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mercredi 27 août 2014
11:38
Les taux de mercure dans la couche supérieure de l’océan ont triplé depuis le années 1870, faisant augmenter le risque de contamination pour les espèces aquatiques et les hommes.
Les taux de mercure dans la couche haute de l’océan ont triplé depuis le début de la Révolution Industrielle et les activités humaines sont les principales responsables, d’après un rapport publié dans le journal Nature.
Bien que plusieurs modèles informatiques aient estimé la quantité de mercure marin, la nouvelle analyse fournit la première mesure mondiale. Elle comble une pièce essentielle du tableau mondial environnemental, suivant non seulement la quantité de mercure dans les océans mondiaux mais aussi l’endroit d’où il provient et la profondeur à laquelle on peut le trouver.
« Personne n’avait essayé d’obtenir un aperçu plus complet de tous les océans et d’obtenir une estimation du mercure total à la surface et dans les eaux plus profondes » a déclaré David Streets, un scientifique spécialisé dans les politiques énergétiques et environnementales au Laboratoire National d’Argonne à Lemont dans l’Illinois, qui n’a pas été impliqué dans l’étude.
On commence à dépasser la capacité des formations d’eau profonde à retenir une partie du mercure
Les chercheurs ont réuni des milliers d’échantillons d’eau lors de huit croisières de recherche dans les océans Atlantique et Pacifique entre 2006 et 2011. Pour déterminer comment les taux de mercure ont évolué dans le temps, ils ont comparé des échantillons d’eau de mer à des profondeurs allant jusqu’à 5 kilomètres. L’eau plus proche de la surface a été plus récemment exposée à la pollution au mercure venant des terres et de l’air.
Leur analyse révèle que les activités humaines, principalement la combustion des carburants fossiles, mais aussi les activités minières, ont stimulé les taux de mercure sur les 100 premiers mètres à la surface de l’océan par un facteur de 3,4 depuis le début de la Révolution Industrielle. La quantité totale de mercure anthropogène dans les mers du monde correspond désormais à 290 moles, le taux le plus élevé dans les océans Arctique et Atlantique.
« Ils ont vraiment été capables de se plonger avec leur étude » a déclaré Noelle Eckley Selin, un chimiste atmosphérique du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, qui n’a pas été impliqué dans l’étude.
Les chercheurs disent que les régimes de circulation de l’océan ont aidé à réduire les effets d’une partie de l’augmentation du mercure marin. Les régimes de circulation qui conduisent l’eau très froide salée et dense à couler dans les profondeurs de l’océan transportent de grandes quantités de mercure venant des eaux moins profondes où la vie abonde.
Cela fournit une certaine protection à la vie marine, alors que les effets toxiques du mercure sont magnifiés avec chaque niveau de la chaîne alimentaire. Par exemple les taux de mercure dans un prédateur du haut de la chaîne comme le thon sont dix millions de fois plus élevés que ceux dans l’eau de mer alentour.
Mais le co-auteur de l’étude Carl Lamborg, un géochimiste marin de la Woods Hole Oceanographic Institution dans le Massachusetts, a déclaré que la capacité des eaux profondes à séquestrer le mercure pourrait bientôt être réduite à néant. Les hommes sont en bonne voie d’émettre autant de mercure dans les 50 prochaines années qu’ils ne l’ont fait au cours des 150 dernières années.
« On commence à dépasser la capacité des formations d’eau profonde à retenir une partie du mercure, le résultat net étant que de plus en plus de nos émissions seront présentes dans les eaux peu profondes » a déclaré Carl Lamborg.
Cela fait augmenter la probabilité que les taux de mercure dans les espèces alimentaires clés augmentent, augmentant aussi l’exposition des hommes.
Entre 5 à 10% des femmes américaines en âge d’être enceinte ont déjà des taux de mercure qui font augmenter le risque de problèmes neuro-développementaux chez leurs enfants.
Source © actualites news environnement
Les taux de mercure dans la couche haute de l’océan ont triplé depuis le début de la Révolution Industrielle et les activités humaines sont les principales responsables, d’après un rapport publié dans le journal Nature.
Bien que plusieurs modèles informatiques aient estimé la quantité de mercure marin, la nouvelle analyse fournit la première mesure mondiale. Elle comble une pièce essentielle du tableau mondial environnemental, suivant non seulement la quantité de mercure dans les océans mondiaux mais aussi l’endroit d’où il provient et la profondeur à laquelle on peut le trouver.
« Personne n’avait essayé d’obtenir un aperçu plus complet de tous les océans et d’obtenir une estimation du mercure total à la surface et dans les eaux plus profondes » a déclaré David Streets, un scientifique spécialisé dans les politiques énergétiques et environnementales au Laboratoire National d’Argonne à Lemont dans l’Illinois, qui n’a pas été impliqué dans l’étude.
On commence à dépasser la capacité des formations d’eau profonde à retenir une partie du mercure
Les chercheurs ont réuni des milliers d’échantillons d’eau lors de huit croisières de recherche dans les océans Atlantique et Pacifique entre 2006 et 2011. Pour déterminer comment les taux de mercure ont évolué dans le temps, ils ont comparé des échantillons d’eau de mer à des profondeurs allant jusqu’à 5 kilomètres. L’eau plus proche de la surface a été plus récemment exposée à la pollution au mercure venant des terres et de l’air.
Leur analyse révèle que les activités humaines, principalement la combustion des carburants fossiles, mais aussi les activités minières, ont stimulé les taux de mercure sur les 100 premiers mètres à la surface de l’océan par un facteur de 3,4 depuis le début de la Révolution Industrielle. La quantité totale de mercure anthropogène dans les mers du monde correspond désormais à 290 moles, le taux le plus élevé dans les océans Arctique et Atlantique.
« Ils ont vraiment été capables de se plonger avec leur étude » a déclaré Noelle Eckley Selin, un chimiste atmosphérique du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, qui n’a pas été impliqué dans l’étude.
Les chercheurs disent que les régimes de circulation de l’océan ont aidé à réduire les effets d’une partie de l’augmentation du mercure marin. Les régimes de circulation qui conduisent l’eau très froide salée et dense à couler dans les profondeurs de l’océan transportent de grandes quantités de mercure venant des eaux moins profondes où la vie abonde.
Cela fournit une certaine protection à la vie marine, alors que les effets toxiques du mercure sont magnifiés avec chaque niveau de la chaîne alimentaire. Par exemple les taux de mercure dans un prédateur du haut de la chaîne comme le thon sont dix millions de fois plus élevés que ceux dans l’eau de mer alentour.
Mais le co-auteur de l’étude Carl Lamborg, un géochimiste marin de la Woods Hole Oceanographic Institution dans le Massachusetts, a déclaré que la capacité des eaux profondes à séquestrer le mercure pourrait bientôt être réduite à néant. Les hommes sont en bonne voie d’émettre autant de mercure dans les 50 prochaines années qu’ils ne l’ont fait au cours des 150 dernières années.
« On commence à dépasser la capacité des formations d’eau profonde à retenir une partie du mercure, le résultat net étant que de plus en plus de nos émissions seront présentes dans les eaux peu profondes » a déclaré Carl Lamborg.
Cela fait augmenter la probabilité que les taux de mercure dans les espèces alimentaires clés augmentent, augmentant aussi l’exposition des hommes.
Entre 5 à 10% des femmes américaines en âge d’être enceinte ont déjà des taux de mercure qui font augmenter le risque de problèmes neuro-développementaux chez leurs enfants.
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