...
mardi 26 avril 2011
18:15
Les marées noires sont bien plus nombreuses que ce qu’indiquent les données officielles dans le Golfe du Mexique, car aucun système de signalement indépendant n’a été mis en place.
Il n’existe qu’une seule source officielle de données sur la pollution liée au forage du pétrole au large dans les eaux américaines : le Centre de Réponse National (NRC), un système de signalement en ligne pour les fuites de pétrole ou de produits chimiques, géré par les Gardes Côtes Américains.
Cependant, selon plusieurs groupes, le système reposant sur le principe de l’auto-signalement signifie que ses données sont fondamentalement biaisées et que le système n’est donc pas fiable, d'après un article publié dans le journal Nature.
L’un de ces groupes, le SkyTrith of Shepherdstown, créé par le géologue John Amos en 2001 pour surveiller les effets des activités humaines sur l’environnement en utilisant des technologies de cartographie, a surveillé les images satellites du Golfe du Mexique pendant la catastrophe de Deepwater Horizon, et a remarqué une marée noire distincte de celle de la plateforme pétrolière de BP.
John Amos souhaiterait qu’une agence surveille les images satellites pour identifier les marées noires sous-estimées ou non signalées.
D’après eux, il s’agirait d’une marée noire remontant à l’ancienne plateforme Taylor Energy 23051. Ainsi, d’après les rapports du Centre de Réponse National analysés par John Amos et ses collègues, une moyenne de 14 gallons par jour de pétrole s’est écoulée depuis la plateforme pendant plusieurs mois. « Mais notre analyse d’image montre que le taux de fuite devait être plus important, peut-être avec un facteur de 10 » a déclaré John Amos.
En supposant qu'une nappe de pétrole doit être au minimum d’un micromètre pour être visible à l’œil nu, et en supposant qu’une nappe de pétrole aussi fine ait une durée de vie de 72 heures à la surface, une fuite de 14 gallons par jour pourrait créer une nappe visible de 1,6 kilomètres de long sur 91 mètres de large.
« Nous avons observé, de manière répétée, et les rapports du NRC les décrivent aussi, des nappes de pétrole bien plus grande » a indiqué John Amos.
C’est un problème relativement commun selon le géologue, qui a indiqué avoir auparavant trouvé une nappe de pétrole de près de 34 kilomètres de long soi-disant causée par une fuite de seulement 7 gallons.
Puis, en mars 2011, du pétrole a été détecté sur les plages de Grand Isle en Louisiane. Les employés du Département de la Faune et de la Flore Sauvages ont attribué la fuite à une source apparente du Block 117 du Delta Ouest, à 32 kilomètres au sud-ouest de la plage. Le groupe Anglo-Suisse Offshore Partners (ASOP) de Houston au Texas, a signalé trois décharges depuis une de ses plateformes pétrolières dans la région, représentant moins de cinq gallons. Mais selon John Amos, « suffisamment de pétrole a échoué sur la plage pour que les Gardes Côtes aient à mettre en place une réponse de nettoyage, ce qui suggère certainement plus de quelques gallons ».
Les Gardes Côtes ont rassemblé des échantillons de pétrole depuis le puits de l’ASOP et la nappe de pétrole, qui ont été envoyé pour analyse à l’Université d’Etat de la Louisiane. Ed Overton, professeur à l’Université a déclaré que les échantillons correspondaient : « Tout pétrole contient la même structure moléculaire, mais le pétrole provenant de sources différentes contient des niveaux différents d’une centaine d’éléments distincts » a-t-il indiqué.
ASOP a par la suite reconnu sa responsabilité dans l’affaire, et s’est occupé du nettoyage.
D’après John Amos, ces deux incidents illustrent bien les défaillances du système de signalement. « Il y a une grande incitation pour ne pas signaler les incidents. Qui prendrait un hélicoptère et ferait plusieurs kilomètres au large pour une fuite de 2 gallons ? Vous le signalez pour ne pas avoir d’amende, mais vous ne signalez qu’une petite quantité pour que tout le monde reste derrière son bureau. Nous avons besoin d’une sorte de vérification indépendante ».
Les Gardes Côtes mènent une enquête téléphonique pour tout signalement, d’après Nathan Thompson, officier des Gardes Côtés, et déterminent ensuite les actions à mener. Il n’y a pas de seuil déterminant pour le déclenchement d’une action en réponse. « Cela dépend du lieu, du corps signalant, et d’autres facteurs » a indiqué l’Officier. « Si une compagnie a un passé lourd de marées noires ou si la fuite a eu lieu dans une zone sensible sur le plan environnemental, alors nous nous rendrons probablement sur place. Parfois, nous devons prioriser. En Louisiane, nous avons beaucoup de signalements de marées noires de sources inconnues et nous y allons à chaque fois ».
John Amos souhaiterait qu’une agence surveille les images satellites pour identifier les marées noires sous-estimées ou non signalées.
Source: actualites-news-environnement.com
La raréfaction du bon sens est né d'une arithmétique incurable.
Mais que de l'incurable produise de l'incurable c'est pourtant du bon sens non?
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...La Business-Hystérie est dans son bac à sable...ne les dérangez pas ...
Il n’existe qu’une seule source officielle de données sur la pollution liée au forage du pétrole au large dans les eaux américaines : le Centre de Réponse National (NRC), un système de signalement en ligne pour les fuites de pétrole ou de produits chimiques, géré par les Gardes Côtes Américains.
Cependant, selon plusieurs groupes, le système reposant sur le principe de l’auto-signalement signifie que ses données sont fondamentalement biaisées et que le système n’est donc pas fiable, d'après un article publié dans le journal Nature.
L’un de ces groupes, le SkyTrith of Shepherdstown, créé par le géologue John Amos en 2001 pour surveiller les effets des activités humaines sur l’environnement en utilisant des technologies de cartographie, a surveillé les images satellites du Golfe du Mexique pendant la catastrophe de Deepwater Horizon, et a remarqué une marée noire distincte de celle de la plateforme pétrolière de BP.
John Amos souhaiterait qu’une agence surveille les images satellites pour identifier les marées noires sous-estimées ou non signalées.
D’après eux, il s’agirait d’une marée noire remontant à l’ancienne plateforme Taylor Energy 23051. Ainsi, d’après les rapports du Centre de Réponse National analysés par John Amos et ses collègues, une moyenne de 14 gallons par jour de pétrole s’est écoulée depuis la plateforme pendant plusieurs mois. « Mais notre analyse d’image montre que le taux de fuite devait être plus important, peut-être avec un facteur de 10 » a déclaré John Amos.
En supposant qu'une nappe de pétrole doit être au minimum d’un micromètre pour être visible à l’œil nu, et en supposant qu’une nappe de pétrole aussi fine ait une durée de vie de 72 heures à la surface, une fuite de 14 gallons par jour pourrait créer une nappe visible de 1,6 kilomètres de long sur 91 mètres de large.
« Nous avons observé, de manière répétée, et les rapports du NRC les décrivent aussi, des nappes de pétrole bien plus grande » a indiqué John Amos.
C’est un problème relativement commun selon le géologue, qui a indiqué avoir auparavant trouvé une nappe de pétrole de près de 34 kilomètres de long soi-disant causée par une fuite de seulement 7 gallons.
Puis, en mars 2011, du pétrole a été détecté sur les plages de Grand Isle en Louisiane. Les employés du Département de la Faune et de la Flore Sauvages ont attribué la fuite à une source apparente du Block 117 du Delta Ouest, à 32 kilomètres au sud-ouest de la plage. Le groupe Anglo-Suisse Offshore Partners (ASOP) de Houston au Texas, a signalé trois décharges depuis une de ses plateformes pétrolières dans la région, représentant moins de cinq gallons. Mais selon John Amos, « suffisamment de pétrole a échoué sur la plage pour que les Gardes Côtes aient à mettre en place une réponse de nettoyage, ce qui suggère certainement plus de quelques gallons ».
Les Gardes Côtes ont rassemblé des échantillons de pétrole depuis le puits de l’ASOP et la nappe de pétrole, qui ont été envoyé pour analyse à l’Université d’Etat de la Louisiane. Ed Overton, professeur à l’Université a déclaré que les échantillons correspondaient : « Tout pétrole contient la même structure moléculaire, mais le pétrole provenant de sources différentes contient des niveaux différents d’une centaine d’éléments distincts » a-t-il indiqué.
ASOP a par la suite reconnu sa responsabilité dans l’affaire, et s’est occupé du nettoyage.
D’après John Amos, ces deux incidents illustrent bien les défaillances du système de signalement. « Il y a une grande incitation pour ne pas signaler les incidents. Qui prendrait un hélicoptère et ferait plusieurs kilomètres au large pour une fuite de 2 gallons ? Vous le signalez pour ne pas avoir d’amende, mais vous ne signalez qu’une petite quantité pour que tout le monde reste derrière son bureau. Nous avons besoin d’une sorte de vérification indépendante ».
Les Gardes Côtes mènent une enquête téléphonique pour tout signalement, d’après Nathan Thompson, officier des Gardes Côtés, et déterminent ensuite les actions à mener. Il n’y a pas de seuil déterminant pour le déclenchement d’une action en réponse. « Cela dépend du lieu, du corps signalant, et d’autres facteurs » a indiqué l’Officier. « Si une compagnie a un passé lourd de marées noires ou si la fuite a eu lieu dans une zone sensible sur le plan environnemental, alors nous nous rendrons probablement sur place. Parfois, nous devons prioriser. En Louisiane, nous avons beaucoup de signalements de marées noires de sources inconnues et nous y allons à chaque fois ».
John Amos souhaiterait qu’une agence surveille les images satellites pour identifier les marées noires sous-estimées ou non signalées.
Source: actualites-news-environnement.com
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