...

Affichage des articles dont le libellé est CO2. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est CO2. Afficher tous les articles
lundi 8 juin 2015
Les pays du G7 ont jugé nécessaire dans le communiqué final d'un sommet en Bavière (sud) une diminution importante des émissions mondiales de gaz à effet de serre et une décarbonation de l'économie au cours de ce siècle.

Le G7 a délivré un communiqué dans lequel il affirme s'engager sur l'objectif de limiter à 2°C la hausse de la température moyenne dans le monde.

Ils se sont prononcés en faveur d'un objectif mondial de réduction dans le haut de la fourchette de 40% à 70% d'ici 2050 par rapport à 2010, dans le cadre d'une réponse mondiale, et se sont engagés à faire (leur) part pour parvenir à une économie mondiale sobre en carbone à long terme.

Les formulations retenues, qui entrouvrent la porte à la fin de l'ère fossile, reflètent des engagements ambitieux et réalistes, s'est félicité le président français François Hollande. Mais elles ont été le résultat de négociations difficiles, a reconnu lors de la conférence de presse finale la chancelière allemande Angela Merkel, hôte du sommet. Les négociateurs ont dû fournir un dur travail, a-t-elle dit.

Les pays européens du G7 (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni) étaient d'accord pour adopter un objectif ambitieux, afin d'envoyer un signal en direction de la conférence de Paris en décembre en préparation, où la communauté internationale doit établir sa feuille de route pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.

Japon, Canada et dans une moindre mesure Etats-Unis étaient plus réticents.


Source © AFP 




Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




Note d'espoir dans la lutte contre le changement climatique, les émissions de gaz à effet de serre de la Chine devraient atteindre leur pic en 2025 puis décliner, soit cinq ans plus tôt que prévu par Pékin, selon une étude publiée lundi.

Selon les courbes actuelles, la Chine, premier émetteur mondial, devrait dégager 12,5 à 14 milliards de tonnes équivalent CO2 (GTCO2e) en 2025, un record pour ce pays, avant que les émissions commencent à diminuer, prévoit cette étude, réalisée par l'économiste du climat Nicholas Stern et l'analyste Fergus Green. 

"Ce résultat suggère qu'il est de plus en plus probable que le monde évite un réchauffement mondial de plus de 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels," soulignent dans un communiqué les auteurs de ce rapport produit par deux instituts de recherche de la London School of Economics (LSE). 

Les Etats, réunis jusqu'à jeudi à Bonn, négocient pour tenter de parvenir à un accord universel à Paris en décembre, destiné à prendre le relais du protocole de Kyoto à partir de 2020. Il s'agit de limiter le réchauffement mondial à 2°, seuil au-delà duquel la science annonce des impacts dévastateurs sur les écosystèmes comme sur les économies. 

"En analysant les tendances dans les secteurs émetteurs clés en Chine, nous concluons que les émissions de gaz à effet de serre ont peu de probabilité d'atteindre leur sommet en 2030, la limite haute qu'avait fixée le président Xi Jinping en novembre 2014, et devraient plus probablement connaître leur pic d'ici 2025", souligne l'étude. Et cela pourrait même se produire avant. 

La consommation de charbon par les Chinois a chuté en 2014 et au premier trimestre de 2015, soulignent les chercheurs, qui ont calculé qu'elle avait atteint son "maximum structurel" et devrait se stabiliser au cours des cinq ans, tandis que le recours au gaz naturel se développe. Un basculement permis par des changements structurels de l'économie chinoise, mais aussi par les politiques publiques mises en oeuvre pour favoriser un développement plus durable et réduire les impacts environnementaux.

Source © Belga


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




samedi 16 mai 2015
Le gouvernement canadien s'est engagé, vendredi 15 mai, à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 2005 en annonçant ses objectifs pour la conférence de l'ONU sur le climat en décembre à Paris.

Cet objectif, que le Canada devait fixer avant le sommet du G7 tout début juin, est « ambitieux », a déclaré lors d'une conférence de presse la ministre de l'Environnement Leona Aglukkaq, tandis que les défenseurs de l'environnement le jugeaient nettement insuffisant.

Encadrer les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier

Lors de la conférence de Copenhague en 2009, le Canada s'était donné pour objectif de réduire de 17 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 2005, mais celles-ci ont plutôt augmenté. Mi-avril, le ministère de l'environnement avait indiqué qu'elles avaient progressé de près de 20 % par rapport à l'objectif initial.

Le Canada ne contribue que pour « environ 2 % » des émissions mondiales de GES, mais il « est l'un des plus grands émetteurs par habitant » au monde, selon le ministère. Pour réussir cette fois, Ottawa compte réguler les émissions des centrales électriques alimentées au gaz naturel ainsi que celles du secteur des produits chimiques et des engrais azotés.

Le gouvernement va aussi encadrer les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier, qui n'est pour l'instant soumis à aucune autre restriction. Les émissions du secteur de l'énergie (10 % du PIB) représentaient 81 % des émissions totales de GES du pays en 2013. 

Ottawa, a poursuivi Mme Aglukkaq, compte également sur ses investissements dans « des technologies novatrices pour continuer d'améliorer la performance environnementale du secteur des sables bitumineux et d'autres secteurs en croissance ».

Les provinces en première ligne

Le gouvernement entend aussi, a-t-elle dit, « travailler de concert avec les provinces », dont certaines comme l'Ontario et le Québec sont en pointe en matière de réduction GES, dont le principal est le dioxyde de carbone (CO2).

Le ministre de l'environnement du Québec, David Heurtel, a cependant regretté que les objectifs annoncés par Ottawa n'aient pas été « constitués avec les provinces ou les territoires ». Selon lui, l'objectif fixé par le Canada correspond à une réduction de 14 % des émissions de GES par rapport à 1990, année de référence du protocole de Kyoto.

C'est « l'un des plus faibles des pays industrialisés », a réagi sur Twitter Steven Guilbeault de l'organisation écologiste Equiterre. Première province à annoncer son objectif pour 2030, l'Ontario a indiqué jeudi qu'elle comptait réduire ses émissions de 37 % par rapport à 1990. Le Canada s'est retiré du protocole de Kyoto en 2011, jugeant ses objectifs irréalistes.

Deuxième plus gros émetteur de GES derrière la Chine, les Etats-Unis se sont engagés en mars sur une réduction de 26 % à 28 % de leurs émissions d'ici 2025 par rapport à 2005. 
L'Union européenne prévoit une réduction de 40 % d'ici 2030 par rapport à 1990.

La France a l'ambition à la conférence de Paris (COP 21), prévue du 30 novembre au 15 décembre, d'arriver à un accord entre près de 200 Etats permettant de limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Source © Le Monde








jeudi 14 mai 2015
« Comme le montrent les recherches scientifiques, il convient de restructurer l’économie mondiale si l’on veut réduire à zéro les émissions nettes [de gaz à effet de serre] avant la fin de ce siècle. » Ces propos tranchants ne détoneraient pas de la part d’une ONG préparant la Conférence de Paris sur le climat (COP21). Prononcés par Rachel Kyte, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale, ils risquent en revanche de susciter un certain émoi. 

Ce sont pourtant les termes choisis par l’envoyée spéciale pour le changement climatique de l’institution internationale pour présenter, lundi 11 mai, le rapport « Decarbonizing development » (« décarboniser le développement ») sur les incidences entre le réchauffement de la planète et les politiques de développement.

La Banque mondiale n’en est pas à son coup d’essai. En 2012 déjà, elle publiait le premier volet d’une série de trois rapports intitulés « Turn down the heat » (« réduisons la chaleur ») sur les conséquences d’une hausse excessive du thermomètre d’ici à la fin du siècle. Dans la livraison du 11 mai, les auteurs vont plus loin et reprennent à leur compte la principale conclusion du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : pour contenir la surchauffe planétaire sous le seuil des 2 °C, il faut, d’ici à 2100, atteindre le zéro carbone.

« Vœu pieux »

« Ce n’est pas un discours idéologique, c’est possible et l’on sait comment faire, assure Stéphane Hallegatte, l’un des économistes coauteurs du rapport. Le point d’arrivée est clair. On doit se tourner vers une électricité sans carbone, basée sur les énergies renouvelables et les techniques de capture et séquestration du carbone ; privilégier cette électricité dans les grands secteurs d’activité [transports, industries, construction] ; consommer moins d’énergie en général, grâce notamment à une plus grande efficacité énergétique ; veiller enfin à l’usage des terres, afin que les zones naturelles restent ou redeviennent des puits de carbone. »

« Ces préconisations vont dans le bon sens, réagit Alix Mazounie, chargée des politiques internationales au sein du Réseau Action Climat (RAC). Elles devraient permettre de réorienter certains investissements vers la transition énergétique. » Pas question pour autant de donner un blanc-seing à une institution souvent décriée par les ONG. « La Banque mondiale peut afficher toute la bonne volonté du monde, tant qu’on n’aura pas stoppé les subventions aux énergies fossiles, la décarbonisation de l’économie globale restera un vœu pieux », ajoute la responsable du RAC.

Si le rapport mentionne plus de 25 pays ayant « réformé » entre 2013 et 2014 leur politique de subventions aux énergies fossiles, il n’évoque pas les flux internationaux par lesquels les pays industrialisés soutiennent les projets charbonniers, pétroliers et gaziers des pays en voie de développement, dont la Banque mondiale est un vecteur. En 2014, elle a même accru le volume de ses financements à des projets d’extraction ou d’utilisation de combustibles fossiles, à hauteur de 3,3 milliards de dollars, (2,9 milliards d’euros) contre 2,5 milliards (2,2 milliards d’euros) les deux années précédentes, pointe le collectif Oil Change International.

« Trains de mesures précises »

« Decarbonizing development » préfère mettre l’accent sur les politiques de prix du carbone. Marché pour les uns, taxe pour les autres, double mécanisme de marché carbone pour les entreprises et de taxe sur les ménages comme en Suède sont autant de solutions à développer pour lever des ressources supplémentaires, estiment les économistes de la Banque mondiale.

« C’est une piste intéressante, mais la transformation profonde de l’économie ne peut se résumer à des mécanismes de prix du carbone », commente Thomas Spencer, directeur du programme Energie et climat à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). « Cela suppose aussi des trains de mesures précises sur l’innovation, l’efficacité énergétique, les infrastructures, insiste le chercheur. Le signal envoyé par la Banque mondiale doit être amplifié par d’autres institutions, le Fonds monétaire international par exemple, qui n’a pas encore intégré le changement climatique comme un enjeu structurant. »


Source © Le Monde
jeudi 7 mai 2015
La concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère a atteint un niveau record au mois de mars, un signe évident du réchauffement climatique, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) mercredi.

En mars, la concentration mondiale moyenne mensuelle de CO2 dans l'atmosphère a ainsi dépassé pour la première fois le seuil des 400 parties par million (ppm). 

"Ce n'était qu'une question de temps", a souligné Pieter Tans, le principal scientifique chargé de la surveillance des gaz à effets de serre à la NOAA. Celui-ci a précisé que les stations de mesure de l'agence avaient déjà mesuré des seuils supérieurs aux 400 ppm dans l'Arctique au printemps 2012, et à Hawaï en 2013. 

"Atteindre le seuil des 400 ppm en moyenne dans l'ensemble du monde est significatif", a estimé ce scientifique.

Jusqu'à la révolution industrielle et le recours massif aux énergies fossiles, ce taux n'avait pas dépassé les 300 ppm durant au moins 800.000 ans, selon des prélèvements effectués dans les carottes de glace polaire. 

"Cela montre que la combustion du charbon et du pétrole a entraîné une augmentation de plus de 120 ppm des concentrations de CO2 depuis l'ère pré-industrielle, dont la moitié depuis 1980", a insisté Pieter Tans. 

L'Agence internationale de l'énergie a annoncé le 13 mars que l'augmentation des émissions mondiales de C02 provenant de la combustion des énergies fossiles s'était arrêtée en 2014 pour se stabiliser au même niveau qu'en 2013. 

Mais stabiliser le taux des émissions des gaz à effet de serre n'est pas suffisant pour empêcher le changement climatique, a souligné M. Tans. 

Les concentrations moyennes mensuelles sont calculées à partir de mesures continues. Il existe environ 130 stations de mesure du CO2 réparties sur la planète.


Source © Belga





Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




mercredi 1 avril 2015
Est-ce de bon augure pour le sommet climat des Nations unies qui se tiendra à la fin de l’année à Paris? 

Les Etats-Unis se sont engagés ce mardi à réduire de 26% à 28% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 (par rapport à 2005), tandis que la Russie a annoncé sa volonté de réduire ses émissions de 25% à 30% en 2030 par rapport à 1990, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

A huit mois de la «COP21» qui vise à conclure un accord mondial sur la réduction des émissions de CO2, la Maison blanche a annoncé avoir officiellement transmis ces engagements au secrétariat général de la Convention climat des Nations unies. 

Ces chiffres sont ceux qui avaient été annoncés en novembre à Pékin lors de la conclusion d'un accord inédit avec la Chine. Au tour de Pékin de faire un premier pas dans les négociations climatiques.

Publication des contributions nationales

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères chargé des négociations climat, a salué cette annonce. «Je salue la publication par les Etats-Unis de leur contribution en vue de la COP21. Cette contribution confirme l’objectif de réduction des émissions américaines de gaz à effet de serre de 26% à 28% d'ici à 2025 par rapport à 2005, qui avait été annoncé lors du sommet sino-américain le 12 novembre 2014, écrit le ministre dans un communiqué. Cet objectif confirme l’engagement des Etats-Unis, sous la présidence de Barack Obama, dans la lutte contre le dérèglement climatique. Il s’inscrit dans la perspective d’un objectif de long terme plus ambitieux de réduction des émissions de 80% ou plus à l’horizon 2050».

«Après la Suisse, l’Union européenne, la Norvège et le Mexique, la contribution des Etats-Unis, deuxième plus grand pays émetteur au niveau mondial, représente un nouveau pas en avant dans la préparation de la COP21 de Paris. J’encourage tous les pays à publier dès que possible leur contribution nationale, conformément à la décision prise lors de la COP19 de Varsovie et confirmée lors de la COP20 de Lima», écrit Laurent Fabius.

Accueil favorable des ONG

Ces chiffres ont été accueillis plutôt favorablement par les ONG environnementales qui ont cependant jugé qu'un effort supplémentaire serait nécessaire pour atteindre l'objectif fixé: limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Pour Oxfam, l'annonce américaine «nous rapproche d'un accord mondial en 2015», mais ne représente pas «le niveau d'ambition nécessaire pour éviter un changement climatique catastrophique».

Les chiffres transmis au secrétariat général de la Convention climat des Nations unies, représentent un «engagement important» mais l'offre actuelle «est clairement insuffisante pour rester sous la barre des 2°C», a estimé en écho l'ONG 350.org. Et l'organisation environnementale de profiter de l'occasion pour réclamer le rejet du projet de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis. «Le président Obama ne peut prétendre être déterminé à réduire les émissions s'il autorise dans le même temps un projet majeur de développement des énergies fossiles», estime-t-elle.


Source Brendan Smialowski AFP
jeudi 26 mars 2015
Ils se sont engagés à restaurer plus de 60 millions d'hectares de forêt d'ici 2020. L'Union internationale de conservation de la nature (UICN) a annoncé qu'une quinzaine de pays avaient pris cet engagement samedi 21 mars à l'issue d'une conférence à Bonn (Allemagne).

Le total des engagements s'élève désormais à « 61,9 millions d'hectares » pour un objectif de 150 millions d'hectares d'ici 2020, précise l'organisme international dans un communiqué, précisant que ces engagements ont été pris « par des pays latino-américains, asiatiques et africains ». Le directeur général de l'UICN, Inger Andersen, précise : 

« Le monde reconnaît que la restauration des paysages forestiers est une contribution majeure pour faire face aux défis mondiaux, tels que le changement climatique, la sauvegarde de la biodiversité, la sécurité alimentaire et la croissance économique ».

Capter les émissions de CO2 à moindre coût

« Nous sommes à un point  où la simple réduction des émissions ne sera pas suffisante », a déclaré Tine Sundtoft, la ministre norvégienne de l'Environnement en marge du « défi de Bonn ». « Nous devons activement capter des émissions de CO2 dans l'atmosphère et la restauration de forêts est le moyen le plus de le faire à moindre coût ».

Parmi les pays engagés dans des programmes de reforestation figurent: les États-Unis (15 millions d'hectares), l'Éthiopie (15 millions), la République démocratique du Congo (8 millions), le Mexique (7,5), le Guatemala (3,8), le Pérou (3), l'Ouganda (2,5), le Rwanda (2), et à hauteur d'un million d'hectares ou moins le Brésil, le Salvador, le Costa Rica, la Colombie, l'Équateur et le Chili.

Le défi de Bonn a été lancé en 2011 par l'Allemagne et l'UICN, un organisme basé à Bonn qui fait référence pour la liste des espèces menacées dans le monde.

« Partout sur Terre, même les forêts intactes changent, ajoute Oliver Phillips. Les forêts nous rendent un énorme service, mais nous ne pouvons plus compter seulement sur elles pour résoudre le problème du carbone. Nous devons agir pour réduire les émissions afin de stabiliser notre climat. »

Source © futura sciences


lundi 16 mars 2015
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a annoncé vendredi que, pour la première fois en quarante ans, les rejets de dioxydes de carbone n'ont pas progressé avec la croissance économique en 2014.

Pour le chef de l'AIE, Fatih Birol, "c'est une surprise à la fois bienvenue et considérable" : selon l'agence, les émissions mondiales de CO2 dans le secteur de l'énergie ont stagné en 2014 à 32,3 milliards de tonnes.

Cette stagnation s'explique notamment par le développement de l'énergie renouvelable dans le monde, notamment en Chine ou l'hydroélectrique, le solaire et l'éolien tend à remplacer le charbon.

Ce n'est en fait pas la première fois que les émissions de CO2 stagnent ou baissent depuis 40 ans.

C'est déjà arrivé trois fois, la dernière en 2009. Mais à chaque fois, ces baisses étaient liées à des périodes de récession économique mondiale. En 2014, par contre, la croissance mondiale a été de 3%. "Pour la première fois, les émissions de gaz à effet de serre sont découplées de la croissance économique", souligne Fatih Birol.

"Cela me donne même davantage d'espoir que l'humanité pourra œuvrer ensemble pour combattre le changement climatique, la menace la plus importante à laquelle nous soyons aujourd'hui confrontés", ajoute-t-il.

Source © AFP
lundi 9 mars 2015
L’Union européenne a adopté vendredi sa contribution pour la conférence de Paris sur le Climat, avec un engagement de réduire d’ici à 2030 d’au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre, par rapport à  1990.

« Il y a un accord, mais ça n’a pas été une mince affaire », a déclaré le commissaire européen en charge du Climat, Miguel Arias Canete, à l’issue d’une réunion avec les ministres de l’Environnement de l’UE à Bruxelles. « L’Europe est le premier continent à déposer sa contribution, comme cela a été demandé par les Nations unies », s’est félicitée la ministre française, Ségolène Royal.

L’offre de l’UE, qui est responsable de 9% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a été envoyée au secrétariat de l’ONU, a précisé M. Canete.

Les ministres se sont mis d’accord sur « la liste de toutes les actions concrètes et de tous les secteurs économiques concernés par cet effort », a expliqué Mme Royal. La liste détaille les gaz à effet de serre pris en compte, énonce les secteurs industriels et inclut l’agriculture et les déchets. « Ce n’était pas du tout évident », a souligné la ministre française.

L’Irlande a bataillé pour obtenir que les émissions des terres et des forêts soient incluses dans l’offre de l’UE. Cette disposition est critiquée par les écologistes. « Les émissions de LULUCF (utilisation des terres et des forêts) ne doivent pas être comptabilisées dans les objectifs de réduction des pays, car cela signifierait diminuer de 4% des objectifs de réduction déjà bas », s’est insurgé l’eurodéputé Vert français Yannick Jadot.

« Un pas très important a été franchi aujourd’hui sur la route de Paris-Climat », a estimé Mme Royal. « L’Europe a pris ses responsabilités. Elle peut entraîner le reste du monde », a-t-elle affirmé.

Les gouvernements engagés dans les négociations internationales se sont fixés depuis 2009 l’objectif de contenir l’élévation de la température mondiale à +2 degrés d’ici la fin du siècle par rapport aux niveaux d’avant la révolution industrielle.

Les pays « en mesure de le faire » doivent annoncer leur engagement, appelé contribution nationale, avant le 31 mars. L’accord cherché pour la conférence de Paris, prévue en décembre, « ne doit pas être au rabais », a affirmé Mme Royal.

Les Etats-Unis, qui représentent 12% des émissions mondiales, ont annoncé leur intention de les réduire de 26 à 28% en 2025 par rapport à leur niveau de 2005. La Chine, responsable de 25% des émissions, promet de les stabiliser en 2030.

Aucun des trois grands émetteurs ne prend la même date de référence, ce qui pose un problème pour comparer les efforts, souligne la Commission européenne.

« Je souhaite qu’il n’y ait pas de procès d’intention fait à tel ou tel pays. Les Etats-Unis ont fait des déclarations sur leur ambition au regard de leur responsabilité dans le réchauffement climatique. Attendons les contributions écrites pour voir si elles sont suffisamment précises, suffisamment crédibles pour atteindre les objectifs », a insisté Ségolène Royal.

« La première contribution écrite, et la seule pour l’instant, est celle de l’Union européenne. Nous espérons qu’elle va faire des émules », a-t-elle ajouté.

La base de l’engagement de l’UE est constituée par le paquet climat-énergie adopté en 2008, avec l’engagement contraignant de l’UE pour 2020 de réduire ses émissions de 20% par rapport à leurs niveaux de 1990. Cet objectif est pratiquement atteint.

Source © AFP

Deux initiatives populaires ont échoué dimanche auprès des électeurs suisses, qui ont très majoritairement refusé une défiscalisation des allocations familiales et ont balayé à 92% une taxe sur l'énergie proposée par des verts, selon les résultats officiels. 

Cette taxe proposée par les Vert'libéraux sur les énergies non renouvelables se serait substituée au bout de cinq ans à la TVA pour ne pas aggraver la pression fiscale. Elle aurait pourtant fait grimper le prix de l'essence aux alentours de 5 francs suisses (4,67 euros), pas de quoi enthousiasmer les électeurs qui lui ont dit massivement non.

Les résultats sont partout identiques aussi bien en Suisse alémanique qu'en Suisse francophone, le Valais rejettant la proposition à 96,1%. Ce projet enregistre le plus mauvais résultat pour une initiative populaire depuis 1929. Fait très rare les électeurs de 33 communes ont voté à 100% contre le projet. 

Ce vote ne met cependant pas les Suisses à l'abri d'une nouvelle fiscalité écologique, puisque le gouvernement doit présenter d'ici la fin du mois un train de mesures pour sa politique énergétique à l'horizon 2050. Il prévoit notamment une taxe sur l'électricité et une taxe sur l'essence de l'ordre de 20 à 30 centimes de francs suisses. Ces mesures devront être approuvées par le parlement et pourraient faire l'objet d'un referendum. 

L'autre initiative proposée par le PDC, le parti démocrate chrétien, visait à exonérer de l'impôt les allocations familiales pour aider les familles. Après sa présentation, les sondages donnaient une majorité en sa faveur, mais avec le temps la tendance s'est renversée. Le non l'a emporté par 75,4% des voix, un sévère camouflet pour le PDC pour sa première initiative populaire depuis plus de 80 ans. 

Cette votation n'a pas suscité de débats passionnés ou de mobilisation comme celles en 2014 concernant l'immigration. 

Au niveau local un important épisode de la bataille des langues s'est joué dimanche à Nidwald, une petit canton alémanique de 40.000 habitants au centre de la Suisse. 

Les citoyens ont été les premiers à se prononcer en Suisse alémanique sur le maintien ou non de l'enseignement du français à l'école primaire. L'enseignement de deux langues étrangères dans le primaire est maintenu, 61,7% des votants ont refusé son abandon comme le demandaient les autorités locales. 

Enseigner deux langues étrangères dans le primaire suscite la controverse dans plusieurs cantons alémaniques et six d'entre eux dont Zurich envisagent de remettre en cause cette règle. S'il fallait choisir une seule langue, le français, une des langues officielles de la Confédération helvétique, risquerait d'en faire les frais, cédant la place à l'anglais, souvent jugé plus utile.


Source ©AFP
vendredi 6 février 2015
Un nuage de pollution couvre régulièrement le ciel de Madrid qui est pourtant bien bleu à quelques centaines de mètres d'altitude.

Les habitants la surnomment le « béret » : une épaisse couche grisâtre plombant le ciel souvent si bleu de Madrid. La capitale espagnole est l'une des villes les plus polluées d'Europe.

Madrid compte 3,2 millions d'habitants et 1,6 million de véhicules en circulation, responsables à 70 % en 2013 de la pollution au dioxyde d'azote selon l'association Écologistes en action. Selon un palmarès diffusé en juin 2014 par l'association française Respire en se fondant sur des données de l'Agence européenne de l'environnement concernant trois polluants, Madrid est la sixième grande ville la plus polluée d'Europe, dépassant Rome, Londres ou encore Paris. Estimant que 2.000 morts par an sont causées dans la ville par la pollution de l'air, l'association Écologistes en action a même lancé des poursuites contre la mairie, gouvernée par la droite depuis 1991, l'accusant de ne pas prendre assez de mesures pour prévenir les dépassements de seuils sanitaires. En deux semaines à peine, début janvier, Madrid a déjà dépassé la limite annuelle du niveau de dioxyde d'azote dans l'air fixée par une directive européenne, selon ce groupe. 

Sept millions de victimes dans le monde 

La capitale espagnole décroche un triste « sans-faute », en pulvérisant ce niveau maximum chaque année depuis son introduction en 2010, selon Ecologistes en action, risquant une forte amende de la Commission européenne. Le sujet s'est ainsi imposé dans la campagne en vue des municipales, en mai. La pollution de l'air tue sept millions de personnes dans le monde chaque année, selon l'Organisation mondiale de la Santé.Face à ces chiffres inquiétants, Londres et Paris ont chacune proposé de nouvelles mesures. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a ainsi annoncé, récemment, qu'elle souhaite interdire dès le 1 e r juillet la circulation, à Paris, des cars et des poids lourds « les plus polluants », et veut rendre semi-piétonnier le centre. À Madrid, mi-janvier, la pluie et le vent sont revenus, dispersant l'épais béret d'air pollué et redonnant de l'air aux habitants. Jusqu'au prochain anticyclone...

Source © le telegramme
dimanche 1 février 2015
+250% , C'est l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre du transport de fret à l'international prévue d'ici 2050. 

Selon la publication Perspectives des Transports 2015 présentée le 28 janvier à l'OCDE, du fait de changements dans la structure du commerce mondial, les volumes de fret international vont être multipliés par plus de 4 d’ici 2050. 

La distance moyenne tout mode confondu augmentera en moyenne de 12%. 

La route du Pacifique Nord remplacera la route de l’Atlantique Nord en tant que principale route commerciale. 

"La multiplication par quatre des émissions de CO2 dues au fret peuvent sérieusement mettre en danger les efforts entrepris en faveur de l’atténuation du changement climatique", alerte José Viegas, le secrétaire général du Forum international des transports. 

Pour éviter un tel scénario, M. Viegas conseille d'améliorer la gestion des capacités, d'investir dans des connexions plus nombreuses et multimodales, de se préparer aux "méga-navires" et d'améliorer l’usage des véhicules.



vendredi 16 janvier 2015
Un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80% des réserves de charbon actuelles à l'échelle mondiale devraient rester enfouis dans le sol et ne pas être utiliser avant 2050 si l'on veut maintenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C, selon une étude menée par l'Institut UCL pour les ressources durables.

L'étude financée par le 'UK Energy Research Center' et publiée dans Nature, identifie également l'emplacement géographique des réserves existantes qui devraient rester inutiliser et énonce les régions qui risquent de ne pas atteindre la réalisation de l'objectif de limitation des températures à 2°C.

"Tous les politiciens du monde sont d’accord avec l’idée de limiter la hausse des températures sous le cap des deux degrés Celsius", a indiqué l'un des auteurs de l’étude.

Les auteurs montrent que l'écrasante majorité des énormes réserves de charbon en Chine, en Russie et aux États-Unis devrait rester intouchable, ainsi que plus de 260.000 millions de réserves de barils de pétrole au Moyen-Orient, soit l'équivalent de toutes les réserves de pétrole détenus par l'Arabie saoudite. Le Moyen-Orient devrait également laisser plus de 60% de ses réserves de gaz dans le sol.

L'exploitation des ressources d'hydrocarbures dans l'Arctique et toute augmentation de pétrole non conventionnel - l'huile de mauvaise qualité difficile à extraire - sont également jugées incompatibles avec les efforts visant à limiter le changement climatique.

Les chercheurs estiment que la quantité de carbone contenue dans les réserves connues et exploitables de combustibles fossiles représentent environ 3 fois la quantité que la Terre peut absorber sans dépasser le cap du 2°C de réchauffement.

Pour leur étude, les scientifiques ont d'abord mis au point une méthode novatrice pour estimer les quantités, les emplacements et la nature de pétrole, de gaz et des réserves et ressources de charbon dans le monde. Ils ont ensuite utilisé un modèle d'évaluation intégrée pour explorer lesquels d'entre eux, parallèlement aux sources d'énergie à faible émission de carbone, doivent être utilisés jusqu'en 2050 pour répondre aux besoins énergétiques du monde. Le modèle, qui utilise un cadre de modélisation internationalement reconnu, a connu plusieurs améliorations par rapport aux précédents. Le dernier en date permet de fournir une représentation mondiale de la dynamique de la production à long terme et des ressources potentielles de combustibles fossiles.

Prenant l'exemple du Canada, seuls 7,5 milliards de barils de pétrole des sables bitumineux devraient être produits d’ici 2015, soit 15 % des réserves exploitables.

L'auteur principal du rapport, le Dr Christophe McGlade de l'Institut UCL Développement durable a déclaré : "Nous avons maintenant des chiffres concrets sur les quantités et les emplacements des combustibles fossiles qui devraient rester enfouis afin de limiter la hausse de la température à 2°C."

"Les décideurs politiques doivent se rendre compte que leurs appétences à utiliser complètement les combustibles fossiles dans leur pays est tout à fait incompatible avec leurs engagements à tenir l'objectif des 2°C. S'ils veulent développer leurs propres ressources, ils doivent se demander quelles sont les réserves qui doivent rester enfouis pour que le budget carbone ne soit pas dépasser."

"Les entreprises ont dépensé plus de 670 milliards dollars l'année dernière dans la recherche et le développement de nouvelles ressources en combustibles fossiles. Ils devront repenser ces budgets importants si des politiques sont mises en œuvre pour limiter la hausse des températures à 2°C, d'autant plus que de nouvelles découvertes ne peuvent pas conduire à une augmentation de la production globale" a déclaré le professeur Paul Ekins, Co-auteur de l'étude.

"Les investisseurs dans ces entreprises doivent aussi s'interroger sur les dépenses liées à ces budgets. La plus grande attention mondiale sur la politique climatique signifie également que les rendements à long terme des compagnies pétrolières sont de plus en plus risqués pour les investisseurs. Je m'attends à des investisseurs prudents dans le domaine de l'énergie, qui se déplaceront de plus en plus vers des sources d'énergie à faibles émissions de carbone".


lundi 15 décembre 2014
Les sirènes de l’urgence climatique ont beau être de plus en plus stridentes, la communauté internationale a encore trouvé le temps de mégoter. 

Les délégations de 195 pays, réunies depuis le 1er décembre à Lima sous l’égide de l’ONU, ont, une fois de plus, dépassé les délais impartis avant de s’entendre in extremis, dimanche, sur un texte dont les enjeux ne souffrent pourtant pas d’attendre. 

La mission impartie à cette conférence consistait à régler dans le détail les préparatifs de l’ordre de mobilisation mondiale des nations contre le réchauffement qui doit être signé à Paris en décembre 2015.

On en serait assez éloigné, à entendre les experts. « Tous les mots sont là, justes, mais exprimés de façon extrêmement faible », lâche Pierre Radanne, observateur averti de ces conférences onusiennes. 

Dans un an, tous les pays, sans exclusive, seront liés par un nouvel accord de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), conclu dans la capitale française, pour contenir la hausse du mercure dans la limite des 2 degrés d’ici à 2100.

Le rendez-vous de Lima a permis de tisser ce lien mais il apparaît bien mince. 

De fait, la lenteur des négociations contrastait avec l’enthousiasme de ces derniers mois qui a suivi les engagements forts décidés par l’Union européenne, puis ceux, historiques, pris conjointement par la Chine et les Etats-Unis. Une lenteur imputable à l’inertie, somme toute classique, des puissances pétrolières, mais pas seulement. « On a aussi senti monter un grand sentiment de méfiance de la part des pays les plus vulnérables », note Teresa Ribera, la directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

Discussions figées

Ces pays craignent de ne pas y trouver leur compte dans les futurs mécanismes onusiens. Dans la capitale péruvienne, les discussions se sont figées sur la substance et la portée des contributions nationales à l’effort de guerre mondial contre les GES défendu par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Une contribution qu’il est demandé à chaque pays de formaliser en 2015 pour une mise en œuvre post 2020, quand l’accord de Paris prendra effet. 

Le vibrant plaidoyer de John Kerry, le secrétaire d’Etat américain aux Affaires étrangères, appelant à « la responsabilité de tous », n’y aura rien fait. « On est retombé dans une bataille de tranchées », se désolait un observateur. Un temps relégué, le clivage entre les pays riches et les pays les moins avancés, qui redoutent de voir se refermer la porte du développement, a vite repris le dessus. 

Notamment entre le groupe très soudé des pays africains et l’Union européenne, les premiers réclamant, entre autres, de faire figurer dans leur contribution nationale les investissements très lourds d’adaptation au changement climatique, alors que la seconde a longtemps voulu n’entendre parler que des coûts liés à son atténuation.

L’accord ne ressemble sans doute pas davantage à la feuille de route espérée par les pays en développement sur les financements promis. La barre de 100 milliards de dollars d’aide annuelle en 2020 doit être atteinte, mais le chemin pour y parvenir est encore assez flou. 

Au final, la conférence de Lima laisse à Paris une marche bien plus haute à franchir que ne l’espérait la délégation française emmenée par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. 

40 % de baisse des gaz à effet de serre d'ici à 2050

Le respect de ce taux minimum de diminution des gaz à effet de serre est une nécessité pour ne pas dépasser les 2 degrés de réchauffement. L'idéal serait d'atteindre un taux de 70 %.

Source © Joël Cossardeaux / Les Echos
jeudi 11 décembre 2014
Avec 10 tonnes de CO2 par habitant, le Québec est de loin le meilleur élève du Canada en matière d'émissions de gaz à effet de serre. L'industrie lourde québécoise ne représente que 2,5 % des toutes les émissions du pays. Cependant, certaines grappes industrielles de la province concentrent la pollution.

Sur les 40 sites industriels qui polluent le plus au Canada, un seul est au Québec, alors que 20 se trouvent en Alberta.

Certains sites industriels polluent tout de même en grande quantité. Les données du ministère de l'Environnement montrent que la raffinerie Jean-Gaulin de Lévis émet 1 275 000 tonnes de CO2 par année. C'est autant que toutes les émissions de la Guinée, secteurs transport et résidentiel inclus.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean concentre à lui seul 17 % des émissions industrielles du Québec, alors que le poids de sa population n'est que de 3,5 %. Les sites industriels de la région produisent autant de gaz à effet de serre que toute la République démocratique du Congo.

Le cas de Montréal

La Communauté métropolitaine de Montréal produit le quart des émissions industrielles de la province alors qu'elle représente la moitié de la population. En revanche, les émissions issues du transport routier sont très importantes et dépassent même les GES de l'industrie lourde.

Les sites industriels qui émettent le plus de CO2 dans la région sont la raffinerie Suncor de Montréal-Est, ArcelorMittal à Contrecoeur et la cimenterie Lafarge à Saint-Constant.

Fait intéressant à noter, le campus du centre-ville de l'Université McGill produit 31 000 tonnes de CO2 par an. C'est davantage que certaines usines québécoises. 



mardi 9 décembre 2014
C'est l'entourage de Ban Ki-moon qui a contacté Radio-Canada afin de solliciter une entrevue, en français et en anglais (une proposition qu'il a aussi faite à deux autres médias, indien et sud-africain). Au moment où les ministres de l'Environnement du monde entier convergent vers la conférence des Nations unies sur le climat au Pérou, le grand patron de l'ONU se fait insistant envers Ottawa.

La réputation du Canada sur la question des changements climatiques ne s'améliore pas. Dans le palmarès annuel dressé par le groupe de réflexion allemand GermanWatch, publié ce matin, le Canada se classe 58e sur 61 pour sa politique de lutte contre le réchauffement climatique. Les seuls pays moins bien cotés sont le Kazakhstan, l'Australie et l'Arabie saoudite. Dans le groupe des dix plus grands émetteurs de CO2, le Canada arrive bon dernier, et avant-dernier dans le groupe des pays de l'OCDE.

Ban Ki-moon invite le Canada à suivre l'exemple de certains pays producteurs d'énergie fossile, qui investissent désormais dans les énergies renouvelables pour assurer la pérennité de leur économie.

« Les pays qui produisent des énergies fossiles sont en train de trouver de nouvelles manières de réduire leurs émissions. Le Canada pourrait être un meneur de ce mouvement. Je compte sur le leadership du premier ministre Stephen Harper », dit M. Ban. Quand on lui demande si le Canada doit s'affranchir de sa dépendance face à la production de pétrole des sables bitumineux, sa réponse est claire: « Oui ».

Selon lui, le Canada subira beaucoup de pression pour en faire davantage suite à la signature d'une entente entre les États-Unis et la Chine, les deux plus importants pollueurs de la planète, qui officialisent ainsi leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025. De fait, dans le palmarès de GermanWatch, qui évalue la performance climatique des dix plus grands émetteurs de CO2, les Américains et les Chinois se classent respectivement au 4e et 5e rang.

Ban Ki-moon admet d'emblée qu'il n'est pas question pour le Canada d'arrêter de produire des énergies fossiles demain matin. Mais de façon très diplomatique, il reproche au Canada d'opposer l'économie à l'environnement.

Il insiste sur le fait que, sur la question des émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement canadien doit agir au-delà des contraintes de la politique intérieure. « La question du changement climatique transcende les frontières nationales », dit-il.

Si la tendance se maintient, le Canada ne respectera pas ses propres cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre, soit, d'ici 2020, une baisse de 17 % sous les niveaux de 2005.

Ban Ki-moon pense toutefois que « le Canada est un pays moderne et avancé. Il est en mesure de changer ses façons de faire ».

Le volet politique de la conférence de Lima débute mardi matin et doit se poursuivre jusqu'à vendredi.

Source: Radio Canada
jeudi 20 novembre 2014
Les images se succèdent, édifiantes. Le constat est terrible. La NASA vient de rendre publique la modélisation des fluctuations journalières des teneurs atmosphériques en CO2 sur toute la planète. Pour cela, les scientifiques ont compilé les données collectées durant une année entière (de janvier 2006 à décembre de la même année), et les ont compressées en un film de 3 minutes.

En hiver, l’hémisphère nord est dans le rouge

La présentation débute en janvier, soit au cœur de l’hiver dans l’hémisphère nord. Une première constatation s’impose : les volutes de CO2, tirant du bleu (380 ppm) au rouge foncé (385ppm) en passant par le jaune (382 ppm), évoluent quasi exclusivement dans la partie supérieure de l’image, c’est-à-dire l’hémisphère nord.

A y regarder de plus près, la couleur rouge est prédominante dans trois bassins industriels. Les émissions de CO2 les plus conséquentes proviennent des Etats-Unis (côte Est), l’Europe et la côte Est de la Chine. Les panaches s’étendent ensuite sur toute la superficie de l’hémisphère nord et se concentrent au-dessus du pôle Nord.

Dès le printemps, la flore absorbe du CO2

A partir du mois de mai, la couleur des panaches de dioxyde de carbone pâlit dans l’hémisphère nord. Cette diminution du CO2 atmosphérique est corrélée avec la croissance des végétaux terrestres dans l’hémisphère nord et donc la résurgence de leur photosynthèse.

En effet, au printemps, la nature se réveille. Les végétaux grandissent et les arbres se couvrent peu à peu de feuilles. Sous l’impulsion du soleil, de l’eau et des nutriments, la photosynthèse reprend et s’installe durablement lors de la saison estivale. Ce mécanisme naturel se caractérise par l’absorption du CO2 atmosphérique tout en produisant du dioxygène et l’énergie dont la plante a besoin pour croître.

Cette sorte d’équilibre entre flore et teneur atmosphérique en dioxyde de carbone s’affaiblit dès le mois d’octobre. Les teneurs atmosphériques de CO2 repartent à la hausse tandis que la nature périclite ou sombre peu à peu dans le repos hivernal.

Cette fracture saisonnière est en parfait accord avec les fameuses courbes annuelles en dents-de-scie de Keeling. Ces graphiques sont mondialement connus et utilisés. Ils représentent les teneurs en CO2 atmosphérique mesurées à l’observatoire de référence 

Cette modélisation a été créée au départ de données journalières collectées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2006. Depuis lors, les émissions n’ont cessé d’aller crescendo. 

En 2014, pour la première fois de l’histoire climatique connue de la planète, les concentrations en CO2 atmosphérique ont dépassé les 400 ppm, et ce dès le printemps. Pour vous en convaincre, jetez un coup d’œil sur la courbe de Keeling retraçant l’évolution des concentrations en CO2 sur les 800.000 dernières années, réalisée grâce à l’analyse chimique de carottage.

Pour suivre les émissions de CO2 avec encore plus de précision, la NASA a lancé cet été un nouveau satellite (son nom : OCO-2) dont les premiers résultats sont attendus au début de l’année prochaine. Ces données donneront en outre une indication sur le comportement des forêts et des océans. C’est de première importance car ces puits de carbone naturels captent environ 50 % du CO2 atmosphérique. Et des scientifiques craignent qu’ils soient proches d’atteindre leurs limites d’absorption de CO2.


Source © le soir


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



jeudi 13 novembre 2014
Les deux premiers pollueurs de la planète se sont mis d’accord mercredi 12 novembre pour réduire leurs émissions respectives de gaz à effet de serre. 

Si les objectifs affichés peuvent paraître ambitieux, il n'en est rien dans les faits. Une attitude qui tue dans l’œuf toute volonté d'agir au niveau international.

Pourquoi l’accord entre la Chine et les États-Unis vient de plomber le grand sommet sur le climat en 2015

Atlantico : Côté chinois, on s'engage à atteindre un pic d’émissions "autour de 2030", tout en essayant "d’y arriver plus tôt", côté américain, on avance une réduction de 26 à 28 % d’ici 2025, avec pour point de départ 2005. Dans quelle mesure un accord scellé aujourd'hui peut-il avoir une influence sur l'issue du grand sommet sur le climat qui se déroulera à Paris fin 2015 ? 

Christian Gollier : C’est effectivement une première étape. On va assister dans les 12 mois à venir à une course aux annonces d’engagements sur le climat, avec à la clé une espèce de concours de beauté pour savoir qui est le plus vertueux des pays. Mais rien ne sera joué avant la COP-21 de Paris.

C’est là que les engagements formels seront pris dans le cadre d’un accord global. C’est là aussi qu’on va pouvoir comparer les engagements. Les moins vertueux seront montrés du doigt, ce qui ne sera pas bon pour les opinions publiques de ces pays, au moins dans ceux qui croient à la réalité du changement climatique. Rappelons par exemple que le peuple américain semble encore majoritairement climato-sceptique. 

Cet accord est-il ambitieux, ou au contraire trop "faisable", comme le disent certains observateurs ? Peut-on vraiment parler d'effort ?

Face au phénomène de smog londonien il y a 50 ans, le gouvernement anglais avait été forcé d’adapter les normes anti-pollution du pays, à une époque où le risque de changement climatique était inconnu. Le gouvernement chinois est confronté au même problème aujourd’hui, avec un mécontentement de centaines de millions de citadins, victimes d’une pollution létale aux microparticules émises notamment par leurs centrales au charbon. Sommé d’agir par son opinion publique, cet engagement annoncé hier pourrait n’être qu’un bénéfice climatique induit de ce problème de pollution locale. C’est donc une bonne nouvelle, mais beaucoup d’experts pensent que la prise en compte complémentaire du risque climatique mondial rend cet engagement trop peu ambitieux. De plus, rien n’est dit sur la hauteur du pic de 2030, ni sur la stratégie qui serait suivie pour atteindre cet objectif. Il faut en effet savoir que les expérimentations de mécanismes régionaux de réduction des émissions ne semblent pas très encourageantes à ce stade.    

Les engagements pris par les deux grandes puissances en amont de ce sommet sur le climat coupent-ils l'herbe sous les pieds des autres puissances qui pourraient vouloir exiger des efforts plus conséquents ? 

Dans toute cette affaire, on parle d’une externalité globale, une situation dans laquelle chacun voudrait jouer le rôle de "passager clandestin" en bénéficiant des efforts des autres sans participer soi-même à cet effort collectif indispensable. En fin de compte, tout dépendra de la perception sur la crédibilité et le volontarisme de ces engagements, qui restent à ce jour de façade tant que ne sont pas énoncés les mécanismes de mise en œuvre. Et l’Europe n’a pas vraiment de leçon à donner au reste du monde. Après tout, des pans entiers de nos économies ne font aucun effort visible, tandis que le prix des permis d’émission en Europe se traine à des niveaux tellement bas qu’il n’incite pas grand monde à prendre le problème à bras le corps. La faute en incombe aux Etats qui ont inondé le marché de permis pour satisfaire de puissants lobbies. Encore une fois, chaque pays joue à ce stade un jeu de rôle un peu convenu, sans grande conviction, dans lequel les envolées lyriques observées récemment n’engagent que ceux qui sont prêts à les écouter.   

A quelles conditions les engagements pris mercredi par la Chine et les Etat-Unis auraient-ils pu s’accompagner d’effets vertueux sur le sommet de 2015 ?

Il aurait fallu réunir plusieurs conditions absentes à ce jour. Avant tout, il faudrait que soit mis en place un mécanisme de pénalité pour les pays qui ne respectent pas leurs engagements, voire aussi un mécanisme de bonus pour les pays les plus vertueux. Mais cela nécessiterait que soit mis en place un système international de mesure et de contrôle des émissions. On en est encore très loin !  Il faudrait aussi que puisse être instauré un mécanisme de coordination entre pays. Un des gros risques liés à un accord d’engagements multilatéraux, c’est que le coût des efforts entrepris dans certains pays ou certains secteurs soit très disparate, avec d’importantes inefficacités à la clé.

Dans un tel contexte, on peut s’attendre à accroître massivement les coûts des efforts, pour un bénéfice global médiocre. Il faut donc réfléchir à des possibilités d’uniformisation des coûts de mitigation, de manière à aller chercher dans le monde les sources de réduction d’émission les moins coûteuses. Un marché de permis inter-régional est donc indispensable. J’ai l’impression que plus on se rapproche de la conférence de Paris, moins cette condition nécessaire d’efficacité est évoquée. Cela me laisse penser que tout cela n’est pas sérieux, et que les engagements ne pourront pas être tenus. 

Finalement, il reste l’épineuse question que les pays en développement continuent à imposer comme un prérequis à toute négociation, celle des compensations financières qu’ils exigent.

Source © Propos recueillis par Gilles Boutin / Atlantico

lundi 3 novembre 2014
Les experts sur le climat ont publié à Copenhague une évaluation mondiale dont le message est clair : face à l’ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2, ce qui est possible sans compromettre la croissance.

« Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2 ºC ne disparaisse », a déclaré Rajendra Kumar Pachauri, le président du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui a réalisé la plus complète évaluation du changement climatique depuis 2007.

Elle doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales devant aboutir fin 2015 à Paris à un accord global.

Les ministres français des Affaires étrangères Laurent Fabius et de l’Écologie Ségolène Royal ont appelé à « une mobilisation universelle et immédiate » sur le changement climatique, « menace grave pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et la santé ».

Pour le secrétaire d’État américain John Kerry, « ceux qui décident d’ignorer ou de contester la science (…) nous mettent tous en danger, ainsi que nos enfants et petits-enfants ».

Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ON s’est élevé contre « le mythe » selon lequel « agir pour le climat sera coûteux » : « Je peux vous dire que ne pas agir coûtera plus, beaucoup plus. »

La communauté internationale s’est fixé comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2 ºC, afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l’œuvre et dont la vitesse est inédite.

Pour garder le cap des 2 ºC, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d’azote) doivent être réduites de 40 à 70 % entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d’ici 2100, estiment les scientifiques.

Cela implique de se détourner massivement des énergies fossiles, d’améliorer fortement l’efficacité énergétique, de limiter la déforestation, etc, et d’investir pour cela des centaines de milliards de dollars d’ici à 2030.

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevés depuis 800 000 ans.

Source © La voix du Nord
vendredi 31 octobre 2014
Le gouvernement conservateur d'Australie va récompenser financièrement les entreprises qui prendront des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, quelques mois après avoir abrogé la taxe carbone, a-t-on appris vendredi.

Baptisé plan «d'action directe», le texte a été validé vendredi par le Sénat et sera examiné le mois prochain par la Chambre des Représentants, où le gouvernement de Tony Abbott a la majorité.

Son objectif est de verser des indemnités financières aux entreprises polluantes, qui amélioreront leur efficacité énergétique.

Cette mesure, promesse de campagne de Tony Abbott, intervient après la suppression en juillet de la taxe carbone, votée par le précédent gouvernement travailliste.

«Nous avons tenu promesse en mettant en place un fonds pour la réduction des émissions, garantissant une action réelle et concrète pour atteindre nos objectifs, sans taxe carbone», a déclaré à la presse le ministre de l'Environnement, Greg Hunt.

Selon un rapport scientifique publié le mois dernier, la Chine et les États-Unis sont les deux plus gros pays émetteurs de gaz à effet de serre, mais rapporté à la population, l'Australie arrive en tête des émissions par habitant.

Ce fonds gouvernemental doté de 2,55 milliards dollars australiens (1,4 milliard d'euros) est un des volets de la politique de Canberra pour atteindre en 2020 l'objectif d'une diminution de 5% du volume des émissions de gaz à effet de serre de 2000.

Bill Shorten, leader de l'opposition travailliste, a fermement critiqué le texte du gouvernement, estimant que «payer les pollueurs pour qu'ils continuent à polluer était une terrible politique».

De leur côté, les Verts ont déclaré que l'exécutif n'avait «ni prévisions, ni preuves attestant que cette mesure permettrait de réduire les pollutions».

Source © AFP

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.