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Les rames (dites « bimodes », car elles peuvent aussi se brancher sur une caténaire, lorsque la voie est électrifiée) sont composées de quatre voitures embarquant jusqu’à 218 passagers, à 160 kilomètres/heure, avec une autonomie de 400 à 600 kilomètres.
Elles circuleront à partir de 2023 sur des lignes régionales dont l’électrification n’a pas été achevée (par exemple, Laroche-Migennes-Auxerre, dans l’Yonne) ou destinées à être rouvertes (Montréjeau-Bagnères-de-Luchon en Haute-Garonne), évitant ainsi l’utilisation de trains diesel.
Six des quinze sites français d’Alstom participent au projet, dont Reichshoffen (Bas-Rhin) pour la conception et l’assemblage, et Tarbes (Hautes-Pyrénées), pour la technologie de traction hydrogène. Ce mode énergétique, dans lequel une pile à combustible fabrique de l’électricité à partir d’un réservoir d’hydrogène et rejette de l’eau, suscite un fort engouement depuis plusieurs mois. La filière hydrogène française est soutenue par un plan d’Etat de 7,2 milliards d’euros lancé en septembre 2020.
© Eric Béziat le monde
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