un des matériaux les plus utilisés au monde et aussi l'un des plus gros émetteurs de CO2 : environ 0,6 à 0,9 tonne émise pour 1 tonne de produit.

En 2014, le cimentier français Lafarge (qui vient de fusionner avec son alter ego suisse Holcim) a émis à lui seul 93,3 millions de tonnes de GES soit le double du pétrolier Total, selon le rapport de l'organisation indépendante CDP sur l'impact des entreprises dans le changement climatique.

En cause : la consommation d'énergie et la décarbonatation du calcaire, c'est-à-dire sa transformation en chaux, nécessaire à la fabrication du ciment.

Entre 1990 et 2014, nous avons réduit de 26% nos émissions et projetons de les diminuer de 30% d'ici 2020, se défend Bruno Lafont, coprésident de LafargeHolcim et cofondateur du groupe de travail Cement Sustainability Initiative (CSI) en 1999.

Ce groupe, composé de 24 cimentiers internationaux, a évité l'émission de 114 millions de tonnes de CO2 en 2013, expose le dirigeant.

De son côté, Lafarge mise fortement sur le développement de produits à bas carbone. Sorti en 2000, le Ductal, un béton utilisé notamment pour les ponts et passerelles, réduit ses émissions de CO2 d'environ 50% par rapport au béton classique tandis que le ciment Solidia, commercialisé en avril avec le groupe américain éponyme, diminue jusqu'à 70% le bilan carbone de la chaîne de fabrication.

- Des réductions réalistes, pas rêvées -

Ils peuvent mieux faire, répondent aux industries les plus émettrices Laurent Babikian, directeur France et Bénélux de CDP, et Pierre Cannet, responsable du programme climat à WWF France.

Il ne reste qu'un tiers de budget carbone disponible, environ 1.000 gigatonnes (Gt), à se partager dans le monde entier pour rester sous la barre des 2 degrés (de hausse des températures, ndlr), avertit M. Cannet qui appelle les entreprises à s'impliquer dans le projet Science Based Target, sans attendre les décisions politiques.

Cet outil, lancée en mai par le WWF, CDP et le World resources institute, propose aux entreprises d'adhérer à des objectifs de réduction de GES coordonnés par secteur. Le but : réunir une centaine de signataires pour la COP21.

Investir dans la réduction des émissions constitue un gain économique important, affirme M. Babikian pour qui les plus grands émetteurs mondiaux tels qu'ArcelorMittal doivent assumer leurs responsabilités environnementales.

Le géant de l'acier, qui a émis 162 millions de tonnes de GES en 2014, se dit de son côté conscient de l'impératif écologique.

ArcelorMittal se focalise sur ses usines les plus compétitives et économes en énergie comme celles de Fos-sur-Mer et Dunkerque en France qui représentent 35% de notre capacité de production, détaille Philippe Darmayan, président d'ArcelorMittal France.

Le groupe investit également en recherche et développement, souligne-t-il.

Après l'échec du projet expérimental Ulcos de capture et stockage du CO2, ArcelorMittal a décidé d'investir en juillet 80 millions d'euros dans une usine test à Gand (Belgique) pour transformer le monoxyde de carbone qu'elle produit en bioéthanol, ajoute le dirigeant.

En d'émissions de GES, les objectifs d'ArcelorMittal, -8% par tonne d'acier produite entre 2007 et 2020, sont inférieurs aux normes que la Commission européenne est en train de fixer, reconnaît-t-il.

Mais selon toutes les technologies connues, le monde de l'acier ne peut pas envisager plus qu'une réduction de 15% de ses émissions et ArcelorMittal se fixe des objectifs non pas en fonction de rêves mais de réalités, objecte-t-il.


Source © AFP
samedi 29 août 2015
La recherche du United States Geological Survey, un organisme de surveillance des ressources naturelles, confirme les conclusions d'études similaires réalisées au Canada, où le pesticide à base de nicotine est largement utilisé en agriculture, 

Aux états unis et au Canada un cours d'eau sur deux est contaminé aux néocotinoïdes.

Le Canada ne serait pas plus épargné que son voisin du sud : une recherche de l'Université de Guelph a conclu en février dernier que près de 100 %  des cours d'eau des régions agricoles du sud de l'Ontario étaient contaminés par ces mêmes pesticides.

Au Québec, un rapport du ministère de l'Environnement arrive à une conclusion similaire.

La présence de néonicotinoïdes dans les cours d'eau est alarmante, croit le biologiste de l'Université Laurentienne, Charles Ramcharan.

« C'est inquiétant. Je crois que nous ne grattons que la surface d'un énorme problème. » Charles Ramcharan, biologiste, Université Laurentienne

Selon lui, ce type de pesticide se décompose très lentement dans l'environnement.

Les insectes aquatiques et les amphibiens y sont particulièrement vulnérables, explique-t-il. Si rien n'est fait, les poissons, les oiseaux et les mammifères pourraient perdre leurs principales sources de nourriture, prévient le biologiste.

Les concentrations de néonicotinoïde vont toutefois continuer à grimper, s'inquiète le professeur associé à l'Université de Waterloo et président de la Société canadienne de limnologie, Jérôme Marty.

« L'utilisation en agriculture des néonicotinoïdes augmente depuis les dix dernières années et on devrait s'attendre à ce que les concentrations augmentent dans l'environnement. »  Le président de la Société canadienne de limnologie, Jérôme Marty

Décès d'abeilles

Ces pesticides sont déjà un sujet de préoccupation internationale puisque plusieurs experts les accusent d'être en partie responsables du déclin des populations d'abeilles et des autres insectes pollinisateurs.

L'Ontario est le premier endroit en Amérique du Nord à vouloir réduire son usage de néonicotinoïde. La province vise une réduction de 80 % d'ici 2017.

Dans un communiqué, la porte-parole du ministère de l'Environnement et de la Lutte au changement climatique, Kate Jordan, indique que le gouvernement veut agir de façon préventive afin d'éviter les effets néfastes de ces pesticides.

La vente et l'utilisation de néonicotinoïdes seront toujours permises, quoique restreintes.

Les entreprises agrochimiques Bayer Canada et Syngenta, principaux fournisseurs de néonicotinoïdes en Amérique du Nord, ont été contactées pour réagir à la nouvelle étude américaine. Elles n'ont pas répondu aux demandes d'entrevues

Source © Ici Radio Canada
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L'institut mondial des ressources a publié ce jeudi une étude selon laquelle 33 pays sont condamnés à affronter un manque extrême d'eau d'ici à 2040. 

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont étudié 167 pays en prenant en compte la pénurie d'eau, la concurrence pour le contrôle des sources et l'épuisement des eaux de surface.

La situation est particulièrement alarmante pour 9 pays du Moyen-Orient. L'Arabie Saoudite, le Koweït, la Palestine, Israël, le Liban, le sultanat d'Oman, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn et le Qatar seraient ainsi les pays risquant le plus de faire face à un manque extrême d'eau.

Selon les chercheurs de l'institut mondial des ressources, les pays du Moyen-Orient pompent à un niveau trop élevé dans leurs souterrains et misent trop sur le dessalement de l'eau de mer, pas assez efficace. 

Par ailleurs, certains de ces pays pourraient cesser de produire leur propre nourriture, faute de réserves d'eau suffisantes. C'est le cas de l'Arabie Saoudite, qui devrait importer la totalité de ses céréales dès l'année prochaine.

Les conflits aggravent la crise

De plus, cette crise est aggravée par les conflits armés qui entraînent souvent une mauvaise gestion des ressources d'eau. Selon Robert Mardini, chef des opérations pour le Maghreb et le Moyen-Orient de la Croix-rouge, interrogé par Euronews : "il est grand temps que les belligérants cessent d'attaquer des systèmes hydriques et d'utiliser l'accès à l'eau comme tactique pour affaiblir les ennemis ou renforcer leur influence dans les négociations. L'eau doit être disponible pour tout le monde".

La question de l'eau devrait être un sujet central de la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre prochain. 


Source © Direct Matin


Dans son dernier état des lieux, l’Agence de l’eau Seine-Normandie observe une augmentation des pollutions d’origine agricole dans les eaux souterraines normandes.

À l’occasion de la rédaction du prochain Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) pour la période 2016-2021, l’Agence de l’eau Seine-Normandie a établi un état des lieux de la qualité des eaux souterraines. 

Les résultats se révèlent de plus en plus inquiétants.

Sur les trois masses d’eaux souterraines (Meso) déclassées sur la zone Seine-Aval qui se situent dans la région ; au total, sur les 10 Meso que compte le territoire, neuf sont désormais classés dans un état médiocre.

S’ils ne se faisaient pas beaucoup d’illusions, Gaëtane d’Heilly et Jérôme Ratiarson, respectivement chargée d’opération agriculture et chargé d’études eaux souterraines à l’Agence de l’eau Seine-Normandie, ont tout de même été surpris par cette dégradation. « On pensait que les secteurs de la Risle, de la Varenne-Béthune-Eaulne et que le pays de Bray resteraient dans un état satisfaisant. Eh bien non... » déclare, perplexe, Jérôme Ratiarson face à la carte établie à l’issue de l’état des lieux.

Aux mêmes causes, les mêmes problèmes. Les « paramètres déclassant » demeurent les mêmes que lors de la photographie de l’état chimique des eaux réalisé en 2009 : il s’agit des nitrates et pesticides d’origine agricole ainsi que des composés organohalogénés volatils, autrement appelés OHV, d’origine industrielle. 

Même si les molécules recherchées dans les eaux sont toujours plus nombreuses, du fait à la fois de la multiplication des polluants et des progrès technologiques dans l’analyse des eaux, le pool des molécules les plus fréquemment rencontrées et aux concentrations les plus inquiétantes se cantonne à un petit nombre. 

On trouve notamment l’atrazine, herbicide pourtant interdit depuis fin 2001, aux côtés de certains de ses produits de dégradation. De même, le glyphosate, substance active de l’herbicide Round’up, ainsi que l’Ampa issu de sa dégradation, figurent désormais couramment dans la liste des pesticides observés dans les eaux souterraines. 

« Jusqu’à présent, on repérait principalement des herbicides dans les analyses. Mais aujourd’hui, les fongicides et insecticides sont aussi régulièrement signalés », note Gaëtane d’Heilly. Ainsi, l’imidaclopride, molécule active du Gaucho, pourtant utilisé en enrobage de graines pour ses effets insecticides, est parfois trouvé dans des analyses d’eau dans le sud de l’Eure. 

Inquiétant aussi, l’intensité des pics de pollution aux pesticides. Le métaldéhyde, une substance utilisée contre les limaces, « se retrouve parfois à des teneurs dépassant 10 fois la dose maximale autorisée dans les eaux de captage, à savoir 1 µg/l », s’alarme Jérôme Ratiarson.

Que le pays de Bray voit la qualité de ses eaux souterraines se dégrader est d’autant plus inquiétant que les prairies y sont encore relativement fréquentes. 

« Mais c’est précisément parce que les retournements de prairies sont de plus en plus fréquents en ce moment, sous l’effet de la disparition des quotas laitiers et du regain d’intérêt pour les céréales plus rémunératrices, que les risques sur les eaux souterraines s’amplifient, décrypte Gaëtane d’Heilly. 

On utilise toujours autant, voire plus, de pesticides en France parce qu’on cherche à produire plus, mais aussi parce que les surfaces recevant des pesticides augmentent. »

L’Agence de l’eau tente de faire reculer les pratiques agricoles les plus polluantes par un accompagnement individuel.

Réinventer l’animation agricole pour faire baisser l’usage des pesticides et des nitrates chez les agriculteurs. Pas simple dans un territoire comme la Seine-Maritime où le potentiel de production des terres incite les exploitants à garder le productivisme comme cap. Mais face aux pollutions inquiétantes des eaux souterraines, l’Agence de l’eau Seine-Normandie a décidé d’expérimenter de nouvelles pratiques d’accompagnement auprès des agriculteurs.

L’agence souhaite ainsi développer, dans le cadre de son 10e Programme 2013-2018, le « conseil individuel dans un cadre collectif » et élargir sa mise en œuvre à l’ensemble des organisations agricoles, c’est-à-dire pas uniquement les associations de développement agricole et les chambres d’agriculture mais aussi les coopératives, qui font depuis longtemps du « conseil » auprès de leurs adhérents. En effet, explique Gaëtane d’Heilly de l’Agence de l’eau Seine Normandie : « jusqu’à présent beaucoup des conseils effectués auprès des agriculteurs relevaient presque de la prescription : “mettez ces produits et vous garantirez votre rendement”. Aujourd’hui, le métier de conseiller doit évoluer ».

C’est pourquoi la chargée d’opération agriculture coordonne le test d’une méthode d’animation avec plusieurs organismes agricoles (les deux chambres départementales d’agriculture, les coopératives Cap Seine et Noriap, le Cer France, les Défis ruraux et le GRCeta). Il s’agit de réaliser des diagnostics globaux des exploitations agricoles dans une perspective de réduction de l’usage des pesticides et nitrates. En croisant les atouts et contraintes des fermes dans les domaines économique, environnemental et social (l’organisation du travail, les contraintes familiales étant ainsi prises en compte), la structure de conseil devra formuler des recommandations en termes de pratiques agronomiques pour « supprimer les pratiques les plus à risques, favoriser les mesures préventives agronomiques et les techniques alternatives ». Le conseil devra notamment porter sur le choix des variétés, les dates et modalités d’implantation, les méthodes de désherbage alternatives et reposera sur un plan d’actions de trois à cinq ans.

Espérant faire bouger les lignes, l’Agence de l’eau attend des modifications plus ambitieuses que celles de l’agriculture raisonnée. Même si l’Agence reste lucide en fixant, pour chaque territoire, les objectifs de réduction d’intrants au regard de la moyenne des quantités épandues localement et en fonction du point de départ de chaque agriculteur qui s’engage volontairement. Autrement dit, les agriculteurs les plus consommateurs d’intrants n’auront pas plus d’efforts à faire proportionnellement que les autres...

L’Agence de l’eau Seine Normandie se creuse la tête pour imaginer de nouveaux leviers afin de faire changer l’agriculture, avant que les changements ne soient rendus obligatoires. On comprend l’urgence alors que la dégradation de l’état chimique des eaux souterraines en Haute-Normandie fait s’évaporer tout espoir qu’on ait atteint cette année, comme prévu par la Directive-cadre sur l’eau européenne, le bon état qualitatif et quantitatif des eaux.

Source © Christophe Trehet / Paris Normandie
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La plage de Port-Lin, comme les autres plages du Croisic, a hissé la flamme rouge vendredi soir à cause d'une pollution de l'eau. 

Suite à une pollution de l’eau, vendredi vers 18 h, toutes les plages du Croisic sauf celle de Port-aux-Rocs ont été interdites à la baignade et la flamme rouge a été hissée. 

Les prélèvements sur la qualité de l’eau dans les zones de baignade, réalisés par la commune du Croisic, ont relevé un taux d’entérocoques, bactéries présentes dans l’intestin, supérieur à la norme. 

L’interdiction concerne aussi la pêche à pied mais ne s’étend pas jusqu’aux traicts du Croisic. De nouveaux résultats sont attendus aujourd’hui pour décider de la réouverture, ou non, des plages, pour ce dimanche.

Source ©  Ouest-France
Cinquante-six foyers de foyers de bactérie tueuse de végétaux Xylella Fastidiosa ont été découverts en Corse, exclusivement dans le Sud de l'île, depuis un mois environ, a indiqué aujourd'hui la préfecture de région. 

Plus de 600 prélèvements ont été effectués dans le cadre du plan de lutte contre la bactérie dont le premier cas a été annoncé le 22 juillet, a précisé la préfecture dans un communiqué.

De nouveaux cas ont été détectés sur "des faux genêts d'Espagne (Spartium Junceum)" dans le village d'Alata, près d'Ajaccio, selon le ministère de l'Agriculture. Jusqu'à présent, tous les foyers de Xylella Fastidiosa avaient été détectés sur des polygales à feuille de myrte servant généralement à décorer des habitations individuelles et importés d'Italie.

Les genêts infestés provenaient du même pépiniériste que les plants de polygale à feuilles de myrte déjà détectés à Alata et avaient été plantés en 2007, selon la préfecture.

Les résultats des prélèvements sur d'autres plantes, notamment le laurier rose, le prunus et l'olivier, ont été négatifs. "La source de contamination n'est pas encore connue. L'enquête épidémiologique se poursuit" et "l'hypothèse d'une transmission locale de la bactérie par des insectes d'une plante vers l'autre semble peu probable", selon le communiqué.

Enfin, alors que le collectif anti Xylella Fastidiosa réclame toujours l'imposition d'un blocus total de l'île à l'entrée de tout végétal, la préfecture a annoncé que la France allait demander à Bruxelles "une adaptation de la réglementation européenne aux caractéristiques et spécificités épidémiologiques rencontrées en Corse". 

Le collectif reproche notamment aux services de l'État d'accorder des dérogations à l'entrée de certains végétaux et d'exercer des contrôles insuffisants sur les produits importés dans l'île. La bactérie a déjà ravagé des milliers d'hectares d'oliveraies en Italie, mais aucun plan d'olivier n'a été attaqué en Corse.

Source © Le Figaro




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Des incendies ont fait des milliers de sans-abri ces derniers jours dans le Maniema, une province de l'est de la République démocratique du Congo actuellement en proie à des vents qui favorisent la propagation des flammes, a-t-on appris de sources humanitaires.

Les incendies, cantonnés dans le sud de la province, sont partis pour la plupart de feux de brousse allumés pour des raisons d'élevage ou de chasse mais ont touché des maisons, souvent proches les unes des autres et au toit de paille très inflammable, ont indiqué à l'AFP des sources humanitaires.

"Nous comptabilisons 10.000 ménages affectés dans le sud du Maniema", ce qui représenterait quelques dizaines de milliers de sans-abri, a déclaré à l'AFP l'abbé Alexis Asani Ndalimbuzi, directeur de la commission Ressources naturelles du diocèse de Kasongo, concerné par les incendies.

A Kindu, la capitale provinciale, plus au nord, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) évoque plutôt pour l'instant des milliers de sinistrés.

"Dans le territoire de Kabambare, trois villages ont pris feu. Jusque-là, nous avons 291 maisons brûlées répertoriées, et plus de 3.500 personnes sinistrées", a déclaré à l'AFP Idrissa Conteh, chef du bureau de Ocha à Kindu.

Il a ajouté qu'un site de déplacés de guerre localisé dans la région et comptant environ 5.000 personnes a également été détruit par les flammes et que "80% des abris ont été incendiés, ce qui fait environ 4.000 déplacés sinistrés".

Jeudi soir, un feu a été signalé à Bikenge, un village du territoire de Kasongo.

M. Conteh a souligné qu'outre les feux de brousse incontrôlés, il existe des conflits fonciers - fréquents dans de nombreuses régions de RDC - où les "incendies volontaires sont utilisés comme une arme de guerre". Mugumba a ainsi été "envahi" par un village voisin qui a "incendié à peu près 250 maisons", faisant quelques milliers de sinistrés, selon lui.

Pour l'heure, il n'y a pas d'aide humanitaire prévues par les ONG de la zone, selon M. Conteh. "Nous allons alerter le Premier ministre et le gouvernement provincial: on lance un SOS pour qu'on puisse distribuer de l'aide humanitaire", a indiqué l'abbé Asani NdAveAveccalimbuzi.

Source © Afp




Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a fermé deux oléoducs stratégiques au Nigeria, afin de réparer des fuites dont certaines causées par des sabotages, et a déclaré un état de force majeure sur ses exportations de brut. 

Dans un communiqué reçu vendredi, la SPDC, filiale nigériane de Shell, annonce que cet état de force majeure a été décidé jeudi après la fermeture des oléoducs Trans Niger (TNP) et Nembe Creek Trunkline (NCTL). 

Ces deux pipelines acheminent le pétrole à partir du terminal de Bonny Light, un des principaux du pays. L'entreprise fait état d'une fuite sur le TNP au niveau d'Oloma dans l'Etat méridional de Rivers, tandis que le NCTL est fermé pour remplacer des tronçons où le brut a été siphonné.

Shell, qui ne mentionne pas la quantité de pétrole concernée par ces fuites, dit tenter de rouvrir les deux canalisations au plus vite. 

Invoqué dans des circonstances exceptionnelles, l'état de force majeure permet à la compagnie pétrolière de s'exonérer de toute responsabilité en cas de non-respect de ses contrats de livraison.

Shell se plaint régulièrement des vols de pétrole et du sabotage des oléoducs. Elle accuse les vandales d'être responsables des cas de pollution pétrolière qui lui sont imputés dans le sud du pays.

Le vol de pétrole brut et le sabotage des oléoducs sont un problème majeur au Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique (plus de deux millions de barils par jour). Selon des estimations, ils représentent des pertes de revenus de 6 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) par an. 

Source © AFP 
 "Au vu de ce que l'on sait aujourd'hui à propos de l'expansion des océans avec le réchauffement, et sur la fonte des glaciers et des calottes glacières qui ajoutent de l'eau dans les océans, il est pratiquement certain que nous aurons une augmentation du niveau des mers d'au moins un mètre, et probablement davantage", a expliqué dans un communiqué Steve Nerem, de l'université du Colorado et qui dirige l'équipe de la Nasa chargée de surveiller la montée des niveaux des mers. 

"Toutefois, on ne sait pas si cela arrivera dans le siècle à venir ou sur une période plus longue", a-t-il ajouté.

"La montée du niveau des mers a un impact très important", a également souligné Michael Freilich, directeur de la division Sciences de la Terre au siège de la Nasa à Washington. "Plus de 150 millions de personnes, principalement en Asie, vivent dans des zones situées à moins d'un mètre de l'actuel niveau des mers. Aux Etats-Unis la montée des eaux va aussi changer le tracé de nos côtes, notamment dans des Etats comme la Floride", a-t-il encore noté, rappelant que déjà aujourd'hui les grandes marées causent des inondations dans certaines rues de Miami, ce qui n'était pas le cas par le passé.

 "Certaines îles du Pacifique pourraient être entièrement éliminées et des grandes villes comme Dhaka, au Bangladesh, Singapour ou Tokyo seront grandement touchées", a prévenu M. Freilich. Les dernières prédictions sérieuses en date, qui remontaient à 2013 par un panel intergouvernemental des Nations unies sur le changement climatique, évoquaient une montée des océans de 30 à 90 cm d'ici la fin du siècle.

Mais selon M. Nerem, les dernières données mesurées par les satellites de la Nasa pointent vers la fourchette haute de ces prévisions. Les scientifiques surveillent particulièrement les glaces du Groenland, qui ont perdu en moyenne 303 milliards de tonnes par an durant la dernière décennie, comme on peut le voir dans cette inquiétante vidéo : 

L'Antarctique de son côté a fondu de 118 milliards de tonnes par an. Depuis 1992 et les premières mesures précises par satellites, les océans ont monté d'environ 7,6 centimètres, avec des pointes à 23 cm en certains endroits en raison de variations naturelles.

Les données collectées ces dernières années m'inquiètent beaucoup

"Une chose que l'on a apprise, c'est que les calottes glacières fondent plus vite qu'on ne le pensait jusque-là", a ajouté Josh Willis, océanographe de la Nasa. "Dans les 20 prochaines années nous verrons probablement une augmentation du niveau des eaux plus rapide que la moyenne et nous devons donc nous y préparer".  

Pour Eric Rignot, glaciologue à l'Université de Californie, comme la planète se réchauffe, les glaces fondent automatiquement plus rapidement: "On ne parle pas d'un scénario futuriste. Personnellement, les données collectées ces dernières années m'inquiètent beaucoup". "Nous avons vu en étudiant les changements climatiques survenus depuis la naissance de la Terre que des montées des eaux jusqu'à trois mètres en un siècle ou deux sont possibles si les glaces fondent rapidement", a précisé Tom Wagner, un autre scientifique de la Nasa spécialiste de l'étude des glaces. "Nous voyons des preuves que les couches de glace se réveillent, mais nous devons mieux les comprendre avant d'affirmer que nous entrons dans une nouvelle période de fonte rapide", a-t-il conclu.

Source © AFP



vendredi 28 août 2015
La tempête tropicale Erika a fait au moins quatre trois morts sur l'île de la Dominique, et 20 disparus, dans des inondations et des glissements de terrain selon un journal local et l'agence Associated Press. 

Ses vents ont faibli légèrement à son passage au large de la Guadeloupe, dont la vigilance est passée d'orange à jaune en fin de journée jeudi, en direction de Porto Rico et d'Haïti.

Météo France a déclassé Saint-Martin et Saint-Barthélémy de la vigilance rouge à la vigilance orange dans un bulletin publié vers 16 heures, heure locale (22 heures à Paris). La Martinique, elle, est passée de l'orange au vert.

Les corps d'un homme âgé et de deux enfants ont été retrouvés enterrés par un glissement de terrain dans le village de Good Hope, sur la côte est de la Dominique, dans les Petites Antilles, selon le site du journal local «The Dominican». Un autre homme a été retrouvé mort près de sa maison dans la capitale, Roseau, après un glissement de terrain.

D'autres personnes auraient disparu ailleurs sur l'île et les autorités s'attendent à ce que le bilan s'alourdisse, toujours selon le journal. Selon Associated Press qui cite la police, 20 personnes sont actuellement portées disparues.

Pas de blessé en Guadeloupe

Avant la levée de la vigilance orange pour fortes pluies et orage, la Guadeloupe a subi quelques dégâts sur les routes : la préfecture évoque, dans un communiqué, des «éboulis, chutes d'arbres, inondations localisées de chaussée», «1 600 coupures électriques recensées par EDF», mais «aucune intervention de secours aux personnes ».

La route des mamelles, au centre de la Basse-Terre, fermée dans la matinée suite à des éboulements, a été rouverte à la circulation. Selon Météo France, des cumuls de 100 mm ont été relevés à Basse-Terre, ainsi que des rafales de vent atteignant 100km/h, à la Désirade.

La préfecture avait appelé les automobilistes à la plus grande prudence en raison d'une «visibilité réduite et des obstacles possibles dus aux chutes d'arbres ou de débris» et avait demandé de «reporter» les sorties en mer.

Sur Haïti ce vendredi

La tempête va «passer au-dessus de la République dominicaine» et d'Haïti vendredi, prévoit le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC). Les autorités haïtiennes et de la République dominicaine ont appelé les habitants à la plus grande vigilance avant l'arrivée d'Erika, prévue vendredi.

«L'ensemble du pays est menacé par des pluies diluviennes et aussi des vents qui, s'ils ne sont pas d'intensité cyclonique, sont suffisamment dangereux pour nous», a expliqué mercredi Ronald Sémelfort, le directeur du centre national de météorologie d'Haïti (CNM). Les intempéries sont souvent dévastatrices dans le pays le plus pauvre de la Caraïbe.

Erika devrait verser entre 100 et 200 millimètres de précipitations avec des pointes de jusqu'à 300 millimètres sur certaines zones de l'arc antillais, des Caraïbes et des Bahamas d'ici samedi.


Source © AFP





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Une épaisse coulée de lave a surgi, jeudi, du volcan Kilauea, sur l'île de Hawaï. A l'heure actuelle, elle reste sans danger pour la population.

Les images sont saisissantes. Une épaisse coulée de lave a surgi du volcan Kilauea, sur l'île de Hawaï (Etats-Unis), la plus grande de l'archipel, jeudi 27 août. Elle a coulé dans la forêt environnante, selon les autorités sanitaires, mais elle ne présente pas, à l'heure actuelle, de menaces pour les espèces présentes dans ce secteur. Le magma devrait continuer à se propager dans les prochains jours, précise Reuters.

Un des volcans les plus actifs du monde

En activité en permanence depuis 1983, le volcan Kilauea est l'un des plus actif du monde. Selon un témoin, la lave s'est déplacée d'environ 800 m en moins de 24 heures. 

En novembre 2014, la coulée de lave du volcan en éruption avait embrasé des habitations. Plusieurs centaines de personnes avaient dû être évacuées. Des routes avaient été fermées et un avis d'évacuation pour les résidents avait été émis en raison de la fumée dégagée par la lave. 

Source © REUTERS



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De jour en jour, les postes de secours des plages du Boulonnais hissent un drapeau interdisant la baignade. Après Wimereux mardi, trois autres plages plages étaient concernées ce jeudi : Le Portel, Boulogne et Hardelot. La mer serait polluée à cause du mauvais temps.

Même si le temps n’est pas propice, les rares baigneurs ont dû rebrousser chemin à cause d’une suspicion de pollution. Résultat : des plages désertes.

Certains ont hissé le drapeau violet, qui signifie clairement que l’eau est polluée. D’autres ont hissé une flamme rouge, mais le message est le même : par arrêté municipal, la baignade est interdite pour suspicion de pollution sur quatre plages du secteur : Boulogne, Hardelot, Le Portel et Wimereux.

Le phénomène se produit régulièrement lors de fortes pluies accompagnées d’un vent puissant, comme c’est le cas depuis plusieurs jours. Cet été, le phénomène s’était déjà produit au mois de juillet, mais seulement à Wimereux. Le fleuve, gonflé par la pluie, s’était vidé dans la mer et, entre le sens du courant, le vent et les vagues, il y avait un risque de pollution.

L’eau est contrôlée chaque matin

Tous les matins, des employés de Véolia prélèvent un échantillon d’eau pour évaluer sa qualité. S’il y a suspicion de pollution, la baignade est interdite par arrêté jusqu’à nouvel ordre. Ce vendredi et samedi, si Météo France ne s’est pas trompé, le temps devrait s’améliorer. Peut-être reverra-t-on flotter le drapeau vert, histoire de profiter une dernière fois de la mer avant la rentrée.

Source © La voix du nord


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