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samedi 13 mars 2021

 

Hier Berlin a été survolé par un nuage Mammatus, phénomène rare

Ces nuages présentent des protubérances arrondies à leurs bases, ressemblant à des mamelles, d'où leur nom: mammas ou mammatus.

Leur couleur est normalement bleu-gris comme le nuage lui-même mais ils peuvent prendre des tons or ou rougeâtres lorsque le soleil couchant les illumine. Ils sont le plus souvent associés à des orages mais peuvent également se voir sous des nuages non violents comme les altostratus

Ils se forment lorsqu'une partie instable d'un nuage dérive au-dessus d'une couche d'air très sèche. Les gouttelettes ou cristaux de glace du nuage s'évaporent en descendant dans la couche sèche ce qui la refroidit en enlevant de l'énergie pour l'évaporation. Comme la descente des gouttelettes n'est pas uniforme, l'humidification de la couche sous-jacente sera inégale et des zones seront donc plus sèches que d'autres. De plus, la température de la couche sèche ne sera pas uniforme à cause de l'évaporation différentielle.

Ceci créera une alternance de zones de mouvements convectifs ascendants et subsidents. Les deux effets combinés donneront à la base de la couche nuageuse l'aspect en mamelon

vendredi 12 mars 2021

 

Les routes représentent 1% de la surface de la Grande-Bretagne mais la pollution produite peut nuire à la faune et à la flore sur tout le territoire

La pollution issue du réseau routier affecte pratiquement toutes les régions de la Grande-Bretagne, 94% des terres ont des niveaux de pollution supérieurs aux niveaux acceptables, selon une nouvelle recherche.

Des chercheurs ont utilisé les données disponibles sur la pollution par les gaz d'échappement, les métaux, la lumière et le bruit en s'attardant sur la façon dont ces pollutions se dispersent dans la nature pour estimer la superficie totale touchée en Angleterre.

Les routes, qui occupent moins de 1% de la surface de la Grande-Bretagne, «forment un vaste réseau omniprésent sur tous le territoire et il est en croissance constante, entraînant des impacts environnementaux très négatifs», déclarent les scientifiques.

Les polluants les plus répandus sont de minuscules particules, dites particules fines, provenant principalement de la combustion des combustibles fossiles des véhicules diesel, ainsi que le bruit et la lumière. Plus de 70% du pays est affecté, les seules terres à échapper à la pollution routière sont toutes en haute altitude.

L'impact sur la santé humaine de la pollution routière dans les zones urbaines est bien connu. Mais les chercheurs affirment que même à de faibles niveaux ces pollutions peuvent nuire gravement à la faune et à la flore, notamment aux oiseaux, aux mammifères et aux insectes.

Ben Phillips, de l'Université d'Exeter, au Royaume-Uni, qui a dirigé la recherche, a déclaré: «En Grande-Bretagne, nous vivons essentiellement sur une île entièrement recouverte de routes. Nous avons trouvé que la moyenne des terrains agricoles ou sauvages ne sont pas à plus de 216 mètres d'une route

Pour être plus précis «Nous avons constaté que 25% des terres se trouvaient à moins de 79 mètres d'une route, 50% des terres étaient à moins de 216 mètres"

C'est une statistique choquante et déprimante car les conséquences environnementales sont énormes. 

«La pollution issue des routes nuit aux petits animaux en leur masquant les parfums sauvages des fleurs et des pollens des saisons, la pollution lumineuse perturbe leurs mouvements et leur cycle de vie», a déclaré Matt Shardlow, du groupe de conservation Buglife

«Cette recherche a aussi démontré que l'impact des routes est devenu omniprésent au Royaume-Uni. En particulier, la pollution microplastique provenant des pneus de voiture qui est devenu un problème émergent qui doit être rapidement résolu. »

Quatre-vingt-dix-huit pour cent des terres à travers l'Europe sont comparable à notre étude

Les chercheurs ont déclaré que l'étendue de l'influence des routes sur l'environnement ne peut plus être négligée ou sous-estimée

Aujourd'hui, on compte 64 millions de kilomètres de route sur Terre, soit une longueur équivalente à 1 600 fois le tour de l'équateur.

L'omniprésence de la pollution routière devrait être sérieusement considérée comme un contributeur potentiel aux problèmes environnementaux mondiaux et régionaux tels que le déclin des insectes.

Alors que les routes contribuent au déclin et à l'extinction des insectes, une grande partie des dommages peut être atténuée: l'éclairage peut être réduit, les voitures électriques réduiront la pollution chimique, des ponts pour la faune peuvent être construits pour reconnecter la nature, et les accotements peuvent être aménagés pour stimuler les populations de fleurs sauvages et de pollinisateurs.

© Nature Alerte


 

La 24e Journée d'action pour les rivières aura lieu le 14 mars 2021. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour honorer nos eaux vivifiantes en cette journée spéciale de célébration.

La Journée internationale d'action pour les fleuves est une journée dédiée à la solidarité - lorsque diverses communautés du monde entier se réunissent d'une seule voix pour dire que les fleuves et les droits des communautés qui en dépendent comptent! 

La Journée d'action est sortie de la 1ère Rencontre internationale des populations affectées par les barrages en mars 1997, à Curitiba, Parana / Brésil, organisée par le Mouvement des populations sinistrées du Brésil (MAB). Chaque année depuis, des milliers d'événements ont eu lieu partout dans le monde!

Vous pouvez faire partie de ce mouvement en agissant pour les rivières le 14 mars. Qu'il s'agisse d'assister à notre événement virtuel ou d'organiser le vôtre - que ce soit un nettoyage de rivière, du rafting ou du kayak sur votre rivière préférée, des cérémonies fluviales et de l'eau rituels, s'engager dans des campagnes numériques ou toute autre action nécessaire dans votre communauté - l'important est que vous en parliez! (Et respectez les protocoles de sécurité Covid de votre région)

En France rien (agence de l'eau?)

Si vous avez un événement prévu, veuillez remplir les informations ci-dessous afin que nous puissions l'ajouter à notre carte interactive! De plus, après l'événement, veuillez envoyer les photos ou les documents de l'événement que vous souhaitez partager à dayofaction@internationalrivers.org

*Obligatoire

enregistrez vos actions ici

https://www.internationalrivers.org/take-action/international-day-of-action-for-rivers/


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 Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti, jeudi 11 mars, le Conseil de sécurité qu’à défaut d’une « action immédiate », « des millions de personnes » risquent « la famine et la mort » dans le monde. « Les chocs climatiques et la pandémie de Covid-19 alimentent cette menace », a-t-il souligné, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le lien entre la faim et la sécurité, en précisant que, dans une trentaine de pays, « plus de 30 millions de gens sont proches d’être déclarés en situation de famine ».

« Mon message est simple : si vous ne nourrissez pas les gens, vous alimentez les conflits », a-t-il martelé, en dénonçant la responsabilité de l’homme dans la création des famines : « La famine et la faim ne sont plus une question de manque de nourriture. Elles sont, maintenant, en grande partie fabriquées par l’homme – et j’utilise le terme délibérément », a-t-il précisé. Selon lui, « au XXIe siècle, il n’y a pas lieu d’avoir des famines ».

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a aussi souligné qu’il n’y avait « aucune raison de ne pas fournir de ressources aux personnes qui en ont un besoin urgent ». « Dans le monde d’aujourd’hui, la famine est causée par l’homme. Et si cela est causé par nous, cela signifie que nous devons aussi l’arrêter », a-t-elle estimé.

Au Yémen, « plus de 16 millions de personnes sont aujourd’hui confrontées à des niveaux de faim critiques, ou pire », a affirmé, de son côté, le patron du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley, en précisant qu’il revenait d’un séjour dans ce pays en guerre depuis des années. « Nous nous dirigeons droit vers la plus grande famine de l’histoire moderne », a-t-il lancé, affirmant qu’« environ 400 000 enfants pourraient mourir [de faim] au Yémen cette année sans intervention urgente, soit un toutes les 75 secondes. »

En 2021, « une poursuite de cette tendance effrayante 

Le chef de l’ONU a rappelé qu’« à la fin de 2020 plus de 88 millions de personnes souffraient de faim aiguë en raison des conflits et de l’instabilité – une augmentation de 20 % en un an ». « Les projections pour 2021 indiquent une poursuite de cette tendance effrayante », a-t-il mis en garde, en précisant que « les crises de la faim s’intensifient, se propagent dans le Sahel et la corne de l’Afrique et s’accélèrent au Soudan du Sud, au Yémen et en Afghanistan ».

« Pour éviter une catastrophe à quelque 34 millions de femmes, d’hommes, de filles et de garçons », l’ONU et ses agences ont lancé un appel à « une mobilisation urgente », visant à fournir « 5,5 milliards de dollars de ressources supplémentaires », a aussi dit Antonio Guterres.

Pour la directrice de l’ONG Oxfam International, Gabriela Bucher, la responsabilité des Etats ne s’arrête pas à des dons d’argent. Elle a dénoncé « une communauté internationale dont les Etats les plus puissants provoquent trop souvent la famine avec un approvisionnement abondant en armes ». Citant des exemples concrets au Tigré (Ethiopie), au Yémen ou en Centrafrique, elle a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de notamment « s’engager clairement à agir », d’« assurer un accès humanitaire » partout et de faire porter une « responsabilité significative » à ceux qui commettent des « crimes de famine ».

Antonio Guterres a annoncé la création au siège new-yorkais de l’ONU d’une « équipe spéciale de haut niveau sur la prévention de la famine », à laquelle contribueront des représentants du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

© Le Monde avec AFP

jeudi 11 mars 2021


Le bisphénol B est principalement utilisé en association à d’autres substances pour la fabrication de plastiques et de résines

Dans un article paru ce mardi, l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale met en garde contre le bisphénol B. Cette substance chimique est utilisée dans certains pays hors Union européenne comme alternative au bisphénol A, largement connu aujourd’hui comme un perturbateur endocrinien. Selon l’Anses, le bisphénol B ne serait en fait pas moins mauvais pour l’Homme et l’environnement que le A. Ses propriétés endocriniennes seraient similaires, « voire légèrement plus prononcées ».

L’Anses propose par conséquent, d’identifier le bisphénol B en tant que « substance extrêmement préoccupante » dans le Règlement européen REACH. « Cette classification vise à éviter les utilisations industrielles de cette substance chimique sur le continent européen en remplacement du bisphénol A, et à obliger les importateurs d’articles de consommation à déclarer sa présence dès qu’il dépasse un seuil de 0.1 % dans leur composition », écrit l’Agence.

Une altération du système reproducteur masculin

Sur la base des données scientifiques disponibles, l’Anses a établi que le bisphénol B augmente la production d’œstrogènes – hormones femelles – et active les récepteurs aux œstrogènes. Il possède également des « effets néfastes en altérant le système reproducteur mâle : réduction de la production quotidienne de spermatozoïdes, diminution du poids relatif des organes reproducteurs mâles ». Enfin l’Anses établi un « lien biologiquement plausible entre l’activité endocrinienne et les effets néfastes précités ».

« De plus, en cas d’exposition au bisphénol B, ses effets pourraient s’ajouter à ceux des autres bisphénols qui présentent des propriétés similaires tels que les bisphénols A et S auxquels l’Homme et l’environnement peuvent également être exposés », ajoute l’Anses.

Utilisé pour fabriquer des récipients alimentaires

À l’instar du bisphénol A, le bisphénol B est principalement utilisé en association à d’autres substances pour la fabrication de plastiques et de résines. On retrouve notamment le bisphénol A (BPA) dans le polycarbonate. Ce plastique rigide et transparent de haute performance est utilisé pour fabriquer des récipients alimentaires comme les biberons, la vaisselle ou les conteneurs destinés au stockage. On retrouve également des résidus de BPA dans les résines époxy utilisées pour fabriquer les films de protection à l’intérieur des canettes ou de cuves recevant des aliments et des boissons.

Pour rappel, le bisphénol A est interdit depuis 2011 pour la fabrication et la commercialisation des biberons en Europe. Une loi de 2015 interdit en France la fabrication, l’exportation, l’importation et la mise sur le marché de tout conditionnement alimentaire en contenant.

© 20 minutes

 

Le volcan San Cristobal, dans le nord-ouest du Nicaragua, est entré en éruption mardi avec de violentes explosions projetant des cendres et des gaz toxiques qui ont atteint la ville de Chinandega, au nord-ouest du pays.

Le volcan, qui culmine à 1 745 mères, a été secoué par une explosion soudaine, soulevant une colonne de cendres et de fumée rabattue par le vent vers Chinandega, située à environ 17 km de là, a témoigné Carol Altamirano, une journaliste qui habite la ville.

La commune de Grecia et des villages alentour ont aussi été affectés, selon l'ONG Centre Humboldt de défense de l'environnement. Le volcan a été secoué par quatre explosions mardi à partir de 13 h 25 locales (19 h 25 GMT), selon le Centre Humboldt

« Tout est gris »

« Tout est gris, les champs de riz, les cultures maraîchères, les arbres fruitiers et les pâturages sont recouverts de cendres », a témoigné Carol Altamirano.

Le ciel de Chinandega a été obscurci par le nuage de cendres et une forte odeur de soufre régnait dans la ville. Les habitants tentaient de se protéger avec des parapluies et des masques, selon la journaliste.

De même, les sources sur les flancs du volcan ont été recouvertes par mesure de protection tandis que le bétail était évacué, toujours selon Mme Altamirano.

La dernière éruption du volcan San Cristobal, l'un des plus hauts de la chaîne volcanique de la région Pacifique du Nicaragua, remonte à avril 2016.


© AFP

mercredi 10 mars 2021

Les lamantins de Floride meurent à un rythme alarmant depuis deux mois, triplant même le nombre normal de décès observés au cours de la même période dans les cinq dernières années. L'État de Floride a enregistré 403 décès de lamantins, dont la majorité n'ont subit aucune autopsie pour tenter d'en déterminer la cause. Le comté de Brevard est de loin le plus touché, avec 186 décès enregistrés.


La plupart des décès surviennent dans la lagune d'Indian River.

«Les conditions environnementales dans certaines parties de la lagune sont une véritable préoccupation», a indiqué la FWC sur son site. selon le manager de la St. Johns River Water District, une réduction des herbiers marins dans le lagon pourrait être l'origine de cette subite hécatombe

"le manque nourriture pourrait être un facteur contributif. Nous menons actuellement une enquête approfondie et nous partagerons toutes les informations dès qu'elles seront disponibles.  On sait qu'environ 58% des herbiers marins ont disparu dans la région, principalement en raison d'une augmentation des nutriments dans l'eau provenant des ruissellements dans le lagon.

«Trop de nutriments, et en particulier en apports d'azote et de phosphore, pénètrent dans la lagune à partir des pelouses sur-fertilisées, du traitement des eaux usées défectueux et du lessivage des fosses septiques.

L'État de Floride a enregistré 637 décès de lamantins au cours des 12 mois de 2020, C'est un peu plus élevé que la moyenne quinquennale qui est de 578. 

Cependant, on remarque une forte augmentation depuis 3 mois, on a dénombré plus de 100 décès dans le seul mois de Décembre 2020, dont 40 à Brevard. Depuis la situation s'empire: 403 décès ont observé depuis le début de l'année 2021.

En attendant de plus amples renseignement le FCW se veut rassurant; il nous rappelle à tous que la population de lamantins dans l'État Floride est d'environ 7 000, ce qui est beaucoup plus élevé qu'il y a 30 ans

A ceci Nature Alerte ajoute pour rappel que:

Donald Trump a relancé les opérations de recherche et forage de pétrole en Janvier 2018, cette décision devenant effective dés 2019, et ce sur la quasi-totalité des eaux littorales des États-Unis. Son intention était d’ouvrir la quasi-totalité des eaux littorales des États-Unis à l’exploitation de pétrole et de gaz offshore, dés 2020, y compris au large de la Californie, de la Floride et de l’Arctique.

https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Donald-Trump-relance-forages-offshore-petrole-Etats-Unis-2018-01-05-1200903766

Vous avez dit étrange, m'enfin

NA 

mardi 9 mars 2021

 

Dévoilé la semaine dernière, un rapport à l’initiative d’une quinzaine d’ONG fait état du déclin alarmant des espèces de poissons des lacs et rivières. Et demande de nouvelles mesures avant la Convention des Nations unies pour la biodiversité, prévue cette année en Chine.

Lacs, étangs, zones humides, ruisseaux, rivières, fleuves… Tous ces habitats d’eau douce occupent moins d’1% de la surface du globe. Pourtant, ils abritent, selon les scientifiques, entre un quart et un tiers des espèces de vertébrés et plus de la moitié des espèces de poissons connues (soit un peu plus de 18 000 sur les 35 768 décrites à ce jour). Enfin, de moins en moins. Car la diversité biologique des écosystèmes aquatiques est particulièrement mise en péril par les activités humaines ces cinquante dernières années. Ce dont témoignent les naturalistes, étude après étude, y compris en France.

Des causes très bien identifiées

Dévoilé mardi, un nouveau rapport – intitulé «Les poissons oubliés du monde» et commandité par une quinzaine d’organisations de conservation de la nature (WWF, notamment) – s’alarme lui aussi du déclin des poissons d’eau douce. Tout cela est déjà fort documenté, mais les tendances sont sans appel : un tiers des espèces parmi ces animaux aquatiques sont désormais menacées d’extinction à travers le monde et les populations mondiales de poissons migrateurs ont chuté de 76% depuis 1970. «C’est malheureusement un constat partagé, commente auprès de Libération Gaël Denys, biologiste au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et membre de la Société française d’ichtyologie (SFI). D’une part, les poissons d’eau douce sont la ressource la plus consommée dans le monde et de l’autre, ils continuent de décliner que ce soit à cause des activités humaines ou du réchauffement climatique.»

Comme le rappelle le rapport, les causes de ce «déclin précipité» sont d’ailleurs, elles aussi, très bien identifiées – et depuis longtemps. Ce sont d’abord la perte, la dégradation et l’exploitation des habitats aquatiques, notamment par la bétonisation ou la construction de digues et de barrages. Mais aussi les pollutions des cours d’eau par l’industrie ou l’agriculture intensive (y compris celles dont on ne mesure pas encore totalement les effets comme la pollution aux microplastiques), certaines pratiques de (sur)pêche, le braconnage (dont est par exemple toujours victime l’anguille européenne), l’introduction d’espèces exotiques envahissantes (elle-même en partie causée par le boom de l’aquariophilie) et, enfin, le changement climatique – qui inquiète d’autant plus les sociétés savantes d’ichtyologie. «Le milieu aquatique est un monde caché et pour tous ceux qui vivent de la pêche, il y aura toujours du poisson. Donc il y a un gros travail à mener pour faire prendre conscience à ces populations que l’homme a un impact sur les rivières et leur faune», plaide l’ichtyologue Gaël Denys.

80 espèces déjà disparues

Néanmoins, toutes les espèces ne souffrent pas des activités humaines de la même façon. Les gros poissons des cours d’eau, comme les esturgeons, dont le poids excède trente kilos, sont parmi les plus menacés. En cinquante ans, les effectifs de ces géants des fleuves ont ainsi diminué de plus de 90%. Qu’ils frayent dans le Yangtsé, la Volga ou le Danube. «Les poissons migrateurs dits amphihalins sont les plus impactés : si on les empêche d’accéder à leur zone de reproduction, ils s’éteignent, logiquement. Et c’est ce qui va se passer si on ne fait rien pour l’esturgeon européen», développe Gaël Denys. Le risque serait alors que toute cette faune aquatique rejoigne les 80 espèces de poissons d’eau douce aujourd’hui disparues, selon la dernière version de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Citons, parmi les espèces éteintes l’an passé : l’espadon chinois et une quinzaine de petits poissons endémiques du lac Lanao, aux Philippines.

Et c’est pour ça qu’en vue de la prochaine Convention des Nations unies pour la diversité biologique (CBD) – en sursis à cause de la pandémie, elle doit théoriquement se tenir à Kunming, en Chine, cette année – le document appelle à la mise en œuvre urgente de nouvelles mesures de protection. Elles n’ont rien de révolutionnaires pour qui s’intéresse à la conservation de la biodiversité aquatique. Mais elles vont de la restauration des habitats naturels au fait de laisser couler plus naturellement les rivières, en passant par la réduction des pollutions des milieux aquatiques, la régulation des espèces invasives, la destruction de barrages ou le contrôle des activités de pêche. En France, où les poissons d’eau douce sont tout autant menacés, l’Office français de la biodiversité (OFB) travaille d’ailleurs, à la demande de l’Union européenne, à l’élaboration d’un plan national d’action pour mieux protéger les migrateurs (saumons, anguilles, esturgeons). Car de la survie de ces espèces dépendent aussi la sécurité alimentaire et l’emploi de millions d’habitants proches des milieux à travers le monde.

source: © Liberation

 

Environnement : un appel à marcher le 28 mars «pour une vraie loi climat»

Soutenue par 86 associations, cette mobilisation doit se tenir à la veille de l’examen du texte par l’Assemblée nationale. La loi déjà est critiquée pour son manque d’ambition.

Ils réclament une vraie loi climat. Des membres de la Convention citoyenne pour le climat, soutenus par des associations, ont appelé lundi à une mobilisation le 28 mars, à la veille de l’examen du texte par l’Assemblée nationale. « Le projet de Loi Climat déposé par le gouvernement est loin d’être à la hauteur de l’urgence écologique », indique l’appel à manifester lancé sur Facebook et le site Internet 

https://vraieloiclimat.fr/28mars/.

«Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat », selon cet appel soutenu par 86 associations, dont Alternatiba, Attac, Care, Citoyens pour le climat, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, Greenpeace, la Ligue des droits de l’Homme, Oxfam, Youth for climate...

Ils reprochent au gouvernement d’avoir « mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre » et demandent aux députés de « prendre leurs responsabilités ».

Une loi critiquée par son manque d’ambition

« On a fait le job. Maintenant, il faut que toutes les citoyennes et tous les citoyens qui croient en nos mesures nous soutiennent pour que la loi climat soit vraiment à la hauteur de l’urgence climatique. Venez le plus nombreux possible dans la rue dans toute la France », lance sur Twitter une des membres de la Convention citoyenne, Agnès.

Le projet de loi climat et résilience présenté comme l’un des derniers projets de loi phares du quinquennat, va être examiné en commission spéciale à l’Assemblée nationale à partir du 8 mars, puis dans l’hémicycle à compter du 29 mars. Il comprend une batterie de mesures sur les transports, le logement, l’alimentation et la consommation.

© Le parisien

 





 

Quelque 118 dauphins à long bec se sont échoués sur l’île de Bazaruto au large du Mozambique. Seuls sept d’entre ces cétacés ont pu être repoussés à la mer par les agents de l’African Parks. Les causes de la catastrophe demeurent encore un mystère. Du moins jusqu’à ce que l’analyse des échantillons prélevés sur les carcasses soit achevée.

L’archipel de Bazaruto, situé le long de la côte mozambicaine, a été le théâtre d’un spectacle désolant durant les nuits du 21 et du 23 février 2021. Quelque 118 dauphins à long bec, soit 32 pour la première vague et 86 pour la deuxième, se sont échoués en masse. Le bilan des deux incidents fait état de 111 dauphins morts, et sept autres repoussés dans les flots du canal du Mozambique par les agents de l’African Parks. C’est avec consternation que l’organisation non gouvernementale (ONG) de conservation a annoncé la nouvelle. « Compte tenu de ce qui s’est passé au cours de ces deux journées-là, nous reconnaissons qu’il pourrait y avoir des évènements supplémentaires d’échouage de dauphins. Par conséquent, nous continuons à surveiller la situation et à faire ce que nous pouvons pour éviter de nouveaux cas. » affirme African Parks.

Les circonstances ainsi que les causes de cette série d’échouage de dauphins demeurent inconnues. Toutefois les hypothèses premières soupçonnent les phénomènes tels que la fluctuation des marées, la prolifération d’algues et les perturbations magnétiques ou géologiques. Pour en avoir le cœur net, African Parks est en train d’analyser les échantillons prélevés sur quelques carcasses de dauphins. Ces analyses se font en collaboration avec l’Administration nationale des aires de conservation (ANAC) et le Groupe de spécialistes des cétacés de l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Deuxième échouage massif en zone tropicale en près d’un an

On parle d’échouage collectif ou d’échouage massif de dauphins quand il s’agit de deux individus ou plus qui s’échouent dans le même secteur géographique et au cours du même cycle de marée. Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) met en évidence de nombreuses hypothèses en ce qui concerne les causes de ce phénomène, sur lequel le mystère persiste. Étant donné que les dauphins ont une cohésion sociale très forte, il est donc probable que si l’un d’eux éprouve des difficultés et en vient à s’échouer, le reste du groupe le suivra. Un groupe tentant d’échapper à un prédateur, se rapprochant des côtes pour fuir, pourrait aussi en venir à s’échouer involontairement. Par ailleurs, une topographie méconnue comme les fonds plats, sablonneux ou boueux et les pentes douces peuvent rendre la navigation plus difficile aux dauphins.

Le dernier échouement massif et mystérieux de dauphins survenu sous les tropiques s’est produit le 24 septembre 2019 au large du Cap-Vert. Les secouristes avaient dénombré 136 dépouilles (des dauphins Electre ou péponocéphales), laissant supposer qu’une partie du total de 163 sinistrés avait repris la mer.

Boris Ngounou

mardi 26 mars 2019

...en soutien...

http://chng.it/kWH7Yhy5HN

Faites passer

samedi 16 mars 2019
“On ne voit rien de juste ou d’injuste qui ne change de qualité en changeant de climat.”

Blaise Pascal / Pensées


mercredi 21 novembre 2018
«Mauvaise surprise»: La plupart des poissons d'eau douce du bassin amazonien sont contaminés par des particules de plastique

Les scientifiques ont découvert avec stupeur les premières preuves d'une large contamination au plastique des poissons d'eau douce dans le bassin Amazonien, soulignant à quel point les sacs, bouteilles et autres déchets plastiques déversés dans les rivières affectent gravement la vie sauvage des fleuves et des rivières du monde entier. Des tests sur le contenu gastrique des poissons de la rivière Xingu au Brésil, l'un des principaux affluents du fleuve Amazone, ont révélé la présence de particules de plastique dans plus de 80% des espèces examinées.

Les chercheurs se sont concentrés sur la large palette d’espèces de poissons du Xingu en raison et de la diversité de leurs habitudes alimentaires. La tailles des poissons examinés variaient de 4 cm à 30 cm de long et pesait de 2 grammes à près d'un kilogramme.

Les scientifiques ont examiné les estomacs de 172 poissons appartenant à 16 espèces différentes. Dans leur étude publiée dans la revue Environmental Pollution, les scientifiques décrivent comment 13 des 16 espèces examinées avaient consommé du plastique, qu’il s’agisse d’herbivores se nourrissant exclusivement de plantes de rivière, ou de carnivores ayant survécu à leurs prédateurs. Ainsi les poissons herbivores peuvent confondre des morceaux de plastique avec des graines, des fruits ou des feuilles, tandis que les omnivores sont susceptibles d'ingérer du plastique pris dans les plantes à plumes de la rivière, en particulier celles appelées macrophytes, qui constituent la majeure partie de leur régime alimentaire. Quant aux carnivores comme le piranha, ils se sont probablement contaminés en mangeant des proies elles mêmes déjà contaminées.

L’analyse du contenu stomacal des poissons a permis d’identifier une douzaine de polymères distincts utilisés dans la fabrication d’articles en plastique, notamment de sacs, des bouteilles et des engins de pêche. La plupart des pièces étaient noires, rouges, bleues, blanches ou translucides et variaient de particules de 1 mm à des morceaux de 15 mm de largeur.


«C’était une bien triste surprise car au début de notre recherche, l’objectif principal était de comprendre l’écologie de l’alimentation des poissons, mais lorsque nous avons commencé à analyser le contenu des estomacs de nos echantillons, nous avons trouvé dans la plupart d'entre eux du plastique», a déclaré Tommaso Giarrizzo, qui étudie l’écologie aquatique à la Federale Université de Pará au Brésil. "C’est alarmant car cette pollution s’étend sur tout le bassin amazonien."

Les rivières sont responsables d’un cinquième des déchets plastiques rejetés dans les océans. Plus de 90% de ces débris de plastique qui atteignent les eaux libres des océans proviennent de 10 rivières, huit en Asie et deux en Afrique.Giarrizzo a déclaré que davantage de recherches étaient nécessaires pour comprendre l'origine de la présence de plastique dans les rivières amazoniennes et pour évaluer son impact potentiel sur la santé humaine. Une des préoccupations, a-t-il dit, est que les produits chimiques dangereux peuvent se lier aux plastiques contenus dans ces poissons et que leur consommation peut donc entraîner une accumulation de produits chimiques dangereux pour la santé.


Le professeur Steve Ormerod, codirecteur de l'Institut de recherche sur les eaux de l'Université de Cardiff, a déclaré: «Bien qu'une grande partie des efforts publicitaires de prévention à la pollution par les plastiques se soit concentré sur les océans de la planète, cet article ajoute de plus en plus de preuves du fait que les plastiques constituent également un risque potentiel pour l'environnement des écosystèmes fluviaux du monde entier."

NA
Chaque jour, près de 93% des enfants de moins de 15 ans dans le monde (soit 1,8 milliard d'enfants) respirent un air si pollué que leur santé et leur développement sont gravement mis en danger. Nombreux sont ceux qui vont en mourir : l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime qu'en 2016, 600 000 enfants sont décédés d'infections aiguës des voies respiratoires inférieures dues à la pollution de l'air.

À l'échelle mondiale, 93% des enfants de moins de 15 ans dans le monde sont exposés à des niveaux de particules fines dans l'air ambiant (PM2,5) supérieurs aux niveaux préconisés par les lignes directrices de l'OMS sur la qualité de l'air, parmi lesquels 630 millions d'enfants de moins de cinq ans, et 1,8 milliard d'enfants de moins de 15 ans.

Dans les pays à revenu faible et intermédiaire du monde entier, 98% des enfants de moins de cinq ans sont exposés à des niveaux de particules fines dans l'air ambiant (PM2,5) supérieurs aux niveaux préconisés par les lignes directrices de l'OMS sur la qualité de l'air. Par comparaison, dans les pays à revenu élevé, 52% des enfants sont exposés à des niveaux supérieurs aux niveaux recommandés par l'OMS.

Plus de 40% de la population mondiale – dont 1 milliard d'enfants de moins de 15 ans – est exposée à des niveaux élevés de pollution de l'air à l'intérieur des habitations, essentiellement dus aux techniques et combustibles polluants utilisés pour cuisiner.

Environ 600 000 décès chez des enfants de moins de 15 ans ont été attribués aux effets conjoints de la pollution de l'air ambiant et de l'air à l'intérieur des habitations en 2016.


La pollution atmosphérique augmente le risque d'avoir des bébés de faibles poids et autistes
Protégeons les enfants des radiofréquences présentes dans les gadgets électroniques
48 000 morts par an à cause de la pollution de l'air en France
Cumulées, la pollution de l'air intérieur due à la cuisson des aliments et la pollution de l'air ambiant (extérieur) causent plus de 50% des infections aiguës des voies respiratoires inférieures chez les enfants de moins de cinq ans dans les pays à revenu faible et intermédiaire

Il révèle que quand les femmes enceintes sont exposées à un air pollué, elles risquent davantage d'accoucher prématurément, et de donner naissance à des nouveau-nés de faible poids. La pollution de l'air a aussi des répercussions sur le développement neurologique et les capacités cognitives, et peut provoquer de l'asthme et certains cancers de l'enfant. Les enfants qui ont été exposés à des niveaux élevés de pollution de l'air peuvent courir un risque élevé de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires plus tard au cours de leur vie.

La pollution de l'air affecte le développement neurologique, conduisant à des résultats plus faibles aux tests cognitifs, et a des conséquences négatives sur le développement mental et moteur. De plus, la pollution de l'air endommage les fonctions pulmonaires des enfants, même à des taux d'exposition faibles.

L'une des raisons pour lesquelles les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution de l'air tient au fait qu'ils respirent plus rapidement que les adultes et absorbent ainsi davantage de polluants. Ils vivent aussi à une moindre distance du sol, où certains polluants atteignent des concentrations record – à un moment où leur cerveau et leur corps sont en plein développement.

Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont aussi plus sensibles à la pollution de l'air à l'intérieur des habitations où les techniques et les combustibles utilisés régulièrement pour la cuisine, le chauffage et l'éclairage sont polluants.

Au final, la pollution de l'air est l'une des principales menaces pour la santé de l'enfant, responsable de près d'un décès sur 10 chez les enfants de moins de cinq ans.

« La pollution de l'air freine le développement cérébral de l'enfant, et a une incidence sur sa santé de bien des façons, plus nombreuses que nous le pensons. Mais il existe de nombreux moyens simples de réduire les émissions de polluants dangereux », déclare le Dr Maria Neira, Directrice du Département Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé à l'OMS. « L'OMS soutient la mise en œuvre de mesures de politique générale favorisant la santé comme l'accélération du passage à des techniques et combustibles de cuisson et de chauffage non polluants, la promotion de l'utilisation de moyens de transport plus propres, des logements et de l'urbanisme écoénergétiques. Nous contribuons à poser les premiers jalons pour la production d'une électricité à faibles émissions, des technologies industrielles plus sûres et plus propres et une meilleure gestion des déchets au niveau local », a-t-elle ajouté.

Tous les pays doivent s'efforcer de respecter les recommandations mondiales de l'OMS en matière de qualité de l'air pour améliorer la santé et la sécurité des enfants. Pour y parvenir, les gouvernements doivent adopter des mesures telles que la réduction de la dépendance excessive à l'égard des combustibles fossiles dans le bouquet énergétique mondial, en investissant pour améliorer l'efficacité énergétique et en facilitant l'adoption des énergies renouvelables. Une meilleure gestion des déchets peut réduire le volume des déchets brûlés dans les communautés et par conséquent réduire la pollution de l'air au sein de celles-ci. L'usage exclusif de techniques et de combustibles non polluants pour la cuisine, le chauffage et l'éclairage dans les habitations peut considérablement améliorer la qualité de l'air au sein des foyers et dans les communautés qu'ils forment.

Enfin, des mesures doivent être prises pour réduire au minimum l'exposition des enfants à la pollution de l'air : les écoles et les crèches doivent être situées loin des principales sources de pollution de l'air telles que les routes à fort trafic, les usines ou les centrales énergétiques.

Notes
La Première Conférence mondiale de l'OMS sur la pollution de l'air et la santé, s'est déroulée à Genève le mardi 30 octobre. Elle a été l'occasion pour les leaders mondiaux ; les ministres de la santé, de l'énergie et de l'environnement ; les maires ; les chefs des organisations intergouvernementales ; et les scientifiques, entre autres, de s'engager à agir contre cette grave menace pour la santé, qui écourte les vies de près de 7 millions de personnes chaque année.

Auteur
Organisation Mondiale de la Santé

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