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lundi 2 avril 2012
16:00
Le bateau envoyé par Greenpeace près de la plateforme de Total en mer du Nord est arrivé lundi matin à la limite de la zone d'exclusion créée tout autour en raison des risques d'explosion. Le Koenigin Juliana se trouve en dehors de la zone d'exclusion de 3,7 km instaurée autour de la plateforme Elgin, où une légère odeur de gaz est perceptible et où les vagues sont couvertes d'une fine couche irisée.
Un des scientifiques de l'équipe a assuré lundi qu'il y avait beaucoup de pétrole sur la mer dans la zone et qu'il s'agissait vraiment d'un très grave accident.
Nous sommes au milieu d'une nappe irisée huileuse. Il y a une grande quantité de pétrole flottant sur l'eau. Il y en a partout. Cela fait plusieurs kilomètres de long et je dirais, plusieurs centaines de large, a assuré Christian Bussau par téléphone à l'AFP.
C'est vraiment un grave accident. Total doit immédiatement commencer à boucher la fuite ou la pollution ne s'arrêtera pas, a-t-il ajouté.
Greenpeace a mis un canot pneumatique à l'eau pour effectuer des prélèvements d'eau et d'air, afin de les transmettre à un laboratoire pour déterminer exactement ce qu'était cette irisation, a-t-il encore rapporté.
Total a pour sa part démenti la présence de pétrole: il s'agit de condensat de gaz, un condensat léger qui ne pose pas de risque significatif pour les oiseaux marins ou le reste de la vie sauvage, a déclaré une porte-parole.
Le site laisse pourtant toujours échapper environ 200 000 m3 de gaz par jour, la fuite est située à environ 4 000 mètres de profondeur, mais Total a qualifié dimanche "l'impact sur l'environnement" de "relativement négligeable". Greenpeace a prévu de rester sur place jusqu'en fin d'après-midi lundi.
Juste après la découverte de la fuite il y a huit jours, Total avait indiqué que lorsque celle-ci s'était produite, du liquide s'était échappé d'abord, entraînant la formation d'une nappe fine d'hydrocarbures d'environ 12 km2. Mais ce condensat est censé, selon lui, s'évaporer.
Le groupe, qui a été accusé de manquer de transparence, devait organiser une nouvelle conférence téléphonique à 15H00 heure de Paris (13H00 GMT) pour faire un point de la situation.
Le pétrolier français veut lancer deux processus en parallèle pour stopper la fuite de gaz, qui requièrent le feu vert de la HSE. Dans la première solution envisagée, Total injecterait une boue de forage pour boucher le puits par le haut et ainsi l'abandonner, une option risquée car nécessitant une intervention humaine sur la plateforme. Total envisage aussi le creusement de deux puits de secours, ce qui pourrait prendre six mois et coûter 3 milliards de dollars.
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a annoncé samedi qu'une torchère qui brûlait près de la plateforme de forage s'était éteinte naturellement, réduisant le risque d'explosion. Cette torchère avait été rendue nécessaire pour purger le gaz en excès et éviter une trop grande pression sur la plateforme.
Le bateau de Greenpeace, un navire de 50 m qui transporte une trentaine de personnes et une douzaine de journalistes, dont un photographe de l'AFP, est arrivé lundi matin sur le site. Il se trouve à la limite de la zone d'exclusion de 3,7 km instaurée en raison des risques d'explosion autour de la plateforme. Celle-ci est située à 240 km des côtes écossaises.
Source ©AFP / Greenpeace/ Reuters
Un des scientifiques de l'équipe a assuré lundi qu'il y avait beaucoup de pétrole sur la mer dans la zone et qu'il s'agissait vraiment d'un très grave accident.
Nous sommes au milieu d'une nappe irisée huileuse. Il y a une grande quantité de pétrole flottant sur l'eau. Il y en a partout. Cela fait plusieurs kilomètres de long et je dirais, plusieurs centaines de large, a assuré Christian Bussau par téléphone à l'AFP.
C'est vraiment un grave accident. Total doit immédiatement commencer à boucher la fuite ou la pollution ne s'arrêtera pas, a-t-il ajouté.
Greenpeace a mis un canot pneumatique à l'eau pour effectuer des prélèvements d'eau et d'air, afin de les transmettre à un laboratoire pour déterminer exactement ce qu'était cette irisation, a-t-il encore rapporté.
Total a pour sa part démenti la présence de pétrole: il s'agit de condensat de gaz, un condensat léger qui ne pose pas de risque significatif pour les oiseaux marins ou le reste de la vie sauvage, a déclaré une porte-parole.
Le site laisse pourtant toujours échapper environ 200 000 m3 de gaz par jour, la fuite est située à environ 4 000 mètres de profondeur, mais Total a qualifié dimanche "l'impact sur l'environnement" de "relativement négligeable". Greenpeace a prévu de rester sur place jusqu'en fin d'après-midi lundi.
Juste après la découverte de la fuite il y a huit jours, Total avait indiqué que lorsque celle-ci s'était produite, du liquide s'était échappé d'abord, entraînant la formation d'une nappe fine d'hydrocarbures d'environ 12 km2. Mais ce condensat est censé, selon lui, s'évaporer.
Le groupe, qui a été accusé de manquer de transparence, devait organiser une nouvelle conférence téléphonique à 15H00 heure de Paris (13H00 GMT) pour faire un point de la situation.
Le pétrolier français veut lancer deux processus en parallèle pour stopper la fuite de gaz, qui requièrent le feu vert de la HSE. Dans la première solution envisagée, Total injecterait une boue de forage pour boucher le puits par le haut et ainsi l'abandonner, une option risquée car nécessitant une intervention humaine sur la plateforme. Total envisage aussi le creusement de deux puits de secours, ce qui pourrait prendre six mois et coûter 3 milliards de dollars.
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a annoncé samedi qu'une torchère qui brûlait près de la plateforme de forage s'était éteinte naturellement, réduisant le risque d'explosion. Cette torchère avait été rendue nécessaire pour purger le gaz en excès et éviter une trop grande pression sur la plateforme.
Le bateau de Greenpeace, un navire de 50 m qui transporte une trentaine de personnes et une douzaine de journalistes, dont un photographe de l'AFP, est arrivé lundi matin sur le site. Il se trouve à la limite de la zone d'exclusion de 3,7 km instaurée en raison des risques d'explosion autour de la plateforme. Celle-ci est située à 240 km des côtes écossaises.
Source ©AFP / Greenpeace/ Reuters
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