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jeudi 1 octobre 2015
La Nouvelle-Zélande a annoncé, mardi 29 septembre, son intention de créer dans le sud du Pacifique un gigantesque sanctuaire marin d’une superficie de 620 000 km2, où la pêche et l’exploitation minière seront interdites.

Le sanctuaire marin des Kermadec s’étendra sur une zone située autour de l’archipel qui porte le nom d’un navigateur français du XVIIIe siècle, à un millier de kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Zélande.

« Il s’agit d’une des régions à la diversité la plus riche au monde sur les plans géographique et géologique », a déclaré le premier ministre néo-zélandais John Key, actuellement aux Etats-Unis pour l’Assemblée générale des Nations unies. Il a notamment cité la présence dans cette zone du plus long arc volcanique sous-marin au monde et d’une des fosses océaniques les plus profondes de la planète. Elle est par ailleurs un havre pour des milliers d’espèces, qu’il s’agisse de baleines, de dauphins, de tortues ou d’oiseaux marins.

Cette décision a été saluée par les associations de défense de l’environnement, qui ont relevé que les sanctuaires marins du Pacifique couvraient désormais plus de 3,5 millions de kilomètres carrés. « Cette décision replace la Nouvelle-Zélande à l’avant-garde mondiale du combat pour la préservation des océans », a déclaré le directeur de WWF en Nouvelle-Zélande, Chris Howe. Une victoire alors qu’en octobre 2014, la Chine et la Russie avaient contrecarré un autre projet de sanctuaire marin international en Antarctique imaginé par la Nouvelle-Zélande, avec l’Australie.

Multiplication des sanctuaires marin

En septembre 2014, les Etats-Unis avaient de leur côté multiplié par six l’étendue du parc du Pacific Remote Islands Marine National Monument, au large d’Hawaï, qui, avec une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés, était devenu le plus vaste sanctuaire marin de la planète. D’autres zones maritimes préservées ont récemment été annoncées par l’Australie dans la mer de Corail et par la Grande-Bretagne autour des îles Pitcairn.

Le récif de Baker Island dans le Pacific Remote Islands Marine National Monument, au large d'Hawaï.
L’année dernière, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a aussi créé une aire marine protégée (AMP) de 1,3 million de kilomètres carrés, deux fois et demi la taille de l’Hegaxone, la plus vaste de France et l’une des plus importantes au monde, qui couvre la totalité de la zone économique exclusive de l’archipel. On y trouve notamment des écosystèmes allant jusqu’à 7 919 mètres, soit la zone la plus profonde des eaux françaises, ainsi que des récifs coralliens, le tout abritant quelque 25 espèces de mammifères marins, 48 de requins, 19 d’oiseaux nicheurs et cinq de tortues. Paris, qui dispose du deuxième espace maritime mondial derrière les Etats-Unis, atteindrait avec cette nouvelle aire 16 % d’aires marines protégées, s’approchant ainsi de son objectif de 20 % d’ici 2020.

En 2012, les îles Cook avaient également annoncé avoir créé une immense réserve marine, la plus vaste du monde à l’époque, de 1,065 million de km2. Et les Kiribati et Tokelau ont aussi créé des sanctuaires marins de cette nature. Le président de la République des Kiribati, Anote Tong, a été plus loin en décidant d’y interdire, depuis janvier, la pêche commerciale, malgré l’impact économique que cette décision fait peser sur le petit archipel corallien qui, avec les Tuvalu ou les Maldives, fait partie des pays menacés de disparition à cause de la montée du niveau des océans dûe au réchauffement climatique.

Source © Le Monde








Hier, un tremblement de terre de magnitude 3.7 dans le sud de la Pologne a causé des dommages à un certain nombre de bâtiments. 

Les autorités ont répondu à des appels de résidents qui ont rapporté des dommages à leurs maisons dans les villes de Chrzanow, Libiaz et Zarki. 

Aucun blessé a été signalé

Dans le village Zarki, deux familles ont été évacuées. 

Les autorités affirment qu'un effondrement dans une mine de Libiaz a probablement causé ce tremblement de terre insolite.

© Nature Alerte


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Le réservoir de Mountain Meadows, encore appelé le lac Walker, est situé juste à l'ouest de la ville de Susanville près de la frontière de la Californie dans le Nevada. Il était jusqu’à la semaine dernière un site de pêche très populaire. 

Le lac a disparu du jour au lendemain, il est désormais totalement asséché. 

La compagnie Pacific Gas and Electric Company, qui détient les droits d'exploitation du lac, pour vendre de l'énergie hydroélectrique aux zones voisines, affirme être aussi surpris que tout le monde ."Nous avons travaillé dur pour éviter cette situation mais la réalité est que nous sommes dans une période de sécheresse très grave, nous avons également des préoccupations pour la survie des poissons en aval", a noté son porte-parole PG & E, Paul Moreno. 

les responsables de PG & E affirment que personne n'a ouvert les vannes de retenue du barrage et que l'eau a tout simplement disparu en une nuit. 

" Tous les réservoirs d'eau de la région sont tous à des niveaux bien inférieur à la normale», a déclaré Doug Carlson «Nous sommes dépendants des précipitations pour reapprisionner ces lacs, et la secheresse est désormais devenue une veritable catastrophe"

© Nature Alerte 




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Des milliers de poissons morts se sont échoués sur la côte de la mer Rouge, en Arabie Saoudite. Une vidéo de l'incident a été publié par le quotidien saoudien Okaz. 

Les autorités saoudiennes enquêtent sur l'incident essayent actuellement de savoir pourquoi les poissons sont morts. 

© Nature Alerte
Soufflant des vents atteignant 185 km/h, l'ouragan Joaquin est passé mercredi soir en catégorie 3 sur une échelle de cinq à son approche des Bahamas, l'incertitude planant encore sur l'impact qu'il pourrait avoir sur les côtes américaines en fin de semaine.

"Nous nous attendons à ce qu'il devienne un ouragan de plus forte puissance" dans les 24 heures, avaient averti mercredi les experts du Centre américain des ouragans (NHC), basé à Miami.

Les ouragans sont classés en catégorie 3 et au-delà, sur l'échelle de Saffir-Simpson qui compte cinq niveaux, lorsque leurs vents dépassent 178 km/h.

L'ouragan Joaquin se trouvait à 145 kilomètres à l'est de San Salvador, une île des Bahamas, et avançait à 03H00 GMT à 9 km/h en direction du sud-ouest.

Une alerte ouragan était en vigueur pour plusieurs îles du centre et du nord-ouest de l'archipel. Des écoles ont été fermées dès mercredi dans la journée.

"L'oeil de Joaquin devrait passer près ou sur des parties du centre des Bahamas ce soir et jeudi", a indiqué le NHC, qui s'attend à de très fortes précipitations, jusqu'à 510 millimètres, dans le centre des Bahamas.

Les îles pourraient en outre être touchées par des inondations et leurs côtes frappées par une forte houle. 

Des conditions météo qui risquent de "mettre des vies en danger", a prévenu le NHC.

Les vents violents caractéristiques d'un ouragan "s'étendent sur jusqu'à 55 kilomètres à partir de l'oeil et les vents caractéristiques d'une tempête tropicale sur 205 kilomètres", a précisé le Centre.

- Doutes aux Etats-Unis -

Les météorologues estiment que Joaquin devrait ensuite opérer un très net virage pour remonter vers le nord et se déplacer en parallèle de la côte est des Etats-Unis. Mais ils sont divisés sur l'impact qu'aura l'ouragan sur les côtes américaines.

Certains estiment qu'il passera proche de la Caroline du nord et de la Virginie (est) tandis que d'autres prévoient qu'il pourrait plutôt s'éloigner vers le large dans l'Atlantique.

"Il est encore trop tôt pour évoquer l'impact potentiel de Joaquin aux Etats-Unis en termes de vents, pluies ou d'inondations", soulignait le NHC mercredi.

Il prévenait toutefois que dès jeudi, une forte houle pourrait affecter des tronçons de la côte sud-est des Etats-Unis qui causeront "probablement des courants et ressacs pouvant mettre des vies en danger".
La marine américaine a ordonné mercredi aux navires d'une de ses plus grandes bases en Virginie, dans l'est des Etats-Unis, de se préparer à l'arrivée éventuelle de l'ouragan ce week-end.

Joaquin est la dixième tempête de la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui a débuté en juin et se termine en novembre. C'est la troisième à passer en catégorie ouragan.

Jusqu'à présent, deux tempêtes avaient atteint la force d'un ouragan, mais la plus destructrice a été la tempête tropicale Erika, qui a fait plus de 30 morts fin août sur l'île de la Dominique.

L'ouragan Sandy avait ravagé en octobre 2012 la côte nord-est des Etats-Unis, provoquant des inondations catastrophiques et faisant près de 200 morts, dont plus d'une quarantaine à New York.

Source © Reuters




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Le typhon Dujuan a engendré de lourdes pertes dans les province côtières chinoises du Zhejiang et du Fujian.

Dujuan, le 21e typhon de cette année, a touché terre mardi matin au Fujian, apportant des vents atteignant 33 mètres par seconde. Le typhon avait fait deux morts et 324 blessés sur l'île de Taiwan avant d'atteindre les côtes de la partie continentale.

Au Fujian, Dujuan a affecté plus d'un million de personnes, et un total de 430.200 habitants ont été évacués, a déclaré le centre provincial de contrôle des inondations. Aucune victime n'a pour l'heure été signalée, mais les pertes économiques directes sont estimées à 2,4 milliards de yuans (377,5 millions de dollars).

Quatre cents maisons ont été détruites, et environ 31.000 hectares de cultures ont été endommagés dans sept villes et 51 districts de la province.

Mardi à 13h30, les fortes pluies avaient cessé, et le centre de contrôle des inondations avait levé ses mesures d'urgence face au typhon.

Au Zhejiang, Dujuan a affecté 663.400 personnes et causé 1,75 milliard de yuans de pertes économiques. Aucun décès n'a été rapporté.

La ville de Ningbo, au Zhejiang, a été gravement touchée par le typhon. 359.600 personnes ont été affectées, et 123 villages et bourgs inondés.

Bien que le typhon se soit affaibli, les chutes de pluie se poursuivaient jeudi au Zhejiang en raison d'un front froid.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)

Une étude du Commissariat général du développement durable (CGDD), publiée mardi, estime à 38 millions d'euros (M€) par an le coût des espèces exotiques envahissantes (EEE) en France, à la fois en termes de dépenses (19 M€) et de dommages occasionnés, essentiellement sanitaires (19 M€).

Il s'agit de la première étude nationale sur ce sujet, qui a porté sur la période allant de 2009 à 2013. Elle s'est appuyée sur un questionnaire d'enquête complété par une analyse bibliographique et des entretiens en métropole et en outre-mer, auprès des services de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics, des gestionnaires d'espaces naturels, des chercheurs et des entreprises.

Le CGDD, structure émanant du ministère de l'Ecologie, estime ce montant de 38 M€ « relativement faible, d'une part par rapport à l'estimation de 12,5 milliards d'euros au niveau européen et d'autre part par rapport à la dépense de protection de la biodiversité et des paysages en France, qui s'élevait à 2,2 milliards d'euros en 2012.

Les répondants à l'enquête ont rapporté la présence de plus de 600 EEE, dont un tiers en métropole. Mais 11 d'entre elles concentrent 58 % des dépenses. Elles sont surtout présentes en outre-mer (moustique-tigre, cerf de Java, cochon féral...). En métropole, parmi les espèces les plus préoccupantes ou les plus largement répandues, figurent les jussies, les élodées, les renouées, l'ambroisie, la berce du Caucase, le ragondin, le rat musqué, le frelon asiatique... A titre d'exemple, les jussies et élodées ont coûté 7,75 millions d'euros entre 2009 et 2013, les renouées 1 million d'euros, l'ambroisie 855.000 euros, le frelon asiatique 761.000 euros.

« Les dépenses les plus élevées par espèce sont principalement justifiées par des dommages à la fois aux activités économiques (nuisances aux infrastructures, pertes agricoles, sylvicoles...) et à la biodiversité, ainsi que par des dommages sanitaires », souligne le CGDD. Mais de relativiser : « Il n'a pas été possible d'isoler la proportion de dépenses justifiées par les seuls dommages à la biodiversité alors que les EEE sont reconnues au niveau international comme l'une des cinq causes majeures de son érosion. »

La plupart des EEE qui sont les plus coûteuses aujourd'hui ont été introduites de façon volontaire, à l'exception notable du moustique-tigre, de l'ambroisie, du frelon asiatique et de plusieurs champignons.


Source © la france agricole



Situation dans le Gard et Bouches du Rhône : Suite à la confirmation de cas autochtones d’infection à virus West Nile chez deux chevaux présentant des signes cliniques nerveux stationnés dans le Gard et les Bouches du Rhône, un autre cheval de l’élevage des Bouches-du-Rhône a présenté des symptômes nerveux et a été confirmé infecté de West Nile. 

Deux autres chevaux ne manifestant pas de symptômes cliniques issus de l’élevage du Gard infecté ont également été confirmés.

Treize autres chevaux du Gard et des Bouches du Rhône, tous localisés en zone camarguaise, ont présenté des signes nerveux entre le 31 août et le 13 septembre et ont été confirmés comme infectés par le virus West Nile (Figure 1). Un autre cas a également été confirmé dans le Var, mais ce cheval, arrivé dans l’élevage quelques jours auparavant, avant l’apparition des premiers symptômes, était originaire d’un élevage des Bouches du Rhône dans lequel un cheval a été trouvé infecté. Il est donc certain que ce cheval s’est infecté avant son arrivée dans le Var.

Nouveau cas dans l’Hérault : Un cheval a été confirmé infecté de West Nile dans l’Hérault.

Au total, au 18 septembre 2015, 20 chevaux ont été confirmés infectés par le virus West Nile. Une enquête sérologique est en cours de mise en place dans le but de connaître l’étendue de la circulation virale chez les chevaux. Les dispositifs de collecte d’oiseaux sauvages trouvés morts ont été mis en alerte dans le but d’identifier le virus dans l’avifaune.

L’infection à virus West Nile a été rapportée à plusieurs reprises dans le Sud de la France (Camargue dès les années 60, dans l’Hérault en 2000 puis dans le Var en 2003, dans les Bouches du Rhône et le Gard en 2004 et les Pyrénées-Orientales en 2006); les derniers cas d’infection à virus West Nile en Camargue remontent à 2004 chez les chevaux et à 2009-2010 chez les oiseaux sauvages (enquête sérologique dans l’avifaune).

Deux lignées du virus West Nile circulent en Europe : la lignée 1 et la lignée 2. La lignée 1 a été retrouvée ces dernières années en Espagne, au Portugal, en Italie et en France, alors que la lignée 2 est retrouvée en Italie et en Europe centrale et de l’Est. Cette année, la circulation du virus West-Nile a été mis en évidence au Portugal, en Italie, en Autriche, en Hongrie, en Roumanie et en Serbie (Voir le site de l’ECDC :http://ecdc.europa.eu/en/healthtopics/west_nile_fever/West-Nile-fever-maps/pages/index.aspx). 

Source © plateforme esa




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Onze millions de véhicules diesel du groupe automobile Wolkswagen disposaient d'un logiciel de trucage de leurs émissions polluantes.

Depuis les révélations sur la tricherie de Volkswagen et ses moteurs diesel truqués, Ségolène Royal n’a plus qu’un credo : « la transparence ». 

Après cette « forme de vol du contribuable et de l’Etat », cette « tromperie caractérisée sur un sujet majeur de santé publique », la ministre de l’écologie entend « rassurer, protéger les consommateurs qui doivent savoir exactement quel type de véhicule ils achètent ». 

Dont acte, « dès cette semaine », seront lancés des « contrôles aléatoires » sur une centaine de véhicules, a-t-elle confirmé dans le Journal du dimanche du 27 septembre. L’annonce avait été faite jeudi 24 septembre à l’issue d’une table ronde avec les constructeurs commercialisant des voitures dans l’Hexagone.

Les véhicules retenus seront testés dans des « conditions réelles de circulation », assure-t-on. Et pour cela, ils seront soit envoyés pour 24 heures à 48 heures sur le site de Montlhéry (Essonne) de l’UTAC-Ceram, l’organisme de certification français, où ils seront essayés sur le cycle d’homologation classique en laboratoire puis sur route ; soit ils seront équipés d’un PEMS (système portable de mesure des émissions) et laissés aux mains de leur propriétaire.

Ce système embarqué n’est autre que l’appareil de mesure qui est appelé à être utilisé dans le futur cycle d’homologation des véhicules actuellement discuté au niveau européen, qui sera associé à des mesures d’émissions en conditions de conduite réelle (RDE – Real Driving Emissions). De la taille d’un gros sac à dos, il se fixe à l’arrière du véhicule et, relié au pot d’échappement, permet une mesure des émissions de polluants (particules fines, oxydes d’azote, dioxyde de carbone, etc.), représentative des usages réels. On sait en effet que les tests d’homologation actuels, effectués en laboratoire, ne sont pas réalistes.

Fermeté

Le choix entre ces deux modalités de contrôle reviendra à une commission de suivi, dont la constitution n’était pas encore définitivement arrêtée lundi 28 septembre. Ses membres devaient, en principe, se réunir dans la soirée afin que l’opération soit lancée au plus vite. La commission sera composée des représentants d’associations de consommateurs, d’ONG environnementales, de l’UTAC- Ceram, de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), de techniciens de la Direction générale de l’énergie du ministère de l’écologie, de chercheurs indépendants et de parlementaires.

« Nous serons fermes sur la nécessité de réaliser les tests dans des conditions réelles. Si on reste sur des émissions théoriques, on ne changera rien », insiste Adrien Brunetti de France Nature et Environnement (FNE), ONG pressentie pour faire partie de la commission. Ségolène Royal attend en tout cas une « réforme rapide » des procédures de contrôle du respect des normes antipollution au niveau européen. Cette nouvelle réglementation n’a « plus aucune raison d’attendre », a plaidé jeudi la ministre, en espérant que les « résistances européennes » à la mise en place des nouvelles procédures cèdent face à la crise actuelle.

Prenant acte de la volonté de la ministre d’avancer sur cette question de l’indépendance des tests d’homologation, FNE attend aussi des constructeurs qu’ils « jouent franc-jeu » ainsi que des engagements concrets de leur part à l’issue de l’opération. « La commission doit effectuer un état des lieux. Celui-ci ne doit pas tant aboutir à une sanction des constructeurs en cas d’écart entre les émissions constatées et les normes, qu’à une reconnaissance de leur part de leur contribution à la pollution, insiste M. Brunetti. Selon le principe du pollueur-payeur, il ne serait pas anormal que les constructeurs participent au financement des associations de surveillance de la qualité de l’air, qui connaissent des difficultés. »


Source © Le Monde





Nos salades sont-elles pleines de pesticides ? 

Selon une enquête de l'association Générations futures, celles-ci contiennent au moins cinq produits chimiques interdits en France. Comment cela est-il possible ? Faut-il s'en inquiéter ? 

Réponse de Jean-Marc Bonmatin, chargé de recherche au CNRS.

Trouver des pesticides interdits dans des salades n’est pas étonnant. Il ne faut pas imaginer qu’un produit prohibé en France mais autorisé dans les pays voisins sera bloqué par les frontières.

Par ailleurs, nous pouvons retrouver des traces de molécules non autorisées dans les récoltes car utilisées précédemment. Leur durée de vie étant importante, certains produits comme l’imidaclopride peuvent rester longtemps dans le sol et être récupérés par les plants suivant, même non traités. La chlordécone, un insecticide particulièrement toxique, illustre à l’extrême cette rémanence puisqu’elle peut polluer les sols et les eaux pendant plusieurs dizaines d’années.

Le DDT, cité par Générations futures, est lui tout à fait particulier. Il est interdit en agriculture en France depuis 1971, mais on le trouve encore dans le cas de démoustication dans certaines contrées.

5 produits interdits ? Il y en a forcément plus

Dans sa publication, Générations futures dit avoir trouvé sur la salade deux fongicides (cyproconazole et mandipropamide), deux insecticides (DDT et imidaclopride) et un herbicide (oxadiazon). À la vue de ce constat, j’ai envie de répondre : c’est tout ? En effet, si l’on utilisait des techniques analytiques très sensibles, je suis sûr que l’on en trouverait bien plus.

Certains me rétorqueront que nous n’avons affaire qu’à des quantités infimes. Pour ces analyses, on se réfère toujours à la limite maximale de résidus, que l’on appelle LMR, soit les seuils réglementaires autorisés pour la commercialisation d’un produit. Mais cela ne signifie pas que des seuils inférieurs sont sans danger. Au sens toxicologique du terme, être en dessous de cette limite souvent proposée par des compagnies phytosanitaires, n’est pas synonyme d’une absence d’effets nocifs.

Par ailleurs, lorsque l’on évalue la toxicité d’une molécule, on le fait pour une molécule seule. Or de nombreuses interactions sont à prendre en compte dans sa toxicité. Nous pouvons avoir une interaction insecticide-insecticide, qui rend le mélange des deux plus dangereux que la somme des effets de l’un et de l’autre. C’est ce qu’on appelle la synergie. Même chose pour les mélanges d’insecticides et de fongicides. Par ailleurs, certaines matières dites inertes (adjuvants) présentent des effets toxiques à elles seules et ne sont pourtant pas, ou peu, prises en compte.

Alors lorsqu’on trouve deux insecticides, deux fongicides et un herbicide… cela ne peut engendrer que de mauvaises surprises.

De nombreuses conséquences sur la santé

En outre, nous ne parlons ici que de salades, mais c’est l’ensemble des denrées alimentaires qui est concerné. Je mets en effet quiconque au défi de trouver un produit alimentaire conventionnel sans pesticide.

Le danger de ces produits est qu’ils sont mis en vente avant que l’on ait étudié toutes leurs conséquences. L’imidaclopride était par exemple réputé pour ne présenter, au départ, que très peu d’effets chez les vertébrés, et notamment les mammifères. Mais petit à petit, nous nous rendons compte  de nouveaux effets.

D’abord, sa responsabilité dans la disparition des abeilles et de la biodiversité. Ensuite, cette molécule fait partie de la famille des néonicotinoïdes, dont des composés sont classés comme perturbateurs endocriniens potentiels, dont la liste des effets secondaires ne cesse de s’agrandir : cancérigène, ayant des effets sur la tyroïde, le foie, les testicules, le développement neuronal… Or au moment de l’homologation de l’imidaclopride, ces choses-là n’ont pas été vraiment prises en compte car elles n’étaient pas encore cherchées, encore moins connues. Les effets à long terme de faibles doses ont été largement négligés.

Cette alerte de Générations futures est une illustration de ce qui nous attend. En ayant mis la charrue avant les bœufs en accordant des homologations trop rapidement en raison d’intérêts commerciaux, nous pouvons nous attendre au pire. Chaque ménage mange cinq kilos de salade par an, mais qu’en est-il de tous les autres produits que nous consommons ou buvons quotidiennement ? Pourquoi apprenons-nous si peu des erreurs du passé ?


Source © Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec. / nouvel obs




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Le géant pétrolier Shell a annoncé son retrait d'Alaska après une exploration au large jugée décevante, mettant un terme à des forages qui avaient provoqué la colère des écologistes remontés contre la gestion du dossier par l'administration Obama.

La compagnie a expliqué lundi avoir creusé «jusqu'à une profondeur de 6800 pieds» (environ 2070 mètres) sous la mer des Tchouktches dans l'Arctique, où se trouve son puits «Burger J» à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska.

«Shell continue de reconnaître un potentiel d'exploration important dans ce bassin» pétrolifère d'une taille équivalente à la moitié de celui du golfe du Mexique, «et cette zone devrait à terme revêtir une importance stratégique pour l'Alaska et les États-Unis», a déclaré Royal Dutch Shell dans un communiqué.

«Toutefois, le résultat de l'exploration est clairement décevant pour cette partie du bassin», a-t-elle ajouté.

Shell va donc «cesser toute nouvelle exploration au large de l'Alaska dans l'avenir immédiat». «Cette décision reflète à la fois le résultat du puits Burger J, les coûts élevés associés au projet et l'environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l'Alaska.»

Le géant pétrolier avait débuté fin juillet ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu l'accord du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d'organisations écologistes, Greenpeace dénonçant d'«immenses risques pour les populations de l'Arctique, la faune et notre climat».

Des défenseurs de l'environnement avait même fustigé l'«hypocrisie» du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la conférence de Paris (COP21), en décembre, qui vise à conclure un accord international pour contenir les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique à 2 °C.

Impératifs financiers

Le président américain avait défendu son feu vert fin août avant un voyage dans la région. «Même si nous accélérons la transition (vers les énergies renouvelables), notre économie doit encore s'appuyer sur le pétrole et le gaz», avait expliqué M. Obama, soulignant qu'il préférait donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.

«Je partage les inquiétudes exprimées sur le forage en mer. J'ai évidemment toujours en mémoire la marée noire de BP dans le golfe du Mexique», avait-il toutefois ajouté. En avril 2010, la plateforme pétrolière de BP Deepwater Horizon explosait dans le champ pétrolier Macondo au large du sud-est des États-Unis, tuant 11 personnes et entraînant la pire catastrophe environnementale de l'histoire du pays.

M. Obama avait en conséquence assuré que les forages de Shell seraient menés selon «les règles les plus exigeantes possible, avec des exigences spécifiques aux risques liés aux forages au large de l'Alaska».

D'après Biraj Borkhataria, analyste du secteur chez RBC Capital Markets, la controverse avec les écologistes n'a eu toutefois qu'un rôle «limité» dans la décision de Shell d'arrêter l'exploration en Alaska. Il lie ce retrait davantage à un mouvement de fond chez les grandes compagnies qui se retirent des projets les plus coûteux ces dernières années.

«Le budget d'exploration au large de l'Alaska sera plus utile ailleurs, a fortiori avec un baril de brut sous les 50 $», a-t-il expliqué.

Shell a précisé qu'elle enregistrerait des charges financières à cause de ce retrait, qui seront détaillées lors de la présentation de ses résultats financiers le 29 octobre. La compagnie a simplement souligné que son activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans son bilan et qu'elle devrait payer environ 1,1 milliard de dollars aux sous-traitants en vertu d'engagements préalables.

Source © AFP


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Le Brésil a annoncé dimanche qu’il entendait réduire de 37 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 et de 43 % en 2030, par rapport aux niveaux de 2005.

Cette annonce, faite par la présidente brésilienne Dilma Rousseff devant un sommet sur le développement durable organisé à l’ONU à New York, intervient à quelques semaines de la conférence climatique de Paris prévue en décembre.

« Diversifier ses sources d’énergies renouvelables »

Cette conférence sera « une occasion unique » d’élaborer une « réponse commune » au défi climatique, a souligné la présidente brésilienne. Elle a estimé que le mélange de sources d’énergie du Brésil était « un des plus propres du monde » et a annoncé que le Brésil allait encore « diversifier ses sources d’énergies renouvelables ».

Les gaz à effet de serre sont les principaux responsables du réchauffement de la planète. L’objectif de la conférence de Paris est d’obtenir un accord pour limiter ce réchauffement à deux degrés Celsius par rapport à l’ère pré-industrielle, alors que la tendance actuelle selon les experts est un réchauffement de 4 à 5 degrés.
80 pays ont annoncé leurs engagements

En prévision de la conférence de Paris, plus de 80 pays, représentant plus de 70 % des émissions polluantes mondiales, ont désormais annoncé leurs engagements nationaux de réduction, dont les principaux pollueurs (États-Unis, Chine).

Pékin et Washington ont annoncé l’an dernier leur intention de réduire leurs émissions de 26 % à 28 % d’ici 2025 par rapport à 2005 pour les États-Unis, et pour la Chine de plafonner ses émissions à l’horizon 2030.


Source © 20 minutes
Les mesures d'urgence en cas de pic de pollution seront revues d'ici la fin de l'année. La circulation alternée pourra être décidée en amont, à la demande des élus. Le certificat sur la qualité de l'air sera quant à lui prêt pour 2016.

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a présenté, ce mercredi 30 septembre en Conseil des ministres, une communication sur la qualité de l'air. Ce plan présente plusieurs mesures qui étaient très attendues, dont une modification de la mise en place de la circulation alternée en cas d'épisode de pollution. La ministre engagera, d'ici la fin de l'année, la modification de l'arrêté qui définit le cadre actuel.

"La gestion des pics de pollution va être beaucoup plus efficace. Désormais, les décisions pourront être prises dès qu'il y a une alerte de pollution et plus seulement lorsque l'on constate la pollution. Les décisions seront donc prises plus en amont des phénomènes de pollution", a indiqué Ségolène Royal, sur le plateau de l'émission Les 4 vérités sur France 2 ce mercredi matin. De nombreux élus locaux avaient dénoncé la lenteur de la prise de décision.

Ainsi, la mise en place de la circulation alternée pourra être décidée dès l'annonce d'un pic de pollution, sur demande des élus, et maintenue plusieurs jours, même si la pollution fluctue : "Aujourd'hui, quand la pollution disparaît, les mesures sont remises en cause. Si le lendemain la pollution reparaît, on remet en place les mesures. C'est une gestion un peu chaotique, donc je vais modifier l'arrêté pour que la décision puisse être prise sur la durée du phénomène de pollution", a expliqué la ministre.

Dans les zones soumises à un plan de protection de l'atmosphère (PPA), un comité de la qualité de l'air sera installé, réunissant des élus locaux, des associations, des experts, les chambres d'agriculture et d'industrie… Les membres de ce comité pourront demander au Préfet la mise en place de mesures d'urgence. Les décisions de limitation de vitesse, de contournement de circulation pour les poids lourds et de limitation de circulation aux véhicules les moins polluants pourront être systématisées, à la demande des élus.

Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon (PS), s'est félicité de cette annonce : "Dès le mois d'avril dernier, nous avions exprimé, avec la Maire de Paris, notre souhait d'une évolution des modalités de réponse des pouvoirs publics en cas d'épisode de pollution, afin de permettre la mise en place de mesures d'urgence « préventives ». Ce nouveau cadre de décision, associant tous les acteurs, sera plus transparent pour les citoyens".

La vignette, simplifiée, sera testée d'ici fin 2015

Détail de la vignette simplifiée
   
"Pour éviter l'arbitraire de la circulation alternée, je mets en place les certificats de qualité de l'air des véhicules", a également annoncé Ségolène Royal. Cette vignette, que les automobilistes pourront accoler sur leur voiture de manière volontaire, permettra de distinguer les véhicules les moins émetteurs de polluants atmosphériques. Les collectivités territoriales pourront utiliser cette classification pour réguler l'accès à des zones restreintes de circulation. Une expérimentation devrait être lancée d'ici la fin de l'année à Grenoble (38) et Strasbourg (67). D'autres avantages sont également prévus dans la loi de transition énergétique, notamment en termes de stationnement et de péages. Une réflexion est également engagée sur la possibilité de réserver certaines voies d'autoroute au covoiturage, mais aussi aux véhicules les moins émissifs. Le certificat sera délivré gratuitement les six premiers mois, puis seront facturés aux coûts de fabrication et d'expédition.

Le dispositif a été simplifié par rapport au projet initial : il ne comporte plus que quatre catégories. La catégorie verte concerne les véhicules zéro émission, électrique et hydrogènes. La deuxième catégorie, mauve, concerne les véhicules essence Euro 5 et 6, mis sur le marché à partir du 1er janvier 2011. Ces deux catégories couvrent 6% du parc automobile français.

La vignette jaune couvrira les véhicules essence Euro 4 (mis sur le marché entre 2006 et 2010) et les véhicules diesel Euro 5 et 6 (commercialisés à partir de 2011), soit 23% du parc automobile. La quatrième vignette, orange, concerne les véhicules essence Euro 2 et 3 (mis sur le marché entre 1997 et 2005) et diesel Euro 4 (mis sur le marché entre 2006 et 2010), soit 40% du parc français.

Initialement, le dispositif comptait trois catégories supplémentaires, englobant les véhicules les plus polluants. "Les certificats les plus polluants ne seront pas mis en circulation : ça ne sert à rien de stigmatiser. L'idée est de faire de l'écologie positive, pour encourager les citoyens", a expliqué Ségolène Royal.








L'Etat devra communiquer une pièce importante du dossier de l'aéroport

A tort ou a raison, les élus opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes pensent que le bilan socio-économique de l'enquête d'utilité publique a été "pipé". C'est pourquoi ils réclament une étude réalisée par un cabinet d'études qui a travaillé pour l'Etat.

Mais, malgré les demandes répétées,  le ministère de l'Ecologie n'a jamais accepté de communiquer la pièce détenue par la direction générale de l'aviation civile (DGAC).

Face à cette absence de transparence, les élus ont donc saisi la commission d'accès aux documents administratifs (CADA). Celle-ci vient de leur donner raison. Le document est communicable, écrit la Cada, qui émet un avis favorable à sa communication.

Coprésidente de l'association des élus qui doutent de la pertinence du projet d'aéroport, Françoise Verchère vient d'écrire à Ségolène Royal, lui demandant la transmission, "le plus rapidement possible" du document. Elle en profite pour réclamer le cahier des charges du projet d'aéroport, autre document que les élus opposants n'ont jamais pu obtenir de l'Etat.  

mercredi 16 septembre 2015
Des vents violents et des orages. C’est le menu du jour pour une grande partie de la France. Et la vigilance orange a été décrétée pour 26 départements, allant des Charentes au Centre, au Limousin, à la Champagne et à l’Auvergne.

L’Ain, la Drôme, l’Isère, le Rhône, la Saône-et-Loire et l’Ardèche ont été placés en alerte orange pour des vents violents. La Loire, la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme, la Corrèze, la Creuse, la Haute-Vienne, la Charente, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres, la Vienne, l’Allier, l’Aube, le Cantal, le Cher, la Côte-d’Or, l’Indre, le Loiret, la Haute-Marne, la Nièvre et l’Yonne, ont été placés en alerte orange pour des orages.

« Une situation météorologique très agitée et complexe »

La fin de l’événement est prévue jeudi à 6h, selon Météo France. 

« Une situation météorologique très agitée et complexe se met actuellement en place sur le pays. Le vent de sud souffle déjà sur les départements en orange près du Dauphiné, et s’est renforcé », explique Météo France qui a relevé des vents à « 63 km/h à Chalons-sur-Saône, 65 km/h à Mâcon, 120 km/h au col du Béal, 91 km/h à Brindas. »

« Les orages présents ce matin sur la Vendée vont rapidement progresser dans l’intérieur du pays, en s’étendant à l’ensemble des départements placés en vigilance orange. Cet épisode sera assez bref, mais violent : on attend en effet de fortes rafales de vent de l’ordre de 100 km/h, localement plus, 120 km/h sur le relief du Massif central et du Vercors ; de la grêle, et des précipitations localement intenses », selon les prévisionnistes.

Sur l’Ardèche « le vent fort de sud engendre un nouvel épisode de pluies cévenoles : des pluies continues se poursuivront jusqu’à jeudi avec des cumuls sur le relief ardéchois atteignant les 300 mm dans les prochaines 24h », alerte Météo France.

Source © Meteo World





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