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lundi 8 août 2011
20:15
Nouvelle du jour : Congo
Le Congo va consacrer 1.200 milliards de Fcfa (1,8 milliard d'euros) sur dix ans, avec l'appui des partenaires, pour réaliser la plantation d'un million d'hectares de forêts, a annoncé vendredi à la presse le ministre de l'économie forestière, Henri Djombo.
«Les objectifs spécifiques du programme peuvent se décliner comme suit: mettre en place et gérer 1 million d'hectares des plantations domaniales et privées avec des essences exotiques et à croissance rapide et des espèces locales», a expliqué le ministre Djombo à propos du projet qui doit démarrer en novembre 2011 pour s'étendre jusqu'en 2020.
Les peuples autochtones intégrés au projet Selon le ministre, le projet, qui s'inscrit dans le Programme national d'aménagement et de reboisement (PNAR), vise également à «intégrer les peuples autochtones dans la réalisation des plantations à usage multiple et la satisfaction de leurs besoins alimentaires; puis contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique».
«Les financements du programme proviendront de l'Etat congolais (200 milliards de Fcfa sur fonds propres, 300 millions d'euros) et des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés (1000 milliards de Fcfa, 1,5 milliard)», indique une note de présentation.
Les études de faisabilité du projet ont été réalisées grâce à un financement de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), selon Henri Djombo. La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire congolais (342.000 km2) et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d'hectares.
Source: © 2011 AFP 08/08/2011
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...Sinon... Brésil...
En se basant sur des données satellitaires de l'Institut National de recherches spatiales (Inpe) la déforestation amazonienne au Brésil avait augmenté de 17% au cours du mois de juin, soit près de 313 kilomètres carrés de forêt dévastée.
Malgré les efforts manifestes réalisés, les autorités peinent donc de plus en plus à lutter contre la déforestation alors qu'une brusque hausse avait déjà été enregistrée au mois d'avril.
Environ 477 kilomètres carrés avaient alors disparu, dont près de 406 km2 dans le seul Etat brésilien du Mato Grosso dans le centre-ouest du pays, rapporte Romandie.com.
Face à une telle aggravation, la ministre brésilienne de l'Environnement, Izabella Teixeira, avait annoncé la création d'un cabinet de crise contre la déforestation. Une mesure qui a permis un recul de la déforestation de 268 km2 pour le mois de mai. Mais cette baisse s'est donc révélée n'être que temporaire, selon les données de l'Inpe.
Les chiffres de l'Institut ont été calculés à partir de Deter, un système satellitaire, qui contrôle en temps réel les zones de plus de 25 hectares, mais qui ne donne que des résultats provisoires. Selon Deter, la déforestation en Amazonie aurait en fait augmenté de 34% au cours des onze derniers mois par rapport à 2010, précise Romandie.com. Une nouvelle inquiétante alors que le Brésil s'est engagé à réduire la destruction de la forêt amazonienne de 80% d'ici à 2020, lors du sommet sur le climat de l'ONU tenu en 2009 à Copenhague.
Source: Un article de maxisciences.com du 03/08/2011
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Papouasie-Nouvelle-Guinée : déboisement massif des forêts Des scientifiques exhortent la Papouasie-Nouvelle-Guinée à imposer un moratoire sur le déboisement massif des forêts
Des forêts couvrant une superficie plus grande que le Costa Rica—5,6 millions d'hectares (13,8 millions d’acres) —ont été cédées par le gouvernement de Papouasie-Nouvelle- Guinée à des entreprises étrangères, principalement pour l'exploitation forestière.
Octroyés dans le cadre d'accords gouvernementaux appelés Special Agricultural and Business Leases (Contrats de Bail Spéciaux pour l'Exploitation Agricole et le Commerce, SABLs pour son sigle en Anglais), ces baux fonciers contournent les strictes lois locales relatives à la propriété foncière communale.
A présent, l'Association pour la Biologie Tropicale et la Conservation (ATBC), la plus grande association professionnelle du monde consacrée à l'étude et à la préservation des forêts tropicales humides, exhorte la Papouasie- Nouvelle-Guinée à imposer un moratoire sur les SABLs.
"Les SABLs, dont l'objectif initial était d'encourager le développement agricole local, sont utilisés à grande échelle en [Papouasie-Nouvelle- Guinée] pour contourner les réformes forestières en accordant des baux fonciers à long terme (parfois de 99 ans), le plus souvent aux entreprises étrangères ou multinationales " déclare l'ATBC dans une résolution.
Ces baux sont accordés sans l'autorisation des communautés locales et, parfois, sans même qu'elles en soient informées, ce qui constitue une violation directe du droit de propriété foncière communale existant en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Une fois les baux accordés, des permis d'exploitation forestière, appelés avec justesse Autorisations de Défrichement des Forêts, sont délivrés par le Bureau National de Gestion des Forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Actuellement, près de la moitié des terres couvertes par les SABLs—soit 2 millions d'hectares (presque 5 millions d'acres) —font déjà l'objet d'autorisations de coupe à blanc.
Selon l'ABTC, une grande partie des forêts sur le billot "ont une importance biologique et culturelle considérable".
"Ces autorisations de défrichement favoriseront l'exploitation des forêts naturelles par des étrangers sans les contraindre à se conformer à la réglementation forestière en vigueur" déclare l'ATBC.
Ces SABLs, ajoute-t-elle, mettent en évidence le désir de contrecarrer les efforts actuels de réforme de l'industrie forestière [de Papouasie-Nouvelle-Guinée] longtemps accusée de mal gouvernance et de mauvaise gestion. Avant que les communautés forestières ne soient dépossédées de leurs terres traditionnelles, que la biodiversité ne soit dégradée, et que les services écosystémiques des forêts ne connaissent une diminution drastique, les autorités devraient imposer un moratoire sur l'octroi de nouveaux baux et de nouvelles autorisations de coupe à blanc des forêts, déclare les responsables de l'ATBC.
Par ailleurs, les baux et autorisations déjà accordés devraient faire l'objet "d'examens profonds, transparents et indépendants".
Dans sa résolution, l'ATBC déclare que son intention n'est pas de freiner l'atteinte de "l'objectif pressant" réduction de la pauvreté dans le pays mais plutôt de mettre en garde contre "l'exploitation industrielle prédatrice des forêts, des terres et autres ressources naturelles du pays qui trop souvent ne produit pas des bénéfices justes ou équitables pour la majorité des citoyens [de Papouasie-Nouvelle-Guinée].
" On pensait jusqu'à présent que la Papouasie Nouvelle Guinée avait réussi à éviter la déforestation massive, conservant ainsi l'une des dernières grandes forêts tropicales humides hormis celles du Congo et d'Amazonie. Cependant en 2009, une étude révélait qu'entre 1972 et 2002, quasiment un quart des forêts du pays avaient déjà disparu ou était dégradé à cause de l'exploitation forestière.
Source: © Jeremy Hance Mongabay du 3 Aout 2011
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La forêt tropicale au Sarawak
Les forêts du Sarawak ont été fortement affectées par la déforestation et le développement des plantations au cours des trois dernières décennies.
L’année dernière, le gouvernement a annoncé un plan d’expansion des cultures de palmiers à huile de plus d’un million d’hectares (2,5 millions d’acres) pour la décennie à venir.
James Masing, le ministre pour l’aménagement du territoire, a déclaré que les terres appartenant par coutume aux autochtones seraient visées par le développement des plantations.
Les entreprises forestières sont connues pour entretenir des liens étroits avec le gouvernement, y compris avec le Ministre en chef Pehin Sri Abdul Taib Mahmud.
Des connections le reliant à des propriétés à l’étranger valant des centaines de millions de dollars ont été établies. L’origine des ces propriétés reste inexpliquée. Les écologistes estiment qu’il reste moins de 10% de la forêt primaire du Sarawak.
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Une communauté indigène prend une décision judiciaire en main et occupe une plantation de palmiers à huile
Une communauté Malaisienne de Bornéo a pris possession d’une plantation de palmiers à huile appartenant au groupe IOI, après que ce géant de l’huile de palme n’a pas respecté la décision judiciaire statuant que la plantation a été établie sur des terres appartenant par coutume aux populations autochtones, selon rapports du Rainforest Action Network (RAN).
Selon le groupe militant américain de San Francisco, cette action est intervenue après des mois d’inaction de la part du groupe IOI, suite à la décision rendue en mars 2010, qui énonçait que les deux concessions exploitées par le groupe étaient plantées sur des terres appartenant à la communauté autochtone.
Malgré cette décision, le groupe IOI a continué à exploiter ces plantations. Le groupe a également rompu son engagement de ne pas faire appel de cette décision, d’après le RAN. C’est pourquoi au début du mois, les habitants de Long Teran Kenan ont bloqué la route et occupé la plantation.
Depuis, ils ont commencé à récolter et vendre les fruits de cette plantation à une autre usine d’extraction d’huile de palme des environs. Le RAN souligne l’importance de la situation du fait qu’IOI approvisionne Cargill, le plus grand importateur américain d’huile de palme. Le RAN indique que Cargill n’a pas réussi à mettre en place des politiques destinées à prévenir de tels abus.
« Cargill est l’importateur d’huile de palme numéro 1 aux Etats-Unis » commente Lindsey Allen, directrice du programme en faveur des forêts au sein du RAN, sur le blog de l’organisation écologiste Understory Blog.
« Cela confère à Cargill une influence considérable sur le marché mondial de l’huile de palme, y compris sur la façon dont l’huile de palme est produite, raffinée et distribuée. »
« Pendant plus de trois ans, le RAN a encouragé Cargill à adopter des standards afin de garantir que l’entreprise n’importe pas également des violations des droits de l’homme, la destruction des forêts tropicales et le changement climatique. Puisque Cargill n’a jusqu’à maintenant pas mis ces standards en place, il est possible de trouver de l’huile de palme issue de pratiques controversées dans l’ensemble des supermarchés américains. » ,
Cargill n’a pas souhaité commenter la situation avec mongabay.com, mais dans une déclaration envoyée par email, le groupe IOI a contesté ces accusations. Le groupe IOI a indiqué que la Haute Cour du Sarawak n’avait pas accordé aux « autochtones » le droit de réclamer les terres contestées et a ajouté que « les droits coutumiers des populations autochtones sur ces terres » pouvaient s’éteindre en échange de compensations financières.
Le groupe IOI a également déclaré que la Cour « n’avait accordé aucune des injonctions demandées par les populations autochtones empêchant le groupe IOI Pelita de rester sur place et poursuivre l’exploitation des terres concernées ».
Ainsi, le groupe IOI estime que les actions menées par les habitants de Long Teran Kenan sont « illégales ».
« L’interprétation du groupe IOI selon laquelle les droits ancestraux peuvent s’éteindre en contrepartie de compensations financières n’est pas seulement choquante, mais indique également qu’IOI ne respecte pas son engagement de traiter la population de Long Teran Kenan avec respect » a-t-elle déclaré à mongabay.com
« Le Rainforest Action Network conteste l’accusation du groupe IOI selon laquelle les propriétaires terriens de la communauté indigène sont « illégaux » et continuera à soutenir la communauté de Long Teran dans sa lutte pour reprendre possession de ces terres ancestrales exploitées par une des entreprises d’huile de palme les plus puissantes du monde.
Je réitère la question posée au groupe IOI qui est restée sans réponse au RAN : le groupe IOI va-t-il négocier de bonne foi ou va-t-il continuer à utiliser des interprétations légales habiles afin de contester la légitimité de la communauté indigène ?
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Indonesie
Un Ancien négociateur de REDD+ pour l’Indonésie condamné à 3 ans de prison pour corruption
Wandojo Siswanto, l’un des négociateurs pour la délégation indonésienne au Sommet de Copenhague sur le climat en 2009 et l’un des principaux acteurs dans le partenariat avec la Norvège sur la Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD), a été condamné à trois ans de prison pour avoir accepté des pots-de-vin.
Suite à une enquête de la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK), Wandojo à été accusé d’avoir reçu un pot-de-vin d’environ $10 000 de la part d’Anggoro Widjojo, un directeur de PT Masaro Radiokom, afin d’accorder un traitement de faveur à la compagnie de télécommunications dans le budget du Ministère des Forêts. Wandojo avait été mentionné dans au moins deux autres enquêtes de corruption, dont une affaire en 2008 dans laquelle il avait admis avoir reçu 50 millions de rupiah ($4 600) en dessous-de-table de la part d’un législateur nommé Al-Amien Nasution.
En septembre, Wandojo avait été démis de ses fonctions de Conseiller spécial au Ministère des forêts.
L’arrestation de Wandojo et sa condamnation soulèvent des questions quant à la capacité du Ministère indonésien des forêts à gérer l’éventuelle obtention de milliards de dollars de paiements grâce au programme REDD+ visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en Indonésie en changeant son modèle développement de consommateur en protecteur des forêts. Plusieurs gouvernements, dont la Norvège qui s’est déjà engagée à payer jusqu’à un milliard de dollars, appuient cette initiative.
Des inquiétudes ont été soulevées quant au sort des fonds de REDD en Indonésie. Des critiques citent le fond de déforestation du pays qui a perdu $5,25 milliards entre 1994 et 1998, selon le contrôleur de gestion Ernst & Young. Les pertes ont continué jusqu’en 2009. Les fonds étaient gérés par le Ministère des forêts.
Chandra M. Hamzah, vice-président de la KPK, a dit à l’agence Reuter en septembre que le secteur forestier était « une source de corruption illimitée. »
Wandojo n’est pas la seule personne dans cette enquête. En août, le tribunal anti-corruption (Corruption Court) avait condamné Anggodo Widjojo, frère d’Anggoro Widjojo et partenaire de sa compagnie PT Masaro Radiokom, pour avoir essayé de corrompre des personnes officielles appartenant à la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK) avec 5,1 milliards de Rupiahs ($566 000) afin de tenter d’abandonner un cas de corruption contre son frère. Anggodo Widjojo a été condamné à quatre ans de prison pendant que son frère est en fuite depuis le mois d’août 2008.
Kaban, ministre des forêts entre 2004 et 2009 et législateur de 1999 à 2004, est également une personne intéressante dans cette affaire. Selon le journal Jakarta Post, Kaban a été lié à plusieurs autres cas de corruption pour avoir reçu des pots-de-vin dans l’attribution de concessions forestières.
Source: fr.mongabay.com 31/07/2011
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La France veut-elle privatiser ses forêts et se débarrasser de l’ONF ?
Quatres suicides en un mois ont endeuillé l’Office national des forêts (ONF), qui gère un quart des zones boisées. Un mal-être social se répand chez les gardes forestiers alors qu’une note de la direction générale du Trésor suggère de privatiser en partie le service public de la forêt. Objectif de l’État : extraire toujours plus de bois dans un contexte où les réductions d’effectifs s’accentuent. Syndicats et communes forestières s’inquiètent. La forêt, ce n’est pas seulement des troncs découpés en planches : c’est aussi un lieu de préservation de l’environnement et de lien social.
Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse, dit le proverbe. En décembre dernier, une simple feuille de papier a provoqué un raffut encore plus assourdissant. Une note de la direction générale du Trésor envisage de modifier en profondeur le régime forestier, c’est-à-dire les règles applicables aux forêts publiques. Elle propose aussi de privatiser certaines activités de l’Office national des forêts (ONF), qui gère 25% de la surface boisée nationale (soit 4,7 millions d’hectares de forêt, 12 millions d’hectares appartenant à3,5 millions de propriétaires privés). Une vraie bombe lancée au cœur du massif public français, à quelques mois de la renégociation du contrat État-ONF pour 2012-2016.
Un patrimoine naturel jusqu’ici préservé d’une vision court-termiste
Pour les 11.000 communes propriétaires de bois, le régime forestier garantit la préservation de leur patrimoine naturel. Il leur assure notamment des rentrées financières grâce aux ventes de bois. Grâce à l’ONF, seul gestionnaire autorisé à mettre en œuvre le régime forestier, elles bénéficient des compétences nécessaires pour assurer le renouvellement de la ressource en bois.
« L’ONF a un rôle important de maintien des espaces forestiers. Il est souvent l’un des derniers services publics en milieu rural. Il garantit qu’on n’y fait pas n’importe quoi, en gérant à la fois la production de bois, la protection des espaces sensibles et l’accueil du public. Si on confie cette mission à des entreprises privées, celles-ci chercheront à obtenir un résultat immédiat, opposé à une gestion à long terme », s’inquiète Alain Lesturgez, directeur de la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR). Celle-ci, réunie en assemblée générale le 27 mai à Fréjus, a indiqué qu’elle ne signerait le nouveau contrat État-ONF que si les intérêts des communes sont préservés, évoquant les « propositions scélérates » de la note du Trésor.
L’ONF menacé de disparition ?
Celle-ci remet en cause le financement du régime forestier, financé à 85% par l’État et à 15% par les communes forestières. Elle évoque « une réforme du système » visant à ce que « les communes versent une contribution égale au coût de la prestation ». « Les communes payent déjà beaucoup, remarque Alain Lesturgez. Ici, dans le Var, la forêt ne leur rapporte quasiment rien. Elles sont amenées à faire des travaux de protection contre l’érosion ou les incendies, qui s’ajoutent à ceux prévus dans le plan d’aménagement forestier, obligatoire pour toute forêt publique. L’intérêt du service public et du régime forestier, c’est la mutualisation, qui permet de développer différentes compétences au sein d’un établissement, l’ONF, adapté aux particularités des régions françaises. Nous voulons donc savoir si l’ONF va être démantelé ou non avant de signer le futur contrat de plan. »
Dans un courrier adressé le 1er avril à Jean-Claude Monin, président de la FNCOFOR, le ministre de l’Agriculture s’est voulu rassurant. « Je tiens à vous confirmer mon engagement à maintenir le régime forestier et l’ONF, écrit Bruno Le Maire. Le gouvernement n’envisage aucune privatisation ni de l’ONF, ni des forêts communales ou domaniales. » Mais il ajoute : « la question du financement du régime forestier fera bien évidemment l’objet d’un examen particulier, destiné à identifier les conditions de son équilibre. Le maillage territorial de l’ONF et la place des communes forestières dans sa gouvernance seront discutés dans les mêmes conditions. »
Le désengagement de l’État
La lettre de Bruno Le Maire n’a pas vraiment convaincu les communes forestières. Les informations qui circulent leur laissent penser que les idées de la note du Trésor n’ont pas été passées au broyeur et continuent d’alimenter la stratégie gouvernementale. « C’est à se demander si la fuite de la note du Trésor n’est pas une stratégie de communication (à l’instar d’autres dossiers) dans laquelle on tape fort au début afin de se laisser par la suite une marge importante de négociation », s’interroge Olivier Thomas, président de l’Agence des espaces verts (AEV), qui gère 17.000 hectares de forêt dans la région Île-de-France.
L’État, qui a payé l’année dernière 144 millions d’euros au titre du versement compensateur, destiné à aider les communes dans leurs travaux forestiers, semblent vouloir réduire au maximum les dépenses affectées à l’ONF. En oubliant qu’il a, par le passé, récolté les bénéfices des années fastes. Jusqu’au début des années 1980, les cours du bois permettaient à l’ONF de réaliser des ventes largement excédentaires. Avec la baisse des cours du bois, les comptes de l’établissement public industriel et commercial (EPIC) sont depuis passés dans le rouge. En 2008, l’État a exigé que l’ONF augmente les taux de cotisation pour ses fonctionnaires à la retraite. La ligne « pensions civiles des fonctionnaires » est ainsi passée de 48 millions en 2006 à 91 millions d’euros en 2010 !
Réduction d’effectifs
À cette situation financière plutôt mauvaise s’ajoute un contexte social plutôt tendu. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux (quelque 6.500 sur 10.000 salariés de l’ONF) entraîne une baisse importante des effectifs. « Certains services sont à la limite du non fonctionnement : on expédie les affaires courantes, mais on ne dispose pas du temps nécessaire aux projets à long terme. La charge de travail est conséquente et l’ambiance de travail n’est pas très bonne », observe Jean-Noël Schmidt, secrétaire général du Syndicat national des techniciens des forêts (SNTF-FO), deuxième organisation de l’ONF.
Le Syndicat national unifié des personnels des forêts et de l’espace naturel (SNUPFEN-Solidaires), premier syndicat de l’ONF, appelle régulièrement les agents à rejoindre certaines actions : grèves, refus d’opérations de martelage (désignation des arbres à abattre à l’aide d’un marteau), rétention d’informations… « C’est une manière de tirer la sonnette d’alarme. On s’inquiète des prélèvements massifs de bois voulus par l’État, qui peuvent être dommageables pour l’avenir de la forêt, et nous empêcher de remplir nos missions de lien social et de préservation de l’environnement », indique Philippe Berger, garde forestier en Haute-Saône et secrétaire général du SNUPFEN.
Une souffrance au travail qui touche les gardes forestiers
« La direction, par des menaces sur les primes, fait pression sur les agents pour contrer les actions. Du coup, c’est difficile d’avoir un mouvement d’ampleur national dans la durée. Nous sommes plus sur des actions individuelles. » Lui-même pratique des actions de désobéissance, en refusant de délivrer certaines informations sur les forêts dont il s’occupe et en pratiquant un martelage centré non pas sur la production, mais sur la préservation des meilleurs arbres. « À terme, ces opérations de martelage seront informatisées, ce qui facilitera la comparaison du taux de martelage entre les agents et rendra les actions plus difficiles à mener », s’inquiète Philippe Berger. Le SNUPFEN lance régulièrement des appels à la désobéissance. Mais il lui est difficile de connaître le nombre d’agents qui participent à ces actions.
Face aux inquiétudes du personnel sur l’avenir de l’ONF, la direction a lancé un audit social, dont les résultats sont attendus fin 2011. Il devra notamment aborder la question des suicides, au nombre de 23 depuis 2005. Le 11 juillet, un garde-forestier de Franche-Comté, père de deux enfants, a mis fin à ses jours. C’est le troisième suicide en un mis, après ceux de deux agents, en Lozère le 20 juin, et en Gironde le 6 juillet. Les syndicats ont immédiatement souhaité « un moratoire immédiat sur les diminutions d’effectifs » et demandé à la direction générale d’interpeller les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement « sur le nombre élevé de suicides et de tentatives de suicide à l’ONF afin que celles-ci prennent la mesure du malaise profond des personnels de notre établissement ». Lors du vote de cette motion au comité central hygiène et sécurité (CCHS), l’administration s’est abstenue...
Le 11 janvier dernier, l’ONF a cependant reconnu pour la première fois que l’un de ces suicides (en décembre 2009, dans le Jura) était « imputable au service ». Beaucoup serait liée à une « souffrance éthique », née de la mutation de la « forêt-écosystème » à celle de la « forêt-usine », soumise aux contraintes du marché du bois, opposée à la gestion écologique des massifs.
Projet d’autonomie de gestion de l’ONF
Interrogé le 17 mai par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, Pascal Viné, directeur général de l’ONF, évoque clairement « un malaise social ». « Au cours des dernières années, un plan (social) avait été établi, et je ne peux pas laisser dire que rien n’avait été fait en matière de risques psycho-sociaux, mais tout plan de ce type est difficile à appliquer et crée beaucoup de frustrations », remarque-t-il.
Le même jour, Hervé Gaymard, président de l’ONF, a rappelé aux députés les idées principales de son rapport sur l’établissement, remis le 15 octobre 2010 au Président de la République. Il plaide pour une autonomie de gestion de l’ONF et sa transformation en entreprise publique, avec une capitalisation à hauteur de 300 millions d’euros. Car l’État ne l’a pas doté d’un capital social suffisant pour mener à bien ses missions. Hervé Gaymard souhaiterait aussi que l’on « permette à l’Office de constituer des réserves pour passer le cap des années difficiles ».
Financer la forêt avec l’argent des agences de l’eau
Il a aussi rappelé que certaines missions de l’ONF (accueil du public, préservation de l’environnement) ne font l’objet d’aucune rémunération. Même s’il se dit opposé aux conclusions de la note du Trésor, il estime que la question du financement du régime forestier mérite d’être posée. Parmi les pistes évoquées, il y a celle d’un financement « à partir des milliards d’euros brassés par les agences de l’eau ». « La forêt jouant son rôle dans le cycle de l’eau, il ne serait pas absurde que, sur les milliards d’euros de redevances que perçoivent les agences de l’eau, une très modeste part bénéficie à l’ONF », suggère-t-il.
Beaucoup d’arbres auront été abattus avant que l’on parvienne à résoudre la crise financière et sociale de l’ONF. D’autant que l’État exige d’extraire toujours plus de bois des forêts : Nicolas Sarkozy a fixé un objectif de 21 millions de mètres cubes supplémentaires d’ici à 2020. Pas vraiment compatible avec le développement durable. Pour Olivier Thomas, président de l’AEV, « le gouvernement reste sur une logique unique de rentabilité financière de la forêt avec des objectifs de production de bois destinés à la construction complètement irréalisables sauf à raser une grosse partie de nos forêts. Il est donc urgent d’arrêter cette véritable catastrophe écologique et de redéployer les moyens publics que demande une véritable gestion forestière durable. »
« Il y a un risque de couper le lien entre la population et la forêt si celle-ci devient uniquement un lieu consacré à l’exploitation du bois, craint Pierre Grandadam, président de l’Association des maires des communes forestières d’Alsace-Moselle. L’année dernière, j’ai vu ce que cette politique donnait au Brésil : on fauche les arbres comme du maïs. On ne peut pas accepter ça. La forêt doit rester multifonctionnelle pour qu’on puisse continuer de s’y promener, d’y travailler et de valoriser un matériau renouvelable. »
Source: bastamag.net © Raphaël Baldos (le 14 juillet 2011)
[1] créé avec l’adoption du premier code forestier en 1827.
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...J'ai la comme très nette impression que cette année internationale des forets est une très bonne année effectivement, et que quelque chose nous a mis le doigt dans l’œil NON?....
...bon, c'est pas tout ça, mais faut que je fasse le plein moi (...menu: pâtes de soja, sauce huile de palme, miam-miam,... et pas vroum-vroum comme probablement vous le pensez bande de médisants)
Le Congo va consacrer 1.200 milliards de Fcfa (1,8 milliard d'euros) sur dix ans, avec l'appui des partenaires, pour réaliser la plantation d'un million d'hectares de forêts, a annoncé vendredi à la presse le ministre de l'économie forestière, Henri Djombo.
«Les objectifs spécifiques du programme peuvent se décliner comme suit: mettre en place et gérer 1 million d'hectares des plantations domaniales et privées avec des essences exotiques et à croissance rapide et des espèces locales», a expliqué le ministre Djombo à propos du projet qui doit démarrer en novembre 2011 pour s'étendre jusqu'en 2020.
Les peuples autochtones intégrés au projet Selon le ministre, le projet, qui s'inscrit dans le Programme national d'aménagement et de reboisement (PNAR), vise également à «intégrer les peuples autochtones dans la réalisation des plantations à usage multiple et la satisfaction de leurs besoins alimentaires; puis contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique».
«Les financements du programme proviendront de l'Etat congolais (200 milliards de Fcfa sur fonds propres, 300 millions d'euros) et des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés (1000 milliards de Fcfa, 1,5 milliard)», indique une note de présentation.
Les études de faisabilité du projet ont été réalisées grâce à un financement de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), selon Henri Djombo. La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire congolais (342.000 km2) et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d'hectares.
Source: © 2011 AFP 08/08/2011
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...Sinon... Brésil...
En se basant sur des données satellitaires de l'Institut National de recherches spatiales (Inpe) la déforestation amazonienne au Brésil avait augmenté de 17% au cours du mois de juin, soit près de 313 kilomètres carrés de forêt dévastée.
Malgré les efforts manifestes réalisés, les autorités peinent donc de plus en plus à lutter contre la déforestation alors qu'une brusque hausse avait déjà été enregistrée au mois d'avril.
Environ 477 kilomètres carrés avaient alors disparu, dont près de 406 km2 dans le seul Etat brésilien du Mato Grosso dans le centre-ouest du pays, rapporte Romandie.com.
Face à une telle aggravation, la ministre brésilienne de l'Environnement, Izabella Teixeira, avait annoncé la création d'un cabinet de crise contre la déforestation. Une mesure qui a permis un recul de la déforestation de 268 km2 pour le mois de mai. Mais cette baisse s'est donc révélée n'être que temporaire, selon les données de l'Inpe.
Les chiffres de l'Institut ont été calculés à partir de Deter, un système satellitaire, qui contrôle en temps réel les zones de plus de 25 hectares, mais qui ne donne que des résultats provisoires. Selon Deter, la déforestation en Amazonie aurait en fait augmenté de 34% au cours des onze derniers mois par rapport à 2010, précise Romandie.com. Une nouvelle inquiétante alors que le Brésil s'est engagé à réduire la destruction de la forêt amazonienne de 80% d'ici à 2020, lors du sommet sur le climat de l'ONU tenu en 2009 à Copenhague.
Source: Un article de maxisciences.com du 03/08/2011
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Papouasie-Nouvelle-Guinée : déboisement massif des forêts Des scientifiques exhortent la Papouasie-Nouvelle-Guinée à imposer un moratoire sur le déboisement massif des forêts
Des forêts couvrant une superficie plus grande que le Costa Rica—5,6 millions d'hectares (13,8 millions d’acres) —ont été cédées par le gouvernement de Papouasie-Nouvelle- Guinée à des entreprises étrangères, principalement pour l'exploitation forestière.
Octroyés dans le cadre d'accords gouvernementaux appelés Special Agricultural and Business Leases (Contrats de Bail Spéciaux pour l'Exploitation Agricole et le Commerce, SABLs pour son sigle en Anglais), ces baux fonciers contournent les strictes lois locales relatives à la propriété foncière communale.
A présent, l'Association pour la Biologie Tropicale et la Conservation (ATBC), la plus grande association professionnelle du monde consacrée à l'étude et à la préservation des forêts tropicales humides, exhorte la Papouasie- Nouvelle-Guinée à imposer un moratoire sur les SABLs.
"Les SABLs, dont l'objectif initial était d'encourager le développement agricole local, sont utilisés à grande échelle en [Papouasie-Nouvelle- Guinée] pour contourner les réformes forestières en accordant des baux fonciers à long terme (parfois de 99 ans), le plus souvent aux entreprises étrangères ou multinationales " déclare l'ATBC dans une résolution.
Ces baux sont accordés sans l'autorisation des communautés locales et, parfois, sans même qu'elles en soient informées, ce qui constitue une violation directe du droit de propriété foncière communale existant en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Une fois les baux accordés, des permis d'exploitation forestière, appelés avec justesse Autorisations de Défrichement des Forêts, sont délivrés par le Bureau National de Gestion des Forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Actuellement, près de la moitié des terres couvertes par les SABLs—soit 2 millions d'hectares (presque 5 millions d'acres) —font déjà l'objet d'autorisations de coupe à blanc.
Selon l'ABTC, une grande partie des forêts sur le billot "ont une importance biologique et culturelle considérable".
"Ces autorisations de défrichement favoriseront l'exploitation des forêts naturelles par des étrangers sans les contraindre à se conformer à la réglementation forestière en vigueur" déclare l'ATBC.
Ces SABLs, ajoute-t-elle, mettent en évidence le désir de contrecarrer les efforts actuels de réforme de l'industrie forestière [de Papouasie-Nouvelle-Guinée] longtemps accusée de mal gouvernance et de mauvaise gestion. Avant que les communautés forestières ne soient dépossédées de leurs terres traditionnelles, que la biodiversité ne soit dégradée, et que les services écosystémiques des forêts ne connaissent une diminution drastique, les autorités devraient imposer un moratoire sur l'octroi de nouveaux baux et de nouvelles autorisations de coupe à blanc des forêts, déclare les responsables de l'ATBC.
Par ailleurs, les baux et autorisations déjà accordés devraient faire l'objet "d'examens profonds, transparents et indépendants".
Dans sa résolution, l'ATBC déclare que son intention n'est pas de freiner l'atteinte de "l'objectif pressant" réduction de la pauvreté dans le pays mais plutôt de mettre en garde contre "l'exploitation industrielle prédatrice des forêts, des terres et autres ressources naturelles du pays qui trop souvent ne produit pas des bénéfices justes ou équitables pour la majorité des citoyens [de Papouasie-Nouvelle-Guinée].
" On pensait jusqu'à présent que la Papouasie Nouvelle Guinée avait réussi à éviter la déforestation massive, conservant ainsi l'une des dernières grandes forêts tropicales humides hormis celles du Congo et d'Amazonie. Cependant en 2009, une étude révélait qu'entre 1972 et 2002, quasiment un quart des forêts du pays avaient déjà disparu ou était dégradé à cause de l'exploitation forestière.
Source: © Jeremy Hance Mongabay du 3 Aout 2011
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La forêt tropicale au Sarawak
Les forêts du Sarawak ont été fortement affectées par la déforestation et le développement des plantations au cours des trois dernières décennies.
L’année dernière, le gouvernement a annoncé un plan d’expansion des cultures de palmiers à huile de plus d’un million d’hectares (2,5 millions d’acres) pour la décennie à venir.
James Masing, le ministre pour l’aménagement du territoire, a déclaré que les terres appartenant par coutume aux autochtones seraient visées par le développement des plantations.
Les entreprises forestières sont connues pour entretenir des liens étroits avec le gouvernement, y compris avec le Ministre en chef Pehin Sri Abdul Taib Mahmud.
Des connections le reliant à des propriétés à l’étranger valant des centaines de millions de dollars ont été établies. L’origine des ces propriétés reste inexpliquée. Les écologistes estiment qu’il reste moins de 10% de la forêt primaire du Sarawak.
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Une communauté indigène prend une décision judiciaire en main et occupe une plantation de palmiers à huile
Une communauté Malaisienne de Bornéo a pris possession d’une plantation de palmiers à huile appartenant au groupe IOI, après que ce géant de l’huile de palme n’a pas respecté la décision judiciaire statuant que la plantation a été établie sur des terres appartenant par coutume aux populations autochtones, selon rapports du Rainforest Action Network (RAN).
Selon le groupe militant américain de San Francisco, cette action est intervenue après des mois d’inaction de la part du groupe IOI, suite à la décision rendue en mars 2010, qui énonçait que les deux concessions exploitées par le groupe étaient plantées sur des terres appartenant à la communauté autochtone.
Malgré cette décision, le groupe IOI a continué à exploiter ces plantations. Le groupe a également rompu son engagement de ne pas faire appel de cette décision, d’après le RAN. C’est pourquoi au début du mois, les habitants de Long Teran Kenan ont bloqué la route et occupé la plantation.
Depuis, ils ont commencé à récolter et vendre les fruits de cette plantation à une autre usine d’extraction d’huile de palme des environs. Le RAN souligne l’importance de la situation du fait qu’IOI approvisionne Cargill, le plus grand importateur américain d’huile de palme. Le RAN indique que Cargill n’a pas réussi à mettre en place des politiques destinées à prévenir de tels abus.
« Cargill est l’importateur d’huile de palme numéro 1 aux Etats-Unis » commente Lindsey Allen, directrice du programme en faveur des forêts au sein du RAN, sur le blog de l’organisation écologiste Understory Blog.
« Cela confère à Cargill une influence considérable sur le marché mondial de l’huile de palme, y compris sur la façon dont l’huile de palme est produite, raffinée et distribuée. »
« Pendant plus de trois ans, le RAN a encouragé Cargill à adopter des standards afin de garantir que l’entreprise n’importe pas également des violations des droits de l’homme, la destruction des forêts tropicales et le changement climatique. Puisque Cargill n’a jusqu’à maintenant pas mis ces standards en place, il est possible de trouver de l’huile de palme issue de pratiques controversées dans l’ensemble des supermarchés américains. » ,
Cargill n’a pas souhaité commenter la situation avec mongabay.com, mais dans une déclaration envoyée par email, le groupe IOI a contesté ces accusations. Le groupe IOI a indiqué que la Haute Cour du Sarawak n’avait pas accordé aux « autochtones » le droit de réclamer les terres contestées et a ajouté que « les droits coutumiers des populations autochtones sur ces terres » pouvaient s’éteindre en échange de compensations financières.
Le groupe IOI a également déclaré que la Cour « n’avait accordé aucune des injonctions demandées par les populations autochtones empêchant le groupe IOI Pelita de rester sur place et poursuivre l’exploitation des terres concernées ».
Ainsi, le groupe IOI estime que les actions menées par les habitants de Long Teran Kenan sont « illégales ».
« L’interprétation du groupe IOI selon laquelle les droits ancestraux peuvent s’éteindre en contrepartie de compensations financières n’est pas seulement choquante, mais indique également qu’IOI ne respecte pas son engagement de traiter la population de Long Teran Kenan avec respect » a-t-elle déclaré à mongabay.com
« Le Rainforest Action Network conteste l’accusation du groupe IOI selon laquelle les propriétaires terriens de la communauté indigène sont « illégaux » et continuera à soutenir la communauté de Long Teran dans sa lutte pour reprendre possession de ces terres ancestrales exploitées par une des entreprises d’huile de palme les plus puissantes du monde.
Je réitère la question posée au groupe IOI qui est restée sans réponse au RAN : le groupe IOI va-t-il négocier de bonne foi ou va-t-il continuer à utiliser des interprétations légales habiles afin de contester la légitimité de la communauté indigène ?
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Indonesie
Un Ancien négociateur de REDD+ pour l’Indonésie condamné à 3 ans de prison pour corruption
Wandojo Siswanto, l’un des négociateurs pour la délégation indonésienne au Sommet de Copenhague sur le climat en 2009 et l’un des principaux acteurs dans le partenariat avec la Norvège sur la Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD), a été condamné à trois ans de prison pour avoir accepté des pots-de-vin.
Suite à une enquête de la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK), Wandojo à été accusé d’avoir reçu un pot-de-vin d’environ $10 000 de la part d’Anggoro Widjojo, un directeur de PT Masaro Radiokom, afin d’accorder un traitement de faveur à la compagnie de télécommunications dans le budget du Ministère des Forêts. Wandojo avait été mentionné dans au moins deux autres enquêtes de corruption, dont une affaire en 2008 dans laquelle il avait admis avoir reçu 50 millions de rupiah ($4 600) en dessous-de-table de la part d’un législateur nommé Al-Amien Nasution.
En septembre, Wandojo avait été démis de ses fonctions de Conseiller spécial au Ministère des forêts.
L’arrestation de Wandojo et sa condamnation soulèvent des questions quant à la capacité du Ministère indonésien des forêts à gérer l’éventuelle obtention de milliards de dollars de paiements grâce au programme REDD+ visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en Indonésie en changeant son modèle développement de consommateur en protecteur des forêts. Plusieurs gouvernements, dont la Norvège qui s’est déjà engagée à payer jusqu’à un milliard de dollars, appuient cette initiative.
Des inquiétudes ont été soulevées quant au sort des fonds de REDD en Indonésie. Des critiques citent le fond de déforestation du pays qui a perdu $5,25 milliards entre 1994 et 1998, selon le contrôleur de gestion Ernst & Young. Les pertes ont continué jusqu’en 2009. Les fonds étaient gérés par le Ministère des forêts.
Chandra M. Hamzah, vice-président de la KPK, a dit à l’agence Reuter en septembre que le secteur forestier était « une source de corruption illimitée. »
Wandojo n’est pas la seule personne dans cette enquête. En août, le tribunal anti-corruption (Corruption Court) avait condamné Anggodo Widjojo, frère d’Anggoro Widjojo et partenaire de sa compagnie PT Masaro Radiokom, pour avoir essayé de corrompre des personnes officielles appartenant à la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK) avec 5,1 milliards de Rupiahs ($566 000) afin de tenter d’abandonner un cas de corruption contre son frère. Anggodo Widjojo a été condamné à quatre ans de prison pendant que son frère est en fuite depuis le mois d’août 2008.
Kaban, ministre des forêts entre 2004 et 2009 et législateur de 1999 à 2004, est également une personne intéressante dans cette affaire. Selon le journal Jakarta Post, Kaban a été lié à plusieurs autres cas de corruption pour avoir reçu des pots-de-vin dans l’attribution de concessions forestières.
Source: fr.mongabay.com 31/07/2011
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...Après 24 suicides depuis 2005 parmi les agents de L'ONF
...on est en droit de se poser la question?...non...?
...on est en droit de se poser la question?...non...?
La France veut-elle privatiser ses forêts et se débarrasser de l’ONF ?
Quatres suicides en un mois ont endeuillé l’Office national des forêts (ONF), qui gère un quart des zones boisées. Un mal-être social se répand chez les gardes forestiers alors qu’une note de la direction générale du Trésor suggère de privatiser en partie le service public de la forêt. Objectif de l’État : extraire toujours plus de bois dans un contexte où les réductions d’effectifs s’accentuent. Syndicats et communes forestières s’inquiètent. La forêt, ce n’est pas seulement des troncs découpés en planches : c’est aussi un lieu de préservation de l’environnement et de lien social.
Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse, dit le proverbe. En décembre dernier, une simple feuille de papier a provoqué un raffut encore plus assourdissant. Une note de la direction générale du Trésor envisage de modifier en profondeur le régime forestier, c’est-à-dire les règles applicables aux forêts publiques. Elle propose aussi de privatiser certaines activités de l’Office national des forêts (ONF), qui gère 25% de la surface boisée nationale (soit 4,7 millions d’hectares de forêt, 12 millions d’hectares appartenant à3,5 millions de propriétaires privés). Une vraie bombe lancée au cœur du massif public français, à quelques mois de la renégociation du contrat État-ONF pour 2012-2016.
Un patrimoine naturel jusqu’ici préservé d’une vision court-termiste
Pour les 11.000 communes propriétaires de bois, le régime forestier garantit la préservation de leur patrimoine naturel. Il leur assure notamment des rentrées financières grâce aux ventes de bois. Grâce à l’ONF, seul gestionnaire autorisé à mettre en œuvre le régime forestier, elles bénéficient des compétences nécessaires pour assurer le renouvellement de la ressource en bois.
« L’ONF a un rôle important de maintien des espaces forestiers. Il est souvent l’un des derniers services publics en milieu rural. Il garantit qu’on n’y fait pas n’importe quoi, en gérant à la fois la production de bois, la protection des espaces sensibles et l’accueil du public. Si on confie cette mission à des entreprises privées, celles-ci chercheront à obtenir un résultat immédiat, opposé à une gestion à long terme », s’inquiète Alain Lesturgez, directeur de la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR). Celle-ci, réunie en assemblée générale le 27 mai à Fréjus, a indiqué qu’elle ne signerait le nouveau contrat État-ONF que si les intérêts des communes sont préservés, évoquant les « propositions scélérates » de la note du Trésor.
L’ONF menacé de disparition ?
Celle-ci remet en cause le financement du régime forestier, financé à 85% par l’État et à 15% par les communes forestières. Elle évoque « une réforme du système » visant à ce que « les communes versent une contribution égale au coût de la prestation ». « Les communes payent déjà beaucoup, remarque Alain Lesturgez. Ici, dans le Var, la forêt ne leur rapporte quasiment rien. Elles sont amenées à faire des travaux de protection contre l’érosion ou les incendies, qui s’ajoutent à ceux prévus dans le plan d’aménagement forestier, obligatoire pour toute forêt publique. L’intérêt du service public et du régime forestier, c’est la mutualisation, qui permet de développer différentes compétences au sein d’un établissement, l’ONF, adapté aux particularités des régions françaises. Nous voulons donc savoir si l’ONF va être démantelé ou non avant de signer le futur contrat de plan. »
Dans un courrier adressé le 1er avril à Jean-Claude Monin, président de la FNCOFOR, le ministre de l’Agriculture s’est voulu rassurant. « Je tiens à vous confirmer mon engagement à maintenir le régime forestier et l’ONF, écrit Bruno Le Maire. Le gouvernement n’envisage aucune privatisation ni de l’ONF, ni des forêts communales ou domaniales. » Mais il ajoute : « la question du financement du régime forestier fera bien évidemment l’objet d’un examen particulier, destiné à identifier les conditions de son équilibre. Le maillage territorial de l’ONF et la place des communes forestières dans sa gouvernance seront discutés dans les mêmes conditions. »
Le désengagement de l’État
La lettre de Bruno Le Maire n’a pas vraiment convaincu les communes forestières. Les informations qui circulent leur laissent penser que les idées de la note du Trésor n’ont pas été passées au broyeur et continuent d’alimenter la stratégie gouvernementale. « C’est à se demander si la fuite de la note du Trésor n’est pas une stratégie de communication (à l’instar d’autres dossiers) dans laquelle on tape fort au début afin de se laisser par la suite une marge importante de négociation », s’interroge Olivier Thomas, président de l’Agence des espaces verts (AEV), qui gère 17.000 hectares de forêt dans la région Île-de-France.
L’État, qui a payé l’année dernière 144 millions d’euros au titre du versement compensateur, destiné à aider les communes dans leurs travaux forestiers, semblent vouloir réduire au maximum les dépenses affectées à l’ONF. En oubliant qu’il a, par le passé, récolté les bénéfices des années fastes. Jusqu’au début des années 1980, les cours du bois permettaient à l’ONF de réaliser des ventes largement excédentaires. Avec la baisse des cours du bois, les comptes de l’établissement public industriel et commercial (EPIC) sont depuis passés dans le rouge. En 2008, l’État a exigé que l’ONF augmente les taux de cotisation pour ses fonctionnaires à la retraite. La ligne « pensions civiles des fonctionnaires » est ainsi passée de 48 millions en 2006 à 91 millions d’euros en 2010 !
Réduction d’effectifs
À cette situation financière plutôt mauvaise s’ajoute un contexte social plutôt tendu. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux (quelque 6.500 sur 10.000 salariés de l’ONF) entraîne une baisse importante des effectifs. « Certains services sont à la limite du non fonctionnement : on expédie les affaires courantes, mais on ne dispose pas du temps nécessaire aux projets à long terme. La charge de travail est conséquente et l’ambiance de travail n’est pas très bonne », observe Jean-Noël Schmidt, secrétaire général du Syndicat national des techniciens des forêts (SNTF-FO), deuxième organisation de l’ONF.
Le Syndicat national unifié des personnels des forêts et de l’espace naturel (SNUPFEN-Solidaires), premier syndicat de l’ONF, appelle régulièrement les agents à rejoindre certaines actions : grèves, refus d’opérations de martelage (désignation des arbres à abattre à l’aide d’un marteau), rétention d’informations… « C’est une manière de tirer la sonnette d’alarme. On s’inquiète des prélèvements massifs de bois voulus par l’État, qui peuvent être dommageables pour l’avenir de la forêt, et nous empêcher de remplir nos missions de lien social et de préservation de l’environnement », indique Philippe Berger, garde forestier en Haute-Saône et secrétaire général du SNUPFEN.
Une souffrance au travail qui touche les gardes forestiers
« La direction, par des menaces sur les primes, fait pression sur les agents pour contrer les actions. Du coup, c’est difficile d’avoir un mouvement d’ampleur national dans la durée. Nous sommes plus sur des actions individuelles. » Lui-même pratique des actions de désobéissance, en refusant de délivrer certaines informations sur les forêts dont il s’occupe et en pratiquant un martelage centré non pas sur la production, mais sur la préservation des meilleurs arbres. « À terme, ces opérations de martelage seront informatisées, ce qui facilitera la comparaison du taux de martelage entre les agents et rendra les actions plus difficiles à mener », s’inquiète Philippe Berger. Le SNUPFEN lance régulièrement des appels à la désobéissance. Mais il lui est difficile de connaître le nombre d’agents qui participent à ces actions.
Face aux inquiétudes du personnel sur l’avenir de l’ONF, la direction a lancé un audit social, dont les résultats sont attendus fin 2011. Il devra notamment aborder la question des suicides, au nombre de 23 depuis 2005. Le 11 juillet, un garde-forestier de Franche-Comté, père de deux enfants, a mis fin à ses jours. C’est le troisième suicide en un mis, après ceux de deux agents, en Lozère le 20 juin, et en Gironde le 6 juillet. Les syndicats ont immédiatement souhaité « un moratoire immédiat sur les diminutions d’effectifs » et demandé à la direction générale d’interpeller les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement « sur le nombre élevé de suicides et de tentatives de suicide à l’ONF afin que celles-ci prennent la mesure du malaise profond des personnels de notre établissement ». Lors du vote de cette motion au comité central hygiène et sécurité (CCHS), l’administration s’est abstenue...
Le 11 janvier dernier, l’ONF a cependant reconnu pour la première fois que l’un de ces suicides (en décembre 2009, dans le Jura) était « imputable au service ». Beaucoup serait liée à une « souffrance éthique », née de la mutation de la « forêt-écosystème » à celle de la « forêt-usine », soumise aux contraintes du marché du bois, opposée à la gestion écologique des massifs.
Projet d’autonomie de gestion de l’ONF
Interrogé le 17 mai par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, Pascal Viné, directeur général de l’ONF, évoque clairement « un malaise social ». « Au cours des dernières années, un plan (social) avait été établi, et je ne peux pas laisser dire que rien n’avait été fait en matière de risques psycho-sociaux, mais tout plan de ce type est difficile à appliquer et crée beaucoup de frustrations », remarque-t-il.
Le même jour, Hervé Gaymard, président de l’ONF, a rappelé aux députés les idées principales de son rapport sur l’établissement, remis le 15 octobre 2010 au Président de la République. Il plaide pour une autonomie de gestion de l’ONF et sa transformation en entreprise publique, avec une capitalisation à hauteur de 300 millions d’euros. Car l’État ne l’a pas doté d’un capital social suffisant pour mener à bien ses missions. Hervé Gaymard souhaiterait aussi que l’on « permette à l’Office de constituer des réserves pour passer le cap des années difficiles ».
Financer la forêt avec l’argent des agences de l’eau
Il a aussi rappelé que certaines missions de l’ONF (accueil du public, préservation de l’environnement) ne font l’objet d’aucune rémunération. Même s’il se dit opposé aux conclusions de la note du Trésor, il estime que la question du financement du régime forestier mérite d’être posée. Parmi les pistes évoquées, il y a celle d’un financement « à partir des milliards d’euros brassés par les agences de l’eau ». « La forêt jouant son rôle dans le cycle de l’eau, il ne serait pas absurde que, sur les milliards d’euros de redevances que perçoivent les agences de l’eau, une très modeste part bénéficie à l’ONF », suggère-t-il.
Beaucoup d’arbres auront été abattus avant que l’on parvienne à résoudre la crise financière et sociale de l’ONF. D’autant que l’État exige d’extraire toujours plus de bois des forêts : Nicolas Sarkozy a fixé un objectif de 21 millions de mètres cubes supplémentaires d’ici à 2020. Pas vraiment compatible avec le développement durable. Pour Olivier Thomas, président de l’AEV, « le gouvernement reste sur une logique unique de rentabilité financière de la forêt avec des objectifs de production de bois destinés à la construction complètement irréalisables sauf à raser une grosse partie de nos forêts. Il est donc urgent d’arrêter cette véritable catastrophe écologique et de redéployer les moyens publics que demande une véritable gestion forestière durable. »
« Il y a un risque de couper le lien entre la population et la forêt si celle-ci devient uniquement un lieu consacré à l’exploitation du bois, craint Pierre Grandadam, président de l’Association des maires des communes forestières d’Alsace-Moselle. L’année dernière, j’ai vu ce que cette politique donnait au Brésil : on fauche les arbres comme du maïs. On ne peut pas accepter ça. La forêt doit rester multifonctionnelle pour qu’on puisse continuer de s’y promener, d’y travailler et de valoriser un matériau renouvelable. »
Source: bastamag.net © Raphaël Baldos (le 14 juillet 2011)
[1] créé avec l’adoption du premier code forestier en 1827.
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Sanctuary from The Seventh Movement on Vimeo.
...J'ai la comme très nette impression que cette année internationale des forets est une très bonne année effectivement, et que quelque chose nous a mis le doigt dans l’œil NON?....
...bon, c'est pas tout ça, mais faut que je fasse le plein moi (...menu: pâtes de soja, sauce huile de palme, miam-miam,... et pas vroum-vroum comme probablement vous le pensez bande de médisants)
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