...

mardi 6 avril 2021

 

Oued Bazir, un cours d’eau traversant plusieurs localités forestières à El-Milia (wilaya de Jijel), est pollué à l’extrême. Ce sont des internautes qui ont donné en premier l’alerte en diffusant des photos sur les réseaux sociaux avant que cette pollution, déjà signalée dans un ancien rapport de l’APW, ne capte l’intérêt de l’opinion public locale.Jadis pure et limpide, l’eau de cette rivière, désormais couverte par des essaims de moustiques, est devenue noirâtre et dégage une odeur fétide.

Une véritable dérive écologique qui se fait jour dans une région à vocation forestière dont les espaces défrichés sont devenus des terres réservées à l’agriculture, à l’élevage avicole et apicole ainsi qu’à l’arboriculture. Et il y a un sérieux risque que toute la vallée soit impactée, surtout que ce cours d’eau se jette dans oued Boussiaba avant d’aller se déverser dans oued El-Kebir, en traversant plusieurs localités et des plaines agricoles. 

Le cours de ces oueds finit à l’embouchure de Ledjenah, en mer, plus au nord. Pour des riverains et des agriculteurs rencontrés sur les lieux, la cause de cette pollution est liée au centre d’enfouissement technique (CET) implanté non loin de là. Selon un rapport présenté lors d’une des précédentes sessions de l’APW, c’est le lixviat, un liquide résiduel provenant des déchets de cette infrastructure, qui est la principale cause de cette pollution.

Les paysans en tout cas n’ont pas l’ombre d’un doute : la couleur noirâtre qui a pollué le cours d’eau provient de ce CET. “Allez voir plus en haut dans la localité de Lemgharba, c’est là que ce liquide s’accumule puis se déverse dans un bassin près du tunnel de la voie ferrée avant de se jeter dans l’oued”, indique-t-on. “Il n’est plus question d’irrigation à partir de cet oued, et nos bêtes ne boivent plus de son eau”, affirment les paysans.

Cette pollution pose la problématique de gestion de ce CET. Il faut dire qu’en 2000 déjà, la population de Zerzour s’était opposée à l’implantation de ce projet dans la région. Des actions de protestation avaient été menées pour exiger sa fermeture, en vain.

Les autorités locales étaient dans l’impossibilité de prendre une telle décision, elles qui étaient confrontées à l’épineux problème de gestion des déchets ménagers. Mais voilà, cette pollution est porteuse d’un réel danger écologique.Un sérieux problème à prendre en charge en urgence par les services concernés, car la situation risque de s’aggraver.

© Amor Z.

 

Le Népal connaît sa pire saison de feux de forêt depuis près de dix ans, d'énormes brasiers faisant rage à travers le pays l'ont enveloppé d'une nuée brunâtre, selon les autorités.

La qualité de l'air dans la capitale Katmandou a été classée mardi comme la pire au monde, selon le site de surveillance IQAir, et certains vols internationaux ont été retardés alors qu'une épaisse fumée recouvrait la ville. Le porte-parole de l'Autorité nationale de réduction et de gestion des risques de catastrophes, Uddav Prasad Rijal, a déclaré à l'AFP que le nombre de feux de forêt signalés cette saison était le plus élevé depuis la création des registres les répertoriant, il y a neuf ans. Les pompiers s'efforçaient de maîtriser les flammes, ont indiqué des responsables.

Plus de 2700 feux de forêt ont été signalés dans le pays depuis novembre, soit 14 fois plus qu'à la même période l'an passé, selon le gouvernement. Selon Uddav Prasad Rijal, la saison hivernale entre novembre et février a été plus sèche que d'habitude, ce qui a accru le risque. La saison des feux commence en novembre et dure jusqu'à l'arrivée de la mousson en juin. Les agriculteurs ont également brûlé des parties de terres boisées pour faire pousser de l'herbe afin de nourrir leur bétail, a ajouté Uddav Prasad Rijal.

Selon un expert climatique, Madhukar Upadhya, il était «inévitable» qu'il y ait davantage d'incendies, car les hivers népalais deviennent plus secs en raison du changement climatique. «Il faut travailler pour réduire le risque d'incendie au niveau des communautés qui doivent être équipées pour lutter lorsqu'un feu de forêt se produit», a-t-il expliqué à l'AFP. La semaine dernière, les écoles ont été fermées pendant quatre jours après que la qualité de l'air avait atteint des niveaux dangereux.

Les habitants ont été appelé à rester chez eux

© AFP

 

Le bassin du lac Tchad est une grande région située dans le continent africain et proche de son centre géographique, entre quatre pays, à savoir : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria. Le lac est essentiel économiquement car il fournit de l'eau à environ 20 millions de personnes. Il est aussi important pour l’environnement, car il contient plusieurs écosystèmes et abrite une variété de zones humides aux abords du désert.

Malheureusement, cette grande réserve d’eau est en train de s'assécher. Sa surface s’est réduite de 25 000 à 1 500 kilomètres carrés au cours des dernières décennies, principalement en raison du changement climatique.La consommation d'eau du lac et de ses affluents sont des facteurs qui ont également un impact sur le volume d'eau du lac, contribuant à en diminuer le volume.

Ceci représente un risque pour les moyens de subsistance des quelque 30 millions de personnes qui vivent actuellement dans la région du lac Tchad et qui sont principalement engagées dans le secteur primaire, comme dans la pêche et l'agriculture. Pourtant les risques ne sont pas seulement économique et environnemental. Les peuples déjà vulnérables sont aussi affectés par la menace de groupes terroristes. La région est instable et enregistre de plus en plus d’attaques du groupe terroriste Boko Haram.

En 2015 presque 1,4 million de personnes se sont déplacées à l'intérieur du pays dans le nord-est du Nigeria et environ 170 000 personnes ont fui vers les pays voisins, le Cameroun (56 000), le Tchad (14 000) et le Niger (100 000). Au moins 1300 personnes sont décédées, d'après un rapport de l’association Médecins sans Frontières.

Les changements qu'a subis le lac Tchad au fil des ans

Tous ces facteurs, associés à la croissance démographique et à la rareté des ressources, finissent également par aggraver les conflits sur les pâturages. Depuis des décennies, la population se déplace vers le sud, à la recherche de sols plus fertiles, ce qui conduit à son tour à des conflits fonciers.

Source: Médiaterre






 

Pour une raison inconnue dimanche 4 avril 2021, plus de 60 dauphins morts et des tonnes de différentes espèces de poissons ont été retrouvés échoués le long des côtes du Ghana. À Axim-Bewire, dans la région occidentale du Ghana, plus de 60 dauphins se sont échoués morts. Quelques heures auparavant, des tonnes d'espèces de poissons ont également été repérées sur les rivages à Osu dans la capitale d'Accra et à Keta dans la région de la Volta. . 

Les agents de l'environnement ont prélevé des échantillons des cétacés, des poissons et de l'eau de mer pour analyses 

Des témoins affirment que des riverains s'empressent de ramasser les poissons pour leurs consommations 

Plus inquiétant, à Axim-Bewire, les 60 dauphins ont disparu du rivage, il faut dire que le dauphin atteint des prix très élevés sur le marché

La police maritime et la Commission des pêches collaborent pour empêcher la consommation de ces poissons morts en suspectant néanmoins que certains se soient déjà retrouvés sur les étals des marchés environnants.

© Nature Alerte

ci-dessous à Osu




 

Le bilan annuel neigeux de la Californie réalisée par le Département des ressources en eau a révélé  le 1er avril que l’État n'avait reçu que 50% de ses précipitations moyennes de neiges qui permettent normalement les recharges des lac et des réservoirs d'eau de l'état de Californie, soit la troisième année la plus sèche jamais enregistrée.

"Avec des précipitations inférieures à la moyenne dans tout l'État, les réservoirs de Californie continuent de montrer des signes inquiétants de sécheresse", a déclaré Sean De Guzman, chef des enquêtes sur le manteau neigeux au Département des ressources en eau de Californie.

Ce bilan sur les précipitations annuelles de neige, permettant chaque année la recharge des ressources en eaux des lac et des réservoirs de l'état de Californie est mené par le ministère des Ressources en eau (DWR), qui enregistre toutes les précipitations pour l'année. Le calcul de la quantité de neiges accumulées sur l'état s'étend d'octobre à mars. Ce bilan mesure la quantité d'eau contenue dans le manteau neigeux

Et s'est officiel l'hiver 2020/2021 devient la troisième année la plus sèche jamais enregistrée après 1924 et 1977, mais vient cette fois encore, s'ajouter aux bilans inquiétants des années précédentes 

Ainsi le lac Shasta, le plus grand réservoir l'état ne s'est rechargé qu'à 65% ce qui est considéré comme très moyen 

Le lac Oroville, le plus grand réservoir du "State Water Project", un système de stockage et de distribution d'eau, ne s'est lui rechargé qu'à 53%. le Département des ressources en eau rappelle que "Le State Water Project" fournit de l'eau à plus de 27 millions de personnes et irrigue environ 750 000 acres de terres agricoles.

Dans tout l'État, les plus grands réservoirs ne sont rempli qu'à moitié de leur capacité totale

"Il ne fait aucun doute que la Californie traverse une année extrêmement sèche. Néanmoins les agences d'État ainsi que les fournisseurs d'eau sont plus préparés que jamais à s'adapter aux conditions sèches et à relever les défis à venir", a déclaré Karla Nemeth, directrice du département des ressources en eau.

Selon elle, l'État de Californie est bien mieux préparé à la sécheresse qu'il ne l'était autrefois. Suite aux sécheresses s'étalant de 2012 à 2016, l'État a mis en place des programmes axés sur la conservation de l'eau pour tirer le meilleur parti de ce dont il dispose. 

Si ces propos se veulent rassurants, les ressources en eau en Californie cet été risquent néanmoins d'être critiques 

© Nature Alerte


 

Le cyclone tropical Seroja a balayé l’Indonésie et le Timor oriental. Les pluies torrentielles ont provoqué des glissements de terrain.

Au moins 157 personnes ont péri et des dizaines d’autres sont portées disparues dans les inondations et les glissements de terrain générés par le cyclone tropical Seroja en Indonésie et au Timor oriental, selon un nouveau bilan annoncé ce mardi 6 avril.

Le centre indonésien de gestion des catastrophes a fait état de 130 morts dans des îles proches du Timor oriental, où 27 décès ont aussi été recensés. En Indonésie, les sauveteurs luttaient pour tenter de retrouver plus de 70 personnes portées disparues, utilisant parfois des pelleteuses pour retirer les débris accumulés lors du passage du cyclone.

Les autorités redoutent que les installations de santé sommaires de la zone ne soient totalement dépassées.

"Nous n'avons pas suffisamment d'anesthésistes et de chirurgiens mais on nous a promis que des renforts viendraient", a dit M. Longaday. "Beaucoup de gens souffrent de fractures après avoir été heurtés par des pierres, des morceaux de bois ou des débris"

Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont généré des crues soudaines et des glissements de terrain, emportant des habitations. Plus de 10 000 personnes ont trouvé refuge dans des centres d’évacuation. De nombreuses maisons, routes et ponts étaient recouverts de boue et d’arbres déracinés, ce qui compliquait la tâche des sauveteurs.

« On risque encore de voir une météo extrême dans les jours qui viennent » en raison du cyclone, a déclaré le porte-parole de l’agence indonésienne de gestion des catastrophes Raditya Jati. La tempête progresse désormais en direction de la côte ouest de l’Australie.

Source: AFP



lundi 5 avril 2021

 

L'éruption volcanique en cours depuis plus de deux semaines en Islande à une quarantaine de kilomètres de Reykjavik s'est étendue lundi avec une nouvelle faille crachant de la lave, selon l'institut météorologique et des images en direct de la télévision islandaise.

La nouvelle fissure, longue d'environ 200 mètres, se trouve à environ un kilomètre du premier foyer de l'éruption situé lui dans la vallée de Geldingadalir, aux abords du mont Fagradalsfjall, a annoncé l'office météorologique d'Islande (IMO) dans un communiqué.

La nouvelle fissure s'est ouverte «vers midi» heure locale et GMT, selon l'organisme.

Des petites quantités de magma orange jaillissent du sol, laissant échapper des fumées, selon des images en direct diffusées par la télévision publique RUV. La lave de la nouvelle faille s'écoule dans une autre petite vallée voisine nommée Merardalir.

L'accès au site, où de nombreux visiteurs se pressent depuis le début de l'éruption le 19 mars, a été fermé par précaution et est en cours d'évacuation, selon l'IMO et la police islandaise.

Les vulcanologues islandais, qui initialement prévoyaient une éruption de courte durée, tablent maintenant sur plusieurs semaines voire beaucoup plus.

La dernière éruption dans la péninsule de Reykjanes, cette région du sud-ouest de l'Islande où se produit l'éruption, remonte à près de huit cents ans et s'était étendue sur trois décennies avec plusieurs épisodes éruptifs de 1210 à 1240.

Le site est devenu l'attraction du moment en Islande : au dernier pointage dimanche, 36.293 personnes s'étaient rendues au pied des deux petits cratères déversant calmement de la lave - qui recouvre désormais 30 hectares - depuis l'installation d'un compteur par l'Office du tourisme islandais le 24 mars.

© AFP

 

En Inde, 45 feux de forêts se sont déclarés en 24 heures dans l'état de l'Uttarakhand dans le nord du pays. Au moins cinq personnes auraient été tués dans ces incendies. 

Selon le ministre de l'Intérieur, Amit Shah, 12 000 agents forestiers ont été déployés pour des opérations de lutte contre les incendies.

Plus de 1 000 incendies de forêt ont été recensés ces six derniers mois dans la région.

Les données du Département des forêts montrent que 1028 incidents d'incendies ont touchés la région et ont détruit plus de 1359 hectares de forêt depuis le 1er octobre 2020 

© Nature Alerte

dimanche 4 avril 2021

 

La rivière Magpie de la province canadienne du Québec, a obtenu la désignation de «personnalité juridique» pour sa protection par le conseil municipal

En Février dernier, la rivière Magpie, qui coule sur un tronçon de plus 200 km dans le nord du Quebec, a été reconnue comme "personnalité juridique" et a obtenu des droits : Le conseil Innu d'Ekuanitshit a accordé à la rivière neuf droits qui incluent le droit de couler, le droit de poursuivre son évolution naturelle, le droit de maintenir sa biodiversité,mais aussi celui de remplir ses fonctions essentielles et entre autres celui de se régénérer.

La résolution municipale lui affirme son droit de vivre, d’exister et de couler, d’évoluer naturellement, et que tout sera fait pour la protéger de la pollution et de l'agression, la communauté lui assurera son intégrité: En cas d'agression la municipalité assure d’engager des poursuites judiciaires

Prenez en de la graine

Voilà une initiative qui mériterait d'être copier dans le Monde entier, et pourquoi pas en France, Mesdames et Messieurs les maires de France et de Navarre, prenez exemple et "En avant" plutôt que "prendre du retard".  

© Nature Alerte

 
avdfr


Nature Alerte vous invite à soutenir le prochain film de Marie-Monique Robin avec la participation de Juliette Binoche:   "La fabrique des pandémies: préserver la biodiversité c'est protéger notre santé" (cliquez sur le lien ci-dessous):


Marie-Monique Robin est une journaliste d'investigation, réalisatrice et écrivaine française Elle a reçu le prix Albert-Londres en 1995 et le prix norvégien Rachel Carson1 en 2009.Elle est connue en autre pour son documentaire "Le Monde selon Monsanto"

 

Au moins 44 personnes sont mortes, dimanche 4 avril, lors d'inondations et de glissements de terrain sur l'île de Florès, dans l'est de l'Indonésie. Les secours redoutent un plus lourd bilan. "Beaucoup de personnes sont encore sous la boue", a déclaré à l'AFP Raditya Jati, le porte-parole de l'agence nationale de gestion des catastrophes.

La déforestation pointée du doigt

Ces pluies torrentielles ont entraîné des inondations dans plusieurs districts de l'île de Florès, dimanche vers une heure du matin, quelques heures avant le début des célébrations de Pâques. Des dizaines de maisons ont été recouvertes de boue et des ponts et routes ont été détruits dans la partie orientale de l'île.

La seule voie d'accès est désormais maritime, depuis l'île d'Adonara, "mais les précipitations et une forte houle n'ont pas permis d'effectuer la traversée", a expliqué Raditya Jati à l'AFP. Des conditions météorologiques extrêmes devraient perdurer tout au long de la semaine dans cette région. Les glissements de terrain et les crues subites sont courants dans l'archipel indonésien, notamment à la saison des pluies. Mais les défenseurs de l'environnement soulignent que la déforestation favorise ces catastrophes.


Etat de la situation le 05 Avril 2021

8:00

Plus de 75 personnes ont péri et des dizaines d’autres sont toujours portées disparues, la plupart des décès ont eu lieu à Dili, la capitale. qui dénombre déjà 22 décès. 

Le déluge a fait déborder des réservoirs d’eau et inondé des milliers de maisons, des ponts ont été détruit

Dans l’est de l’île indonésienne de Florès, de nombreuses maisons, routes et ponts étaient recouverts de boue, ce qui compliquait la tâche des sauveteurs tentant d’atteindre les zones les plus touchées.

A Lembata, une île située à mi-distance entre Florès et Timor, les accès routiers ont été coupés, ce qui a obligé les autorités à déployer des machines de chantier pour rouvrir les routes. Certains villages situés sur des hauteurs ont en partie été emportés vers le littoral dans des glissements de terrain.


 

Pour les années 2019 et 2020, de nouveaux records de faibles concentrations d’oxygène ont été enregistrés à 300 mètres de profondeur dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.

Les effets des changements climatiques sont bien réels dans le golfe du Saint-Laurent, où le réchauffement des eaux a entraîné une baisse spectaculaire du niveau d’oxygène au cours des 50 dernières années.

C’est l’un des constats présentés jeudi par la biologiste Marjolaine Blais, de l’Institut Maurice-Lamontagne, affilié à Pêches et Océans Canada.

Pour les années 2019 et 2020, de nouveaux records de faibles concentrations d’oxygène ont été enregistrés à 300 mètres de profondeur dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.

« Depuis 1970, les concentrations d’oxygène ont diminué de plus de 50 % », signale d’ailleurs Marjolaine Blais, spécialisée en sciences aquatiques.

Pendant la même période, la température de l’eau a augmenté de 1,6 °C dans le golfe du Saint-Laurent. Or, les eaux qui se réchauffent contiennent moins d’oxygène.

Conséquences pour plusieurs espèces

Cette baisse d’oxygène risque d’avoir des conséquences importantes pour plusieurs espèces, comme la morue, le turbot et la crevette nordique. « On a une teneur en oxygène qui est très problématique, affirme Mme Blais. Il n’y en a pas assez, ce qui risque d’amener des changements dans l’aire de distribution de plusieurs espèces. »

À terme, par exemple, le crabe des neiges, qui apprécie les eaux froides, pourrait migrer encore plus au nord.

Les impacts pourraient aussi être catastrophiques pour la morue, dont la surpêche a mené l’espèce au bord de l’extinction.

Chaque année, depuis 1998, Pêches et Océans Canada évalue les conditions biochimiques dans le golfe du Saint-Laurent grâce au Programme de monitorage de la zone atlantique. Ces analyses permettent également de faire le bilan de santé des nutriments et des planctons disponibles.

Diminution du plancton

Le constat n’est guère plus réjouissant pour ce que l’on considère comme le premier maillon de la chaîne alimentaire. Selon les derniers relevés, la biomasse de phytoplancton et de zooplancton a diminué dans une proportion de 15 % à 40 % au cours des 10 dernières années.

On n’a pas encore établi avec certitude la cause de ce phénomène que l’on observe depuis quelques années, mais l’hypothèse la plus probable demeure le réchauffement des eaux, avance Mme Blais.

Le zooplancton serait le plus touché par le réchauffement.

Selon la biologiste, cette diminution du plancton affecte de nombreux maillons de la chaîne alimentaire marine, au premier chef les plus petits poissons qui dépendent de cette biomasse.

Ces deux menaces, baisse de l’oxygène et baisse du plancton, risquent de provoquer des changements importants dans la biodiversité du golfe du Saint-Laurent.

Les concentrations d’oxygène dans les océans diminuent partout sur la planète. Un groupe international de scientifiques avait d’ailleurs sonné l’alarme à ce sujet dans un article paru dans la revue Nature en 2018.

© LA PRESSE

 

Mauvaise nouvelle pour les personnes souffrant du rhume des foins: en Suisse, la saison des pollens commence toujours plus tôt et s’avère plus intense d’année en année. Les changements climatiques sont en cause, révèle une étude.

L’augmentation des températures sur ces trente dernières années a considérablement influé sur le début, la durée et l’intensité de la saison des pollens, indique jeudi dans un communiqué l’Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH).

Pour au moins quatre espèces allergènes, la saison du pollen commence désormais plus tôt et se révèle plus forte et longue chez d’autres. Les personnes allergiques souffrent donc plus longtemps et les réactions sont plus vives.

20% de la population

Les allergies au pollen sont par ailleurs de plus en plus répandues. Aujourd’hui, 20% de la population suisse souffre du rhume des foins, contre seulement 1% il y a 100 ans, précise Swiss TPH.

L’enquête, réalisée en collaboration avec l’Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse), est considérée comme la plus complète sur le sujet dans le pays.

Les chercheurs ont analysé les données relatives aux pollens, recueillies entre 1990 et 2020 dans les 14 stations de suivi en Suisse, et étudié les concentrations de pollen de 12 espèces de plantes différentes.

Le Swiss TPH va poursuivre ses recherches dans le domaine afin de mieux comprendre les effets du pollen sur la santé, qui pourraient se révéler bien plus sévères qu’imaginés.


© ATS

 

Samedi 3 avril 2021 Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a déclaré l'état d'urgence pour la région de Tampa après qu'une fuite importante d'un grand lac de rétention ait été constaté dans l'ancienne mine de phosphate de Piney Point. Les digues de retenu menacent d'éclater: le système de stockage d'eau polluée est rempli de matières «légèrement radioactives».

Les craintes montent à Tampa, dans Le comté de Manatee en Floride, après qu'un ordre d'évacuation d'urgence ait été déclenché pour évacuer les riverains du site industriel de Piney Point, où un lac de retenu d'eaux usées contenant 3000 millions de litres d'eau radioactives risquent fort d'éclater et de déclencher une véritable catastrophe environnementale

«En collaboration avec le Département de la protection de l'environnement de Floride, nous avons estimé que la menace était imminente et avons ordonné une évacuation immédiate», a déclaré Jacob Saur, directeur de la sécurité publique du comté de Manatee.

L'ordre d'évacuation comprend les personnes qui vivent au sud de Buckeye Road East, de la 31 eme street Terrace East à Oneil Road et au nord de la 113th Street East. Ces résidents doivent évacuer leurs maisons immédiatement. 

La Croix-Rouge a été appelée pour aider les résidents qui ont besoin d'aide pour la recherche d'un abri, ont déclaré les autorités. 

La découverte d'une brèche le long de la paroi Est du réservoir de New Gypsum Stack South vendredi après-midi, fait craindre que des millions de litres d'eau polluée n'inondent les quartiers avoisinants avec l'effondrement des digues de gypse du lac de retenu qui contient des eaux usées «légèrement radioactives».

L'eau du réservoir en péril contient surtout du phosphore et de l'azote provenant de l'ancienne mine de phosphate.

Pour tenter d'empêcher l'effondrement de la digue, la FDEP a approuvé lundi une solution d'urgence permettant aux opérateurs du site à commencer le pompage de l'eau du réservoir en la déversant directement dans la baie de Tampa pour soulager la pression sur les digues. Les exploitants du site ont doublé le taux de ce rejet, qui renvoie maintenant plus 800 000 litres d'eau par minute dans l'océan. 

Même à ce rythme, les responsables disent qu'il faudra près de deux semaines pour vider complètement l'étang qui fuit. Une explosion d'algues nocives est désormais à craindre dans la baie, polluant sa faune et sa flore. Les exploitants du site ont déjà déversé plus de 120 millions de litres de cette eau polluées dans la baie de Tampa , ce qui, selon les scientifiques, pourrait entraîner une prolifération d'algues généralisée.

Si les digues s'effondrent, les ingénieurs craignent que les millions de litres d'eaux usées stockées sur le site inondent les propriétés voisines avant de se déverser dans les cours d'eau avoisinants, tels que Bishop Harbour, Cockroach Bay et Tampa Bay. 

© Nature Alerte

jeudi 1 avril 2021

 

En décidant de ne pas rendre publics les résultats du rapport scientifique sur la pollution en Sibérie, le comité scientifique sibérien de l'Académie des sciences de Russie s'est mis la population de cette immense région sur le dos, dans certaine régions la population se révolte

La réunion, qui s'est tenue le 29 mars à Novossibirsk, a réuni le présidium de la section sibérienne de l'Académie des sciences de Russie. Après lecture du rapport des scientifiques dirigés par le professeur Igor Ptashnik, les scientifiques du consortium ont décidé de garder secrètes les données qui en émergent, et de ne pas les rendre public; Elles révèlent une véritable tragédie écologique sur tout le territoire sibérien: 

On y apprend en autre que toutes les voies navigables de la Sibérie sont polluées à 80%,  que le niveau de pollution de l'air dans les villes Sibériennes y est 78 % plus élevé que dans les villes de l'ouest de la Russie européenne.  les conséquences sont sans appel, on constate en Sibérie un niveau très élevé de maladies cancéreuses répandues dans toute la population

Ce rapport des scientifiques et la décision qu'a prise la réunion a fuité dans la presse grâce à un correspondant de presse de la Novaya Gazeta, qui a pu visionner la vidéo de la réunion. 

A Krasnoïarsk par exemple, ville située au cœur de la Sibérie sur les rives du fleuve Yenisei, et ville la plus polluée du monde indique le rapport, la situation est vraiment dramatique, au point que de nombreux enfants naissent déjà atteints de leucémie.

Plus de 15 villes sibériennes révèlent un taux élevé de benzopyrène dans l'air, l'un des éléments les plus cancérigènes produits par la combustion de substances organiques à haute température. Le niveau de cette substance dépasse les niveaux d'alarme de plus de 10 fois; plus de 100 fois dans certaines régions, telles que Kyzyl, Zima, Minusinsk, Norilsk et à Krasnoïarsk.

L'état des aquifères en Sibérie sont particulièrement inquiétants, à proximité des grands fleuves et bassins sibériens, tels que Tuva, Khakhasia, Altaj, les taux de pollution sont supérieurs de 70% à la norme. Même à Novosibirsk, la capitale de la Sibérie centrale, plus de 80% des aquifères sont pollués. À Tomsk, l'une des plus grandes villes du sud-ouest de la Sibérie, la situation est similaire. 

À Krasnoïarsk, Kemerovo et dans la province des montagnes de l'Altaï, à la frontière entre la Chine, la Mongolie et le Kazakhstan, le cancer et les maladies infantiles dues à la pollution sont très répandus.La situation s'aggrave avec l'effet du réchauffement climatique, qui entraîne une nouvelle détérioration de la qualité de l'air, même dans les régions traditionnellement très froides, comme les provinces de Bratsk et Norilsk.

Il est surprenant que les scientifiques aient décidé de ne pas rendre public ces données. La raison invoquée "éviter de trop effrayer la population avec un alarmisme exagéré, d'autant plus qu'il nous est impossible d'intervenir rapidement",mais aussi "pour éviter de fomenter des campagnes de dénigrement contre la Russie, déjà si répandues dans tout le pays et dans le monde ".

Révélée par la presse locale cette nouvelle a provoqué un véritable scandale en Sibérie. La population se révolte, des manifestations sont en cours. 

La discussion sur la lutte contre la pollution en Russie fait rage depuis des années; négligée par le régime post-soviétique de Vladimir Poutine, le pays qui fonde son économie sur l'exploitation de ses ressources, se trouve aujourd'hui confronté à la concurrence mondiale de sources alternatives, sans être suffisamment préparé.

© Nature Alerte


Déjà en 2020




 

Ottawa (AFP) – Le Canada a annoncé mercredi qu’il allait limiter l’utilisation de deux pesticides néonicotinoïdes pour certaines cultures, renonçant finalement à les interdire comme il envisageait de le faire il y a trois ans.

Santé Canada avait proposé en 2018 d’interdire l’utilisation de deux types de ces pesticides qualifiés de « tueurs d’abeilles », la clothianidine et le thiaméthoxame, en raison notamment des risques sur les organismes aquatiques.

Mais après des évaluations scientifiques et une vaste consultation publique, Santé Canada a conclu que « certaines utilisations sont sans danger pour les insectes aquatiques » si elles sont bien encadrées, même si « certaines autres utilisations présentent des risques préoccupants ».

Le ministère a donc décidé d’appliquer des « mesures d’atténuation et des restrictions supplémentaires », notamment une limitation de l’utilisation de ces produits et la mise en place de « zones tampon » autour des secteurs concernés.

Ces nouvelles régulations s’appliqueront à plusieurs cultures de fruits et légumes, notamment certaines laitues, pommes de terre, myrtilles (appelées bleuets au Canada), maïs ou soja.

Les compagnies fabriquant ces pesticides auront deux ans pour modifier les consignes d’utilisation sur leurs produits, précise le ministère.

Le Canada ne s’est pas prononcé sur l’utilisation du troisième type de néonicotinoîde homologué au Canada, l’imidaclopride.

Les néonicotinoïdes, jugés responsables du déclin du nombre d’abeilles dans le monde, sont interdits en Europe depuis 2018.

En France, le Conseil d’Etat a validé mi-mars leur réautorisation provisoire dans la filière de la betterave sucrière, pour faire face à la chute des récoltes après l’invasion d’un puceron vecteur de la jaunisse.

© AFP


Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.