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mardi 13 décembre 2011
17:20
PAPEETE - Certaines des 118 îles de Polynésie française sont menacées de disparition en raison de la montée des eaux, ont rappelé des scientifiques de plusieurs pays, lors de l'ouverture d'un colloque sur le réchauffement climatique, lundi à Tahiti.
Le colloque réunit des scientifiques de la région Pacifique, de métropole et de l'Union européenne, mais aussi des élus politiques locaux. L'Observatoire national sur les effets du réchauffement
climatique (Onerc) et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) y participent.
Les 118 îles de Polynésie française sont réparties sur une surface comparable à l'Europe, dans le sud de l'océan Pacifique. Leurs 270.000 habitants seront touchés, probablement avant la fin du siècle, par la montée des eaux.
Celle-ci est évaluée à environ 50 centimètres d'ici à 2100, en estimation basse, si le réchauffement climatique ne s'accélère pas.
L'archipel des Tuamotu, où les atolls culminent souvent à un ou deux mètres au-dessus de la surface de l'océan, pourrait être rayé de la carte. Mais les îles hautes, les plus peuplées, comme Tahiti, Moorea, Raiatea ou Bora Bora, seraient aussi très affectées par une hausse du niveau de l'océan de plusieurs dizaines de centimètres.
Leurs infrastructures, comme les ports, les aéroports, les routes et les bâtiments scolaires, sont situées sur le littoral, où sont aussi concentrées les populations.
La sécurité civile et la sécurité alimentaire sont en jeu, et nous préparons un plan climatique, que nous déposerons au sommet Rio +20, en juin 2012 a déclaré à l'AFP Jacky Bryant, le ministre de l'Environnement de la Polynésie française. Le déplacement des populations est une piste tout à fait sérieuse de ce plan.
Ce que je reproche aux grands pays industrialisés, c'est qu'ils ont les moyens, et qu'ils ne font rien, alors qu'ils sont la cause majeure du changement climatique, a regretté Félix Barsinas,maire de Tahuata, petite île de l'archipel des Marquises.
Il est encore temps d'agir sur le développement du littoral, affirme le chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Idri) Alexandre Magnan. Le vraproblème, c'est que ces questions de changement climatique se posent sur des temps assez longs, alors que les politiques d'aménagement, elles, sont des questions d'aujourd'hui.
A Tuvalu, autre île du Pacifique, les produits agricoles sont déjà devenus impropres à la consommation en raison de la salinité qui touche les terres.
Source ©AFP
Le colloque réunit des scientifiques de la région Pacifique, de métropole et de l'Union européenne, mais aussi des élus politiques locaux. L'Observatoire national sur les effets du réchauffement
climatique (Onerc) et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) y participent.
Les 118 îles de Polynésie française sont réparties sur une surface comparable à l'Europe, dans le sud de l'océan Pacifique. Leurs 270.000 habitants seront touchés, probablement avant la fin du siècle, par la montée des eaux.
Celle-ci est évaluée à environ 50 centimètres d'ici à 2100, en estimation basse, si le réchauffement climatique ne s'accélère pas.
L'archipel des Tuamotu, où les atolls culminent souvent à un ou deux mètres au-dessus de la surface de l'océan, pourrait être rayé de la carte. Mais les îles hautes, les plus peuplées, comme Tahiti, Moorea, Raiatea ou Bora Bora, seraient aussi très affectées par une hausse du niveau de l'océan de plusieurs dizaines de centimètres.
Leurs infrastructures, comme les ports, les aéroports, les routes et les bâtiments scolaires, sont situées sur le littoral, où sont aussi concentrées les populations.
La sécurité civile et la sécurité alimentaire sont en jeu, et nous préparons un plan climatique, que nous déposerons au sommet Rio +20, en juin 2012 a déclaré à l'AFP Jacky Bryant, le ministre de l'Environnement de la Polynésie française. Le déplacement des populations est une piste tout à fait sérieuse de ce plan.
Ce que je reproche aux grands pays industrialisés, c'est qu'ils ont les moyens, et qu'ils ne font rien, alors qu'ils sont la cause majeure du changement climatique, a regretté Félix Barsinas,maire de Tahuata, petite île de l'archipel des Marquises.
Il est encore temps d'agir sur le développement du littoral, affirme le chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Idri) Alexandre Magnan. Le vraproblème, c'est que ces questions de changement climatique se posent sur des temps assez longs, alors que les politiques d'aménagement, elles, sont des questions d'aujourd'hui.
A Tuvalu, autre île du Pacifique, les produits agricoles sont déjà devenus impropres à la consommation en raison de la salinité qui touche les terres.
Source ©AFP
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1 commentaires:
concernant le sel dans dans d'anciens puits dans lesquels on pompait de l'eau douce, il ne pas y voir déjà un effet quelconque de la remontée (à venir) du niveau marin, mais tout bêtement une surexploitation des nappe souterraines d'eau douce. On pompe plus d'eau que les pluies ou les autres infiltrations n’amènent , et le biseau salé remonte vers l'amont
Ça se passe aussi dans le marai poitevin, et c'est (ou c'était) dû à l’arrosage du maïs.
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