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mardi 16 juin 2015
À Calvi Risorta, au nord de Naples, les gardes forestiers italiens ont découvert ce qui pourrait être la plus importante déchetterie clandestine d’Europe. 

Sur une esplanade de près 30 hectares, à 9 mètres de profondeur sont enterrés près de deux millions de mètres cubes des déchets toxiques accumulés ces 40 dernières années.

“Nous avons trouvé des substances chimiques provenant de containers”, explique le général Costa. “Certains déchets, une fois revenus à la surface, se sont enflammés puis solidifiés en raison de l’oxydation. Ce sont des déchets dangereux. Il est très cher de les traiter correctement. C’est pour cela qu’ils ont été enterrés ici, de façon illégale.”

À l’origine de cette découverte, l’enquête menée par des journalistes locaux, dont Salvatore Minieri que notre envoyée spéciale a rencontré. “Nous avons utilisé des images des années 60 et nous les avons comparés à des images récentes de la zone. Nous avons découvert de nouvelles collines. Nous sommes ensuite venus avec un drone et des pelles, c’est là que nous avons vu que le terrain était bleu ou rose, il y avait toutes sortes de déchets.”

“Plus de 20 ans après les premières révélations du mafieux repenti Carmine Schiavone, qui avait révélé l’existence du système de traitement clandestin des déchets illégaux dans cette région, les citoyens veulent connaître la vérité. Ils veulent savoir ce que cache ce terrain et quels sont les dangers pour la santé”, insiste Margherita Sforza.

La Fondation Nicolas Hulot et Humanité et biodiversité ont déploré vendredi le report à l'automne du vote au Sénat de la loi sur la biodiversité, promise pour 2013, et s'interrogent sur « la place de l'écologie au gouvernement ».

« Je suis déçu et furieux, on rejoue le mauvais scénario du passage à l'Assemblée nationale (vote en commission en juin 2014, en plénière en mars 2015) », a réagi dans un communiqué Christophe Aubel, directeur de l'organisation non gouvernementale (ONG) Humanité et biodiversité. « La loi sera en commission dans dix jours, mais la séance plénière est reportée, on ne sait pas quand. Pourtant, le Premier ministre avait annoncé son adoption avant l'été lors de son allocution télévisée après les élections départementales », a rappelé le spécialiste.

« Ce report est un très mauvais signal », déplore Matthieu Orphelin (Fondation Hulot), rappelant que l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé, dès la première conférence environnementale en 2012, qu'il y aurait une loi sur la biodiversité en 2013. « Avec ce report, il y a de fortes chances que la loi ne soit pas définitivement votée avant la fin de l'année, ce qui veut dire que la France n'aura pas pris ses engagements sur la biodiversité avant la conférence climat à Paris », prévoit-il. « Cela questionne vraiment la place de l'écologie dans ce gouvernement et nous allons interpeller Manuel Valls à ce sujet dès la semaine prochaine », a affirmé Matthieu Orphelin.

Baisse du budget du ministère de l'Ecologie

Les ONG déplorent aussi la nouvelle baisse du budget du ministère de l'Ecologie dans le cadre des efforts supplémentaires que la France s'est engagée à faire auprès de Bruxelles pour ramener son déficit public à 3 % en 2017. « Le budget du ministère de l'Ecologie est amputé de 84 millions d'euros, c'est le ministère qui perd le plus, pourquoi ce mauvais traitement ? », interroge la Fondation Hulot.

La loi sur la biodiversité est le deuxième grand texte porté par le ministère de l'Ecologie, après celui sur la transition énergétique. C'est le premier sur le sujet depuis la loi sur la protection de la nature de 1976. 

Le texte prévoit notamment la création d'une Agence française de la biodiversité, parrainée par l'astrophysicien Hubert Reeves, pour regrouper des établissements existants et mieux coordonner l'appui technique et financier aux collectivités et aux PME dans ce domaine.

Parmi les principales dispositions figurent aussi le renfort des sanctions contre le commerce illicite d'espèces protégées, l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes à partir de 2016 et le renforcement du mécanisme de compensation des dégâts causés à la biodiversité lors de projets d'aménagements.

Ce texte devait aussi être l'occasion de légiférer sur un renforcement de la démocratie participative pour les projets ayant un impact environnemental, annoncé en grande pompe par François Hollande à la fin de 2014 lors de la conférence environnementale, et qui a fait l'objet d'un rapport remis le 3 juin 2015 à Ségolène Royal.




La tempête tropicale Ashobaa a frappé le sud de la péninsule arabique. Le sultanat d'Oman a été particulièrement touché. 

La tempête tropicale "Ashobaa" est née dans la mer d'Arabie mardi dernier. 

Elle a frappé le Sultanat d'Oman jeudi et vendredi, provoquant des pluies exceptionnelles et des inondations dans le sud du pays. Si on ne dénombre aucune victime, plus d'une centaine de personnes ont dû néanmoins être secourues en raison des inondations. 

8 ans de pluies en 24 heures ! 

Plusieurs villes du sud du sultanat ont reçu des quantités d'eau impressionnantes. A Massirah, 231mm de pluies ont été recueillis contre une moyenne de 2mm en juin. Quand on sait que la pluviométrie annuelle est de 40mm à Massirah, on peut donc considérer qu'il a plu en 24 heures l'équivalent de 8 ans de précipitations dans cette cité ! 

Un phénomène très rare 

Il est rare qu'une tempête tropicale atteigne le littoral du sultanat d'Oman. En général, les typhons et cyclones formés dans la mer d'Oman ne parviennent que très rarement à atteindre les terres. Mais cette année, les très fortes chaleurs observées en Inde et dans les pays limitrophes et une mousson tardive contribuent à provoquer une hausse inhabituelle de la température de la mer d'Oman (anomalie de +2°C à la surface de la mer d'Oman), ce qui peut en partie expliquer la présence de la tempête Ashobaa à une latitude inhabituellement élevée. 

Par le passé, 2 cyclones ont frappé le sultanat d'Oman : le cyclone Gonu en juin 2007 et Phet en juin 2010. Des victimes avaient été déplorées.

Source © la chaine meteo




Alors que les Etats membres doivent respecter des seuils de polluants atmosphériques, un rapport de l'Agence européenne de l'environnement démontre une nouvelle fois que ce n'est pas le cas. 

La directive NEC (Directive 2001/81/EC) fixe quatre "plafonds" : dioxyde de soufre (SO2), oxydes d'azote (NOx), ammoniac (NH3) et composés organiques volatiles non méthaniques (COVNM). 

Selon l'AEE, dix Etats membres ont dépassé au moins un plafond en 2013. L'Allemagne est le seul pays qui a dépassé trois des quatre plafonds d'émission (NOx, COVNM et NH3), tandis que l'Autriche (NOx et NH3), le Danemark (COVNM et NH3) et l'Irlande (NOx et de COVNM) en ont dépassé deux. 

La situation est surtout critique sur le polluant NOx. L'Autriche, la Belgique, la France, l'Allemagne, l'Irlande et le Luxembourg dépassent les seuils tous les ans depuis 2010. Le transport routier en est la principale cause. 

Six Etats membres ont également des problèmes persistants avec le NH3. L'Autriche, le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne ont transgressé les plafonds au cours des quatre dernières années (2010-13). Près de 95% des émissions de NH3 découlent de l'agriculture, principalement de l'utilisation des engrais et de la manutention du fumier animal. 

Les plafonds pour le dioxyde de soufre (SO2) ne sont plus dépassés depuis 2010.

jeudi 11 juin 2015
Plusieurs milliers de barils de pétrole brut se sont déversé dans une rivière du sud-ouest de la Colombie après que des insurgés aient bombardé un pipeline de la société pétrolière d'Etat Ecopetrol ont déclaré mercredi les autorités, décrivant les dommages comme une véritable «tragédie nationale pour l'environnement." 

Au moins 4000 barils de pétrole se sont déversés et ont contaminé les rivières de la région 

L'attentat à la bombe a eu lieu lundi, mais n'a été divulgué qu'aujourd'hui. 

"C'est une véritable une tragédie sociale et environnementale», ont confirmé les autorités, décrivant le déversement comme «insensé». Le coût financier à Ecopetrol sera minime par rapport aux dommages causés à l'environnement et les communautés touchées, a dit le chef de l'état. 

La nappe qui s’étend désormais  sur des kilomètres est à la dérive sur la rivière Rosario, dans la province de Pambil Narino, elle semble avoir atteint la côte du Pacifique  mercredi soir et la nappe devrait s'intensifier aujourd'hui. 

La société a déployé des barrages pour tenter de récupérer une partie du brut mais la présence de rebelles tout le long de la rivière rend le sauvetage compliqué. 

Ecopetrol, à 88 % détenue par le gouvernement n'a pas nommé le groupe rebelle, pourtant les FARC sont pointés du doigt et opèrent dans la région. 

Le pipeline Transandino, de 300 km de long, a été attaqué six fois cette année, il ne fonctionnait pas au moment de l'attentat lundi, mais il a déversé plusieurs milliers de barils de brut résiduel. 

© Nature Alerte





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Les autorités ont ordonné jeudi à quelque 5000 habitants de la grande île du Kyushu, dans le sud-ouest du Japon, d'évacuer leurs foyers. 

Les pluies torrentielles ont provoqué inondations et glissements de terrain.

Les autorités ont également demandé à près de 400.000 autres personnes résidant à Kumamoto et Nagasaki, dans la même région du Kyushu, de se tenir prêtes à partir de chez elles. 

Environ 23 centimètres d'eau se sont abattus en 24 heures sur Kumamato, où 140 résidents ont dû fuir leurs domiciles, et 31 centimètres à Nagasaki, selon la météorologie nationale. Les pluies doivent continuer à tomber dans la nuit de jeudi à vendredi. Ces intempéries, en pleine saison de pluies, n'ont pas fait de victime jusqu'à présent, selon les autorités. 

Des images de télévision ont montré des maisons envahies de vase et d'eau boueuse. Des collines se sont affaissées, bloquant des routes et endommageant des habitations. En 2012, des pluies torrentielles avaient balayé l'île du Kyushu, déclenchant des inondations et des éboulements qui avaient fait plus de 30 morts et disparus.
Les douaniers de Roissy (Paris, France) ont saisi 136 kilos d'ivoire brut d'éléphant en provenance de République Démocratique du Congo. C'est la douane française qui a indiqué cette information dans un communiqué jeudi.

L'ivoire se trouvait dans deux caisses en provenance de République Démocratique du Congo et devait être acheminé au Vietnam. En ouvrant les caisses, les douaniers ont découvert de l'ivoire dissimulé sous des plaques d'aluminium, précise le communiqué. Une douzaine de défenses d'éléphants de grande taille avaient été découpées en 37 morceaux. 

Cela représente la plus importante saisie d'ivoire effectuée par la douane française depuis décembre 2006. Quelque 600 kilos d'ivoire brut avaient alors été saisis par les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). L'an dernier, la douane française a saisi 234 kilos d'ivoire brut et 476 articles en ivoire.

Source © Belga
Entre 20 000 et 100 000 poissons sont morts dans la rivière Conewago à la suite d'un incendie dans l'énorme usine de Miller Chemical qui fabriquait des produits chimiques et des fertilisants agricoles dans le comté d'Adams en Pennsylvanie aux Etats Unis.

La population est appelée à ne pas s'approcher des abords de la rivière polluée.

Des milliers de résidents du comté d'Adams sont toujours sous restriction d'eau

John Repetz, le porte-parole du ministère de la protection de l'environnement de l'Etat, a confirmé qu'il n'y avait aucun doute sur l'origine de la pollution. L'eau de ruissellement qui a servi à lutter contre l'incendie a contaminé le ruisseau riverain de l'usine.

Nous ne savons toujours pas quels sont les produits chimiques qui ont contaminé l'eau de la rivière, des examens sont en cours. En revanche la coloration du ruisseau qui a suivit l'incendie est dû à des colorants dans certains contiennent des produits chimiques. 

La commission Fish & Boat estime qu'au moins 20 000 poissons sont déjà morts et que le bilan risque d'augmenter à plus de 100 000, selon son porte-parole Eric Levis. La perte de la faune est énorme, nous avons observé la présence de poissons morts sur plus de 20 kilomètres.

Les autorités sanitaires des comtés touchés exhortent la population riveraine à éviter l'approche des abords du ruisseau Conewago: 

"Ne touchez pas à l'eau du ruisseau, ne touchez pas aux poissons morts." 

Le ruisseau traverse Conewago Paradise, Dover, Washington, Warrington, Conewago, Newberry et les cantons Est de Manchester, ainsi que York Haven.

© Nature Alerte


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Treize départements du sud-ouest de la France seront placés en vigilance orange à partir de 16 heures jeudi 11 juin et ce jusqu'à minuit vendredi, a annoncé Météo France dans son bulletin de jeudi matin.

Il s'agit des départements de la région Aquitaine, de l'Ariège, de la Charente, de la Charente-Maritime, de la Haute-Garonne, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de Tarn-et-Garonne et de la Vendée.

Fortes rafales et chutes de grêle attendues

A partir du milieu d'après-midi jeudi, une vague orageuse plus organisée remontera d'Espagne et balaiera une partie sud-ouest du pays, précise Météo France.

Dans les départements placés en vigilance orange, ces orages pourront s'accompagner de fortes rafales de vent (voisines de 100 km/h), de chutes de grêle marquées, ainsi que de précipitations intenses en des périodes de temps très courtes. Une accalmie viendra par le sud-ouest la nuit prochaine, selon le prévisionniste.

Source Le Monde



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C'est l'un des plus graves accidents de montagne sur l'île. Trois touristes sont morts, d'autres ont été blessés dont un Belge de 30 ans qui est dans un état grave. Ils ont été emportés dans un glissement de terrain. Le groupe de touristes empruntait le chemin de grande randonnée GR 20, très fréquenté. Il pourrait y avoir encore des disparus. 

La douzaine de randonneurs Belges et Français se trouvaient en moyenne montagne sur le site baptisé Le Cirque de la Solitude à environ 2200 mètres d’altitude, sur l’une des parties les plus difficiles du sentier de grande randonnée, le GR 20. Une zone très rocailleuse, très abrupte. Elle nécessite une réelle connaissance de la montagne. 

Alors qu’ils crapahutaient sur des rochers rendus glissants et instables par les violents orages qui s’abattent en ce moment dans le centre de l’île, les randonneurs ont été emportés par un glissement de terrain qui les a précipités plusieurs mètres plus bas et ensevelis certains d’entre eux. 

Le bilan provisoire est lourd : trois morts et deux blessés graves, souffrant de multiples fractures et de traumatismes crâniens. Ils ont été transportés par hélicoptère vers l’hôpital de Bastia.

Un violent orage s'est déclaré à Gap (Hautes-Alpes), mardi 9 juin, vers 17 heures. En quelques minutes, il est tombé près de 50 litres d'eau au mètre carré. Les rues du centre-ville ont très vite été inondées. Les pompiers sont intervenus plus d'une centaine de fois. 

"Cela a commencé avec de la pluie et, après, de la grêle. C'était très, très violent. La grêle a bouché les bouches d'égout. Et l'eau est montée en un rien de temps et on n'a rien pu faire (...) Tous les commerçants de la rue ont eu leur lot d'inondations", témoigne une commerçante gapençaise. L'église Saint-André-des-Cordeliers a, elle aussi, été inondée. Les pompiers ont dû retirer l'eau (environ 50 cm d'eau) avec des pompes. De nouveaux orages, avec pluie et grêle, sont attendus pour la journée de mercredi. 

Source © FranceTV info


Plus de 190 000 personnes ont été affectées par des inondations dans l'Etat d'Assam, dans le nord-est de l'Inde, et 550 villages ont été partiellement ou complètement submergés, ont déclaré mercredi des responsables.

Par ailleurs, dans la vallée du Brahmapoutre, plus de 8 200 hectares de cultures ont été détruites, ce qui a infligé de lourdes pertes aux agriculteurs de la région, a déclaré l'Autorité de gestion des catastrophes naturelles de l'Etat d'Assam.

Le Brahmapoutre, qui est le troisième fleuve du pays, a un débit dangereusement élevé dans plusieurs districts, notamment dans le district de Lakhimpur, qui a été le plus durement touché avec 60 000 personnes affectées.

Certains ponts, routes et ponceaux ont été endommagés et des fissures ont été signalées dans les digues d'un certain nombre de districts.

Le gouvernement organise la mise en place d'abris temporaires et fournit des denrées alimentaires et des médicaments aux villageois affectés.

Source © Chine nouvelle


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Plus de douze villageois ont été tués dans un glissement de terrain entraîné par de fortes pluies depuis mercredi dans le district de Taplejung dans le nord-est du Népal, ont rapporté les médias locaux.

Certaines personnes sont encore portées disparues dans cette zone montagneuse. Le ministère de l'Intérieur a toutefois indiqué que seuls six corps avaient été retrouvés jusqu'à présent.

"L'équipe de secours est déjà sur place ainsi qu'un hélicoptère. Nous avons reçu six corps, mais le bilan pourrait s'alourdir", a indiqué le porte-parole du ministère Laxmi Prasad Dhakal à Xinhua par téléphone.

Liwang, Thokling, Thinglabu, Lingket et d'autres villages ont été durement touchés par le glissement de terrain.

"Les opérations de sécurité ont été compliquées par la poursuite des précipitations", a indiqué le porte-parole, qui a ajouté que le ministère avait mis deux nouveaux hélicoptères à disposition des secours.

Bien que la mousson ne soit pas encore arrivée, des glissements de terrain et des inondations se sont déjà produits dans plusieurs régions de ce pays de l'Himalaya.

Source © Chine Nouvelle

Bruxelles hausse le ton face aux pratiques des pêcheurs. Ces derniers ne doivent plus rejeter ce que l'on appelle "les prises accessoires" dès 2016

Il s'agit des viscères de poissons vidés sur le bateau et d’espèces non commerciales ou de poissons trop petits pour être vendus à la criée. Ils peuvent représenter la moitié de la pêche. Avec de telles méthodes, les générations ne peuvent plus se renouveler.

Sur le total des stocks exploités seulement par des pêcheurs européens ou avec d'autres pays, plus de 9 sur 10 le sont à des niveaux qui ne garantissent pas la conservation des espèces. Ce chiffre peut même atteindre près de 100% dans le centre de la Méditerranée. 

La Commission européenne précise que pour "des stocks tels que le merlu, le rouget barbet, la baudroie rousse et le merlan bleu, les taux de mortalité par pêche actuels sont plus de six fois supérieurs au rendement maximal durable".

Ce RDM est désormais le critère européen de référence. Ce calcul scientifique donne un tonnage à ne pas dépasser par espèce commerciale et par zone de pêche. Selon les chiffres établis par la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture au niveau mondial , les rejets atteignent 20 millions de tonnes pour un total de pêche autour de 90 millions de tonnes.

Quotas drastiques en Méditerranée

Ces mesures d'interdiction doivent contraindre les pêcheurs à travailler autrement. Grâce à des outils de pêche plus sélectifs, les pêcheurs laisseraient de côté les poissons plus petits. Ils pourraient même cibler les espèces recherchées. En Méditerranée où la situation est critique, les pêcheurs devraient subir des quotas de pêche drastiques pour les sardines et anchois mais aussi les merlans,rougets, baudroies, pageots et poulpes.

Les techniques de pêche sont contestables. Le chalutage en eaux profondes va jusqu’à 2.000 mètres de profondeur et pénètre dans des écosystèmes parfois inconnus. Les filets utilisés sont de la taille d’un terrain de football. En décembre 2013, le Parlement européen avait rejeté l’interdiction de chalutage en eaux profondes dans les eaux territoriales de l’Union européenne. Une décision à une faible majorité. Cette pêche profonde représente seulement 1% des quotas mais le secteur craint un mouvement de fond après une interdiction totale.

Une consultation publique

Des quotas existent depuis 1983 mais beaucoup de pays passent outre. Dix États Membres de l'Union Européenne ont été sanctionnés l'an dernier pour non respect des quotas. Certains pays comme la France, l'Espagne et le Royaume-Uni fixent bien souvent des taux de capture plus élevés. Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la pêche souhaite la fin d'un certain laxisme en la matière: "Si nous voulons lutter sérieusement contre la surpêche, il faut appliquer nos règles à la lettre, et ceci vaut aussi pour le respect des quotas".

Avec 80.000 navires, l’Europe possède la troisième flotte de pêche au monde, après la Chine et le Pérou. Cette consultation de Bruxelles est un préambule à la fixation des quotas de pêche de l’année prochaine. Le rapport de la Commission européenne est d'ailleurs ouvert à la consultation publique jusqu’au 1er octobre prochain.

Source © Nathalie Croisé / BFM tv



Le Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (MAB, Man and the Biosphere), réuni à Paris du 8 au 12 juin, a ajouté 20 nouveaux sites au Réseau mondial des réserves de biosphère, ce qui porte à 651 le nombre total de sites –dont 15 transfrontaliers- répartis dans 120 pays.

Avec ces nouvelles nominations, Myanmar rejoint le Réseau mondial des réserves de biosphère.

Le Programme sur l’Homme et la biosphère, créé par l’UNESCO au début des années 1970, est un programme scientifique intergouvernemental visant à améliorer les relations entre les habitants de la planète et leur environnement naturel au niveau mondial. Les réserves de biosphère sont des sites d’apprentissage pour le développement durable destinés à concilier la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des ressources naturelles. Les nouvelles réserves sont désignées chaque année par le Conseil international de coordination du programme composé des représentants élus de 34 Etats membres de l’UNESCO.

Les nouvelles réserves de biosphère sont :

La Réserve de biosphère en grappe de Gouritz (Afrique du Sud) est située dans la partie australe de l’Afrique du Sud. Le site s’étend sur 3 187 892 hectares. La réserve est divisée en quatre secteurs mitoyens dont l’altitude va du niveau de la mer à 2 240 m. Il s’agit duseul endroit au monde où convergent trois points chauds de biodiversité reconnus (Fynbos, Karoo succulent et Maputaland-Tongoland-Albany). Les espèces végétales endémiques y sont très nombreuses. Le site est sur l’itinéraire migratoire de grands mammifères tels que le léopard et sert de zone d’alevinage aux espèces marines. La région est essentielle pour ses ressources en eau. Plus de 260 000 personnes vivent dans cette région qui fait face à de profondes difficultés socioéconomiques (chômage, pauvreté, vastes établissements informels sans services adéquats, augmentation des taux de VIH et de la criminalité). Une des solutions envisagées est de lutter contre le chômage des jeunes en créant dans la réserve de biosphère des modèles locaux d’entreprises et en développant les emplois liés à l’économie de la biodiversité.  

La Réserve de biosphère de Magaliesberg (Afrique du Sud) s’étend sur une superficie de 357 870 hectares  située entre les villes de Pretoria et Johannesburg. Le site se trouve à l'interface des deux grands biomes* africains – les pâturages des grands plateaux du centre, et la savane subsaharienne. Il présente une riche biodiversité  avec notamment 443 espèces d'oiseaux qui représentent 46,6 % de toutes les espèces ornithologiques de la sous-région de l'Afrique australe. En outre, la région, d'une beauté spectaculaire, présente des caractéristiques naturelles uniques, un riche patrimoine culturel, ainsi qu’un intérêt archéologique, avec le « Berceau de l’humanité », qui fait partie d’un site du patrimoine mondial vieux de quatre millions d’années. Plus de 260 000 personnes vivent dans cette région qui est voisine d’une grande infrastructure urbaine, ce qui influe sur son économie, dominée par l’agriculture, l’extraction minière, le développement urbain et le tourisme. Le plan de gestion de la réserve de biosphère a pour ambition de stimuler la conservation et favoriser, entre autres, le tourisme, l’agriculture et les pratiques durables (énergie solaire, économies d’eau).

La Réserve de biosphère de  Belezma (Algérie) constitue une mosaïque de forêts, de maquis, de pelouses, de falaises et de cours d’eau. La réserve englobe 5.315 hectares de cèdres de l’Atlas représentant presque le tiers des cédraies d’Algérie. Cet arbre, plusieurs fois centenaire, est une espèce endémique de l’Afrique du Nord (Algérie et Maroc) et une espèce protégée en Algérie. Elle est emblématique de la région des Aurès. La Réserve abrite également  des sites historiques et archéologiques, des grottes et des tombeaux. La population totale de la Réserve est de 3500 habitants. En plus des activités agricoles que sont l’élevage et la céréaliculture, les activités commerciales et artisanales sont répandues.

La Réserve de biosphère de Patagonia Azul (Patagonie bleue) (Argentine) est située dans le sud du pays, sur la côte de la province de Chubut, et s’étend sur 3 102 005 hectares. Elle comporte une zone côtière présentant la biodiversité la plus riche de tout le littoral argentin, ainsi que d’importants sites de reproduction, de nourrissage et de migration de diverses espèces d’oiseaux et de mammifères. On y trouve la plus vaste colonie de manchots de Magellan de la planète, avec près de 40 % de la population mondiale. La densité de population humaine du site est très faible, la seule petite ville étant Camarones, dont la population permanente compte  près de 5 % de personnes appartenant à des groupes ethniques autochtones comme les Mapuches ou  les Tehuelches. La majorité du territoire est occupée par des ranchs ou des établissements ruraux consacrés à l’élevage de moutons, la production de laine représentant une autre activité économique importante. La pêche, le tourisme et la récolte des algues font partie des autres activités du site.

La Réserve de biosphère du Massif d’Anaga (Espagne) se trouve dans le nord-est de l’île de Tenerife, aux Îles Canaries et s’étend sur 48 727 hectares. Le massif d’Anaga abrite une grande diversité d’animaux, notamment de reptiles, d’oiseaux et de poissons ; les invertébrés en particulier sont très représentés, avec 1 900 espèces enregistrées. D’un point de vue géologique, le massif est l’une des plus anciennes formations de l’île, certaines roches étant vieilles de sept à neuf millions d’années. Sur cette longue période, la zone a connu plusieurs cycles d’activité volcanique qui ont abouti à une riche mosaïque géologique et géomorphologique. Plus de  22 000 personnes vivent à titre permanent dans la réserve de biosphère. Historiquement, l’agriculture, l’élevage (notamment des chèvres), les activités forestières et la pêche ont été les principales activités économiques.

La Réserve de biosphère transfrontière de la Meseta ibérique (Espagne/Portugal) comprend les provinces de Salamanque et de Zamora en Espagne, et de Terra Quente et Terra Fria au Portugal. Elles’étend sur 1 132 606 hectares. Les altitudes varient entre 100 mètres et 2 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le site compte de nombreuses espèces phares, comme  la cigogne noire (Ciconia nigra), le vautour égyptien (Neophron pernocpterus), l’aigle de Bonelli (Aquila fasciata), le hibou grand-duc (Bubo bubo), la loutre d’Europe (Lutra lutra), et le loup ibérique (Canis lupus signatus). Plus de  300 000  personnes vivent sur ce site qui comporte également un patrimoine bâti composé d’édifices datant des époques romaine et médiévale.

La Réserve de Biosphère du Lac Tana (Éthiopie) se trouve dans la partie nord-ouest de l’Éthiopie et abrite le lac Tana, le plus vaste du pays. Le site s’étend sur une superficie totale de 695 885 hectares. Cette zone est un point chaud de biodiversité. Reconnue au plan international comme un site ornithologique majeur, elle est également d’une importance mondiale pour la diversité génétique agricole. Les principales activités humaines sont l’agriculture, la pêche, le tourisme national et international et l’extraction de sable. Le site est tout à fait exceptionnel aux plans culturel et historique, avec de nombreux monastères et églises datant du XIIIe siècle. Les forêts monastiques autour du lac Tana abritent une diversité exceptionnelle d’arbres et arbustes et de plantes médicinales, et jouent un rôle important dans la conservation de la biodiversité. La réserve de biosphère aura pour vocation de revaloriser les cultures, savoirs et savoir-faire traditionnels des communautés autochtones, qui reflètent un mode de vie durable en harmonie avec l’environnement.

La Réserve de Biosphère des Gorges du Gardon (France) se situe dans le département du Gard, dans le sud de la FranceD’une superficie totale de 45 501 hectares, elle englobe les villes d’Uzès et de Nîmes, ainsi que le Pont du Gard, un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1985. Le site présente un paysage typiquement méditerranéen composé de garrigue, de chênes verts, de la rivière Gardon et de falaises, et renferme des espèces menacées et protégées telles que le vautour percnoptère, l’aigle de Bonelli et l’orchidée bécasse. Cette région est connue pour son riche patrimoine culturel, architecturel et historique. Les principales activités humaines sont l’agriculture, le tourisme (450 000 visiteurs par an) et les services. Parmi les principales activités agricoles figurent la production de vin et d’huile d’olive. La région produit également des Tuber melanosporum (truffes) et des plantes médicinales et aromatiques.

La Réserve de Biosphère de Cacique Lempira, Señor de las Montañas (Honduras) est située dans la partie occidentale du pays et couvre une superficie totale de 168 634  hectares. Elle fait partie de la région écologique des forêts de pins et de chênes et de la forêt tropicale humide et compte de très nombreuses espèces menacées et endémiques. Le fort taux d’endémisme de la faune sauvage a conduit à désigner cette région écologique comme une « Endemic Bird Area » (EBA) . La population totale de la réserve de biosphère s’élève à plus de 150 000 habitants. L’activité économique prédominante est l’agriculture traditionnelle (87 %), les principales espèces cultivées étant le maïs et les haricots, et, de plus en plus, le café. Le tourisme est encouragé dans la ville de Lempira, qui reçoit des touristes locaux et internationaux en nombre croissant.

La Réserve de Biosphère de Bromo Tengger Semeru – Arjuno (Indonésie) se trouve dans la province de Java oriental et couvre une superficie totale de 413 374 hectares. Elle englobe  le parc national de Bromo Tengger Semeru (BTSNP) et  la zone forestière protégée de Raden Soerjo. La flore compte 1 025 espèces, dont 226 espèces d’orchidées et 260 plantes médicinales et ornementales. Plusieurs espèces de mammifères font partie de la Liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le site représente un exemple de bonnes pratiques en matière de développement durable à l’échelle régionale, nationale et internationale. L’agriculture est appelée à se développer dans certaines zones. L’élevage de bovins, caprins, ovins, chevaux, lapins et poulets alimente également l’économie locale. La recherche sur la gestion de la biodiversité et la réduction des taux de carbone est très active.

La Réserve de Biosphère de Taka Bonerate – Kepulauan Selayar (Indonésie) se trouve au sud de Sulawesi (Célèbes) et appartient à la province de Sulawesi du sud. Elle s’étend sur 4 410 736 hectares. Les forêts de mangrove servent de rempart contre les vagues violentes de l’océan et constituent à ce titre un refuge pour différents types de poissons, ainsi qu’un habitat pour de nombreuses espèces de faune, notamment des oiseaux. Les autorités nationales visent à faire de ce site le centre principal des activités de conservation des récifs coralliens et une destination touristique majeure à Sulawesi. Le site a vocation à servir de laboratoire d’apprentissage pour les chercheurs, les étudiants, les élus locaux, les organisations non gouvernementales et du secteur privé.

La Réserve de Biosphère de Tang-e-Sayyad et Sabzkuh (République islamique d'Iran) combine les deux régions de Tang-e-Sayyad et Sabzkuh. Sa superficie totale est de 532 878 hectares. L’affaissement du sol, l’activité géologique et la fonte des calottes glaciaires ont formé plusieurs zones humides dans la région, où vit une faune rare, qui comprend notamment le chat sauvage et le serpent-tigre. Le Karoun, le plus vaste fleuve d’Iran, abrite 22 espèces de poissons, dont le brochet et le poisson-chat de Mésopotamie. Pendant la saison froide, les zones forestières vierges de la région accueillent des oiseaux migrateurs comme la cigogne blanche et le flamand rose. La présence de plusieurs cours d’eau et de sources dans le site ont conduit à un développement accru de l’agriculture et de l’élevage. L’artisanat local  et les festivals de culture traditionnelle offrent également un potentiel de développement du tourisme dans la région Ces activités seraient gérées par les communautés locales.

La Réserve de biosphère des Alpes de Ledro et Judicaria (Italie) se situe dans la région de Trente, au nord de l’Italie, entre le site du patrimoine mondial des Dolomites et le lac de Garde, et couvre une superficie totale de 47 427 hectares. Le site est représentatif du versant sud des Alpes orientales centrales, comprenant différents habitats non pollués (prairies alpines, forêt, pâturages, landes) ainsi que des cultures traditionnelles. Sa situation stratégique contribue à la richesse de la biodiversité et à la création d’un corridor nord-sud à travers les Alpes, assurant une continuité territoriale entre les aires protégées de la vallée du Pô et des Alpes du Nord. Il s’agit également d’un endroit très apprécié pour le tourisme, qui constitue une importante ressource économique pour la population locale. L’agriculture, autre activité économique principale de la Réserve, se concentre sur la viticulture, la culture de l’olive et des fruits et légumes, ainsi que sur l’élevage.

La Réserve de biosphère du Delta du Pô (Italie) se trouve au nord de l’Italie, couvre 139 398 hectares et compte 120 000 habitants. Plaine façonnée sous l’action du Pô et des activités humaines récentes, c’est le seul delta qui existe en Italie. Il est constitué d’un ensemble de bras de rivières, de systèmes de dunes côtières et de formations sableuses, de lagons, d’étangs de pêche, de marais, de dunes fossiles, de canaux et de forêts de pins maritimes, de vastes zones humides saumâtres, ainsi que de terres cultivées, dominées par la riziculture. Ces paysages abritent un patrimoine de biodiversité exceptionnel en raison de la diversité des habitats. Le tourisme constitue l’une des principales activités économiques pour les communautés locales, avec l’agriculture et la pisciculture. Il est question de promouvoir le tourisme durable.  L’éducation environnementale et culturelle du grand public est une activité importante de la réserve de biosphère.

La Réserve de biosphère d’Apennin tosco-émilien (Italie) se trouve en Toscane et Émilie-Romagne, dans la partie septentrionale du centre du pays. Elle couvre la crête apennine tosco-émilienne de Passo della Cisa à Passo delle Forbici. Cette partie de la crête marque la limite géographique et climatique entre l’Europe continentale et méditerranéenne. Elle compte 38 municipalités. La superficie totale du site est de 223 229 hectares. Le site compte 70 % de toutes les espèces présentes en Italie, dont de nombreuses espèces d’oiseaux, amphibiens, reptiles, mammifères et poissons, le loup, l’aigle royal, mais aussi une grande biodiversité végétale avec au moins 260 espèces de plantes aquatiques et terrestres. La principale activité est l’agriculture, de différents types selon les paysages. L’économie du tourisme s’est récemment développée, afin d’améliorer le lien entre tourisme et agriculture avec par exemple l’ouverture de restaurants proposant un menu « zéro kilomètre » composé avec des produits locaux.

La Réserve de biosphère d’Aksou-Jabagly (Kazakhstan) se trouve  au sud de Karataou, dans le Tien Shan occidental. La superficie totale du site est de 357 734 hectares. Le site abrite 48 % des espèces d’oiseaux dans la région et 72,5 % des vertébrés. Les terres de la région sont principalement utilisées pour l’agriculture, dont il existe différents types : dans la zone de culture pluviale, des cultures céréalières (blé et orge) ; sur les terres arables irriguées, des cultures fourragères (maïs, trèfle, alfalfa). Les populations locales élèvent généralement du bétail, des moutons (mérinos sud-kazakh), des chèvres, des chevaux (trotteurs et Donskaya) et de la volaille (poulets et dindes). Aksou-Jabagly fait partie des sites touristiques les plus réputés au monde pour l’observation des oiseaux et l’écotourisme y a un potentiel important. Des activités de recherche actives sur l’écologie de la faune sont menées au sein de la réserve de biosphère. 

La Réserve de biosphère du Lac Inle (Myanmar) se trouve dans le district de Taunggyi, dans le sud de l’État Shan, et s’étend sur une superficie totale de 489 721 hectares. L’écosystème de zone humide de ce lac d’eau  douce abrite 267 espèces d’animaux, parmi lesquelles 82 espèces d’oiseaux de marais et 43 espèces de poissons, de loutres et de tortues. Diverses espèces végétales et animales sont répertoriées et le lac serait le lieu de nidification de la grue antigone, menacée à l’échelle mondiale. Outre son importance écologique, le lac Inle est également unique par la façon dont les habitants ont adapté leur mode de vie à leur environnement. Les agriculteurs de l’un des groupes ethniques dominants de la région, les Inthas, pratiquent l’agriculture sur île flottante, qu’on appelle localement « Yechan ». Le lac Inle et son bassin versant offrent plusieurs services écosystémiques dont les populations locales dépendent notamment : un air pur, une eau propre, un climat plus frais, des réserves de poissons ou encore des ressources.

La Réserve de biosphère d’Hanma (République populaire de Chine), qui se trouve en Mongolie intérieure, est décrite comme représentant une part importante de la taïga chinoise. Elle protège la diversité des écosystèmes forestiers et des zones humides et s’étend sur une superficie totale de 148 948 hectares. La végétation naturelle est intacte en raison des interactions très limitées avec l’homme. La forêt tempérée froide à conifères est le type de forêt le mieux préservé en Chine et présente une haute valeur scientifique. Les produits forestiers de ce site, tels que les myrtilles et autres fruits sauvages, contribuent au développement socioéconomique des communautés de la région. Le tourisme est un domaine à exploiter.

La Réserve de biosphère de Langbiang (Viet Nam), située dans la province de Lam Donget, couvre une surface de 275 439 hectares. La biodiversité de la région, très riche, et compte de nombreuses espèces menacées au Viet Nam. L’aire centrale formera un corridor de biodiversité, maintenant l’intégrité de 14 écosystèmes tropicaux. Elle constitue également l’habitat de nombreuses espèces de faune sauvage. Les secteurs de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la pêche sont les principales sources d’emploi pour les communautés locales. La culture des fleurs, du café et du thé sont les plus importantes en termes de revenus générés pour la région. Un certain nombre de projets d’investissements sont prévus dans certaines zones afin d’améliorer la gestion globale et la protection.

Source © Unesco


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mercredi 10 juin 2015
Des scientifiques ont mis en garde mardi à Bonn contre le cercle vicieux que provoquerait, pour le réchauffement climatique, un dégel du pergélisol, des sols gelés en permanence qui emprisonnent des milliards de tonnes de gaz à effet de serre (GES).

«Il y a 1500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre gelé et emprisonné dans le pergélisol», a averti la chercheuse Susan Natali du Woods Hole Research Center, en marge des négociations menées à Bonn pour préparer la conférence sur le climat à Paris.

Ce volume, accumulé depuis plusieurs milliers d'années, est «environ deux fois plus important que celui présent dans l'atmosphère», a-t-elle souligné devant la presse.

«Vous pouvez donc imaginer que, quand le pergélisol dégèle et qu'une partie, même faible, de ce gaz à effet de serre est libérée dans l'atmosphère, cela peut entraîner une augmentation importante des émissions globales» de GES, a-t-elle poursuivi.

Les émissions résultant du dégel du pergélisol, sous forme de dioxyde de carbone ou de méthane, accélèrent le réchauffement climatique, qui lui-même accélère la fonte du pergélisol, a expliqué Mme Natali, décrivant ce cercle vicieux.

«Selon nos estimations, 130 à 160 gigatonnes de GES pourraient être libérées dans l'atmosphère d'ici à 2100» du fait de ce dégel, a indiqué Mme Natali.

Les zones de pergélisol couvrent environ 25 % des terres de l'hémisphère Nord. D'ici à la fin du siècle, elles devraient diminuer de 30 à 70 %, selon les émissions de gaz à effet de serre.

«Dans les scénarios de faible émission, nous prédisons une perte de 30 %», un chiffre qui pourra grimper à 70 % dans les scénarios les plus noirs, a indiqué la chercheuse, coauteure d'une étude parue dans la revue Nature en avril.

L'estimation la plus basse suppose une réduction drastique des émissions, afin d'atteindre l'objectif de limiter le réchauffement à 2 °C que s'est fixé la communauté internationale. L'estimation la plus haute suppose que les émissions ne sont pas contrôlées.

La conférence de Paris tentera en décembre de parvenir à un accord pour rester sous 2 °C. Les pays doivent annoncer d'ici là leurs objectifs de réduction d'émissions de GES.

«Les actions que nous menons maintenant sur nos émissions dues aux énergies fossiles auront un impact important», a souligné Mme Natali. «Nous savons que les fuites de GES du pergélisol seront importantes et irréversibles» et qu'elles «doivent être prises en compte si nous voulons atteindre nos objectifs en matière d'émissions».

Source © AFP





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Vendredi 5 juin, des milliers de poissons ont été retrouvés morts, échoués sur la plage de la réserve naturelle Moëze-Oléron à Saint-Froult, près de Rochefort. Ce sont des gestionnaires de la réserve qui ont découvert l'hécatombe.

Tout la côte de la réserve est concernée, soit 4,5 km de long. Et certainement au-delà.

Une enquête a été ouverte auprès de la gendarmerie et de la Direction départementale des territoires et de la mer.

"Il y a un poisson tous les 10 mètres. Ça peut aussi aller jusqu'à 10, voire 15 poissons tous les 10 mètres", constate Pierre Rousseau, garde-technicien à la réserve, qui note que toute la côte de la réserve, soit 4,5 km, est concernée. Et certainement au-delà

On ignore encore les raisons de cette surmortalité spontanée.

Les poissons échoués sont des mulets à une écrasante majorité, peut-être 90%. On a quelques congres et des anguilles aussi".

Une enquête a été ouverte auprès de la gendarmerie et de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) pour déterminer les causes de cette surmortalité spontanée. Quelques spécimens seront analysés pour déterminer si une cause biologique, comme une bactérie, est à l'origine de l'hécatombe. 

Source © Sud Ouest



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Des milliers de poissons sont morts dans la rivière de Drumcamogue à Limerick en Irlande. 

Les autorités locales surveillent de trés près cet incident en association avec l' "Inland Irlande Pêches".

Un porte-parole de la ville a confirmé qu'un nombre considérable de truites et de saumons ont été tué". Une pollution de source agricole en est la cause la plus probable et le Conseil du comté de Tipperary tente actuellement d'en identifier la source. 

Le Maire se veut toutefois rassurant et affirme qu'il n'y a aucun danger pour l'approvisionnement en eau de la ville.

© Nature Alerte
Échoués au fond de lit ou flottant à plat sur l'eau... Plus d'une centaine de poissons ont été retrouvés morts, ce mardi après-midi, dans la Brague. Sous le pont au niveau de la Siesta, sur la route du bord de mer à Antibes.

«Nous avons fait des reconnaissances sur une partie du fleuve en remontant jusqu'à Biot, explique Jean-Marie Aicardi, de la Protection civile d'Antibes. Et n'avons constaté aucune pollution d'origine organique.»

Accompagnés de sapeurs-pompiers, les agents de la protection civile ont réalisé plusieurs prélèvements (Ph neutre, taux d'oxygène, température...) Des analyses qui n'ont rien révélé d'anormal. Tout au plus une température de l'eau légèrement élevée (24°).

Les poissons auraient-ils eu un coup de chaud fatal? Difficile à croire. Ce matin, les agents de la protection civile poursuivent leurs investigations en gardant un œil sur les branchies des poissons de la brague.

Personne n’échappe aux insecticides, mais les enfants, plus vulnérables, seraient plus touchés par une exposition à ces produits chimiques. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs de l’Inserm sur une cohorte de trois cents couples mère-enfant, selon laquelle les pyréthrinoïdes, une catégorie d’insecticides, seraient neurotoxiques pour les plus jeunes.

De l’assiette au shampoing anti-poux

Les pyréthrinoïdes, c’est bien simple, ils sont partout. Et pas la peine de se barricader chez soi, c’est encore pire. Employés dans les domaines agricole, vétérinaire et domestique, on retrouve ces pyréthrinoïdes au quotidien, « du contenu de notre assiette au shampoing anti-poux en passant par la prise anti-moustiques et le collier anti-puces du chat », détaille le Dr Jean-François Viel, coauteur de l’étude.

Leur mode d’action consiste à bloquer la neurotransmission des insectes, qui meurent par paralysie. « A l’origine, les pyréthrinoïdes ont été considérés comme inoffensifs pour les mammifères, donc l’homme. C’est leur omniprésence dans notre environnement quotidien qui nous a poussés à nous interroger sur leurs possibles effets neurotoxiques sur les enfants », explique le Dr Viel.

Les enfants, « vu leur plus grande proximité aux poussières du sol, qui stockent des polluants, et leurs contacts main-bouche très fréquents, sont surexposés à ces insecticides qu’ils absorbent principalement par voie digestive », poursuit-il. Ils sont rapidement métabolisés au niveau du foie, puis éliminés majoritairement dans les urines en 48 heures sous forme de métabolites.

Des facultés d’apprentissage affectées

Les chercheurs ont découvert qu’une présence accrue de ces métabolites dans l’urine chez les enfants est associée à une baisse significative de leurs performances cognitives. « Leur concentration, leur compréhension de l’environnement, leur capacité à acquérir de nouvelles connaissances et leur mémoire sont affectées », révèle Jean-François Viel.

« Ces observations doivent être reproduites par d’autres études pour pouvoir conclure définitivement, mais elles pointent la responsabilité potentielle à faibles doses des insecticides pyréthrinoïdes », indique Cécile Chevrier, chargée de recherche à l’Inserm, coauteure de l’étude.

« Les efforts de recherche doivent se poursuivre afin qu’à terme, nous puissions proposer des mécanismes de prévention », souhaite Jean-François Viel, qui conseille toutefois à chacun de faire en sorte de réduire la pollution intérieure, en aérant au maximum et en passant l’aspirateur pour se débarrasser des poussières toxiques.

Une précédente étude révélait déjà une association entre l’exposition aux insecticides et des troubles du comportement chez l’enfant.

Source © 20 Minutes


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