vendredi 20 mai 2011
15:51
Lors d'une opération de décantation dans la station de potabilisation d'eau gérée par Véolia, un dysfonctionnement aurait causé une pollution de la rivière Corrèze à Tulle, sur 1 km, tuant des centaines de poissons.À Tulle, on a jamais vu ça. Mercredi soir, une pollution chimique de la rivière Corrèze a causé la mort des centaines de poissons sur environ 1 km. Ce sont les pêcheurs de l'AAPPMA de Tulle qui ont tiré les premiers sur la sonnette d'alarme vers 21 heures. « « L'eau est devenue verte et très mousseuse. On voyait de gros poissons morts. Certains flottaient. C'était impressionnant », raconte Marc Lescure, président de la société de pêche. « J'ai vu un tas de gros blancs morts, quelques ombres, truites et truitelles. C'est un coup très dur pour nous, car il y avait parmi ces sujets beaucoup de géniteurs. On va déposer plainte. »
L'enquête menée par les pompiers, les agents de l'ONEMA et les gendarmes et policiers a rapidement permis de déterminer, hier, la cause de cette pollution. Elle a débuté dans un affluent de la Corrèze, la Solane, au niveau de la station de potabilisation d'eau des Fontaines, gérée par la société Véolia eau.
« Selon les dires des pompiers, il s'agissait d'une pollution ponctuelle, mais, intensive. Malgré la faible surface de contamination, il y a eu une mortalité piscicole importante » confirme Cédric Mary, directeur des services techniques de la ville.
« La cause probable de cette pollution est une opération d'entretien du bassin de décantation de la station d'eau, au cours de laquelle un dysfonctionnement du système de vannage a fait qu'une partie des eaux de rinçage a été accidentellement déversée dans la Corrèze », explique Cédric Mary. « La pollution serait causée par le sulfate d'aluminium. »
Laurent Bourgès, DGS de la ville souligne, « A aucun moment la potabilité d'eau n'a été mise en jeu. Dès la découverte de cette pollution, la station d'eau qui pompe habituellement dans la Solanne et la Corrèze, a puisé de l'eau uniquement dans la Corrèze. »
La ville attend des résultats d'une enquête administrative interne pour décider de la suite à donner à cet événement.
Source: Lamontagne.fr
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Mais aussi...Le WWF s'inquiète de la présence de polluants dans l'eau, même aux normes
PARIS - L'organisation mondiale de protection de la nature WWF s'inquiète de la présence de polluants dangereux comme les nitrates ou les résidus chlorés, dans l'eau du robinet et en bouteille, même si les normes sont respectées, selon une enquête publiée jeudi.
Encore trop de polluants dangereux dans l'eau du robinet et l'eau en bouteille, écrit l'organisation non-gouvernementale qui a réalisé des prélèvements en 2009 et 2010 dans une cinquantaine de villes et communes rurales, ainsi que sur une quinzaine d'eaux embouteillées.
Sur l'eau du robinet, l'enquête montre globalement qu'elles respectent les normes en vigueur. Cependant, 19 molécules ont été détectées, essentiellement des nitrates, des résidus chlorés ou bromés de sous-produits de désinfection et de l'aluminium, indique le rapport.
Au sujet des eaux en bouteille, minérales ou de source, quatre micropolluants ont été détectés à l'état de traces ou à des concentrations quantifiables: nitrates, aluminium, antimoine et plomb, également en quantité inférieures aux normes réglementaires actuelles.
Pour l'organisation non-gouvernementale, le fait que les normes soient respectées n'évacue pas pour autant d'éventuels problèmes sanitaires.
La diversité et l'augmentation constante du nombre de molécules présentes dans les eaux de boisson posent un réel problème, écrit le WWF, qui s'interroge sur les risques pour la santé liées à l'exposition à de faibles doses de polluants sur le long terme, à l'effet cocktail, aux perturbateurs endocriniens.
Il est impératif de mettre en place, au plus vite, une protection efficace des sources d'eau potable en amont, et plus généralement des ressources en eaux brutes, poursuit le texte.
Dans un communiqué, Lyonnaise des Eaux a tenu à rappeler que l'eau du robinet en France est bonne à boire.
Il s'agit de l'un des produits alimentaires les plus contrôlés au monde qui répond à 54 critères de potabilité, définis par les autorités sanitaires sur la base des recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ajoute-t-elle.
Le rapport est consultable sur le site www.wwf.fr
(©AFP / 19 mai 2011 19h16)
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Ce rapport de la WWF est consultable et téléchargeable icihttp://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/eaux-douces
(dans la colonne de droite)
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Mais vous pouvez aussi en savoir beaucoup plus sur l'état de nos eaux douces en France, en poursuivant votre navigation sur le site de la WWF, qui vous propose de télécharger un autre document très intéressant :
"Gestion de l'eau en France et politique agricole: un long scandale d'état."
c'est ici en vous inscrivant:
http://inscription.wwf.fr/eau_douce/a?gclid=CJXg49vX9qgCFcIMfAodgxQbSQ
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Ou encore...Interdiction de la pêche des coquillages sur les côtes de Seine-Maritime
LE HAVRE - La pêche, la consommation et la vente des coquillages sont interdits sur une grande partie du littoral de la Seine-maritime en raison de la présence d'une algue toxique, a annoncé vendredi la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).
L'interdiction s'étend de l'estuaire de la Seine jusqu'à la station balnéaire de Veulettes-sur-mer, soit environ 80 km. L'algue en cause est un micro-plancton, le dinophysis, dont l'apparition est fréquente sur cette partie du littoral français.
Cette toxine, dont la présence a été mise en évidence par le réseau de surveillance de la station Ifremer de Port-en-Bessin (Calvados), prolifère en période de chaleur.
Elle apparaît d'ordinaire plutôt l'été et on peut penser que les températures plus élevées que la moyenne de ces dernières semaines ont accéléré son développement, a indiqué Benoît Dufumier, directeur-adjoint de la DDTM de Seine-Maritime.
La consommation des coquillages contaminés par cette toxine peu sensible à la chaleur et qui n'est pas détruite à la cuisson peut entraîner des troubles intestinaux.
(©AFP / 20 mai 2011 12h14)
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Sinon...Une grave pollution se cache sous la station d’essence
Des travaux pour dépolluer l’établissement Esso de Champigny viennent de démarrer, mais les riverains restent inquiets pour leur santé.
«Il y a de quoi être inquiet, depuis le temps que ça dure! On a beau essayer de nous rassurer, cela ne fait jamais plaisir de savoir que l’on a été victime d’une grosse pollution et qu’elle peut éventuellement avoir des conséquences sur notre santé. »
Il y a un an, la station automatique à l’angle de la rue de Dunkerque et de la rue du Monument à Champigny a été fermée par arrêté préfectoral à la suite d’une grave pollution au benzène. Depuis, des travaux de dépollution sont en cours. Le mois prochain, la société Esso a même prévu d’enlever les cuves. Mais si les vapeurs se font moins sentir dans les habitations, le stress demeure chez les riverains.
« A l’époque, on sentait souvent l’essence, se souviennent-ils. Au début, on a cru que c’était un garage tout proche. Après, on a suspecté une casse de voitures puis la station d’essence. Et c’est finalement cette dernière qui était responsable. » Saisie du dossier, la préfecture du Val-de-Marne envoie des spécialistes du laboratoire de la police scientifique qui décèlent la faille : si l’activité de la station n’est pas en cause, ce serait un défaut dans les tuyaux alimentant les cuves qui serait à l’origine de cette pollution.
L’air analysé régulièrement
Une pollution olfactive mais également environnementale puisque les hydrocarbures se sont répandus dans le sous-sol par le réseau d’assainissement. « Deux arrêtés préfectoraux ont prévu des mesures d’urgence qui ont été imposées à la société Esso, insiste-t-on à la préfecture. Des campagnes d’analyses de l’air sont réalisées régulièrement et les premiers résultats sont satisfaisants, ils montrent que les teneurs dans les pièces de vie sont descendues en dessous des seuils d’exposition admissibles. Seuls deux bâtiments posent encore problème et nous avons demandé à Esso qu’il prenne des dispositions complémentaires pour ces deux derniers pavillons. »
Des maisons auxquelles Esso porte une attention particulière : « Des travaux d’étanchéité renforcée vont être faits et, par ailleurs, la ventilation mise en œuvre a déjà permis d’améliorer la situation, explique le porte-parole d’Esso. Dans quelques jours, nous allons proposer un plan de gestion environnementale à toutes les parties avec plusieurs étapes. D’ici à la fin juin, nous allons sortir les cuves et il faudra probablement excaver la terre. Ensuite, nous attaquerons les rues adjacentes, mais nous déterminerons avec des experts s’il est nécessaire d’excaver la terre ou si un simple nettoyage sera suffisant. »
Une situation inédite pour la société Esso, qui exploite pourtant près de 700 stations automatiques sur tout le territoire.
Source : Le Parisien
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Et de vous rappeler que...
Le livre de Roger Lenglet "l'eau des multinationales: les vérités inavouables" cité dans le documentaire de l'article précédent "Des écologistes dénoncent à l'ONU un lobby des multinationales de l'eau" est accessible sur notre nouvelle boutique.
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...et dans les mensonges suprêmes d'autres vous diront de rester ZEN, en vous martelant que ce monde n'est qu'une illusion, qu'il vous suffit juste de détruire les illusions,...d'ailleurs pourquoi se plaindre, puisque c'est visiblement ce qu'ils font. Avec tout ce bon sens et la pertinence de ces doux gardiens, l'idée de retourner dormir me semble excellente, ou pourquoi pas, me bercer à l'exercice du coloriage d'un Jung mandala, ou encore de consulter les promesses radieuses d'un Oracle...je ne sais pas encore...
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