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mercredi 21 novembre 2018
Protégée depuis 2009 au titre de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées, la civelle, ou jeune anguille, continue d'être pêchée par centaines de tonnes, en majorité en France. 

Autrefois abondantes dans les rivières européennes, les anguilles sont aujourd'hui menacées d'extinction, objet notamment d'un trafic à plusieurs milliards d'euros entre l'Europe et les marchés asiatiques.

« Avec la perte des habitats naturels et l'intervention de l'homme sur les cours d'eau », 90 % de la population d'anguilles a disparu en Europe en 30 ans, explique à l'AFP Andrew Kerr, président de l'association Sustainable Eel Group.

Avec l'augmentation du trafic à destination de l'Asie, la survie de l'espèce est en jeu.

Protégée depuis 2009 au titre de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées), la civelle, jeune anguille, continue d'être pêchée par centaines de tonnes, en majorité en France.

Face à l'urgence, le gouvernement français a mis en place un « plan anguilles », coordonné à l'échelle européenne, établissant des quotas pour la pêche et interdisant l'exportation des civelles hors de l'Union.

Pour Michel Vignaud, de l'Agence française pour la biodiversité (AFB), la crise s'explique en partie par la différence de prix entre le marché européen et le marché asiatique, qui rend le trafic très lucratif.

Achetées 420 euros le kilo en France (1 euro l'unité), les anguilles devenues adultes peuvent atteindre en Chine 10 euros l'unité.

En 2016, la Chine en produisait près de 250 000 tonnes par an pour la consommation, selon la FAO. Or les élevages doivent être approvisionnés régulièrement en civelles, car l'espèce ne peut se reproduire en captivité.

Selon Europol, 100 tonnes de civelles - quelque 350 millions d'unités - sont ainsi acheminées en Asie illégalement chaque année. « Le trafic des alevins implique un crime environnemental, de la contrebande, de la fraude, de l'évasion fiscale et du blanchiment d'argent », souligne un porte-parole.

Une fois capturées, les civelles sont transportées par camion, sous le nom de poissons dont l'exportation est légale. Les filières criminelles répartissent ensuite les stocks dans des valises de 50 000 civelles, embarquées sur des vols commerciaux pour l'Asie.

Arrivées en Chine, elles sont élevées dans des fermes, destinées au marché japonais, où elles sont réputées être un mets de choix aux vertus aphrodisiaques.

« On parle d'un trafic à plusieurs milliards d'euros. C'est le crime sur une espèce sauvage 
e plus lucratif au monde, l'espèce la plus trafiquée de la planète », affirme Andrew Kerr.

Quotas controversés

Animal mythique, l'anguille naît dans la mer des Sargasses, dans l'Atlantique Nord. Portées par les courants, les larves traversent l'océan, un voyage de 6500 km jusqu'aux côtes européennes qui peut prendre plusieurs années.Les alevins remontent ensuite les rivières, où ils grandissent dans la vase, se nourrissant de larves et vers. Adultes après une vingtaine d'années, les poissons retournent dans les Caraïbes pour se reproduire et mourir.Un périple parsemé de dangers : trafic, surpêche, pollution, et plus d'un million de barrages...

« On n'a jamais prétendu que le braconnage était seul responsable de la disparition des anguilles », souligne Charlotte Nithart, de l'ONG française Robin des Bois, qui demande « l'annulation ou la réduction drastique » des quotas de pêche légale.

Pendant la saison de la pêche, qui a débuté début novembre pour s'étaler jusqu'en avril, 60 tonnes d'alevins peuvent être récoltées sur les côtes et dans les cours d'eau français.60 % de ce quota est consacré au repeuplement : les anguilles prélevées sont réintroduites dans des cours d'eau où elles ont disparu, en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Europe de l'Est.

afp

Pour les défenseurs de la faune sauvage, ces quotas sont « inacceptables », car de nombreux individus meurent durant la capture et le transport. Pour le comité des pêches du Morbihan, au contraire, ils sont « justifiés » pour l'activité des pêcheurs professionnels.

Quant aux trafiquants, ils s'exposent à des peines de plus en plus sévères. Ces dernières années, Europol a multiplié les coups de filet.

Chaque jour, près de 93% des enfants de moins de 15 ans dans le monde (soit 1,8 milliard d'enfants) respirent un air si pollué que leur santé et leur développement sont gravement mis en danger. Nombreux sont ceux qui vont en mourir : l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime qu'en 2016, 600 000 enfants sont décédés d'infections aiguës des voies respiratoires inférieures dues à la pollution de l'air.

Un nouveau rapport de l'OMS sur la pollution de l'air et la santé de l'enfant (Prescribing clean air) se penche sur le lourd tribut que la pollution de l'air ambiant (extérieur) et de l'air à l'intérieur des habitations fait peser sur la santé des enfants dans le monde, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ce rapport paraît à la veille de la première conférence mondiale jamais organisée par l'OMS sur la pollution de l'air et la santé.

À l'échelle mondiale, 93% des enfants de moins de 15 ans dans le monde sont exposés à des niveaux de particules fines dans l'air ambiant (PM2,5) supérieurs aux niveaux préconisés par les lignes directrices de l'OMS sur la qualité de l'air, parmi lesquels 630 millions d'enfants de moins de cinq ans, et 1,8 milliard d'enfants de moins de 15 ans.

Dans les pays à revenu faible et intermédiaire du monde entier, 98% des enfants de moins de cinq ans sont exposés à des niveaux de particules fines dans l'air ambiant (PM2,5) supérieurs aux niveaux préconisés par les lignes directrices de l'OMS sur la qualité de l'air. Par comparaison, dans les pays à revenu élevé, 52% des enfants sont exposés à des niveaux supérieurs aux niveaux recommandés par l'OMS.


Plus de 40% de la population mondiale – dont 1 milliard d'enfants de moins de 15 ans – est exposée à des niveaux élevés de pollution de l'air à l'intérieur des habitations, essentiellement dus aux techniques et combustibles polluants utilisés pour cuisiner.

Environ 600 000 décès chez des enfants de moins de 15 ans ont été attribués aux effets conjoints de la pollution de l'air ambiant et de l'air à l'intérieur des habitations en 2016.


La pollution atmosphérique augmente le risque d'avoir des bébés de faibles poids et autistes
Protégeons les enfants des radiofréquences présentes dans les gadgets électroniques
48 000 morts par an à cause de la pollution de l'air en France
Cumulées, la pollution de l'air intérieur due à la cuisson des aliments et la pollution de l'air ambiant (extérieur) causent plus de 50% des infections aiguës des voies respiratoires inférieures chez les enfants de moins de cinq ans dans les pays à revenu faible et intermédiaire

Il révèle que quand les femmes enceintes sont exposées à un air pollué, elles risquent davantage d'accoucher prématurément, et de donner naissance à des nouveau-nés de faible poids. La pollution de l'air a aussi des répercussions sur le développement neurologique et les capacités cognitives, et peut provoquer de l'asthme et certains cancers de l'enfant. Les enfants qui ont été exposés à des niveaux élevés de pollution de l'air peuvent courir un risque élevé de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires plus tard au cours de leur vie.

La pollution de l'air affecte le développement neurologique, conduisant à des résultats plus faibles aux tests cognitifs, et a des conséquences négatives sur le développement mental et moteur. De plus, la pollution de l'air endommage les fonctions pulmonaires des enfants, même à des taux d'exposition faibles.

L'une des raisons pour lesquelles les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution de l'air tient au fait qu'ils respirent plus rapidement que les adultes et absorbent ainsi davantage de polluants. Ils vivent aussi à une moindre distance du sol, où certains polluants atteignent des concentrations record – à un moment où leur cerveau et leur corps sont en plein développement.

Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont aussi plus sensibles à la pollution de l'air à l'intérieur des habitations où les techniques et les combustibles utilisés régulièrement pour la cuisine, le chauffage et l'éclairage sont polluants.

Au final, la pollution de l'air est l'une des principales menaces pour la santé de l'enfant, responsable de près d'un décès sur 10 chez les enfants de moins de cinq ans.

« La pollution de l'air freine le développement cérébral de l'enfant, et a une incidence sur sa santé de bien des façons, plus nombreuses que nous le pensons. Mais il existe de nombreux moyens simples de réduire les émissions de polluants dangereux », déclare le Dr Maria Neira, Directrice du Département Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé à l'OMS. « L'OMS soutient la mise en œuvre de mesures de politique générale favorisant la santé comme l'accélération du passage à des techniques et combustibles de cuisson et de chauffage non polluants, la promotion de l'utilisation de moyens de transport plus propres, des logements et de l'urbanisme écoénergétiques. Nous contribuons à poser les premiers jalons pour la production d'une électricité à faibles émissions, des technologies industrielles plus sûres et plus propres et une meilleure gestion des déchets au niveau local », a-t-elle ajouté.

Tous les pays doivent s'efforcer de respecter les recommandations mondiales de l'OMS en matière de qualité de l'air pour améliorer la santé et la sécurité des enfants. Pour y parvenir, les gouvernements doivent adopter des mesures telles que la réduction de la dépendance excessive à l'égard des combustibles fossiles dans le bouquet énergétique mondial, en investissant pour améliorer l'efficacité énergétique et en facilitant l'adoption des énergies renouvelables. Une meilleure gestion des déchets peut réduire le volume des déchets brûlés dans les communautés et par conséquent réduire la pollution de l'air au sein de celles-ci. L'usage exclusif de techniques et de combustibles non polluants pour la cuisine, le chauffage et l'éclairage dans les habitations peut considérablement améliorer la qualité de l'air au sein des foyers et dans les communautés qu'ils forment.

Enfin, des mesures doivent être prises pour réduire au minimum l'exposition des enfants à la pollution de l'air : les écoles et les crèches doivent être situées loin des principales sources de pollution de l'air telles que les routes à fort trafic, les usines ou les centrales énergétiques.

Notes
La Première Conférence mondiale de l'OMS sur la pollution de l'air et la santé, s'est déroulée à Genève le mardi 30 octobre. Elle a été l'occasion pour les leaders mondiaux ; les ministres de la santé, de l'énergie et de l'environnement ; les maires ; les chefs des organisations intergouvernementales ; et les scientifiques, entre autres, de s'engager à agir contre cette grave menace pour la santé, qui écourte les vies de près de 7 millions de personnes chaque année.

Organisation Mondiale de la Santé
Plus de 1,3 million d'enfants âgés de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë sévère dans la région du Sahel, le nombre le plus élevé depuis au moins une décennie et une augmentation de plus de 50% par rapport à 2017, a prévenu vendredi l’UNICEF.

Au début de 2018, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) avait initialement prévu que jusqu'à 1,6 million d'enfants dans les six pays du Sahel (Burkina Faso, au Tchad, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal) risquaient de souffrir de malnutrition aiguë sévère. En réponse, l’agence onusienne pour l’enfance a rapidement renforcé son intervention en livrant des fournitures et des médicaments qui sauvent des vies avec le soutien de la branche humanitaire de la Commission européenne (ECHO) et d’autres partenaires.

« La malnutrition hante silencieusement les enfants à travers le Sahel et 2018 a été particulièrement sévère », a déclaré Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du centre. « Nous avons été en mesure de livrer les fournitures et les médicaments dont ces enfants ont besoin pour survivre, mais il est tout aussi important d'investir dans les mesures préventives et le dépistage précoce pour empêcher les enfants de tomber malades. C’est le changement que nous avons mis en place cette année et il a donné des résultats encourageants ».

La malnutrition atteint régulièrement le niveau d'urgence dans certaines zones du Sahel en raison de multiples facteurs, notamment la dégradation des terres et des cultures, les sécheresses et les intempéries périodiques, la pauvreté, l'accès limité aux denrées de base et aux services essentiels, et la croissance démographique.

Chaque année au Sahel, de nombreux enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère, en particulier pendant la période de soudure, lorsque la nourriture se raréfie et que le paludisme et les maladies diarrhéiques se multiplient. Cette année, le nombre de cas de malnutrition aigüe a considérablement augmenté en raison de l'insuffisance des pluies, du prix élevé des produits alimentaires, des conflits armés et de l'insécurité.

« Lorsque les enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère, ils sont plus vulnérables aux maladies telles que le paludisme et les maladies d'origine hydrique », a déclaré Mme Poirier. « De même, s’ils combattent une maladie, ils risquent davantage de souffrir de malnutrition. C’est pourquoi il est également essentiel de prévenir la propagation des maladies, d’accroître l’accès à un assainissement adéquat et de promouvoir des pratiques optimales en matière d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ».

En plus de fournir un soutien urgent en matière de traitement, l’UNICEF collabore avec les gouvernements des pays du Sahel afin de prévenir la malnutrition en promouvant de bonnes pratiques alimentaires et en utilisant les ressources alimentaires locales, ainsi que de meilleurs services sociaux et de santé.

Pour aider à identifier rapidement les enfants atteints de malnutrition et à sauver leurs vies, l'UNICEF soutient et préconise des mesures abordables, notamment : faciliter le dépistage précoce de la malnutrition chez les enfants en enseignant aux mères et aux prestataires de soins à dépister leurs enfants à la maison en mesurant le tour de bras ; dépister systématiquement les enfants de moins de cinq ans lors des campagnes préventives de traitement antipaludique saisonnier ; stimuler émotionnellement et physiquement les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère pendant leur séjour à l'hôpital pour les aider à se rétablir plus rapidement.

SAHEL|UNICEF|BURKINA 
Où achète-t-on le plus de pesticides ? Et lesquels ? Ces questions nous nous les posons
régulièrement et nombreux sont celles et ceux qui nous interpellent sur ce sujet. Alors nous 

avons décidé d’y répondre. Comment ? En utilisant les données officielles de 2017 existantes issues de la fameuse BNVD (base de données des ventes des distributeurs) qui donnent les quantités des différents produits commerciaux pesticides vendus dans chaque département sous la forme d’une feuille Excel de plus de 700 000 lignes ! De ces données inexploitables par les citoyen.n.e.s en l’état nous avons déduit les quantités de matières actives vendues dans chaque département en moulinant longuement ces informations. Aujourd’hui grâce à ce travail nous pouvons vous proposer ces différentes cartes de France de la répartition des ventes des pesticides en France présentant de manière synthétique et visuelle ces informations.

Générations Futures

C'est ici
...hein quoi? ...non rien...
mercredi 25 novembre 2015
mardi 24 novembre 2015

 

lundi 23 novembre 2015
La principale source en eau potable de la ville de Québec, le lac Saint-Charles est dans un état alarmant selon des documents rendus publics dimanche. En l’espace de cinq ans, le lac aurait pris l’équivalent de 25 ans d’âge et le couvert de plantes aquatiques a augmenté de 40 %.

« Nous n’avons plus le luxe de reporter cet enjeu à plus tard. Il faut agir maintenant et ensemble puisque nos décisions et nos choix ont un impact direct sur nos sources d’eau potable », a déclaré le maire de Québec Régis Labeaume lors d’une rencontre avec tous les élus de la Communauté métropolitaine ainsi que leurs directeurs généraux.

La dégradation accélérée du lac Saint-Charles découle notamment de la pollution causée par les sels de déglaçage du nouveau tronçon de la route 175 qui mène à Stoneham, soit 1000 tonnes par année.

Dans certains cours d’eau du bassin versant, l’eau est devenue tellement salée qu’on est presque dans une situation maritime (à 75 %), a expliqué la porte-parole de la ville Émilie Bruneau.

L’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL) estime que ce tronçon n’aurait jamais dû être construit. Or maintenant qu’on « est pris avec », on peut contrer le phénomène en imperméabilisant les bordures d’autoroute, en changeant le drainage ou encore en remplaçant le sel par d’autres produits, signale la directrice, Mélanie Deslongchamps.

Or le sel est une cause parmi tant d’autres de la dégradation, dont la déforestation, l’exploitation d’immenses sablières et l’étalement urbain dans son ensemble.

La situation du lac Saint-Charles est-elle plus dramatique qu’ailleurs au Québec ? « Ça se compare à ce qu’on retrouve dans d’autres régions avec des lacs-réservoirs en Estrie et dans les Laurentides, d’autres secteurs en périphérie des grands centres », précise-t-elle.

Trop de compromis

Le maire Labeaume avait pourtant déjà agi sur ce front en 2010 en convainquant ses collègues des MRC voisines de limiter le développement immobilier le long du bassin versant. Or le Règlement de contrôle intérimaire adopté à l’époque a souffert beaucoup de concessions depuis, note la directrice de l’APEL. « Il y a eu beaucoup de politique, de lobbyisme… On a assoupli, on a modifié, on a fait beaucoup de compromis. »

Pour donner l’exemple, la Ville de Québec a fait savoir qu’elle empêcherait la réalisation de 15 projets de développements immobiliers le long du bassin versant, ce qui la privera de 2 millions de dollars en revenus de taxes. La Ville a aussi fait savoir qu’elle allait procéder à l’acquisition de terrains pour en faire des lots protégés.

Pas moins de 300 000 résidants de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) consomment l’eau potable en provenance du lac Saint-Charles. Les autres dépendent de celle du fleuve Saint-Laurent (20 %), de la rivière Montmorency (20 %) ou encore de systèmes privés.

Dans un message diffusé sur sa page Facebook, le maire a invité la population à contribuer à l’effort. « Les élus ont répondu présents, nous comptons maintenant sur la population pour en faire autant », a-t-il écrit.

Pour contribuer, les résidants de Québec peuvent notamment réduire leur consommation d’engrais et de pesticides le long du bassin versant. Et tous devraient faire plus attention à leur consommation, plaide Mme Deslonchamps. « Nous sommes de gros consommateurs d’eau. En Allemagne, la consommation moyenne par personne chaque jour est de 125 litres, ici c’est 400. »

Étant donné que les solutions varient d’un secteur à l’autre, la CMQ va tenir des rencontres d’information sur mesure pour chaque milieu au cours des prochaines semaines. Mardi, la Ville organise en outre une opération médiatique en hélicoptère au-dessus du lac pour sensibiliser encore davantage la population au problème.

Source © La Presse

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Au Liberia, les services de santé vérifient si les trois personnes récemment infectées par le virus Ebola ont eu avec leur entourage des contacts pouvant entraîner de nouvelles infections, selon le correspondant de BBC Afrique.

Les 153 personnes mises en quarantaine auraient pu avoir des contacts avec les cas diagnostiqués vendredi.

L’épidémie de fièvre Ebola a fait environ 4.800 morts au Liberia, de fin 2013 à maintenant.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré deux fois cette année, en mai et en septembre, la fin de l’épidémie dans le pays.

Mais trois nouveaux cas ont été diagnostiqués.

L’OMS a récemment signalé qu’il n’y avait plus de cas de fièvre Ebola en Guinée. Elle a déclaré la fin de l’épidémie en Sierra Leone.

Environ 11.300 personnes ont succombé à la maladie dans ces trois pays voisins, durant les deux dernières années.

La coulée de boue et de déchets miniers qui a enseveli le 5 novembre un village dans le sud-est du Brésil est arrivée dans l'océan Atlantique. Elle devrait s'étaler sur 9 km à proximité de l'embouchure du fleuve Doce.

Le ministère de l'Environnement cité par la presse dimanche, indique que ce véritable raz de marée de boue aura parcouru 650 km en 16 jours sur ce fleuve et est arrivé samedi après-midi sur le littoral de Regencia (Etat d'Espirito Santo), lui donnant une couleur ocre.

Une barrière de protection de 9km a été montée pour protéger la faune et la flore.

Nidification des tortures marines

Selon le président de l'Institut brésilien à l'Environnement (Ibama), Luciano Evaristo, la boue à forte densité de déchets miniers a porté atteinte à la vie aquatique sur son parcours et, "en arrivant à l'estuaire du Rio Doce, elle pourrait affecter la nidification des tortues marines".

Provoqué par la rupture d'un barrage minier dans l'Etat de Minas Gerais de la compagnie Samarco - détenue à parts égales par l'entreprise brésilienne Vale et l'anglo-australienne BHP Billiton - la coulée de boue a fait 12 morts et 12 disparus.

La pire catastrophe environnementale

"C'est la pire catastrophe environnementale de l'histoire du pays", a déclaré vendredi la ministre de l'Environnement, Izabella Teixeira.

Plus de 280'000 personnes sont sans eau et des milliers d'animaux ont été tués. La réhabilitation du bassin du fleuve Rio Doce, pollué par la boue, prendra 30 ans au moins, selon la ministre.

Samarco s'est engagée à débourser au moins 260 millions de dollars pour réparer les dégâts environnementaux. Plusieurs amendes qui se montent déjà à 175 millions de dollars lui ont été infligées par les autorités brésiliennes.


Source © ATS 
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Le 18 novembre 2015, les sénateurs ont rejeté, dans un climat tendu, la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre, une loi pourtant indispensable pour prévenir de futurs drames humains ou environnementaux liés aux activités des entreprises multinationales. 

Cette proposition de loi doit être inscrite sans délai à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour son examen en deuxième lecture.

Pour nos organisations, c’est le maintien de l’impunité des multinationales que les sénateurs ont voté hier. Les amendements déposés par les groupes écologiste, communiste républicain et citoyen, n’ont même pas pu être discutés en raison du dépôt, par le rapporteur Christophe-André Frassa (LR), de trois amendements de suppression bloquant le débat sur ce texte. A la demande du sénateur Joël Labbé (EELV), le vote s’est déroulé à bulletin ouvert. Les sénateurs ont opté pour la suppression pure et simple des trois articles qui composent le texte, refusant tout débat.

Un débat aurait pourtant permis de montrer que le monde économique n’est pas un bloc monolithique face à cette question. En effet, le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR), composé d’investisseurs tels que la Caisse des Dépôts et Consignation et de gestionnaires d’actifs comme BNP Paribas, HSBC ou encore Comité 21, a récemment apporté son soutien à cette proposition de loi (1).

Nos organisations appellent désormais à inscrire cette proposition de loi sans délai à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour son examen en deuxième lecture. Elles comptent sur les députés pour redonner au texte, adopté le 30 mars 2015 à l’Assemblée en première lecture, sa portée initiale et si possible le renforcer. Cela permettrait à la France de mettre en œuvre ses engagements internationaux en la matière, de franchir une première étape vers la prévention des dommages humains et environnementaux, et de faciliter enfin l’accès à la justice pour les victimes.

Signataires : Les Amis de la Terre France, CCFD–Terre Solidaire, Collectif Ethique sur l’Etiquette, Sherpa, Amnesty International France, La CGT, Les Petits Débrouillards, Peuples Solidaires-ActionAid France, ECCJ

Source © Les Amis de la Terre





« Nous voulons réduire le recours aux pesticides dont l'usage comporte le plus de risques », indique le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques . David Heurtel vient de dévoiler sa très attendue Stratégie québécoise sur les pesticides.

Le milieu agricole québécois devra ajuster ses pratiques, notamment en ce qui concerne l'utilisation des néonicotinoïdes, une catégorie d'insecticides très répandue en agriculture, mais dont l'utilisation est liée au déclin des colonies d'abeilles.

Le Québec s'inspire donc de son voisin ontarien qui a réglementé l'utilisation de ces pesticides plus tôt cette année. Il ne sera pas interdit de les utiliser, mais un agronome devra en faire la recommandation à l'agriculteur. C'est un grand changement de philosophie : plutôt que de les utiliser de manière préventive, il faudra s'assurer qu'ils sont indispensables.  

L'Ontario a estimé que cette nouvelle approche lui permettra de réduire de 80 % les superficies où l'on plante des semences enrobées, ces grains qui sont traités avec les néonicotinoïdes et qui sont très populaires en culture de soya et de maïs. Les agriculteurs qui les utilisent estiment que cela permet d'augmenter leurs rendements. 

Effets néfastes

Ils sont néanmoins très controversés et la pression est forte sur les gouvernements pour limiter leur utilisation. Les études qui indiquent qu'ils auraient des effets néfastes sur plusieurs espèces dont les papillons, des oiseaux, des poissons se multiplient. On s'inquiète plus précisément de leurs effets sur les abeilles dont le dramatique déclin est remarqué depuis près d'une décennie.   

Le ministre Heurtel a annoncé qu'il déposera cet hiver un projet de loi visant à modifier la Loi sur les pesticides. D'autres produits sont visés. Le nombre de pesticides interdits pour usage en milieu urbain passera de 20 à 60.

« Concrètement, des pesticides seront ajoutés à la liste des produits interdits dans nos espaces verts », indique la nouvelle stratégie du ministre, qui précise que les propriétaires de terrains de golf devront aussi ajuster leurs pratiques. 

Des pesticides dans les puits individuels

Parmi les puits individuels échantillonnés par le ministère près de zones en culture, 69 % ont montré des traces de pesticides. « D'où un impact potentiel sur la santé de la population, indique également David Heurtel. La présence de pesticides dans l'environnement et l'exposition à ces produits, même à de faibles doses, peuvent avoir des effets sur la santé des personnes. »

Les groupes écologistes ont rapidement réagi à cette annonce. « Nous sommes ravis que le Québec s'engage à réduire significativement les pesticides les plus dangereux pour la santé et l'environnement des Québécois, dont la santé des agriculteurs, qui sont concernés au premier chef, car ceux-ci sont en contact avec les pesticides plus directement encore que la population », affirme Sidney Ribaux, directeur général d'Équiterre. 

Équiterre et la Fondation David Suzuki ont également salué l'intention du gouvernement de taxer les pesticides en fonction de leur degré de toxicité. « Tout comme nous l'avons fait pour le tabac, l'alcool et l'essence, il faut envoyer un signal de prix si l'on veut réduire l'usage des pesticides, puisque le niveau de taxation sera fonction du niveau de toxicité, l'agriculteur aura un signal pour éclairer ses choix », a ajouté Sidney Ribaux.

Source © La Presse


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Un séisme de magnitude 5,9 a frappé le nord de l'Afghanistan dans la nuit de dimanche à lundi, secouant la capitale de l'Inde et une partie du Pakistan voisin, a annoncé l'Institut américain de géologie (USGS).

L'épicentre de ce tremblement de terre, qui a frappé à 2h16 en pleine nuit, est situé à 22 km au sud-ouest d'Ashkasham et à 300 km au nord-est de Kaboul, à une profondeur de 92,4 km. 

Aucune information n'était immédiatement disponible sur d'éventuels dégâts. 

Fin octobre, une secousse de magnitude 7,5 avait fait plus de 390 morts en Afghanistan et au Pakistan, dans des régions montagneuses et difficiles d'accès pour les secours. Ce séisme avait détruit des milliers de maisons et endommagé routes et infrastructures de télécommunication.

Afghanistan et Pakistan sont régulièrement touchés par des tremblements de terre, notamment au niveau de la chaîne montagneuse de l'Hindu Kush, qui se trouve sur la ligne de faille entre les plaques tectoniques indienne et eurasienne.

Il y a dix ans, un terrible tremblement de terre avait fait 75.000 morts dans la région, principalement au Pakistan, et quelque 3,5 millions de déplacés.


Source © AFP  
Un des quatre derniers rhinocéros blancs du Nord, autrefois très nombreux dans la région sahélienne et l'est de l'Afrique, s'est éteint dimanche dans un zoo de San Diego, où il était arrivé en 1989 dans le cadre d'un programme d'élevage. 

Le rhinocéros, une femelle appelée Nola, née il y a 41 ans au Soudan, a succombé à une infection bactérienne, malgré les soins prodigués depuis une intervention chirugicale il y a dix jours.Elle était le dernier rhinocéros blanc du Nord en captivité. Les trois derniers spécimens de cette espèce, un mâle et deux femelles qui ne sont plus en âge de se reproduire, vivent dans la réserve d'Ol Pejeta Conservancy au Kenya.

Il y a quelques semaines, le Safari Park de San Diego dont Nola était l'un des animaux vedettes, a reçu six rhinocéros blancs du Sud venant d'Afrique du Sud, où cette espèce, sauvée de justesse de l'extinction il y a un siècle, est à son tour menacée par l'explosion du braconnage. Le rhinocéros noir, l'espèce autrefois la plus commune en Afrique, est elle aussi au bord de l'extinction.
dimanche 22 novembre 2015
Une évaluation approfondie de l'état des arbres présents dans la forêt amazonienne révèle que jusqu'à la moitié des espèces d'arbres seraient en voie d'extinction ou seraient sur le point d'être menacées d'extinction en raison de la déforestation massive.

Parmi ces arbres se trouvent notamment l'acajou et le noyer d'Amazonie, peut-on lire dans l'étude publiée dans l'édition de vendredi de Science Advances.

Une équipe internationale composée de 158 scientifiques a découvert que tout dépendant du niveau auquel la déforestation arrive à être contenue au cours des 35 prochaines années, entre 36 et 57 pour cent des 16 000 espèces d'arbres de la forêt tropicale humide seraient en danger.

Si la déforestation continue au même rythme, près de 8700 sortes d'arbres pourraient disparaître, mais ce nombre pourrait être de 5500 si les nations réussissent à ralentir les coupes tel que prévu.

Le coauteur de l'étude, Nigel Pitman, du Field Museum de Chicago, a précisé que c'est la première fois qu'une évaluation du nombre d'espèces d'arbres menacés en Amazonie est effectuée.



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