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mercredi 4 janvier 2012
19:15
Au Canada, au début de l'année dernière, dans les régions reculées du nord de la Colombie britannique, la ste Apache Corp annonçait fièrement la plus grande opération de fracturation hydraulique jamais réalisé.
Ce projet a nécessité 1 milliard de litre d'eau et plus de 50 000 tonnes de sable, pour actionner la fracturation simultanée de 16 puits d'extraction mis côte à côte sur une même zone d'exploitation. En multipliant par 4 le record jusqu'ici détenu, le champ d'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique de la ste Apache Corp en décembre 2010 devenait ainsi le plus important jamais réalisé au monde.
Ce record n'aura pas résisté longtemps, à la fin de l'année 2011, Apache et son partenaire, Encana, annonçaient avoir dépassé de plus de la moitié ce record sur un site voisin.
Alors que le débat sur les inconvénients de la fracturation fait actuellement rage aux États-Unis, Est-il étonnant de constater l'explosion impressionnante de cette activité très décriée, dans les régions reculées et bien boisées, chez son voisin du nord ?
Même si certains responsables politiques canadiens ont clairement mis en garde leurs concitoyens aux danger de cette activité sur l'environnement, les régions de l'Alberta et la Colombie-Britannique ont rivalisé d’ingéniosités pour attirer les investisseurs, en leur offrant gentiment mille incitations financières et de larges assouplissements aux règles de sécurités minimums. Le résultat ne sait pas fait attendre.
Ben Parfitt, un analyste du Centre canadien des politiques alternatives,n’hésite pas à nous rappeler que:
"Nous assistons actuellement au canada à quelques-unes des plus grandes opérations de fracturation hydraulique en cours sur la planète."
En revanche, dans les régions de l'Est du Canada, ça progresse plus prudemment. Depuis Mars dernier , la population du Québec tente de faire imposé un moratoire en attendant l'élaboration d'études supplémentaires. Actuellement des manifestants envahissent les rues au Nouveau-Brunswick et réclament la même décision à leurs autorités. Cette opposition du public couplée aux bas prix du gaz, a fait ralentir les forages en cours dans l'Est du pays cette année.
Pourtant, l'Association canadienne des producteurs pétroliers prévoit que la production de gaz de schiste et des autres sources d'énergies non conventionnelles, triple dans les régions de l’Est dans les dix prochaines années.
Malgré un avertissement clair sur les risques de pollution de l'eau et de l’atmosphère dans une note interne au ministère, le ministre de l'environnement Peter Kent continue lui d'y croire.
"Notre gouvernement croit que l'exploitation du gaz de schiste est une ressource stratégique importante qui pourrait fournir de nombreux avantages économiques pour le Canada, il assurera de plus notre autonomie énergétique"
"un environnement sain et une économie forte vont de pair." a ajouté le ministère.
L'essor des forages par fracturation au Canada remonte à la fin des années 1990, quand EnCana a commencé à utiliser les techniques de fracturation pour extraire du gaz des roches des schistes du nord de la Colombie-Britannique.
Mais dés le début des années 2000, EnCana a également commencé a fracturer des veines de charbon peu profonde, ou encore de méthane ou de houille en utilisant de l'azote plutôt que de l'eau pour libérer les gaz. Ces forages nécessitent généralement beaucoup moins de fluide que la fracturation du schiste, mais ils se produisent généralement très prés des nappes phréatiques d'eau potable. Dans certains cas, EnCana n'a pas hésiter à perforer des puits en traversant les nappes aquifères et en y injectant par la même des fluides de fracturation dans les eaux souterraines potables.
Mais c'est plutôt vers 2005 qu' EnCana et les autres opérateurs ont commencé à explorer sérieusement les réserves de gaz de schiste du Nord de la Colombie-Britannique . Les filons se sont révélés prometteurs, possédant au moins 61 milliards de mètres cubes de gaz, selon les estimations de l'industrie pétrolière.
Néanmoins ces forages étaient compliqués à maitriser économiquement et en particulier par la difficulté d'y accéder. Contrairement au filons de Barnett et Marcellus des États-Unis, ces bassins du Canada étaient éloignés de la plupart des infrastructures de transport existants, et les sols y étaient souvent détrempés et ralentissaient les forages au printemps et en été, en effet la température moyenne dans ces régions oscille autour de zéro la majeur partie de l'année.
Pour encourager son développement, la Colombie-Britannique a donc promulgué une série de mesures incitatives, y compris des redevances réduites pour les forages profonds ainsi que l'accession facile à de nombreux crédits pour la construction de routes et de pipelines dans les régions éloignées.Toutes ces modifications combinées ont permis d'intensifier considérablement les opérations de forage en Colombie-Britannique, aujourd'hui c'est une des région du monde la plus fracturée.
Aujourd'hui en Alberta, les foreurs de puits sont autorisés depuis peu à concentrer plusieurs puits dans un même secteurs d'exploitation et d'y pomper beaucoup plus d'eau.
Ces dernières années ce développement anarchique des exploitations de gaz de schiste, a révélé de nombreuses failles sanitaires , en effet plusieurs plaintes importantes de pollution des eaux ont été déposé par des résidents de l'Alberta auprès des autorités. Il n'y a pas réellement de chiffres officiels précis et le gouvernement ne semble pas vouloir s'attarder trop bruyamment sur ces plaintes.
Néanmoins aujourd'hui dans certains cas, la frustration des habitants est tellement exacerbée que leurs plaintes commencent tout de même à faire des vagues.
Si quelques enquêtes officielles ont bien été mené en 2007, et qu'elles révèlent toutes effectivement une pollution des nappes par des produits chimiques mystérieux, leurs conclusions font tout de même sourire:
En Alberta par exemple dans un cas révélé, celui de Jessica Ernst, les conclusions de l'enquête gouvernementale accusent en effet l'introduction des tuyaux de prélèvement nécessaires pour ces examens d'en être la cause et nullement les forages pétroliers. Devant l’énormité de la conclusion scientifique de cette enquête, la province retourna vite sa veste et déclara finalement la pollution d'origine naturelle.
Mais la réponse de Jessica Ernst, la plaignante, ne se fit pas attendre: En enquêtant par elle même, elle révéla à la presse des preuves par des documents officiels et en particulier par un rapport de l'agence de l’environnement et de l'eau de l'Alberta énumérant les cas où la fracturation des puits de faibles profondeurs avaient aboutis à l'infiltration dans les puits, de gaz et de fluides chimiques.
Elle a également déniché les dossiers officiels du gouvernement où la sté EnCana déclare avoir procédé à des fracturations directement dans la nappe aquifère qui fournit son eau de puits.
«Notre communauté a été utilisée comme un tube à essai", a t-elle déclaré à la presse. «Alors de même je les ai utilisé comme tubes à essai."
Jessica Ernst poursuit actuellement, la ste Encana, l'agence de l'Environnement et de l'eau de l'Alberta ainsi que l'"Alberta Energy Resources Conservation Board" en justice, qui régissent à eux tous le forage de gaz de schiste voisin de chez elle. Ce forage d'Encana a été négligent, et les agences gouvernementales ont couvert la contamination de l'entreprise et omis de respecter les règlements.
Ernst, qui demande environ 33 $ millions de dollars canadiens en dommages et intérêts, a juré qu'elle n'acceptera pas un règlement qui comprend un accord de confidentialité, comme d'autres avant elle l'ont déjà fait.
"Que cela soit bien clair, je ne suis pas achetable», dit-elle.
Alan Boras, porte-parole d'EnCana, n'a pas voulu commenter sur cette affaire.
L'Energy Resources Conservation Board a rejeté toute demande d' entrevue. Néanmoins dans une réponse écrite, le porte-parole Bob Curran a dit qu'il ne pouvait pas commenter sur les détails de cette affaire Ernst, mais que son agence est confiante car elle s'est comportée de façon appropriée.
Quant à Carrie Sancartier, la porte-parole de l'agence pour l'Environnement et de l'eau de l'Alberta , elle n'a pas voulu commenter en raison de la procédure en cours, mais dit qu'il n'y a eu en aucun cas, des forages de gaz contaminant les puits d'eau dans la province.
L'expert, Dr Muehlenbachs, dont les enquêtes ont été utilisé à plusieurs reprises dans les enquêtes gouvernementales, a déclaré que c'est "tout simplement faux." Il a analysé des milliers de cas de fuite de gaz et sait qu'au moins une douzaine de cas de contamination de l'eau sont avérées.
...
Mais d'autres inquiétudes sont soulevées par les environnementalistes canadiens
Les techniques de fracturation nécessitent énormément d'eau. Apache et Encana utilisent une moyenne de 100 millions de litres d'eau par puits.
Alors que l'industrie pétrolière et gazière dit n'être responsable que de 1 pour cent de l'utilisation en d'eau de toute la Colombie-Britannique , les défenseurs de l'environnement disent eux, que ces chiffres ne semblent pas refléter la pleine mesure de la consommation de l'industrie pétrolière et de ces besoins à long terme.
L'accès à l'eau de surface est normalement réglementé par deux agences qui délivrent à long ou court terme des licences d'utilisation. La très grande majorité des sociétés d'énergie ont choisi d'obtenir des permis à court terme, qui nécessitent des examens réglementaires beaucoup moins contraignant.
Quant à la plupart des retraits d'eau souterrain, ils ne sont pas réglementés du tout.
Les foreurs n'ont besoin d'aucun permis pour creuser des puits où s'y alimenter, et n'ont aucune limite sur la quantité d'eau qu'ils peuvent en extraire. Ils peuvent également acheter de l'eau à des propriétaires privés, sans qu'aucun moyen de contrôle gouvernemental soit nécessaire.
Alors...
Combien d'eau est effectivement actuellement utilisée, et surtout, combien de besoin en réserve d'eau ont été projeté par ces exploitations pour les 10 prochaines années ? ...seuls les compagnies pétrolière le savent, les citoyens eux n'en savent rien.
L'année dernière, dans un rapport officiel des surveillances des eaux souterraines sur toute la province de Colombie-Britannique, le contrôleur en chef lui même a rappelé que la province ne protégeait pas adéquatement ces aquifères de la surexploitation et de la contamination potentielle en provenance des fracturations. L'agences révélait par la même occasion qu'elle manquait cruellement de données de base nécessaires à l'évaluation des risques, tels que le nombre et l'étendue des nappes aquifères de la province, selon ce même rapport.
Le ministère de l'Énergie et des Mines, dans une réponse écrite, a ffirmé que la province a pris plusieurs mesures pour tenter d'améliorer la surveillance de l'usage de l'eau, y compris un projet de recherche sur les nappes aquifères de la province. Aucune réglementation n'est en revanche à l'ordre du jour.
La réaction des citoyens qui commencent à poindre violemment face à ces dérives de la fracturation est devenue une telle préoccupation pour les foreurs et les gouvernements provinciaux dans l'Ouest canadien que l'an dernier, ils ont lancé un effort conjoint pour tenter de la contrer.
En Décembre 2010, les gouvernements de la Colombie-Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan ont signé un mémorandum de coopération établissant un plan visant à partager des informations et à élaborer des normes pour la fracturation hydraulique et l'utilisation de l'eau. Une seule ONG était invité à débattre dans ce projet: l'Association canadienne des producteurs pétroliers.
Le mémo qui en résulte a été divulgué en août dernier et publié par l'Alberta Federation of Labour, il y est dit que les provinces et les producteurs de pétrole allaient travailler ensemble pour développer des «messages clés» sur le gaz de schiste et la fracturation et pour persuader le public qu'il n'y a rien à en craindre.
«Le projet aidera à démontrer que l'extraction du gaz de schiste est viable, sûr et écologiquement durable», dit le mémo.
Dans une note séparée, l'agence de l'environnement de l'Alberta a indiqué que l'Association canadienne des producteurs pétroliers avait approché la province pour travailler sur une campagne conjointe de relations publiques.
Depuis rien...
Source ProPublica, rédaction et trad Nature Alerte
...citoyens et internautes du CANADA... réveillez vous et vite!!!!....une énorme campagne de désinformation est à l'œuvre chez vous, ...et si vous ne faite rien d'ici quelques mois, se seront bientôt les OVNIS et les aliens les responsables de tout vos malheurs...et ils vont vous tisser un sacré beau calendrier Maya, croyez moi....alors, DEBOUT, vite DEBOUT...sinon vos voisins très pollueurs vont vous polluer, toutes crues....Quant à nous tous, internautes du monde entier aidons les dans cette tache d'information devenue urgente et nécessaire, vitale pour l'environnement Canadien mais aussi le notre voir plus bas, ...disons NON depuis partout d'une commune manière ...SINON...?...
....Alors il nous reste au moins cela...faisons passer l'info...
...Citoyens et internautes de France, je souligne ici à mes lecteurs, et les préviens: méfions nous nous aussi ici en France, il semble qu'un certain nombre de prétextes autorisent désormais certains de nos soi disant agriculteurs à s'approprier des droits d'eau en constituant des réserves sans qu'aucune contre partie ni réglementation ne les dérangent...voilà..."Watch out" comme on dit en anglais...Yeeeeeeaaaaaaaaaaah....
_______________________________________________________________________________________
En attendant les exploitants de chez nous vont vers eux...ben tiens...
Gaz et pétrole de schiste: la nouvelle ruée vers l'or aux Etats-Unis
Le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis suscitent un appétit vorace de la part de géants internationaux comme le français Total, le chinois Sinopec ou le fonds américain KKR, dans un contexte de raréfaction des gisements d'hydrocarbures traditionnels.
Depuis quelques mois les transactions s'accélèrent, avec deux opérations majeures sur la seule journée de mardi. Devon Energy a ainsi annoncé que Sinopec allait acquérir un tiers de cinq de ses nouveaux projets, un investissement de 2,5 milliards de dollars dont 1,6 milliard de dollars en remboursements de coûts d'exploration et forage.
Parallèlement, Total s'est associé au groupe d'hydrocarbures gazier Chesapeake Energy et à son partenaire EnerVest en prenant une participation de 25% dans leurs gisements de gaz de schiste dans l'Ohio (Est des Etats-Unis) pour 2,3 milliards de dollars. ...(...les tremblements de terre...à Total ça lui fait même pas peur...ajout N/A)
Total avait indiqué en novembre son intention de renforcer ses activités dans ce domaine aux Etats-Unis, alors que l'exploitation des gisements de schiste est interdite en France, en raison des risques pour l'environnement. Fin novembre, le fonds d'investissement KKR avait racheté l'américain Samson pour 7,2 milliards de dollars, confortant son portefeuille d'actifs dans ce secteur, qui est l'un de ses axes stratégiques d'investissement.
«Les Etats-Unis disposent d'une avance technologique dans l'exploitation du pétrole et du gaz non conventionnels», souligne Mark Hanson, analyste chez Morningstar, pour expliquer cet engouement.
La Chine en particulier dispose de réserves colossales de gaz de schiste, qui pourraient aider à satisfaire ses besoins énergétiques en rapide expansion, mais le pays manque d'expertise pour les mettre en valeur, et l'acquisition de Sinopec peut ainsi lui permettre d'acquérir ce savoir-faire. (...???...)
Mais Total, qui avait déjà racheté en 2010 une part de Chesapeake, spécialiste des hydrocarbures non conventionnels, pour 2,25 milliards de dollars, a lui aussi laissé entendre qu'il souhaitait acquérir une meilleure expertise technologique.
«Nous avons beaucoup appris de Chesapeake», avait ainsi déclaré en novembre John Bannerman, directeur des activités aux Etats-Unis de Total.
«Ce sont des entreprises relativement petites qui ont été à l'avant-garde de l'investissement dans ces nouvelles ressources, pas les géants mondiaux», remarque Mark Hanson.
Le numéro un mondial du pétrole ExxonMobil avait déclenché fin 2009 ce mouvement de consolidation du secteur des pétroles et gaz de schiste aux Etats-Unis en déboursant la somme record de 41 milliards de dollars pour son compatriote XTO Energy, pionnier du pétrole et gaz «non conventionnels».
Par ailleurs, si les prix du gaz naturel restent déprimés, ceux du pétrole restent soutenus, à plus de 100 dollars le baril. Tout gisement contenant du pétrole de schiste offre ainsi de lucratives perspectives d'exploitation, dans un cadre politique plus stable que dans de nombreuses autres zones de la planète, au Moyen-Orient ou en Afrique.
L'opération de mardi «s’inscrit dans notre stratégie de développement dans des gisements non conventionnels offrant un fort potentiel et avec en l’occurrence une valorisation majoritairement liée au prix du brut», a ainsi justifié Yves-Louis Darricarrère, l'un des responsables de Total.
La roche de schiste contient aussi beaucoup de gaz tels que le propane et le butane «qui sont facilement compressibles et peuvent donc être liquéfiés. Ils se vendent au prix fort» par rapport à un gaz naturel comme le méthane, explique Mark Hanson.
L'exploitation des pétroles et gaz de schiste, plus compliquée et coûteuse que celle des hydrocarbures traditionnels, reste en outre moins chère et risquée que celle des gisements offshore, conclut Mark Hanson.
Signe de la ruée des Chinois vers les ressources énergétiques non conventionnelles, PetroChina International a par ailleurs annoncé mardi qu'il avait parachevé l'achat du projet de sables bitumineux de MacKay River, au Canada, une transaction d'une valeur de 672 millions de dollars.
PetroChina devient donc la première société chinoise à détenir la totalité d'un projet d'exploitation de sables bitumineux canadiens.
Source © 2012 AFP
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Ce projet a nécessité 1 milliard de litre d'eau et plus de 50 000 tonnes de sable, pour actionner la fracturation simultanée de 16 puits d'extraction mis côte à côte sur une même zone d'exploitation. En multipliant par 4 le record jusqu'ici détenu, le champ d'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique de la ste Apache Corp en décembre 2010 devenait ainsi le plus important jamais réalisé au monde.
Ce record n'aura pas résisté longtemps, à la fin de l'année 2011, Apache et son partenaire, Encana, annonçaient avoir dépassé de plus de la moitié ce record sur un site voisin.
Alors que le débat sur les inconvénients de la fracturation fait actuellement rage aux États-Unis, Est-il étonnant de constater l'explosion impressionnante de cette activité très décriée, dans les régions reculées et bien boisées, chez son voisin du nord ?
Même si certains responsables politiques canadiens ont clairement mis en garde leurs concitoyens aux danger de cette activité sur l'environnement, les régions de l'Alberta et la Colombie-Britannique ont rivalisé d’ingéniosités pour attirer les investisseurs, en leur offrant gentiment mille incitations financières et de larges assouplissements aux règles de sécurités minimums. Le résultat ne sait pas fait attendre.
Ben Parfitt, un analyste du Centre canadien des politiques alternatives,n’hésite pas à nous rappeler que:
"Nous assistons actuellement au canada à quelques-unes des plus grandes opérations de fracturation hydraulique en cours sur la planète."
En revanche, dans les régions de l'Est du Canada, ça progresse plus prudemment. Depuis Mars dernier , la population du Québec tente de faire imposé un moratoire en attendant l'élaboration d'études supplémentaires. Actuellement des manifestants envahissent les rues au Nouveau-Brunswick et réclament la même décision à leurs autorités. Cette opposition du public couplée aux bas prix du gaz, a fait ralentir les forages en cours dans l'Est du pays cette année.
Pourtant, l'Association canadienne des producteurs pétroliers prévoit que la production de gaz de schiste et des autres sources d'énergies non conventionnelles, triple dans les régions de l’Est dans les dix prochaines années.
Malgré un avertissement clair sur les risques de pollution de l'eau et de l’atmosphère dans une note interne au ministère, le ministre de l'environnement Peter Kent continue lui d'y croire.
"Notre gouvernement croit que l'exploitation du gaz de schiste est une ressource stratégique importante qui pourrait fournir de nombreux avantages économiques pour le Canada, il assurera de plus notre autonomie énergétique"
"un environnement sain et une économie forte vont de pair." a ajouté le ministère.
L'essor des forages par fracturation au Canada remonte à la fin des années 1990, quand EnCana a commencé à utiliser les techniques de fracturation pour extraire du gaz des roches des schistes du nord de la Colombie-Britannique.
Mais dés le début des années 2000, EnCana a également commencé a fracturer des veines de charbon peu profonde, ou encore de méthane ou de houille en utilisant de l'azote plutôt que de l'eau pour libérer les gaz. Ces forages nécessitent généralement beaucoup moins de fluide que la fracturation du schiste, mais ils se produisent généralement très prés des nappes phréatiques d'eau potable. Dans certains cas, EnCana n'a pas hésiter à perforer des puits en traversant les nappes aquifères et en y injectant par la même des fluides de fracturation dans les eaux souterraines potables.
Mais c'est plutôt vers 2005 qu' EnCana et les autres opérateurs ont commencé à explorer sérieusement les réserves de gaz de schiste du Nord de la Colombie-Britannique . Les filons se sont révélés prometteurs, possédant au moins 61 milliards de mètres cubes de gaz, selon les estimations de l'industrie pétrolière.
Néanmoins ces forages étaient compliqués à maitriser économiquement et en particulier par la difficulté d'y accéder. Contrairement au filons de Barnett et Marcellus des États-Unis, ces bassins du Canada étaient éloignés de la plupart des infrastructures de transport existants, et les sols y étaient souvent détrempés et ralentissaient les forages au printemps et en été, en effet la température moyenne dans ces régions oscille autour de zéro la majeur partie de l'année.
Pour encourager son développement, la Colombie-Britannique a donc promulgué une série de mesures incitatives, y compris des redevances réduites pour les forages profonds ainsi que l'accession facile à de nombreux crédits pour la construction de routes et de pipelines dans les régions éloignées.Toutes ces modifications combinées ont permis d'intensifier considérablement les opérations de forage en Colombie-Britannique, aujourd'hui c'est une des région du monde la plus fracturée.
Aujourd'hui en Alberta, les foreurs de puits sont autorisés depuis peu à concentrer plusieurs puits dans un même secteurs d'exploitation et d'y pomper beaucoup plus d'eau.
Ces dernières années ce développement anarchique des exploitations de gaz de schiste, a révélé de nombreuses failles sanitaires , en effet plusieurs plaintes importantes de pollution des eaux ont été déposé par des résidents de l'Alberta auprès des autorités. Il n'y a pas réellement de chiffres officiels précis et le gouvernement ne semble pas vouloir s'attarder trop bruyamment sur ces plaintes.
Néanmoins aujourd'hui dans certains cas, la frustration des habitants est tellement exacerbée que leurs plaintes commencent tout de même à faire des vagues.
Si quelques enquêtes officielles ont bien été mené en 2007, et qu'elles révèlent toutes effectivement une pollution des nappes par des produits chimiques mystérieux, leurs conclusions font tout de même sourire:
En Alberta par exemple dans un cas révélé, celui de Jessica Ernst, les conclusions de l'enquête gouvernementale accusent en effet l'introduction des tuyaux de prélèvement nécessaires pour ces examens d'en être la cause et nullement les forages pétroliers. Devant l’énormité de la conclusion scientifique de cette enquête, la province retourna vite sa veste et déclara finalement la pollution d'origine naturelle.
Mais la réponse de Jessica Ernst, la plaignante, ne se fit pas attendre: En enquêtant par elle même, elle révéla à la presse des preuves par des documents officiels et en particulier par un rapport de l'agence de l’environnement et de l'eau de l'Alberta énumérant les cas où la fracturation des puits de faibles profondeurs avaient aboutis à l'infiltration dans les puits, de gaz et de fluides chimiques.
Elle a également déniché les dossiers officiels du gouvernement où la sté EnCana déclare avoir procédé à des fracturations directement dans la nappe aquifère qui fournit son eau de puits.
«Notre communauté a été utilisée comme un tube à essai", a t-elle déclaré à la presse. «Alors de même je les ai utilisé comme tubes à essai."
Jessica Ernst poursuit actuellement, la ste Encana, l'agence de l'Environnement et de l'eau de l'Alberta ainsi que l'"Alberta Energy Resources Conservation Board" en justice, qui régissent à eux tous le forage de gaz de schiste voisin de chez elle. Ce forage d'Encana a été négligent, et les agences gouvernementales ont couvert la contamination de l'entreprise et omis de respecter les règlements.
Ernst, qui demande environ 33 $ millions de dollars canadiens en dommages et intérêts, a juré qu'elle n'acceptera pas un règlement qui comprend un accord de confidentialité, comme d'autres avant elle l'ont déjà fait.
"Que cela soit bien clair, je ne suis pas achetable», dit-elle.
Alan Boras, porte-parole d'EnCana, n'a pas voulu commenter sur cette affaire.
L'Energy Resources Conservation Board a rejeté toute demande d' entrevue. Néanmoins dans une réponse écrite, le porte-parole Bob Curran a dit qu'il ne pouvait pas commenter sur les détails de cette affaire Ernst, mais que son agence est confiante car elle s'est comportée de façon appropriée.
Quant à Carrie Sancartier, la porte-parole de l'agence pour l'Environnement et de l'eau de l'Alberta , elle n'a pas voulu commenter en raison de la procédure en cours, mais dit qu'il n'y a eu en aucun cas, des forages de gaz contaminant les puits d'eau dans la province.
L'expert, Dr Muehlenbachs, dont les enquêtes ont été utilisé à plusieurs reprises dans les enquêtes gouvernementales, a déclaré que c'est "tout simplement faux." Il a analysé des milliers de cas de fuite de gaz et sait qu'au moins une douzaine de cas de contamination de l'eau sont avérées.
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Mais d'autres inquiétudes sont soulevées par les environnementalistes canadiens
Les techniques de fracturation nécessitent énormément d'eau. Apache et Encana utilisent une moyenne de 100 millions de litres d'eau par puits.
Alors que l'industrie pétrolière et gazière dit n'être responsable que de 1 pour cent de l'utilisation en d'eau de toute la Colombie-Britannique , les défenseurs de l'environnement disent eux, que ces chiffres ne semblent pas refléter la pleine mesure de la consommation de l'industrie pétrolière et de ces besoins à long terme.
L'accès à l'eau de surface est normalement réglementé par deux agences qui délivrent à long ou court terme des licences d'utilisation. La très grande majorité des sociétés d'énergie ont choisi d'obtenir des permis à court terme, qui nécessitent des examens réglementaires beaucoup moins contraignant.
Quant à la plupart des retraits d'eau souterrain, ils ne sont pas réglementés du tout.
Les foreurs n'ont besoin d'aucun permis pour creuser des puits où s'y alimenter, et n'ont aucune limite sur la quantité d'eau qu'ils peuvent en extraire. Ils peuvent également acheter de l'eau à des propriétaires privés, sans qu'aucun moyen de contrôle gouvernemental soit nécessaire.
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Combien d'eau est effectivement actuellement utilisée, et surtout, combien de besoin en réserve d'eau ont été projeté par ces exploitations pour les 10 prochaines années ? ...seuls les compagnies pétrolière le savent, les citoyens eux n'en savent rien.
L'année dernière, dans un rapport officiel des surveillances des eaux souterraines sur toute la province de Colombie-Britannique, le contrôleur en chef lui même a rappelé que la province ne protégeait pas adéquatement ces aquifères de la surexploitation et de la contamination potentielle en provenance des fracturations. L'agences révélait par la même occasion qu'elle manquait cruellement de données de base nécessaires à l'évaluation des risques, tels que le nombre et l'étendue des nappes aquifères de la province, selon ce même rapport.
Le ministère de l'Énergie et des Mines, dans une réponse écrite, a ffirmé que la province a pris plusieurs mesures pour tenter d'améliorer la surveillance de l'usage de l'eau, y compris un projet de recherche sur les nappes aquifères de la province. Aucune réglementation n'est en revanche à l'ordre du jour.
La réaction des citoyens qui commencent à poindre violemment face à ces dérives de la fracturation est devenue une telle préoccupation pour les foreurs et les gouvernements provinciaux dans l'Ouest canadien que l'an dernier, ils ont lancé un effort conjoint pour tenter de la contrer.
En Décembre 2010, les gouvernements de la Colombie-Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan ont signé un mémorandum de coopération établissant un plan visant à partager des informations et à élaborer des normes pour la fracturation hydraulique et l'utilisation de l'eau. Une seule ONG était invité à débattre dans ce projet: l'Association canadienne des producteurs pétroliers.
Le mémo qui en résulte a été divulgué en août dernier et publié par l'Alberta Federation of Labour, il y est dit que les provinces et les producteurs de pétrole allaient travailler ensemble pour développer des «messages clés» sur le gaz de schiste et la fracturation et pour persuader le public qu'il n'y a rien à en craindre.
«Le projet aidera à démontrer que l'extraction du gaz de schiste est viable, sûr et écologiquement durable», dit le mémo.
Dans une note séparée, l'agence de l'environnement de l'Alberta a indiqué que l'Association canadienne des producteurs pétroliers avait approché la province pour travailler sur une campagne conjointe de relations publiques.
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Source ProPublica, rédaction et trad Nature Alerte
...citoyens et internautes du CANADA... réveillez vous et vite!!!!....une énorme campagne de désinformation est à l'œuvre chez vous, ...et si vous ne faite rien d'ici quelques mois, se seront bientôt les OVNIS et les aliens les responsables de tout vos malheurs...et ils vont vous tisser un sacré beau calendrier Maya, croyez moi....alors, DEBOUT, vite DEBOUT...sinon vos voisins très pollueurs vont vous polluer, toutes crues....Quant à nous tous, internautes du monde entier aidons les dans cette tache d'information devenue urgente et nécessaire, vitale pour l'environnement Canadien mais aussi le notre voir plus bas, ...disons NON depuis partout d'une commune manière ...SINON...?...
....Alors il nous reste au moins cela...faisons passer l'info...
...Citoyens et internautes de France, je souligne ici à mes lecteurs, et les préviens: méfions nous nous aussi ici en France, il semble qu'un certain nombre de prétextes autorisent désormais certains de nos soi disant agriculteurs à s'approprier des droits d'eau en constituant des réserves sans qu'aucune contre partie ni réglementation ne les dérangent...voilà..."Watch out" comme on dit en anglais...Yeeeeeeaaaaaaaaaaah....
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En attendant les exploitants de chez nous vont vers eux...ben tiens...
Gaz et pétrole de schiste: la nouvelle ruée vers l'or aux Etats-Unis
Le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis suscitent un appétit vorace de la part de géants internationaux comme le français Total, le chinois Sinopec ou le fonds américain KKR, dans un contexte de raréfaction des gisements d'hydrocarbures traditionnels.
Depuis quelques mois les transactions s'accélèrent, avec deux opérations majeures sur la seule journée de mardi. Devon Energy a ainsi annoncé que Sinopec allait acquérir un tiers de cinq de ses nouveaux projets, un investissement de 2,5 milliards de dollars dont 1,6 milliard de dollars en remboursements de coûts d'exploration et forage.
Parallèlement, Total s'est associé au groupe d'hydrocarbures gazier Chesapeake Energy et à son partenaire EnerVest en prenant une participation de 25% dans leurs gisements de gaz de schiste dans l'Ohio (Est des Etats-Unis) pour 2,3 milliards de dollars. ...(...les tremblements de terre...à Total ça lui fait même pas peur...ajout N/A)
Total avait indiqué en novembre son intention de renforcer ses activités dans ce domaine aux Etats-Unis, alors que l'exploitation des gisements de schiste est interdite en France, en raison des risques pour l'environnement. Fin novembre, le fonds d'investissement KKR avait racheté l'américain Samson pour 7,2 milliards de dollars, confortant son portefeuille d'actifs dans ce secteur, qui est l'un de ses axes stratégiques d'investissement.
«Les Etats-Unis disposent d'une avance technologique dans l'exploitation du pétrole et du gaz non conventionnels», souligne Mark Hanson, analyste chez Morningstar, pour expliquer cet engouement.
La Chine en particulier dispose de réserves colossales de gaz de schiste, qui pourraient aider à satisfaire ses besoins énergétiques en rapide expansion, mais le pays manque d'expertise pour les mettre en valeur, et l'acquisition de Sinopec peut ainsi lui permettre d'acquérir ce savoir-faire. (...???...)
Mais Total, qui avait déjà racheté en 2010 une part de Chesapeake, spécialiste des hydrocarbures non conventionnels, pour 2,25 milliards de dollars, a lui aussi laissé entendre qu'il souhaitait acquérir une meilleure expertise technologique.
«Nous avons beaucoup appris de Chesapeake», avait ainsi déclaré en novembre John Bannerman, directeur des activités aux Etats-Unis de Total.
«Ce sont des entreprises relativement petites qui ont été à l'avant-garde de l'investissement dans ces nouvelles ressources, pas les géants mondiaux», remarque Mark Hanson.
Le numéro un mondial du pétrole ExxonMobil avait déclenché fin 2009 ce mouvement de consolidation du secteur des pétroles et gaz de schiste aux Etats-Unis en déboursant la somme record de 41 milliards de dollars pour son compatriote XTO Energy, pionnier du pétrole et gaz «non conventionnels».
Par ailleurs, si les prix du gaz naturel restent déprimés, ceux du pétrole restent soutenus, à plus de 100 dollars le baril. Tout gisement contenant du pétrole de schiste offre ainsi de lucratives perspectives d'exploitation, dans un cadre politique plus stable que dans de nombreuses autres zones de la planète, au Moyen-Orient ou en Afrique.
L'opération de mardi «s’inscrit dans notre stratégie de développement dans des gisements non conventionnels offrant un fort potentiel et avec en l’occurrence une valorisation majoritairement liée au prix du brut», a ainsi justifié Yves-Louis Darricarrère, l'un des responsables de Total.
La roche de schiste contient aussi beaucoup de gaz tels que le propane et le butane «qui sont facilement compressibles et peuvent donc être liquéfiés. Ils se vendent au prix fort» par rapport à un gaz naturel comme le méthane, explique Mark Hanson.
L'exploitation des pétroles et gaz de schiste, plus compliquée et coûteuse que celle des hydrocarbures traditionnels, reste en outre moins chère et risquée que celle des gisements offshore, conclut Mark Hanson.
Signe de la ruée des Chinois vers les ressources énergétiques non conventionnelles, PetroChina International a par ailleurs annoncé mardi qu'il avait parachevé l'achat du projet de sables bitumineux de MacKay River, au Canada, une transaction d'une valeur de 672 millions de dollars.
PetroChina devient donc la première société chinoise à détenir la totalité d'un projet d'exploitation de sables bitumineux canadiens.
Source © 2012 AFP
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5 commentaires:
Je regrette de vous contredire, mais il n'y a PAS, je répète PAS de Moratoire de décrété au Québec. C'est n'est que poudre aux yeux pour tenter de nous faire croire que l'Industrie se plie aux demandes citoyennes. En réalité, l'Industrie entend procéder à des "Études sur le terrain", alors que les exemples pleuvent aux États-Unis et que la nocivité a été largement prouvée.
Suite du commentaire précédent:
Depuis des mois, voire des années, des citoyens du Québec ont démontré leur volonté de résister à la destruction de nos meilleures terres agricoles. Nous avons lu tout ce qui a été publié sur le sujet, personnellement j'ai lu le rapport du BAPE au complet (475 pages), assisté à des conférences de spécialistes de la question (le Dr Marc Durant, ingénieur géologue, pour n'en nommer qu'un) et nous savons avec certitude que l'acceptabilité sociale ne sera jamais atteinte. N'ayant pas d'URL, je signe ici : Marie-Eve Doré, préposée aux médias pour l'Association pour la Protection des Riverains et du Territoire de St-Louis-de-Blandford (APRiT de SLB)
Marie Eve ...D'abord merci pour votre information...et je corrige de ce pas l'erreur dans le texte en rajoutant le mot "tenter"...Cela vous convient-il?...
...En espérant que cet article puisse néanmoins vous aidez dans votre lourde tache, et faire savoir votre désapprobation qui semble majoritaire et tant mieux...., en attendant vous pouvez compter sur l'entier soutien de Nature Alerte qui comme vous se débat au mieux pour informer et agir...
Si vous avez d'autres infos à nous transmettre, n’hésitez pas à nous les communiquer...nous transmettrons...
...
Saviez-vous que la rive nord de la plaine du St-Laurent contient du gaz de schiste? Pourrait-on voir des puits de forage dans les secteurs de Brandon, de Berthier, de Joliette, de Lanoraie et de L’Assomption? Si oui, par quelles compagnies?
Les Amis de l’environnement de Brandon organisent une conférence publique sur le sujet, dimanche le 5 février 2012,
à l’Hôtel de ville de Saint-Gabriel de Brandon, 5111, chemin du Lac. (route 347)
http://lejournaldejoliette.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=221144&id=2641&classif=Nouvelles
Sainte-Julie RIVE SUD
Savez-vous que la gazière d’Australie Molopo a acheté à 0,10$ l’hectare tout notre territoire pour ses droits de prospection? Il est très important que vous, les propriétaires d’un terrain d’un hectare et plus, signiez le document des droits d’accès pour notre territoire d’ici fin janvier. Savez-vous que le terrain contaminé pourrait vous coûter 200 000$ et plus pour le décontaminer et que les propriétaires voisins pourraient vous poursuivre si leurs terrains ou leurs puits sont contaminés?
2% du Québec! Voilà nos terres agricoles! Protégeons-les! Elles sont le garde-manger de notre province! Ni les gouvernants, ni les mairies ne peuvent protéger les terres à cause de la loi désuète sur les mines. C’est important que tous les résidants signent la pétition Droits de refus aux gazières pour les propriétaires et locataires résidentiels
http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Aimonsnous_SainteJulie.html?JournalID=21&ArticleID=738513
...Anonyme...merci pour ces infos...
oui... ils faut les faire circuler...
...Encore merci....
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