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dimanche 14 mars 2021

 

Dimanche tandis que certaines parties du Colorado, du Wyoming et de l’Utah étaient ensevelis sous 1 M 50 de neige, l’Oklahoma, l’Arkansas et le Missouri se préparaient à de fortes pluies, des vents violents, des inondations et d’éventuelles tornades.

Certaines parties du Texas ont été frappé hier par des tornades et par de violentes tempêtes. Le shérif du comté de Randall, Christopher Forbis, a signalé qu’il grêlait des grêlons de la taille de balles de Baseball.

Au Colorado, 30 cm de neige était tombé à Denver tôt dimanche. Plus de 2 000 vols ont été annulés ce week-end à l’aéroport international.

Le ministère des Transports du Colorado a averti que les fermetures de routes étaient très probables et a demandé aux gens de ne pas faire de déplacements inutiles. Les autoroutes les plus susceptibles d’être touchées comprenaient l’Interstate 25 du Colorado Springs au Wyoming, y compris Denver et Monument Hill.

Certaines parties du Missouri ont été inondées sous 15 cm d'eau samedi, et d’autres pluies étaient prévues pour dimanche

Le service météorologique de l'Arkansas, a averti que de fortes et violentes tempêtes seraient possibles dimanche soir.

De violentes tempêtes resteront la principale menace, mais des tornades isolées ne sont pas complètement exclue », a déclaré le service météorologique.

Des tempêtes violentes et en rafales peuvent se déplacer vers l’est dans les vallées de l’Ohio et du Tennessee lundi

Des pluies glaciale vont probablement s'abbatrent sur le nord de l'Illinois et l'Indiana demain

@ Nature Alerte



samedi 13 mars 2021

 

Une douzième éruption de l'Etna ce vendredi en Sicile en moins d'un mois

Les explosions du mont Etna, le plus grand volcan actif d’Europe, ont envoyé vendredi un panache de fumée à 4 kilomètres de haut dans le ciel.

La fontaine de lave qui est née du cratère sud-est de l’Etna tôt le matin s’est terminée vers midi (11h00 GMT).


La coulée de lave n’a pas menacé les villages et s’est arrêtée à 1700 mètres d’altitude.


 

Hier Berlin a été survolé par un nuage Mammatus, phénomène rare

Ces nuages présentent des protubérances arrondies à leurs bases, ressemblant à des mamelles, d'où leur nom: mammas ou mammatus.

Leur couleur est normalement bleu-gris comme le nuage lui-même mais ils peuvent prendre des tons or ou rougeâtres lorsque le soleil couchant les illumine. Ils sont le plus souvent associés à des orages mais peuvent également se voir sous des nuages non violents comme les altostratus

Ils se forment lorsqu'une partie instable d'un nuage dérive au-dessus d'une couche d'air très sèche. Les gouttelettes ou cristaux de glace du nuage s'évaporent en descendant dans la couche sèche ce qui la refroidit en enlevant de l'énergie pour l'évaporation. Comme la descente des gouttelettes n'est pas uniforme, l'humidification de la couche sous-jacente sera inégale et des zones seront donc plus sèches que d'autres. De plus, la température de la couche sèche ne sera pas uniforme à cause de l'évaporation différentielle.

Ceci créera une alternance de zones de mouvements convectifs ascendants et subsidents. Les deux effets combinés donneront à la base de la couche nuageuse l'aspect en mamelon

vendredi 12 mars 2021

 

Les routes représentent 1% de la surface de la Grande-Bretagne mais la pollution produite peut nuire à la faune et à la flore sur tout le territoire

La pollution issue du réseau routier affecte pratiquement toutes les régions de la Grande-Bretagne, 94% des terres ont des niveaux de pollution supérieurs aux niveaux acceptables, selon une nouvelle recherche.

Des chercheurs ont utilisé les données disponibles sur la pollution par les gaz d'échappement, les métaux, la lumière et le bruit en s'attardant sur la façon dont ces pollutions se dispersent dans la nature pour estimer la superficie totale touchée en Angleterre.

Les routes, qui occupent moins de 1% de la surface de la Grande-Bretagne, «forment un vaste réseau omniprésent sur tous le territoire et il est en croissance constante, entraînant des impacts environnementaux très négatifs», déclarent les scientifiques.

Les polluants les plus répandus sont de minuscules particules, dites particules fines, provenant principalement de la combustion des combustibles fossiles des véhicules diesel, ainsi que le bruit et la lumière. Plus de 70% du pays est affecté, les seules terres à échapper à la pollution routière sont toutes en haute altitude.

L'impact sur la santé humaine de la pollution routière dans les zones urbaines est bien connu. Mais les chercheurs affirment que même à de faibles niveaux ces pollutions peuvent nuire gravement à la faune et à la flore, notamment aux oiseaux, aux mammifères et aux insectes.

Ben Phillips, de l'Université d'Exeter, au Royaume-Uni, qui a dirigé la recherche, a déclaré: «En Grande-Bretagne, nous vivons essentiellement sur une île entièrement recouverte de routes. Nous avons trouvé que la moyenne des terrains agricoles ou sauvages ne sont pas à plus de 216 mètres d'une route

Pour être plus précis «Nous avons constaté que 25% des terres se trouvaient à moins de 79 mètres d'une route, 50% des terres étaient à moins de 216 mètres"

C'est une statistique choquante et déprimante car les conséquences environnementales sont énormes. 

«La pollution issue des routes nuit aux petits animaux en leur masquant les parfums sauvages des fleurs et des pollens des saisons, la pollution lumineuse perturbe leurs mouvements et leur cycle de vie», a déclaré Matt Shardlow, du groupe de conservation Buglife

«Cette recherche a aussi démontré que l'impact des routes est devenu omniprésent au Royaume-Uni. En particulier, la pollution microplastique provenant des pneus de voiture qui est devenu un problème émergent qui doit être rapidement résolu. »

Quatre-vingt-dix-huit pour cent des terres à travers l'Europe sont comparable à notre étude

Les chercheurs ont déclaré que l'étendue de l'influence des routes sur l'environnement ne peut plus être négligée ou sous-estimée

Aujourd'hui, on compte 64 millions de kilomètres de route sur Terre, soit une longueur équivalente à 1 600 fois le tour de l'équateur.

L'omniprésence de la pollution routière devrait être sérieusement considérée comme un contributeur potentiel aux problèmes environnementaux mondiaux et régionaux tels que le déclin des insectes.

Alors que les routes contribuent au déclin et à l'extinction des insectes, une grande partie des dommages peut être atténuée: l'éclairage peut être réduit, les voitures électriques réduiront la pollution chimique, des ponts pour la faune peuvent être construits pour reconnecter la nature, et les accotements peuvent être aménagés pour stimuler les populations de fleurs sauvages et de pollinisateurs.

© Nature Alerte


 

La 24e Journée d'action pour les rivières aura lieu le 14 mars 2021. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour honorer nos eaux vivifiantes en cette journée spéciale de célébration.

La Journée internationale d'action pour les fleuves est une journée dédiée à la solidarité - lorsque diverses communautés du monde entier se réunissent d'une seule voix pour dire que les fleuves et les droits des communautés qui en dépendent comptent! 

La Journée d'action est sortie de la 1ère Rencontre internationale des populations affectées par les barrages en mars 1997, à Curitiba, Parana / Brésil, organisée par le Mouvement des populations sinistrées du Brésil (MAB). Chaque année depuis, des milliers d'événements ont eu lieu partout dans le monde!

Vous pouvez faire partie de ce mouvement en agissant pour les rivières le 14 mars. Qu'il s'agisse d'assister à notre événement virtuel ou d'organiser le vôtre - que ce soit un nettoyage de rivière, du rafting ou du kayak sur votre rivière préférée, des cérémonies fluviales et de l'eau rituels, s'engager dans des campagnes numériques ou toute autre action nécessaire dans votre communauté - l'important est que vous en parliez! (Et respectez les protocoles de sécurité Covid de votre région)

En France rien (agence de l'eau?)

Si vous avez un événement prévu, veuillez remplir les informations ci-dessous afin que nous puissions l'ajouter à notre carte interactive! De plus, après l'événement, veuillez envoyer les photos ou les documents de l'événement que vous souhaitez partager à dayofaction@internationalrivers.org

*Obligatoire

enregistrez vos actions ici

https://www.internationalrivers.org/take-action/international-day-of-action-for-rivers/


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 Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti, jeudi 11 mars, le Conseil de sécurité qu’à défaut d’une « action immédiate », « des millions de personnes » risquent « la famine et la mort » dans le monde. « Les chocs climatiques et la pandémie de Covid-19 alimentent cette menace », a-t-il souligné, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le lien entre la faim et la sécurité, en précisant que, dans une trentaine de pays, « plus de 30 millions de gens sont proches d’être déclarés en situation de famine ».

« Mon message est simple : si vous ne nourrissez pas les gens, vous alimentez les conflits », a-t-il martelé, en dénonçant la responsabilité de l’homme dans la création des famines : « La famine et la faim ne sont plus une question de manque de nourriture. Elles sont, maintenant, en grande partie fabriquées par l’homme – et j’utilise le terme délibérément », a-t-il précisé. Selon lui, « au XXIe siècle, il n’y a pas lieu d’avoir des famines ».

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a aussi souligné qu’il n’y avait « aucune raison de ne pas fournir de ressources aux personnes qui en ont un besoin urgent ». « Dans le monde d’aujourd’hui, la famine est causée par l’homme. Et si cela est causé par nous, cela signifie que nous devons aussi l’arrêter », a-t-elle estimé.

Au Yémen, « plus de 16 millions de personnes sont aujourd’hui confrontées à des niveaux de faim critiques, ou pire », a affirmé, de son côté, le patron du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley, en précisant qu’il revenait d’un séjour dans ce pays en guerre depuis des années. « Nous nous dirigeons droit vers la plus grande famine de l’histoire moderne », a-t-il lancé, affirmant qu’« environ 400 000 enfants pourraient mourir [de faim] au Yémen cette année sans intervention urgente, soit un toutes les 75 secondes. »

En 2021, « une poursuite de cette tendance effrayante 

Le chef de l’ONU a rappelé qu’« à la fin de 2020 plus de 88 millions de personnes souffraient de faim aiguë en raison des conflits et de l’instabilité – une augmentation de 20 % en un an ». « Les projections pour 2021 indiquent une poursuite de cette tendance effrayante », a-t-il mis en garde, en précisant que « les crises de la faim s’intensifient, se propagent dans le Sahel et la corne de l’Afrique et s’accélèrent au Soudan du Sud, au Yémen et en Afghanistan ».

« Pour éviter une catastrophe à quelque 34 millions de femmes, d’hommes, de filles et de garçons », l’ONU et ses agences ont lancé un appel à « une mobilisation urgente », visant à fournir « 5,5 milliards de dollars de ressources supplémentaires », a aussi dit Antonio Guterres.

Pour la directrice de l’ONG Oxfam International, Gabriela Bucher, la responsabilité des Etats ne s’arrête pas à des dons d’argent. Elle a dénoncé « une communauté internationale dont les Etats les plus puissants provoquent trop souvent la famine avec un approvisionnement abondant en armes ». Citant des exemples concrets au Tigré (Ethiopie), au Yémen ou en Centrafrique, elle a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de notamment « s’engager clairement à agir », d’« assurer un accès humanitaire » partout et de faire porter une « responsabilité significative » à ceux qui commettent des « crimes de famine ».

Antonio Guterres a annoncé la création au siège new-yorkais de l’ONU d’une « équipe spéciale de haut niveau sur la prévention de la famine », à laquelle contribueront des représentants du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

© Le Monde avec AFP

jeudi 11 mars 2021


Le bisphénol B est principalement utilisé en association à d’autres substances pour la fabrication de plastiques et de résines

Dans un article paru ce mardi, l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale met en garde contre le bisphénol B. Cette substance chimique est utilisée dans certains pays hors Union européenne comme alternative au bisphénol A, largement connu aujourd’hui comme un perturbateur endocrinien. Selon l’Anses, le bisphénol B ne serait en fait pas moins mauvais pour l’Homme et l’environnement que le A. Ses propriétés endocriniennes seraient similaires, « voire légèrement plus prononcées ».

L’Anses propose par conséquent, d’identifier le bisphénol B en tant que « substance extrêmement préoccupante » dans le Règlement européen REACH. « Cette classification vise à éviter les utilisations industrielles de cette substance chimique sur le continent européen en remplacement du bisphénol A, et à obliger les importateurs d’articles de consommation à déclarer sa présence dès qu’il dépasse un seuil de 0.1 % dans leur composition », écrit l’Agence.

Une altération du système reproducteur masculin

Sur la base des données scientifiques disponibles, l’Anses a établi que le bisphénol B augmente la production d’œstrogènes – hormones femelles – et active les récepteurs aux œstrogènes. Il possède également des « effets néfastes en altérant le système reproducteur mâle : réduction de la production quotidienne de spermatozoïdes, diminution du poids relatif des organes reproducteurs mâles ». Enfin l’Anses établi un « lien biologiquement plausible entre l’activité endocrinienne et les effets néfastes précités ».

« De plus, en cas d’exposition au bisphénol B, ses effets pourraient s’ajouter à ceux des autres bisphénols qui présentent des propriétés similaires tels que les bisphénols A et S auxquels l’Homme et l’environnement peuvent également être exposés », ajoute l’Anses.

Utilisé pour fabriquer des récipients alimentaires

À l’instar du bisphénol A, le bisphénol B est principalement utilisé en association à d’autres substances pour la fabrication de plastiques et de résines. On retrouve notamment le bisphénol A (BPA) dans le polycarbonate. Ce plastique rigide et transparent de haute performance est utilisé pour fabriquer des récipients alimentaires comme les biberons, la vaisselle ou les conteneurs destinés au stockage. On retrouve également des résidus de BPA dans les résines époxy utilisées pour fabriquer les films de protection à l’intérieur des canettes ou de cuves recevant des aliments et des boissons.

Pour rappel, le bisphénol A est interdit depuis 2011 pour la fabrication et la commercialisation des biberons en Europe. Une loi de 2015 interdit en France la fabrication, l’exportation, l’importation et la mise sur le marché de tout conditionnement alimentaire en contenant.

© 20 minutes

 

Le volcan San Cristobal, dans le nord-ouest du Nicaragua, est entré en éruption mardi avec de violentes explosions projetant des cendres et des gaz toxiques qui ont atteint la ville de Chinandega, au nord-ouest du pays.

Le volcan, qui culmine à 1 745 mères, a été secoué par une explosion soudaine, soulevant une colonne de cendres et de fumée rabattue par le vent vers Chinandega, située à environ 17 km de là, a témoigné Carol Altamirano, une journaliste qui habite la ville.

La commune de Grecia et des villages alentour ont aussi été affectés, selon l'ONG Centre Humboldt de défense de l'environnement. Le volcan a été secoué par quatre explosions mardi à partir de 13 h 25 locales (19 h 25 GMT), selon le Centre Humboldt

« Tout est gris »

« Tout est gris, les champs de riz, les cultures maraîchères, les arbres fruitiers et les pâturages sont recouverts de cendres », a témoigné Carol Altamirano.

Le ciel de Chinandega a été obscurci par le nuage de cendres et une forte odeur de soufre régnait dans la ville. Les habitants tentaient de se protéger avec des parapluies et des masques, selon la journaliste.

De même, les sources sur les flancs du volcan ont été recouvertes par mesure de protection tandis que le bétail était évacué, toujours selon Mme Altamirano.

La dernière éruption du volcan San Cristobal, l'un des plus hauts de la chaîne volcanique de la région Pacifique du Nicaragua, remonte à avril 2016.


© AFP

mercredi 10 mars 2021

Les lamantins de Floride meurent à un rythme alarmant depuis deux mois, triplant même le nombre normal de décès observés au cours de la même période dans les cinq dernières années. L'État de Floride a enregistré 403 décès de lamantins, dont la majorité n'ont subit aucune autopsie pour tenter d'en déterminer la cause. Le comté de Brevard est de loin le plus touché, avec 186 décès enregistrés.


La plupart des décès surviennent dans la lagune d'Indian River.

«Les conditions environnementales dans certaines parties de la lagune sont une véritable préoccupation», a indiqué la FWC sur son site. selon le manager de la St. Johns River Water District, une réduction des herbiers marins dans le lagon pourrait être l'origine de cette subite hécatombe

"le manque nourriture pourrait être un facteur contributif. Nous menons actuellement une enquête approfondie et nous partagerons toutes les informations dès qu'elles seront disponibles.  On sait qu'environ 58% des herbiers marins ont disparu dans la région, principalement en raison d'une augmentation des nutriments dans l'eau provenant des ruissellements dans le lagon.

«Trop de nutriments, et en particulier en apports d'azote et de phosphore, pénètrent dans la lagune à partir des pelouses sur-fertilisées, du traitement des eaux usées défectueux et du lessivage des fosses septiques.

L'État de Floride a enregistré 637 décès de lamantins au cours des 12 mois de 2020, C'est un peu plus élevé que la moyenne quinquennale qui est de 578. 

Cependant, on remarque une forte augmentation depuis 3 mois, on a dénombré plus de 100 décès dans le seul mois de Décembre 2020, dont 40 à Brevard. Depuis la situation s'empire: 403 décès ont observé depuis le début de l'année 2021.

En attendant de plus amples renseignement le FCW se veut rassurant; il nous rappelle à tous que la population de lamantins dans l'État Floride est d'environ 7 000, ce qui est beaucoup plus élevé qu'il y a 30 ans

A ceci Nature Alerte ajoute pour rappel que:

Donald Trump a relancé les opérations de recherche et forage de pétrole en Janvier 2018, cette décision devenant effective dés 2019, et ce sur la quasi-totalité des eaux littorales des États-Unis. Son intention était d’ouvrir la quasi-totalité des eaux littorales des États-Unis à l’exploitation de pétrole et de gaz offshore, dés 2020, y compris au large de la Californie, de la Floride et de l’Arctique.

https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Donald-Trump-relance-forages-offshore-petrole-Etats-Unis-2018-01-05-1200903766

Vous avez dit étrange, m'enfin

NA 

mardi 9 mars 2021

 

Dévoilé la semaine dernière, un rapport à l’initiative d’une quinzaine d’ONG fait état du déclin alarmant des espèces de poissons des lacs et rivières. Et demande de nouvelles mesures avant la Convention des Nations unies pour la biodiversité, prévue cette année en Chine.

Lacs, étangs, zones humides, ruisseaux, rivières, fleuves… Tous ces habitats d’eau douce occupent moins d’1% de la surface du globe. Pourtant, ils abritent, selon les scientifiques, entre un quart et un tiers des espèces de vertébrés et plus de la moitié des espèces de poissons connues (soit un peu plus de 18 000 sur les 35 768 décrites à ce jour). Enfin, de moins en moins. Car la diversité biologique des écosystèmes aquatiques est particulièrement mise en péril par les activités humaines ces cinquante dernières années. Ce dont témoignent les naturalistes, étude après étude, y compris en France.

Des causes très bien identifiées

Dévoilé mardi, un nouveau rapport – intitulé «Les poissons oubliés du monde» et commandité par une quinzaine d’organisations de conservation de la nature (WWF, notamment) – s’alarme lui aussi du déclin des poissons d’eau douce. Tout cela est déjà fort documenté, mais les tendances sont sans appel : un tiers des espèces parmi ces animaux aquatiques sont désormais menacées d’extinction à travers le monde et les populations mondiales de poissons migrateurs ont chuté de 76% depuis 1970. «C’est malheureusement un constat partagé, commente auprès de Libération Gaël Denys, biologiste au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et membre de la Société française d’ichtyologie (SFI). D’une part, les poissons d’eau douce sont la ressource la plus consommée dans le monde et de l’autre, ils continuent de décliner que ce soit à cause des activités humaines ou du réchauffement climatique.»

Comme le rappelle le rapport, les causes de ce «déclin précipité» sont d’ailleurs, elles aussi, très bien identifiées – et depuis longtemps. Ce sont d’abord la perte, la dégradation et l’exploitation des habitats aquatiques, notamment par la bétonisation ou la construction de digues et de barrages. Mais aussi les pollutions des cours d’eau par l’industrie ou l’agriculture intensive (y compris celles dont on ne mesure pas encore totalement les effets comme la pollution aux microplastiques), certaines pratiques de (sur)pêche, le braconnage (dont est par exemple toujours victime l’anguille européenne), l’introduction d’espèces exotiques envahissantes (elle-même en partie causée par le boom de l’aquariophilie) et, enfin, le changement climatique – qui inquiète d’autant plus les sociétés savantes d’ichtyologie. «Le milieu aquatique est un monde caché et pour tous ceux qui vivent de la pêche, il y aura toujours du poisson. Donc il y a un gros travail à mener pour faire prendre conscience à ces populations que l’homme a un impact sur les rivières et leur faune», plaide l’ichtyologue Gaël Denys.

80 espèces déjà disparues

Néanmoins, toutes les espèces ne souffrent pas des activités humaines de la même façon. Les gros poissons des cours d’eau, comme les esturgeons, dont le poids excède trente kilos, sont parmi les plus menacés. En cinquante ans, les effectifs de ces géants des fleuves ont ainsi diminué de plus de 90%. Qu’ils frayent dans le Yangtsé, la Volga ou le Danube. «Les poissons migrateurs dits amphihalins sont les plus impactés : si on les empêche d’accéder à leur zone de reproduction, ils s’éteignent, logiquement. Et c’est ce qui va se passer si on ne fait rien pour l’esturgeon européen», développe Gaël Denys. Le risque serait alors que toute cette faune aquatique rejoigne les 80 espèces de poissons d’eau douce aujourd’hui disparues, selon la dernière version de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Citons, parmi les espèces éteintes l’an passé : l’espadon chinois et une quinzaine de petits poissons endémiques du lac Lanao, aux Philippines.

Et c’est pour ça qu’en vue de la prochaine Convention des Nations unies pour la diversité biologique (CBD) – en sursis à cause de la pandémie, elle doit théoriquement se tenir à Kunming, en Chine, cette année – le document appelle à la mise en œuvre urgente de nouvelles mesures de protection. Elles n’ont rien de révolutionnaires pour qui s’intéresse à la conservation de la biodiversité aquatique. Mais elles vont de la restauration des habitats naturels au fait de laisser couler plus naturellement les rivières, en passant par la réduction des pollutions des milieux aquatiques, la régulation des espèces invasives, la destruction de barrages ou le contrôle des activités de pêche. En France, où les poissons d’eau douce sont tout autant menacés, l’Office français de la biodiversité (OFB) travaille d’ailleurs, à la demande de l’Union européenne, à l’élaboration d’un plan national d’action pour mieux protéger les migrateurs (saumons, anguilles, esturgeons). Car de la survie de ces espèces dépendent aussi la sécurité alimentaire et l’emploi de millions d’habitants proches des milieux à travers le monde.

source: © Liberation

 

Environnement : un appel à marcher le 28 mars «pour une vraie loi climat»

Soutenue par 86 associations, cette mobilisation doit se tenir à la veille de l’examen du texte par l’Assemblée nationale. La loi déjà est critiquée pour son manque d’ambition.

Ils réclament une vraie loi climat. Des membres de la Convention citoyenne pour le climat, soutenus par des associations, ont appelé lundi à une mobilisation le 28 mars, à la veille de l’examen du texte par l’Assemblée nationale. « Le projet de Loi Climat déposé par le gouvernement est loin d’être à la hauteur de l’urgence écologique », indique l’appel à manifester lancé sur Facebook et le site Internet 

https://vraieloiclimat.fr/28mars/.

«Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat », selon cet appel soutenu par 86 associations, dont Alternatiba, Attac, Care, Citoyens pour le climat, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, Greenpeace, la Ligue des droits de l’Homme, Oxfam, Youth for climate...

Ils reprochent au gouvernement d’avoir « mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre » et demandent aux députés de « prendre leurs responsabilités ».

Une loi critiquée par son manque d’ambition

« On a fait le job. Maintenant, il faut que toutes les citoyennes et tous les citoyens qui croient en nos mesures nous soutiennent pour que la loi climat soit vraiment à la hauteur de l’urgence climatique. Venez le plus nombreux possible dans la rue dans toute la France », lance sur Twitter une des membres de la Convention citoyenne, Agnès.

Le projet de loi climat et résilience présenté comme l’un des derniers projets de loi phares du quinquennat, va être examiné en commission spéciale à l’Assemblée nationale à partir du 8 mars, puis dans l’hémicycle à compter du 29 mars. Il comprend une batterie de mesures sur les transports, le logement, l’alimentation et la consommation.

© Le parisien

 





 

Quelque 118 dauphins à long bec se sont échoués sur l’île de Bazaruto au large du Mozambique. Seuls sept d’entre ces cétacés ont pu être repoussés à la mer par les agents de l’African Parks. Les causes de la catastrophe demeurent encore un mystère. Du moins jusqu’à ce que l’analyse des échantillons prélevés sur les carcasses soit achevée.

L’archipel de Bazaruto, situé le long de la côte mozambicaine, a été le théâtre d’un spectacle désolant durant les nuits du 21 et du 23 février 2021. Quelque 118 dauphins à long bec, soit 32 pour la première vague et 86 pour la deuxième, se sont échoués en masse. Le bilan des deux incidents fait état de 111 dauphins morts, et sept autres repoussés dans les flots du canal du Mozambique par les agents de l’African Parks. C’est avec consternation que l’organisation non gouvernementale (ONG) de conservation a annoncé la nouvelle. « Compte tenu de ce qui s’est passé au cours de ces deux journées-là, nous reconnaissons qu’il pourrait y avoir des évènements supplémentaires d’échouage de dauphins. Par conséquent, nous continuons à surveiller la situation et à faire ce que nous pouvons pour éviter de nouveaux cas. » affirme African Parks.

Les circonstances ainsi que les causes de cette série d’échouage de dauphins demeurent inconnues. Toutefois les hypothèses premières soupçonnent les phénomènes tels que la fluctuation des marées, la prolifération d’algues et les perturbations magnétiques ou géologiques. Pour en avoir le cœur net, African Parks est en train d’analyser les échantillons prélevés sur quelques carcasses de dauphins. Ces analyses se font en collaboration avec l’Administration nationale des aires de conservation (ANAC) et le Groupe de spécialistes des cétacés de l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Deuxième échouage massif en zone tropicale en près d’un an

On parle d’échouage collectif ou d’échouage massif de dauphins quand il s’agit de deux individus ou plus qui s’échouent dans le même secteur géographique et au cours du même cycle de marée. Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) met en évidence de nombreuses hypothèses en ce qui concerne les causes de ce phénomène, sur lequel le mystère persiste. Étant donné que les dauphins ont une cohésion sociale très forte, il est donc probable que si l’un d’eux éprouve des difficultés et en vient à s’échouer, le reste du groupe le suivra. Un groupe tentant d’échapper à un prédateur, se rapprochant des côtes pour fuir, pourrait aussi en venir à s’échouer involontairement. Par ailleurs, une topographie méconnue comme les fonds plats, sablonneux ou boueux et les pentes douces peuvent rendre la navigation plus difficile aux dauphins.

Le dernier échouement massif et mystérieux de dauphins survenu sous les tropiques s’est produit le 24 septembre 2019 au large du Cap-Vert. Les secouristes avaient dénombré 136 dépouilles (des dauphins Electre ou péponocéphales), laissant supposer qu’une partie du total de 163 sinistrés avait repris la mer.

Boris Ngounou

mardi 26 mars 2019

...en soutien...

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samedi 16 mars 2019
“On ne voit rien de juste ou d’injuste qui ne change de qualité en changeant de climat.”

Blaise Pascal / Pensées


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