mercredi 27 avril 2011
12:38
L'une des nombreuses menaces que doivent affrontés les tortues de mer est la pollution de l'homme, mais l'ampleur de cet impact sur ces animaux restait inconnu jusqu'ici. Pour répondre a cette question des scientifiques ont mesurés les contaminants cumulés dans le sang d'un groupe de tortues mâles adultes et les ont relâchés dans la mer . Ils ont suivis leur migration par satellite le long de la cote atlantique.Ce groupe de scientifiques, dirigé par Jared Ragland, étudiant de troisième cycle à l'Université de Charleston, ont capturé, entre 2006 et 2007, 19 tortues Loggerhead prés de Cape Canaveral en Floride. Afin de faire un premier bilan de santé, ils les ont d'abord pesé puis mesuré, et ont prélevé des échantillons de sang et examiné leur système de reproduction. Cette tache accomplie, ils les ont relâché dans la nature munis d’émetteurs, pour les suivre par satellite. Deux mois plus tard dix d'entre elles ont été retrouvé prés du Cap May dans le New jersey, après avoir remonté la cote atlantique des état unis, pendant que les neufs autres restaient dans la région de Cap Canaveral.
L'étude (que vous pouvez trouver ici en anglais), publiée dans la revue "Environmental Toxicology and Chemistry", démontre que 67 contaminants chimiques, tels que des pesticides et d'autres produits industriels, ont été retrouvé dans le sang des tortues , les 10 tortues migratrices avaient des niveaux de polluant beaucoup plus élevés que celles qui sont restées en Floride.
Il est donc possible, que les poissons et les invertébrés dont se nourrissent les tortues soient plus pollués au nord de la cote atlantique américaine, mais les scientifiques nous expliquent que les tortues qui migrent se nourrissent beaucoup plus, et qu'elles peuvent ainsi, avoir consommé plus de polluants que leur congénères sédentaires.
Les animaux semblaient néanmoins en bonne santé, l'étude indique néanmoins que les niveaux de polluants étaient plus élevé chez les mâles adultes en mesure de procréer, que chez les tortues mâles plus juvéniles, ce qui inquiètent particulièrement les scientifiques .
Source: The New York Times
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