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mercredi 10 septembre 2014
15:46
Au cœur de l’Amazonie, dans le département français d'outre-mer de Guyane, un drame sanitaire et écologique se joue : l’orpaillage clandestin pollue les rivières et intoxique les Amérindiens. Trois auteurs accusent l'État de désengagement.
La cosmogonie des Wayanas fait peu de cas du cours de l’or. "La Terre est notre mère, l’or est son cœur. Si on lui arrache, elle meurt", résume Aïkumalé Alemin. Ce porte-parole wayana, peuple amérindien de la région du Haut-Maroni, en Guyane française, ne s’apitoie pas, ne s’énerve pas. Il constate, avec pudeur et dignité : plus de 10 000 orpailleurs clandestins sont en train de piller sa terre, d’empoisonner son fleuve au mercure, de polluer ses rives et d’intoxiquer son peuple, en toute impunité.
Wayana "de nom et de sang", Aïku, comme il se fait appeler, est français. La Guyane est la plus vaste région de l’Hexagone. À la fin des années 1960, la République a sommé les Amérindiens d’adopter la nationalité française.
Aujourd’hui, ces citoyens lointains – 10 000 Amérindiens en Guyane, dont 1 000 Wayanas - meurent en silence.
Dans "Les abandonnés de la République", paru cette semaine chez Albin Michel, Alexandra Mathieu, Yves Géry et Christophe Gruner livrent une enquête sur le drame sanitaire et environnemental des populations amérindiennes, dont le malaise se traduit par des vagues de suicides, touchant jusqu’aux enfants.
"Chère République française. Les Amérindiens attendent ta visite, écrivent-ils. Ils attendent que les promesses que tu leur as faites soient tenues".
Aïku est las d’attendre. Alors, pour la première fois de sa vie, il a fait le voyage jusqu’en métropole. Il est le porte-voix de ceux qui, soutenus par deux associations – Solidarité Guyane et l’Onag (Organisation des nations autochtones de Guyane), ont déposé une plainte, puis un recours en avril dernier, devant le tribunal administratif de Cayenne, sur les dommages liés au mercure. La décision du juge a d'ores et déjà été reportée.
"L’affaire du mercure en Guyane est une vieille histoire et nous dénonçons l’inaction de l’administration. Elle savait, elle devait agir, mais elle ne l’a pas fait", dénonce l’avocat en charge du dossier, William Bourdon. "L’intoxication au mercure est répertoriée et avérée. C’est une question de santé publique, l’État a une responsabilité", a-t-il martelé lors d’une conférence de presse, à Paris.
Le mercure tue à petit feu : il provoque une altération du développement neurologique et physique de ceux qui l’ingèrent. Les enfants en sont les premières victimes. Utilisé par les orpailleurs pour le lessivage des paillettes d’or, le mercure s’écoule dans les cours d’eau où il est assimilé par les poissons carnassiers, base de l’alimentation des Amérindiens. "Nous avons gardé un mode de vie traditionnel. Nous vivons de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Chez nous, il n’y a pas de supermarché et de toute façon, les familles n’auraient pas les moyens d’y acheter des denrées", explique Aïkumalé.
D’après les relevés effectués par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et l’Inserm, les populations Amérindiennes présentent une concentration de mercure bien supérieure aux valeurs seuil de l’OMS. "Si rien n’est fait à court terme, on va vers une forme de génocide", dénonce Jean-Pierre Havard, responsable de Solidarité Guyane, qui, tous les ans, relève les taux de mercure.
Agent de santé dans son village d’Antecume Pata, à trois heures de pirogue au sud de Maripasoula (ville proche de la frontière avec le Suriname), Aïkumalé est aux premières loges pour constater les effets dévastateurs de la pollution des eaux : problèmes dermatologiques, infection ophtalmologiques, polyarthrite, etc… Autant de maux nouveaux qui se multiplient chez les Wayanas à qui les autorités sanitaires n'ont d'autres recommations que d’arrêter de consommer du poisson. Une acculturation forcée et irréaliste pour un peuple dont la vie s'organise avec et autour du fleuve. "Tous nos besoins sont dans la rivière, on y mange, on s’y lave…La culture du Haut-Maroni est-elle seulement reconnue ?", s’interroge Aïkumale, qui sait que le mercure n’est que l’un des multiples maux qui met son monde en péril.
Du "paradis vert " à la cité
Avec l'envolée des cours de l’or, les exploitants illégaux - "garimpeiros" - se sont multipliés ces vingt dernières années. Selon les estimations de la gendarmerie nationale en 2013, plus de 10 000 orpailleurs clandestins occupent près de 500 sites en Guyane. Ces camps, créés ex-nihilo, réunissent jusqu’à mille chercheurs d'or, originaires du Suriname et du Brésil voisins. Ils s’installent quelques semaines dans ce "far west" amazonien, où les paillettes d’or servent de monnaie d’échange, avant de se volatiliser par les tunnels dont ils ont sillonné la terre. Derrière eux, ils laissent des friches putrides, des terres aux "veines ouvertes", des forêts éventrées : d’après WWF, 10 000 hectares de l’Amazonie guyanaise ont été sacrifiées à ce trafic.
"Ils viennent avec leur bulldozers, leurs prostituées, leurs maladies. Ils jettent leurs déchets qui sont consommés par les animaux que nous chassons et cela nous rend malades […] Avant, la forêt portait le nom de 'paradis vert', puis avec l’arrivée massive de l’orpaillage c’est devenue le 'paradis noir' ; maintenant c’est la 'cité verte'", poursuit Aïku.
Multipliant les vols de pirogues et les pillages d’abattis – cultures traditionnelles des Amérindiens - les garimperos ont créé un climat d’insécurité dans la forêt. En 2012, deux militaires français ont été tués par les trafiquants. "Les garimpeiros sont des mercenaires. Les hommes n’osent plus aller pêcher, les femmes ont peur de sortir du village." Des viols ont-ils été signalés ? "Pas encore, répond Aïku, mais ça ne saurait tarder".
Des gendarmes qui "décorent le village"
Face au fléau de l’orpaillage clandestin, des actions ont été menées par les forces de gendarmerie. En 2008, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a mis en place une vaste opération de répression nommée "Harpie". En 2012, les soldats et les gendarmes ont confisqué un peu plus de 8 kg d’or. Une goutte d’eau par rapport aux 5 à 10 tonnes produites chaque année par cette activité illégale, selon la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement.
Difficile de contrôler cette forêt amazonienne qui occupe près de 80 000 km2, soit près de 90 % du territoire guyanais. Mais pour Aïku, l'incapacité des autorités françaises à enrayer le phénomène est l’aveu de leur désinvestissement total. "Les gendarmes ne servent que de décor, dans le village. Dans le mien, ils sont cinq. Que peuvent-ils faire ? Compter les pirogues qui passent sur le fleuve ?", ironise-t-il.
Face à cette ruée vers l’or qui dure depuis dix ans, des Amérindiens ont fini par prendre les armes pour se faire justice eux-mêmes. D’autres ont cédé à l’argent facile et participent au transport de l’or clandestin à travers cette forêt qu’ils connaissent mieux que personne. Une aberration pour beaucoup. "Des jeunes partent à l’orpaillage et ils reviennent drogués, sans repère. Dans la vie, il est important d’évoluer mais sans oublier nos racines. Je suis allé à l’école pour connaître deux mondes, pas pour faire disparaître le mien", explique avec sagesse Aïkumalé, évacuant le débat qu'il juge stérile entre tradition et modernité. Car ce qui se joue n’est pas seulement le maintien à tout prix d’un mode de vie, mais la survie d’un peuple, d’un monde. Le notre.
Source © Aïkumale Alemin, porte-parole wayana, à Paris. © Sarah Leduc
La cosmogonie des Wayanas fait peu de cas du cours de l’or. "La Terre est notre mère, l’or est son cœur. Si on lui arrache, elle meurt", résume Aïkumalé Alemin. Ce porte-parole wayana, peuple amérindien de la région du Haut-Maroni, en Guyane française, ne s’apitoie pas, ne s’énerve pas. Il constate, avec pudeur et dignité : plus de 10 000 orpailleurs clandestins sont en train de piller sa terre, d’empoisonner son fleuve au mercure, de polluer ses rives et d’intoxiquer son peuple, en toute impunité.
Wayana "de nom et de sang", Aïku, comme il se fait appeler, est français. La Guyane est la plus vaste région de l’Hexagone. À la fin des années 1960, la République a sommé les Amérindiens d’adopter la nationalité française.
Aujourd’hui, ces citoyens lointains – 10 000 Amérindiens en Guyane, dont 1 000 Wayanas - meurent en silence.
Dans "Les abandonnés de la République", paru cette semaine chez Albin Michel, Alexandra Mathieu, Yves Géry et Christophe Gruner livrent une enquête sur le drame sanitaire et environnemental des populations amérindiennes, dont le malaise se traduit par des vagues de suicides, touchant jusqu’aux enfants.
"Chère République française. Les Amérindiens attendent ta visite, écrivent-ils. Ils attendent que les promesses que tu leur as faites soient tenues".
Aïku est las d’attendre. Alors, pour la première fois de sa vie, il a fait le voyage jusqu’en métropole. Il est le porte-voix de ceux qui, soutenus par deux associations – Solidarité Guyane et l’Onag (Organisation des nations autochtones de Guyane), ont déposé une plainte, puis un recours en avril dernier, devant le tribunal administratif de Cayenne, sur les dommages liés au mercure. La décision du juge a d'ores et déjà été reportée.
"L’affaire du mercure en Guyane est une vieille histoire et nous dénonçons l’inaction de l’administration. Elle savait, elle devait agir, mais elle ne l’a pas fait", dénonce l’avocat en charge du dossier, William Bourdon. "L’intoxication au mercure est répertoriée et avérée. C’est une question de santé publique, l’État a une responsabilité", a-t-il martelé lors d’une conférence de presse, à Paris.
Le mercure tue à petit feu : il provoque une altération du développement neurologique et physique de ceux qui l’ingèrent. Les enfants en sont les premières victimes. Utilisé par les orpailleurs pour le lessivage des paillettes d’or, le mercure s’écoule dans les cours d’eau où il est assimilé par les poissons carnassiers, base de l’alimentation des Amérindiens. "Nous avons gardé un mode de vie traditionnel. Nous vivons de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Chez nous, il n’y a pas de supermarché et de toute façon, les familles n’auraient pas les moyens d’y acheter des denrées", explique Aïkumalé.
D’après les relevés effectués par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et l’Inserm, les populations Amérindiennes présentent une concentration de mercure bien supérieure aux valeurs seuil de l’OMS. "Si rien n’est fait à court terme, on va vers une forme de génocide", dénonce Jean-Pierre Havard, responsable de Solidarité Guyane, qui, tous les ans, relève les taux de mercure.
Agent de santé dans son village d’Antecume Pata, à trois heures de pirogue au sud de Maripasoula (ville proche de la frontière avec le Suriname), Aïkumalé est aux premières loges pour constater les effets dévastateurs de la pollution des eaux : problèmes dermatologiques, infection ophtalmologiques, polyarthrite, etc… Autant de maux nouveaux qui se multiplient chez les Wayanas à qui les autorités sanitaires n'ont d'autres recommations que d’arrêter de consommer du poisson. Une acculturation forcée et irréaliste pour un peuple dont la vie s'organise avec et autour du fleuve. "Tous nos besoins sont dans la rivière, on y mange, on s’y lave…La culture du Haut-Maroni est-elle seulement reconnue ?", s’interroge Aïkumale, qui sait que le mercure n’est que l’un des multiples maux qui met son monde en péril.
Du "paradis vert " à la cité
Avec l'envolée des cours de l’or, les exploitants illégaux - "garimpeiros" - se sont multipliés ces vingt dernières années. Selon les estimations de la gendarmerie nationale en 2013, plus de 10 000 orpailleurs clandestins occupent près de 500 sites en Guyane. Ces camps, créés ex-nihilo, réunissent jusqu’à mille chercheurs d'or, originaires du Suriname et du Brésil voisins. Ils s’installent quelques semaines dans ce "far west" amazonien, où les paillettes d’or servent de monnaie d’échange, avant de se volatiliser par les tunnels dont ils ont sillonné la terre. Derrière eux, ils laissent des friches putrides, des terres aux "veines ouvertes", des forêts éventrées : d’après WWF, 10 000 hectares de l’Amazonie guyanaise ont été sacrifiées à ce trafic.
"Ils viennent avec leur bulldozers, leurs prostituées, leurs maladies. Ils jettent leurs déchets qui sont consommés par les animaux que nous chassons et cela nous rend malades […] Avant, la forêt portait le nom de 'paradis vert', puis avec l’arrivée massive de l’orpaillage c’est devenue le 'paradis noir' ; maintenant c’est la 'cité verte'", poursuit Aïku.
Multipliant les vols de pirogues et les pillages d’abattis – cultures traditionnelles des Amérindiens - les garimperos ont créé un climat d’insécurité dans la forêt. En 2012, deux militaires français ont été tués par les trafiquants. "Les garimpeiros sont des mercenaires. Les hommes n’osent plus aller pêcher, les femmes ont peur de sortir du village." Des viols ont-ils été signalés ? "Pas encore, répond Aïku, mais ça ne saurait tarder".
Des gendarmes qui "décorent le village"
Face au fléau de l’orpaillage clandestin, des actions ont été menées par les forces de gendarmerie. En 2008, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a mis en place une vaste opération de répression nommée "Harpie". En 2012, les soldats et les gendarmes ont confisqué un peu plus de 8 kg d’or. Une goutte d’eau par rapport aux 5 à 10 tonnes produites chaque année par cette activité illégale, selon la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement.
Difficile de contrôler cette forêt amazonienne qui occupe près de 80 000 km2, soit près de 90 % du territoire guyanais. Mais pour Aïku, l'incapacité des autorités françaises à enrayer le phénomène est l’aveu de leur désinvestissement total. "Les gendarmes ne servent que de décor, dans le village. Dans le mien, ils sont cinq. Que peuvent-ils faire ? Compter les pirogues qui passent sur le fleuve ?", ironise-t-il.
Face à cette ruée vers l’or qui dure depuis dix ans, des Amérindiens ont fini par prendre les armes pour se faire justice eux-mêmes. D’autres ont cédé à l’argent facile et participent au transport de l’or clandestin à travers cette forêt qu’ils connaissent mieux que personne. Une aberration pour beaucoup. "Des jeunes partent à l’orpaillage et ils reviennent drogués, sans repère. Dans la vie, il est important d’évoluer mais sans oublier nos racines. Je suis allé à l’école pour connaître deux mondes, pas pour faire disparaître le mien", explique avec sagesse Aïkumalé, évacuant le débat qu'il juge stérile entre tradition et modernité. Car ce qui se joue n’est pas seulement le maintien à tout prix d’un mode de vie, mais la survie d’un peuple, d’un monde. Le notre.
Source © Aïkumale Alemin, porte-parole wayana, à Paris. © Sarah Leduc
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