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lundi 13 avril 2015
15:02
Le rouge s'étendait à perte de vue samedi après-midi à Québec, alors que des milliers de manifestants ont joint leurs forces pour la marche Action Climat, afin de signaler leur opposition aux oléoducs et aux sables bitumineux.
Se déroulant dans une atmosphère festive, la marche a réuni plus de 25 000 personnes, selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec et coorganisateur de l'événement. Une belle surprise, ajoute-t-il, lui qui s'attendait à quelques milliers de personnes seulement. Surtout qu'il s'était fait dire qu'organiser une marche à Québec était «suicidaire».
Un avis que ne partageaient visiblement pas les participants, dont plusieurs sont arrivés par autobus des quatre coins du pays. «On est venus à Québec parce qu'ils savent comment manifester», exprime Allison, une manifestante venue d'Ottawa.
Commençant à 13h sur la Grande Allée, la marche s'est terminée devant l'Assemblée nationale, où les milliers de personnes réunies ont formé un gigantesque thermomètre humain. Le tout s'est déroulé dans le calme, sous la surveillance des policiers de la Ville de Québec qui n'ont rapporté aucun débordement.
Soif de changement
«Le message est très clair», exprime M. Simard, «je pense que les gens ont soif de changement. On veut une autre société pour nos enfants et pour nous-mêmes. On pense que le développement du pétrole n'est pas une fatalité.»
Ce message, M. Simard espère qu'il se rende aux oreilles des premiers ministres des provinces et des territoires canadiens, qui seront réunis mardi à Québec pour discuter de réduction des émissions des gaz à effet de serre.
«Pour le climat, le Québec fait vraiment des choses intéressantes», explique Steven Guilbeault, cofondateur et porte-parole d'Équiterre, qui a aussi participé à l'organisation de la marche. «Mais, il faut s'éloigner de cet espèce d'appel des sirènes qui nous dit qu'il faut produire notre propre pétrole.»
Le porte-parole d'Équiterre suggère que l'argent qui est actuellement investi dans les hydrocarbures devrait servir à financer des projets comme le transport électrique ou des maisons écoénergétiques.
«Au Québec, avec toutes les énergies vertes qu'on a, on peut sonner le glas aux hydrocarbures», ajoute André Bélisle, président de l'Association de la lutte contre la pollution atmosphérique.
Les Premières Nations à l'avant-plan
L'événement faisait une part belle aux Premières Nations, qui ont pris le devant de la scène en faisant retentir leurs tambours.
«L'impact des changements climatiques, ce sont toujours les Premières Nations qui y goûtent en premier», déplore Melissa Mollen Dupuis, coorganisatrice du Mouvement Idle No More, qui précise que ce sont surtout les femmes qui en sont victimes. «Quand on fait de l'extraction, on crée des man camps, les jeunes filles sont appelées à se prostituer.»
Leur présence servait également à souligner les batailles menées par les nombreuses nations autochtones à travers le pays. «Dans l'histoire de la lutte aux sables bitumineux, les autochtones ont joué un très grand rôle et on veut leur rendre hommage», explique Christian Simard, en soulignant la présence des représentants de l'alliance Yinka Dene venus de Colombie-Britannique, laquelle a lutté contre l'oléoduc d'Enbridge.
Source: La presse Canadienne
Se déroulant dans une atmosphère festive, la marche a réuni plus de 25 000 personnes, selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec et coorganisateur de l'événement. Une belle surprise, ajoute-t-il, lui qui s'attendait à quelques milliers de personnes seulement. Surtout qu'il s'était fait dire qu'organiser une marche à Québec était «suicidaire».
Un avis que ne partageaient visiblement pas les participants, dont plusieurs sont arrivés par autobus des quatre coins du pays. «On est venus à Québec parce qu'ils savent comment manifester», exprime Allison, une manifestante venue d'Ottawa.
Commençant à 13h sur la Grande Allée, la marche s'est terminée devant l'Assemblée nationale, où les milliers de personnes réunies ont formé un gigantesque thermomètre humain. Le tout s'est déroulé dans le calme, sous la surveillance des policiers de la Ville de Québec qui n'ont rapporté aucun débordement.
Soif de changement
«Le message est très clair», exprime M. Simard, «je pense que les gens ont soif de changement. On veut une autre société pour nos enfants et pour nous-mêmes. On pense que le développement du pétrole n'est pas une fatalité.»
Ce message, M. Simard espère qu'il se rende aux oreilles des premiers ministres des provinces et des territoires canadiens, qui seront réunis mardi à Québec pour discuter de réduction des émissions des gaz à effet de serre.
«Pour le climat, le Québec fait vraiment des choses intéressantes», explique Steven Guilbeault, cofondateur et porte-parole d'Équiterre, qui a aussi participé à l'organisation de la marche. «Mais, il faut s'éloigner de cet espèce d'appel des sirènes qui nous dit qu'il faut produire notre propre pétrole.»
Le porte-parole d'Équiterre suggère que l'argent qui est actuellement investi dans les hydrocarbures devrait servir à financer des projets comme le transport électrique ou des maisons écoénergétiques.
«Au Québec, avec toutes les énergies vertes qu'on a, on peut sonner le glas aux hydrocarbures», ajoute André Bélisle, président de l'Association de la lutte contre la pollution atmosphérique.
Les Premières Nations à l'avant-plan
L'événement faisait une part belle aux Premières Nations, qui ont pris le devant de la scène en faisant retentir leurs tambours.
«L'impact des changements climatiques, ce sont toujours les Premières Nations qui y goûtent en premier», déplore Melissa Mollen Dupuis, coorganisatrice du Mouvement Idle No More, qui précise que ce sont surtout les femmes qui en sont victimes. «Quand on fait de l'extraction, on crée des man camps, les jeunes filles sont appelées à se prostituer.»
Leur présence servait également à souligner les batailles menées par les nombreuses nations autochtones à travers le pays. «Dans l'histoire de la lutte aux sables bitumineux, les autochtones ont joué un très grand rôle et on veut leur rendre hommage», explique Christian Simard, en soulignant la présence des représentants de l'alliance Yinka Dene venus de Colombie-Britannique, laquelle a lutté contre l'oléoduc d'Enbridge.
Source: La presse Canadienne
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